[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Mercredi 1er mai 2024, le speaker du HAC Francis Rakotovao a été victime d’un grave accident de vélo à La Bouille, dans l’agglomération de Rouen. Il a été placé dans le coma. Son pronostic vital est engagé.
Francis Rakotovao a été découvert inanimé dans un virage
Les supporteurs havrais l’auront remarqué à l’issue la rencontre victorieuse entre le HAC et Strasbourg. L’habituel speaker du Stade Océane, Francis Rakotovao, manquait à l’appel lors des célébrations. Et pour cause, le trentenaire originaire de Caen a lourdement chuté lors d’une sortie vélo, à La Bouille, mercredi 1er mai 2024.
« Toute la famille Ciel&Marine apporte son soutien à son speaker, Francis, victime d’un grave accident, écrit le club doyen sur X (anciennement Twitter). Avec toi, Francis ! Hâte de te revoir en forme au Stade Océane ! »
Pronostic vital engagé
Découvert inanimé dans un virage, le speaker a rapidement été pris en charge par les sapeurs-pompiers et le SMUR, indiquent nos confrères d’Actu.fr. Il est hospitalisé au CHU de Rouen, où il a été placé dans le coma. Son pronostic vital est engagé.
Le HAC lui a rendu hommage
Sitôt la rencontre HAC-Strasbourg terminée, samedi 4 mai 2024, joueurs et supporteurs havrais n’ont pas manqué de rendre hommage à leur speaker dont la victoire (3-1) lui a été dédiée.
Un signe avant-coureur on l’espère.
Par Brice Recotillon de Paris-Normandie.
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J-2 avant la 33e et avant-dernière journée de championnat, une échéance peut-être décisive pour l’avenir des Ciel et Marine, annoncés sur la pelouse de l’Allianz Riviera, antre de l’OGC Nice. Le point sur l’effectif du HAC en ce mercredi 8 mai 2024.
Suspendu face à Strasbourg, Arouna Sangante effectuera son retour vendredi, sur la pelouse de Nice
Le contexte : un succès à Nice, et c’est un maintien en Ligue 1 que le HAC validerait. Un nul ou une défaite, et il faudrait, afin que les Ciel et Marine assurent leur présence au sein de l’élite en 2024-25, que Metz ne pioche pas un meilleur résultat que le Havre AC, dimanche soir à Strasbourg.
Alors pour cette avant-dernière joute de la saison, celle que le HAC bouclera le 18 ou 19 mai face à l’Olympique de Marseille au Stade Océane, sur quel effectif Luka Elsner peut-il s’appuyer ? Tout d’abord, il y a les retours de suspension, celui d’Arouna Sangante, celui de Loïc Nego.
Avec Bayo et Grandsir ?
Et Mohamed Bayo ? Forfait le week-end dernier en raison d’une cheville douloureuse (entorse), de retour à un entraînement individualisé mardi matin, l’attaquant international guinéen, dont le dernier but en faveur du HAC date du 16 décembre, jour d’un succès face à… Nice (3-1, 16e j.), pourrait, on dit bien pourrait, être du voyage.
Ce mercredi matin, Bayo s’est en effet entraîné normalement. Tout comme Samuel Grandsir, gêné en début de semaine par une alerte à un mollet. Reste à savoir désormais si les deux hommes feront partie des « 20 », Luka Elsner, à l’exception d’Élysée Logbo, pouvant s’appuyer sur un effectif au complet.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Entretien ce mercredi 8 mai 2024 avec André Ayew, l’un des grands acteurs de ce money time, crédité de deux buts lors des deux précédentes journées. Vendredi à Nice, l’ex-Marseillais sera de nouveau l’un des grands atouts du HAC.
Vendredi à Nice, André Ayew disputera le 200e match de sa carrière en L1
Échanger avec André Ayew reste un moment privilégié. Non pas que sa parole compte plus qu’une autre, mais sa carrière, son expérience, l’état d’esprit avec lequel il s’est fondu dans l’ambiance n’est autre que l’empreinte des très grands; Et peut-être même, à 34 ans, décidera-t-il de prolonger sa passion sous les couleurs du doyen des clubs français (voir la vidéo). Mais avant de prendre sa décision, l’homme qui disputera vendredi à Nice son 200e match en L1, le 561e de sa carrière, a un défi à relever.
Abordons l’actualité chaude et ce déplacement à Nice. Prêt à jouer cette première balle de match ?
« Oui. Je pense qu’on peut le faire, même s’il nous faudra faire face à une grosse équipe. Mais on a nos armes, un plan de jeu, et on va là-bas pour aller chercher quelque chose. Car rien n’est fait. »
Le fait que cette 33e journée soit morcelée, cela pose-t-il un réel problème ?
« C’est plus ou moins anecdotique. C’est psychologique, mais je ne pense pas que ça change beaucoup de choses. Surtout à ce stade de la saison. Ce qu’on doit avoir à l’esprit, c’est qu’il reste deux matches, deux batailles. Il faut donc rester calme, serein. »
« Ce n’était pas alarmant »
Comment expliquez-vous, après dix journées de disette, ou presque (4 pts, 5 buts inscrits), ce net regain de forme lors des deux dernières échéances (4 pts, 6 buts) ?
« Il y a des périodes comme ça. N’oublions pas que nous avons énormément de jeunes joueurs, qui découvrent la Ligue 1. Il était peut-être écrit qu’il nous faudrait vivre une période difficile. Après, c’est vrai que les résultats n’étaient pas là, mais ça se jouait à peu de chose. C’est ça le haut niveau, mais ce n’était pas alarmant. Pour un promu, on était toujours dans les temps. Et finalement, on a su se remettre dedans, changer la donne, retrouver de l’allant et une solidité ensemble. On croit en nous, d’autres équipes sont dans une situation plus difficile que la nôtre. Mais encore une fois, c’est loin d’être terminé. »
À titre personnel, avez-vous la sensation d’être revenu à votre meilleur niveau ?
« Ça revient, mais je savais que ça prendrait un peu de temps. La saison dernière, j’ai été blessé, je n’ai pas fait de préparation physique, je suis resté un bon moment sans enchaîner les matches, mais grâce au collectif, au travail avec le préparateur physique, à la confiance qu’on m’apporte, j’arrive à tirer mon épingle du jeu. Mais cela a été une longue période de boulot pour retrouver le rythme. Là, ce n’est pas mal, mais pour être honnête, je ne pense pas à moi. Ce qui m’importe, c’est l’équipe. »
« L’essentiel, c’est de gagner grâce à Pierre, Paul ou Jacques »
Attaquant de pointe, poste que vous occupez actuellement, ne serait-ce pas une découverte pour vous ?
« Les gens ne le savent peut-être pas trop, puisque je n’étais plus en France, mais ça fait 4-5 ans que je suis plus devant. Maintenant, je suis polyvalent, je m’adapte aux différents postes, aux différents schémas. Je n’ai pas de souci avec mon positionnement, à partir du moment où je suis performant. Disons que je suis un 9, faux 9. Je prends ce qu’il y a selon les demandes du coach. À Marseille, j’ai même joué arrière gauche. Mais globalement, même si j’aime être décisif, ce ne sont pas mes stats qui priment. L’essentiel, c’est de gagner grâce à Pierre, Paul ou Jacques. »
Un dernier mot : à Nice, vous allez sans doute souvent croiser la route du Brésilien Dante, 40 ans. Pour une fois, à 34 ans, c’est vous qui allez être le « petit » jeune !
« (il rit) Mais Dante, c’est un grand défenseur. Il a beaucoup d’expérience, une grande intelligence, le sens du placement. Ce n’est pas un hasard s’il continue de performer à 40 ans. Il prend un plaisir fou. J’ai un grand respect pour ce qu’il fait. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Toujours en course pour une place européenne, les Niçois tenteront d’enchaîner, ce vendredi 10 mai, par un deuxième succès de rang à domicile, ce qu’ils n’ont plus fait depuis quatre mois. Un défi pas si anodin, puisque la meilleure défense de Ligue 1 n’est plus aussi performante.
À l’aller, Le Havre avait dominé Nice (3-1)
Nice, vraiment la meilleure défense du championnat ?
Sur le plan comptable, Nice possède la meilleure défense de Ligue 1 avec seulement vingt-cinq buts encaissés, répartis sur les trente-deux matches de cette saison. Cependant, depuis plusieurs semaines, cette solidité a été mise à mal. En perte de vitesse, l’OGC Nice encaisse, en moyenne, un but par rencontre. Rien de bien alarmant, mais cette fébrilité défensive a fait tomber les Niçois de la deuxième à la cinquième place en championnat.
À domicile, ça coince…
Encore invaincus il y a deux mois à l’Allianz Riviera, les Aiglons ne réussissent plus à enchaîner dans leur antre depuis. Leur victoire face à Lorient (3-0, 30e j.) il y a trois semaines a mis fin à une série de quatre matches sans succès, dont trois défaites. De quoi faire réagir leurs supporters. Les Ultras Populaires Sud ont lancé une mobilisation générale à tous leurs sympathisants, invitant à soutenir et chanter pour les joueurs pendant 90 minutes. Un soutien qui pourrait faire pencher la balance, alors que les Niçois restent sur deux déplacements consécutifs.
Une victoire synonyme d’Europe
Il n’y aura pas que le HAC qui ressentira de la pression ce vendredi 10 mai 2024. L’OGC Nice aussi. En cas de succès, les Niçois seraient en effet assurés de jouer une Coupe d’Europe la saison prochaine et se rapprocheraient même d’une place en Ligue des Champions. Mais pas que. Car derrière eux, Lyon et Lens ne pointent qu’à quatre et deux points. Si les Lyonnais ont aussi la Coupe de France pour rêver d’Europe, les Lensois, eux, donneront tout sur cette fin de saison pour améliorer leur classement. L’enjeu sera donc de taille pour les Aiglons, aussi bien sportif que financier, car une qualification en LDC serait bien plus rémunératrice qu’en Europa League.
Par Antonin Bardin de Paris-Normandie.
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Peut-être faudra-t-il attendre 48 heures, et le résultat de Metz, en voyage à Strasbourg, voire une semaine, et le dernier acte de la saison pour tout savoir, ou peut-être dès ce vendredi 10 mai 2024, le HAC, en déplacement à Nice, validera-t-il son maintien en Ligue 1.
Au match aller, les Ciel et Marine (ici Abdoulaye Touré) avaient largement dominé les Niçois (3-1)
Si pour Clermont (18e), hôte de l’Olympique Lyonnais, c’est l’ultime espoir de rester en vie qui fera figure d’enjeu, si pour Lorient (17e), en visite à Marseille, c’est une dernière carte qu’il y aura à jouer, et si pour Metz (16e), de passage à la Meinau, c’est la possibilité d’une relance pour un maintien direct qui servira d’inspiration, pour le HAC (15e), c’est une libération, un soulagement, un avenir assuré, auquel il est possible de songer.
Oui, un succès à Nice, sur fond de deuxième coup gagnant de la saison loin du Stade Océane, et pour les Ciel et Marine, ce serait une conclusion en forme d’apothéose. « L’idée de finaliser la chose nous trotte dans la tête », ne peut qu’admettre Luka Elsner, Niçois d’adoption (son père a porté le maillot des Aiglons, 1987-90, 1992-93), lui qui a vu le destin lui faire signe, lorsque le 10 août 2019, date de sa première apparition sur un banc français, celui d’Amiens, c’est à… Nice qu’il se posa.
Si Metz ne fait pas mieux que le HAC…
L’histoire serait belle, non ? « Elle serait belle pour tout le monde, assure l’entraîneur havrais. Les histoires personnelles doivent être mises de côté, car acquérir un maintien, c’est l’objectif du début de saison. Un objectif aussi grand et aussi complexe que celui de remporter le titre en Ligue 2. La difficulté est la même, voire plus difficile avec une Ligue 1 à 18 clubs. » Un succès à l’Allianz Riviera, et le défi serait alors relevé.
Et si de victoire il n’y avait pas ? Eh bien le HAC, ses dirigeants, son staff, ses joueurs, ses fans, resteraient suspendus au résultat du FC Metz, appelé à se présenter à Strasbourg dimanche soir. Car les choses sont claires : si à la Meinau, les Grenats ne décrochent pas un meilleur résultat que celui ramené par les Ciel et Marine de Nice, ces derniers pourront défier l’Olympique de Marseille lors de la dernière journée (le 18 ou 19 mai au Stade Océane) l’esprit totalement libéré. Au mieux, le verdict tombera donc ce vendredi soir aux alentours de 23 heures, voire dimanche, toujours vers 23 heures. Soit 48 heures de décalage entre la production du HAC et celle de Metz, au moment où se joue la 33e et avant-dernière journée. Une première en L1.
« On subit, et c’est loin d’être évident »
Jamais en effet, les deux dernières échéances n’avaient été morcelées. Équité oblige. Mais la présence du PSG et de l’OM en demi-finale de compétition européenne a étrangement incité la LFP à revisiter les dates du calendrier. « Et c’est loin d’être idéal, déplore Luka Elsner. Ça crée de la pression supplémentaire à tout le monde. C’est déjà suffisamment difficile lors de ces derniers matches, où tout prend une importance démesurée, alors y ajouter de l’attente, ou des résultats connus, ne fait qu’accentuer cette difficulté. Je comprends la complexité de créer les calendriers, les intentions sont bonnes, mais de notre côté, on subit et c’est loin d’être évident. Maintenant, il y a un match à jouer. »
Et quel match ! Un duel avec des Niçois qui n’ont pas abandonné l’idée d’une participation à la Ligue des Champions, version 2024-25, des Aiglons qui se reposent toujours sur la défense la plus étanche du championnat (25 buts « contre »). « On va jouer un grand match, assure le coach slovène. On a une envie de continuité dans notre série, dans le contenu proposé, dans ce qui s’est dégagé de l’équipe. Ce voyage est une opportunité de rester sur cette voie, de donner une belle image de l’équipe et de réussir quelque chose sur le plan comptable. Mais ça va être extrêmement difficile. » Mais peut-être ô combien merveilleux.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Mené dès la 12e minute, ce vendredi 10 mai 2024 à Nice, le HAC n’est jamais parvenu à combler ce court retard (1-0). Un revers, le quinzième de la saison, qui empêche les Ciel et Marine de s’ouvrir un peu plus en grand les portes du maintien.
Emmanuel Sabbi n’a que trop rarement existé sur la pelouse de Nice
Pour savoir, il faudra donc attendre. Au mieux jusqu’à dimanche soir, aux alentours de 23 heures, une fois connue l’issue du débat qui opposera Strasbourg à Metz, au stade de la Meinau. Au pire, jusqu’au 19 mai, toujours vers 23 heures, une fois donné le coup de sifflet final de la 34e et ultime soirée, édition 2023-24. Parce que ce vendredi à Nice, le HAC n’a pu prendre définitivement ses distances sur des Grenats, seizièmes, barragistes et trois points derrière.
Une victoire des Lorrains en Alsace, voire un nul, et c’est une forte pression avec laquelle il faudra aux Ciel et Marine, vus une seule fois en zone rouge depuis le coup d’envoi de la saison (30e j.), composer ses prochains jours. En revanche, une défaite des Messins, et ce serait alors la libération, puisqu’en 90 minutes, les dernières, il serait alors impossible de voir fondre une différence de buts largement à l’avantage du HAC au coup d’envoi de cette ultime joute. Rappelons qu’en même temps où le Havre AC défiera l’OM au Stade Océane (21 heures), Metz recevra le PSG.
Une entame manquée
Et s’il leur faudra donc patienter, peut-être même trembler, les Havrais le doivent à cette quinzième défaite, celle qui a rapidement plané au-dessus d’eux quand Boga, à la suite d’une longue touche, prit trop facilement le dessus sur Sangante pour crucifier Desmas (12e). Ce même Desmas décisif dès la 4e minute, à la suite d’une puissante et lointaine frappe de Sanson. Guidés par l’idée d’assurer une place en Coupe d’Europe, peut-être même une qualification en Ligue des Champions, les Aiglons imposaient d’entrée une extrême intensité, un pressing très, très haut.
Et si Kechta (7e, 24e et 40e) tenta de faire la différence, c’est Moffi qui loupa l’immanquable devant un Desmas tout heureux de voir le ballon lui arriver mollement dans les gants (41e). Le HAC, privé de la moindre séquence sereine jusqu’à la pause, échappait au break, avant que Touré ne voie le cadre se dérober face à lui (45e+1). Au coup d’envoi de la seconde période, tout espoir de réaliser un joli coup n’avait donc pas totalement disparu.
Mais encore fallait-il aux hommes de Luka Elsner pousser bien plus loin le curseur. Suivre la voie tracée par Opéri, par exemple, crédité de la première frappe cadrée au crédit du HAC (49e), ou encore d’Ayew, dont la tentative de la tête échoua au ras du poteau (71e). Et ce, sans desserrer les rangs, ces absences défensives qui virent notamment Moffi (52e) et Thuram (69e) louper l’immanquable.
Sonnés mais pas encore assommés, les Havrais, boostés par l’entrée en jeu de toutes les cartouches offensives (Ngoura, Grandsir, Joujou), secouèrent réellement les Niçois à l’entame du dernier quart d’heure, sans toutefois parvenir à inverser le cours des choses. Sans se mettre en position d’acter leur maintien. Rendez-vous dimanche soir, ou le 19 mai.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Si collectivement, la production du HAC fut globalement insuffisante, vendredi 10 mai 2024 à Nice (1-0), individuellement, trop de Ciel et Marine ont évolué en deçà de leur niveau. Les notes !
Abdoulaye Touré a vécu une soirée des plus difficile à Nice
Desmas (6) : il lui a fallu prendre les airs dès la 4e minute pour détourner du bout des doigts une lointaine et puissante frappe de Sanson, mais il ne put que constater les dégâts sur le but signé Boga (12e). Heureux de voir Moffi se rater à bout portant (41e), il contra ce même Moffi, de la tête, toujours à bout portant (52e). Impeccable sur la frappe tendue de Boga (67e).
Sangante (3) : suspendu face à Strasbourg, il a retrouvé sa place, son brassard, mais également la difficulté d’un poste, celui de latéral droit, qu’il ne maîtrise pas. En témoigne la façon dont Boga l’a trop facilement devancé sur l’ouverture du score niçoise (12e). Une erreur qu’il a semblé traîner jusqu’au terme de cette soirée, même s’il sut être tranchant sur quelques interventions.
Youte (4) : beaucoup moins souverain qu’à son habitude. En difficulté face à Metz (0-1), remplaçant au Parc des Princes (3-3) avant de retrouver sa place devant Strasbourg, il peine quelque peu à finir la saison, la toute première de sa carrière en tant que titulaire. Remplacé par Joujou (82e).
Lloris (5) : natif de Nice, ancien de l’OGC Nice, le défenseur havrais n’a pas manqué ses retrouvailles avec les Aiglons. Un match solide, sans réel accroc
Opéri (6) : il a été le premier Havrais à cadrer (49e), lui qui avait mis son corps en opposition afin de barrer la route du but à Sanson (45e+2). Plus globalement, le latéral gauche, surveillé de beaucoup plus près après la pause, a été l’un des rares à se hisser au niveau des Niçois.
Une soirée à oublier pour Touré
Sabbi (3) : face à des Aiglons qu’il avait martyrisés à l’aller, et ce d’un doublé (3-1), l’international US a cette fois eu beaucoup de mal à exister. Jamais il n’est parvenu à faire la différence, à créer le danger. Remplacé par Ngoura (59e), encore un peu vert pour espérer fissurer la meilleure défense de L1.
Touré (3) : une première frayeur dès l’entame (4e) sur cette passe à destination de… Sanson qui aurait pu être décisive, puis un violent choc, sur ce ballon qui lui revient en plein visage (7e). Trop naïf sur le but concédé (12e). Parfois maladroit dans l’exercice de la passe, il n’a pas eu son rendement habituel.
Targhalline (4) : moins percutant, moins influent sur le jeu des Ciel et Marine, le Marocain, certes précieux à la récupération, n’a pas su s’ouvrir suffisamment de brèches pour apporter sa touche personnelle dans le camp niçois. Remplacé par Kuziaev (82e).
Kechta (6) : présent dans tous les bons coups de la première période (7e, 24e et 40e), l’homme du doublé face au RC Strasbourg n’a pu conserver le même rythme après la pause. Remplacé par Grandsir (72e), qui glissa au moment où se présenta à lui l’occasion d’ajuster Bulka, et d’égaliser (85e).
Casimir (4) : binôme d’Ayew à la pointe de l’attaque, appelé notamment à mettre sous pression Dante, l’homme de la première relance des Aiglons, il n’eut que trop rarement la possibilité de se montrer menaçant. Remplacé par Nego (72e).
Ayew (5) : il dut souvent décrocher pour toucher le cuir. Aux abords de la surface, s’il s’est démené, il ne put que rarement se défaire d’un marquage serré. Son coup de tête de la 71e minute a cependant fait trembler l’Allianz Riviera.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Objectif réussi : sauf énorme catastrophe, le HAC va se maintenir en Ligue 1 !
Grâce à sa différence de buts très favorable et ses trois points d'avance par rapport au FC Metz, le HAC assure sa survie en Ligue 1. Le scénario catastrophe est invraisemblable.
On entend d’ici un grand ouf de soulagement. Même s’il a perdu à Nice vendredi dernier, le HAC est aujourd’hui quasi assuré de se maintenir en Ligue 1 la saison prochaine. Le scénario qui entraînerait une descente à la place du FC Metz, barragiste, est tellement invraisemblable qu’il vaut mieux ne pas y penser…
Trois points de plus que le barragiste
Enfin, pensons-y tout de même une seconde, afin de contempler l’étendue du défi qui attend le football circus. À l’aube de la dernière journée du championnat face à l’OM, les Havrais comptent 32 points, soit trois de plus que leur premier poursuivant, Metz, et six de plus que l’avant-dernier, Lorient. Clermont est déjà dans la charrette.
Le HAC a trois points d’avance sur Metz, le barragiste, et une différence de buts favorable.
Lorient ne peut donc plus revenir à hauteur du HAC. Le FC Metz, oui. Mathématiquement, c’est possible. Mais pour cela, il faudrait vivre dans un monde dans lequel les Messins peuvent rattraper une différence de 11 buts de retard sur les Ciel et Marine. Et ce, donc, en un seul match, qui plus est contre le PSG !
En clair, il faut que le HAC se prenne une fessée monumentale au stade océane pendant que Metz en colle une tout aussi grosse au champion de France. Soyons honnêtes, bien que ce sport ne cesse de nous surprendre, il n’est pas encore tombé dans la science-fiction.
À moins que Steven Spielberg ne prenne les commandes, le HAC fêtera donc son maintien parmi l’élite ce dimanche soir contre Marseille, même s’il perd.
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C’est fait ! Le Havre AC écrira bien le prochain chapitre de son histoire en L1. La défaite du FC Metz, ce dimanche 12 mai 2024 à Strasbourg, assure en effet le maintien aux Ciel et Marine. Eux qui recevront l’Olympique de Marseille dans une semaine guidés par le seul et unique plaisir.
Les Ciel et Marine (ici Yassine Kechta) seront sur la ligne de départ de la Ligue 1 la saison prochaine
Fin du suspense. Dans une semaine, au cœur d’un Stade Océane aux guichets déjà fermés, face à l’Olympique de Marseille, le HAC mettra un point final à une saison réussie. Fêtera tout simplement un maintien validé ce dimanche soir, à la faveur d’un revers concédé par le FC Metz, dans les toutes dernières minutes, sur la pelouse du RC Strasbourg (1-2). Et ce, quarante-huit heures après avoir été poussé par l’OGC Nice à baisser pavillon (0-1).
Une différence de buts en guise de bouclier
Certes, mathématiquement, les Grenats, appelés dimanche 19 mai 2024 à se frotter au PSG à Saint-Symphorien, peuvent encore boucler leur saison régulière avec un total de points identique à celui des Havrais. Néanmoins, pour les Lorrains, il sera impossible lors de la 34e et dernière journée de combler une différence de buts largement en leur défaveur. Pour espérer sauter les hommes de Luka Elsner sur la ligne d’arrivée, il leur faudrait en effet étriller le Paris Saint-Germain 6-0, en même temps que le HAC concéderait une défaite de l’ordre de 6-0. Soit un scénario inimaginable à l’échelle du football français.
Crédité d’un modeste aller-retour lors de ses deux précédentes apparitions en L1 (2002-2003 et 2008-2009), le Havre AC, sept victoires, onze nuls et quinze revers en trente-trois échéances, est donc cette fois parvenu à échapper aux affres de la relégation. Ainsi qu’au stress d’un barrage et d’un possible duel avec l’AS Saint-Étienne, ou Angers SCO.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Metz battu à Strasbourg (1-2), ce dimanche 12 mai 2024, et c’est un maintien en L1 que le HAC fêtera dans une semaine au Stade Océane, au soir de la réception de l’Olympique de Marseille. Les réactions à chaud.
Devant Strasbourg - Metz (2-1), Luka Elsner, finalement soulagé, avoue avoir vécu un calvaire
Ils auront donc tremblé jusqu’au bout, attendu les toutes dernières minutes du duel entre Strasbourg et Metz (2-1). Ce face-à-face qui a vu le Racing renverser les Grenats, d’une égalisation signée à la 89e, d’un but du succès inscrit à la 90e+1. « C’était un calvaire », avoue Luka Elsner. « À 1-0 pour Metz, j’ai changé de chaîne, confie Jean-Michel Roussier. C’est mon fils, qui vit en Italie, qui m’a tenu au courant de l’évolution du score. »
Ce score qui aurait pu définitivement basculer en faveur des Messins lorsque Georges Mikautadze (54e), auteur de l’ouverture du score, vit sa deuxième tentative échouer sur le poteau (78e). « Franchement, je n’aurais pas parié sur une victoire de Strasbourg », avoue Mathieu Bodmer. « Vivre ça devant la télé… souffle Elsner. Tu vois cette frappe et le poteau, c’est incroyable. La magie du foot nous sourit une nouvelle fois. Là, je pense qu’on y est, et c’est une énorme fierté. Maintenant, il va falloir officialiser ça sur le terrain. Les gens ne s’en rendent peut-être pas compte, mais en ayant dépensé seulement 3 M€ en deux ans, en être là aujourd’hui, c’est incroyable. »
« On ne jouera pas l’OM en tongs »
« Cette soirée a été difficile, mais la semaine va être beaucoup plus sereine, savoure le président Roussier. Maintenant, on ne jouera pas l’OM en tongs. Je crois savoir que les Marseillais ont encore quelque chose d’important à jouer (NDLR : une possible qualification en Coupe d’Europe). Pour nous, c’est un grand soulagement. On finit à la place qui est la nôtre, devant le barrage, même si nous aurions pu être tranquilles depuis deux ou trois semaines. »
Les occasions manquées auront toutefois été sans conséquence. « Et c’est une bonne nouvelle, se réjouit Bodmer. Bon, d’accord, Metz peut revenir à notre hauteur. Mais si on perd 6-0 contre Marseille pendant que Metz en passe 6 à Paris, sans en prendre un, je peux vous dire que plus jamais vous n’entendrez parler de moi dans le milieu du foot. » Personne ne peut y croire. Pas même les Messins.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Pas de triomphalisme, du moins pas avant que le rideau ne tombe. Néanmoins, le soulagement domine en ce lundi 13 mai 2024, au lendemain d’une soirée qui a assuré, sauf « Big Bang », le maintien du HAC en Ligue 1.
Un lundi comme les autres. Ou presque. L’effervescence attendra. Ce n’est pas l’heure. Néanmoins, il est une certitude : dans la foulée de cette 33e et avant-dernière journée, les Ciel et Marine, qui ne reprendront l’entraînement collectif que mercredi, laissent volontiers les Clermontois, condamnés, les Lorientais, en passe de l’être, et les Messins, promis au barrage, composer avec les effets de la sinistrose et de l’angoisse.
Cette crainte qui a toutefois accompagné dimanche joueurs, staff technique, dirigeants et fans jusqu’à ce que la Meinau ne soit le théâtre d’un incroyable scénario, quand les Strasbourgeois, menés depuis la 54e minute, revinrent à la hauteur des Messins (89e), puis assommèrent ces derniers (2-1, 90e+1).
« Du stress, de l’émotion, c’est encore plus beau »
À 90 minutes du dénouement, le FC Metz, barragiste, reste ainsi relégué à trois longueurs du Havre AC. Soit une victoire d’écart. Trop court pour acter officiellement le maintien du club doyen ? Si sur les réseaux sociaux, certains n’oublient pas que le pire ne peut être ignoré, à savoir une lourde défaite du HAC face à l’OM (0-6) combinée à un large succès de Metz aux dépens du PSG (5-0), la réalité prendra rapidement le dessus. « Si on perd 6-0 contre Marseille pendant que Metz en passe 6 à Paris, sans en prendre un, je peux vous dire que plus jamais vous n’entendrez parler de moi dans le milieu du foot », assure d’ailleurs Mathieu Bodmer à l’évocation des enjeux du dernier acte.
Dans sa conférence de presse d’après match, Lazlo Bölöni n’a d’ailleurs jamais évoqué la possibilité d’un miracle. Non. L’entraîneur roumain du FC Metz a simplement insisté sur le fait qu’il fallait aux Grenats conserver leur avance sur le FC Lorient, 17e, trois points derrière et défavorisé par le goal-average (-28 contre -21). Si rien ne peut donc être officialisé, les dés semblent bel et bien jetés. Lorient accompagnera Clermont en L2, Metz jouera son avenir en barrage, et le HAC se projettera, sans craindre d’avoir à se pencher sur le plan « B », vers la saison prochaine. La deuxième de rang en Ligue 1, une première du côté du Havre depuis les années 1990. Une performance de choix sur fond de L1 resserrée, puisque réduite à dix-huit clubs.
Et pourquoi pas la 14e place ?
« Il y a eu du stress, de l’émotion, c’est encore plus beau, savoure Mathieu Bodmer. On aurait pu le faire avant, mais attendre la fin, comme la saison passée, c’est peut-être l’histoire du HAC. Et ça restera une très belle saison, puisque l’objectif est atteint. » « Elle est passée si vite cette saison, enchérit Luka Elsner. Mais qu’elle a été dure. Par rapport à la difficulté de la tâche, on peut être fiers d’en être là aujourd’hui. »
Il reste même une échéance pour hisser la barre un peu plus haut encore, puisqu’un seul un point sépare le HAC du FC Nantes, appelé à boucler l’exercice en terre monégasque. Et une place de mieux, à savoir la 14e, ce sont tout simplement quelques centaines de milliers d’euros de plus dans les caisses.
Par Benoît Donckele
Publié:
13 Mai 2024 à 18h46
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
https://www.lequipe.fr/Football/Article ... re/1467581
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Le Havre = 15,7 M€
Metz = 21,8 M€
Clermont = 25,4 M€
Toulouse = 32,5 M€
Brest = 33,1 M€
Lorient = 38,8 M€
Reims = 44 M€
Strasbourg = 45,1 M€
Nantes = 50,1 M€
Montpellier = 51,7 M€
Lens = 65,1 M€
Lille = 73,3 M€
Nice = 104,5 M€
Monaco = 112,9 M€
Rennes = 116,2 M€
Marseille = 147,4 M€
Lyon = 156,7 M€
Paris = 621,2 M€
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Ce supporter a soutenu le HAC dans tous les stades de Ligue 1
Dans le jargon des supporters de foot, on appelle ça un Grand Chelem. Âgé de 26 ans, chauffeur livreur actuellement sans emploi, Matthias Leneveu a accompagné le HAC au cours de ses dix-sept déplacements en Ligue 1. Le Havrais, fidèle du Kop au Stade Océane, raconte cet inoubliable périple de plus de 20 000 kilomètres.
Matthias Leneveu (au centre) place le stade de la Beaujoire de Nantes dans son Top 5 des meilleures ambiances vécues cette saison en Ligue 1
Le déplacement le plus savoureux
« Nous n’avons malheureusement gagné qu’un seul match à l’extérieur, à Toulouse (1-2, le 5 novembre), si bien que je mettrais celui-ci en haut de la pile. Vu comme ça, c’est un déplacement qui ne paye pas de mine, mais c’était les 30 ans des Ultras toulousains, les Indians, ils avaient mis une sacrée ambiance, j’avais été agréablement surpris. Et puis voir Bayo marquer à la 96e minute, éteindre tout un stade de 23 000 spectateurs, c’était incroyable ! »
Le plus décevant
« Clermont, forcément. Quand tu fais 7 heures de route pour aller voir ton club jouer chez le dernier, dans un match capital pour le maintien, et que tu assistes à ça… Le but du 2-1 encaissé dans la foulée de l’égalisation, le rouge de Targhalline alors qu’on était à 11 contre 10, l’altercation Opéri – Bayo, la prestation d’ensemble… Je n’ai pas reconnu mon équipe. La route du retour avait été très, très longue… »
Le plus épique
« Monaco ! Départ du Havre à 16 h le samedi après-midi en Flixbus, direction la gare d’Austerlitz, d’où je prenais un train-couchette à 21 h qui m’emmenait directement en Principauté. Douze heures de trajet dans une petite cabine à six, dont cinq compagnons de voyage qui ne parlaient pas un mot de français, trois lits superposés de chaque côté. Pour moi qui suis un peu grand, c’était horrible, impossible de dormir… J’arrive à 9 h du mat’ à Monaco, je visite un peu, match à 13 h, retour Monaco – Nice en TER, Nice – Paris en TGV, arrivée 23 h à la gare de Lyon et puis… plus rien. Plus de Blablacar, plus de Flixbus… J’ai dû appeler un pote du Havre afin qu’il vienne me chercher. Mea culpa, je m’étais mal organisé. »
Le plus éreintant
« À Lyon, car le match avait lieu le dimanche soir et que je travaillais le lundi matin. Sur le retour, on a déposé à Roissy un couple d’amis qui s’envolait pour les Etats-Unis. Les deux dernières heures entre Roissy et Le Havre m’avaient paru interminables, j’avais du mal à tenir au volant. Je suis arrivé chez moi à 6 h 30, j’ai eu le temps de prendre une douche, puis je suis parti travailler. Pour le coup, mon amour du HAC a contribué au fait que je quitte mon entreprise. Mes responsables n’appréciaient pas que je pose mes congés en fonction des matches de Ligue 1. Dès la 1re journée à Montpellier, alors que j’avais demandé mon lundi, on m’avait prévenu : « Par contre, cela ne se passera pas comme ça toute la saison. » Je suis parti trois mois plus tard… »
Le plus touristique
« Marseille. Avec les copains, on avait loué un Airbnb durant 3-4 jours. En octobre, ce n’était pas trop cher. Il faisait encore super beau. On s’est fait les calanques, Notre-Dame de la Garde… On a remis ça au mois de décembre à Strasbourg, histoire de découvrir le marché de Noël. On avait réussi à trouver un logement en Allemagne, on a pu en profiter pour faire un tour à Europa Park. »
Le plus coûteux
« Nice, surtout avec le pont du 8 mai. À la base, je voulais aussi y passer un gros week-end, mais c’était hors de prix. Le Havre – Nice en TGV, tout s’est bien passé. Par contre, au retour, le match se jouant à 21 h, j’avais un Flixbus à prendre à 3 h 30 du matin – j’ai patienté en faisant un détour par l’aéroport, où j’ai pu avoir ma photo avec Luka Elsner et André Ayew – pour rallier la gare Saint-Charles de Marseille, d’où mon train partait à 6 h 30. Sauf que mon Flixbus a eu une demi-heure de retard, que j’ai donc loupé mon train, et que j’ai dû rajouter 100 € pour en prendre un autre. La facture du voyage est ainsi passée de 300 à 400 €… Au total, je n’ai pas fait les comptes précis, mais mon Grand Chelem a dû me coûter aux alentours de 2000 € pour les transports/logements, et 3000 € tout compris, sachant que le prix d’une place en parcage n’excède pas 10 €. Et encore, j’ai toujours fait attention à mes dépenses. Je sais que cela représente beaucoup d’argent, de sacrifices, mes proches ne comprennent pas forcément, ils me disent : « Tu es fou de mettre autant d’argent pour le HAC ! » Mais c’est ma passion, un truc que je ne referai sans doute jamais, même si je continuerai à faire des déplacements. Je me suis construit des souvenirs de fou pour la vie. Et puis j’ai fait mentir mes potes, qui étaient convaincus que je n’arriverais jamais à faire les dix-sept. (rires) »
Le plus solitaire
« Je ne me suis pas contenté des déplacements en championnat. J’ai également fait celui à Châteauroux en Coupe de France. Sauf qu’aucun de mes amis n’était prêt à m’accompagner. J’ai donc fait la route tout seul, via la Nationale, afin d’éviter les péages. Sur le papier, ce n’est pas le déplacement le plus sexy, mais j’aime bien découvrir des stades que je ne connais pas. En plus, j’y ai vu une victoire du HAC, même si ce n’était pas le match de l’année. »
Le plus impressionnant
« Je ne vais pas être très original en répondant Marseille, même si j’ai trouvé le Vélodrome un peu surcoté. Je sais bien que c’était un match à 13 h, que ce n’était que le HAC pour les Marseillais, mais le stade était quand même plein et le Vélodrome, on m’en avait vendu du rêve. Et je n’ai pas trouvé l’ambiance incroyable. Le problème, c’est qu’ils ont deux virages, au sein desquels sont répartis différents groupes de supporters qui lancent des chants différents dans leur coin. Cela donne un brouhaha général plus qu’une ambiance phénoménale. En tout cas sur ce match-là. »
Le plus bruyant
« Encore une fois, on en entend rarement parler, mais Toulouse, je le mets dans mon Top 5 de la saison. J’ai bien aimé aussi Strasbourg, Lens, même si j’avais trouvé l’ambiance meilleure il y a quatre ans en Ligue 2 à l’occasion de mon tout premier déplacement, Nantes, même si j’ai été un peu déçu aussi. Après, il faut préciser que plus nous sommes nombreux en parcage, moins nous entendons les supporters adverses. À Lens comme à Nantes, nous étions 1000, contre une centaine à Toulouse. Cela joue forcément. J’ai hâte de découvrir Geoffroy-Guichard. Je n’aurais pas été contre un petit barrage face à Saint-Etienne, même si je préfère mille fois y aller la saison prochaine en Ligue 1. Mon Flop 3 ? Je dirais Monaco, Reims et Clermont, mais je ne vais pas forcément surprendre grand monde. »
Le plus émouvant
« Ce qu’on a vécu au Parc des Princes était fou, 3-1 sur la pelouse du champion de France : comme beaucoup, je n’en revenais pas. Et comme je dois avouer que je suis un peu émotif avec le HAC, j’en avais la chair de poule. L’égalisation à la dernière seconde gâche un peu la fête, c’était tellement frustrant, j’étais dégoûté, et à la fois si fier de mon équipe. »
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Un an après avoir permis au HAC de retrouver une place en Ligue 1, Luka Elsner restera le premier entraîneur, depuis les années 1990, à atteindre l’objectif « maintien ». Lui qui fait naturellement l’objet de quelques rumeurs quant à la suite de sa carrière. Entretien.
Sauf énorme surprise, Luka Elsner restera à la tête de l’effectif du HAC, au moins jusqu’en juin 2025
Voilà plusieurs jours déjà que certains observateurs affirment l’intérêt du Stade de Reims à l’égard de Luka Elsner. Mais voilà plusieurs jours que le technicien slovène, sous contrat jusqu’en 2025, se concentre uniquement sur la version 2024-2025 du… Havre AC. Sa communication ne laisse en effet filtrer aucun doute sur son intention de rester étroitement associé au projet du doyen des clubs français. Entretien conjugué au présent et au futur.
Comme nous le confiait Arouna Sangante (voir la vidéo sur paris-normandie.fr), sauf magouille, le HAC est désormais à l’abri d’une mauvaise surprise. Difficile de le contredire, non ?
« On va d’abord faire en sorte qu’il n’y en ait pas. Après, le deuxième objectif, c’est de livrer un grand match. On est un peu débarrassé de cette pression, de cette tension, on est donc en position de faire notre meilleur match, ou l’un de nos meilleurs matches. On a le privilège de recevoir pour la dernière journée, c’est l’OM, le stade sera plein, alors autant se donner les moyens de faire une grande partie. Et, pourquoi pas, de dépasser les Nantais au classement (NDLR : le FCN est 14e, un point devant). On a donc plein de bonnes raisons de vouloir bien faire. »
Quelle a été la clé de la réussite ?
« La résilience. On a su se préparer, se concentrer suffisamment pour exploiter les moments où tous les éléments s’alignaient. On a vécu une deuxième partie plus difficile, mais on a eu un groupe qui a su rester calme et uni dans les turbulences, là où d’autres auraient explosé. On est constamment retourné au combat. On a tout donné. Il y a également cette unité entre la direction et le groupe sportif. Et puis des joueurs se sont révélés, ont progressé, ont appris à gérer le stress. Le match au Parc en est le symbole. Il arrive au pire moment de la saison, et on se relève, on va chercher ce point tellement précieux. »
« Avec Mat’ (Bodmer), on sait exactement ce que l’on veut faire »
Tournons-nous, sans risque, sur la saison prochaine. Pensez-vous le HAC apte à franchir un nouveau cap ?
« Il est difficile de répondre. Je pense en tout cas qu’on est mieux armé. Lorsqu’on monte, de manière inattendue, tout doit se faire très vite, dans l’urgence. Là, le scénario est différent et j’espère qu’en termes de budget, les choses soient un peu plus faciles. Cela pourrait nous donner la possibilité de vivre une saison un peu moins irrégulière. »
Et vous en serez toujours l’un des architectes ?
« Je pense qu’il n’y a jamais eu à douter de mon implication dans le projet, dans la construction. On est dans ce schéma. Mais l’année II sera difficile, et je ne suis pas sûr que l’année III soit plus facile. C’est tellement dur que là, on profite de tous les instants d’une semaine de plaisir. »
Donc, vous coupez court à toutes les rumeurs, notamment celle qui vous envoie à Reims pour y succéder à Will Still, qui était votre adjoint au Standard de Liège (octobre 2021 à avril 2022) ?
« Ça va être le lot pour tout le monde. Il va y avoir des changements partout. Je ne vais donc pas alimenter les rumeurs. Encore une fois, j’ai toujours été à 100 % dédié au HAC et je ne veux pas donner de place à quoi que ce soit d’autre. »
Cela veut dire que vous avez basculé, avancé, sur la préparation de la prochaine saison ?
« On a déjà discuté, lancé des dossiers, bien calé les deux stages de préparation. On a donc avancé sur plein de chantiers, celui de l’effectif notamment. Et avec Mat’ (Bodmer), on sait exactement ce que l’on veut faire et on a pris de l’avance. »
Kechta absent, Targhalline incertain
Un coup dur et une incertitude. Suspendu, Yassine Kechta ne pourra prendre part à cette dernière séance. Son partenaire de la sélection U23 du Maroc, et ex-Marseillais, Oussama Targhalline, est quant à lui jugé incertain, puisque touché à une cheville. Le reste de l’effectif est sur le pont.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Le propriétaire américain du HAC, en place depuis juin 2015, entend savourer l’instant sans la moindre modération. Vincent Volpe rend hommage aux hommes forts, aux joueurs, aux fans, et fait part de son envie de poursuivre l’aventure à la question d’une possible vente.
Vincent Volpe affirme son envie de poursuivre l’aventure en sa qualité d’actionnaire ultra-majoritaire
Retiré de l’opérationnel depuis que Jean-Michel Roussier s’est installé dans le fauteuil du président, en juin 2022, mais toujours actionnaire ultra-majoritaire du doyen des clubs français, Vincent Volpe évoque le passé, le présent et l’avenir du Havre AC.
S’il n’est pas encore possible de l’officialiser, le HAC s’est d’ores et déjà frayé un chemin vers le maintien. Au-delà du soulagement, quel sentiment vous accompagne depuis la défaite de Metz à Strasbourg ?
« De la fierté. Une grande, très grande fierté. On vient de franchir un nouveau cap et ça donne beaucoup d’espoir, d’envie, pour la suite. Mais pour obtenir ce maintien, il a vraiment fallu manœuvrer avec finesse, dans la mesure où, financièrement, nous avons abordé cette saison sans avoir fait le moindre transfert (NDLR : dans le sens des départs). »
Et sans les millions d’euros sur lesquels, via CVC, tous vos concurrents directs ont pu s’appuyer…
« Ce dossier, je laisse Jean-Michel (Roussier) le gérer. Et il le fait très bien. Le traitement du HAC est incompréhensible, mais si facile à rectifier à mon avis. Donc, ce que je constate, c’est qu’on a touché que dalle et qu’aujourd’hui, on y est quand même. On a fait avec ma poche. Et une nouvelle fois, le choix des joueurs, à une exception (NDLR : Mohamed Bayo), a été excellent. L’implication de ce groupe a été exemplaire. Et puis à la tête de cet effectif, on a quand même l’un des cinq meilleurs entraîneurs de L1. Depuis son arrivée (juin 2023), Luka fait un travail exceptionnel. Et il n’est pas le seul. »
« Deux ou trois joueurs pourraient être vendus »
Vous parlez, bien sûr, du président Roussier, de Mathieu Bodmer ?
« Bien évidemment ! Moi, je donne l’argent, mais ce sont eux qui font tout le boulot. Je n’oublie pas non plus « Momo » El Kharraze, Julien Momont, ainsi que tous les membres du staff. Et je reviens un instant sur Mathieu (Bodmer). Le fait qu’il ait prolongé son contrat avant même d’être sûr du maintien, ça en dit long sur ses qualités humaines. Plus globalement, ce sont tous les hommes de la situation. »
Et la situation du HAC, financière notamment, quelle sera-t-elle au coup d’envoi de la prochaine saison ?
« Déjà, il y aura quelques transferts. Je ne vais pas vous donner les noms, mais deux ou trois joueurs pourraient être vendus. Mais attention, on ne les bradera pas ! Ce qui nous permettra d’avoir un peu plus d’argent, et donc de faire mieux. »
Le budget, de l’ordre de 35 M€ cette saison, prendra-t-il une réelle épaisseur ?
« C’est encore trop tôt pour apporter des précisions, mais je pense qu’il augmentera de 10 à 20 %. »
« Cela m’a même valu quelques critiques, mais peu importe, c’est moi qui paye »
Donc, pas de quoi faire de folies…
« Je fais confiance aux hommes en place pour composer l’effectif le plus compétitif possible. Dès lundi, on se met au boulot. Vous savez, on a toujours essayé de faire les choses dans l’ordre, en respectant les moyens dont on disposait. Oui, moi aussi j’aurais aimé que le HAC retrouve la L1 plus tôt, mais l’idée principale, c’était de monter tout en ayant créé quelque chose de solide en amont. Il fallait investir, dans les installations par exemple, afin d’être prêt pour cette L1. On a posé pierre après pierre, cela a pris du temps, cela m’a même valu quelques critiques, mais peu importe puisque c’est moi qui paye. »
Continuerez-vous longtemps à payer, où vous tarde-t-il de vendre le club ?
« Je ne vais pas le cacher, j’aimerais être toujours là la saison prochaine. Maintenant, concernant une éventuelle vente, les choses n’ont pas changé. Oui, je reçois des appels, mais je n’accepterai d’engager de réelles discussions qu’à la condition qu’on me garantisse un meilleur projet, sportif et financier. Là, j’avoue que j’ai envie d’en profiter encore. »
« Heureux pour ceux qui étaient là avant, qui ont vécu les soirées de L2 en plein hiver »
D’autant qu’en plus de savoir le HAC assuré de conserver sa place en L1, vous pouvez également vous réjouir de cet engouement exceptionnel autour du club. Surpris des affluences de la saison ?
« Content surtout. C’est sympa de voir à chaque fois plus de 20 000 personnes au stade. Ça fait vibrer ! Mais avant tout, je suis heureux pour ceux qui étaient là avant qu’on retrouve la L1, ceux qui ont vécu les soirées de L2 en plein hiver, qui ont toujours été là pour l’équipe, qui ont fait des kilomètres pour la soutenir. C’est à eux que je pense en premier. Et c’est aussi pour eux que j’aimerais qu’on finisse sur un grand spectacle face à Marseille. J’ai envie de voir plein de buts ! Et puis, ne l’oublions pas, la 14e place reste accessible (NDLR : Nantes, qui recevra Lille, n’est qu’à un point). »
Et qui dit buts pour le HAC, dit notamment André Ayew, un joueur arrivé à l’automne dernier pour se relancer, sans grandes prétentions financières donc, et dont le contrat arrive à terme. Pour le conserver, serez-vous prêt à consentir un effort financier ?
« Il y aura dans un premier temps l’analyse sportive. Ça, c’est l’affaire de Mathieu et de Luka. Après, ce qui est sûr, c’est l’impact très positif qu’il a sur le groupe. Le fait d’avoir un tel joueur envoie un sacré message. Donc, si c’est validé par le sportif, on discutera. Mais finissons déjà la saison. Il reste un grand moment à vivre. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Incertitude, enthousiasme, inquiétude, soulagement : entre sa belle première partie de saison et sa chute vers la zone rouge, avant le rebond salvateur, le club doyen aura vécu un retour en Ligue 1 contrasté mais pleinement réussi puisque conclu par un maintien. Retour en quatre chapitres sur ces dix derniers mois intenses.
La saison 2023-2024 du HAC d’Emmanuel Sabbi et Loïc Négo aura été riche en vibrations
Une entrée sans certitudes, mais surtout sans complexes
Quinze ans que le club doyen n’avait plus fréquenté ce prestigieux monde que représente la Ligue 1. Alors forcément, c’est sur la pointe des pieds que le promu havrais se prépare à l’été 2023 pour les retrouvailles. D’autant que les modestes moyens du 17e budget de l’élite ont contraint sa direction sportive à bâtir un effectif avec presque rien, puisqu’à peine 3M€ seront dépensés pour les dix hommes recrutés (1). Et que la campagne de « prépa », refermée par quatre revers (PSG, Lille, Lorient, Clermont), n’est pas forcément de nature à rassurer les fans. « Le maintien constituerait-il un exploit ? On n’en serait pas loin », ne peut que considérer Luka Elsner, alors que la plupart des observateurs promettent à son HAC la charrette.
Mais le 13 août à Montpellier, les Ciel et Marine signent leur grand retour d’un premier coup d’éclat, arrachant le nul dans les arrêts de jeu (2-2). Suivra un premier revers au Stade Océane face à un Stade Brestois (1-2) dont personne n’imagine alors le destin européen, mais surtout deux succès à domicile (Lorient et Clermont) et deux autres nuls chèrement acquis en déplacement (Rennes et Lyon) pour des Hacmen sans complexe, portés par Nabil Alioui (4 buts) et déjà crédités de neuf unités (2V, 3N, 1D) au terme des six premières journées.
En janvier, ça sent déjà bon le maintien
Neuf points en six journées, mais également 10 buts inscrits, sachant que la recrue vedette Mohamed Bayo commence à peine à se remettre en jambes. Oublié, le déficit offensif de l’exercice écoulé ? C’était aller un peu vite en besogne… Les huit journées suivantes verront les Ciel et Marine, rejoints en cours de route par le joker de luxe André Ayew, ne trouver le chemin des filets qu’à Toulouse (1-2), pour la seule et unique victoire à l’extérieur de la saison, signée Bayo (doublé). La bonne nouvelle est que le HAC n’a rien perdu de la solidité défensive qui avait fait sa grande force à l’étage du dessous, enchaînant les clean-sheet (quatre 0-0 en cinq journées) grâce entre autres à un bluffant Gautier Lloris et un tout aussi impeccable Arthur Desmas.
Si le futur dauphin monégasque (penalty manqué par Grandsir à la dernière seconde) et le futur champion parisien (à onze contre dix) ne sont pas loin de vaciller au Stade Océane, Nice et Lyon y mordront la poussière sur le même tarif (3-1). L’arène havraise est devenue un endroit où il ne fait guère bon s’aventurer, et comme Sangante et les siens continuent de gratter ça et là des points en déplacement (Lorient, Monaco), le HAC tourne le dos à la 20e journée en 11e position, fort de huit longueurs d’avance sur le barragiste. Ainsi qu’au mercato hivernal sans Alioui, parti en Turquie, ni le moindre renfort…
Une longue et inquiétante dégringolade
Pour le Havre AC, le début des ennuis peut être établi au 7 février et une élimination sans gloire en 8es de finale de la Coupe de France à Strasbourg (3-1), une sale soirée qui vaudra en outre quatre matches de suspension à Daler Kuziaev. Premier couac d’une série de neuf revers concédés sur une période de onze matches… Pas de quoi encore en faire un drame contre Rennes (0-1), Lille (3-0) ou Brest (1-0), adversaires ne boxant pas dans la même catégorie. Chacun sait de toute façon que le maintien se jouera à la maison face aux concurrents directs.
Le premier de ces virages est d’ailleurs parfaitement négocié grâce à la redoutable patte gauche d’Opéri, qui abat à lui seul le Toulouse FC (1-0). Un précieux succès qui se révèlera finalement n’être qu’un oasis dans une longue période désertique. En buts (4 inscrits en l’espace de 10 journées), en réussite (entre buts encaissés dans les arrêts de jeu et poteaux touchés), comme en points (4 pris sur 30 possibles), pour un HAC qui en vient même à égarer son irréprochable état d’esprit un jour de déplacement chez la lanterne rouge clermontoise (2-1). « Le pire match » de l’ère Roussier – Bodmer – Elsner, qui plus est marqué par une altercation entre Christopher Opéri et Mohamed Bayo. Plus gros salaire de l’effectif, l’attaquant prêté par le LOSC cristallise les critiques. C’est finalement du banc qu’il vivra les nouvelles défaites face à Nantes (0-1) et Metz (0-1), cette dernière propulsant le club doyen pour la première fois de la saison en zone rouge. A seulement quatre journées du verdict…
Le sursaut puis soulagement
S’ils n’ont jamais perdu le soutien de leurs dirigeants comme de leurs supporters, Luka Elsner et ses hommes se trouvent donc au plus mal à l’heure de rendre visite au Paris Saint-Germain sur ses terres. La question est surtout de savoir à quelle sauce les Havrais vont être manger face à ce PSG en position de sceller son douzième titre de champion de France, même si le club de la capitale a déjà en tête sa demi-finale de Ligue des Champions programmée quatre jours plus tard. Sauf qu’Ayew et les siens vont bluffer leur monde au Parc des Princes, auteurs d’un match quasi parfait et d’un exploit envolé pour quelques secondes (3-3).
Un nul épique qui a néanmoins pour don de rebooster les troupes, à l’aube d’un HAC – Strasbourg qui fera chavirer de bonheur le Stade Océane, tout heureux de voir deux enfants de la Cavée (Kechta, doublement servi par Casimir) faire couler les Alsaciens (3-1). En l’espace d’une semaine, les Hacmen se sont ainsi remis à l’endroit, ont repris la main dans une course au maintien finalement savouré au soir de la 33e et avant-dernière journée. Un soulagement vécu non pas sur le terrain (défaite à Nice) mais depuis le canapé (victoire de Strasbourg contre Metz), au cours d’une soirée aussi riche en émotions que le fut la saison du grand retour du doyen des clubs français sur la plus belle scène hexagonale.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
À guichets fermés pour la venue de l’Olympique de Marseille, dimanche 19 mai 2024, à l’occasion de la 34e et dernière journée de Ligue 1, le Stade Océane va terminer la saison à près de 22 000 spectateurs de moyenne. Une autre grande réussite de ce Havre AC.
Le Stade Océane n’est plus passé sous la barre des 20 000 spectateurs depuis le mois de septembre
Le Stade Océane n’est plus passé sous la barre des 20 000 spectateurs depuis le mois de septembre
Personne n’a oublié « le seul et unique objectif »que le président Jean-Michel Roussier disait s’être fixé à son arrivée au HAC à l’été 2022. « Faire revenir le public au stade. C’est la seule et unique ambition. Et je ne cherche pas à me cacher en disant cela. C’est celle que j’ai répétée aux joueurs et au staff : faire en sorte de proposer un spectacle apte à donner du plaisir aux gens et ainsi sortir de cette sinistrose dont j’ai beaucoup entendu parler depuis mon arrivée. »
Le défi était grand, immense même, au lendemain d’une dixième saison de Ligue 2 (sur un total de quatorze) suivie au Stade Océane par à peine 6 000 spectateurs de moyenne, plus faible fréquentation (hors Covid) de l’enceinte havraise depuis son inauguration en 2012.
12e affluence de l’élite, 90 % de remplissage
Que dire deux ans après ? Si ce n’est que ce HAC version Roussier – Bodmer – Elsner aura réussi quelque chose d’insensé, inimaginable ou presque. Face à l’Olympique de Marseille ce dimanche 19 mai 2024, le Stade Océane franchira en effet pour la quatorzième fois de suite la barre des 20 000 spectateurs, la quinzième en comptant le 32e de finale de Coupe de France contre Caen en janvier.
Évidemment à guichets fermés, il verra son affluence moyenne, déjà hissée à 12 504 spectateurs la saison dernière en Ligue 2, s’approcher des 22 000 fidèles, soit la 12e de l’élite derrière le FC Metz (environ 23 800 avec le match à venir face au PSG) et loin devant le duo Lorient – Reims (autour des 15 700). Tout cela en affichant un taux de remplissage proche des 90 % !
Elsner : « C’est au-delà de nos espérances »
Ce qui a fait dire cette semaine à Luka Elsner, lors de la conférence de presse précédant la venue de l’OM : « Sincèrement, c’est au-delà de nos espérances. Quand on disait qu’il y avait un potentiel dans cette ville, qui s’est de nouveau réveillé. On le mesure à chaque instant, le taux de remplissage de ce stade en est une belle preuve. Il y a eu beaucoup de matches intéressants, de bonnes ambiances. Mais ce n’est pas seulement le stade, c’est toute une ville qui bat aussi au rythme ciel et marine, qui vit les moments de joie et de tristesse avec son équipe. Et ça, ça n’a pas de prix. Essayons de le pérenniser au maximum. Aujourd’hui, le Stade Océane a une âme, est rempli de certaines énergies, de souvenirs. C’est magique le football quand ça se passe comme ça, profitons-en ! »
Deux semaines après un HAC – Strasbourg monté très haut dans les décibels et les vibrations, une nouvelle occasion se présentera, ce dimanche 19 mai, aux alentours de 21 heures au cœur du vaisseau bleu.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.