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Écarté des plans de Luka Elsner, Quentin Cornette semble avoir trouvé un nouveau point de chute. Le milieu excentré devrait s’envoler pour la Grèce et rejoindre les rangs de Volos, a-t-on appris ce vendredi 25 août 2023.
Après trois saisons en ciel et marine, Quentin Cornette se prépare à quitter le HAC
L’information est partie de Grèce, pays où devrait se poser très prochainement Quentin Cornette (29 ans). Acteur de l’accession du HAC, co-meilleur buteur à l’issue de la saison dernière avec six réalisations au compteur, le milieu excentré a toutefois appris cet été qu’il ne figurerait pas dans les plans, version L1, de Luka Elsner. Après trois années au HAC, l’ex-Amiénois, formé à Montpellier, poursuivra donc sa carrière sous d’autres couleurs.
Il part libre
Et c’est à Volos, sixième du dernier championnat grec (D1), qu’il pourrait rebondir, laissant derrière lui un bilan de 94 matches avec le club doyen, pour 13 buts et 11 passes décisives. Un départ qui ne fera toutefois pas tourner la tête du trésorier. C’est libre que Cornette se prépare en effet à quitter la Porte Océane, lui qui n’a fait l’objet d’aucune offre de transfert depuis l’ouverture du mercato d’été.
Des offres également attendues afin de boucler les dossiers Kitala et Ba. « Ça avance », nous a juste précisé Mathieu Bodmer. Rappelons que si Yann Kitala s’entraîne toujours sur les pelouses de Soquence, au rythme des séances dirigées par Luka Elsner, Pape Ibnou Ba, lui, se prépare à la Cavée Verte, dans les rangs de la « B ».
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Vidéo – HAC : Luka Elsner évoque Arouna Sangante, un capitaine fébrile en ce début de saison
L’entraîneur havrais partage l’impression générale laissée par Arouna Sangante, promu capitaine du HAC, en ce début de saison. Ce vendredi 25 août 2023, lors de la conférence de presse dédiée au déplacement à Rennes, Luka Elsner a ainsi parlé de son capitaine.
Fébrile à Montpellier (2-2), tout aussi hésitant le week-end dernier lors de la réception de Brest (1-2), Arouna Sangante, l’homme qui a hérité du brassard de capitaine laissé vacant au départ de Victor Lekhal (Umm Salal, Qat), peine à retrouver toutes ses sensations en ce début de saison. À rassurer, tout simplement.
Réponse attendue dimanche
Conscient des difficultés traversées par son jeune défenseur (21 ans), Luka Elsner avoue avoir échangé avec Sangante ces derniers jours. Et attend de lui une réponse pleine d’autorité, dimanche 27 août 2023, sur la pelouse du Stade Rennais.
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Appelé à pallier le forfait de dernière minute d’Oussama Targhalline lors de la précédente journée, Abdoulaye Touré, repéré dans les rangs du Genoa (Italie) où son temps de jeu flirtait avec le néant, entend relancer sa carrière sous le maillot du HAC, nous a-t-il confié ce vendredi 25 août 2023.
Abdoulaye Touré devrait enchaîner, dimanche 27 août 2023 à Rennes, son deuxième match au sein du « onze » de départ
Lorsqu’il quitta le FC Nantes il y a deux ans pour une percée en Italie avec le Genoa, Abdoulaye Touré (29 ans) pensait que sa carrière, déjà riche de 145 matches de Ligue 1, prendrait une autre dimension. Mais en ce 5 décembre 2021, c’est son huitième et dernier match de Serie A qu’il disputa, un soir de défaite face à la Juventus Turin (0-2). Ce 5 décembre 2021 qu’il débuta une traversée du désert, via un prêt en Turquie (Karagümrük, 10 matches) et un retour au Genoa, tombé en Serie B, à l’été 2022. Pour une saison 2022-2023 qui le vit apparaître sur le pré à trois reprises seulement, pour un temps de jeu de 24 minutes.
Ce retour en France, en Ligue 1, ce n’est rien d’autre qu’une occasion rêvée de relancer une carrière à l’arrêt, ou presque, depuis votre départ du FC Nantes, non ?
« Oui. Mon souhait était de revenir en France, dans un championnat que je connais bien. C’est chose faite. Et j’ai la rage. J’ai envie de prouver que si je n’ai pas beaucoup joué les saisons passées, ce n’est pas à cause d’un manque de qualité. »
Vous l’expliquez comment alors ?
« Quand vous arrivez dans un club où le coach a souhaité votre venue, que vous jouez, et que quelques mois plus tard, la direction et le coach changent, forcément, la donne n’est plus la même. Avec le nouvel entraîneur, je n’étais pas forcément le bienvenu. Je ne me sentais pas coupable de quoi que ce soit, mais je subissais les choses. Je n’ai pas lâché, mais ça n’a rien changé. »
Et de la Turquie, qu’en gardez-vous comme souvenir ?
« J’y suis allé car j’avais besoin de jouer. Mais, là non plus, ça ne s’est pas passé comme je le souhaitais. J’ai eu le Covid et ça m’a ralenti. Maintenant, en termes d’expérience sportive et humaine, cela m’a permis de découvrir un nouveau championnat, un nouveau pays et une nouvelle culture. »
Physiquement, mentalement, vous vous sentez comment au sortir de ces deux années, disons pénibles ?
« Physiquement, je ne suis pas encore à 100 %, mais ça revient petit à petit. Il me reste à enchaîner les matches. Et mentalement, je pense avoir progressé dans la difficulté. Et puis finalement, ce sont les aléas du football, d’une carrière. Là, je suis dans un club où l’accueil a été parfait, je me dois donc de rendre la pareille. »
Votre expérience fait-elle déjà de vous un cadre du vestiaire ?
« C’est un rôle qui peut me convenir. J’ai été capitaine par le passé (au FC Nantes), mais finalement, lorsqu’il y a quelque chose à dire, il n’y a pas d’âge. Ça ne me choquerait pas qu’un jeune recadre un ancien. Chacun a son mot à dire. »
Quelles sont vos premières sensations sur ce début de saison ?
« Dès mon arrivée, j’ai tout de suite été surpris par la qualité du groupe et cette soif d’apprendre. C’est jeune et plaisant. Après, on manque peut-être d’un peu de maturité. Il nous faut donc vite gommer certaines choses, car en L1 tous les détails comptent. Et on doit bien se mettre en tête qu’un match, c’est 90 minutes. On ne peut donc pas se permettre de manquer une mi-temps, comme ç’a été le cas face à Brest (1-2). À ce niveau, si tu ne fais que subir, tu te fais punir. »
Billet d’humeur. ‘‘Mandanda, c’est gentil, mais non’’
Seize ans qu’il s’est envolé. Près de quinze ans qu’il n’a plus croisé la route de son club formateur. Alors forcément, à l’approche de retrouvailles avec les Ciel et Marine, au Roazhon Park, quelques mots de Steve Mandanda s’imposaient. Un message dédié aux couleurs de ses débuts, à ses premiers supporters, que nous aurions relayé. Avec plaisir. Parce qu’au Havre, au HAC, le Tricolore (35 sélections) a laissé la trace d’un talent, une image impeccable.
Mais le numéro 1 de 38 ans, recordman du nombre de matches disputés avec l’Olympique de Marseille (613), Rennais pour la deuxième saison à la suite, a refusé l’invitation. Le HAC et ses supporters sont si loin, les colonnes du média qui l’a vu grandir si étroites. « Steve a déjà une sollicitation cette semaine, il décline la vôtre gentiment. Il ne parle pas beaucoup », nous a poliment fait savoir le service communication du Stade Rennais la semaine passée.
Pas trois, pas deux, mais une sollicitation. Imaginez un peu le planning et l’organisation associée ! Pas le moindre quart d’heure – on l’avoue, peut-être aurions-nous un peu débordé – dénué d’obligation. L’enfer… Ok, il nous faut, nous aussi, renouer avec cette Ligue 1 et les refus qui vont avec. Bien avoir en tête que deux interviews à donner dans une même semaine, c’est une de trop. Que certains « ex » ont finalement tourné la page.
Parce que finalement, c’est sans vous, sans nous, qu’ils ont tracé leur route, leur carrière. Celle de Mandanda est belle, trop belle sans doute pour en partager, avec vous, avec nous, quelques morceaux choisis.
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De retour dans l’élite du football français pour la première fois depuis 14 ans, les supporters havrais ne manquent pas de manifester leur joie et la passion qu’ils ont pour le HAC. Dimanche 27 août 2023, ils seront 1 300 à effectuer le déplacement jusqu’à Rennes et tenteront de se faire entendre dans un Roahzon Park à guichets fermés.
1 300 supporters du HAC viendront garnir les travées de leur parcage à Rennes dimanche 27 août 2023
Malgré un coup de froid et cette défaite concédée face à Brest (1-2) au jour du premier face-à-face de la saison sur la pelouse du Stade Océane, l’engouement des supporters havrais vis-à-vis de leur équipe ne faiblit pas. Ce dimanche 27 août 2023, ils seront ainsi 1 300 à prendre la route vers Rennes.
Du jamais vu depuis plusieurs dizaines d’années selon Florian, plus connu sous le pseudonyme « Floqe » sur X (anciennement Twitter). « De mémoire, la dernière fois qu’autant de personnes se sont mobilisées à l’extérieur remonte aux années 90 ou début 2000 maximum, soit plus de 20 ans ! » Ainsi, dès sept heures du matin, match programmé à 13h00 oblige, ce ne sont pas moins de six cars (deux Barbarians, le groupe Ultras, et quatre de la fédération des supporters) qui prendront la route pour avaler les quelque 280 kilomètres qui séparent la Porte Océane à la ville rouge.
Peu importe le résultat, les Havrais sont là
Non autorisés à déambuler dans les rues de Rennes et aux abords d’un Roazhon Park qui affiche d’ores et déjà complet, les aficionados ciel et marine seront présents très tôt en parcage. Ainsi, si vous ne faites pas partie du voyage, vous pourrez écouter les chants et encouragements des supporters du club doyen sur le petit écran bien avant la rencontre, qui tenteront de percer parmi les 30 000 Rennais, ou presque, annoncés.
En tout cas, l’optimisme est de mise côté havrais, et au-delà du résultat ou du contenu sur le terrain, se déplacer dans un tel antre est forcément satisfaisant pour des fans qui n’ont sillonné que les stades de Ligue 2 pendant quatorze ans. « C’est très enthousiasmant de se déplacer dans un aussi grand et beau stade qui sera à guichets fermés. En face, il y aura énormément d’ambiance et une belle équipe sur le terrain. La rencontre sera compliquée, mais je pense que nous serons capables d’aller chercher quelque chose sur le rectangle vert et nous serons toujours derrière notre équipe, quoi qu’il arrive », conclut « Floqe ».
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Mené 2-0 après à peine plus de vingt minutes, réduit à dix à l’heure de jeu, le HAC est parvenu à quitter le Roazhon Park avec le point du nul, le deuxième en autant de déplacements, dimanche 27 août 2023.
D’un but inscrit à la 40e minute, Alioui a injecté une dose d’espoir dans les rangs du HAC ce dimanche à Rennes
Le pire était à craindre sur cette pelouse où Metz avait explosé deux semaines plus tôt (5-1). Le pire se dessinait lorsque Wooh prolongea au fond des filets havrais un coup franc de Bourigeaud (24e). Oui, le pire, car à la 10e minute, à lui suite d’une perte de balle de Grandsir, Blas, en deux temps, avait déjà ouvert le score.
En dessous techniquement, collectivement, les Ciel et Marine prenaient l’eau de toutes parts. Jusqu’à ce qu’Alioui, sur la première occasion nette et servi par Opéri, ne place un coup de tête parfait et ne redonne l’espoir aux siens avant la pause (40e).
Grandsir expulsé
Le HAC pouvait dès lors croire en un petit exploit. Néanmoins, à la 62e, le défi devint quasi impossible à relever, lorsque Grandsir, déjà averti, écopa d’un deuxième avertissement. Et donc d’un rouge. Mais ce HAC-là n’en finit pas de surprendre. À vingt minutes du gong, Alioui, à l’entrée de la surface, enroula sa frappe et ne laissa aucune chance à Mandanda (70e). Grandiose ! Et jusqu’au bout, Sangante et les siens allaient s’accrocher à ce point, le deuxième pioché à l’extérieur, sur le même score. Prochain rendez-vous, dimanche 3 septembre 2023, 15 heures, pour la réception de Lorient.
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Co-meilleur buteur du HAC la saison passée avec six réalisations, Nabil Alioui, déjà passeur décisif à Montpellier (2-2, 1re j.), s’est offert ce dimanche 27 août 2023 à Rennes le premier doublé de sa carrière.
À Rennes, Nabil Alioui a signé le premier doublé de sa carrière
Aliou (8) : il est sorti sous l’ovation des 1300 fans du HAC. Lui, l’homme du doublé, de cette tête qui permit aux Ciel et Marine de rester debout peu avant la pause (40e), de cette frappe merveilleusement enroulée synonyme d’égalisation (70e). Un match énorme de la part du Franco-Marocain, dans la finition comme dans l’engagement. Et un premier doublé dans sa carrière.
Desmas (6) : s’il a encaissé ses cinquième et sixième buts en trois matches, si peut-être sa main ne fut pas assez ferme sur la deuxième réalisation rennaise, en seconde période, en fin de rencontre notamment, le numéro 1 du HAC effectua deux arrêts décisifs, l’un notamment sur une magnifique volée de Gouiri (90e).
Nego (6) : piston droit d’une défense à cinq, il monta d’un cran après le deuxième but rennais et un réajustement tactique (4-4-2). Un changement qui ne l’a guère déstabilisé. Propre et efficace dans toutes ses interventions, toutes ses prises de balle, sa passe dédiée à Alioui offrit à ce dernier l’occasion d’égaliser (70e).
Salmier (5) : une faute, très certainement évitable, qui permit à Bourigeaud, d’un coup franc, d’être à l’origine du deuxième but rennais. Une faute, à mettre sur le compte d’une certaine naïveté, dont il se remit vite. Sa deuxième période fut des plus rassurantes.
Sangante (6) : Elsner espérait que son capitaine, fébrile lors des deux premières échéances, relèverait la tête à l’occasion de ce duel annoncé chaud. Sangante a été à la hauteur des attentes. Cette fois, aucune hésitation à déplorer, aucune faute de placement à noter. Un match plein et solide.
Lloris (7) : en deux minutes, de la 53e à la 55e, il a stoppé à lui tout seul deux occasions très chaudes au crédit des Rennais, face à Kalimuendo tout d’abord, puis en suppléant Desmas, juste devant la ligne de but, à la suite d’une frappe de Gouiri. Et lorsque la tempête se fit forte lors des dernières minutes, il fut souvent là pour donner de l’air.
Opéri (7) : deux matches et déjà deux passes décisives. Après Kuziaev, c’est Alioui qui a profité de la précision d’Opéri dans l’exercice du centre (40e). Et ce dernier fut même auteur de l’avant-dernière passe sur le deuxième but. Que pouvait-on lui demander de plus ?
Kuziaev (5) : irréprochable dans l’investissement, le Russe manque encore cruellement d’automatismes avec ses partenaires. Ce qui parfois l’agace. Mais au fil des semaines, il est clair que son empreinte sera de plus en plus profonde.
Touré (5) : il l’avoue, il lui faudra encore quelques matches pour retrouver le rythme et les sensations. Face à la rapidité d’exécution des milieux rennais, il a parfois souffert, paraissant par instants emprunté. Mais sa hargne lui a permis de garder la tête hors de l’eau.
Kechta (7) : préféré à Ndiaye, voilà près de cinq mois qu’il n’avait pas débuté une rencontre, depuis le 1er avril précisément et une fracture du péroné (à Pau). Et visiblement, de ce long tunnel, il en est sorti intact. Techniquement, il a souvent régalé, dans les duels, jamais il n’a souffert de son « petit » gabarit. Quel retour !
Grandsir (3) : titularisé pour la première fois de la saison, il est rapidement devenu l’acteur malheureux de ce débat, d’une perte de balle lourde de conséquences, puisque Blas en profita pour s’en aller ouvrir le score (10e). Avant le coup de grâce, cette expulsion (62e) venue ponctuer un après-midi cauchemardesque pour lui.
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Quel scénario ! Menés, breakés, parfois dépassés, les Ciel et Marine, réduits à dix peu après l’heure de jeu, ont tout de même ponctué d’un résultat nul un scénario pas comme les autres. Ce dimanche 27 août 2023, c’est une petite sensation qu’a créée le HAC sur la pelouse du Stade Rennais.
Loïc Nego et les Havrais ont parfaitement su réagir, alors que Rennes a pourtant mené 2 à 0...
Il est des duels durant lesquels un seul fait de match suffit à tout faire basculer. Et d’autres, au cœur desquels les moments clés se bousculent. Comme celui de ce dimanche 27 août 2023. À Rennes, le scénario fut ainsi complètement dingue. Bien plus fou encore qu’il y a deux semaines, lorsque les Ciel et Marine avaient quitté Montpellier sur un même score.
Car cette fois, le HAC est passé de la crainte de recevoir une violente gifle à un dénouement inattendu. Inespéré même. « On a pris de violents coups de boutoir, j’avoue qu’on a eu un peu peur, mais on a souffert en silence », avoue Luka Elsner, avant même qu’il ne puisse classer dans l’ordre toutes les émotions du jour.
« On aurait pu être totalement submergé »
Celles de la colère tout d’abord. Quand dès la 10e minute, sur une perte de balle de Grandsir à trente mètres de son but, Blas trompa Desmas en deux temps. Ou encore lorsqu’à la suite d’une faute inutile de Salmier, Wooh prolongea au fond des filets un coup franc de Bourigeaud (24e). « Nos bêtises ont offert trop de munitions à Rennes, déplore le Slovène. À partir de cet instant, on aurait pu être totalement submergé. »
Parce que rien ne tournait rond. Collectivement, techniquement, et même dans l’engagement, les Bretons déroulaient. À 2-0, il était ainsi à craindre que le Havre AC reçoive la même leçon que le FC Metz, quinze jours auparavant (1-5). Et ce, même si Alioui, déjà passeur décisif à la Mosson, injecta une dose d’espoir avant la pause (40e), d’un coup de tête parfait. « C’est le moment où on commençait à prendre les choses en main, note l’attaquant havrais. Où on commençait tout simplement à jouer au football, après avoir été trop longtemps spectateurs. »À l’instar de leur première au Stade Océane, marquée par un revers au profit de Brest (1-2), Sangante et les siens mirent en effet trop de temps à prendre la mesure du débat.
Néanmoins, ce premier but d’Alioui en Ligue 1 ne put à lui seul modifier sensiblement le cours des choses. D’autant que peu après l’heure de jeu, Grandsir, déjà averti (45e), écopait d’un deuxième « jaune ». Donc, rouge ! Menés et réduits à dix, alors que le chronomètre laissait encore une grosse demi-heure à jouer, les Ciel et Marine voyaient leur cote descendre en flèche à la bourse de l’exploit. « Mais il fallait y aller avec une forte volonté, confie le technicien slovène. Quitte à reprendre des buts. » « À dix, poursuit Alioui, on s’est dit qu’il fallait s’appliquer, gratter tout ce qu’on pouvait. »
Et vint le dernier fait de match. Le plus beau. Le plus fort. Et c’est le buteur qui raconte, l’homme du doublé, le tout premier de sa carrière. On nommera M. Alioui. « Au départ de l’action, je suis dans l’impasse, le long de la ligne de touche. Je tente un truc, ça marche et le jeu se poursuit jusqu’à cette passe de Loïc. Là, je me remets dans l’axe et j’enroule. » Mandanda ne pouvait que constater les dégâts (70e).
Vingt minutes restaient alors à tenir. Vingt longues minutes. Vingt-cinq même. Et le HAC, sous une forte pression, a tenu. « Comme le dit la banderole des supporters, ne rien lâcher, c’est aussi partagé par les joueurs et par le staff, se réjouit Luka Elsner. Je suis vraiment fier d’être avec ces garçons. » Fière, comme l’était la magnifique délégation des fans du HAC (1300) à son départ du Roazhon Park. Alors dimanche prochain, face à Lorient au Stade Océane (15 heures), ce sont cette fois les émotions du succès qu’il s’agira de croquer.
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Luka Elsner attendait de son capitaine, fébrile lors des deux premières journées, qu’il lui apporte une réponse empreinte de caractère, d’autorité. Celle-ci ne pouvait être plus claire. Dimanche 27 août 2023 à Rennes, dans une ambiance qui l’a scotché, Arouna Sangante s’est relevé.
Le Rennais Kalimuendo a souvent subi la hargne d’un Sangante revanchard, ce dimanche au Roazhon Park
Le capitaine havrais Arouna Sangante revient sur cet après-midi en terre rennaise, là où il s’est rassuré, là où il a vibré.
Une réaction digne d’un taulier
C’était flagrant. Si flagrant que lui-même ne put l’ignorer. Le contester. Oui, tant à Montpellier (2-2) que face à Brest (1-2), Arouna Sangante (21 ans) entra avec hésitation, fébrilité, dans cette dimension nouvelle. Deux prestations préoccupantes pour celui qui fut promu capitaine dès la reprise de l’entraînement. Mais pas trois ! À Rennes, face à l’une des plus belles armadas offensives du championnat, Arouna et redevenu Sangante. Un roc qui ne se fissure pas.
« C’est vrai, sur les deux premiers matches, je suis un peu passé au travers. Là, j’ai l’impression de m’être enfin réveillé. C’est dans la tête que ça se passe. Et quand tu gagnes les duels, le match se passe autrement. Je suis vraiment content de ma performance et de celle du groupe. On n’est pas une équipe confirmée en Ligue 1, on ne peut donc pas se permettre de faire les choses à moitié. Ce que j’ai pourtant fait lors des deux premières journées. Et là, ça fait vraiment du bien de sortir d’un tel match. »
Retour du néant ou presque
Au bord du gouffre, d’un naufrage, menacés d’une défaite qui les aurait peut-être poussés à flirter avec de premiers doutes, les Ciel et Marine, réduits à dix à la 62e minute et l’expulsion de Grandsir, ont finalement poussé les Bretons à leur première contre-performance de la saison (2-2). Un scénario que n’oubliera pas le défenseur havrais.
« Ce qu’on a réalisé est juste incroyable. On prend rapidement ces deux buts, il y a ce rouge… Franchement, on était loin d’imaginer un tel retour au score. Et ce résultat fait vraiment du bien. On a vu une équipe combative. C’est bon de revoir ça. Maintenant, il y a encore pas mal d’erreurs à gommer, notamment dans les zones dangereuses, afin d’espérer changer la physionomie de nos matches. »
L'incroyable 12ème homme
Un peu plus de deux décennies qu’un tel convoi de supporters ne s’était pas élancé de la Porte Océane. 1 300 fans du HAC ont ainsi mis le cap sur le Roazhon Park, là où le parcage dédié aux visiteurs donna plus d’éclat encore à la performance des Ciel et Marine. Et à l’instar de ses partenaires, Arouna Sangane a raffolé de cette atmosphère.
« C’était juste extraordinaire. On avait l’impression d’être à domicile. C’est aussi grâce à eux qu’on n’a pas totalement craqué, qu’on a pu pousser, revenir et tenir à la fin. On a vraiment besoin d’eux. Aujourd’hui au HAC, il y a une âme et nos supporters l’emmènent partout avec eux. Ça donne la chair de poule parfois, ça nous pousse à aller chercher ce supplément d’âme. Qu’ils ne changent rien, dans les bons comme dans les mauvais moments. Et on répondra présent. On est tous tellement fiers d’être ciel et marine. Moi, je kiffe de travailler avec tous ces gars. Je crois que le staff kiffe aussi de bosser avec nous. C’est un groupe qui a une vraie marge de progression, qui dégage quelque chose de fort. »
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Indésirable au HAC, l’attaquant Pape Ibnou Ba devrait s’engager dans les prochaines heures avec Concarneau, promu et actuelle lanterne rouge de Ligue 2.
Recruté pour plus d’1M€ à l’été 2021, Pape Ibnou Ba n’est jamais parvenu à convaincre au Havre AC
Et un Ciel et Marine de plus chez les Thoniers ! Déjà emprunté par Abdelwahed Wahib (départ définitif) et Nassim Chadli (prêt) au cours de l’été, l’axe Le Havre – Concarneau devrait également permettre à Pape Ibnou Ba de trouver une solution pour relancer sa carrière.
Recruté par Paul Le Guen à l’été 2021 après une saison de Ligue 2 à 14 buts avec Niort, pour un peu plus d’1M€ (+ le jeune Godwin Bentil), l’attaquant mauritanien avait surtout déçu sous la tunique du HAC (3 buts en 25 matches de L2), qui avait fait le choix de le prêter à Pau la saison passée, sans plus de réussite (1 but en 8 matches de L2).
Prêté au club breton
Logiquement poussé vers la sortie cet été, Pape Ibnou Ba s’entraînait ces dernières semaines avec les jeunes du club doyen à la Cavée Verte. Malgré son unique année de contrat restante, il devrait être prêté par le HAC à Concarneau, le club breton n’étant pas en mesure d’assumer l’intégralité de son salaire. Après quatre journées de Ligue 2, l’USC pointe à la dernière place du championnat de Ligue 2, avec un nul et trois revers.
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Daler Kuziaev : « Les plats de ma maman me manquent »
INTERVIEW
Publié le 30/08 à 09:28 - Arnaud Di Stasio
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Pilier de l’équipe de Russie, Daler Kuziaev explique pourquoi il a quitté le Zénith pour le Havre AC. Son adaptation, le rôle de Mathieu Bodmer, Dejan Lovren… Entretien.
Après six ans au Zénith, un club qui t’a permis de t’installer en équipe de Russie, comment as-tu choisi de rejoindre le Havre AC ?
J’ai choisi le HAC pour de nombreuses raisons. Déjà, je voulais évoluer dans un grand championnat et la Ligue 1 Uber Eats est très compétitive. Ensuite, les dirigeants havrais m’ont fait comprendre qu’ils désiraient ardemment ma venue. J’ai vu que c’était un club très bien structuré, professionnel à tous les points de vue. Et lorsque mon père et moi avons discuté avec le HAC, on a été impressionnés par la précision du discours, leur connaissance de mon jeu... On a tout de suite adhéré au projet.
Quel a été le rôle de Mathieu Bodmer dans votre signature ?
Il a eu un rôle central lors de mes discussions avec le club. Mathieu est une très bonne personne. Il a été un grand joueur et aujourd’hui, il réussit très bien dans ses nouvelles fonctions de directeur sportif puisqu’il a réussi à faire remonter le HAC en Ligue 1 Uber Eats.
« Je voulais aller voir plus haut »
Le HAC a l’un des effectifs les plus jeunes du championnat. Un profil plus expérimenté comme le tien est d’autant plus précieux…
Oui, c’est sûr qu’il y a beaucoup de jeunes dans le groupe. Les dirigeants et le staff cherchaient à amener un peu plus d’expérience et c’était probablement une raison de plus pour me recruter. Mais quand on a discuté, il a surtout été question de là où j’allais jouer sur le terrain, de ce qu’on attendait de moi dans le jeu… Ce n’est pas parce que j’ai davantage d’expérience que certains de mes coéquipiers que j’ai obtenu des garanties, ça ne fonctionne comme ça dans aucun club. Il faudra prouver sur le terrain, en match comme à l’entraînement.
Tu es l’un des meilleurs joueurs russes et, comme évoqué plus tôt, tu as un certain pedigree avec près de 50 sélections en équipe nationale, un gros palmarès avec le Zénith… Que réponds-tu à ceux qui sont surpris de te voir aujourd’hui au Havre ?
Je sais que beaucoup de gens ont été surpris de me voir quitter le Zénith pour Le Havre mais j’ai aussi reçu énormément de retours positifs. Beaucoup de gens ont compris ma décision. Ils savent que j’ai passé presque 10 ans dans le championnat russe et que j’avais besoin d’un nouveau challenge. Je voulais aller voir plus haut et découvrir un nouveau pays, une nouvelle culture… Autant de raisons qui font que je suis très heureux au Havre aujourd’hui.
Ça faisait longtemps que tu pensais à quitter la Russie pour découvrir un nouveau championnat ?
Il y a trois ans déjà, j’avais beaucoup réfléchi à partir dans l’un des cinq grands championnats. Ça ne sort pas de nulle part. J’ai pris le temps de peser le pour et le contre, de réfléchir à si je devais partir de mon pays ou non et dans quel championnat signer. Ça n’a pas été un processus facile pour ma famille et moi car je sortais de six saisons fantastiques au Zénith et que j’étais en très bons termes avec tout le monde. Mais on est arrivés à la conclusion que c’était le moment de voir autre chose et cette opportunité de signer en France est arrivée… Je voulais vraiment jouer dans un championnat du top 5 et tout le monde connaît la renommée du foot français. Les Bleus ont gagné la Coupe du monde 2018 et ils sont allés en finale en 2022, ça en dit long !
« Ma qualité principale ? Je travaille dur ! »
En Russie, quelle image a-t-on du championnat français ?
Les Russes connaissent bien la Ligue 1 Uber Eats et ils savent que c’est un championnat très dur physiquement. D’ailleurs, j’ai pu le vérifier dès mon premier entraînement ici ! Il y a beaucoup de joueurs costauds et même les plus jeunes sont prêts physiquement. Mais c’est bien, c’est l’école parfaite pour moi, ça va m’aider à m’adapter plus rapidement. Pour revenir à l’image du championnat français, les Russes le suivent encore davantage depuis l’arrivée d’Aleksandr Golovin à Monaco. Ses matchs sont régulièrement diffusés, comme ceux du PSG bien sûr. Mon coach au Zénith, Sergueï Semak, a d’ailleurs joué à Paris. Quand j’ai évoqué avec lui l’opportunité de signer ici, il ne m’a dit que du bien de son expérience en France.
Pour ceux qui ne t’auraient pas encore vu jouer, peux-tu décrire ton style ?
Je suis milieu axial, plutôt box to box, mais je suis capable de jouer partout. Je crois que j’ai déjà évolué à tous les postes sauf gardien ! Ma qualité principale, c’est que je travaille dur. J’ai aussi un gros mental je pense. Sur le terrain, je me bats à chaque instant. Mes statistiques ? C’est vrai que j’ai eu la chance de marquer pas mal de buts la saison dernière (5 en 26 matchs de D1 russe).
À quoi ressemblerait une saison réussie pour le HAC ?
Le club est de retour en Ligue 1 Uber Eats après de nombreuses saisons à l’échelon inférieur donc il faudra tout d’abord se maintenir. On va travailler très dur pour ça et si on peut finir dans le top 10, ce serait super. On a des jeunes et des joueurs d’expérience donc j’espère que c’est le bon mélange pour atteindre nos objectifs.
« J’ai des cours de français trois ou quatre fois par semaine »
Comment se déroule ton adaptation en France ?
Très bien. J’apprends la langue mais ce n’est pas la plus facile (rires) ! Je parlais un peu espagnol mais le français, c’est encore un autre niveau. Pour apprendre la langue, je me sers d’une application mais j’ai surtout des cours avec un professeur trois ou quatre fois par semaine. Je veux vraiment apprendre le français au plus vite car la plupart des joueurs de l’équipe parlent français. Si je veux m’adapter au plus vite, ça passe par là. Pour l’instant, j’échange en anglais, notamment avec le coach, ou avec les quelques mots de français que je connais mais ce n’est pas encore assez pour avoir une vraie conversation.
Et pour le reste ?
Le club m’a beaucoup aidé dans mon installation donc tout se passe pour le mieux et, chaque jour, je me sens un peu mieux en France. Mais je dois avouer que les bons petits plats russes me manquent ! La cuisine française est très réputée mais, en Russie, c’est peut-être un peu plus sain. Tout du moins, c’est la cuisine à laquelle je suis le plus habitué. Les plats de ma maman me manquent, surtout ceux à base de blé noir ! J’en mangeais tous les jours en Russie.
Quelles sont les principales différences entre la vie en Russie et la vie ici, en France ?
Sur mes premières semaines ici, j’ai l’impression que toutes les démarches administratives sont bien plus compliquées. Pour acheter une carte SIM, une voiture ou bien ouvrir un compte en banque, il faut parfois fournir un justificatif de domicile ou des fiches de paie. C’est plus simple en Russie.
« On m’arrêtait souvent dans la rue pour me remercier »
Tu es international russe depuis 2017 et tu as notamment eu la chance de disputer un Mondial à la maison en 2018…
C’était fantastique… Plus le temps passe et plus je réalise la chance que j’ai eue. On a réalisé une super Coupe du monde et on a rendu fiers les Russes. Ça a été une grande fête dans tout le pays. On a bien joué et on a même failli atteindre les demi-finales mais on a malheureusement perdu aux tirs au but en quarts de finale (2-2, 4-3 aux tab pour la Croatie). Ça restera un moment inoubliable. D’ailleurs, après le Mondial, on m’arrêtait souvent dans la rue pour me remercier pour le parcours de l’équipe de Russie. C’était vraiment fantastique et l’un des meilleurs souvenirs de ma carrière pour sûr.
Tu as parfois été capitaine de l’équipe de Russie ces derniers mois. Est-ce que tu penses pouvoir rapidement un leader au HAC malgré la barrière de la langue évoquée plus tôt ?
Avant tout, je veux prouver que je peux être performant dans un championnat comme la Ligue 1 Uber Eats. Ensuite, c’est sûr que je vais essayer d’apporter mon expérience et d’aider au mieux les jeunes. Il y a beaucoup de joueurs talentueux au HAC. J’espère pouvoir leur montrer qu’ils doivent continuer à travailler dur, qu’ils doivent être patients, et s’ils y arrivent, on mettra toutes les chances de notre côté pour être une équipe forte.
Tu as beaucoup parlé de ton père, qui a lui-même été joueur professionnel…
(Il coupe) Oui, et ce n’est pas tout ! Mon grand-père paternel, qui vient du Tadjikistan, était également footballeur de haut niveau. Mon père l’a imité avant de devenir entraîneur, le meilleur que j’ai connu bien sûr (sourire). Il est désormais directeur sportif. Mon frère a également été footballeur professionnel. Il avait beaucoup de talent mais plusieurs blessures l’ont empêché d’exploiter son potentiel à 100%. Et si j’ai des enfants un jour, j’espère qu’ils perpétueront cette tradition ! Un des fils de mon frère, le plus grand, montre déjà beaucoup de qualités. Je crois que c’est dans notre sang !
« Dejan Lovren nous faisait bien rire »
Avec le Zénith, tu as affronté l’OL en Champions League et Bordeaux en Europa League. Il te reste des souvenirs de ces matchs ?
Je me rappelle bien du match contre Bordeaux à Saint-Pétersbourg car j’avais marqué ! On avait gagné en plus (2-1 en octobre 2018). Au retour, on avait fait match nul là-bas mais on avait eu de la chance car ils nous avaient largement dominés. Contre Bordeaux comme face à l’OL, j’avais été marqué par la force physique des joueurs. Ils étaient aussi très au point tactiquement. De toute façon, en coupe d’Europe, on affronte la crème. Ce sont les matchs les plus intenses à vivre.
Au Zénith, tu as eu pour coéquipiers plusieurs joueurs que l’on connaît bien en France comme Leandro Paredes, Malcolm ou encore Dejan Lovren…
Je m’entendais très bien avec Dejan. On est toujours en contact tous les deux d’ailleurs et il m’a souhaité la bienvenue en France. C’est quelqu’un de positif, très drôle, mais je ne peux pas vous raconter toutes les anecdotes ! Ce que je peux vous dire, c’est qu’il nous faisait bien rire avec son accent croate !
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Un an après son arrivée au HAC, Yann Kitala, sous contrat jusqu’en 2025, quitte momentanément la Porte Océane et le club doyen. Sauf retournement de situation, l’attaquant havrais, objet d’un prêt, tentera de rebondir au Pays-Bas, au FC Almere City, a-t-on appris ce mercredi 30 août 2023.
Après une saison sous les couleurs du HAC, Yann Kitala se prépare à poursuivre sa carrière aux Pays-Bas
Vingt-quatre heures après le départ de Pape Ibnou Ba, prêté à l’US Concarneau (L2), club avec lequel Abdelwahib Wahid et Nassim Chadli traverseront également la saison 2023-2024, c’est au tour de Yann Kitala de quitter le groupe dirigé par Luka Elsner.
Et c’est au Pays-Bas que l’ex-pensionnaire du centre de formation de l’Olympique Lyonnais, passé par Lorient (2019-2020) et Sochaux (2020-2022), poursuivra sa carrière. L’espace d’un an pour commencer, prêté qu’il sera, sans option d’achat, au FC Almere City, pensionnaire d’Eredivisie (L1).
Deux buts seulement sous les couleurs du HAC
À 25 ans, le Parisien de naissance espérera donc se relancer, dans la foulée d’une saison durant laquelle son efficacité famélique a relégué au second plan son incontestable générosité. Kitala n’a ainsi scoré qu’à deux reprises, en trente-deux apparitions, sa dernière réalisation datant du 30 août 2022, à Laval (3-1).
Écarté des plans de l’entraîneur havrais, comme l’était notamment Quentin Cornette (Volos, Grèce), l’avant-centre, un temps approché par quelques écuries turques sans qu’il ne donne suite, aura aussi pour mission d’injecter un peu de peps au sein d’une équipe néerlandaise qui s’est inclinée lors des trois premières journées.
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Le compte à rebours est déclenché, vendredi 1er septembre 2023, à 23 heures, il sera trop tard. Et le HAC n’a toujours pas acté l’arrivée de l’indispensable attaquant. Néanmoins, en coulisses, ça s’active, et les pistes menant jusqu’à Mohamed Bayo (Lille) et Tino Kadewere (Lyon) restent d’actualité.
Tino Kadewere (à gauche) et Mohamed Bayo : deux réelles pistes pour le HAC
Proche du HAC, puis de Metz, avant que Metz ne s’éloigne du dossier sans pour autant que le HAC ne parvienne à boucler celui-ci… En ce jeudi 31 août 2023, soit à la veille de la fermeture du marché des transferts, le HAC et Metz restaient ainsi en quête d’une solution offensive. Et Mohamed Bayo (25 ans), dont la volonté est de rallier la Porte Océane, d’un nouveau point de chute. Et ce, sur fond de prêt, un an après avoir quitté Clermont Foot pour Lille, en échange d’un chèque de 14 M€ et d’un contrat de quatre ans.
Un prêt que les dirigeants lillois entendent payant, d’où la somme de 2,5 M€ évoquée. Somme qui ne correspondrait pas à la réalité. Selon nos informations, et uniquement sur la base des négociations avec le HAC, celle-ci serait bien inférieure. Néanmoins, à ce prêt payant s’ajoute le salaire du joueur, soit environ 150 000 euros mensuels. Une rémunération dont une partie serait toujours supportée par le LOSC.
Kadewere veut revenir !
À l’échelle de la Ligue 1, voilà un deal qui ne mettrait toutefois pas en péril les finances du Havre AC. Un accord, s’il venait à être signé, qui donnerait beaucoup plus d’épaisseur à l’actuelle septième attaque de L1 (5 réalisations). Car si Bayo, rapidement mis à l’index à Lille en raison d’une virée nocturne à la veille d’un duel avec le PSG, en août 2022, n’est pas parvenu à s’imposer avec les Dogues (4 buts en 27 apparitions), sous les couleurs de Clermont, il avait flambé.
Pour sa première percée en L1, l’attaquant international guinéen (15 sélections) s’était en effet frayé un chemin vers les filets adverses à quatorze reprises. Une efficacité digne de ce nom, dans la foulée d’un exercice 2020-21, en Ligue 2 cette fois, qu’il avait ponctué d’un titre de meilleur buteur (22).
L’actuel Lillois succédait ainsi au palmarès des canonniers de L2 à un certain… Tino Kadewere. Avec vingt réalisations, en vingt-huit matches seulement (saison stoppée par le Covid), le Zimbabwéen avait marqué de son empreinte son passage au HAC. Un club, comme cela nous a été confirmé par plusieurs sources, dont il aimerait défendre à nouveau les couleurs.
Un besoin urgent de se relancer
Problème, Kadewere (27 ans) reste lié à l’Olympique Lyonnais jusqu’en juin 2024. Et bien évidemment, s’il n’est pas contre l’idée de résilier son contrat, son intention n’est pas de quitter les Gones sans la moindre compensation financière. Rappelons que son salaire mensuel, hors primes, s’élève à 220 000 euros. Si l’OL venait à lui régler l’intégralité, ou presque, de son ultime année, voilà qui débloquerait la situation. Toutefois, le contexte lyonnais, des plus tendus en interne, pourrait entraver un tel accord.
Ce qui, dès lors, bloquerait le Zimbabwéen à Lyon, là où il avait été transféré pour 12 M€ en 2020, où il avait brillé en 2020-21 (10 buts), avant que Peter Bosz ne prenne le relais de Rudi Garcia sur le banc et que sa cote ne chute (2021-22 : 15 matches, 1 but). Il y a un an, l’ex-Havrais, prêté, s’envolait ainsi pour Majorque (Esp, Liga), mais se blessait rapidement au quadriceps de la jambe droite et signait un exercice à quinze matches seulement pour un but.
Soit une envie pressante de se relancer, lui auquel Laurent Blanc a « offert » quelques minutes le week-end dernier (19), lors du soporifique Nice-Lyon (0-0). Notons que le 17 septembre, c’est à... Lyon que le HAC se rendra.
Logbo en équipe de France U20
Entré en jeu lors des trois premières journées de L1, Elysée Logbo (19 ans) effectuera ses premiers pas en équipe de France U20. Retenu par Landry Chauvin, l’attaquant havrais croisera ainsi la route du Danemark à l’occasion d’une double confrontation amicale, les 8 et 11 septembre à Soborg (Dan).
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Le prêt de l’attaquant lillois ne sera officialisé qu’au cours de ce vendredi 1er septembre 2023, une fois les derniers détails réglés, la visite médicale passée. Mais il ne fait plus aucun mystère de l’arrivée de Mohamed Bayo dans les rangs du HAC.
Après une saison compliquée sous les couleurs du LOSC, Mohamed Bayo tentera de reprendre son envol à la pointe de l’attaque du HAC
Sauf avis contraire du staff médical, Mohamed Bayo (25 ans) troquera le maillot du LOSC pour celui du HAC. Et ce, jusqu’au terme de la saison en cours. L’attaquant international guinéen (15 sélections), transféré de Clermont à Lille il y a un peu plus d’un an, sur la base d’une négociation arrêtée à hauteur de 14 M€ et d’un contrat de quatre ans, se prépare donc à ouvrir une parenthèse havraise. Objet qu’il est d’un prêt, sans option d’achat. « Ce serait bien trop cher pour nous », confie Mathieu Bodmer.
Meilleur buteur de Ligue 2 sous les couleurs de Clermont Foot au terme de l’exercice 2020-21, celui de l’accession des Auvergnats, avec 22 buts au compteur (7 passes), crédité de 14 réalisations (5 passes) en L1, toujours avec Clermont (2021-22), Bayo, 188 centimètres sous la toise, ne put donc poursuivre son ascension au LOSC.
« Ce n’est pas un mauvais bougre »
Piégé par un photographe amateur qui partagea sur les réseaux l’une de ses virées nocturnes, à la veille d’un Lille-PSG (août 2022), le Clermontois de naissance, abrité dès son plus jeune âge dans une cité chaude bâtie au pied du stade Montpied, a rapidement fait les frais de sa réputation. Titularisé à deux reprises avant que le PSG ne s’annonce à Pierre Mauroy (le 21/08/2022, 3e j.), il dut ensuite patienter jusqu’au… 15 janvier 2023 et la réception de Troyes (5-1), pour signer sa troisième apparition au sein du « onze » de départ.
Un retour fracassant, puisque célébré d’un doublé. Soit deux de ses quatre buts inscrits en vingt et une apparitions et six titularisations. Sportivement, mais également en termes d’image, Mohamed Bayo jouera donc ainsi très gros cette saison. « Il a un incontestable talent, nous assure l’un de nos confrères du quotidien « La Montagne ». Et ce n’est pas un mauvais bougre. C’est même un bon gamin. Simplement, il est très influençable, vulnérable. Il gagne pas mal d’argent, donc, à Clermont, il y avait à l’époque pas mal de vautours du quartier qui gravitaient autour de lui. Il faut qu’il soit bien cadré. Cela avait été le cas à Dunkerque et ça lui avait été profitable. »
Dunkerque, où le néo-Havrais avait fait, là aussi, l’objet d’un prêt (2019-20), en National cette fois. Un championnat qui lui avait permis de faire mouche à 12 reprises (et 5 passes décisives) en 24 matches. Plus d’informations à venir concernant l’arrivée de cette dizième recrue et les dernières heures du mercato.
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Lors de la traditionnelle conférence de presse d’avant-match, à J-2 de la réception de Lorient (dimanche, 15 heures), Luka Elsner, un coach qui se prépare à accueillir le Lillois Mohamed Bayo, a fait le point sur le mercato du HAC, ce vendredi 1er septembre 2023.
Alors que Mohamed Bayo en finissait avec les traditionnels examens médicaux, et avant que la signature de l’attaquant lillois ne soit officialisée par le HAC, Luka Elsner est revenu sur les arrivées de l’été. Un marché qui a permis au club doyen de piocher dix nouveaux joueurs.
Mercato terminé ?
Et s’il reste encore quelques heures avant la fermeture de ce mercato estival, l’entraîneur havrais n’attend plus de celui-ci qu’il lève le voile sur de nouveaux mouvements. Dans le sens des arrivées, comme dans celui des départs.
(autant voir la vidéo de la conf de presse sur le site ) https://www.paris-normandie.fr/id444743 ... ato-du-hac
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Un peu moins d’une semaine après avoir réussi à modifier sensiblement le scénario en terre rennaise (2-2), le HAC se prépare à recevoir Lorient. Ce vendredi 1er septembre 2023, Luka Elsner s’est exprimé à 48 heures de ce deuxième rendez-vous de la saison au Stade Océane.
Luka Elsner pourrait permettre à Mohamed Bayo de prendre ses premières marques sur la pelouse du Stade Océane, dimanche, lors de la réception de Lorient
J-2 avant la réception de Lorient, dimanche 3 septembre (15 heures), pour le compte de la 4ème journée de championnat. Trois choses à retenir, parmi d’autres, de la conférence de presse donnée par Luka Elsner, ce vendredi 1er septembre 2023.
Avec, ou sans Bayo
Question : sera-t-il qualifié ? A priori, sachant que le HAC n’est placé sous aucune contrainte de la DNCG et que le néo-Havrais est issu d’un club français (Lille), l’homologation de son contrat ne devrait être qu’une simple formalité.
Si le feu venait à rapidement passer au vert, l’international guinéen, appelé dès lundi à rejoindre sa sélection (match le 9 face au Malawi), pourrait alors figurer sur la feuille de match. « Ça peut être une possibilité », se contente de répondre Luka Elsner. Notons que Mohamed Bayo n’a rien manqué de la préparation du LOSC, ni des séances quotidiennes des Dogues. Physiquement, il est prêt.
Sabbi, touché, masqué
« C’est la sale nouvelle… », souffle Luka Elsner. Mardi, Emmanuel Sabbi a quitté l’entraînement abîmé, nez cassé. Néanmoins, l’international américain devrait vivre de l’intérieur le face-à-face entre le HAC et Lorient.
« C’est un combattant, note le technicien slovène. Il a un masque, il est prêt à répondre présent. Ce qui en dit long sur sa personnalité et son courage. » Grandsir suspendu, il n’est donc pas impossible de voir l’ancien excentré d’Odense assumer pour la première fois un rôle de titulaire sous le maillot du HAC. Rappelons qu’il faut au Havre AC se passer pour de longues semaines encore d’Oussama Targhalline, touché à une hanche.
Lorient, c'est brillant
Ils ont tenu tête au PSG en ouverture (0-0), au Parc des Princes s’il vous plaît, puis ont buté sur Nice (1-1), au Moustoir, avant de profiter des largesses lilloises (4-1), à domicile encore. Alors bien évidemment, Luka Elsner n’a pas l’intention de prendre de haut des Lorientais jusqu’alors invaincus. « C’est une top équipe, annonce l’entraîneur havrais. Lorient fait un début de saison très convaincant. Au niveau stratégique, c’est brillant, leur coach, lui, est brillant. Tous les joueurs s’investissent, et dès que ça fonctionne, ça devient un vrai rouleau compresseur. Ça va être un énorme défi tactique. »
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Prêté, Mohamed Bayo s’est officiellement engagé en faveur du HAC. L’arrivée de l’attaquant lillois ce vendredi 1er septembre 2023, réalisée à la force d’un effort financier inédit, boucle ainsi le mercato du Havre AC. Les Ciel et Marine sont désormais en ordre de marche.
Mohamed Bayo, ici aux côtés de Mathieu Bodmer, rejoint le HAC pour une saison, dans le cadre d’un prêt sec
Après de nombreuses pistes explorées, de nombreux contacts restés sans suite, après avoir dû rayer plusieurs noms de la liste, et après avoir cru en la possibilité de faire revenir au Havre un certain Tino Kadewere, le HAC a enfin bouclé l’ultime dossier de son mercato d’été. Celui dédié à l’attaquant. À cette indispensable pièce du puzzle jusqu’alors manquante.
Et à travers cette négociation réussie apparaît un attaquant venu de Lille, acheté 14 M€ par les Dogues à Clermont Foot il y a un an. On nommera Mohamed Bayo, 25 ans, 1,88 m, quatorze buts avec Clermont en L1 (2021-22) avant un couac la saison passée sous les couleurs de Lille (4 buts en 27 apparitions, 6 titularisations).
Le salaire, c’est pour le HAC
Le Clermontois de naissance a donc pris ce vendredi 1er septembre 2023 ses premières marques au Havre, à Soquence, là où les derniers détails de son prêt, sec, ont été réglés. Là où le HAC a accueilli sa dixième recrue de l’été, la quatrième inscrite au secteur offensif, après les arrivées d’Issa Soumaré (QRM), Emmanuel Sabbi (Odense, Dan) et Kandet Diawara (Parlimniou, Chy). Mais la seule qui ait un vécu en Ligue 1. « L’effectif répond aux attentes de Luka (Elsner), assure Jean-Michel Roussier. Maintenant, il n’y a plus qu’à. Et je dis ça avec beaucoup de confiance. »
Le président du HAC peut être fier de son dernier coup. Le plus attendu en cette fin de mercato. Le plus difficile à réaliser aussi. Financièrement, le club doyen a en effet consenti à un effort inédit. Car le prêt de Mohamed Bayo est payant (la somme n’a pas filtré) et Lille, où l’attaquant reste sous contrat jusqu’en 2027, laisse au Havre AC le règlement intégral du salaire du joueur, soit par mois, selon nos informations, près de 150 000 €.
« L’effort incroyable consenti par Vincent Volpe »
« Je ne donnerai pas les chiffres, prévient le président Roussier. Mais ces chiffres ont bien évidemment rendu les négociations complexes. Pour le HAC, ils sont conséquents. Et sur ce point, je voudrais vraiment insister sur l’effort incroyable consenti par Vincent Volpe. S’il n’avait pas été là pour nous suivre, jamais nous n’aurions pu aller au bout de ce dossier. Il a vraiment fallu qu’on se dépouille. »
Quant à savoir ce qui a coincé dans les discussions avec Lyon concernant Tino Kadewere, le président du HAC se montre on ne peut plus clair : « Dans la mesure où Lyon n’a jamais fait part de sa volonté de discuter, il n’y a pas eu la moindre négociation. Le reste n’est que fantasme. Et encore une fois, depuis un moment déjà, la priorité était de faire venir Mohamed Bayo. »
Ce qui est chose faite. Désormais, l’international guinéen (15 sélections), annoncé face au Malawi le 9 septembre 2023 dans le cadre des éliminatoires de la CAN, devra prendre ses marques à la vitesse de l’éclair. Et peut-être même dès dimanche, lors de la réception de Lorient (15 heures), foulera-t-il pour la première fois la pelouse du Stade Océane.
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Interview de Nabil alioui dans var Matin ( var: le département, pas la vidéo assistance )
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Invaincu à l’extérieur, mais toujours à la recherche de son premier succès, le HAC accueille le FC Lorient, ce dimanche 3 septembre 2023 au Stade Océane. Une échéance, la quatrième de la saison, que les Ciel et Marine abordent dans la foulée d’un mercato ponctué par l’arrivée d’un buteur.
Décisif à trois reprises (2 buts, 1 passe) sur les cinq buts inscrits jusqu’ici par le HAC, Nabil Alioui tentera cette fois de mettre à mal la solide défense lorientaise
Ça, c’est fait. Fini le mercato, terminées les rumeurs. Les négociations sont bouclées, les signatures actées. La photo de famille peut être développée, affichée. Pour quelques mois, avant que les premières discussions ne débutent, sur le thème du mercato d’hiver (du 1er au 31 janvier 2024). Depuis ce samedi matin, l’effectif du Havre AC est ainsi au complet, l’arrivée de Mohamed Bayo, prêté par Lille, ayant comblé le dernier vide, cette case que devait cocher un profil du genre buteur.
Voilà donc Luka Elsner tranquille, peut-être même soulagé de la fin des grandes manœuvres entre clubs, joueurs et agents. « Soulagé, je le suis un peu, mais sans doute beaucoup moins que Mathieu Bodmer et son équipe, ainsi que le président. Pour eux, c’est une période qui n’est pas simple. Nous, on est à l’entraînement au quotidien, on y pense moins. »
Dix joueurs à intégrer
Néanmoins, depuis la signature de l’international guinéen, ce ne sont plus neuf, mais dix joueurs qu’il s’agit d’intégrer. De Nego (Fehérvar, Hon) à Bayo (Lille) donc, de Salmier (Troyes) à Sabbi (Odense, Dan), de Touré (Genoa, Ita) à Kuziaev (Zenith Saint-Pétersbourg, Rus), en passant par Soumaré (QRM), Doumbia (Lorient), Ndiaye (Sochaux) et Diawara (Paralimniou, Chy), l’effectif regorge de nouveautés.
Et bien évidemment, c’est en direction des offensifs que la majorité des regards sont tournés. Et ce, même si le HAC s’appuie déjà sur un total de cinq buts inscrits, et qu’Alioui a débloqué ses compteurs, à la passe (1) et à la finition (2). Mais très certainement le curseur aurait pu, aurait dû être poussé un peu plus loin. Comme le souligne l’entraîneur havrais.
« On peut discuter du moment où on s’est créé les occasions. On a souvent été en réaction, moins en action. Et face à Lorient, j’aimerais qu’on n’attende pas d’être obligé de le faire. Il faut être beaucoup proactif. Maintenant, on ne peut pas faire de réel constat après seulement trois matches, même si on a marqué ces quelques buts. C’est sur le long terme qu’il faut essayer de voir les choses, et cette arrivée est bénéfique. »
« Jetons tout dans la bataille dès le début du match »
Reste à savoir si cette arrivée, en l’occurrence celle de Bayo, permettra au HAC de peser un peu plus dès ce dimanche, face à une défense lorientaise restée imperméable lors de sa seule production à l’extérieur, au Parc des Princes s’il vous plaît (0-0, 1re j.). Savoir surtout si l’attaquant acheté par Lille à Clermont pour 14 M€ à l’été 2022 sera en tribune, sur le banc ou aligné d’entrée. Savoir enfin si Sabbi, lancé en fin de match lors des deux dernières journées, sera apte, malgré un nez cassé et masqué, à apporter d’entrée sa vitesse sur le front de l’attaque.
Sans bien évidemment dévoiler ses plans, ni l’identité de tous les hommes qui tenteront de dérouter des Lorientais insatiables dimanche dernier devant des Lillois défensivement hors sujet (4-1), Luka Elsner fait clairement savoir ce qu’il attend de son équipe. « À la maison, il ne faut surtout pas se brider. Offensivement, proposons le maximum de ce qu’on peut faire. Ça viendra d’une dynamique dans l’impact, dans les courses, dans le placement défensif. C’est un ensemble de choses qui doit faire passer un palier à l’équipe. Alors, jetons tout dans la bataille dès le début du match. »
Afin que de ce combat, mené dans un Stade Océane de nouveau rallié par près de 20 000 spectateurs, puisse avoir le succès pour issue. Une première victoire qui permettrait aux Ciel et Marine d’ouvrir sereinement cette parenthèse sur fond de trêve internationale.