[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
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L’ancien Marseillais s’est rappelé au bon souvenir du public parisien en inscrivant l’un des trois buts du HAC au Parc des Princes, sur lesquels l’international hongrois est à chaque fois impliqué. Retrouvez les notes des Ciel et Marine à l’issue de leur match nul sur la pelouse du PSG (3-3), samedi 27 avril 2024.
André Ayew et Loïc Nego auront été deux des grands acteurs du match nul ramené par le HAC de Paris
Desmas (5) : on s’attendait à ce qu’il soit sursollicité, ce ne fut finalement pas le cas. De quoi être frustré d’en prendre trois à l’arrivée. Le premier sur lequel il voit passer le centre de Zaïre-Emery vers Barcola. Le deuxième où il perd son duel avec Hakimi. Le troisième où Ramos place une tête hors de portée. Un seul gros arrêt, seul face à Ramos, mais le but aurait sans doute été invalidé pour une position de hors-jeu du passeur Mbappé (84e).
Nego (8) : c’était le Nego en mode international.
Protagoniste sur l’ouverture du score, le Franco-Hongrois est encore plus épatant sur le but d’Ayew, qu’il sert idéalement après un modèle de contrôle suivi d’une talonnade. Et que dire du penalty qu’il provoque après avoir échappé à Danilo Pereira. Le piston droit a su allier à cet impact offensif de la solidité dans son couloir, que ce soit devant Barcola ou Mayulu, même si l’ancien Lyonnais jaillit dans son dos sur le premier but parisien.
Salmier a eu du mal à finir
Sangante (6) : à droite de la défense à trois, le capitaine s’est d’abord appliqué à bien couvrir Nego pour limiter le champ d’action de Barcola. Puis est apparu dans les parages Mbappé, auquel il n’a également laissé que peu d’espaces et d’occasions de s’exprimer, au point d’écoper du seul avertissement havrais de la soirée pour une faute sur le meilleur buteur de Ligue 1.
Salmier (5) : préféré à Youte sur la base des dernières rencontres, il a œuvré à éteindre Kolo Muani et à repousser les assauts parisiens durant 75 minutes de belle facture, crédité également de la transversale vers Nego sur le deuxième but ciel et marine. Son dernier quart d’heure fut malheureusement plus difficile, pris dans son dos par Hakimi et pas au duel avec Ramos sur les deuxième et troisième réalisations du PSG.
Lloris (6) : comme ses partenaires de l’axe, le gaucher n’a pas eu tant de boulot que ça en première période, mais se couche tout de même pour contrer une tentative de Zaïre-Emery (13e). Les ballons sont arrivés avec beaucoup plus de régularité dans la surface havraise après la pause, et il a souvent été là pour le renvoyer du haut ou du bas du corps. Se fait toutefois effacer par Ramos sur le 3-2.
Opéri encore dans le mille
Opéri (7) : l’homme le plus décisif du HAC (3 buts, 4 passes décisives désormais) a encore fait mouche au Parc des Princes, d’une superbe frappe croisée venue se loger dans le petit filet de Navas. Pour le reste, il avait à relever l’un des défis les plus corsés du foot européen : tenir face à la paire Hakimi – Dembélé, mission dont il s’est solidement acquitté en première période. Et il n’a pas fléchi face à Park en seconde mi-temps.
Casimir (6) : il avait pour mission d’exploiter les espaces offerts par les Parisiens et s’est engouffré à chaque fois qu’il en a eu l’opportunité. Sans pouvoir aller suffisamment au bout de ses initiatives, par manque de soutien ou de lucidité, forcément émoussé par le gros travail défensif qu’il lui a fallu abattre sur son côté droit. Remplacé par Joujou (82e).
Touré (6) : comme contre Reims, le Guinéen n’a pas tremblé au moment de convertir son deuxième penalty de la saison face à Navas, qu’il prend à contre-pied. Il a couvert du terrain, signé plusieurs retours défensifs et bien contrôlé Asensio avant la pause. Plus de mal à voir le ballon quand Paris à accélérer au retour des vestiaires, et un peu loin de Ramos qui lui échappe sur le deuxième but du PSG.
Sabbi décisif puis fautif
Targhalline (5) : le Marocain s’est attelé à prêter main-forte à Opéri quand le jeu parisien penchait fortement à droite au cours des 45 minutes initiales, parfois gêné par moments par les déplacements de Zaïre-Emery dans sa zone. Encore beaucoup d’activité défensive après la pause, souvent dans le vide face aux dédoublements de passes parisiennes, et peu de moments avec le pied sur le ballon pour permettre au HAC de respirer. Remplacé par Kuziaev (82e).
Sabbi (5) : son enchaînement contrôle du droit – passe du gauche pour Opéri est aussi magnifique que l’action de l’ouverture du score. Son double contact devant sa surface nettement moins opportun sur la première égalisation parisienne. Dans un match à 23 % de possession de balle pour le HAC, pas facile d’exister pour l’attaquant US, qui a surtout défendu, sans parvenir à empêcher Park de trouver la tête de Ramos juste avant son remplacement par El Hajjam (90e).
Ayew (7) : l’ancien Marseillais a salué la tribune Auteuil qui l’insultait à sa sortie (pour Kechta) d’un bisou après s’être rappelé à son « bon » souvenir durant 71 minutes. À l’origine de l’ouverture du score d’une subtile talonnade, le Ghanéen se sort ensuite du marquage de Danilo Pereira pour inscrire son quatrième but en ciel et marine, aidé par le mollet du Portugais. Tout en allant comme d’habitude sur tous les duels possibles, esseulé en pointe (5 gagnés sur 13).
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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Jamais le HAC n’avait touché aussi peu la balle qu’au Parc des Princes, mais il fait partie des rares équipes à en avoir collé trois au PSG, dont un par l’« habitué » André Ayew, au cours d’une rencontre où il aura fait honneur à ses mille supporters. Retour en chiffres sur la soirée du samedi 27 avril 2024.
Christopher Opéri et les Havrais ont inscrit presque autant de buts à Paris que lors des dix précédentes journées
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Les Ciel et Marine auront donc inscrit pratiquement autant de buts en une soirée dans la capitale que sur l’ensemble des dix journées précédentes (4). « Dont deux très jolis, construits, collectifs, alors qu’on n’en avait pas marqué souvent dans le jeu ces derniers temps (deux sur les dix dernières journées) », a relevé Luka Elsner. Marquer trois buts au Parc, seuls Nice (2-3, 5e j.) et Barcelone (2-3, 1/4 de finale aller de Ligue des Champions) y étaient parvenus cette saison, Newcastle (3-0, à St James’ Park) étant la quatrième équipe à en avoir passé trois au PSG sur un ensemble de 47 rencontres, toutes compétitions confondues.
5
Le HAC a transformé face à Paris son cinquième penalty consécutif en Ligue 1, sur six tentatives depuis le début de saison. Auteur d’une panenka contre Reims (1-2, 23e j.), Abdoulaye Touré a porté à deux son total dans l’exercice, comme Sabbi, Bayo étant l’autre réalisateur. Oussama Targhalline s’est un moment saisi du ballon samedi soir avant l’exécution de la sentence. Voulait-il le tirer ? « Non, il m’a simplement dit qu’il prenait le ballon pour me protéger, pour éviter qu’un Parisien ne vienne me déranger », a expliqué Touré après la rencontre.
5
Après Strasbourg (90e+7, 2-1), après Lorient (90e+2, 3-3), après Reims (90e+6, 1-2) et après Nantes (90e+3, 0-1), les Hacmen ont encaissé face au PSG un cinquième but dans les arrêts de jeu depuis l’ouverture du championnat. « On manque peut-être un peu d’agressivité sur le coup, mais on avait tellement donné durant tout le match. Et puis il faut reconnaître qu’il (Gonçalo Ramos) met un super but », a commenté Arthur Desmas en zone mixte. Cela fait en tout cas désormais cinq points abandonnés par le club doyen au-delà des 90 minutes réglementaires (Ayew avait égalisé à la 90e+4 à Lorient).
5
« C’est toujours un grand plaisir de marquer face au PSG », a pu savourer André Ayew samedi soir. Le Ghanéen de 34 ans n’en était effectivement pas à son coup d’essai face au club de la capitale, contre qui il avait déjà scoré à quatre reprises, à chaque fois sous le maillot de l’OM entre 2011 et 2013, dont une fois au Parc. Ayew a répondu aux insultes des Ultras parisiens par un bisou envoyé dans leur direction au moment de son remplacement à la 71e minute. « Depuis l’OM, cette partie du stade (le virage Auteuil) a toujours été sur mes côtes », en a-t-il rigolé après coup.
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Avec seulement 23 % de possession de balle, jamais le HAC, descendu au plus bas à 31 % face à Clermont au Stade Océane (2-1, 6e j.), n’avait si peu touché le ballon cette saison en Ligue 1. Le différentiel est également immense au niveau des passes (742 contre 221). « On comprend pourquoi ils sont en demi-finales de Ligue des Champions. Ils ont une telle facilité technique, quadrille tellement bien le terrain, dès que tu récupères le ballon, ils sont deux ou trois autour de toi, c’est dur de se sortir du pressing. Par contre, lorsque tu y parviens, il y a des coups à jouer et c’est ce qu’on a su faire », analysait André Ayew.
1000
Comme à Rennes, comme à Nantes, comme à Lille, comme à Lens, le parcage visiteurs du Parc des Princes avait fait le plein et avait franchement fière allure samedi. Un millier de supporters avait fait le déplacement pour vivre cette belle soirée au soutien des Ciel et Marine. Lesquels n’ont pas manqué de remercier leurs fans à l’issue de la rencontre. À l’instar d’Ayew – « C’était magnifique », a salué l’attaquant, qui a offert son maillot au parcage – ou de Nego : « Ils ont chanté du début à la fin et ont un gros pourcentage dans ce point pris. »
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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Fier de tes origines , fils d’Oxford et Cambridge, deux couleurs font notre prestige Ciel & Marine
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Le compte à rebours est déclenché, seules trois journées restent à consommer. Dont l’une verra le HAC, quinzième, se frotter à des Strasbourgeois libérés, samedi (15h) sur la pelouse du Stade Océane. Première prise de température ce mardi 30 avril 2024.
Sous les yeux de deux cents fans, les Ciel et Marine poursuivent la préparation du prochain et grand rendez-vous, samedi au Stade Océane (15h), face à Strasbourg
Ils étaient deux cents derrière une main courante sur laquelle flottaient quelques maillots. Les fans, auprès desquels les hommes de Luka Elsner sont venus partager quelques instants au terme de la séance, ont en effet profité ce mardi de l’ouverture des portes du centre d’entraînement pour accompagner les Ciel et Marine dans la préparation de leur prochain rendez-vous. L’une des très grandes échéances de la saison, l’une des plus décisives depuis l’ouverture d’un championnat dont le verdict sera rendu le 19 mai.
Ou quand samedi, à 15 heures, ce sont peut-être les contours du maintien que le HAC dessinera enfin avec précision, face à des Strasbourgeois pour lesquels cette fin de saison est dénuée d’enjeu. Et l’ardeur mise à quatre jours du coup d’envoi témoignait d’une volonté d’assurer au plus vite cette place en L1. De la vitesse, de la précision, des buts : tout y était.
Entorse pour Bayo, alerte pour Opéri
Une fois encore, c’est un Stade Océane plein à craquer qui devra donc servir de décor (il reste des places), mais ce sont surtout des Havrais qui se devront de valider leur septième succès de la saison, le troisième de la phase retour. Mais avec qui mener cette quête ? Ce que l’on sait, c’est qu’il faudra à l’entraîneur havrais se passer de son capitaine, Arouna Sangante, et de son international hongrois, Loïc Nego. Les deux hommes purgeront leur match de suspension automatique. D’autres soucis ? Des incertitudes plutôt.
Cet après-midi, Mohamed Bayo dut ainsi être exempté d’entraînement, touché à la cheville lors de la séance du matin. L’attaquant international guinéen souffrirait d’une « petite » entorse. Christopher Opéri, lui, ne put aller au bout du programme de l’après-midi. Handicapé par un coup reçu sur le pied, le défenseur aux trois réalisations (et quatre passes décisives) prit tout de suite la direction de l’infirmerie. Là où Arthur Desmas passa également quelques minutes, afin de soigner un dos capricieux.
Quant à Steve Ngoura, il se remettait ce mardi d’une gastro-entérite, alors que Yoni Gomis, récemment handicapé par une douleur musculaire, enchaînait les tours de terrain. Enfin, Simon Ebonog fut autorisé à se rendre à Paris ce mardi, pour raison personnelle.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Trois. Plus que trois journées, trois étapes au programme d’une course au maintien où figure le HAC. Le point sur les forces en présence au sein de ce stressant club des cinq, en ce mercredi 1er mai 2024, à J-3 de la venue de Strasbourg au Stade Océane.
Pour conserver la main dans la course au maintien, le HAC doit impérativement s’imposer ce samedi, au Stade Océane (15 h), face à Strasbourg
Si pour le titre, l’affaire est entendue, pour l’Europe, tous les dés ne sont pas encore jetés, comme pour cette course à la survie à laquelle se livrent cinq écuries. Qui sauvera sa tête ?
18e, 25 points (-25) : Clermont, ça sent (quand même) le sapin
La huitième place validée au printemps 2023 n’aura donc pas permis au Clermont Foot d’entrer dans une dimension nouvelle. Coincés en fond de cale depuis la 20e journée, les Auvergnats, au mieux seizièmes (4e j.), ne comptent que cinq succès, dont un dernier, tout frais, aux dépens de Reims (4-1), synonyme d’espoir. Revenu à quatre longueurs de Metz et du HAC, le CF63, plombé par la plus mauvaise attaque de la compétition (25 buts), en appellera toutefois à un miracle, et ce dès samedi 4 mai à Monaco. Et s’appuiera une nouvelle fois sur Cham, impliqué sur dix des vingt-cinq buts inscrits (7 réalisations, 3 passes).
17e, 26 points (-24) : Lorient, la glissade d’or
Tube de l’été et de l’automne 2022, avant de boucler l’exercice 2022-2023 loin des places européennes (10e), le FC Lorient n’en finit plus de glisser. Et pourtant, en janvier dernier, ce ne sont pas moins de cinq joueurs qui ont été invités à rejoindre les rangs des Merlus, dont deux ont posé leur empreinte, à savoir Bamba (ex-Wolfsberger, Autriche), crédité de sept buts, et Louza (ex-Watford, Angleterre), auteur de trois passes décisives. Des stats qui ne peuvent reléguer au second rang le fait que les Lorientais, battus lors des cinq dernières journées, prennent l’eau de toute part : 61 buts encaissés, aucune autre équipe n’expose pire bilan défensif.
16e, 29 points (-19) : Metz, l’accent géorgien, ou rien
Revenu cet hiver dans la peau du sauveur, après six mois totalement neutres à l’Ajax Amsterdam (Pays-Bas), Georges Mikautadze reste à ce jour l’unique porteur de la flamme de l’espoir. De la 23e à la dernière échéance, l’international géorgien a ainsi fait mouche à neuf reprises, dont six lors des quatre dernières journées. Soit la seule percée lumineuse dans un décor bien sombre, le FC Metz se présentant notamment comme l’une des deux formations les moins souveraines à domicile (12 pts sur 45 possibles), sachant qu’il lui faudra encore recevoir Rennes (32e j.) et Paris (34e j.).
15e, 29 points (-11) : le HAC ne dépend de personne
La main est reprise, de peu, de très peu, mais en l’état, les Ciel et Marine ne la garderont qu’à la seule condition de faire le job, d’ajouter dès samedi (15 h) face à Strasbourg un troisième succès au bilan de la phase retour. Cette deuxième partie de saison qui fait toujours du HAC l’équipe la moins performante depuis le coup d’envoi de la 18e journée, avec seulement dix points pris sur les quarante-deux mis en jeu. Le nul, si frustrant fut-il au regard du scénario, ramené du Parc des Princes (3-3), suffira-t-il à décoincer des Havrais tombés trois fois lors de leurs trois dernières apparitions au Stade Océane, sans inscrire le moindre but ?
14e, 32 points (-20) : Nantes, à force de tirer…
La corde sur laquelle tirent les joueurs de la maison « Kita Père&Fils » résistera-t-elle une nouvelle fois ?
Sauvés in extremis de la relégation il y a un peu plus d’un an, barragistes (heureux) au printemps 2021, les Nantais, déjà battus à dix-sept reprises (seul Metz a fait pire, 18), jouent ainsi de nouveau avec le feu. Rappelé le 17 mars sur le banc par Kita fils quelques mois seulement après en avoir été éjecté par Kita père, Antoine Kombouaré parviendra-t-il à éviter le pire ? Pour la petite histoire, à la Beaujoire, le FCNA n’a pas gratté le moindre point lors de ses huit dernières productions.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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J-2 avant la réception de Strasbourg pour le compte de la 32e journée de championnat, jour de l’avant-dernière production du HAC cette saison sur la pelouse du Stade Océane. Le point sur l’effectif en ce jeudi 2 mai 2024.
Jouera, ne jouera pas ? Marquera, ne marquera pas ? Des questions qui pourraient ne pas être d’actualité dans les heures qui précéderont le coup d’envoi de ce duel entre le HAC, quinzième, et Strasbourg, treizième mais sept points devant. Et pour cause.
Touché mardi matin à une cheville (entorse), et depuis coincé à l’infirmerie, Mohamed Bayo devrait être en effet relégué au rang de spectateur. « Ça n’évolue pas très vite, constate Luka Elsner. On fera un dernier point demain, mais en l’état, ça semble très compliqué. »
Handicapé par un coup reçu au pied, mardi après-midi, douleur qui l’obligea à quitter prématurément la séance de travail, Christopher Opéri est quant à lui à cent pour cent, tout comme Arthur Desmas, gêné cette semaine par un dos capricieux.
Deux nouvelles rassurantes auxquelles s’ajoute le retour à l’entraînement de Steve Ngoura, diminué mardi par une gastro. Le tout, en sachant qu’il faudra au HAC se dresser face à Strasbourg privé d’Arouna Sangante et de Loïc Nego, suspendus.
Par Benoît Donckele
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Le milieu international guinéen l’affirme : les Ciel et Marine devront être plus saignants, plus percutants dans les duels, s’ils veulent conserver leur place en Ligue 1. Entretien avec Abdoulaye Touré ce jeudi 2 mai 2024, à l’approche d’un face-à-face avec Strasbourg, samedi au Stade Océane (15 h).
Abdoulaye Touré sait qu’il faudra aux Ciel et Marine se montrer bien plus saignants afin de mener à bien la mission maintien
Auteur du penalty, son deuxième de la saison, qui permit au Havre AC de faire le break, samedi 27 avril 2024 au Parc des Princes (3-1, 61e minute), avant que les Parisiens ne reviennent finalement à la hauteur des Ciel et Marine dans le temps additionnel (3-3), Abdoulaye Touré, vingt-sept matches sous le maillot du club doyen, sait qu’il va falloir au HAC pousser encore un peu plus le curseur afin d’assurer le maintien.
Même si, avec le recul, le nul signé au Parc des Princes s’inscrit comme une performance de choix, le groupe s’est-il relevé d’un final ô combien frustrant ?
« Oui. Parce qu’on a montré qu’on était capables de faire de grandes et belles choses, qu’on avait le potentiel pour aller chercher ce maintien. Après, oui, il y avait la place pour remporter ce match, mais c’est de bon augure pour la suite. »
Mais encore une fois, après Strasbourg, à l’aller, Reims et Nantes, des points se sont envolés durant les arrêts de jeu…
« Oui, maintenant, si on avait pu signer pour ce nul avant le coup d’envoi, on l’aurait tous fait sans la moindre hésitation. Cette fois, on va donc voir le verre à moitié plein. Mais il faut effectivement stopper le fait de prendre des buts dans les arrêts de jeu. Ça passe par plus de concentration, celle avec laquelle il nous faudra disputer les trois prochains matches. »
« Même moche, le 1-0 nous irait très bien »
Après Lens, et ce point pioché à Bollaert (1-1, 28e j.), un déclic était attendu, mais le soufflé est vite retombé (défaite face à Nantes et Metz). L’étape parisienne, elle, servira-t-elle de ressort ?
« Il n’y a pas le choix ! Chaque point sera précieux, tant qu’on reste devant Metz. La prestation réalisée à Paris doit nous mettre en confiance. Même moche, le 1-0 nous irait très bien. Et cela nous permettrait de faire plaisir à nos supporters. »
Afin de renouer avec ce succès que vous n’avez célébré qu’à deux reprises lors de cette phase retour (face à Lyon et Toulouse), ne vous faudra-t-il pas vous montrer plus incisifs, plus saignants dans les duels, dans l’impact ? Jouer tout simplement comme une équipe dont l’avenir est en jeu ?
« Oui. En cette période, il faut effectivement en mettre beaucoup plus dans l’engagement. On doit être plus méchants, dans le bon sens du terme. »
« Il n’y a pas de syndrome »
D’autant que face au HAC, se présentera une équipe de Strasbourg à laquelle plus le moindre enjeu n’est associé. En termes de motivation, la balance devrait largement pencher de votre côté, non ?
« Les Strasbourgeois n’ont peut-être plus rien à jouer mais ce n’est pas pour autant qu’ils n’auront pas l’objectif de prendre les trois points. À nous de leur montrer que ce qu’on a fait au Parc n’est pas dû au hasard. Et puis nos supporters vont nous galvaniser. »
Les trois derniers matches à domicile ont été autant de défaites. N’y a-t-il pas un syndrome Stade Océane ?
« Non, il n’y a pas de syndrome. Mais à nous de sortir de cette spirale. Encore une fois, notre public mérite une victoire. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Entré au palmarès des Trophées UNFP au printemps 2023, dans la catégorie « meilleur entraîneur de Ligue 2 », Luka Elsner, coach du HAC depuis juillet 2022, intègre cette fois le cercle des cinq nommés pour le titre de « meilleur entraîneur de Ligue 1 ». Surprenant ? Pas tant que ça.
Elu meilleur entraîneur de Ligue 2 au printemps 2023, Luka Elsner fait cette fois partie des cinq nommés, version Ligue 1
Il y a bien évidemment ceux qui ne veulent pas entendre qu’il serait réducteur de juger de la qualité d’un entraîneur, en l’occurrence Luka Elsner (41 ans), au seul regard du classement de l’équipe qu’il dirige. Ceux pour lesquels il est difficile d’intégrer le fait qu’il est sans doute tout aussi difficile, tout aussi valorisant, de maintenir le HAC en L1, ou autres équipes aux moyens humains et financiers restreints, que d’emmener l’AS Monaco jusqu’à la qualification en Ligue des Champions.
Et puis il y a les autres, notamment les entraîneurs de Ligue 1, les seuls dont le vote compte, ceux qui désignent tout simplement le meilleur d’entre eux, via les Trophées UNFP. « Les trois pour lesquels j’ai voté sont dans les cinq », sourit le guide des Ciel et Marine, sans toutefois dévoiler précisément l’identité des confrères qui l’ont inspiré cette saison.
« Ça me donne un boost supplémentaire »
Parmi les cinq, outre le technicien slovène, se côtoient Luis Enrique (PSG), Paulo Fonseca (Lille), Franck Haise (Lens), lauréat il y a un an, et Eric Roy (Brest). Ce dernier se présentant fort logiquement comme le grand favori, coach d’un SB29 déjà inscrit comme la grande sensation de la saison en cours. Mais la seule nomination d’Elsner témoigne d’une réelle reconnaissance de ses pairs. « Il a une connaissance du foot qui est pour moi au-dessus de la moyenne, des idées bien claires », estime Abdoulaye Touré.
« C’est surtout une reconnaissance pour l’ensemble du groupe, dit humblement Luka Elsner. Les entraîneurs ont perçu les efforts qui étaient fournis de notre côté. Si ça peut donner confiance à tout le monde, j’en suis très heureux, très fier. Est-ce surprenant ? Certainement. Est-ce dû aux bonnes relations que l’on entretient ? Au fait qu’on arrive à gêner quelques équipes ? Aux valeurs transmises ? Je ne sais pas, mais j’en suis très touché. Ça me donne un boost supplémentaire dans cette course au maintien. Maintenant, cette nomination doit être concrétisée par des faits en fin de saison, à commencer par le maintien, bien sûr. »
Celui vers lequel il s’agira de faire un grand pas, samedi 4 mai 2024 au Stade Océane (15h), lors de la réception du RC Strasbourg.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Buteur pour la deuxième fois de la saison le week-end dernier au Parc des Princes, Abdoulaye Touré a célébré son penalty transformé face au PSG comme il avait fêté celui face au Stade de Reims. Le milieu guinéen du HAC s’en explique.
Abdoulaye Touré a converti les deux penalties qu’il a eu à tirer cette saison
Cinq sur cinq ! Déjà auteur d’un sans-faute sous les couleurs du FC Nantes (3/3), Abdoulaye Touré n’a toujours pas failli dans l’exercice du penalty, buteur face à Reims (1-2, 23 j.) et à Paris (3-3, 21e j.) sur deux tentatives parfaitement maîtrisées.
« Pour moi, le penalty est un geste technique. Il faut juste avoir la lucidité et le sang-froid pour le mettre. Quand tu es sûr de toi, que ce soit Keylor Navas ou un autre gardien en face, devant le virage Auteuil ou ailleurs, tu fais abstraction de tout ça, l’essentiel est que ça aille au fond », a commenté l’international guinéen (30 ans) cette semaine en conférence de presse.
« Rendre hommage à mes amis congolais »
Touré s’est également exprimé sur la façon dont il a célébré ses deux premiers buts en ciel et marine, deux doigts – mimant un pistolet – sur la tempe et une main devant la bouche. « J’ai beaucoup d’amis congolais. En ce moment, je sais que ça ne se passe pas très bien au pays. Il y a un génocide qui perdure depuis des années, je me suis dit qu’en faisant ce petit geste, c’était leur rendre hommage à mon échelle. »
Un geste popularisé par les joueurs de la République Démocratique du Congo lors de la dernière Coupe d’Afrique des Nations, afin de dénoncer le silence de la communauté internationale face aux exactions commises dans l’Est du pays. En février, l’international belge d’origine congolaise Romelu Lukaku l’avait également repris après son but en Europa League avec l’AS Rome face au Feyenoord Rotterdam, postant ensuite la photo sur son compte Instagram, ainsi légendée : « Libérez la RD Congo. Arrêtez le génocide. »
Par D.P de Paris-Normandie.
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Arrivé en cours de saison, à un âge avancé et à court de compétition, André Ayew s’est imposé six mois plus tard comme le leader d’attaque du HAC, un homme clé du vestiaire, autant que l’un des préférés des supporters. « Il est en mission », dit-on dans l’entourage du Ghanéen.
André Ayew jouit d’une cote importante au sein du vestiaire ciel et marine comme dans le coeur des supporters havrais
Que ceux qui n’ont jamais eu l’ombre d’un doute lèvent le doigt. Pour sûr, ils ne seront pas nombreux à pouvoir prétendre avoir été convaincus depuis le premier jour de la réussite future du pari fait par le HAC avec André Ayew, présenté le 11 novembre en marge de la venue de Monaco avec le faste que méritait son immense CV, mais logiquement escorté de quelques interrogations considérant son âge avancé (34 ans en décembre) et son manque de références récentes au très haut niveau (une titularisation et 11 entrées en six mois de Premier League avec Nottingham Forest après un an et demi au Qatar).
« Il y avait ce manque de rythme, auquel est venu s’ajouter le carton rouge reçu à Nantes dès sa première apparition, puis la CAN est vite arrivée, rappelle Serge Costa, bras droit de Luka Elsner à l’origine de la venue du Ghanéen, à l’évocation des débuts en ciel et marine poussifs du double vice-champion de France (2011 et 2013 avec l’OM). Mais si j’incite Mathieu (Bodmer) à foncer, c’est parce que je sais ce qu’André a encore dans les jambes et est capable d’apporter », poursuit le spécialiste en « player development » (développement individuel), proche des frères Ayew depuis la Coupe d’Afrique 2015.
Six mois après son arrivée, la recrue star du HAC a mis tout le monde d’accord. Il en est à quatre buts, cinq avec la coupe, tous magnifiques, et pèse un poids considérable dans le jeu ciel et marine, par sa capacité à garder des ballons et sa combativité sans faille. « Il nous est précieux là où on l’attendait : dans l’efficacité, le leadership, en plus d’être une référence en termes de travail quotidien », résume Luka Elsner.
« André veut tout comprendre autour de lui »
« André veut tout comprendre autour de lui, raconte Serge Costa. Quand il était à West Ham, il avait analysé avec précision les déviations de la tête d’Andy Carroll pour se positionner dans les bonnes zones. Il scanne tout ! Lorsqu’il arrive au HAC, il avait déjà vu plusieurs de nos matches et connaissait tout de ses nouveaux partenaires. Prenez son but de la tête à Lorient : il est là où il se trouve parce qu’il sait où Nabil (Alioui) peut la mettre. Autre exemple : il y a quinze jours, le staff lui avait transmis une vidéo d’Harry Kane intitulée : « Marquer sans dribbler ». Le but qu’il marque au Parc est tout sauf un hasard. Tactiquement, en termes de connaissance du jeu, c’est du très haut niveau. Comment on défend, comment on presse, comment on attaque… »
« Mes discussions avec lui sont précieuses », ne cache pas Elsner. « Il m’a moi-même aidé dans la gestion des coups de pied arrêtés, sur les timings de démarrage, après avoir côtoyé des spécialistes en la matière en Angleterre », illustre encore Costa.
Des connaissances et un vécu hors pair dont l’attaquant aux trois Coupes du monde et huit CAN fait également bénéficier ses partenaires. « Dès le premier jour, on a senti qu’il allait être important pour le groupe », témoigne Abdoulaye Touré. « L’autre fois, Abdou (Touré), Oussama (Targhalline) et André étaient encore dans le vestiaire à 19 h à parler de l’OM, de Longoria, de football… », a remarqué Costa. « André est une petite encyclopédie, quand tu parles avec lui, tu ne vois pas le temps passer », en sourit Touré.
« Il parle et parle juste, choisit ses mots, avec toujours un fond d’optimisme et d’enthousiasme malgré la tension inhérente au maintien, dit encore Elsner à propos du discours distillé par sa « Black Star ». Il a vite trouvé sa place, distille de la confiance, sa simple présence sur le terrain rassure ses partenaires. »
« Il retrouve un peu au Havre ce qu’il a connu à Swansea »
En même temps qu’elle électrise les fans du Havre AC, qui ont fait du guerrier offensif l’un de leurs favoris, parmi les flocages les plus demandés à la boutique derrière le trio Kechta, Sabbi, Opéri. « Il ne se force pas, a toujours eu un lien privilégié avec les supporters des clubs où il est passé, éclaire Fitzgerald Thomas, son agent de longue date. Il retrouve un peu au Havre ce qu’il a connu à Swansea, une ville portuaire, avec une belle communauté, un Stade Océane presque plein à chaque match… Il a aussi été touché par l’accueil qui lui a été fait ici et a envie de rendre tout cela. » « Il est en mission, dans l’idée : le HAC ne descendra pas avec André Ayew, confirme Serge Costa. Pour preuve, il n’a pas cherché de logement, est resté à l’hôtel, focus sur le foot. »
La question est de savoir si l’homme aux près de 700 matches pro, dont la cote sur le marché comme les émoluments (son salaire est estimé à 30 000 € brut, en dehors du top 10 havrais) devraient sensiblement remonter au vu des derniers mois, aura ou non à solliciter les services d’un expert de l’immobilier havrais durant l’été. « Très honnêtement, il n’y a aucune discussion pour le moment car cela serait prématuré, répond son agent. La seule chose que je puisse dire, c’est qu’André est épanoui au Havre et ne regrette aucunement son choix. On verra tranquillement à l’issue de la saison ce qui est le mieux pour les deux parties, mais avant cela, il a un travail à finir. » Et encore trois ou cinq rencontres pour y parvenir.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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Ce samedi 4 mai 2024, le RCSA comptera fortement sur son capitaine Frédéric Guilbert pour valider son maintien sur la pelouse du Stade Océane. Entre des premières périodes ratées et la menace André Ayew, Patrick Vieira se montre prudent à l’approche de ce déplacement.
Frédéric Guilbert, patron de la défense
Propulsé au rang de capitaine suite au départ de Matz Sels lors du dernier jour du mercato hivernal, Frédéric Guilbert est le patron de la défense strasbourgeoise. Titularisé à vingt-six reprises cette saison, le latéral gauche, aussi capable de jouer au centre et à droite, dans une défense à trois, excelle dans son couloir. Il est le joueur qui intercepte le plus de ballons en Ligue 1, l’un de ceux qui remportent le plus de duels et de tacles, mais aussi l’un de ceux qui récupèrent le plus de ballons. Bref, un joueur clé, polyvalent, qui sait poser des problèmes aux attaquants adverses.
Les premières mi-temps sont souvent fatales
C’est une équipe qui a besoin de bien se chauffer, avant de pouvoir faire la différence. Cette saison, Strasbourg n’a mené que trois fois à la mi-temps d’une rencontre. Personne ne fait pire dans l’élite. Et dans 60 % des cas, le RCSA a couru après le score à la pause (tout comme Clermont). Dans ce cas de figure, jamais le club alsacien n’a réussi à inverser la tendance et à s’imposer. La faute parfois à un retard bien trop conséquent pour être comblé, mais aussi à une attaque trop peu dangereuse avec seulement quatorze buts inscrits en seconde période (deuxième pire totale).
Méfiance est de mise à propos… d’André Ayew
Recruté lors du mercato hivernal, André Ayew est l’arme offensive que craint le plus Patrick Vieira, entraîneur du RC Strasbourg. « Il a de l’expérience et une importante présence athlétique dans la surface de réparation adverse, expliquait-il en conférence de presse. Il est en train de très bien finir la saison en étant très dangereux, il faudra s’en méfier. » Une allusion à peine voilée à son match face au PSG au Parc des Princes le week-end dernier (3-3, 31e j.), où l’ancien Marseillais a inscrit le deuxième but en faveur de club doyen.
Par Antonin Bardin de Paris-Normandie.
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Une semaine après avoir laissé filer l’une des grandes sensations de la saison, au Parc des Princes, non sans être parvenu à reprendre la main dans la course au maintien, le HAC se prépare à recevoir le RC Strasbourg, ce samedi 4 mai 2024 au Stade Océane. Avec la possibilité de prendre le « large ».
Emmanuel Sabbi et les Havrais brigueront, face à Strasbourg, leur septième succès de la saison
Encore une fois, la barre des 22 000, voire des 23 000 spectateurs, sera atteinte ou dépassée. Et de nouveau, les Barbarians et les HAC Fans 1872 en appellent à la mobilisation générale. Et même plus ! Alors que le coup d’envoi sera donné à 15 heures, les fans, eux, entreront en action dès 13 heures. Non pas au cœur du Kop, mais sur le parvis (Ouest) du Stade Océane, afin d’accueillir les Ciel et Marine à leur arrivée, de leur donner le ton d’un après-midi qui ne pourra être comme les autres.
« Au coup d’envoi, 25 000 personnes doivent donner l’impression aux joueurs du Doyen que rien ne pourra leur arriver », est-il mis en exergue sur l’un des communiqués des supporters. Avant qu’un message ne soit directement adressé aux Ciel et Marine, avouons-le décevants lors des trois dernières productions au cœur du Vaisseau Bleu (trois défaites à la suite), voire inquiétants lors d’une phase retour qui ne leur a permis d’ajouter que dix points à un total de dix-neuf à la trêve.
Un dernier but en date du 10 mars
« Vous nous avez procuré un plaisir incroyable jusqu’à cette spirale infernale (…) Pour autant, nous ne vous avons jamais lâchés. Alors maintenant, c’est à vous de jouer. » De gagner, surtout. Car si face à Montpellier (0-2, 27e j.) et Nantes (0-1, 29e j), le HAC n’eut rien à envier à son adversaire en termes de qualité de jeu, si à Paris (3-3, 31e j.), le plan et l’efficacité offensive flirtèrent avec la perfection, de succès il n’y eut pas. Et par deux fois, sur la base de ces trois échéances, des points s’envolèrent au cours du temps additionnel, des toutes dernières minutes ou secondes. Et ce, comme face à Strasbourg, à l’aller (1-2, 15e j.), et lors de la venue de Reims (1-2, 23e j.).
« Il y a eu effectivement pas mal de points de perdus, déplore Luka Elsner. Maintenant, si on prend simplement le match du Parc, comme je l’ai dit, c’est plutôt le deuxième but qui m’a posé problème (Hakimi, 78e). Lorsque la dynamique s’inverse (face à Paris), ça devient très compliqué. Mais plus globalement, on doit être capable de faire plus dans les moments déterminants, être plus juste dans les changements. » Plus tueurs, surtout, le dernier but inscrit à Océane datant du 10 mars, jour d’un succès, le deuxième de la phase retour, signé aux dépens de Toulouse (1-0, 25e j.).
« Il n’y aura plus de retour en arrière »
« Désormais, il n’y a plus de match joker, prévient Luka Elsner. Là, il faut être au rendez-vous au niveau de la motivation, de l’énergie, de tout ce qui peut être déployé pour atteindre notre objectif. Il n’y aura plus de retour en arrière. » Parce que seules trois journées restent à disputer, parce qu’une fois consommé ce duel avec Strasbourg, il faudra au HAC se rendre à Nice avant de recevoir l’OM, parce qu’au coup d’envoi de cette 32e échéance, c’est une main reprise le week-end dernier qu’il ne s’agit plus de lâcher.
Le tout, en ayant bien à l’esprit qu’il ne peut être envisagé, face aux Strasbourgeois, de copier-coller de la prestation réalisée au Parc des Princes. « On ne peut effectivement pas faire de ce match au Parc une référence, admet l’entraîneur havrais. Du moins, pas au niveau stratégique. » Néanmoins, dans l’esprit, les Ciel et Marine, privés ce samedi d’Arouna Sangante et de Loïc Nego (suspendus), ne pourront se permettre d’évoluer à un moindre niveau.
Pat Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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H-1 avant le coup d’envoi de cet avant-dernier rendez-vous de la saison au Stade Océane, ce duel entre le HAC et Strasbourg comptant pour la 32e journée de championnat. Quel « onze » Luka Elsner a-t-il imaginé ?
Remplaçant à Paris, Yassine Kechta retrouve une place de titulaire
Il y avait les infos sûres, ces absences annoncées, la suspension d’Arouna Sangante et de Loïc Nego, mais également la blessure de Mohamed Bayo, touché à une cheville (entorse). Et il y avait les interrogations, la présence ou pas de Oualid El Hajjam au coup d’envoi, celle de Yassine Kechta également.
Youte de retour au coup d’envoi
La réponse est tombée, le « onze » dévoilé. Dans le rôle de piston droit, c’est Josué Casimir qui prendra place, et non El Hajjam. Autre modification, sur la base de la défense alignée au Parc des Princes (3-3), le retour d’Etienne Youte dans l’axe. Un cran au-dessus, Yassine Kechta, remplaçant face au PSG (3-3), retrouve lui aussi une place de titulaire, au sein d’un entrejeu qui le verra faire équipe avec Abdoulaye Touré et Oussama Targhalline. Daler Kuziaev, lui, vivra le début de cette rencontre sur la banquette.
Enfin devant, aucune surprise, puisqu’est logiquement reconduit le duo Ayew-Sabbi.
Desmas – Casimir, Youte, Salmier, Lloris, Opéri – Touré, Targhalline, Kechta – Sabbi, Ayew
Par Benoît Donckele de paris-Normandie.
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Grâce à un doublé de Kechta et un ultime but d’Ayew, le HAC a pris le dessus (3-1) sur le Racing Club de Strasbourg, ce samedi 4 mai 2024, et glané trois précieux points dans la course au maintien. Belle quoi qu’il arrive, l’opération pourrait l’être encore davantage en fonction des résultats à suivre de cette 32e journée de Ligue 1.
Yassine Kechta a inscrit ses deux premiers buts en Ligue 1 face à Strasbourg ce samedi
Il ne pouvait pas mieux choisir son moment. Yassine Kechta aura donc attendu son 30e match en Ligue 1, ce samedi 4 mai 2024 contre Strasbourg, au cours d’un après-midi déterminant pour l’avenir de son club formateur, pour inscrire non pas son premier, mais ses deux premiers buts au plus haut niveau. Et quels buts ! Deux réalisations inscrites de la tête pour l’un des plus petits gabarits de l’effectif havrais (1,70 m), servi à chaque fois par un autre ancien pensionnaire de la Cavée Verte, Josué Casimir.
L’ailier guadeloupéen a centré une première fois pour la tête plongeante du milieu marocain à la 24e minute (1-0), une seconde à la 65e pour un nouveau coup de boule parfaitement exécuté (2-0), projetant le HAC vers son septième succès de la saison, le sixième au Stade Océane.
Ayew au bout du bout
Si les hommes de Luka Elsner n’auront pas tout maîtrisé face aux Alsaciens, si Desmas dut s’employer sur une tête à bout portant d’Emegha pour éviter l’égalisation (58e) et vit Guilbert réduire l’écart sur corner à quatre minutes de la fin (2-1, 86e), le HAC avait aussi touché la barre par Lloris (12e), aurait pu basculer à 3-0 par Opéri (71e) et a fini par évacuer toute tension au bout du temps additionnel par Ayew (3-1, 90e+6).
Grâce à cette victoire, le HAC (32 pts) compte désormais six longueurs d’avance sur Lorient (26 pts), en plus d’un goal-average très favorable (-10 contre -26), ce qui lui assure de terminer devant le club breton. Ce pourrait également être le cas avec Clermont, à condition que l’équipe auvergnate s’incline à Monaco ce samedi (coup d’envoi à 17 h). Le club doyen aurait alors la garantie de terminer 16e et barragiste dans le pire des scénarios.
Les résultats de Metz – Rennes (19 h) et de Brest – Nantes (21 h) seront également à suivre avec attention en cette fin de journée, pour savoir à quelle place (14e ou 15e) et avec combien de longueurs d’avance sur la zone rouge (0, 2 ou 3), le Havre AC tournera le dos à cette 32e échéance.
Par David Poisnel de paris-Normandie.
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D’un doublé, de la tête s’il vous plaît, sur deux services en or de Josué Casimir, Yassine Kechta a ouvert au HAC les portes d’un succès rendu plus large par André Ayew en fin de rencontre (3-1), ce samedi 4 mai 2024 aux dépens de Strasbourg, sur la pelouse du Stade Océane.
D’un doublé, Yassine Kechta a inscrit ses deux premiers buts de la saison
Desmas (6) : s’il n’eut pas à repousser la moindre frappe cadrée en première période, il se fit une sacrée frayeur, sur cette passe en retrait de Targhalline, trop peu appuyée, qui le poussa (presque) à la faute devant Emegha (27e). Et c’est face à ce même Emegha, seul aux six mètres et auteur d’un coup de tête cadré, que le numéro 1 du HAC s’offrit l’arrêt du match (58e).
Salmier (6) : à l’instar de ses précédentes prestations, l’ancien Strasbourgeois, cette fois positionné à la droite de la défense, n’a pas déçu. Toujours aussi solide, serein, il fut même crédité de quelques relances bien senties.
Youte (6) : resté sur le banc tout au long de la soirée parisienne, il a démontré, quinze jours après avoir été malmené par le Messin Mikautadze, qu’il avait de l’orgueil. Un match sans accroc, un tacle salvateur sur Emegha (51e).
Lloris (5) : d’un coup de tête et un ballon venu s’écraser sur la barre, il fut le premier à faire vibrer le Stade Océane (12e). Par la suite, le défenseur axial a fait le job, avec un bémol : il lâche le marquage sur Guilbert (85e), l’unique buteur du Racing.
Opéri (5) : sans un réflexe de Bellaarouch, c’est le score qu’il aurait pu, à cet instant, aggraver (71e). Promu capitaine en l’absence de Sangante (suspendu), le latéral gauche, buteur une semaine plus tôt au Parc des Princes, fut toutefois un brin moins actif qu’à l’accoutumée sur son côté gauche.
Touré, si précieux dans les moments chauds
Casimir (7) : excentré droit, une option qui s’avéra parfaite, puisque d’un centre impeccable, il trouva la tête de Kechta et s’offrit une quatrième passe décisive (24e). Puis une cinquième, à la 65e, à destination du même Kechta. Lui qui n’avait pourtant plus posé sa griffe sur l’un des buts du HAC depuis le… 24 septembre. Deux offrandes venues rythmer une prestation énorme dans l’énergie. Remplacé par Confais (90e+2).
Touré (6) : parfois, il prend de tels risques dans l’exercice de la passe, qu’il finit par faire peur. Mais cela ne peut reléguer au second rang le rendement de l’ancien du Genoa (Ita), toujours là dans les zones chaudes, toujours aussi précieux à l’impact, dans l’anticipation. Sa présence aux abords d’une surface de réparation havraise où les secousses furent nombreuses en fin de match fit un bien fou aux Ciel et Marine.
Targhalline (5) : pas toujours très inspiré en première période, il marqua la deuxième de son empreinte, d’une inspiration dont profita Casimir (puis Kechta) sur le but du break (65e). Remplacé par Kuziaev (80e).
Kechta (8) : du haut de ses 170 centimètres sous la toise, il a gagné la bataille des airs. Oui, par deux fois, le Franco-Marocain, positionné un cran plus haut, a envoyé les Strasbourgeois au tapis, d’une tête plongeante tout d’abord (24e), puis d’une autre tête, ajustée au deuxième poteau (65e). Il aura donc dû patienter jusqu’à la 32e journée pour inscrire ses 1er et 2ème buts de la saison. Remplacé par El Hajjam (80e).
Sabbi (6) : une remise parfaite sur Casimir avant que ce dernier ne serve magnifiquement Kechta (24e). L’international US démontre qu’il a pris la mesure de la Ligue 1, certes un peu gourmand par instants, mais quel coffre ! Remplacé par Grandsir (90+2).
Ayew (6) : serré de près, de très près, par son ancien collègue de l’OM, Lucas Perrin, le Ghanéen n’eut guère l’occasion de montrer les crocs. Jusqu’à cette 96e minute, la dernière, et cette frappe qui scella la victoire du HAC, son cinquième but de la saison, son tout premier sous les yeux du public havrais.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Le HAC a signé samedi 4 mai 2024 face à Strasbourg (3-1) un succès capital dans la course au maintien grâce à deux enfants de la Cavée Verte, Yassine Kechta et Josué Casimir. Lorient et Clermont battus, le club doyen est désormais assuré d’éviter les deux dernières places synonymes de descente directe. Et compte trois unités d’avance sur le barragiste messin.
Christopher Opéri et Emmanuel Sabbi félicitent Yassine Kechta, auteur de ses deux premiers buts en Ligue 1 contre Strasbourg
On ne sait pas vraiment par quoi commencer, quoi retenir, au sortir d’un après-midi aussi intense et riche en émotions. L’arrivée des Hacmen au Stade Océane dans une ambiance de feu ? Le doublé de la tête de Yassine Kechta ? Celui de passes décisives de Josué Casimir ? L’hymne du club chanté par tout un stade à la 78e minute ? La standing ovation réservée au petit numéro 8 du HAC à sa sortie ? Le but de la délivrance signé André Ayew ? La communion avec les fidèles à l’issue du coup de sifflet final ?
On ne sait guère, mais il est certain qu’une semaine après un match nul déjà épique au Parc des Princes (3-3), on n’oubliera pas de sitôt ce septième succès de la saison. Tout aura été parfait, ou presque, à l’exception notable de cette tenue noire, business oblige, arborée par les Havrais à l’occasion d’un match à la maison. Mais passons.
« Le public a retrouvé son équipe, en termes de valeurs, d’identité »
« Le public a retrouvé son équipe, en termes de valeurs, d’identité, de combativité », pouvait savourer Luka Elsner à la sortie d’un virage enfin réussi – après les ratés montpelliérain (0-2), nantais (0-1) et messin (0-1) – face à des Alsaciens dont le manque d’envie aura fait enrager Patrick Vieira. « Je ne peux pas supporter un match aussi pitoyable », a soupiré l’ancien milieu des Bleus.
Couplée aux défaites de Lorient à Lens (2-0), de Clermont à Monaco (4-1) et de Metz contre Rennes (2-3), l’opération est forcément précieuse pour le Havre AC, dorénavant certain de ne pas terminer la saison au-delà de la 16e place, grâce à un goal-average général largement meilleur que celui des deux derniers. Et crédité de trois unités d’avance (plus une différence de buts très favorable là encore) sur le barragiste messin. Les Ciel et Marine pourraient ainsi finir le boulot dès la prochaine journée, en déplacement à Nice vendredi, alors que les Lorrains se rendront à Strasbourg dimanche.
Si la 33e échéance promet donc encore quelques vibrations, ce HAC – Strasbourg restera quoi qu’il arrive parmi les pics de la saison. Et l’identité de ses deux principaux protagonistes n’y est pas étrangère. Deux centres magnifiques de Josué Casimir, deux têtes tout aussi parfaites de Yassine Kechta. Deux enfants de la Cavée. « Tout un symbole », souligne leur coach.
« C’est notre club, on a grandi ici, on écrit l’histoire »
« Je suis au HAC depuis huit ans, Yassine aussi, qui d’autre que nous pour offrir un tel après-midi à cette ville et ces supporters ?, clame le double passeur, déjà auteur du but de l’accession l’an dernier, lui dont le genou avait menacé sa fin de saison il y a quelques semaines. Je devais me faire opérer, j’ai refusé de le faire et je suis là aujourd’hui ! » « Josué m’a dit : c’est notre club, on a grandi ici, on écrit l’histoire », raconte le double buteur, qui avait senti le coup au point d’avoir préparé une célébration avec son grand copain Targhalline. « Mais je n’aurais pas imaginé de la tête », sourit le milieu d’1,70 m. « Sur le premier, je vois André (Ayew) couper au premier poteau, je me dis que Josué (Casimir) va la mettre en retrait. Le ballon arrive sur ma tête, je ferme un peu les yeux et ça rentre. Sur le deuxième, il me met un caviar, je n’avais plus qu’à finir. »
Ce que le HAC, surpris sur corner à quatre minutes du terme, aura eu un peu de mal à faire face aux Strasbourgeois, mais sans craquer dans les arrêts de jeu cette fois, avant d’être délivré au bout du bout par André Ayew. « C’est aussi pour ça que les gens viennent voir nos matches. Des moments comme celui-là, il commence à y en avoir quelques-uns… » Les 22 293 spectateurs présents ce samedi au Stade Océane en redemandent. En Ligue 1 évidemment.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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En l’espace d’une semaine, d’un nul au Parc des Princes et d’un succès au Stade Océane, samedi 4 mai 2024, le HAC a inversé le cours d’un sprint final pour lequel le FC Metz se présente désormais, et à deux journées du verdict, comme la seule menace.
Cette fois, c’est le HAC, grâce à André Ayew, qui a profité des arrêts de jeu pour faire mouche
Lorsqu’à la 86e minute, samedi 4 mai 2024, le Strasbourgeois Guilbert vint redonner l’espoir au Racing, lorsque le quatrième arbitre fit savoir qu’il y aurait six minutes de temps additionnel, on ne put s’empêcher de trembler. De repenser à ces maudits arrêts de jeu durant lesquels de trop nombreux points ont fini par prendre la fuite, comme une semaine plus tôt au Parc des Princes et cette égalisation de Ramos (3-3, 90e+5).
« Dans un sens, j’étais sous terreur, admet Luka Elsner, mais dans un autre sens, j’ai senti que le groupe répondait différemment. Il y avait du calme. Et puis il y a eu cette délivrance. » Ce troisième but signé André Ayew, son deuxième en deux matches, sa cinquième réalisation de la saison, venu acter la septième victoire du HAC (3-1), la sixième au Stade Océane. Un succès qui interdit aux Clermontois et aux Lorientais tout espoir de sauter le club doyen avant la ligne d’arrivée. Trois points qui éloignent donc définitivement les Ciel et Marine d’une relégation sèche. Au pire, ce sera le barrage, au mieux, c’est un maintien qu’ils valideront au terme de la 34e journée. Peut-être même avant.
Dimanche prochain, le HAC saura peut-être
Dès vendredi (ou dimanche, voir par ailleurs), l’objectif pourrait en effet être atteint, via un scénario rêvé, un succès à Nice aux dépens d’Aiglons en quête d’un ticket européen. L’affaire serait alors classée, quelle que soit la performance de Metz à Strasbourg. À la différence de buts, le HAC (-9) bénéficie d’un avantage sur les Grenats (-20) qu’il ne peut perdre. Un goal-average qui se révélera tout simplement salvateur si le week-end prochain, les Lorrains n’obtiennent pas un meilleur résultat que les Havrais. Et sauf annulation de la sanction, ce rouge sévèrement reçu par Mikautadze face à Rennes, c’est sans son buteur géorgien, auteur dix réalisations lors des dix dernières journées, qu’il faudra au FC Metz jouer son avenir en L1.
Pour le Havre AC, les planètes semblent donc à nouveau s’aligner. Ce Havre AC qui a pris autant de points en deux journées, les deux dernières, que sur les dix échéances qui ont précédé ce regain de forme (de la 21e à la 30e journée). Ce Havre AC, sorti de ses confrontations face au PSG et Strasbourg avec six buts inscrits, soit un de plus qu’au cours de la douloureuse séquence (de la 21e à la 30e journée).
Autant de points en deux matches qu’en… dix
Alors, puisque les hommes de Luka Elsner ont prouvé, s’il le fallait, que la machine pouvait se régler, ou se dérégler, très vite, s’ils sont aujourd’hui en ballottage favorable, après avoir occupé pour la première fois de la saison la place de barragiste au terme d’un revers face à Metz (0-1, 30e j.), l’instant interdit tout excès d’optimisme. Oui, les Havrais sont là, les Niçois le seront également, probablement les Messins, mais reste à savoir si les Strasbourgeois, sauvés, le seront aussi.
En tout cas, Patrick Vieira, remonté au regard de la prestation de ses joueurs au Stade Océane, n’entend pas coacher un groupe de touristes. Le repos de ce lundi a d’ailleurs été annulé. Mais si le HAC venait (enfin) à s’offrir un second succès à l’extérieur, à Nice, tout le monde ici pardonnerait volontiers aux Alsaciens le fait de troquer les crampons pour les claquettes.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.