Elsner l'an dernier avait pris deux leçons face à Reims. Durant le HAC-Reims de février dernier, on avait concédé 7 grosses occasions, et perdu par miracle seulement 2-1. Mais on s'était fait baladés, déjà, par Ito & Nakamura, en alignant un milieu à deux Touré-Kechta incapable de compenser leurs déplacements et l'impact de Munetsi.Van Tommen a écrit : ↑11 nov. 2024 10:48 Autant, la compo de départ me plaisait (je me suis fait à l'idée qu'il ne changera jamais sa défense à 5). Même si ne pas voir Zouaoui titulaire m'a surpris. Passons.
Mais mettre une compo de départ qui tient la route est à la portée de beaucoup n'ayant pas le diplôme d'entraîneur.
La bataille tactique en cours de match est déjà beaucoup plus difficile à gagner quand le niveau de coaching de l'entraîneur est proche du neant.
Oui ça y est, DD je n'en peux plus. N'en déplaise à certains.
Il a bel et bien pris une leçon par Lukas Elsner.
Je ne vois pas en quoi la compo de Digard est problématique hier. Le plan de jeu initial était excellent, validé par deux belles situations (frappe de Pembélé détournée par Diouf, Kechta trop court pour reprendre ; Sabbi au second poteau, arrêt de Diouf). Derrière, Pembélé se fait enrhumer sur un crochet de Nakamura, qui déclenche une frappe relativement captable, que Desmas prolonge sur Diakité et Lloris, surpris et dépassé. 1-0, alors que ça fait 15 minutes qu'on va dans le bon sens, c'est cruel, on dirait un match du HAC sous Elsner.
Alors on est un peu sonnés, on repart vers l'avant, on tâche de mettre de l'intensité... et eux aussi : 17 fautes sifflées contre les rémois, c'est beaucoup - ils en avaient fait 13 la saison dernière au retour, 6 à l'aller. Mais hélas, il manque la 18e faute, celle qui n'est pa sifflée, à l'origine d'un second but qui nous tue. Combien de buts prenons-nous cette saison suite à une récupération adverse dans un duel qui n'est pas régulier ? Combien de fois cette saison est-ce que la VAR va regarder des situations limites, et les juger dans le sens de l'adversaire ?
Pour autant, on n'a pas baissé les bras, et l'attitude est restée bonne, malgré les évidentes limites individuelles - et on a continué à mettre la pression, à se procurer des corners, à provoquer des fautes à 25, 30 mètres des buts. Jusqu'à cette énorme occasion d'Ayew (0,65xG, seul le but de Diakité est une situation supérieure). Diouf fait un double arrêt miraculeux, un rémois fait du basket non signalé (tiens !) dans la surface, et on connaît la chanson : on a encore raté notre chance, ils nous punissent, sur un contre où il faudra que Gautier nous explique pourquoi il se balade trois mètres derrière ses copains, couvrant largement le buteur qui fait l'appel parfait.
Je veux bien qu'on charge Digard, même si on oublie vite à quel point on balbutiait notre football en fin de saison dernière. Mais ce type d'erreurs et d'approximations - Pembélé, Desmas puis Lloris sur le premier, Lloris sur le troisième - est difficilement imputable au coach.
Je veux bien qu'on ne veuille pas "se réfugier derrière l'arbitrage", mais chaque match présente au moins une situation litigieuse, chaque fois à notre désavantage. Qu'on ne me parle pas du pénalty généreux face à Montpellier : il aurait dû être sifflé, sur Kechta, trente minutes avant.
J'ai vu une bonne attitude, plombée par un arbitrage Labrune et par des approximations devant comme derrière. Le joueur le mieux noté du match est Diouf : quand tu gagnes 3-0 et que ton meilleur joueur est ton gardien, ça dit tout de même quelque chose.