[REVUE DE PRESSE FOOT FÉMININ] pas de commentaires SVP
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Sevrées de succès depuis le début de la saison, les Havraises se sont offertes une belle première en surclassant Saint-Etienne (5-1) ce vendredi 11 octobre 2024 au Stade Océane.
Les Havraises ont inscrit trois buts lors d’une première période de très haut niveau
Les féminines du HAC signent leur première victoire de la saison. Et quelle victoire brillante. Largement au-dessus de Saint-Etienne, pourtant encore invaincu après trois journées, les Ciel et Marine ont livré un véritable récital au Stade Océane pour s’imposer (5-1).
Hautes sur le terrain dès les premières minutes de jeu, les Havraises ouvrent le score après un quart d’heure de jeu. Enguehard profite d’un dégagement manqué de Gignoux, la gardienne stéphanoise, pour transmettre à Cance. Cette dernière ne se fait pas prier pour inscrire le premier but de son équipe cette saison. Saint-Etienne égalise toutefois rapidement à la suite d’un coup franc poussé au fond par Bogi (22e). Pas de quoi faire douter les joueuses de Maxime Di Liberto qui marquent deux nouveaux buts avant la pause par l’intermédiaire de Roth (25e) puis Stievenart (33e).
Le HAC creuse l’écart en deuxième période
Le rythme retombe en seconde période. Les Havraises laissant la possession à leurs adversaires. Une stratégie payante puisque les Vertes ne parviennent pas à réduire la marque. Au contraire, le HAC creuse encore l’écart en fin de rencontre d’une frappe sublime de Cance (83e), qui inscrit là son doublé, puis par une cinquième réalisation de Demeystre (89e).
Au Stade Océane, le Havre AC bat Saint-Etienne 5 à 1 (3-1)
Arbitre : M. Rochebiliere. Spectateurs : 500.
Buts pour Le Havre : Cance (15e, 83e), Roth (25e), Stievenart (33e), Demeystre (89e).
But pour Saint-Etienne : Bogi (22e).
Avertissements au HAC : Gavory (45e), Roth (56e), Stievenart (56e) ; à Saint-Etienne : Lamontagne (27e), Mayi (51e)
HAVRE AC : Lichtfus – Tse, Enguehard (cap), Mansuy, Le Guilly – Demeystre, Cance (Mendy, 88e), Gavory – Roth, Cardia (Effa Effa, 66e), Stievenart.
Entraîneur : Maxime Di Liberto.
Saint-Etienne : Gignoux – Perea (Tapia, 45e), Bogi, Mayi-Kith, Belkhiter (Maniouloux, 84e) – Stratigakis (Cambot, 45e), Champagnac (cap), Connesson (Pierre-Louis, 45e) – Caputo, Bataillard, Lamontagne.
Entraîneur : Laurent Mortel.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Largement supérieures à des Stéphanoises pourtant invaincues avant leur venue au Stade Océane, les Havraises, dans le sillage d’une Laurie Cance rayonnante, sont parvenues à glaner leur première victoire de la saison. Le score fleuve (5-1) reflète parfaitement le scénario de la rencontre.
Muettes jusqu’ici, les Havraises ont inscrit cinq buts face à Saint-Etienne
On attendait du spectacle, on en a eu. On attendait des buts, on en a eu cinq. On attendait leur première victoire de la saison, elles l’ont décroché avec brio. Ce vendredi 11 octobre 2024, sur la pelouse du Stade Océane, on s’est parfois demandé si le HAC était bien la lanterne rouge de Première Ligue Arkema et si l’AS Saint-Etienne était bien l’équipe auteur de trois victoires en trois matchs de championnat tant la différence sur le terrain s’est fait ressentir. La victoire 5 à 1 n’a rien d’anodin. « J’ai demandé à mes joueuses de toujours attaquer tout en gardant un certain équilibre, explique Maxime Di Liberto quelques minutes après la rencontre. Quand on a l’efficacité que l’on a eue aujourd’hui, tout ne peut que bien se passer. Je suis très fière de mes joueuses. »
Match XXL de Laurie Cance
Car oui, hier soir, ses joueuses se sont enfin montrées efficaces. Après trois rencontres inaugurales perdues sans faire trembler les filets adverses ne serait-ce qu’à une seule reprise, on pouvait imaginer le pire tant les adversaires du soir s’étaient montrés solides depuis le début de l’exercice. Mais, contre toute attente, ce sont des Hacwomen libérés, sans complexe qui ont mis à mal une arrière-garde stéphanoise. Pour son 199e match dans l’élite du football français, Laurie Cance a livré un véritable récital. Un doublé (15e, 83e) et une passe décisive pour Stievenart viennent mettre en lumière un match durant lequel elle aura marché sur l’eau. « Je me sentais super bien, dévoile la milieu offensive. J’ai ressenti quelque chose dès mes premiers ballons touchés. Cela m’a donné de la confiance pour pouvoir tenter des choses. Tout a bien fonctionné ce soir. »
Plus que Laurie Cance et son match remarquable, c’est la performance de tout un collectif qu’il faut souligner. Quand Saint-Etienne a égalisé un peu plus de cinq minutes après l’ouverture du score (22e) à la suite d’un coup de pied arrêté, le HAC ne s’est pas effondré. Romane Enguehard et ses coéquipières ont continué à aller de l’avant. Une persévérance récompensée par deux nouveaux buts inscrits avant la pause par Roth (25e) puis Stievenart (33e). Cet effort, cette philosophie de jeu inculquée par Maxime Di Liberto depuis son arrivée s’est poursuivie jusqu’à l’aube des arrêts de jeu et une cinquième réalisation signée Demeystre (89e). « On a été récompensé de notre agressivité et du bon respect du plan de jeu. On avait identifié quelques points faibles de Saint-Etienne. Ce soir, nous les avons parfaitement exploités. »
Avec ce large succès, le HAC respire déjà un peu mieux.
En attendant les autres rencontres de leurs concurrentes, les Havraises quittent leur position de lanterne rouge pour s’installer hors de la zone de relégation. Seule ombre au tableau, les Hacwomen ont perdu Chancelle Effa Effa. L’attaquante a été évacuée sur civière quelques minutes après son entrée en jeu (66e).
Au Stade Océane, le Havre AC bat Saint-Etienne 5 à 1 (3-1)
Arbitre : M. Rochebiliere. Spectateurs : 500.
Buts pour Le Havre : Cance (15e, 83e), Roth (25e), Stievenart (33e), Demeystre (89e).
But pour Saint-Etienne : Bogi (22e).
Avertissements au HAC : Gavory (45e), Roth (56e), Stievenart (56e) ; à Saint-Etienne : Lamontagne (27e), Mayi (51e)
HAVRE AC : Lichtfus – Tse, Enguehard (cap), Mansuy, Le Guilly – Demeystre, Cance (Mendy, 88e), Gavory – Roth, Cardia (Effa Effa, 66e), Stievenart.
Entraîneur : Maxime Di Liberto.
Saint-Etienne : Gignoux – Perea (Tapia, 45e), Bogi, Mayi-Kith, Belkhiter (Maniouloux, 84e) – Stratigakis (Cambot, 45e), Champagnac (cap), Connesson (Pierre-Louis, 45e) – Caputo, Bataillard, Lamontagne.
Entraîneur : Laurent Mortel.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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La numéro 10 du Havre AC, Laurie Cance, va vivre une soirée particulière vendredi 18 octobre 2024 puisqu’elle disputera, face à Montpellier, son 200e match au sein de l’élite du football français
Laurie Cance a été déterminante, vendredi 11 octobre 2024, lors du joli succès havrais face à Saint-Etienne (5-1)
« 200 matchs en D1… C’est une fierté ! J’espère que ça va continuer le plus possible et pourquoi pas jusqu’à 300 ? » À maintenant 29 ans, Laurie Cance est encore (très) loin d’être rassasiée. Déjà indiscutable l’an passé pour sa première saison avec les Ciel et Marine (22 titularisations), la milieu de terrain de poche (1,58 m), rayonne tout autant cette année sous les ordres de Maxime Di Liberto que sous ceux de Romain Djoubri lors du précédent exercice. Elle a d’ailleurs été la principale instigatrice du succès contre Saint-Étienne la semaine passée (5-1). Avant le jour J, celle qui a passé l’essentiel de sa carrière à Rodez (de 13 à 28 ans) a accepté d’ouvrir, avec humour et autodérision, sa boîte à souvenir !
Son premier match
« Je m’en souviens très bien, j’avais 16 ans à l’époque. J’étais à Rodez et c’était déjà contre Saint-Étienne. On faisait 0-0 et je rentre à vingt minutes de la fin… Et là je marque un but en tête plongeante qui nous permet de gagner 1-0 ! Je me rappelle que tout le monde me portait, tout le monde était super content pour moi… C’était trop beau ! Pour une première c’est un très bon souvenir. »
Son meilleur match
« Eh bien, c’était peut-être celui de vendredi (rires) ! Face à Saint-Etienne (5-1). Franchement, en termes de stats c’était quand même un match très abouti parce que je marque deux buts et je fais une passé décisive. En D2 j’ai mis aussi quelques doublés mais en D1 je pense que celui-là fait en tout cas partie de mes meilleurs puisqu’en dehors des stats, tout ce que je faisais je le réussissais… Et puis c’était une grosse victoire collective. »
Son pire match
« Je devais avoir 17 ou 18 ans et je suis sortie à la 30e minute dans un match contre Juvisy, sans blessure, rien… Je ne me rappelle pas de tout mais je pense que je ne devais vraiment pas être bonne pour sortir à la 30e (rires). Après, il y en a peut-être d’autres où, dans le contenu, j’ai été encore plus mauvaise mais en tout cas c’est clairement mon pire souvenir. Si tu sors à la 30e c’est que c’est cata. »
Son plus beau but
« Je crois que c’est encore celui de vendredi contre Saint-Étienne (rires)… Le deuxième, celui du doublé ! Une frappe enroulée côté opposé, on n’en met pas tous les jours des comme ça donc je pense que c’est le plus beau. En plus il y a la victoire au bout, ça compte aussi. »
La joueuse qui l’a marquée
« J’aimais beaucoup Shirley Cruz quand elle jouait à Lyon et surtout au PSG. C’était une milieu de terrain de petite de taille, un peu comme moi, qui était super forte, que ce soit techniquement, physiquement ou dans la vision de jeu. Sinon quand je suis arrivée ici, j’ai été bluffée par Inès (Benyahia) ! C’est une joueuse atypique, qui sait tout faire… J’ai vraiment adoré jouer avec elle. »
Havre AC – Montpellier HSC, vendredi 18 octobre 2024 à 19 h au stade Océane
« Un beau match entre deux équipes aux styles différents »
Vendredi 18 octobre 2024, l’entraîneur havrais Maxime Di Liberto va retrouver le Montpellier HSC, un club qu’il connaît bien puisqu’il y a passé près de six ans. « Montpellier reste une équipe phare du championnat et un club historique sur l’aspect féminin, explique le technicien seinomarin. Aujourd’hui, elles sont juste un point devant nous (8es) et connaissent un début de saison un peu similaire au nôtre (9e). Je pense que ça sera un beau match entre deux équipes aux styles différents. » Et, surtout, un match à gagner pour le HAC.
Par la rédaction de Paris-Normandie.
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Coup d’arrêt pour les Havraises qui se sont de nouveau inclinées, vendredi 18 octobre 2024 au Stade Océane, face à une équipe de Montpellier solide et efficace (0-1).
Les Havraises auraient mérité meilleur sort ce vendredi face à Montpellier
Les Ciel et Marine n’ont malheureusement pas réussi à capitaliser sur leur brillant succès de la semaine dernière contre Saint-Étienne (5-1). Si elles n’ont pas manqué de volonté, les joueuses de Maxime Di Liberto ont, une fois de plus, payé leur inefficacité offensive ce vendredi 18 octobre 2024.
Pour la troisième fois de la saison, l’entraîneur havrais alignait le même onze. Bien en jambes, ses joueuses s’illustraient les premières mais ni Laurie Cance – qui fêtait sa 200e au sein de l’élite – (12e), ni Madeline Roth (14e), ne trouvaient le cadre. Après ce bon premier quart d’heure, les Havraises faiblissaient sous la pression des nombreux corners adverses mais ne rompaient pas. Les meilleures occasions étaient d’ailleurs à mettre à leur crédit avec un tir croisé de Mickaëlla Cardia (24e), un missile de Christy Gavory (37e) et une tête sur corner de Romane Enguehard (38e). Mais ça ne voulait pas rentrer…
Ngueleu punit le HAC
Des actes manqués que les Ciel et Marine allaient amèrement regretter puisqu’après quarante-cinq premières minutes qui se sont soldées d’un score nul et vierge (0-0), la situation allait se débloquer en faveur des visiteuses. L’attaquante du MHSC, Soufiya Ngueleu, profitait du manque d’agressivité de la défense havraise pour ouvrir le score d’un joli plat du pied (0-1, 65e) !
Dos au mur, les partenaires de Christy Gavory poussaient tant bien que mal pour égaliser mais manquaient de justesse dans le dernier geste, dans la dernière passe, pour faire la différence. Bien en place, Montpellier se contentait alors de défendre jusqu’au coup de sifflet final pour repartir du Stade Océane avec trois points assez heureux (0-1, 90e).
Un résultat frustrant pour les filles de Maxime Di Liberto qui auraient sans doute mérité un match nul au vu de leurs nombreuses tentatives, en première mi-temps, mais ce manque d’efficacité criant, dans les deux surfaces, aura malheureusement causé leur perte. Place désormais à la trêve internationale avant de tenter de rebondir à Dijon le 2 novembre prochain.
« Le match de ce soir n’est pas mauvais »
Maxime Di Liberto (entraîneur du HAC) : « C’est frustrant mais voilà c’est le foot qui est comme ça. Il faut l’accepter et repartir au travail tranquillement. On était peut-être un peu trop euphorique après avoir battu Saint-Étienne mais je trouve que le match de ce soir n’est pas mauvais. On a eu des situations en première mi-temps mais on revient à ce qui nous avait un peu manqué sur les trois premières journées, à savoir l’efficacité. C’est le problème de beaucoup d’équipes qui se procurent des occasions et qui ne marquent pas. Dans ma tête le principal c’est qu’on se crée des occasions. Il ne reste plus qu’à affiner l’avant-dernier geste, les centres, les choix de passe… Ces petits détails qui font qu’on aurait pu mettre le ballon au fond des filets ce soir. »
Au Havre, Montpellier HSC bat Havre AC 1 à 0 (0-0)
Arbitre : Mme Bessière.
But : Ngueleu (65e).
Avertissements au HAC : Enguehard (7e) ; à Montpellier : Deslandes (11e), Chandioux (60e), Torrent (61e).
HAVRE AC : Lichtfus – Tse, Enguehard (cap.), Mansuy, Le Guilly – Demeyere, Cance, Gavory – Roth (Adjabi, 82e), Cardia (Mendy, 70e), Stievenart (Laboucaire, 82e).
Entraîneur : Maxime Di Liberto.
MONTPELLIER HSC : Lerond – Levasseur, Boureille, Deslandes, Louis (Rastocle, 67e) – Torrent (cap.), Chaine (Ouchene, 56e), Khelifi (Palis, 81e) – Coquet, Onumonu, Ngueleu (Gstalter, 67e).
Entraîneur : Yannick Chandioux.
Par la rédaction de Paris-Normandie.
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Avant de retrouver, samedi 2 novembre 2024, son ancien club, le Dijon FCO, l’attaquante du Havre AC Madeline Roth dresse le bilan de ses premiers mois sous le maillot ciel et marine.
Madeline Roth fait partie des satisfactions havraises du début de saison
Dans ce début de saison mitigé – avec 1 seule victoire en 5 journées, le club doyen pointe à la 9e place – Madeline Roth fait partie des satisfactions. Élément important du onze de Maxime Di Liberto (1 but en 4 titularisations), l’internationale française U23 est en train de confirmer les promesses entrevues lors de son passage à Dijon (2022-2024). En confiance après son retour de sélection, l’Alsacienne compte bien jouer un mauvais tour à ses ex-coéquipières.
Dans quel état d’esprit êtes-vous avant votre retour à Dijon ?
« Avec l’état d’esprit de gagner ! Certes, c’est mon ancien club et je suis contente de revoir des anciennes coéquipières mais, maintenant, je suis au Havre et on a nos propres objectifs. Je garderais forcément en tête que Dijon est le seul club qui a bien voulu me prendre en D1 après mon départ de Strasbourg mais on a tous des premiers clubs et, aujourd’hui, je suis très contente d’être ici. »
«Ce manque d’efficacité est un problème, on doit en tirer des leçons»
Quel est votre regard sur cette équipe dijonnaise qui a un peu changé depuis votre départ ?
« Elles font franchement un bon début de saison (NDLR : le DFCO est 6e avec 2 victoires, 2 nuls et 1 défaite) même si elles n’ont pas eu le même calendrier que nous… Elles arrivent à marquer, à être solides et elles ont pris les points où il le fallait. À nous de faire la même chose, de mettre les bons ingrédients pour réussir à gagner ce match. »
Avant la trêve il y a eu cette défaite frustrante contre Montpellier (0-1)…
« C’est vrai que ça nous a laissé un goût amer mais, avec la trêve, on s’est bien reposé et on est passé à autre chose. On n’a pourtant pas fait un mauvais match mais on n’a pas su mettre les occas… Ce manque d’efficacité est un problème, on doit en tirer des leçons pour faire mieux sur les prochains matchs qui sont très importants pour nous. »
«Je pense que je monte en puissance»
Vous faites partie des recrues estivales. Comment jugez-vous vos premiers pas au sein du club ?
« Je me suis bien adaptée au club, au staff et à l’environnement. Au début, c’était un peu compliqué mais je pense que je monte en puissance. Après, je dois essayer de m’affirmer encore plus, de prendre des risques et de marquer des buts. Collectivement, par contre, ce n’est pas le début de saison qu’on voulait. La mayonnaise prend un peu plus de temps mais les victoires vont finir par arriver. »
Quelles sont vos ambitions sur la saison en cours ?
« On a une équipe avec énormément de qualité et on va vouloir essayer d’aller titiller la première partie de tableau mais notre objectif principal est d’atteindre le maintien le plus rapidement possible. Et puis, individuellement, comme je sors d’une année un peu moins bien, j’aimerais surtout reprendre confiance. »
Par la rédaction de Paris-Normandie.
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Dans un match sans intensité au départ mais qui s’est emballé en deuxième période, Le Havre AC s’est logiquement incliné à Dijon (4-2) samedi 2 novembre 2024 pour le compte de la sixième journée de Première Ligue Arkema.
Lisa Lichtfus et le HAC ont connu une difficile journée samedi 2 novembre 2024 à Dijon
En manque de solutions, les Havraises n’ont, samedi 2 novembre 2024, jamais vraiment inquiété le Dijon FCO. Menées d’un but dès la 36e minute, Pinther, après un cafouillage consécutif à une frappe de Wu, ayant trompé Lichtfus avec l’aide malencontreuse de Stievenart et du poteau, les Ciel et Marine ont complètement craqué aux retours des vestiaires, encaissant trois buts en dix minutes (52e, 58e, 62e).
Sur un centre de McGrady, Jedlinska réussissait d’abord le break avant, six minutes plus tard, de se muer en passeuse pour Pinther qui, seule dans la surface, n’avait plus qu’à finir le travail dans le but vide, s’offrant au passage un doublé. Tout comme, quatre minutes plus tard, Jedlinska qui, bien trouvée sur le côté droit, crochetait et enroulait sa frappe pour battre Lichtfus. L’addition, pour le HAC, aurait pu être encore plus salée puisque, à la 78e minute, Terchoun trouvait le poteau et Pinther les mains de Lichtfus, décisive. Si Jedlinska, opportuniste, récupérait le ballon pour marquer du plat du pied, le but était finalement, après un court instant de flottement, refusé pour hors-jeu.
Le HAC s’est réveillé bien trop tard
Sonnées par ces vingt minutes passées à subir, les Havraises avaient le mérite de relever la tête en fin de match. Timidement d’abord puis bien plus nettement dans les toutes dernières minutes de la partie. À la suite de plusieurs changements et après un corner mal dégagé par le DFCO, Mansuy reprenait dans la surface et envoyait le ballon au fond des filets (4-1, 87e). Cette action réveillait les visiteuses qui, suite à ça, poussaient jusqu’au bout des quatre-vingt-dix minutes et même un peu au-delà.
Dans le temps additionnel, Cardia se jouait de la défense bourguignonne et glissait la balle sous la barre en angle fermé (4-2, 90 + 2). La réaction havraise était belle mais bien trop tardive pour espérer recoller au score. Et ce d’autant plus qu’Enguehard recevait un deuxième avertissement et était exclue. Après six journées, le HAC reste donc scotché à la 9e place du classement de la Arkéma Première Ligue avec seulement une victoire et trois petits points au compteur. Inquiétant.
À Dijon, Dijon FCO bat Le Havre AC 4 à 2 (1-0)
Arbitre : Mme Gerbel. Spectateurs : 626.
Buts pour le Dijon FCO : Pinther (36, 59), Jedlinska (52, 61) ; pour Le Havre : Mansuy (87), Cardia (90+2).
Avertissements au Dijon FCO : Joseph (82 sur le banc), Carage (85) ; au Havre : Enguehard (37, 90+4).
Expulsion au Havre AC : Enguehard (90+4).
Dijon FCO : Talaslahti – Goetsch (cap.), Taylor, Carage, McGrady (Vairon, 79) – Picard (Wang, 64), Declercq, Jankowska – Krezyman (Jedlinska, 46) Wu (Terchoun, 71), Pinther (Grec, 79). Entraîneur : Sébastien Joseph.
Le Havre AC : Lichtfus – Tsé, Boisard (Cardia, 68), Le Guilly – Stievenart (Gallais, 83), Mansuy, Cance (Seika, 83), Enguehard (cap.), Demeyere (Kleczewski, 68) – Adjabi (Effa Effa, 59), Roth. Entraîneur : Maxime Di Liberto.
« Au bout d’un moment, il faut être des adultes »
Maxime Di Liberto (entraîneur du HAC) : « Je ne pense pas que le match soit difficile. On se le rend difficile. On fait encore une erreur d’enfant. C’est ce qu’on avait dit au groupe, au bout d’un moment, il faut être des adultes. C’est le 4e but sur lequel on fait un cafouillage. C’est une bonne équipe de Dijon, c’est une équipe qui aujourd’hui nous est supérieure sur ce match. Il faut l’accepter, il faut continuer. Il faut repartir au travail, parce qu’on a un gros match à domicile qui nous attend face à Reims. On a une semaine pour travailler. »
Par la rédaction de Paris-Normandie.
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Avant leurs homologues masculins dimanche, les féminines du Havre AC reçoivent elles aussi le Stade de Reims, ce vendredi 8 novembre 2024, avec la volonté de décrocher face au dernier du championnat leur deuxième victoire de la saison.
Héloïse Mansuy et les Havraises affrontent ce vendredi un concurrent direct
Sèchement battues à Dijon (4-2), les Ciel et Marine stagnent en queue de peloton (10es) et ont plus que jamais besoin de points. Quoi de mieux pour tenter de se relancer que d’affronter une équipe elle aussi en grande difficulté ? C’est le cas avec Reims. Lanterne rouge du classement (6 défaites en 6 matches), la formation champenoise, 4e du précédent exercice, ne s’en sort pas depuis le départ de sa coach historique Amandine Miquel. L’occasion est donc belle pour les Havraises de renouer avec le succès ce vendredi 8 novembre 2024 au Stade Océane.
« Alors, certes, Reims est dernier au classement avec zéro point mais en regardant leurs matches et en discutant avec les différents coachs on voit quand même qu’elles produisent du jeu, tempère l’entraîneur havrais Maxime Di Liberto. On peut dire que ce sont un peu nos sœurs jumelles… Elles font de bonnes choses mais, comme nous, elles manquent d’efficacité devant les buts adverses et le payent sur des bêtises ou de l’immaturité. La seule différence c’est que nous avons réussi à remporter ce match à domicile contre Saint-Étienne (5-1, j.4). »
Mansuy : « Ça peut être l’un des tournants du championnat »
Il est vrai qu’en dehors de ce probant succès décroché face aux Vertes, le HAC peine encore à convaincre totalement. Pourtant, le technicien se veut résolument optimiste : « On a fait venir un intervenant extérieur qui a confirmé qu’on était sur la bonne route. Maintenant, il doit y avoir une prise de conscience collective des joueuses et du staff. Pour passer cet orage, il faut absolument qu’on arrive à marquer d’entrée et qu’on évite ces petits moments de flottement. Mais on doit être patient, le travail va bientôt payer et si ce n’est qu’en seconde partie de saison ce n’est pas grave. D’autres équipes qui étaient dans notre cas ont été capables de redresser la barre alors pourquoi pas nous ? »
Consciente de cette situation, la défenseure Héloïse Mansuy sait qu’il vaut mieux ne pas se rater puisque l’enjeu est double : relancer la machine et écarter au passage un concurrent direct pour le maintien. « Ça peut être l’un des tournants du championnat parce que si on gagne on les met à six points et si on perd on les relance, donc il est vraiment très important. Je pense que ce sera un match avec de l’intensité et de l’agressivité. On est deux équipes en difficulté mais la saison est encore longue et le classement actuel ne sera sûrement pas le même à la fin. » On le souhaite pour les Havraises qui devront faire sans leur capitaine Romane Enguehard, suspendue après son carton rouge reçu à Dijon.
Havre AC – Stade de Reims, vendredi 8 novembre 2024 à 19 h au stade Océane
Par la rédaction de Paris-Normandie.
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Devant des Rémoises qui n’étaient pas parvenues à gratter le moindre point lors des six premières journées, et donc localisées en fond de cale au coup d’envoi, le HAC s’est totalement décomposé, ce vendredi 8 novembre 2024. Les Ciel et Marine plongent en zone rouge.
Christy Gavory et les Havraises plongent en zone rouge
Cette fois, l’état d’urgence est décrété dans les rangs du HAC. Alors qu’était offerte aux filles de Maxime Di Liberto l’occasion de se relancer après deux échecs consécutifs, de sceller un deuxième succès au sortir de cette septième échéance, c’est le couperet qui est tombé. Brutalement. Et ce, alors que les Rémoises se présentaient au Stade Océane avec une multitude de doutes, mais sans le moindre point en poche. Six matches, six revers pour un Stade de Reims resté à la porte de l’Europe en mai dernier (4e).
A priori, pour les Havraises, la mission paraissait donc accessible. Mais… Mais non. Plombées par une première mi-temps désastreuse, et le mot est faible, les Ciel et Marine n’ont pu échapper à leur sixième couac de la saison, pas plus qu’elles n’ont pu endiguer une glissade jusqu’en zone de relégation (11e). Certes, il sera possible de regretter cette action de la 8e minute, ponctuée d’un but de Demeyer, refusé pour un hors-jeu plus que litigieux. Soit, en y ajoutant la tentative de Stievenart quelques secondes plus tôt, le seul instant croustillant à noter dans la surface rémoise avant la pause.
D’une si grande pauvreté
Techniquement, le HAC peinait à camoufler sa pauvreté. Collectivement, il fallait faire preuve d’imagination pour déceler ne serait-ce que l’amorce d’un enchaînement digne de ce nom. Et dans l’engagement, le néant. Voilà, voilà… Pendant ce temps, Reims exposait un football agréable. Efficace surtout, puisqu’à la 9e, aidé par une déviation de Kleczewski, Calba trompait Lichtfus de la tête et ouvrait le score, Boucly, elle, s’échappait dans le dos de la défense havraise pour breaker en deux temps (42e). Campé sur une défense à cinq et sur un bloc étonnamment bas, le HAC ne proposait strictement rien. Par bonheur, il y eut tout de même ce pic de réaction, à l’entame de la seconde période, cette frappe d’Effa Effa contrée (51e), ou encore ce duel perdu par Stievenart avec Launay (53e).
Seulement voilà, la fin de la révolte fut sonnée bien trop tôt pour éviter le pire. Une défaite qui aurait pu être bien plus lourde encore avant le terme du temps réglementaire, si Gomes, d’une puissante frappe, n’avait pas vu le ballon venir s’écraser sur le montant droit de Lichtfus (87e). Les sept minutes de rab tournèrent ainsi au calvaire pour de Havraises, réduites à dix (85e), et finalement punies une dernière fois à l’issue de ce contre conclu par Notel (90e+3). Annoncées le week-end prochain sur la pelouse de Fleury 91, Gavory et les siennes sont désormais en très grand danger.
Au Havre, Reims bat Havre AC 3 à 0 (2-0)
Arbitre : Mme Bessière. Spectateurs : 250 environ.
Buts pour Reims : Calba (9e), Boucly (42e), Nodel (90e+3).
Avertissements au HAC : Gavory (37e), Cardia (47e et 85e) ; à Reims : Ngock (35e).
Expulsion au HAC : Cardia (85e).
HAVRE AC : Lichtfus – Kleczewski (Kouache, 80e), Tsé, Mansuy, Le Guilly (Cardia 46e), Demeyere – Mendy, Roth (Cance, 59e), Gavory (cap) – Stievenart (Adjabi, 80e), Effa Effa (Gallais, 65e).
Entraîneur : Maxime Di Liberto.
REIMS : Launay – Nassi (Ndzana, 65e), Gyau, Kack (cap), Notel, Swierot (Corboz, 76e) – Boucly, Calba (Gomes, 76e), Ngock, Le Moguedec (Maoulida, 88e) – Sangare (Bourgain, 88e).
Entraîneur : Mathieu Rufié.
Par la rédaction de Paris-Normandie.
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Avant-dernières au classement après la déroute connue face à Reims (0-3), les Havraises doivent absolument réagir sur la pelouse de Fleury-Mérogis, vendredi 15 novembre 2024, afin de ne pas se faire distancer par les autres formations candidates au maintien.
Maxime Di Liberto, l’entraîneur du HAC, veut profiter des quatre matches encore à disputer avant la trêve pour s’extirper de la zone rouge
Pour sa première expérience en tant qu’entraîneur numéro un, Maxime Di Liberto ne s’attendait sans doute pas à vivre des débuts aussi compliqués. Si, il faut le dire, le Havre AC n’a pas été épargné par le calendrier, affrontant d’emblée toutes les grosses cylindrées du championnat, trois points en sept journées, cela reste bien trop peu pour une équipe désireuse d’obtenir son maintien sans trop trembler. Avant le déplacement de ce vendredi 15 novembre 2024 chez le FC Fleury 91, 6e du championnat, le coach havrais revient sur cette entame de saison manquée.
Six défaites en sept matchs
En dehors de la victoire contre Saint-Étienne (5-1, j.4), le HAC n’a pas remporté le moindre point cette saison. S’il était difficile de faire mieux contre le PFC, le PSG et Dijon (membres du top 4), les défaites contre Nantes, Montpellier et surtout Reims peuvent laisser un goût amer. « C’est dur d’être dans cette situation mais on n’est pas largué puisque le premier non-relégable (Reims) est au même point que nous. Si on ne regarde que le résultat, évidemment ce n’est pas bon mais il y a encore quatre matchs à disputer avant la trêve, dont deux contre des concurrents directs (Strasbourg, 9e, et Guingamp, 12e) donc tout est encore possible. »
Troisième moins bonne attaque
Avec seulement 7 buts marqués en 7 journées, dont 5 face au même adversaire (l’AS Saint-Étienne), difficile pour les Ciel et Marine d’espérer beaucoup mieux dans ce championnat. « Pourtant on a les occasions, on fait les gestes, on est présentes dans la surface adverse mais ça ne rentre pas. Contre Reims, la semaine dernière, on a eu au moins cinq occasions pour marquer et un but refusé… C’est encore une fois ce mal de l’inefficacité. Pour l’instant, on n’y arrive pas mais il faut insister. Les attaquantes doivent continuer à frapper et, au bout d’un moment, ça va bien finir par tourner. »
Deuxième plus mauvaise défense
En manque d’efficacité offensive, les Havraises se montrent également relativement fébriles derrière (21 buts encaissés) et n’ont d’ailleurs toujours pas réussi à garder leur cage inviolée. « En ce moment, on a l’impression de payer cash chaque erreur… C’est peut-être le fait d’être un peu dans la tourmente qui veut ça. On doit l’accepter mais il faut vraiment qu’on fasse plus collectivement. On doit au moins être solidaires et réussir à avoir un beau bloc équipe qui défend ensemble. Si on arrive déjà à bien récupérer le ballon, je suis certain qu’avec les joueuses qu’on a, on pourra bien l’exploiter et la situation s’améliorera. »
FC Fleury 91 – Havre AC, vendredi 15 novembre 2024 à 19h
Par la rédaction de Paris-Normandie.
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Battu vendredi 15 novembre 2024 par Fleury 91 au terme d’un match où le sort ne lui a rien épargné (2-0), Le Havre a concédé un quatrième revers de rang en championnat.
Expulsée peu après la première demi-heure de jeu, Elisabeth Tsé a laissé ses partenaires à dix pendant plus d’une heure
La crise couve du côté du Havre AC, plombé vendredi 15 novembre 2024, dans l’Essonne, par des faits de jeu défavorables. Si la victoire de Fleury 91 n’est pas à remettre en cause, le deuxième carton jaune distribué à Elisabeth Tsé, peu après la demi-heure de jeu (32e), a changé beaucoup de choses. Initialement bien en place, avec pour seule alerte une frappe de Kassi juste au-dessus (28e), la formation seinomarine était, avant ce fait de jeu, bien campée sur ses positions. Prête à dégainer en contre. Chose qui à dix est bien évidemment devenue plus difficile.
Deux minutes qui font mal
Déjà compliquée au regard du contexte – les Ciel et Marine sont dans la zone rouge au classement –, la mission devenait, d’un coup, impossible ou presque. Et les choses se gâtaient encore un peu plus peu de temps après, Kopinska, en contre, mettant, juste avant la pause, un gros coup de massue sur la tête aux Normandes (1-0, 45e). Ces dernières, encore sonnées, prenaient un nouvel éclat, dans la foulée, signé Louis (2-0, 45e+2). Le coup était rude pour les Havraises.
La seconde période ressemblait, pour elles, à un aveu d’impuissance. Si les Seinomarines ne lâchaient rien, se procurant même quelques occasions, elles manquaient une nouvelle fois de précision dans le dernier geste (56e, 77e, 81e). De l’autre côté du terrain, Lichtfus, en verve, était à la parade pour éviter une défaite plus large (62e, 72e, 75e, 90e). Toujours « fanny » à l’extérieur avec un quatrième revers en autant de déplacements, Le Havre ne sait toujours pas voyager. Opposées à Lyon le week-end prochain, sans réelles perspectives d’exploit, les Ciel et Marine joueront ensuite, face à Strasbourg et Guingamp, deux équipes concurrentes dans la course au maintien. Deux rendez-vous à ne pas manquer donc.
À Bondoufle, Fleury 91 bat Le Havre AC 2 à 0 (2-0)
Arbitre : Mme. Daupeux. Spectateurs : 500 environ.
Buts : Kopinska (45e), Louis (45e+2)
Avertissements pour Fleury 91 : Kopinska (25e) ; pour Le Havre : Tsé (26e)
Expulsion de la Havraise : Tsé (32e)
FLEURY 91 : Picaud – Tounkara, Martins, Bizet (Diakité, 58e), Meffometou – Louis (Smits, 84e), Kassi, Kamczyk (Mazo, 71e), Robert – Traoré (Konan, 84e), Kopinska (Badu, 58e)
Entraîneur : Frédéric Biancalani
LE HAVRE : Lichtfus – Enguehard, Le Guilly, Mansuy, Tsé – Cance, Demeyre, Gavory (Roth, 77e), Lefevre (Kouache, 46e) – Effa Effa, Stiévenart (Laboucarie, 78e)
Entraîneur : Maxime Di Liberto
Par la rédaction de Paris-Normandie.
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C’est un énorme défi qui attend les Havraises, toujours relégables, ce samedi 23 novembre 2024 puisqu’elles reçoivent l’ogre de la compétition : l’Olympique Lyonnais, leader du championnat.
Ce samedi, les Havraises feront face à ce qui se fait de mieux actuellement en France…
Il y a des périodes où rien ne va. Le HAC de Maxime Di Liberto est en plein dedans. En grande difficulté depuis le début de saison (seulement 3 points de pris en huit journées), les Ciel et Marine pensaient enfin sortir de cette spirale négative à Fleury mais un nouveau carton rouge, le troisième en trois matches, est venu tout gâcher (2-0). Un énième élément défavorable, signifiant que rien ne leur sera visiblement épargné. Quand on est dans cette situation et que l’on s’apprête à recevoir, l’Olympique Lyonnais, leader invaincu et grand favori à sa propre succession, il y a de quoi s’inquiéter.
« Lyon, c’est ce qui se fait de mieux en France, en Europe et peut-être même au monde, concède le coach havrais, bien conscient de la lourde tâche qui l’attend, lui et son équipe. Elles n’ont pas d’équipe A, B ou C… Peu importent les joueuses qui rentrent ou qui sortent, le niveau ne bouge pas. J’ai l’impression de revoir le grand Lyon qu’on a connu il y a dix ans et qui écrasait le championnat avec une armada toujours aussi impressionnante. À 7-0 face à Saint-Étienne, il reste cinq dix minutes et elles ne lâchent rien et vont jusqu’à 11 ! C’est la marque des grandes équipes. »
Di Liberto : « J’ai l’impression de revoir le grand Lyon »
Il est vrai que cette année, les Fenottes paraissent plus fortes que jamais. Sous la houlette de leur nouvel entraîneur, l’Australien Joe Montemurro (ex-Juventus), la bande de Wendie Renard ne laisse que des miettes à ses adversaires (elles n’ont pris que 2 buts en championnat !). En dehors du Paris FC qui a réussi l’exploit de tenir le 0-0 jusqu’au bout, tout le monde – même le PSG (1-0) – est tombé sous les coups de boutoir de Lindsey Horan, Tabitha Chawinga ou encore Melchie Dumornay.
« On sait très bien qu’on ne va pas marquer dix buts face à l’Olympique Lyonnais mais on a des valeurs, déclare Di Liberto. Avec de l’orgueil, de la solidarité mais aussi un peu de chance, on est capable de faire quelque chose de bien. Il suffit qu’elles ne soient pas dans un bon jour et ce serait le moment opportun pour aller prendre un point. » Le fait que l’OL ait joué mercredi soir en Ligue des Champions (victoire 4-1 contre l’AS Roma) aura peut-être son importance…
Où en est l’ancienne Havraise Inès Benyahia ?
De retour à Lyon cet été après son excellent prêt au HAC – qui lui a permis d’être élue meilleure jeune joueuse du championnat et de connaître sa première convocation en équipe de France A – Inès Benyahia (21 ans) ne retrouvera malheureusement pas le Stade Océane ce samedi. Victime d’une commotion cérébrale pendant le stage de préparation du club lyonnais, elle n’a pour l’heure disputé aucune rencontre d’Arkema Première Ligue cette saison. Actuellement en protocole de reprise, elle devra encore patienter avant de retrouver les terrains.
Par la rédaction de Paris-Normandie.
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Après avoir fait jeu égal avec le leader lyonnais pendant près de quarante-cinq minutes, samedi 23 novembre 2024, les Havraises ont fini par craquer en deuxième mi-temps (0-3), concédant ainsi leur huitième revers de la saison.
Romane Enguehard et les Havraises ont livré une belle copie face au leader du championnat mais la marche était trop haute
La rencontre de ce samedi 23 novembre 2024 au Stade Océane avait tout d’une redite de David contre Goliath. Dans le rôle de David, le HAC, avant-dernier au classement et sa série noire de sept défaites en huit journées. Dans le rôle de Goliath, l’Olympique Lyonnais bien sûr, leader invaincu de cette Arkema Première Ligue. Difficile de faire plus déséquilibré sur le papier, même si, contre toute attente, les protégées de Maxime Di Liberto ont plutôt bien tenu le choc.
Sans doute un peu émoussées après leur match de mercredi en Ligue des Champions, les Lyonnaises paraissaient moins fringantes qu’à l’accoutumée. Si elles monopolisaient sans surprise le ballon, les Fenottes ne parvenaient pas à transpercer la défense havraise, solide et bien en place. Après trente-cinq minutes de domination stérile, les visiteuses pensaient ouvrir le score sur une tête puissante de Wendie Renard mais Lisa Lichtfus s’interposait magnifiquement (35e) ! Peu inquiété en dehors de cette alerte, le HAC se voyait alors rentrer aux vestiaires avec 0-0 qui n’aurait pas été démérité mais le sort en a décidé autrement.
Salomé Elisor a fait son retour
À la retombée d’un corner, pourtant mal négocié, Amel Majri surprenait tout le monde d’une jolie frappe enroulée et punissait des Ciel et Marine qui étaient jusqu’ici bien dans leur match (0-1, 44e). Galvanisé par ce premier but, l’OL accélérait en seconde période et doublait la mise grâce à ses internationales françaises Kadidiatou Diani à la passe, Eugénie Le Sommer à la finition (0-2, 65e). Au courage, le HAC n’abdiquait pas et allait même trouver la barre sur une tête retournée de Chancelle Effa Effa (76e), mais payait directement son manque de réalisme en concédant un troisième et dernier but par l’impitoyable Vicki Becho (0-3, 82e).
Cela fait donc encore une défaite pour les partenaires de Salomé Elisor – de retour sur les terrains huit mois après sa rupture des ligaments croisés – qui peuvent malgré tout être fières d’elles. Maintenant que le plus dur est passé, il reste encore deux matchs à disputer avant la trêve hivernale (Strasbourg et Guingamp). Deux matchs qu’il ne faudra absolument pas manquer.
« On n’a pas refusé le jeu »
Maxime Di Liberto (entraîneur du HAC) : « Mon sentiment est positif. Quand on voit ce qu’on a été capable de faire face au tenant du titre, on ne peut être que content de la prestation, mais aussi de l’attitude qu’on a eue ce soir. Le premier point positif c’est qu’on retrouve enfin notre groupe au complet. Le second c’est que même si elles sont meilleures que nous, on n’a pas refusé le jeu et on a joué avec nos armes. Et le troisième point positif c’est l’état d’esprit des impacts players, Melinda (Mendy), Mickaëlla (Cardia) et Louise (Kleczewski) qui ont fait de très bonnes entrées. »
Au Havre, Olympique Lyonnais bat Havre AC 3 à 0 (1-0)
Arbitre : Mme. El Bour. Spectateurs : 1500 environ.
Buts pour Lyon : Majri (44e), Le Sommer (65e), Becho (82e).
Carton jaune au HAC : Cance (88e).
HAVRE AC : Lichtfus – Kouache (Kleczewski, 63e), Tsé, Mansuy, Le Guilly – Roth (Cardia, 63e), Enguehard (cap.), Gavory (Elisor, 78e), Demeyere (Mendy, 63e) – Cance, Effa Effa (Adjabi, 80e).
Entraîneur : Maxime Di Liberto.
OLYMPIQUE LYONNAIS : Endler – Huerta (Bacha, 78e), Gilles, Renard (cap.), Svava (Sombath, 46e) – Marozsan, Dabritz, Van de Donk, Majri (Chawinga, 66e) – Diani (Becho, 75e), Le Sommer (Hegerberg, 66e).
Entraîneur : Joe Montemurro.
Par la rédaction de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE FOOT FÉMININ] pas de commentaires SVP
De retour après sa rupture des ligaments croisés, Salomé Elisor compte bien aider le HAC (11e) à redresser la barre dans sa course pour le maintien. Avant l’importantissime réception du RC Strasbourg (10e), samedi 7 décembre 2024, la milieu de terrain s’est livrée.
Salomé Elisor va faire son retour au sein de l’entrejeu havrais
Rentrée douze minutes lors du match contre Lyon (0-3), Salomé Elisor a mis fin à huit mois de calvaire. Victime d’une rupture des ligaments croisés en mars dernier, la milieu de terrain de 27 ans a laissé un grand vide dans l’entrejeu havrais. Son retour – après celui d’Eva Kouache – va faire beaucoup de bien au club doyen, toujours avant-dernier du classement à l’aube de son duel face à Strasbourg ce samedi 7 décembre 2024.
Comment vous sentez-vous aujourd’hui
« Là, on arrive sur la fin donc forcément ça va mieux ! »
Racontez-nous votre protocole de soin. Vous n’étiez pas seule puisqu’Eva Kouache souffrait de la même blessure…
« C’est vrai que dans notre malheur on a eu la chance de pouvoir le vivre à deux. Ça s’est fait en plusieurs étapes : au départ, je suis rentrée chez moi dans le Sud pour voir ma famille et commencer ma rééducation. Quand je suis revenue ici, j’en étais déjà à trois ou quatre mois, ce qui fait que j’ai pu retoucher un peu le ballon. Après, on a évolué ensemble avec le staff médical et j’en suis là aujourd’hui. »
« Quarante-cinq minutes, pas plus »
Comment étaient les sensations lors de votre entrée en jeu contre l’OL ? Est-ce qu’il y avait une petite appréhension ?
« Au début j’étais un peu stressée. Je ne savais pas si j’étais capable de vraiment mettre le pied et d’aller au duel mais au final sur mon premier ballon je lâche un tacle ! J’ai su alors que j’étais dans le bain (rires). Après ça j’étais assez tranquille et ça s’est bien passé. »
Êtes-vous en capacité de disputer un match complet ou c’est encore trop tôt ?
« Non pas du tout. Après, ce seront les choix du coach mais, comme on a dit avec le staff médical, j’ai le droit de jouer seulement quarante-cinq minutes, pas plus. »
« On peut vraiment frapper un grand coup ! »
Que pensez-vous apporter à cette équipe maintenant que vous êtes de retour ?
« J’ai cette faculté à être plutôt sereine balle au pied et je peux aussi apporter un peu de leadership. Comme je commence à être un peu âgée (rires) et que je fais partie des plus vieilles de l’équipe, je peux amener cette sérénité, ce calme, cette confiance qui nous a un petit peu manqué au début de saison. »
D’un œil extérieur, comment avez-vous vécu ce début de saison compliqué ?
« On a quand même perdu pas mal de joueuses donc il a fallu recréer quelque chose, surtout que le groupe est très jeune… Mais je trouve que plus les matchs passent et plus on a ce collectif qui commence à prendre forme. On l’a vu face à Fleury et Lyon même si malheureusement on n’a pas ramené de points. On peut aller gagner des matchs si on continue dans ce sens et dès ce week-end face à Strasbourg. »
Le maintien passera forcément par des résultats contre ce genre d’adversaire…
« Effectivement, c’est un match très important mais il ne faut pas se mettre de pression. Ce n’est pas la fin du monde si on ne gagne pas. Maintenant, avec la force collective qu’on a trouvée depuis plusieurs semaines, on peut vraiment frapper un grand coup ! »
Par la rédaction de Paris-Normandie.
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Re: [REVUE DE PRESSE FOOT FÉMININ] pas de commentaires SVP
des play-offs de D1 en mai, les
Rémoises disaient déjà il y a quelques
mois : « Si une météorite nous
tombait sur la tête, personne ne
s’en rendrait compte au club. » Elles
se sentaient délaissées malgré
leurs performances. Cet été,
le couperet est tombé : dans la
foulée de la crise des droits télé, la
direction champenoise a décidé
d’économiser un peu partout,
surtout sur sa section féminine.
Si le budget n’a pas bougé, à
1,3 M€, la masse salariale a, elle,
drastiquement baissé. Tout
comme le niveau de l’équipe.
L’entraîneuse Amandine Miquel,
déçue de la politique du club, est
partie après sept ans et demi de
service et a signé à Leicester. L’effectif,
déjà largement renouvelé
en 2023 avec treize départs, dont
Melchie Dumornay (OL), a connu
une nouvelle révolution. Douze
joueuses, parmi lesquelles beaucoup
de titulaires, ont quitté
la Marne : Noémie Mouchon,
Shana Chossenotte (Leicester),
Lou-Ann Joly (Leipzig), Kinga
Szemik (West Ham), Rofiat
Imuran (London City), Flourish
Sabastine et Oluwatosin Demehin
(Galatasaray)…
Arrivé de Guingamp, le coach
Mathieu Rufié doit composer avec
un groupe hétéroclite. Le début
de saison a été catastrophique,
avec 6 défaites en autant de rencontres.
Reims se bat pour sa
survie sportive mais aussi financière.
Nice repense son projet
C’est également le cas pour
Montpellier. Durement touché,
le MHSC a réduit le budget alloué
aux filles avec une diminution
sensible de la masse salariale. Si
Justine Lerond (Bordeaux) et l’internationale
nigériane Ifeoma
Onumonu sont arrivées, la star
Maëlle Lakrar a signé au Real
Madrid, l’internationale française
Charlotte Bilbault a trouvé un accord
pour aller à Montréal, les espoirs
Nérilia Mondésir (Seattle
Reign) et Maelys Mpome (Chelsea)
sont parties, Faustine Robert
a rejoint Fleury… Du côté du Havre,
un club où la débrouille règne
depuis la promotion en 2022, on a
aussi senti la différence, notamment
au niveau des lieux et
des conditions d’entraînement.
Si des équipes comme Strasbourg
(Première Ligue), Lille ou
l’OM (Seconde Ligue) ont poursuivi
leur développement, Nice
(également en Seconde Ligue) a
freiné. Après les départs de Fatoumata
Baldé (Strasbourg), Inna
Hlushchenko (Lille), Nihed Naïli
(Rodez) ou Céline Von Potobsky
(Thonon-Évian), l’OGCN fait confiance
à sa formation (ses U19
viennent de monter au plus haut
niveau). Les Aiglonnes, propriété
d’un Ineos tourné vers son autre
club de Manchester United, possèdent
désormais un budget
dans la moyenne de leur Championnat.
L’ambition de promotion
a été remisée au placard, pour
l’instant.
Re: [REVUE DE PRESSE FOOT FÉMININ] pas de commentaires SVP
Volontaires mais imprécises, les Havraises ont été tenues en échec au Stade Océane, samedi 7 décembre 2024, par une formation strasbourgeoise très réaliste (1-1), manquant ainsi une belle occasion de s’extirper de la zone rouge.
Chancelle Effa Effa a égalisé pour les Havraises en début de deuxième mi-temps
Décidément quand ça ne veut pas… Embourbées en queue de peloton depuis maintenant de longues semaines, les joueuses de Maxime Di Liberto, qui n’avaient remporté jusque-là qu’un seul de leurs neuf matches, devront encore patienter pour décrocher une deuxième victoire cette saison.
Pourtant les occasions étaient bien là, mais ni Laurie Cance (4e), Madeline Roth (18e), ou Silke Demeyere ne parvenaient à tromper la gardienne adverse sur des tentatives bien trop timides. Après vingt-cinq minutes plutôt à leur avantage, mais infructueuses, les partenaires de Romane Enguehard se faisaient punir sur l’une des premières situations adverses, une jolie frappe enroulée de Laurine Hannequin (0-1, 30e). Salomé Elisor, à bout portant (32e), puis Eva Kouache, de loin, répondaient. En vain. Et pour ne rien arranger, Demeyere sortait sur blessure après une faute dans la surface qui aurait dû lui offrir un penalty, mais Madame Collin, l’arbitre de la rencontre, en décidait autrement (0-1, 45e).
Kouache trouve la barre
Di Liberto tentait de sonner la révolte au retour des vestiaires avec un triple changement : Cardia, Effa Effa, Mendy. Bien lui en a pris puisque l’une d’entre elles, la jeune Chancelle Effa Effa, égalisait d’un tir croisé limpide (1-1, 58e) ! Sentant le vent tourner, le HAC accélérait pour essayer de renverser ce match. Effa Effa, par deux fois (69e, 72e), puis Cance (86e) étaient proches d’y parvenir, mais ça ne rentrait pas. De quoi laissé de gros regrets, surtout qu’Eva Kouache, du pied gauche, avait trouvé la barre un peu plus tôt (81e).
C’est donc un match nul au goût de défaite que ramènent les Havraises de cette 10e journée (1-1, 90e). Des Havraises qui devront, de ce fait, absolument gagner sur le terrain de la lanterne rouge, Guingamp, le week-end prochain si elles veulent éviter de passer les fêtes de Noël en position de relégables.
Maxime Di Liberto (entraîneur du HAC) : « Cette frustration, on l’a eue sur beaucoup de matches. Quand on ne joue qu’une mi-temps sur deux, on a finalement ce qu’on mérite. On n’a pas une équipe expérimentée capable de jouer le maintien dans de bonnes dispositions… On loupe de sacrées occasions encore aujourd’hui. Au sujet de l’arbitrage, il est comme le temps, pas très bon. Si elle ne voit pas la faute sur Silke, il faut qu’elle progresse, surtout qu’on la perd sûrement jusqu’à la trêve. Madame Collin n’avait pas le niveau du match aujourd’hui mais comme certaines joueuses de notre équipe. »
Au Havre, Havre AC et RC Strasbourg 1 à 1 (0-1)
Arbitre : Mme Collin. Spectateurs : 100 environ.
Buts pour le HAC : Effa Effa (58e) ; pour Strasbourg : Hannequin (30e).
Avertissements au HAC : Cance (40e), Elisor (45e), Di Liberto (45e +2) ; à Strasbourg : Chaney (13e).
HAVRE AC : Lichtfus – Kouache, Mansuy, Le Guilly, Enguehard (cap.) – Gavory, Elisor (Adjabi, 60e), Cance – Stievenart (Cardia, 46e), Roth (Effa Effa, 46e), Demeyere (Mendy, 46e).
Entraîneur : Maxime Di Liberto.
RC STRASBOURG : Wahl – Béché, Tchakounté, Chaney (cap.), Jézéquel (Babou, 66e), Hoarau – Enge, Duporge (Neller, 76e), Hannequin (Baldé, 76e) – Chapelle (Azzaro, 61e), Loving. (Hoeltzel, 66e).
Entraîneur : Vincent Nogueira.
Par la rédaction de Paris-Normandie.
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Mise à l’honneur la semaine dernière lors de la rencontre face à Strasbourg (1-1) pour avoir passé le cap des 100 matchs en D1, la Havraise Christy Gavory revient sur sa carrière avant le déplacement du HAC (11e) à Guingamp (12e), samedi 14 décembre 2024.
Christy Gavory a atteint la barre symbolique des 100 matches en D1 féminine
C’est un chiffre qui parle. Une barre symbolique. Atteinte par la milieu de terrain du HAC, Christy Gavory (26 ans), désormais centenaire dans l’élite du football français. Élément incontournable du onze de Maxime Di Liberto – 9 titularisations en 10 matchs cette saison – la native de Rouen, qui devrait encore avoir un rôle important à jouer ce samedi à Guingamp (dernière sortie de cette année 2024), revient sur ses 100 matches en D1 féminine.
Son 100e match
« Forcément, c’est une fierté même si, honnêtement, je ne m’y attendais pas. Ce n’est pas vraiment quelque chose auquel je prêtais attention mais, c’est vrai qu’en y repensant, ça chiffre quand même ! Je ne le savais même pas quand j’ai passé le cap (c’était au PSG le 4 octobre dernier), on ne me l’a dit qu’après donc c’est resté un match comme un autre. Mais je suis contente et j’espère qu’il y en aura encore 100 de plus. »
Son premier match
« J’avais 16 ou 17 ans, je ne sais plus exactement. C’était avec Arras (saison 2013-2014) et on avait joué contre Montpellier. On avait perdu 11-0 donc je m’en souviens comme si c’était hier (rires) ! Je devais être sur le banc mais, à l’échauffement, une joueuse se blesse au bout de cinq-dix minutes et je la remplace. Je suis donc lancée en D1 grâce à, entre guillemets, une blessure. »
Son meilleur match
« Le plus abouti, je dirais le match contre le PSG où j’ai marqué (2-2, le 2 octobre 2022). Je pense que ça fait partie de mes meilleurs matchs. En tout cas, c’est clairement un de ceux que je n’oublierai pas parce qu’en plus on fait une belle « perf » collective. Prendre un point face au PSG, ce n’est pas rien ! Tout monde a vraiment fait un gros match ce jour-là. »
Son pire match
« Il y en a eu plusieurs ! (rires). Ce sont des choses qui arrivent… Parfois ; il y a des moments un peu moins agréables que d’autres. Là, maintenant, j’en ai un qui me vient en tête, c’est celui de l’année dernière à Saint-Étienne (le HAC s’était pourtant imposé 2-1). Je n’étais pas du tout dedans. Je suis d’ailleurs sortie à la mi-temps. »
Son plus beau but
« Il y en a très peu donc le choix est facile à faire ! (Rires). C’est sans aucun doute celui contre le PSG (2-2, le 2 octobre 2022). Je ne me suis pas posée de question, dès que j’ai fait mon contrôle, je me suis dit, bon, je tente une grosse frappe et c’est parti en pleine lucarne ! J’avais été nommée aux Trophées de la D1 pour ce but et si, malheureusement, je n’ai pas gagné, c’était une belle expérience. »
Son plus beau souvenir
« C’était quand j’étais à Metz (en 2019). On a perdu puisqu’on jouait à Lyon mais, à la fin du match, les Lyonnaises fêtent leur titre de championne et, nous, notre maintien grâce à un autre résultat. Nous étions toutes sur le terrain à regarder le téléphone et à attendre pour qu’au final nous fassions toutes la fête ensemble. Même si ça n’était pas pour la même chose (rires), ça reste gravé. »
Par la rédaction de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE FOOT FÉMININ] pas de commentaires SVP
Dominatrices mais longtemps inefficaces, les féminines du Havre AC ont fini, samedi 14 décembre 2024, par réussir à forcer le verrou guingampais en fin de match pour s’offrir un succès précieux (0-1).
Madeline Roth a inscrit le seul but de la partie samedi 14 décembre 2024 face à Guingamp
Celle-là va leur faire du bien. Leur donner un peu d’air au classement. En s’imposant face à Guingamp, sur la pelouse du Roudourou, le Havre AC a décroché, samedi 14 décembre 2024, son deuxième succès de la saison. Un succès d’autant plus précieux pour les Ciel et Marine, avant-dernières, qu’elles l’ont décroché face à la lanterne rouge. Et si celui-ci a été long à se dessiner, il est sans conteste mérité.
La première période a en effet laissé, côté breton, une impression d’impuissance. Le seul fait d’armes des Guingampaises a été un coup de pied arrêté que Fourré, de la tête, venait prolonger trop loin du but pour faire véritablement frissonner les Havraises. La présence offensive des Seinomarines était, elle, par contre, bien réelle.
Mais à force de centres trop imprécis et de ballons contrés, Guingamp, bien que dominé, gardait l’espoir de décrocher le nul. La victoire, elle, semblait impossible tant la ligne d’attaque bretonne apparaissait inoffensive avec à peine quelques piqûres assénées de loin aux Havraises par Touriss (73e), Aggoune (75e) puis Donnary (90+4). Sans grand danger pour Lichtus, la gardienne du HAC, très peu sollicitée au final.
Coaching gagnant
Tout l’inverse de son homologue de l’EAG. Et lorsque ce n’était pas Perrault qui s’interposait, c’était la précipitation, le manque de précision et/ou de réussite qui ne permettait pas aux joueuses de Maxime Di Liberto de concrétiser leur domination (1e, 60e, 64e, 68e). Plus le temps passait et plus l’affaire se corsait pour les Ciel et Marine, conscientes de l’importance de prendre les trois points.
La solution, pour elles, venait finalement des changements effectués par leur entraîneur. Stievenart, à peine entrée en jeu, expédiait un missile que Perrault claquait d’abord – difficilement – au-dessus de sa barre transversale (78e). La Havraise, très en verve, déposait ensuite le ballon sur la tête de Roth qui, tout juste entrée sur le terrain, ne laissait, cette fois, aucune chance à Perrault (0-1, 85e). Le Havre pouvait enfin respirer. Le verrou guingampais avait enfin sauté. La victoire et les trois points étaient havrais.
À Guingamp, Le Havre bat Guingamp 1-0 (0-0)
Arbitre : Mme Vanderstichel
But : Roth (85e)
Avertissements aux Guingampaises : Bigot (20e), Donnary (27e), Renard (38e) ; à la Havraise : Tsé (90e).
GUINGAMP : Perrault – Ollivier (Guellati, 70e), Fercocq, Renard, Kazadi (Aggoune, 46e)- Donnary, Daoudi (cap) (Seguin, 70e) – Touriss, Abdu, Bigot (Peneau, 53e) – Fourré (Autin, 46e). Entraîneur : Jérôme Bonnet.
LE HAVRE : Lichtus – Kouache, Tsé, Le Guilly, Enguehard (cap) – Gavory, Elisor (Stievenart, 70e)- Mendy, Cance (Roth, 85e), Cardia (Gallais, 78e) – Effa Effa. Entraîneur : Maxime Di Liberto.
Réaction
Maxime Di Liberto (entraîneur du HAC) : « Ce sont deux joueuses avec lesquelles je me suis entretenu après le match de Strasbourg qui font la différence. Stievenart rentre et est à la passe pour Roth qui, elle, est à la finition. C’est super pour le groupe. Je suis également très heureux du clean sheet. C’est le premier de la première phase. On a les occasions, mais c’est à l’image d’une équipe qui se cherche, qui est jeune, inexpérimentée. On va passer Noël au chaud. »
Par la rédaction de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE FOOT FÉMININ] pas de commentaires SVP
Le tirage au sort des 16es de finale de la Coupe de France, marqués par l’entrée en lice des clubs d’Arkema Première Ligue, a accouché ce mardi 17 décembre 2024 d’un derby normand entre QRM et le HAC.
Les Havraises ont hérité de leurs homologues de QRM
Vainqueures d’Amiens (3-1) ce dimanche 15 décembre 2024, les féminines de QRM (11e sur 12 en D3) attendaient le tirage au sort des 16es de finale de la Coupe de France avec une certaine impatience.
Rendez-vous le 11 ou 12 janvier 2025
Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elles ont été gâtées puisqu’elles affronteront leurs homologues du HAC le week-end des 11-12 janvier 2025.
Les Havraises, mal embarquées dans leur championnat d’Arkema Première Ligue puisqu’elles sont avant-dernières, auront là l’occasion de se donner du baume au cœur.
Par la rédaction de Paris-Normandie.