Football – HAC : qui restera, qui partira ? Coup d’envoi imminent des grandes manœuvres
Si le mercato d’été n’ouvrira que le 1et juillet (jusqu’au 2 septembre), les grandes manœuvres, elles, débuteront dès lundi et le premier jour de l’intersaison. Au sein de l’effectif du HAC, qui restera, qui partira, qui pourrait être transféré ? Le point en ce samedi 18 mai 2024.
Le Russe Daler Kuziaev et le Guinéen Abdoulaye Touré devraient toujours faire partie de l’entrejeu ciel et marine la saison prochaine
Fin de contrat, fin de cycle, et possibles transferts : quels mouvements attendre au sein de l’effectif de Luka Elsner ?
SAUF SURPRISE, ILS RESTERONT
Dans le rôle du numéro 1, Arthur Desmas (30 ans) sera confirmé. Impeccable en 2022-23, il a fait le job à l’échelle d’une Ligue 1 qui ne lui avait fait aucun cadeau lorsqu’il défendait les couleurs de Clermont (2021-22), puisque relégué à un rôle de doublure après seulement quinze matches. Numéro 2 dans l’actuelle hiérarchie, Mathieu Gorgelin (33 ans), sauf immense surprise, restera fidèle au club qu’il a rejoint en 2019. Fidèle, Gautier Lloris le sera également. Appelé à rejoindre les bords de la Manche à l’été 2022 après une expérience à Auxerre et une courte période de chômage durant laquelle la Berrichonne de Châteauroux (Nat) le snoba, le défenseur central (28 ans) s’est hissé, en L2 puis en L1, parmi les incontournables.
Lui ne fait pas partie des intouchables, mais sa première saison en ciel et marine restera plus qu’honnête. On parle de Yoann Salmier (31 ans), défenseur axial capable de se déporter à droite, dix-neuf matches à son crédit (17 titularisations). L’ancien Troyen a confirmé qu’il était un homme de devoir. Promis à disputer l’Euro sous les couleurs de son pays d’adoption, Loïc Nego (33 ans), latéral, piston ou milieu droit, ira lui aussi au bout de son contrat (2025).
Au cœur du jeu, Abdoulaye Touré (30 ans), si précieux dans les matches « chauds », honorera sa deuxième et, pour l’heure, dernière année de contrat. L’international guinéen, au sortir de deux années difficiles, a renoué avec ses sensations. Ce à quoi devra vite s’attacher Daler Kuziaev (31 ans). Le Russe, qui pour la première fois se produit en dehors de son pays d’origine, a d’abord laissé filtrer de belles promesses, avant de s’éteindre peu à peu et de s’installer sur le banc.
Sa deuxième année en L1 devra être à la hauteur de la réputation qui a fait de lui l’un des leaders techniques du Zénith Saint-Pétersbourg, dont le CV met notamment en exergue quatorze matches de Ligue des Champions et quarante-neuf sélections. International, US pour sa part, Emmanuel Sabbi (26 ans) l’est également. Et on salive déjà à l’idée de le voir enchaîner un deuxième exercice, tant il a parfois donné de réels signes de progression. Celle qui a de nouveau permis à Josué Casimir (22 ans) de se faire une place de choix, celle dont devront s’inspirer Antoine Joujou (21 ans), Elysée Logbo (20 ans), Simon Ebonog (19 ans) et Steve Ngoura (19 ans). Mais aussi et surtout Rassoul Ndiaye (22 ans), pioché dans les rangs de Sochaux l’été dernier, en échange d’un million d’euros, et dont les premiers pas en L1 ont été des plus discrets. Au bilan, six titularisations, une seule sur la phase retour, et deux « rouge ».
ILS PARTIRONT
Le premier à vider son casier se nomme Mohamed Bayo. Prêté par Lille, sans option d’achat, il retournera dans le Nord où son contrat court jusqu’en 2027. Pour y tenter enfin de se faire une place ? Sorti d’une saison presque blanche avec le Losc en 2022-23, l’international guinéen (25 ans), quatre buts seulement au compteur en ciel et marine, reviendra chez les Dogues sur la pointe des pieds, étiqueté comme le plus gros flop havrais de la saison.
Attaquant lui aussi, prêté l’été dernier à Almere City (P-B, L1), Yann Kitala (26 ans) disparaîtra de l’effectif. Son contrat arrive à terme, et ses deux buts inscrits en quinze apparitions en Eredivisie (5 titularisations) ne plaident pas vraiment en sa faveur. Sur le quai du départ, Bayo et Kitala pourraient croiser Aloïs Confais. Lui aussi verra son contrat prendre fin le mois prochain. Sérieux, pro, le natif d’Évreux n’est toutefois apparu qu’une seule fois en L1, une minute face à Strasbourg (3-1, 33e j.). À 27 ans, l’ancien de l’Olympiakos Nicosie (Chy) s’en ira relever un nouveau défi.
ILS POURRAIENT PARTIR
Il y a d’abord ces joueurs suivis, sollicités. Ceux qui pourraient faire l’objet d’un transfert dans les semaines à venir. À commencer par Étienne Youte (22 ans). Vu à dose homéopathique la saison passée (5 matches), il s’est installé au cœur de la défense en qualité d’incontournable titulaire. De quoi susciter la curiosité de quelques écuries étrangères, anglaises et allemandes. Le HAC, club avec lequel il est lié jusqu’en 2025, ne le lâchera pas à moins de 15 M€. Du moins est-ce le tarif du moment.
Arouna Sangante, son collègue de la défense, plus jeune capitaine de L1 (22 ans), figure également sur la liste des joueurs transférables, si le club s’y retrouve. Un temps sur les tablettes de Lens et de clubs anglais, le Sénégalais, formé au HAC et sous contrat jusqu’en 2026, pourrait être invité à entrer dans une dimension nouvelle.
Faut-il craindre d’autres ventes ? Un joueur du calibre de Christopher Opéri (27 ans, contrat jusqu’en 2026) ne ferait-il pas réfléchir quelques recruteurs ? Et Yassine Kechta (22 ans), révélé en L2, connu et reconnu en L1, auquel il reste deux années de contrat à honorer ? Et Oussama Targhalline (21 ans), en passe d’entrer dans sa dernière année de contrat ? Les deux joueurs, très certainement appelés à disputer les JO avec les U23 du Maroc, ne laissent guère insensibles les chasseurs de têtes.
En fin de contrat, il ne fera bien évidemment pas l’objet d’un transfert. Mais existe-t-il pour autant une possibilité de revoir André Ayew en ciel et marine la saison prochaine ? Hissé au rang de grand artisan du maintien, le Ghanéen de 34 ans, venu se relancer sans la moindre prétention financière, ne prolongera sans doute pas au même tarif (voir l’interview de Vincent Volpe).
La question se pose également quant à l’avenir Samuel Grandsir (27 ans), ô combien décevant, décisif lors de la 1ère journée et c’est tout (1 but), et celui de Oualid El Hajjam. Le « guerrier » de la défense, celui qui restera comme l’un des acteurs majeurs de l’accession, a vu fondre son temps de jeu cette saison (3 titularisations). À 33 ans, entend-il traverser les deux prochaines années de son contrat dans la peau d’un second rôle ? Enfin, quid des joueurs prêtés que sont Issa Soumaré (23 ans), champion de L2 avec Auxerre (4 titularisations, aucun but), Kandet Diawara (24 ans), quatorze matches, deux buts et une passe avec Concarneau, là où évolue également Nassim Chadli (22 ans, 22 matches, 3 buts, 2 passes), mais aussi Mohamed Koné, gardien n°3 en début d’exercice, parti cet hiver croquer du temps de jeu avec Dunkerque (L2, 14 matches) ? À 22 ans, il ne pourra se contenter, au HAC, d’être de nouveau la doublure de la doublure.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : le HAC veut croquer le plaisir jusqu’au bout du bout
Assuré d’une place sur la grille de départ, version L1, à l’ouverture de la saison 2024-2025, le HAC reçoit l’Olympique de Marseille avec gourmandise, et ambition, ce dimanche 19 mai 2024 (21 h), pour le compte de la 34e et dernière journée.
Pour Josué Casimir et les Havrais, c’est une huitième victoire qui est en ligne de mire et, peut-être, une 14e place
Pas trop cuits, juste un peu saignants et si possible, avec une pointe de piment. Non, non. On ne parle pas des Ciel et Marine, du moins pas directement, mais de ces mets déposés sur la grille du barbecue organisé vendredi midi, dans la foulée de l’avant-dernier entraînement de la saison à Soquence. Un instant convivial, croqué par les joueurs, le staff, les dirigeants et le personnel administratif. Seulement, pour les hommes de Luka Elsner, impossible de se lâcher totalement, de verser dans l’excès. Derrière l’écran d’une fumée dont l’odeur vint quelque peu narguer l’odorat des journalistes présents lors de l’ultime point presse d’avant-match, apparaissaient les contours d’une dernière séance, le plaisir et l’enjeu qui vont avec.
Car non, les hommes de Luka Elsner ne sont pas encore trop cuits. Oui, saignants, ils veulent l’être une dernière fois avant de profiter d’un long break. Et pimenté, le duel de ce dimanche le sera forcément, parce qu’un face-à-face avec l’OM, du moins ce qu’il en reste, ne ressemble jamais à un autre. Parce que le Stade Océane sera plein à craquer, parce que le maintien sera scellé. Parce qu’enfin, si Nantes venait à perdre à Monaco, un succès du HAC, voire un nul, permettrait au club doyen de ne pas laisser trois, mais quatre écuries derrière lui.
« Ça relève effectivement de l’exploit »
« Quatorzième, et on pourrait alors parler d’exploit, dit Luka Elsner. Il faut encore une fois mettre tous les éléments sur la table. En début de saison, en termes de ressources, nous étions tout en bas, en termes d’expérience, nous étions relativement bas également. Ça fait deux ans que l’on construit avec des ressources limitées. Et avec une Ligue 1 à 18, c’est encore plus difficile. L’écart entre la Ligue 2 et la Ligue 1 devient plus important. Le palier est très difficile à franchir et être pratiquement sauvé à une journée de la fin, ça relève effectivement de l’exploit. Ça nous remplit de fierté, tout comme cette joie qu’on peut voir du côté de nos supporters. »
Et le bonheur des fidèles sera notamment symbolisé, ce dimanche, par une Fan Fest dont le coup d’envoi sera donné à partir de midi aux abords de l’antre du HAC. Par un tifo XXL également, et par un final, espérons-le, sans débordement, sans envahissement. En clair, dans une allégresse aussi exemplaire que l’auront été les Ciel et Marine cette saison. Eux qui ont pu s’appuyer sur un engouement tout simplement inattendu, exceptionnel, le taux de remplissage du Stade Océane, enfin théâtre de joutes version L1, flirtant avec les 90 %.
« Sincèrement, c’est au-delà de nos espérances, admet l’entraîneur havrais. Quand on disait qu’il y avait un potentiel dans cette ville, qui s’est de nouveau réveillé. Il y a eu beaucoup de matches intéressants, de bonnes ambiances. Mais ce n’est pas seulement le stade, c’est toute une ville qui bat aussi au rythme ciel et marine, qui vit les moments de joie et de tristesse avec son équipe. Et ça, ça n’a pas de prix. C’est magique. »
Cela le serait un peu plus encore si le blason de l’Olympique de Marseille, l’une des deux formations les plus faibles à l’extérieur (avec Clermont), un ambitieux quasiment rayé de la course à l’Europe, venait à être accroché au tableau de chasse. Pour ce qui serait alors le huitième et dernier succès de la saison.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Assuré d’une place sur la grille de départ, version L1, à l’ouverture de la saison 2024-2025, le HAC reçoit l’Olympique de Marseille avec gourmandise, et ambition, ce dimanche 19 mai 2024 (21 h), pour le compte de la 34e et dernière journée.
Pour Josué Casimir et les Havrais, c’est une huitième victoire qui est en ligne de mire et, peut-être, une 14e place
Pas trop cuits, juste un peu saignants et si possible, avec une pointe de piment. Non, non. On ne parle pas des Ciel et Marine, du moins pas directement, mais de ces mets déposés sur la grille du barbecue organisé vendredi midi, dans la foulée de l’avant-dernier entraînement de la saison à Soquence. Un instant convivial, croqué par les joueurs, le staff, les dirigeants et le personnel administratif. Seulement, pour les hommes de Luka Elsner, impossible de se lâcher totalement, de verser dans l’excès. Derrière l’écran d’une fumée dont l’odeur vint quelque peu narguer l’odorat des journalistes présents lors de l’ultime point presse d’avant-match, apparaissaient les contours d’une dernière séance, le plaisir et l’enjeu qui vont avec.
Car non, les hommes de Luka Elsner ne sont pas encore trop cuits. Oui, saignants, ils veulent l’être une dernière fois avant de profiter d’un long break. Et pimenté, le duel de ce dimanche le sera forcément, parce qu’un face-à-face avec l’OM, du moins ce qu’il en reste, ne ressemble jamais à un autre. Parce que le Stade Océane sera plein à craquer, parce que le maintien sera scellé. Parce qu’enfin, si Nantes venait à perdre à Monaco, un succès du HAC, voire un nul, permettrait au club doyen de ne pas laisser trois, mais quatre écuries derrière lui.
« Ça relève effectivement de l’exploit »
« Quatorzième, et on pourrait alors parler d’exploit, dit Luka Elsner. Il faut encore une fois mettre tous les éléments sur la table. En début de saison, en termes de ressources, nous étions tout en bas, en termes d’expérience, nous étions relativement bas également. Ça fait deux ans que l’on construit avec des ressources limitées. Et avec une Ligue 1 à 18, c’est encore plus difficile. L’écart entre la Ligue 2 et la Ligue 1 devient plus important. Le palier est très difficile à franchir et être pratiquement sauvé à une journée de la fin, ça relève effectivement de l’exploit. Ça nous remplit de fierté, tout comme cette joie qu’on peut voir du côté de nos supporters. »
Et le bonheur des fidèles sera notamment symbolisé, ce dimanche, par une Fan Fest dont le coup d’envoi sera donné à partir de midi aux abords de l’antre du HAC. Par un tifo XXL également, et par un final, espérons-le, sans débordement, sans envahissement. En clair, dans une allégresse aussi exemplaire que l’auront été les Ciel et Marine cette saison. Eux qui ont pu s’appuyer sur un engouement tout simplement inattendu, exceptionnel, le taux de remplissage du Stade Océane, enfin théâtre de joutes version L1, flirtant avec les 90 %.
« Sincèrement, c’est au-delà de nos espérances, admet l’entraîneur havrais. Quand on disait qu’il y avait un potentiel dans cette ville, qui s’est de nouveau réveillé. Il y a eu beaucoup de matches intéressants, de bonnes ambiances. Mais ce n’est pas seulement le stade, c’est toute une ville qui bat aussi au rythme ciel et marine, qui vit les moments de joie et de tristesse avec son équipe. Et ça, ça n’a pas de prix. C’est magique. »
Cela le serait un peu plus encore si le blason de l’Olympique de Marseille, l’une des deux formations les plus faibles à l’extérieur (avec Clermont), un ambitieux quasiment rayé de la course à l’Europe, venait à être accroché au tableau de chasse. Pour ce qui serait alors le huitième et dernier succès de la saison.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – Ligue 1 : le HAC manque sa sortie, Marseille rate l’Europe
Battu par l’Olympique de Marseille (1-2), ce dimanche 19 mai 2024 au Stade Océane, le HAC a mis fin à sa saison sur une seizième défaite et une quinzième place synonyme de maintien. Les Marseillais, eux, vivront un exercice 2024-2025 loin de l’Europe.
André Ayew et les Havrais n’ont pu échapper à un seizième revers au soir de cette dernière journée
Si certains peinaient encore à balayer les derniers doutes quant au maintien du HAC, avant même que ne soit donné le coup d’envoi, le PSG se chargea rapidement de les rassurer, de tuer définitivement le suspense. Après douze minutes, les douze premières de la dernière séance, les champions de France avaient en effet déjà sonné, puis assommé les Messins. Pendant ce temps, Monaco se baladait également face au FC Nantes (2-0, 11e), et c’est le HAC qui se hissait (provisoirement seulement) à la quatorzième place. Un Havre AC, certes territorialement dominé par l’Olympique de Marseille, mais crédité de la première occasion très chaude de la soirée, cette passe d’Ayew à destination de Casimir qui frappa droit sur Lopez (7e).
Le Stade Océane, chauffé à blanc bien avant le coup d’envoi, illuminé d’un magnifique tifo, entendait faire le plein d’émotion, de dernières vibrations avant une intersaison qui s’étirera jusqu’au 16 août. D’une belle envolée (16e), à la suite d’une frappe somptueuse d’Aubameyang, Desmas régalait ainsi les 24 050 spectateurs (record de la saison !). D’un retourné, presque acrobatique, Ayew faisait lever la foule (23e). Ça jouait, des deux côtés, une rencontre qu’aurait aimé vivre de l’intérieur Maxence, supporter du HAC disparu trop tôt, à l’âge de 32 ans, et auquel tout le stade, y compris les fans de l’OM, rendit un vibrant hommage à la 32e minute.
Desmas retarde l’échéance
Pour Maxence, mais aussi pour Francis, le speaker, qui lutte sur un lit d’hôpital, un but aurait alors eu une saveur particulière, ce but qu’aucun des acteurs du soir ne parvint toutefois à signer avant la pause, même si Clauss, à la suite d’une boulette de Sangante, se vit offrir l’occasion de solliciter un Desmas impeccable (41e). On ne va pas le nier, plus les minutes de premier acte s’écoulaient, plus le spectacle perdait en qualité. Mais un homme avait décidé de faire le show, Desmas, tout simplement grand sur double arrêt face à Moumbagna puis Aubameyang (56e). Du grand, du très grand Desmas ! Avant qu’il ne soit finalement contraint à craquer, sur ce centre de Clauss repris comme à la parade par l’insatiable Aubameyang (64e).
Trop timides, trop imprécis, les Ciel et Marine s’étaient placés sous la menace d’une telle sanction, eux qui ne purent même pas compter sur la réussite, sur cette frappe de Grandsir que Lopez détourna tout près de son poteau (69e). Celui qui sauva Desmas sur cette tentative d’Aubameyang (72e). Le match s’enflammait enfin, El Hajjam entrait en jeu sous une ovation, Bayo sous une averse de sifflets (73e), Ayew tombait sur un Lopez des grands soirs (74e). Et ce sont finalement les Marseillais qui verrouillaient leur succès, de ce but magnifique, œuvre de Murillo, une frappe enroulée qui vint se loger au fond des filets (77e). D’un penalty transformé par Bayo (90e+5), alors Sabbi entendait le frapper, la soirée se termina tout de même sur un sourire. Rendez-vous la saison prochaine, celle que les hommes de Luka Elsner prépareront à partir du 1er juillet.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Battu par l’Olympique de Marseille (1-2), ce dimanche 19 mai 2024 au Stade Océane, le HAC a mis fin à sa saison sur une seizième défaite et une quinzième place synonyme de maintien. Les Marseillais, eux, vivront un exercice 2024-2025 loin de l’Europe.
André Ayew et les Havrais n’ont pu échapper à un seizième revers au soir de cette dernière journée
Si certains peinaient encore à balayer les derniers doutes quant au maintien du HAC, avant même que ne soit donné le coup d’envoi, le PSG se chargea rapidement de les rassurer, de tuer définitivement le suspense. Après douze minutes, les douze premières de la dernière séance, les champions de France avaient en effet déjà sonné, puis assommé les Messins. Pendant ce temps, Monaco se baladait également face au FC Nantes (2-0, 11e), et c’est le HAC qui se hissait (provisoirement seulement) à la quatorzième place. Un Havre AC, certes territorialement dominé par l’Olympique de Marseille, mais crédité de la première occasion très chaude de la soirée, cette passe d’Ayew à destination de Casimir qui frappa droit sur Lopez (7e).
Le Stade Océane, chauffé à blanc bien avant le coup d’envoi, illuminé d’un magnifique tifo, entendait faire le plein d’émotion, de dernières vibrations avant une intersaison qui s’étirera jusqu’au 16 août. D’une belle envolée (16e), à la suite d’une frappe somptueuse d’Aubameyang, Desmas régalait ainsi les 24 050 spectateurs (record de la saison !). D’un retourné, presque acrobatique, Ayew faisait lever la foule (23e). Ça jouait, des deux côtés, une rencontre qu’aurait aimé vivre de l’intérieur Maxence, supporter du HAC disparu trop tôt, à l’âge de 32 ans, et auquel tout le stade, y compris les fans de l’OM, rendit un vibrant hommage à la 32e minute.
Desmas retarde l’échéance
Pour Maxence, mais aussi pour Francis, le speaker, qui lutte sur un lit d’hôpital, un but aurait alors eu une saveur particulière, ce but qu’aucun des acteurs du soir ne parvint toutefois à signer avant la pause, même si Clauss, à la suite d’une boulette de Sangante, se vit offrir l’occasion de solliciter un Desmas impeccable (41e). On ne va pas le nier, plus les minutes de premier acte s’écoulaient, plus le spectacle perdait en qualité. Mais un homme avait décidé de faire le show, Desmas, tout simplement grand sur double arrêt face à Moumbagna puis Aubameyang (56e). Du grand, du très grand Desmas ! Avant qu’il ne soit finalement contraint à craquer, sur ce centre de Clauss repris comme à la parade par l’insatiable Aubameyang (64e).
Trop timides, trop imprécis, les Ciel et Marine s’étaient placés sous la menace d’une telle sanction, eux qui ne purent même pas compter sur la réussite, sur cette frappe de Grandsir que Lopez détourna tout près de son poteau (69e). Celui qui sauva Desmas sur cette tentative d’Aubameyang (72e). Le match s’enflammait enfin, El Hajjam entrait en jeu sous une ovation, Bayo sous une averse de sifflets (73e), Ayew tombait sur un Lopez des grands soirs (74e). Et ce sont finalement les Marseillais qui verrouillaient leur succès, de ce but magnifique, œuvre de Murillo, une frappe enroulée qui vint se loger au fond des filets (77e). D’un penalty transformé par Bayo (90e+5), alors Sabbi entendait le frapper, la soirée se termina tout de même sur un sourire. Rendez-vous la saison prochaine, celle que les hommes de Luka Elsner prépareront à partir du 1er juillet.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Sangante s’est noyé, Ayew a essayé : les dernières notes des Havrais après HAC – OM
Auteur de plusieurs pertes de balle, dont une a coûté au HAC l’ouverture du score, Arouna Sangante a vécu une sale soirée face à l’Olympique de Marseille (1-2), dimanche 19 mai 2024, malgré les efforts et tentatives répétés d’André Ayew. Retrouvez les notes des Ciel et Marine à l’issue de cette 34e et dernière journée de la saison.
Comme sur ce retourné, André Ayew a plusieurs fois tenté sa chance face au club de ses débuts
Desmas (6) : il avait été impeccable jusqu’à l’ouverture du score, sur la tentative d’Aubameyang qu’il claque (16e) et encore plus sur son double arrêt de la 56e minute devant Moumbagna et « Aubame ». Mais le goleador marseillais a fini par le tromper depuis les six mètres (64e), avant que Murillo n’enroule une frappe qu’il ne parvient pas à détourner (77e). Également sauvé par son poteau (72e).
Salmier (4) : aligné à droite de la défense, il n’a guère été malmené par Luis Henrique et est intervenu avec à-propos les quelques fois où il a fallu. Du moins jusqu’au moment où il se fait devancer par Aubameyang sur le premier but. Avant de céder sa place à El Hajjam (73e), qui obtient le penalty de la réduction du score (90e+5).
Lloris égal à lui-même
Sangante (2) : titularisé à son poste de prédilection et d’abord auteur d’un gros retour sur Aubameyang (7e), le capitaine ne gardera pas un super souvenir de sa dernière apparition avec son club formateur, dans le cas où il viendrait effectivement à vider son casier durant l’été. Si sa relance ratée plein axe n’avait pas été pleinement exploitée par Clauss (41e), sa perte de balle de la 64e minute fut en revanche fatale à son équipe. Comme celle de la 72e a bien failli l’être également, Aubameyang trouvant cette fois le montant.
Lloris (5) : premier joueur de champ au classement des notes distribuées tout au long de la saison par notre journal (5,8 de moyenne, comme Desmas), le gaucher est le défenseur havrais à s’en être le mieux tiré face à l’OM, même si tout ne fut pas évident face au puissant Moumbagna et au véloce Aubameyang. Concentré, souvent bien placé pour renvoyer le danger, précis à la relance : à l’image de sa saison.
Opéri (4) : les Marseillais ont beaucoup attaqué depuis leur côté droit, parce que lui et Joujou ont eu du mal à contrôler Murillo et Clauss, qui lui fausse compagnie sur le contre assassin (64e). Le meilleur Ciel et Marine de la deuxième partie de championnat a également peiné à se connecter offensivement avec son jeune partenaire. À peser, tout simplement.
Kuziaev était bien parti, et puis…
Touré (4) : sa gourmandise lui a fait perdre quelques ballons, dont un a mené à la claquette de Desmas (16e). Du volume, comme d’habitude, mais des difficultés à prendre le dessus sur ses adversaires, résumé par ces deux seuls duels gagnés sur un total de neuf. Remplacé par Bayo (73e), hué à son entrée, pour le moins passif sur le but de Murillo, mais qui n’a pas tremblé pour convertir son penalty, malgré les protestations de son propre public. Son cinquième but de la saison, co-meilleur total maison avec Sabbi et Ayew, mais un bilan évidemment bien trop maigre comparé aux attentes.
Targhalline (5) : une première période assez neutre, durant laquelle il s’est attaché à fermer les espaces et assurer la première relance. Il a montré plus d’énergie et d’allant après la pause, initiant plusieurs attaques. Dommage qu’il manque lui aussi d’agressivité envers Murillo sur le but du Panaméen.
Kuziaev (3) : remplaçant lors des trois derniers matches, le Russe semblait avoir des jambes et de belles idées en début de soirée (talonnade, ouverture pour Joujou). Cela ne s’est malheureusement pas confirmé sur l’ensemble de la rencontre, qu’il a une nouvelle fois traversée sans relief. Remplacé par Confais (85e).
Casimir a encore manqué l’occasion
Casimir (4) : il aura donc bouclé son premier exercice en L1 sans trouver l’ouverture. Ce n’est pas faute d’en avoir eu une nouvelle fois l’opportunité, mais il bute sur Lopez dès la 6e minute. Son habituel abattage défensif lui a permis de gratter deux ou trois ballons, mais plus de se mettre en évidence. Remplacé par Sabbi (67e), qui a cru inscrire son sixième but de la saison avant d’être refroidi par le VAR (90e+3).
Ayew (6) : l’attaquant aux six saisons et 209 matches sous le blason de l’OM, acclamé par les supporters olympiens (comme par ceux du HAC) à l’issue de la partie, n’a pas ménagé sa peine face à son club de coeur. Il tente un lob lointain dès la 3e, écrase un retourné à la 23e, effectue un travail en pivot remarquable pour servir Grandsir (69e) et voit surtout Lopez repousser d’une main ferme sa principale occasion (74e). Rageant.
Joujou (3) : titulaire surprise, ce qu’il n’avait plus été depuis le déplacement à Lille douze journées plus tôt, on retiendra surtout de son match son débordement de la 23e minute où il laisse derrière lui Mbemba. La seule fois où il est parvenu à aller au bout de ses initiatives. Remplacé par Grandsir (67e), tombé sur un grand Lopez dans la foulée (69e).
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Auteur de plusieurs pertes de balle, dont une a coûté au HAC l’ouverture du score, Arouna Sangante a vécu une sale soirée face à l’Olympique de Marseille (1-2), dimanche 19 mai 2024, malgré les efforts et tentatives répétés d’André Ayew. Retrouvez les notes des Ciel et Marine à l’issue de cette 34e et dernière journée de la saison.
Comme sur ce retourné, André Ayew a plusieurs fois tenté sa chance face au club de ses débuts
Desmas (6) : il avait été impeccable jusqu’à l’ouverture du score, sur la tentative d’Aubameyang qu’il claque (16e) et encore plus sur son double arrêt de la 56e minute devant Moumbagna et « Aubame ». Mais le goleador marseillais a fini par le tromper depuis les six mètres (64e), avant que Murillo n’enroule une frappe qu’il ne parvient pas à détourner (77e). Également sauvé par son poteau (72e).
Salmier (4) : aligné à droite de la défense, il n’a guère été malmené par Luis Henrique et est intervenu avec à-propos les quelques fois où il a fallu. Du moins jusqu’au moment où il se fait devancer par Aubameyang sur le premier but. Avant de céder sa place à El Hajjam (73e), qui obtient le penalty de la réduction du score (90e+5).
Lloris égal à lui-même
Sangante (2) : titularisé à son poste de prédilection et d’abord auteur d’un gros retour sur Aubameyang (7e), le capitaine ne gardera pas un super souvenir de sa dernière apparition avec son club formateur, dans le cas où il viendrait effectivement à vider son casier durant l’été. Si sa relance ratée plein axe n’avait pas été pleinement exploitée par Clauss (41e), sa perte de balle de la 64e minute fut en revanche fatale à son équipe. Comme celle de la 72e a bien failli l’être également, Aubameyang trouvant cette fois le montant.
Lloris (5) : premier joueur de champ au classement des notes distribuées tout au long de la saison par notre journal (5,8 de moyenne, comme Desmas), le gaucher est le défenseur havrais à s’en être le mieux tiré face à l’OM, même si tout ne fut pas évident face au puissant Moumbagna et au véloce Aubameyang. Concentré, souvent bien placé pour renvoyer le danger, précis à la relance : à l’image de sa saison.
Opéri (4) : les Marseillais ont beaucoup attaqué depuis leur côté droit, parce que lui et Joujou ont eu du mal à contrôler Murillo et Clauss, qui lui fausse compagnie sur le contre assassin (64e). Le meilleur Ciel et Marine de la deuxième partie de championnat a également peiné à se connecter offensivement avec son jeune partenaire. À peser, tout simplement.
Kuziaev était bien parti, et puis…
Touré (4) : sa gourmandise lui a fait perdre quelques ballons, dont un a mené à la claquette de Desmas (16e). Du volume, comme d’habitude, mais des difficultés à prendre le dessus sur ses adversaires, résumé par ces deux seuls duels gagnés sur un total de neuf. Remplacé par Bayo (73e), hué à son entrée, pour le moins passif sur le but de Murillo, mais qui n’a pas tremblé pour convertir son penalty, malgré les protestations de son propre public. Son cinquième but de la saison, co-meilleur total maison avec Sabbi et Ayew, mais un bilan évidemment bien trop maigre comparé aux attentes.
Targhalline (5) : une première période assez neutre, durant laquelle il s’est attaché à fermer les espaces et assurer la première relance. Il a montré plus d’énergie et d’allant après la pause, initiant plusieurs attaques. Dommage qu’il manque lui aussi d’agressivité envers Murillo sur le but du Panaméen.
Kuziaev (3) : remplaçant lors des trois derniers matches, le Russe semblait avoir des jambes et de belles idées en début de soirée (talonnade, ouverture pour Joujou). Cela ne s’est malheureusement pas confirmé sur l’ensemble de la rencontre, qu’il a une nouvelle fois traversée sans relief. Remplacé par Confais (85e).
Casimir a encore manqué l’occasion
Casimir (4) : il aura donc bouclé son premier exercice en L1 sans trouver l’ouverture. Ce n’est pas faute d’en avoir eu une nouvelle fois l’opportunité, mais il bute sur Lopez dès la 6e minute. Son habituel abattage défensif lui a permis de gratter deux ou trois ballons, mais plus de se mettre en évidence. Remplacé par Sabbi (67e), qui a cru inscrire son sixième but de la saison avant d’être refroidi par le VAR (90e+3).
Ayew (6) : l’attaquant aux six saisons et 209 matches sous le blason de l’OM, acclamé par les supporters olympiens (comme par ceux du HAC) à l’issue de la partie, n’a pas ménagé sa peine face à son club de coeur. Il tente un lob lointain dès la 3e, écrase un retourné à la 23e, effectue un travail en pivot remarquable pour servir Grandsir (69e) et voit surtout Lopez repousser d’une main ferme sa principale occasion (74e). Rageant.
Joujou (3) : titulaire surprise, ce qu’il n’avait plus été depuis le déplacement à Lille douze journées plus tôt, on retiendra surtout de son match son débordement de la 23e minute où il laisse derrière lui Mbemba. La seule fois où il est parvenu à aller au bout de ses initiatives. Remplacé par Grandsir (67e), tombé sur un grand Lopez dans la foulée (69e).
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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titanhac76
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : au HAC, un maintien acté et fêté en toute simplicité
Pas d’artifices, juste des sourires. Au HAC, le maintien, signé dimanche 19 mai 2024, avec trois points d’avance sur le FC Metz (16e) et le FC Lorient (17e), a été accueilli en toute simplicité.
Clap de fin pour le HAC, sur un maintien en Ligue 1
L’émotion était aussi forte qu’il y a un an, mais bien plus contenue. C’est en toute simplicité que le HAC avait en effet décidé de fêter son maintien en Ligue 1. Parce que le club doyen ne pouvait ignorer que le couperet passa finalement si près, à trois points et quelques buts.
Parce qu’il s’agissait de la dernière joute d’une phase retour durant laquelle les Ciel et Marine auront dû s’accrocher pour ne pas sombrer, une seconde partie de saison bouclée avec seulement treize points (seul Metz expose ce faible total). Mais finalement, heureusement, la première moitié d’exercice, ponctuée d’une onzième place et par ces dix-neuf points mis au chaud, a permis au Havre AC de maintenir jusqu’au bout à distance les relégués (Clermont et Lorient) et le barragiste (Metz).
De mémoire de « vieux »…
Alors, plus que de chaleureuses accolades, celles qui vinrent accompagner les Ciel et Marine dans la foulée de leur retour en L1, le 2 juin 2023, ce sont cette fois de franches poignées de main qui se succédèrent. Et ces mercis adressés à tous ceux qui ont accompagné le promu dans la quête d’un défi extrêmement difficile à relever pour une écurie dotée de l’avant-dernier budget de la compétition (35 M€) et un effectif au sein duquel pas moins de seize joueurs, sur les vingt-cinq utilisés cette saison, n’avaient encore jamais planté un crampon sur une pelouse de L1.
Qui donc pourrait alors faire la fine bouche, bouder à l’idée de retrouver les Ciel et Marine sur les plus belles affiches, de les voir à nouveau se produire dans un Stade Océane enfin vivant, enfin bouillant, cet antre où les fans ont, eux aussi, mérité ce maintien, exemplaires et exceptionnels qu’ils ont été, à la maison comme à l’extérieur ? De mémoire de « vieux » suiveur du HAC, d’une adolescence dont les heures passées dans le Kop de Deschaseaux ont fini par ne plus être comptées, il est possible d’affirmer que jamais le doyen des clubs français n’a pu bénéficier d’un tel engouement.
Elsner : « Ce qui a été fait en deux ans est incroyable »
Barreau de chaise à la bouche, façon Hannibal Smith, Luka Elsner, au cœur de la soirée de clôture, n’avait de cesse de répéter : « Ce qu’on vit ici est tout simplement magique. Ce qui a été fait en deux ans est incroyable. Cette équipe, cet état d’esprit, ces supporters, cette ville. Peut-être que tout le monde ne se rend pas encore bien compte, mais ce qu’il se passe est exceptionnel. » Mais là aussi, dans ce salon où tous les salariés du club et invités louvoyèrent entre le solide et le liquide, c’est dans la joie et l’humilité que tous firent tomber le rideau. « On aurait voulu finir autrement, lâchait quand même Arthur Desmas. Je ne sais pas pourquoi, mais on n’y était pas ce soir. »
Peut-être le fait d’avoir senti depuis une semaine la pression tomber, la tension disparaître. Cet inconscient qui priva les Havrais du peps nécessaire afin d’échapper à leur seizième revers de la saison, le neuvième à domicile. Mais finalement, qu’importe. La dernière communion avec le public restera belle, ce chant lancé au pied du Kop par Oualid El Hajjam, le « guerrier », le mec bien, tout simplement, marquera également cette dernière séance. Ce fut dur, mais si bon.
Ce fut surtout passionnant et, disons-le, si plaisant pour les observateurs, suiveurs, de travailler au contact d’un groupe, d’un staff et de dirigeants qui ont tout simplement réussi à refaire du HAC un club, un vrai. Respecté, aimé. Mais ayons bien à l’esprit que la saison prochaine sera celle d’un challenge tout aussi difficile à relever.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Pas d’artifices, juste des sourires. Au HAC, le maintien, signé dimanche 19 mai 2024, avec trois points d’avance sur le FC Metz (16e) et le FC Lorient (17e), a été accueilli en toute simplicité.
Clap de fin pour le HAC, sur un maintien en Ligue 1
L’émotion était aussi forte qu’il y a un an, mais bien plus contenue. C’est en toute simplicité que le HAC avait en effet décidé de fêter son maintien en Ligue 1. Parce que le club doyen ne pouvait ignorer que le couperet passa finalement si près, à trois points et quelques buts.
Parce qu’il s’agissait de la dernière joute d’une phase retour durant laquelle les Ciel et Marine auront dû s’accrocher pour ne pas sombrer, une seconde partie de saison bouclée avec seulement treize points (seul Metz expose ce faible total). Mais finalement, heureusement, la première moitié d’exercice, ponctuée d’une onzième place et par ces dix-neuf points mis au chaud, a permis au Havre AC de maintenir jusqu’au bout à distance les relégués (Clermont et Lorient) et le barragiste (Metz).
De mémoire de « vieux »…
Alors, plus que de chaleureuses accolades, celles qui vinrent accompagner les Ciel et Marine dans la foulée de leur retour en L1, le 2 juin 2023, ce sont cette fois de franches poignées de main qui se succédèrent. Et ces mercis adressés à tous ceux qui ont accompagné le promu dans la quête d’un défi extrêmement difficile à relever pour une écurie dotée de l’avant-dernier budget de la compétition (35 M€) et un effectif au sein duquel pas moins de seize joueurs, sur les vingt-cinq utilisés cette saison, n’avaient encore jamais planté un crampon sur une pelouse de L1.
Qui donc pourrait alors faire la fine bouche, bouder à l’idée de retrouver les Ciel et Marine sur les plus belles affiches, de les voir à nouveau se produire dans un Stade Océane enfin vivant, enfin bouillant, cet antre où les fans ont, eux aussi, mérité ce maintien, exemplaires et exceptionnels qu’ils ont été, à la maison comme à l’extérieur ? De mémoire de « vieux » suiveur du HAC, d’une adolescence dont les heures passées dans le Kop de Deschaseaux ont fini par ne plus être comptées, il est possible d’affirmer que jamais le doyen des clubs français n’a pu bénéficier d’un tel engouement.
Elsner : « Ce qui a été fait en deux ans est incroyable »
Barreau de chaise à la bouche, façon Hannibal Smith, Luka Elsner, au cœur de la soirée de clôture, n’avait de cesse de répéter : « Ce qu’on vit ici est tout simplement magique. Ce qui a été fait en deux ans est incroyable. Cette équipe, cet état d’esprit, ces supporters, cette ville. Peut-être que tout le monde ne se rend pas encore bien compte, mais ce qu’il se passe est exceptionnel. » Mais là aussi, dans ce salon où tous les salariés du club et invités louvoyèrent entre le solide et le liquide, c’est dans la joie et l’humilité que tous firent tomber le rideau. « On aurait voulu finir autrement, lâchait quand même Arthur Desmas. Je ne sais pas pourquoi, mais on n’y était pas ce soir. »
Peut-être le fait d’avoir senti depuis une semaine la pression tomber, la tension disparaître. Cet inconscient qui priva les Havrais du peps nécessaire afin d’échapper à leur seizième revers de la saison, le neuvième à domicile. Mais finalement, qu’importe. La dernière communion avec le public restera belle, ce chant lancé au pied du Kop par Oualid El Hajjam, le « guerrier », le mec bien, tout simplement, marquera également cette dernière séance. Ce fut dur, mais si bon.
Ce fut surtout passionnant et, disons-le, si plaisant pour les observateurs, suiveurs, de travailler au contact d’un groupe, d’un staff et de dirigeants qui ont tout simplement réussi à refaire du HAC un club, un vrai. Respecté, aimé. Mais ayons bien à l’esprit que la saison prochaine sera celle d’un challenge tout aussi difficile à relever.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : « Pas une déception », Bodmer défend les cas Bayo et Kuziaev
En marge de l’entretien qu’il nous a accordé, ce mardi 21 mai 2024, Mathieu Bodmer a livré sa vision sur la saison réalisée par Mohamed Bayo et Daler Kuziaev, deux éléments dont le directeur sportif du HAC défend le bilan global.
Outre ses cinq buts, Mohamed Bayo aura « apporté beaucoup de choses au vestiaire » du HAC selon Mathieu Bodmer
Ils étaient les deux recrues phares de l’été 2023. Les deux plus gros CV, 14 buts en Ligue 1 pour l’un (en 2021-2022 pour Mohamed Bayo), 35 matches de Coupe d’Europe et près d’une cinquantaine de sélections nationales pour l’autre (Daler Kuziaev), les deux plus gros salaires donnés au sein du vestiaire ciel et marine.
À l’arrivée, la saison havraise de l’attaquant guinéen (5 buts, 1 passe décisive) et, dans une moindre mesure, celle du milieu de terrain russe (2 buts, 2 passes), auront laissé sur leur faim un certain nombre d’observateurs, le premier y ajoutant en outre quelques épisodes extrasportifs (accrochage avec un spectateur, un autre avec Opéri, échauffement en dilettante ayant fait le tour des réseaux), quand le second se sera toujours montré exemplaire. Comme un symbole, c’est alors que les deux hommes se trouvaient sur le banc, à Paris (3-3) puis contre Strasbourg (3-1), que le HAC aura arraché les points décisifs dans sa quête de maintien.
« Bayo a amené des points et de la joie »
En marge de l’entretien qu’il nous a accordé, ce mardi 21 mai 2024, Mathieu Bodmer est revenu sur la saison de ces deux internationaux, dont il défend l’apport. Concernant Mohamed Bayo, d’abord : « Ce n’est pas une déception. Cela fait partie de la vie du foot, des fois ça marche mieux que d’autres. Il a mis quelques buts qui nous ont amené des points, il ne faut pas l’oublier dans la balance. Le match à Toulouse (1-2), le match contre Clermont ici (2-1), celui contre Nice (3-1). C’est quelqu’un qui a amené de la joie et de la bonne humeur dans le vestiaire, une exigence aussi pour les autres. Car même si lui, à un moment, a été moins performant, d’autres ont dû élever leur niveau pour prendre la place. Je suis déçu pour lui que ça ne se soit pas passé comme il l’avait imaginé, à 100 % comme tout le monde l’espérait, mais nous sommes contents qu’il soit venu chez nous. Il aura apporté beaucoup de choses au vestiaire. »
Sur ses réseaux sociaux, Mohamed Bayo a d’ailleurs tenu à remercier le club doyen, son effectif « soudé et uni » et ses supporters. « La saison n’a pas toujours été simple, mais l’objectif est atteint et c’est bien l’essentiel. Je continuerai toujours à suivre le HAC, de près ou de loin », assure l’attaquant sous contrat avec le LOSC.
« Kuziaev a mis en lumière notre projet »
Quant à Daler Kuziaev, Mathieu Bodmer juge sa saison « plutôt bonne dans l’ensemble ». « Il a fait des choses intéressantes, nous a apporté énormément dans la rigueur et le professionnalisme, tout ce qui se passe à l’entraînement, le développement du club. Sur les matches, il a eu des hauts et des bas, un peu comme l’équipe. En général, quand il a été bon, l’équipe a été bonne, et quand il a été moins bon, l’équipe a été moins bonne. Ça n’a pas été facile pour lui de s’adapter à un nouveau championnat, dans une équipe qui n’avait pas toujours le ballon comme il a pu connaître au Zénith, qui survolait son championnat. Mais c’est quelqu’un qui a mis en lumière notre projet, rien que par sa venue, qui nous a ouvert d’autres voies. »
Le HAC se projette-t-il avec le Russe sur la deuxième année de contrat les unissant ? « On va en discuter tranquillement avec lui », s’échappe là-dessus le directeur sportif du club doyen.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
En marge de l’entretien qu’il nous a accordé, ce mardi 21 mai 2024, Mathieu Bodmer a livré sa vision sur la saison réalisée par Mohamed Bayo et Daler Kuziaev, deux éléments dont le directeur sportif du HAC défend le bilan global.
Outre ses cinq buts, Mohamed Bayo aura « apporté beaucoup de choses au vestiaire » du HAC selon Mathieu Bodmer
Ils étaient les deux recrues phares de l’été 2023. Les deux plus gros CV, 14 buts en Ligue 1 pour l’un (en 2021-2022 pour Mohamed Bayo), 35 matches de Coupe d’Europe et près d’une cinquantaine de sélections nationales pour l’autre (Daler Kuziaev), les deux plus gros salaires donnés au sein du vestiaire ciel et marine.
À l’arrivée, la saison havraise de l’attaquant guinéen (5 buts, 1 passe décisive) et, dans une moindre mesure, celle du milieu de terrain russe (2 buts, 2 passes), auront laissé sur leur faim un certain nombre d’observateurs, le premier y ajoutant en outre quelques épisodes extrasportifs (accrochage avec un spectateur, un autre avec Opéri, échauffement en dilettante ayant fait le tour des réseaux), quand le second se sera toujours montré exemplaire. Comme un symbole, c’est alors que les deux hommes se trouvaient sur le banc, à Paris (3-3) puis contre Strasbourg (3-1), que le HAC aura arraché les points décisifs dans sa quête de maintien.
« Bayo a amené des points et de la joie »
En marge de l’entretien qu’il nous a accordé, ce mardi 21 mai 2024, Mathieu Bodmer est revenu sur la saison de ces deux internationaux, dont il défend l’apport. Concernant Mohamed Bayo, d’abord : « Ce n’est pas une déception. Cela fait partie de la vie du foot, des fois ça marche mieux que d’autres. Il a mis quelques buts qui nous ont amené des points, il ne faut pas l’oublier dans la balance. Le match à Toulouse (1-2), le match contre Clermont ici (2-1), celui contre Nice (3-1). C’est quelqu’un qui a amené de la joie et de la bonne humeur dans le vestiaire, une exigence aussi pour les autres. Car même si lui, à un moment, a été moins performant, d’autres ont dû élever leur niveau pour prendre la place. Je suis déçu pour lui que ça ne se soit pas passé comme il l’avait imaginé, à 100 % comme tout le monde l’espérait, mais nous sommes contents qu’il soit venu chez nous. Il aura apporté beaucoup de choses au vestiaire. »
Sur ses réseaux sociaux, Mohamed Bayo a d’ailleurs tenu à remercier le club doyen, son effectif « soudé et uni » et ses supporters. « La saison n’a pas toujours été simple, mais l’objectif est atteint et c’est bien l’essentiel. Je continuerai toujours à suivre le HAC, de près ou de loin », assure l’attaquant sous contrat avec le LOSC.
« Kuziaev a mis en lumière notre projet »
Quant à Daler Kuziaev, Mathieu Bodmer juge sa saison « plutôt bonne dans l’ensemble ». « Il a fait des choses intéressantes, nous a apporté énormément dans la rigueur et le professionnalisme, tout ce qui se passe à l’entraînement, le développement du club. Sur les matches, il a eu des hauts et des bas, un peu comme l’équipe. En général, quand il a été bon, l’équipe a été bonne, et quand il a été moins bon, l’équipe a été moins bonne. Ça n’a pas été facile pour lui de s’adapter à un nouveau championnat, dans une équipe qui n’avait pas toujours le ballon comme il a pu connaître au Zénith, qui survolait son championnat. Mais c’est quelqu’un qui a mis en lumière notre projet, rien que par sa venue, qui nous a ouvert d’autres voies. »
Le HAC se projette-t-il avec le Russe sur la deuxième année de contrat les unissant ? « On va en discuter tranquillement avec lui », s’échappe là-dessus le directeur sportif du club doyen.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Avec Luka, on n’a pas discuté d’un départ »
On vous imagine content pour Luka Elsner, qui sortait d’expériences mitigées (Amiens, Courtrai, Standard de Liège) lorsque vous l’avez choisi pour ce projet. Deux ans plus tard, il s’est glissé parmi les cinq techniciens nommés au titre de meilleur entraîneur de l’année en Ligue 1.
« Oui, j’étais content déjà la saison dernière avec la montée, cette saison avec le maintien, parce que lui et son staff font un gros travail. Il y a eu de leur part beaucoup de réunions, de réflexions sur la manière de faire jouer l’équipe, d’améliorer l’effectif, faire en sorte que le club avance. Je n’ai jamais douté des capacités de Luka depuis que j’ai eu la chance de l’avoir comme coach à Amiens. Il fallait simplement trouver le staff qui lui colle bien, l’aider, l’accompagner aussi, car ça reste tout de même un jeune coach, avec pas énormément d’expérience. Mais les 24 mois qu’il vient de connaître vont l’aider pour la suite de sa carrière. »
Laquelle se fera selon toute vraisemblance au HAC ?
« Logiquement. Après, dans le foot, on ne sait jamais. On n’a pas discuté d’un départ pour le moment. »
Lui semble en tout cas se projeter au HAC ?
« Oui, il se projette, mais demain, il peut être sollicité par un autre club avec plus d’ambition que le nôtre, plus de moyens, un effectif supérieur. Ce serait alors logique qu’il demande à discuter avec nous. Mais pour l’instant, ça n’a pas été le cas. »
Son contrat court jusqu’en 2025. Avez-vous déjà commencé à discuter d’une éventuelle prolongation ?
« Pas encore. On a des rendez-vous prévus avec ses conseillers, des rendez-vous prévus avec lui. On a déjà discuté de pas mal de choses en vue de la saison prochaine. Son contrat fait partie des prochaines discussions. »
Votre souhait est de le voir s’inscrire sur la durée ?
« Oui, pour lui comme pour les autres membres du staff, car je pense qu’il y a un gros travail qui a été fait depuis 24 mois. Il y a une réflexion à mener, notamment au niveau salarial, car je pense qu’il y en a certains qui sont un peu sous payés. On va se poser avec le président pour voir ce qu’il est possible de faire budgétairement.
On vous imagine content pour Luka Elsner, qui sortait d’expériences mitigées (Amiens, Courtrai, Standard de Liège) lorsque vous l’avez choisi pour ce projet. Deux ans plus tard, il s’est glissé parmi les cinq techniciens nommés au titre de meilleur entraîneur de l’année en Ligue 1.
« Oui, j’étais content déjà la saison dernière avec la montée, cette saison avec le maintien, parce que lui et son staff font un gros travail. Il y a eu de leur part beaucoup de réunions, de réflexions sur la manière de faire jouer l’équipe, d’améliorer l’effectif, faire en sorte que le club avance. Je n’ai jamais douté des capacités de Luka depuis que j’ai eu la chance de l’avoir comme coach à Amiens. Il fallait simplement trouver le staff qui lui colle bien, l’aider, l’accompagner aussi, car ça reste tout de même un jeune coach, avec pas énormément d’expérience. Mais les 24 mois qu’il vient de connaître vont l’aider pour la suite de sa carrière. »
Laquelle se fera selon toute vraisemblance au HAC ?
« Logiquement. Après, dans le foot, on ne sait jamais. On n’a pas discuté d’un départ pour le moment. »
Lui semble en tout cas se projeter au HAC ?
« Oui, il se projette, mais demain, il peut être sollicité par un autre club avec plus d’ambition que le nôtre, plus de moyens, un effectif supérieur. Ce serait alors logique qu’il demande à discuter avec nous. Mais pour l’instant, ça n’a pas été le cas. »
Son contrat court jusqu’en 2025. Avez-vous déjà commencé à discuter d’une éventuelle prolongation ?
« Pas encore. On a des rendez-vous prévus avec ses conseillers, des rendez-vous prévus avec lui. On a déjà discuté de pas mal de choses en vue de la saison prochaine. Son contrat fait partie des prochaines discussions. »
Votre souhait est de le voir s’inscrire sur la durée ?
« Oui, pour lui comme pour les autres membres du staff, car je pense qu’il y a un gros travail qui a été fait depuis 24 mois. Il y a une réflexion à mener, notamment au niveau salarial, car je pense qu’il y en a certains qui sont un peu sous payés. On va se poser avec le président pour voir ce qu’il est possible de faire budgétairement.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : « Prolonger Luka fait partie des prochaines discussions », informe Mathieu Bodmer
La saison écoulée, celle à venir, le cas de Luka Elsner qu’il aimerait prolonger, l’engouement ou encore le mercato : le directeur sportif du HAC, Mathieu Bodmer, évoque tout cela dans l’entretien qu’il nous a accordé ce mardi 21 mai 2024.
Mathieu Bodmer attaque sa troisième intersaison en tant que directeur sportif du Havre AC
Alors que débute pour lui une troisième intersaison en tant que directeur sportif du Havre AC, Mathieu Bodmer revient sur l’exercice écoulé et se tourne vers celui à venir.
Comment avez-vous vécu la dernière soirée de Ligue 1 dimanche et cette défaite contre l’OM (1-2) ?
« Déçu, parce que je pense qu’on n’a pas fait un bon match. Je pense qu’on se devait de faire mieux, les gens méritaient de voir un meilleur spectacle. J’ai trouvé que certains avaient lâché un peu trop vite. »
L’essentiel a néanmoins été assuré avec ce maintien. Alors, exploit ou pas ?
« Pas exploit. Il est mérité, justifié, je pense même qu’on aurait pu et dû faire mieux. L’assurer un peu plus tôt dans la saison. À côté de ça, on aura su rester soudés, unis, tous ensemble derrière le même objectif lorsque la situation s’est compliquée. Et on a réussi à l’atteindre, c’est le plus important. »
« Avec Luka, on n’a pas discuté d’un départ »
On vous imagine content pour Luka Elsner, qui sortait d’expériences mitigées (Amiens, Courtrai, Standard de Liège) lorsque vous l’avez choisi pour ce projet. Deux ans plus tard, il s’est glissé parmi les cinq techniciens nommés au titre de meilleur entraîneur de l’année en Ligue 1.
« Oui, j’étais content déjà la saison dernière avec la montée, cette saison avec le maintien, parce que lui et son staff font un gros travail. Il y a eu de leur part beaucoup de réunions, de réflexions sur la manière de faire jouer l’équipe, d’améliorer l’effectif, faire en sorte que le club avance. Je n’ai jamais douté des capacités de Luka depuis que j’ai eu la chance de l’avoir comme coach à Amiens. Il fallait simplement trouver le staff qui lui colle bien, l’aider, l’accompagner aussi, car ça reste tout de même un jeune coach, avec pas énormément d’expérience. Mais les 24 mois qu’il vient de connaître vont l’aider pour la suite de sa carrière. »
Laquelle se fera selon toute vraisemblance au HAC ?
« Logiquement. Après, dans le foot, on ne sait jamais. On n’a pas discuté d’un départ pour le moment. »
Lui semble en tout cas se projeter au HAC ?
« Oui, il se projette, mais demain, il peut être sollicité par un autre club avec plus d’ambition que le nôtre, plus de moyens, un effectif supérieur. Ce serait alors logique qu’il demande à discuter avec nous. Mais pour l’instant, ça n’a pas été le cas. »
Son contrat court jusqu’en 2025. Avez-vous déjà commencé à discuter d’une éventuelle prolongation ?
« Pas encore. On a des rendez-vous prévus avec ses conseillers, des rendez-vous prévus avec lui. On a déjà discuté de pas mal de choses en vue de la saison prochaine. Son contrat fait partie des prochaines discussions. »
Votre souhait est de le voir s’inscrire sur la durée ?
« Oui, pour lui comme pour les autres membres du staff, car je pense qu’il y a un gros travail qui a été fait depuis 24 mois. Il y a une réflexion à mener, notamment au niveau salarial, car je pense qu’il y en a certains qui sont un peu sous payés. On va se poser avec le président pour voir ce qu’il est possible de faire budgétairement. »
« Le Havre est une ville qui aime le foot »
Autre succès de cette saison de Ligue 1 : l’affluence au Stade Océane, proche des 22 000 spectateurs de moyenne. En êtes-vous vous-même surpris ?
« Non. C’est peut-être allé un peu plus vite que ce qu’on avait imaginé, mais c’est ce qu’on voulait faire. Cela confirme simplement que Le Havre est une ville de foot. Quand on voit tous les clubs amateurs qu’il y a ici, leur nombre de licenciés, la quantité de personnes qui sont tous les week-ends sur ou au bord des terrains. Historiquement, Le Havre est une ville qui aime le foot. Il fallait juste réveiller un peu tout ça, et ça a suivi. »
Quel sera l’objectif la saison prochaine ? Se maintenir en Ligue 1 en se faisant un peu moins peur que cette année ?
« Le plus important sera de se maintenir, encore une fois, ce sera l’objectif principal et prioritaire. En faisant en sorte de construire un effectif qui soit un peu meilleur que celui de cette année. Et toujours développer le club. »
Cela implique de vendre des joueurs dans un premier temps ?
« Cela veut dire trouver des joueurs qui ne coûtent pas cher, comme d’habitude, et peut-être effectivement en vendre certains pour réaliser quelques coups qui coûtent un peu d’argent. Après, il y a tellement de structuration à faire au niveau du club, des bâtiments, des terrains, si on peut récupérer un peu d’argent pour accélérer tout ça, ce serait bien aussi. »
Lors de la conférence de presse officialisant votre prolongation, le président Roussier avait laissé entendre que l’argent des droits TV servirait à la gestion du club et que seul l’argent des transferts serait réinvesti sur le marché. Intégralement ?
« Non, une partie des transferts ira également pour le club. »
Vous avez dit lundi sur France Bleu qu’un de vos objectifs était aussi de « rembourser » Vincent Volpe ?
« Oui, parce que cela fait longtemps qu’il met de l’argent. Cette année, c’est lui qui a couvert personnellement le salaire de certains joueurs. À un moment donné, il faut devenir autonome et ne pas dépendre de Vincent Volpe. »
« Nous n’avons reçu aucune offre »
Avez-vous une idée du nombre de joueurs qui vont quitter le club cet été ?
« Impossible à dire pour le moment. »
Certains départs semblent inéluctables. Youte ? Sangante ? Voire Opéri ?
« À l’heure actuelle, nous n’avons reçu aucune offre. Il y a certains joueurs dont nous pensons qu’ils vont partir, qu’ils vont être sollicités, mais aujourd’hui, nous n’avons discuté avec aucun club. »
L’avantage, contrairement à d’autres intersaisons, c’est que tous sont sous contrat.
« Oui. On a essayé de gérer au mieux les contrats, d’anticiper dès l’été 2022 ou en début de saison dernière, afin de ne pas se retrouver dans la difficulté, avec des joueurs dans leur dernière année de contrat ou libre. »
Comme Youte, un Targhalline est toutefois lié au HAC jusqu’en 2025. Ce qui signifie qu’il devra partir cet été s’il ne prolonge pas ?
« Non, Oussama est actuellement sous contrat jusqu’en 2025, mais il aura une année automatique jusqu’en 2026 si nous nous maintenons en Ligue 1 la saison prochaine. »
On imagine qu’il fait partie des joueurs que vous aimeriez prolonger ?
« Des offres de prolongation sont déjà parties, mais je ne vous donnerai pas les noms. »
Avez-vous débuté les échanges avec André Ayew et son entourage ?
« Pas encore, mais nous allons en discuter tranquillement, voir s’il y a une volonté commune de continuer. »
Au-delà de son cas, l’un des grands défis de l’intersaison sera une nouvelle fois de muscler l’attaque…
« Cette année, on avait quand même des joueurs comme André Ayew ou Mohamed Bayo, ce qui était plutôt pas mal pour le HAC. Plus Emmanuel Sabbi, plus Josué Casimir, qui a mis cinq passes décisives. Oui, on va essayer de se renforcer, d’améliorer encore une fois l’attaque, mais sur le papier, on avait une attaque de qualité. On a quand même mis trois buts au PSG (3-3), qui n’en a pas pris tant que ça, trois à l’OGC Nice (3-1), qui n’en a pas pris tant que ça, trois à Lyon (3-1)… On peut toujours faire mieux, mais ce n’est pas toujours une question d’attaquant ou de numéro 9, c’est aussi une question d’animation offensive. Sur les coups de pied arrêtés, on a moins dominé aussi que la saison passée en Ligue 2, pour diverses raisons. Il va falloir analyser tout ça, y remédier, mais ce n’est pas qu’une histoire de recrutement. »
Kitala et Confais encore sous contrat
Placés dans la catégorie « Ils partiront » de notre projection, joueur par joueur, du week-end dernier, Yann Kitala, prêté ces derniers mois au club néerlandais d’Almere City, et Aloïs Confais, vu une seule petite minute cette saison en Ligue 1, sont tous deux sous contrat jusqu’en 2025 avec le Havre AC. Mohamed Bayo et André Ayew sont donc à ce jour les deux seuls joueurs non liés au club doyen au-delà du 30 juin prochain.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
La saison écoulée, celle à venir, le cas de Luka Elsner qu’il aimerait prolonger, l’engouement ou encore le mercato : le directeur sportif du HAC, Mathieu Bodmer, évoque tout cela dans l’entretien qu’il nous a accordé ce mardi 21 mai 2024.
Mathieu Bodmer attaque sa troisième intersaison en tant que directeur sportif du Havre AC
Alors que débute pour lui une troisième intersaison en tant que directeur sportif du Havre AC, Mathieu Bodmer revient sur l’exercice écoulé et se tourne vers celui à venir.
Comment avez-vous vécu la dernière soirée de Ligue 1 dimanche et cette défaite contre l’OM (1-2) ?
« Déçu, parce que je pense qu’on n’a pas fait un bon match. Je pense qu’on se devait de faire mieux, les gens méritaient de voir un meilleur spectacle. J’ai trouvé que certains avaient lâché un peu trop vite. »
L’essentiel a néanmoins été assuré avec ce maintien. Alors, exploit ou pas ?
« Pas exploit. Il est mérité, justifié, je pense même qu’on aurait pu et dû faire mieux. L’assurer un peu plus tôt dans la saison. À côté de ça, on aura su rester soudés, unis, tous ensemble derrière le même objectif lorsque la situation s’est compliquée. Et on a réussi à l’atteindre, c’est le plus important. »
« Avec Luka, on n’a pas discuté d’un départ »
On vous imagine content pour Luka Elsner, qui sortait d’expériences mitigées (Amiens, Courtrai, Standard de Liège) lorsque vous l’avez choisi pour ce projet. Deux ans plus tard, il s’est glissé parmi les cinq techniciens nommés au titre de meilleur entraîneur de l’année en Ligue 1.
« Oui, j’étais content déjà la saison dernière avec la montée, cette saison avec le maintien, parce que lui et son staff font un gros travail. Il y a eu de leur part beaucoup de réunions, de réflexions sur la manière de faire jouer l’équipe, d’améliorer l’effectif, faire en sorte que le club avance. Je n’ai jamais douté des capacités de Luka depuis que j’ai eu la chance de l’avoir comme coach à Amiens. Il fallait simplement trouver le staff qui lui colle bien, l’aider, l’accompagner aussi, car ça reste tout de même un jeune coach, avec pas énormément d’expérience. Mais les 24 mois qu’il vient de connaître vont l’aider pour la suite de sa carrière. »
Laquelle se fera selon toute vraisemblance au HAC ?
« Logiquement. Après, dans le foot, on ne sait jamais. On n’a pas discuté d’un départ pour le moment. »
Lui semble en tout cas se projeter au HAC ?
« Oui, il se projette, mais demain, il peut être sollicité par un autre club avec plus d’ambition que le nôtre, plus de moyens, un effectif supérieur. Ce serait alors logique qu’il demande à discuter avec nous. Mais pour l’instant, ça n’a pas été le cas. »
Son contrat court jusqu’en 2025. Avez-vous déjà commencé à discuter d’une éventuelle prolongation ?
« Pas encore. On a des rendez-vous prévus avec ses conseillers, des rendez-vous prévus avec lui. On a déjà discuté de pas mal de choses en vue de la saison prochaine. Son contrat fait partie des prochaines discussions. »
Votre souhait est de le voir s’inscrire sur la durée ?
« Oui, pour lui comme pour les autres membres du staff, car je pense qu’il y a un gros travail qui a été fait depuis 24 mois. Il y a une réflexion à mener, notamment au niveau salarial, car je pense qu’il y en a certains qui sont un peu sous payés. On va se poser avec le président pour voir ce qu’il est possible de faire budgétairement. »
« Le Havre est une ville qui aime le foot »
Autre succès de cette saison de Ligue 1 : l’affluence au Stade Océane, proche des 22 000 spectateurs de moyenne. En êtes-vous vous-même surpris ?
« Non. C’est peut-être allé un peu plus vite que ce qu’on avait imaginé, mais c’est ce qu’on voulait faire. Cela confirme simplement que Le Havre est une ville de foot. Quand on voit tous les clubs amateurs qu’il y a ici, leur nombre de licenciés, la quantité de personnes qui sont tous les week-ends sur ou au bord des terrains. Historiquement, Le Havre est une ville qui aime le foot. Il fallait juste réveiller un peu tout ça, et ça a suivi. »
Quel sera l’objectif la saison prochaine ? Se maintenir en Ligue 1 en se faisant un peu moins peur que cette année ?
« Le plus important sera de se maintenir, encore une fois, ce sera l’objectif principal et prioritaire. En faisant en sorte de construire un effectif qui soit un peu meilleur que celui de cette année. Et toujours développer le club. »
Cela implique de vendre des joueurs dans un premier temps ?
« Cela veut dire trouver des joueurs qui ne coûtent pas cher, comme d’habitude, et peut-être effectivement en vendre certains pour réaliser quelques coups qui coûtent un peu d’argent. Après, il y a tellement de structuration à faire au niveau du club, des bâtiments, des terrains, si on peut récupérer un peu d’argent pour accélérer tout ça, ce serait bien aussi. »
Lors de la conférence de presse officialisant votre prolongation, le président Roussier avait laissé entendre que l’argent des droits TV servirait à la gestion du club et que seul l’argent des transferts serait réinvesti sur le marché. Intégralement ?
« Non, une partie des transferts ira également pour le club. »
Vous avez dit lundi sur France Bleu qu’un de vos objectifs était aussi de « rembourser » Vincent Volpe ?
« Oui, parce que cela fait longtemps qu’il met de l’argent. Cette année, c’est lui qui a couvert personnellement le salaire de certains joueurs. À un moment donné, il faut devenir autonome et ne pas dépendre de Vincent Volpe. »
« Nous n’avons reçu aucune offre »
Avez-vous une idée du nombre de joueurs qui vont quitter le club cet été ?
« Impossible à dire pour le moment. »
Certains départs semblent inéluctables. Youte ? Sangante ? Voire Opéri ?
« À l’heure actuelle, nous n’avons reçu aucune offre. Il y a certains joueurs dont nous pensons qu’ils vont partir, qu’ils vont être sollicités, mais aujourd’hui, nous n’avons discuté avec aucun club. »
L’avantage, contrairement à d’autres intersaisons, c’est que tous sont sous contrat.
« Oui. On a essayé de gérer au mieux les contrats, d’anticiper dès l’été 2022 ou en début de saison dernière, afin de ne pas se retrouver dans la difficulté, avec des joueurs dans leur dernière année de contrat ou libre. »
Comme Youte, un Targhalline est toutefois lié au HAC jusqu’en 2025. Ce qui signifie qu’il devra partir cet été s’il ne prolonge pas ?
« Non, Oussama est actuellement sous contrat jusqu’en 2025, mais il aura une année automatique jusqu’en 2026 si nous nous maintenons en Ligue 1 la saison prochaine. »
On imagine qu’il fait partie des joueurs que vous aimeriez prolonger ?
« Des offres de prolongation sont déjà parties, mais je ne vous donnerai pas les noms. »
Avez-vous débuté les échanges avec André Ayew et son entourage ?
« Pas encore, mais nous allons en discuter tranquillement, voir s’il y a une volonté commune de continuer. »
Au-delà de son cas, l’un des grands défis de l’intersaison sera une nouvelle fois de muscler l’attaque…
« Cette année, on avait quand même des joueurs comme André Ayew ou Mohamed Bayo, ce qui était plutôt pas mal pour le HAC. Plus Emmanuel Sabbi, plus Josué Casimir, qui a mis cinq passes décisives. Oui, on va essayer de se renforcer, d’améliorer encore une fois l’attaque, mais sur le papier, on avait une attaque de qualité. On a quand même mis trois buts au PSG (3-3), qui n’en a pas pris tant que ça, trois à l’OGC Nice (3-1), qui n’en a pas pris tant que ça, trois à Lyon (3-1)… On peut toujours faire mieux, mais ce n’est pas toujours une question d’attaquant ou de numéro 9, c’est aussi une question d’animation offensive. Sur les coups de pied arrêtés, on a moins dominé aussi que la saison passée en Ligue 2, pour diverses raisons. Il va falloir analyser tout ça, y remédier, mais ce n’est pas qu’une histoire de recrutement. »
Kitala et Confais encore sous contrat
Placés dans la catégorie « Ils partiront » de notre projection, joueur par joueur, du week-end dernier, Yann Kitala, prêté ces derniers mois au club néerlandais d’Almere City, et Aloïs Confais, vu une seule petite minute cette saison en Ligue 1, sont tous deux sous contrat jusqu’en 2025 avec le Havre AC. Mohamed Bayo et André Ayew sont donc à ce jour les deux seuls joueurs non liés au club doyen au-delà du 30 juin prochain.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Interview de VV par FootNormand :
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football : le HAC fera étape aux Pays-Bas durant l’été
Deux stages seront notamment au programme de préparation estivale des Ciel et Marine en vue de la prochaine saison de Ligue 1 : un en Bretagne et un autre dans les environs d’Amsterdam aux Pays-Bas. Le point en ce mercredi 22 mai 2024.
La préparation estivale du HAC s’étirera sur six semaines, entre le 1er juillet et la reprise de la Ligue 1 prévue le week-end du 16 août
Toutes les dates et rencontres amicales ne sont encore précisément établies. Mais on a déjà une idée de ce à quoi ressemblera la campagne de préparation du HAC, d’une durée de six semaines, à l’aube de sa deuxième saison consécutive dans l’élite.
Si la reprise est fixée au lundi 1er juillet, Luka Elsner et ses hommes partiront quinze jours plus tard pour un premier stage en Bretagne, au cœur du magnifique Château du Bois-Guy, situé non loin de Fougères en Ille-et-Vilaine. Autoproclamé « le Clairefontaine breton », ce domaine labellisé FIFA dispose de toutes les infrastructures – dont cinq terrains – pour accueillir des équipes pros. Les Ciel et Marine devraient y affronter le club local de Fougères, pensionnaire de National 3.
Au calendrier des matches amicaux se trouve également le traditionnel Trophée des Normands, contre Caen (L2), prévu le samedi 27 juillet à Deauville, normalement à 18 h.
Un nouveau test au Campus PSG ?
Comme à l’été 2023, où ils s’étaient posés en Slovénie, les Havrais prendront ensuite la direction de l’étranger afin de changer un peu de décor, direction cette fois les Pays-Bas à proximité d’Amsterdam, à la bascule entre les mois de juillet et août. Là encore, le HAC se frottera à une équipe locale, de haut niveau cette fois, la 1ère journée de Ligue 1 étant fixée deux semaines plus tard, le week-end du 16 août.
La liste des différents galops d’essai devrait se préciser au cours des prochains jours, mais il y a de fortes chances que les Hacmen se mesurent comme l’an dernier au champion de France parisien, sur ses terres du Campus PSG à Poissy.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Deux stages seront notamment au programme de préparation estivale des Ciel et Marine en vue de la prochaine saison de Ligue 1 : un en Bretagne et un autre dans les environs d’Amsterdam aux Pays-Bas. Le point en ce mercredi 22 mai 2024.
La préparation estivale du HAC s’étirera sur six semaines, entre le 1er juillet et la reprise de la Ligue 1 prévue le week-end du 16 août
Toutes les dates et rencontres amicales ne sont encore précisément établies. Mais on a déjà une idée de ce à quoi ressemblera la campagne de préparation du HAC, d’une durée de six semaines, à l’aube de sa deuxième saison consécutive dans l’élite.
Si la reprise est fixée au lundi 1er juillet, Luka Elsner et ses hommes partiront quinze jours plus tard pour un premier stage en Bretagne, au cœur du magnifique Château du Bois-Guy, situé non loin de Fougères en Ille-et-Vilaine. Autoproclamé « le Clairefontaine breton », ce domaine labellisé FIFA dispose de toutes les infrastructures – dont cinq terrains – pour accueillir des équipes pros. Les Ciel et Marine devraient y affronter le club local de Fougères, pensionnaire de National 3.
Au calendrier des matches amicaux se trouve également le traditionnel Trophée des Normands, contre Caen (L2), prévu le samedi 27 juillet à Deauville, normalement à 18 h.
Un nouveau test au Campus PSG ?
Comme à l’été 2023, où ils s’étaient posés en Slovénie, les Havrais prendront ensuite la direction de l’étranger afin de changer un peu de décor, direction cette fois les Pays-Bas à proximité d’Amsterdam, à la bascule entre les mois de juillet et août. Là encore, le HAC se frottera à une équipe locale, de haut niveau cette fois, la 1ère journée de Ligue 1 étant fixée deux semaines plus tard, le week-end du 16 août.
La liste des différents galops d’essai devrait se préciser au cours des prochains jours, mais il y a de fortes chances que les Hacmen se mesurent comme l’an dernier au champion de France parisien, sur ses terres du Campus PSG à Poissy.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : Clément Calvez, directeur du développement au HAC, va rejoindre Sochaux
Directeur du développement au HAC depuis 2020, Clément Calvez ne connaîtra pas de deuxième saison en Ligue 1 avec le club doyen. Le Havrais va rejoindre le FC Sochaux-Montbéliard où il succédera à Jean-Claude Plessis à la présidence.
Clément Calvez va quitter le HAC pour prendre la présidence de Sochaux
Directeur du développement au HAC depuis un peu plus de quatre ans, l’histoire entre Clément Calvez et le club doyen semble toucher à sa fin. Ce vendredi, nos confrères de France Bleu Belfort Montbéliard ont rapporté que le Havrais devrait rallier Sochaux (National). Dans quel but ? Accéder à la présidence et donc succéder à Jean-Claude Plessis.
Il est attendu pour octobre
Montbéliardais d’origine, le beau-fils de l’actuel président avait déjà œuvré au FCSM en tant que commercial entre 2006 et 2009 puis en tant que responsable commercial jusqu’en 2016 avant de rejoindre Strasbourg puis Le Havre. Son arrivée est prévue pour le 1er octobre 2024 afin de prendre en charge le côté administratif du club avec, à ses côtés, Julien Cordonnier promu manager général après avoir passé un an et demi en tant que directeur sportif et directeur du recrutement.
Par Antonin Bardin de Paris-Normandie.
Directeur du développement au HAC depuis 2020, Clément Calvez ne connaîtra pas de deuxième saison en Ligue 1 avec le club doyen. Le Havrais va rejoindre le FC Sochaux-Montbéliard où il succédera à Jean-Claude Plessis à la présidence.
Clément Calvez va quitter le HAC pour prendre la présidence de Sochaux
Directeur du développement au HAC depuis un peu plus de quatre ans, l’histoire entre Clément Calvez et le club doyen semble toucher à sa fin. Ce vendredi, nos confrères de France Bleu Belfort Montbéliard ont rapporté que le Havrais devrait rallier Sochaux (National). Dans quel but ? Accéder à la présidence et donc succéder à Jean-Claude Plessis.
Il est attendu pour octobre
Montbéliardais d’origine, le beau-fils de l’actuel président avait déjà œuvré au FCSM en tant que commercial entre 2006 et 2009 puis en tant que responsable commercial jusqu’en 2016 avant de rejoindre Strasbourg puis Le Havre. Son arrivée est prévue pour le 1er octobre 2024 afin de prendre en charge le côté administratif du club avec, à ses côtés, Julien Cordonnier promu manager général après avoir passé un an et demi en tant que directeur sportif et directeur du recrutement.
Par Antonin Bardin de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : l’entraîneur Luka Elsner aurait demandé à quitter le HAC
L’entraîneur du HAC, Luka Elsner, aurait fait part à ses dirigeants de son souhait d’étudier les offres susceptibles de lui parvenir. Le Slovène figure notamment sur les tablettes du Stade de Reims.
Luka Elsner vivra-t-il une troisième saison sur le banc du Havre AC ?
« Aujourd’hui, il (Luka Elsner) se projette, mais demain, il peut être sollicité par un autre club avec plus d’ambition que le nôtre, plus de moyens, un effectif supérieur. Ce serait alors logique qu’il demande à discuter avec nous », disait Mathieu Bodmer dans l’interview de fin de saison qu’il nous a accordée le mardi 21 mai 2024.
Reims et deux clubs étrangers
Des propos pas loin d’apparaître prémonitoires une semaine plus tard, alors que le technicien slovène (41 ans) aurait fait part aux dirigeants du HAC de sa volonté d’étudier le marché, songeant sérieusement à la perspective de poursuivre sa carrière dans un autre club, selon une information de nos confrères de L’Équipe.
Elsner figure notamment sur la short-list du Stade de Reims suite au départ de Will Still, mais également sur les tablettes de deux clubs étrangers, d’après le quotidien sportif. Il privilégierait l’option de rester en France.
L’entraîneur est sous contrat avec le club doyen jusqu’en 2025, un bail que les dirigeants havrais avaient pour ambition de prolonger.
Par la rédaction de Paris-Normandie.
L’entraîneur du HAC, Luka Elsner, aurait fait part à ses dirigeants de son souhait d’étudier les offres susceptibles de lui parvenir. Le Slovène figure notamment sur les tablettes du Stade de Reims.
Luka Elsner vivra-t-il une troisième saison sur le banc du Havre AC ?
« Aujourd’hui, il (Luka Elsner) se projette, mais demain, il peut être sollicité par un autre club avec plus d’ambition que le nôtre, plus de moyens, un effectif supérieur. Ce serait alors logique qu’il demande à discuter avec nous », disait Mathieu Bodmer dans l’interview de fin de saison qu’il nous a accordée le mardi 21 mai 2024.
Reims et deux clubs étrangers
Des propos pas loin d’apparaître prémonitoires une semaine plus tard, alors que le technicien slovène (41 ans) aurait fait part aux dirigeants du HAC de sa volonté d’étudier le marché, songeant sérieusement à la perspective de poursuivre sa carrière dans un autre club, selon une information de nos confrères de L’Équipe.
Elsner figure notamment sur la short-list du Stade de Reims suite au départ de Will Still, mais également sur les tablettes de deux clubs étrangers, d’après le quotidien sportif. Il privilégierait l’option de rester en France.
L’entraîneur est sous contrat avec le club doyen jusqu’en 2025, un bail que les dirigeants havrais avaient pour ambition de prolonger.
Par la rédaction de Paris-Normandie.
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : « Il nous faut la réponse de Luka (Elsner) dans la semaine », fixe Jean-Michel Roussier
Le président du HAC confirme ce mardi 28 mai 2024 que son entraîneur lui a fait part de sa volonté d’étudier les sollicitations extérieures dont il est l’objet. Jean-Michel Roussier attend une réponse ferme de Luka Elsner d’ici la fin de la semaine et dit avoir « réfléchi » au scénario d’un départ.
Immergé dans le monde du foot depuis de longues années, le président du HAC, Jean-Michel Roussier, réagit avec pragmatisme aux velléités de départ de son entraîneur, Luka Elsner.
Luka Elsner vous a-t-il effectivement exprimé son souhait d’étudier des offres d’autres clubs et de potentiellement quitter le HAC ?
« Il nous a effectivement confirmé qu’il était sollicité et qu’il souhaitait examiner les sollicitations dont il était l’objet. Point. »
Que lui avez-vous répondu ?
« Examine. (sourire) »
« Les moyens du HAC, Luka les connaît »
Comprenez-vous son choix ?
« La question n’est pas de savoir si je le comprends ou pas. C’est une réflexion qu’il a et qui n’est pas illégitime. Maintenant, il va falloir qu’on ait une réponse très rapide de sa part. »
Vous avez fixé une date butoir ?
« Pas une date à proprement parler, mais il nous faut la réponse cette semaine, c’est une certitude. »
Il se dit qu’il serait déçu des moyens disponibles pour renforcer l’équipe à l’intersaison ?
« Non, il n’y a rien qui justifie un nouvel élément de déception. Les moyens dont dispose le club, Luka les connaît, ce n’est pas nouveau. Après, qu’il puisse estimer que l’herbe est plus verte ailleurs, c’est malheureusement la réalité pour plein de clubs. »
On parle de Reims ?
« Je ne pourrais pas vous dire. Avec moi, sur les quelques conversations qu’on a eues, c’était une réflexion d’ordre général, pas ciblé exclusivement sur Reims. »
Etes-vous déçu ou vous dites-vous que c’est la vie du foot ?
« Aujourd’hui, faites le tour des clubs et dites-moi dans lequel ce cas de figure n’existe pas ? Donc déçu, non, il faut simplement prendre les choses factuellement et qu’elles se clarifient rapidement. »
« Sa liberté aura un prix »
Elsner étant sous contrat jusqu’en 2025, on est d’accord qu’il faudra au club souhaitant le débaucher verser au HAC une indemnité de départ ?
« On est bien d’accord. »
Vous montrerez-vous dur en affaire ou pas forcément ?
« Ce n’est pas une question d’être dur ou pas dur, il y aura une négociation, c’est une certitude. Sa liberté aura un prix. »
Imaginons qu’il ne trouve pas de point de chute et décide finalement de rester au HAC. N’y aurait-il pas néanmoins quelque chose de cassé ?
« Je ne raisonne pas comme ça. Il nous a très honnêtement fait part de sa réflexion. Je pense que les agents qui l’entourent ou les clubs avec lesquels ils discutent auraient mieux fait de garder ça pour eux. Après, est-ce que ça casse quelque chose ou pas ? Cela fait partie des événements classiques dans tous les clubs. »
Comme le disait Mathieu Bodmer, votre souhait initial était de prolonger son contrat ?
« Exactement. »
Cela paraît désormais compromis…
« On n’est pas à une variable près. Stabilisons déjà ce qui doit être stabilisé pour la saison qui vient. On verra avec le temps ce qu’il en est. »
« Pour l’instant, je n’ai eu aucune approche »
Jusqu’alors couronné de réussite, le projet mis en place depuis deux ans subit là son premier accroc majeur ?
« Non. Si Luka devait partir, on verra par qui il sera remplacé. On ne peut pas anticiper la suite du projet. C’est un événement dont on savait qu’il pouvait se produire, voilà. »
Aviez-vous déjà réfléchi à une éventuelle solution de repli sachant qu’Elsner pouvait être courtisé ?
« On y a réfléchi avec Mathieu (Bodmer), absolument. »
Ce qui veut dire que tout pourrait aller assez vite ?
« Ce qui veut dire que la priorité est d’avoir la réponse de Luka. Et, le cas échéant, un contact avec le club qui déciderait de travailler avec lui. Ce qui n’est pas le cas du tout aujourd’hui. Je vois des choses écrites, mais bon, pour l’instant, je n’ai eu aucune approche. Ni de Reims ni d’un quelconque autre club. »
Par David Poisnel
Publié:
28 Mai 2024 à 09h49
Le président du HAC confirme ce mardi 28 mai 2024 que son entraîneur lui a fait part de sa volonté d’étudier les sollicitations extérieures dont il est l’objet. Jean-Michel Roussier attend une réponse ferme de Luka Elsner d’ici la fin de la semaine et dit avoir « réfléchi » au scénario d’un départ.
Immergé dans le monde du foot depuis de longues années, le président du HAC, Jean-Michel Roussier, réagit avec pragmatisme aux velléités de départ de son entraîneur, Luka Elsner.
Luka Elsner vous a-t-il effectivement exprimé son souhait d’étudier des offres d’autres clubs et de potentiellement quitter le HAC ?
« Il nous a effectivement confirmé qu’il était sollicité et qu’il souhaitait examiner les sollicitations dont il était l’objet. Point. »
Que lui avez-vous répondu ?
« Examine. (sourire) »
« Les moyens du HAC, Luka les connaît »
Comprenez-vous son choix ?
« La question n’est pas de savoir si je le comprends ou pas. C’est une réflexion qu’il a et qui n’est pas illégitime. Maintenant, il va falloir qu’on ait une réponse très rapide de sa part. »
Vous avez fixé une date butoir ?
« Pas une date à proprement parler, mais il nous faut la réponse cette semaine, c’est une certitude. »
Il se dit qu’il serait déçu des moyens disponibles pour renforcer l’équipe à l’intersaison ?
« Non, il n’y a rien qui justifie un nouvel élément de déception. Les moyens dont dispose le club, Luka les connaît, ce n’est pas nouveau. Après, qu’il puisse estimer que l’herbe est plus verte ailleurs, c’est malheureusement la réalité pour plein de clubs. »
On parle de Reims ?
« Je ne pourrais pas vous dire. Avec moi, sur les quelques conversations qu’on a eues, c’était une réflexion d’ordre général, pas ciblé exclusivement sur Reims. »
Etes-vous déçu ou vous dites-vous que c’est la vie du foot ?
« Aujourd’hui, faites le tour des clubs et dites-moi dans lequel ce cas de figure n’existe pas ? Donc déçu, non, il faut simplement prendre les choses factuellement et qu’elles se clarifient rapidement. »
« Sa liberté aura un prix »
Elsner étant sous contrat jusqu’en 2025, on est d’accord qu’il faudra au club souhaitant le débaucher verser au HAC une indemnité de départ ?
« On est bien d’accord. »
Vous montrerez-vous dur en affaire ou pas forcément ?
« Ce n’est pas une question d’être dur ou pas dur, il y aura une négociation, c’est une certitude. Sa liberté aura un prix. »
Imaginons qu’il ne trouve pas de point de chute et décide finalement de rester au HAC. N’y aurait-il pas néanmoins quelque chose de cassé ?
« Je ne raisonne pas comme ça. Il nous a très honnêtement fait part de sa réflexion. Je pense que les agents qui l’entourent ou les clubs avec lesquels ils discutent auraient mieux fait de garder ça pour eux. Après, est-ce que ça casse quelque chose ou pas ? Cela fait partie des événements classiques dans tous les clubs. »
Comme le disait Mathieu Bodmer, votre souhait initial était de prolonger son contrat ?
« Exactement. »
Cela paraît désormais compromis…
« On n’est pas à une variable près. Stabilisons déjà ce qui doit être stabilisé pour la saison qui vient. On verra avec le temps ce qu’il en est. »
« Pour l’instant, je n’ai eu aucune approche »
Jusqu’alors couronné de réussite, le projet mis en place depuis deux ans subit là son premier accroc majeur ?
« Non. Si Luka devait partir, on verra par qui il sera remplacé. On ne peut pas anticiper la suite du projet. C’est un événement dont on savait qu’il pouvait se produire, voilà. »
Aviez-vous déjà réfléchi à une éventuelle solution de repli sachant qu’Elsner pouvait être courtisé ?
« On y a réfléchi avec Mathieu (Bodmer), absolument. »
Ce qui veut dire que tout pourrait aller assez vite ?
« Ce qui veut dire que la priorité est d’avoir la réponse de Luka. Et, le cas échéant, un contact avec le club qui déciderait de travailler avec lui. Ce qui n’est pas le cas du tout aujourd’hui. Je vois des choses écrites, mais bon, pour l’instant, je n’ai eu aucune approche. Ni de Reims ni d’un quelconque autre club. »
Par David Poisnel
Publié:
28 Mai 2024 à 09h49
On a tous deux vies. La deuxième commence lorsqu'on s'aperçoit qu'on en a qu'une.
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : Elsner promet de « clarifier tout ça dans les jours qui viennent »
Sans vouloir s’étendre, Luka Elsner nous a fait savoir ce mardi 28 mai 2024 qu’il allait rapidement clarifier la question de son avenir. « Je vis la situation de façon calme et sereine parce que je suis en contact permanent avec les gens du club », assure le technicien slovène.
L’échange n’a pas duré bien longtemps. Tout simplement parce que Luka Elsner n’avait « pas le souhait d’en dire davantage aujourd’hui ». « Je pense que ce n’est pas le moment », nous a confié ce mardi 28 mai 2024 celui qui est pour le moment toujours le coach du Havre AC, même si son avenir sur le banc du club doyen semble s’écrire en pointillé.
Le président Jean-Michel Roussier nous l’avait confirmé un peu plus tôt dans la journée : courtisé, Elsner a bien fait savoir à l’état-major du HAC sa volonté d’étudier les offres susceptibles de lui parvenir. Une réflexion que le numéro un du club n’imagine évidemment pas sans limite. « Il nous faut une réponse de Luka dans la semaine », fixe Roussier.
Quel impact aura cet épisode s’il devait rester ?
« On va clarifier tout ça dans les jours qui viennent », promet Luka Elsner, tout en assurant vivre la situation « de façon calme et sereine, parce que je suis en contact permanent avec les gens du club. La situation ne concerne que moi et ma direction. Nous menons ensemble une réflexion, comme beaucoup d’autres clubs et d’entraîneurs le font actuellement. »
Du côté des dirigeants du HAC comme de l’entraîneur, qui avaient planché de concert sur la campagne de préparation estivale, les premières pistes de recrutement et bien d’autres éléments en vue de l’exercice à venir, il est clair que l’on aurait préféré que cette « réflexion » ne filtre pas. C’est trop tard et il faudra voir quel impact aura cet épisode dans le cas où Elsner viendrait finalement à repartir pour une troisième saison sur le banc ciel et marine, voire (sait-on jamais) à prolonger son contrat, ne serait-ce que dans l’esprit des supporters.
Quid du timing avec Reims ?
Elsner rejoindra-t-il le Stade de Reims ? Jeune (41 ans), polyglotte, moderne dans ses préceptes et formateur, il fait en tout cas partie des trois noms retenus par le club champenois, qui auraient prévu de rencontrer l’un des deux autres, à savoir Davide Ancelotti, fils et adjoint de Carlo au Real Madrid, après la finale de la Ligue des Champions programmée samedi 1er juin 2024. Et ce, alors que le Havre AC attend donc un retour ferme et définitif d’Elsner d’ici la fin de la semaine…
Par David Poisnel
Publié:
28 Mai 2024 à 13h26
Sans vouloir s’étendre, Luka Elsner nous a fait savoir ce mardi 28 mai 2024 qu’il allait rapidement clarifier la question de son avenir. « Je vis la situation de façon calme et sereine parce que je suis en contact permanent avec les gens du club », assure le technicien slovène.
L’échange n’a pas duré bien longtemps. Tout simplement parce que Luka Elsner n’avait « pas le souhait d’en dire davantage aujourd’hui ». « Je pense que ce n’est pas le moment », nous a confié ce mardi 28 mai 2024 celui qui est pour le moment toujours le coach du Havre AC, même si son avenir sur le banc du club doyen semble s’écrire en pointillé.
Le président Jean-Michel Roussier nous l’avait confirmé un peu plus tôt dans la journée : courtisé, Elsner a bien fait savoir à l’état-major du HAC sa volonté d’étudier les offres susceptibles de lui parvenir. Une réflexion que le numéro un du club n’imagine évidemment pas sans limite. « Il nous faut une réponse de Luka dans la semaine », fixe Roussier.
Quel impact aura cet épisode s’il devait rester ?
« On va clarifier tout ça dans les jours qui viennent », promet Luka Elsner, tout en assurant vivre la situation « de façon calme et sereine, parce que je suis en contact permanent avec les gens du club. La situation ne concerne que moi et ma direction. Nous menons ensemble une réflexion, comme beaucoup d’autres clubs et d’entraîneurs le font actuellement. »
Du côté des dirigeants du HAC comme de l’entraîneur, qui avaient planché de concert sur la campagne de préparation estivale, les premières pistes de recrutement et bien d’autres éléments en vue de l’exercice à venir, il est clair que l’on aurait préféré que cette « réflexion » ne filtre pas. C’est trop tard et il faudra voir quel impact aura cet épisode dans le cas où Elsner viendrait finalement à repartir pour une troisième saison sur le banc ciel et marine, voire (sait-on jamais) à prolonger son contrat, ne serait-ce que dans l’esprit des supporters.
Quid du timing avec Reims ?
Elsner rejoindra-t-il le Stade de Reims ? Jeune (41 ans), polyglotte, moderne dans ses préceptes et formateur, il fait en tout cas partie des trois noms retenus par le club champenois, qui auraient prévu de rencontrer l’un des deux autres, à savoir Davide Ancelotti, fils et adjoint de Carlo au Real Madrid, après la finale de la Ligue des Champions programmée samedi 1er juin 2024. Et ce, alors que le Havre AC attend donc un retour ferme et définitif d’Elsner d’ici la fin de la semaine…
Par David Poisnel
Publié:
28 Mai 2024 à 13h26
On a tous deux vies. La deuxième commence lorsqu'on s'aperçoit qu'on en a qu'une.
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titanhac76
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Interview d'André Ayew dans Winamax FC.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football : le HAC va augmenter son plafond d’abonnés au Stade Océane
Alors qu’il vient de communiquer les modalités d’abonnement en vue de la prochaine saison de Ligue 1, le HAC a prévu de faire grimper son plafond de fidèles d’environ 2 000 spectateurs, pour passer de 11 000 à 13 000 abonnés. On vous en dit davantage en ce mercredi 29 mai 2024.
Le HAC aspire à réunir encore plus de supporters la saison prochaine au Stade Océane
Un site internet qui disjoncte, plus de 5 000 abonnements écoulés en un après-midi : personne n’a oublié le raz de marée qu’avait provoqué l’ouverture de la campagne d’abonnement du HAC l’an dernier à l’occasion de sa remontée dans l’élite.
Sans véritables repères après 14 saisons de Ligue 2, les dirigeants du club doyen avaient alors fait le choix de borner à 11 000 leur total de fidèles, afin de pouvoir conserver un quota de places disponibles à la vente à chaque rencontre dans toutes les gammes de prix. Une politique qui n’avait pas été sans faire des déçus et engendrer un certain nombre de critiques.
« Aller au-delà des sept guichets fermés de cette saison »
Un an plus tard, force est de constater que les responsables ciel et marine avaient plutôt placé le curseur au bon endroit, au sortir d’une saison de Ligue 1 exceptionnelle en termes d’engouement et d’affluence au Stade Océane, proche des 22 000 spectateurs de moyenne.
Mais tout ne fut pas parfait non plus et les dirigeants du HAC aspirent logiquement à faire encore mieux en vue du prochain exercice. L’objectif annoncé ? « Augmenter l’affluence moyenne en allant notamment au-delà des sept guichets fermés que nous avons pu faire cette saison (NDLR : Monaco, Lens, Paris, Nice, Lyon, Nantes et Marseille). Je pense en particulier aux cinq ou six matches où il nous aura manqué moins de 1 000 spectateurs pour faire le plein », expose Clément Calvez, directeur du développement du club doyen appelé à devenir prochainement président du FC Sochaux.
Pour ce faire, les décideurs havrais ont prévu d’augmenter d’environ 2 000 spectateurs leur plafond d’abonnés, lequel passerait alors de 11 000 (9 500 grand public + 1 500 partenaires) à 13 000 (11 000 grand public + 2 000 partenaires). Une évolution qui n’empêchera pas le HAC de continuer à proposer à la vente des tickets dans toutes les tribunes et toutes les gammes de prix pour chaque rencontre à domicile.
Le Kop haut pour renforcer l’ambiance
Partant du principe que « 90 à 95 % » des fidèles devraient renouveler leur billet à l’année (à compter du mercredi 5 juin 2024), plus de 2 000 places devraient être disponibles pour de nouveaux abonnés à compter du mardi 2 juillet 2024.
Sauf pour les moins de 18 ans, « un jeune public que le HAC aspire à conquérir », ces derniers paieront leur sésame forcément plus cher que les supporters déjà abonnés, pour qui les tarifs ne bougeront pas, « afin de les remercier de leur soutien et leur fidélité », exprime Calvez.
Parmi les nouveautés de cette campagne 2024-2025 ? Il sera désormais possible de s’abonner en tribune Est haute ; le Kop haut central, s’il conservera ses sièges, est voué à devenir un pan de tribune « actif en termes d’animation » ; le grand public n’aura plus la possibilité de réserver une place de parking pour toute la saison (uniquement au match) après les couacs de l’exercice écoulé.
Accélérer la digitalisation, réduire les « no show »
Le HAC souhaite également accélérer la « digitalisation » de ses fans, contraints de débourser la somme non négligeable de 20 € pour ceux souhaitant toujours disposer d’une carte. « Cela simplifiera les choses en termes d’identification des supporters, comme de prêt ou de revente des places », justifie le directeur du développement, espérant notamment réduire le nombre de « no show », ces spectateurs en possession d’un ticket qui ne viennent pas au match.
Aucune solution n’a en revanche été trouvée pour fluidifier les flux et permettre au grand public d’accéder à la tribune officielle, souvent clairsemée. « La seule, c’est d’augmenter le nombre de partenaires. Et le club compte bien y arriver », assure Clément Calvez.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Alors qu’il vient de communiquer les modalités d’abonnement en vue de la prochaine saison de Ligue 1, le HAC a prévu de faire grimper son plafond de fidèles d’environ 2 000 spectateurs, pour passer de 11 000 à 13 000 abonnés. On vous en dit davantage en ce mercredi 29 mai 2024.
Le HAC aspire à réunir encore plus de supporters la saison prochaine au Stade Océane
Un site internet qui disjoncte, plus de 5 000 abonnements écoulés en un après-midi : personne n’a oublié le raz de marée qu’avait provoqué l’ouverture de la campagne d’abonnement du HAC l’an dernier à l’occasion de sa remontée dans l’élite.
Sans véritables repères après 14 saisons de Ligue 2, les dirigeants du club doyen avaient alors fait le choix de borner à 11 000 leur total de fidèles, afin de pouvoir conserver un quota de places disponibles à la vente à chaque rencontre dans toutes les gammes de prix. Une politique qui n’avait pas été sans faire des déçus et engendrer un certain nombre de critiques.
« Aller au-delà des sept guichets fermés de cette saison »
Un an plus tard, force est de constater que les responsables ciel et marine avaient plutôt placé le curseur au bon endroit, au sortir d’une saison de Ligue 1 exceptionnelle en termes d’engouement et d’affluence au Stade Océane, proche des 22 000 spectateurs de moyenne.
Mais tout ne fut pas parfait non plus et les dirigeants du HAC aspirent logiquement à faire encore mieux en vue du prochain exercice. L’objectif annoncé ? « Augmenter l’affluence moyenne en allant notamment au-delà des sept guichets fermés que nous avons pu faire cette saison (NDLR : Monaco, Lens, Paris, Nice, Lyon, Nantes et Marseille). Je pense en particulier aux cinq ou six matches où il nous aura manqué moins de 1 000 spectateurs pour faire le plein », expose Clément Calvez, directeur du développement du club doyen appelé à devenir prochainement président du FC Sochaux.
Pour ce faire, les décideurs havrais ont prévu d’augmenter d’environ 2 000 spectateurs leur plafond d’abonnés, lequel passerait alors de 11 000 (9 500 grand public + 1 500 partenaires) à 13 000 (11 000 grand public + 2 000 partenaires). Une évolution qui n’empêchera pas le HAC de continuer à proposer à la vente des tickets dans toutes les tribunes et toutes les gammes de prix pour chaque rencontre à domicile.
Le Kop haut pour renforcer l’ambiance
Partant du principe que « 90 à 95 % » des fidèles devraient renouveler leur billet à l’année (à compter du mercredi 5 juin 2024), plus de 2 000 places devraient être disponibles pour de nouveaux abonnés à compter du mardi 2 juillet 2024.
Sauf pour les moins de 18 ans, « un jeune public que le HAC aspire à conquérir », ces derniers paieront leur sésame forcément plus cher que les supporters déjà abonnés, pour qui les tarifs ne bougeront pas, « afin de les remercier de leur soutien et leur fidélité », exprime Calvez.
Parmi les nouveautés de cette campagne 2024-2025 ? Il sera désormais possible de s’abonner en tribune Est haute ; le Kop haut central, s’il conservera ses sièges, est voué à devenir un pan de tribune « actif en termes d’animation » ; le grand public n’aura plus la possibilité de réserver une place de parking pour toute la saison (uniquement au match) après les couacs de l’exercice écoulé.
Accélérer la digitalisation, réduire les « no show »
Le HAC souhaite également accélérer la « digitalisation » de ses fans, contraints de débourser la somme non négligeable de 20 € pour ceux souhaitant toujours disposer d’une carte. « Cela simplifiera les choses en termes d’identification des supporters, comme de prêt ou de revente des places », justifie le directeur du développement, espérant notamment réduire le nombre de « no show », ces spectateurs en possession d’un ticket qui ne viennent pas au match.
Aucune solution n’a en revanche été trouvée pour fluidifier les flux et permettre au grand public d’accéder à la tribune officielle, souvent clairsemée. « La seule, c’est d’augmenter le nombre de partenaires. Et le club compte bien y arriver », assure Clément Calvez.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.