Football - Ligue 2 : accessions, coup d’œil dans le rétro
Depuis les années 1980 et le renouveau du HAC, et avant ce final en apothéose, ce vendredi 2 juin 2023, quatre fois déjà le club doyen put croquer les émotions d’une accession dans l’élite. Coup d’œil dans le rétro.
1984-1985 : un final de légende
Un scénario « hitchcockien ». Ou quand le HAC, présidé par Jean-Pierre Hureau, et Mulhouse, alors co-leaders, s’affrontent en duel au stade Deschaseaux, en ce 11 mai 1985. Date de la dernière journée. Seul le vainqueur se hissera directement en L1. L’antre gravillais est bondé, chauffé à blanc. Au coup d’envoi, les Ciel et Marine de Didier Notheaux ont l’avantage du goal-average sur les Mulhousiens de Raymond Domenech. Un nul suffit.
Les partenaires de Llorens, parmi lesquels on retrouve notamment Prieur, Bensaoula, Amouret, Fiores et Miloszewicz, évitent d’abord le pire grâce à l’impeccable Casanova. Puis jaillit « Ti Pain », Pascal Pain, le Havrais, le gars du quartier des Neiges. Lancé par Bensouala, il file droit au but et du gauche, crucifie Tempet (83e). La D1 ne peut plus échapper au Havre AC. Vingt-trois ans après s’en être éloigné.
1990-1991 : une montée sans accroc
Meilleure attaque, aux côtés d’Angers (52 buts), meilleure défense (17 buts « contre » en 34 journées), tombé à cinq reprises seulement, les Ciel et Marine, dirigés par Pierre Mankowski, ont dominé le Groupe B, au sein duquel le RC Lens (2e) faisait pourtant figure de favori. Le Havre AC s’en alla même décrocher le titre de champion de France aux dépens de Nîmes, sorti premier du Groupe A.
Tombé en D2 en 1988, après trois saisons à côtoyer l’élite, le club doyen réussit donc le pari de l’accession. Une montée que le club du président Hureau put en partie dédier au talent de Piveteau, exceptionnel numéro 1, à cette charnière centrale de très grande classe incarnée par Delaunay et Mahut, à cet entrejeu où Kana-Biyik (père), Moreau et Keller firent la loi, et à cette redoutable ligne d’attaque composée de Tiéhi et de Roux.
2001-2002 : quatrième mais promu
Pas deux, pas trois, mais quatre sésames ouvrant les portes de la Ligue 1. De dix-huit clubs, l’élite se préparait de nouveau à passer à vingt au coup d’envoi de la saison 2002-2003. Et au sein de ce quatuor d’élus, le HAC, quatrième derrière l’AC Ajaccio, Strasbourg et Nice, mais assuré de son accession à la 37e journée et un succès aux dépens de Laval (4-1, le 26 avril 2002), y prit place. Ce HAC de Jean-François Domergue, en poste depuis décembre 2000, en qualité d’entraîneur. D’entraîneur-manager même.
Et dans ses rangs, le Havre AC, déjà emmené par Lesage et sécurisé par la présence du grand Vencel, exposa notamment un nombre impressionnant de joueurs issus de la Cavée Verte. On citera Soumaré, Chimbonda, S. Diawara, Hénin, Lécossais, A. Bertin, Martot, ou encore Mansouri, Aït Ben Idir, Mandanne et le duo, tout frais sacré au Mondial U17, Le Tallec – Sinama-Pongolle.- Une inoubliable génération.
2007-2008 : si inattendue et si belle
« On va droit dans le mur. » Signé jean-Marc Nobilo, successeur de Thierry Uvenard sur le banc, lors d’un ultime stage de préparation, à Granville. L’entraîneur d’un Havre AC orphelin du duo Lesage-Traoré, deux attaquants qui avaient inscrit dix-huit buts chacun en 2006-2007, n’en menait pas large au cœur du mois de juillet 2007.
Et si Revault relaya Mandanda, lui aussi parti loin du Havre, sans la moindre difficulté, si Gillet, champion de France en 2001 avec le FC Nantes, injecta une dose supplémentaire d’expérience, pour le reste, le doute s’épaississait. Notamment en « pointe », là où Hoarau, de retour d’un prêt à Gueugnon, reprit place et contact avec un public havrais qui l’avait tant raillé en 2005-2006.
Mais dans le sillage de Revault, de Gillet, d’Hoarau (28 buts), mais aussi de Ba, d’Aït Ben Idir, de Nikezic, et de Lesage, revenu en janvier 2008 d’une courte expérience à Auxerre, tous les Ciel et Marine se mirent au diapason. Pour une saison exceptionnelle, bouclée sur un titre et huit points d’avance sur le FC Nantes (2e).
[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
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Football : « On est unis pour la vie », savoure Luka Elsner après la montée du HAC
Aux anges après la victoire face à Dijon officialisant la montée du HAC en Ligue 1, Luka Elsner tenait surtout à retenir l’aventure humaine vécue avec ses hommes et son staff, au même titre que la passion et la fierté retrouvées par tout le peuple ciel et marine, toute la ville du Havre.
«On est en Ligue 1, c’est juste incroyable, on vit un rêve», jubile Luka Elsner, l’entraîneur du HAC
« C’est la récompense de onze mois de travail acharné, avec un ensemble constitué au dernier moment, comme ça. On ne savait pas trop où on allait et on finit en apothéose à la maison. Quel chemin parcouru, quelle fierté aussi d’avoir fait vibrer cette ville, qui a retrouvé une âme sportive, footballistique. On le sentait avant le match, c’est de ça dont les garçons doivent être le plus fiers, d’avoir donné tellement sur le terrain, pour aboutir à cette montée, ce titre. Je savoure tellement avec les joueurs, le staff, il faudrait tous les nommer. On est en Ligue 1, c’est juste incroyable, on vit un rêve.
« Le parcours est aussi beau que le final »
Il n’y a pas eu un déclic particulier dans la saison. Petit à petit, ça s’est installé quand on est allés jouer à Bordeaux, quand on a tenu à Sochaux, quand on a pris ces points importants dans des moments critiques, où tout le monde nous voyait perdants, se disant : le HAC va refaire comme avant, s’écrouler en janvier – février. Et on n’a rien lâché, avec un groupe extraordinaire, qui a tellement de ressources, de forces. On vit le truc les uns avec les autres, on est aujourd’hui, je pense, unis pour la vie. C’est avant tout une histoire d’hommes et de femmes qui ont un rêve et qui essayent de l’accomplir ensemble. Je suis transporté de joie d’avoir pu réaliser ça avec tout le monde. Au quotidien, ça a été un énorme plaisir de bosser. Le parcours est aussi beau que ce final en apothéose.
J’étais en colère (au moment de l’envahissement de terrain précoce). On a tellement donné sur tous ces mois, il y a 38 matches derrière nous, on ne voulait pas laisser la place à un quelconque doute. Mais voilà, je ne leur en veux absolument pas. Ils ont été incroyables aujourd’hui, et sur toute la saison, de plus en plus au fil des matches. Aujourd’hui, c’était incroyable. Quand on était ce matin au centre d’entraînement, on sentait une effervescence incroyable, tout le monde ne parlait que de ça, c’est ce qu’on voulait en début de saison, une ville du Havre qui respire football, qui vit football, qui attend ce moment-là, on est vraiment fiers.
Dans l’histoire d’un club mythique
On s’inscrit dans l’histoire d’un club mythique, on rajoute une ligne, et on emmène tout un peuple derrière nous, ça c’est le plus beau. On clot un chapitre de la meilleure manière qu’il soit, il nous appartient d’en écrire un nouveau. Pas tout de suite (sourire). Dans trois-quatre jours, on va relever les manches et s’attaquer à la suite, mais on a tous trop mérité de savourer ce moment-là, parce que ce sont beaucoup de sacrifices. J’ai eu un staff extraordinaire, d’abnégation, d’aide, de bienveillance, et des joueurs qui répondaient non-stop. Je leur ai dit : si je devais choisir un groupe avec qui aller à cette dernière bataille, je choisirai tous ces gars-là, personne d’autre. »
Aux anges après la victoire face à Dijon officialisant la montée du HAC en Ligue 1, Luka Elsner tenait surtout à retenir l’aventure humaine vécue avec ses hommes et son staff, au même titre que la passion et la fierté retrouvées par tout le peuple ciel et marine, toute la ville du Havre.
«On est en Ligue 1, c’est juste incroyable, on vit un rêve», jubile Luka Elsner, l’entraîneur du HAC
« C’est la récompense de onze mois de travail acharné, avec un ensemble constitué au dernier moment, comme ça. On ne savait pas trop où on allait et on finit en apothéose à la maison. Quel chemin parcouru, quelle fierté aussi d’avoir fait vibrer cette ville, qui a retrouvé une âme sportive, footballistique. On le sentait avant le match, c’est de ça dont les garçons doivent être le plus fiers, d’avoir donné tellement sur le terrain, pour aboutir à cette montée, ce titre. Je savoure tellement avec les joueurs, le staff, il faudrait tous les nommer. On est en Ligue 1, c’est juste incroyable, on vit un rêve.
« Le parcours est aussi beau que le final »
Il n’y a pas eu un déclic particulier dans la saison. Petit à petit, ça s’est installé quand on est allés jouer à Bordeaux, quand on a tenu à Sochaux, quand on a pris ces points importants dans des moments critiques, où tout le monde nous voyait perdants, se disant : le HAC va refaire comme avant, s’écrouler en janvier – février. Et on n’a rien lâché, avec un groupe extraordinaire, qui a tellement de ressources, de forces. On vit le truc les uns avec les autres, on est aujourd’hui, je pense, unis pour la vie. C’est avant tout une histoire d’hommes et de femmes qui ont un rêve et qui essayent de l’accomplir ensemble. Je suis transporté de joie d’avoir pu réaliser ça avec tout le monde. Au quotidien, ça a été un énorme plaisir de bosser. Le parcours est aussi beau que ce final en apothéose.
J’étais en colère (au moment de l’envahissement de terrain précoce). On a tellement donné sur tous ces mois, il y a 38 matches derrière nous, on ne voulait pas laisser la place à un quelconque doute. Mais voilà, je ne leur en veux absolument pas. Ils ont été incroyables aujourd’hui, et sur toute la saison, de plus en plus au fil des matches. Aujourd’hui, c’était incroyable. Quand on était ce matin au centre d’entraînement, on sentait une effervescence incroyable, tout le monde ne parlait que de ça, c’est ce qu’on voulait en début de saison, une ville du Havre qui respire football, qui vit football, qui attend ce moment-là, on est vraiment fiers.
Dans l’histoire d’un club mythique
On s’inscrit dans l’histoire d’un club mythique, on rajoute une ligne, et on emmène tout un peuple derrière nous, ça c’est le plus beau. On clot un chapitre de la meilleure manière qu’il soit, il nous appartient d’en écrire un nouveau. Pas tout de suite (sourire). Dans trois-quatre jours, on va relever les manches et s’attaquer à la suite, mais on a tous trop mérité de savourer ce moment-là, parce que ce sont beaucoup de sacrifices. J’ai eu un staff extraordinaire, d’abnégation, d’aide, de bienveillance, et des joueurs qui répondaient non-stop. Je leur ai dit : si je devais choisir un groupe avec qui aller à cette dernière bataille, je choisirai tous ces gars-là, personne d’autre. »
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Football - Ligue 1 : Bentoumi et Gomis signent pros au HAC
Sitôt la montée en Ligue 1 officialisée, le HAC a fait signer professionnels ce samedi 3 juin 2023 deux de ses grands espoirs, le défenseur Yoni Gomis et le milieu de terrain Mokrane Bentoumi, engagés jusqu’en 2026.
Agé de 17 ans, Mokrane Bentoumi est entré à trois reprises en cette fin de saison de Ligue 2
Mathieu Bodmer n’aura pas perdu de temps. Dès ce samedi 3 juin 2023 au matin, avant même que les Ciel et Marine ne grimpent dans le bus pour célébrer leur montée en Ligue 1 avec leurs supporters en ville, le directeur sportif du club doyen a fait signer leur premier contrat professionnel à Yoni Gomis et Mokrane Bentoumi, au coeur du centre d’entraînement de Soquence.
Internationaux U17
Issus de la même génération (2005), internationaux français U17, le défenseur et le milieu de terrain, tous deux originaires de la région rouennaise et arrivés du FC Rouen, font partie des grands talents façonnés à la Cavée Verte. Bentoumi était entré en jeu lors des 35e, 36e et 37e journées de Ligue 2, alors que Gomis n’est pas encore apparu chez les professionnels.
Jusqu’alors sous contrat « stagiaire pro », les deux joueurs se sont engagés pour les trois prochaines saisons sous le statut professionnel, soit jusqu’en 2026.
Sitôt la montée en Ligue 1 officialisée, le HAC a fait signer professionnels ce samedi 3 juin 2023 deux de ses grands espoirs, le défenseur Yoni Gomis et le milieu de terrain Mokrane Bentoumi, engagés jusqu’en 2026.
Agé de 17 ans, Mokrane Bentoumi est entré à trois reprises en cette fin de saison de Ligue 2
Mathieu Bodmer n’aura pas perdu de temps. Dès ce samedi 3 juin 2023 au matin, avant même que les Ciel et Marine ne grimpent dans le bus pour célébrer leur montée en Ligue 1 avec leurs supporters en ville, le directeur sportif du club doyen a fait signer leur premier contrat professionnel à Yoni Gomis et Mokrane Bentoumi, au coeur du centre d’entraînement de Soquence.
Internationaux U17
Issus de la même génération (2005), internationaux français U17, le défenseur et le milieu de terrain, tous deux originaires de la région rouennaise et arrivés du FC Rouen, font partie des grands talents façonnés à la Cavée Verte. Bentoumi était entré en jeu lors des 35e, 36e et 37e journées de Ligue 2, alors que Gomis n’est pas encore apparu chez les professionnels.
Jusqu’alors sous contrat « stagiaire pro », les deux joueurs se sont engagés pour les trois prochaines saisons sous le statut professionnel, soit jusqu’en 2026.
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Football - Ligue 1 : Victor Lekhal, capitaine du HAC : « le rêve ultime de tout un club »
Son 201e match de Ligue 2 sous les couleurs du Havre AC lui aura permis d’entrer dans l’histoire du club doyen, sacré pour la sixième fois en D2/L2. Victor Lekhal, l’enfant du pays, de la Cavée, capitaine des Ciel et Marine, a incontestablement vécu le plus grand moment de sa carrière.
Enfant de la Cavée Verte, Victor Lekhal incarne à merveille toutes les valeurs véhiculées cette saison par le HAC
Et vint le moment où il souleva le trophée devant une foule en, délire. Celui remis aux champions de France de Ligue 2. Lui, le capitaine d’un « onze » havrais qui se produira en Ligue 1 dès le mois d’août prochain (1re journée le 13). Formé au HAC, révélé au Havre AC, Victor Lekhal (29 ans), dont le contrat arrive à terme, revient sur cette folle saison et ce final de folie.
En quelques mots, que ressentez-vous ?
« C’est incroyable. C’était le rêve ultime de tout un club en début de saison. Je n’ai même pas les mots, il va sans doute me falloir quelques jours pour réaliser. Je n’aurais jamais imaginé soulever le trophée aux côtés de mes partenaires, devant le public havrais. C’est juste extraordinaire. »
En début de saison, pensiez-vous réellement être suffisamment armés pour vous mêler à cette lutte sur les hauteurs du classement ?
« Non, mais entre les joueurs, anciens et nouveaux, entre le groupe et le staff, tout a pris très vite. La cohésion de groupe, malgré tous les changements, a été exceptionnelle. Et puis on a rapidement pris la mesure de nos qualités. Après, de là à penser que nous serions leaders pratiquement toute la saison… On ne s’y attendait vraiment pas. Mais on a su être costauds et finaliser quand il le fallait. »
À quel moment avez-vous pris conscience que votre rôle dans cette course à l’accession ne serait plus celui d’un « simple » outsider ?
« Il y a plusieurs étapes. Déjà, quand en un peu plus d’un mois, vous battez Bordeaux, à l’aller (1-0) et au retour (2-1), vous vous dites qu’il y a vraiment quelque chose à faire. Et derrière, on n’a pas lâché. Après, c’est vrai qu’on a pas mal souffert durant toute la phase retour. Mais on a montré une telle solidarité qu’aujourd’hui, on est récompensés. Encore une fois, c’est un groupe qui nous permet d’en arriver là. Il n’y a pas une individualité qui ressort. C’est un collectif. »
Pour vous, l’enfant du pays, auquel le brassard a été confié, la fierté doit énorme, non ?
« Oh oui ! Et puis ce match, ce public. C’était extraordinaire. C’est quelque chose qu’on attendait depuis si longtemps. Ces dernières années, on avait quand même pas mal souffert. Là, on l’a accompli, c’est magnifique. »
N’est-ce pas une belle revanche pour vous qui aviez perdu la notion de plaisir lors des deux-trois précédentes saisons ?
« Physiquement, il m’a fallu gérer les blessures, au niveau du jeu, ce n’était effectivement pas ça. Alors oui, on peut parler d’une belle revanche. »
Tout est donc réuni afin que votre prolongation soit annoncée dans les prochains jours ?
« Pour l’instant, je vais profiter de l’instant présent avec ma famille, mes amis, le groupe. On verra le reste après. »
Et l’après, pour vous, c’est maintenant, puisque deux grosses échéances vous attendent, cette fois sous le maillot de l’Algérie.
« Oui. C’est vraiment une belle saison, collectivement, individuellement. Retrouver la sélection, c’est un moment forcément particulier. Je vais donc continuer à bosser, parce que ce n’est pas fini pour moi. »
Son 201e match de Ligue 2 sous les couleurs du Havre AC lui aura permis d’entrer dans l’histoire du club doyen, sacré pour la sixième fois en D2/L2. Victor Lekhal, l’enfant du pays, de la Cavée, capitaine des Ciel et Marine, a incontestablement vécu le plus grand moment de sa carrière.
Enfant de la Cavée Verte, Victor Lekhal incarne à merveille toutes les valeurs véhiculées cette saison par le HAC
Et vint le moment où il souleva le trophée devant une foule en, délire. Celui remis aux champions de France de Ligue 2. Lui, le capitaine d’un « onze » havrais qui se produira en Ligue 1 dès le mois d’août prochain (1re journée le 13). Formé au HAC, révélé au Havre AC, Victor Lekhal (29 ans), dont le contrat arrive à terme, revient sur cette folle saison et ce final de folie.
En quelques mots, que ressentez-vous ?
« C’est incroyable. C’était le rêve ultime de tout un club en début de saison. Je n’ai même pas les mots, il va sans doute me falloir quelques jours pour réaliser. Je n’aurais jamais imaginé soulever le trophée aux côtés de mes partenaires, devant le public havrais. C’est juste extraordinaire. »
En début de saison, pensiez-vous réellement être suffisamment armés pour vous mêler à cette lutte sur les hauteurs du classement ?
« Non, mais entre les joueurs, anciens et nouveaux, entre le groupe et le staff, tout a pris très vite. La cohésion de groupe, malgré tous les changements, a été exceptionnelle. Et puis on a rapidement pris la mesure de nos qualités. Après, de là à penser que nous serions leaders pratiquement toute la saison… On ne s’y attendait vraiment pas. Mais on a su être costauds et finaliser quand il le fallait. »
À quel moment avez-vous pris conscience que votre rôle dans cette course à l’accession ne serait plus celui d’un « simple » outsider ?
« Il y a plusieurs étapes. Déjà, quand en un peu plus d’un mois, vous battez Bordeaux, à l’aller (1-0) et au retour (2-1), vous vous dites qu’il y a vraiment quelque chose à faire. Et derrière, on n’a pas lâché. Après, c’est vrai qu’on a pas mal souffert durant toute la phase retour. Mais on a montré une telle solidarité qu’aujourd’hui, on est récompensés. Encore une fois, c’est un groupe qui nous permet d’en arriver là. Il n’y a pas une individualité qui ressort. C’est un collectif. »
Pour vous, l’enfant du pays, auquel le brassard a été confié, la fierté doit énorme, non ?
« Oh oui ! Et puis ce match, ce public. C’était extraordinaire. C’est quelque chose qu’on attendait depuis si longtemps. Ces dernières années, on avait quand même pas mal souffert. Là, on l’a accompli, c’est magnifique. »
N’est-ce pas une belle revanche pour vous qui aviez perdu la notion de plaisir lors des deux-trois précédentes saisons ?
« Physiquement, il m’a fallu gérer les blessures, au niveau du jeu, ce n’était effectivement pas ça. Alors oui, on peut parler d’une belle revanche. »
Tout est donc réuni afin que votre prolongation soit annoncée dans les prochains jours ?
« Pour l’instant, je vais profiter de l’instant présent avec ma famille, mes amis, le groupe. On verra le reste après. »
Et l’après, pour vous, c’est maintenant, puisque deux grosses échéances vous attendent, cette fois sous le maillot de l’Algérie.
« Oui. C’est vraiment une belle saison, collectivement, individuellement. Retrouver la sélection, c’est un moment forcément particulier. Je vais donc continuer à bosser, parce que ce n’est pas fini pour moi. »
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Football - Ligue 1 : la nuit de fête des Ciel et Marine
L’attente fut longue. La fête fut belle. Et la nuit, courte pour des Ciel et Marine qui rejoignent la Ligue 1, 14 ans après l’avoir quittée.
Après son succès face à Dijon, le HAC est le champion de France 2023 de Ligue 2
Un faux départ. Ou plutôt une fin avortée. Un envahissement de terrain a, à peine, trente secondes du coup de sifflet final qui a rendu fou de rage Luka Elsner, hurlant sa colère aux indésirables s’invitant à la fête avant l’heure. « Ç’a été un peu perturbant. Certains n’arrivent pas toujours à se contrôler. On a essayé de calmer tout le monde. Mais comment tu veux calmer 25 000 personnes ? C’est un peu compliqué, rigolait après coup Arouna Sangante. Heureusement, ça n’a pas eu d’incidence sur le résultat. »
La peur des uns et des autres avant que, finalement, tout ne rentre dans l’ordre rapidement et que la partie ne reprenne… sans Dijonnais. « Même en égalisant, Dijon ne pouvait plus espérer nous battre. Le principal, c’est que tout se finisse bien. »
Des moments magiques
Et tout s’est bien fini pour les Ciel et Marine. Ces débordements vite contenus ont vite été oubliés. Luka Elsner est rapidement passé de la colère à « l’extase » profitant de moments « qui nous uniront à vie », lui qui prolongeait la nuit au Stadium Bar & Grill. Il n’était pas le seul à profiter « de ces moments magiques » au restaurant du club où joueurs et staff avaient choisi de se retrouver. Certains s’attardaient plus que d’autres, à l’image du coach havrais, de Vincent Volpe ou d’Arthur Desmas, encore présents au beau milieu de la nuit.
« Je n’imaginais même pas ça dans mes rêves. J’essaie de prendre conscience. Mais là c’est encore chaud, confessait encore Arouna Sangante. C’est un truc de fou ce qu’on a fait là. Je n’ai pas les mots. Fallait être dans le vestiaire pour comprendre. Là, je n’ai juste plus de voix », assurant au passage – lui qui attire, comme d’autres, les convoitises – qu’il serait bien présent le 3 juillet, à la reprise de l’entraînement. « Ma volonté, c’est de poursuivre avec mon club formateur. »
« Pas de mots. » « Exceptionnel. » « On joue au foot pour vivre des moments comme ça ». De Christopher Opéri à Oualid El Hajjam, en passant par Victor Lekhal, tous avaient conscience d’écrire un nouveau chapitre – ô combien attendu – de l’histoire des Ciel et Marine.
Des mines fatiguées
Au cœur de cette nuit bleue, qui a vu des rues du Havre vibrer aux cris de joie de nombreux supporters, quelques joueurs avaient, eux, choisi de prolonger, très tard, ces instants en discothèque.
Alors, samedi, quand vint l’heure de la parade, cachés derrière des lunettes de soleil, certains affichaient des mines fatiguées. N’empêche, tous étaient là, à Soquence, dès 9 heures pour certains, un poil plus tard pour d’autres, afin de rejoindre le bus qui allait les conduire jusqu’à l’hôtel de ville où les attendait Édouard Philippe. Un bain de foule pour mesurer l’attente suscitée par le doyen des clubs français.
Oualid El Hajjam, encore, s’imprégnait de ces moments à coup sûr inoubliables. « La tension commence à redescendre doucement. Comment il est ce trophée ? Il est très lourd. On a souffert pour l’avoir mais ça en valait la peine. Et le fait que ça arrive à la dernière journée, c’est encore plus beau. Plus la lutte est dure, plus la victoire est belle. On est fiers. Pour le club, pour la ville et pour nos supporters. Fiers d’offrir du bonheur à tous ces gens. On est quelques-uns à être arrivés cette année, et de vivre une montée, dès la première année, c’est génial. Pour le staff, le groupe, ça restera gravé à vie. »
Le mot de la fin revenait à Vincent Volpe, lui qui en 2015 rachetait le club. Après des années d’espoirs trop souvent déçus, l’Américain pouvait enfin exulter : « HAC is back ! »
L’attente fut longue. La fête fut belle. Et la nuit, courte pour des Ciel et Marine qui rejoignent la Ligue 1, 14 ans après l’avoir quittée.
Après son succès face à Dijon, le HAC est le champion de France 2023 de Ligue 2
Un faux départ. Ou plutôt une fin avortée. Un envahissement de terrain a, à peine, trente secondes du coup de sifflet final qui a rendu fou de rage Luka Elsner, hurlant sa colère aux indésirables s’invitant à la fête avant l’heure. « Ç’a été un peu perturbant. Certains n’arrivent pas toujours à se contrôler. On a essayé de calmer tout le monde. Mais comment tu veux calmer 25 000 personnes ? C’est un peu compliqué, rigolait après coup Arouna Sangante. Heureusement, ça n’a pas eu d’incidence sur le résultat. »
La peur des uns et des autres avant que, finalement, tout ne rentre dans l’ordre rapidement et que la partie ne reprenne… sans Dijonnais. « Même en égalisant, Dijon ne pouvait plus espérer nous battre. Le principal, c’est que tout se finisse bien. »
Des moments magiques
Et tout s’est bien fini pour les Ciel et Marine. Ces débordements vite contenus ont vite été oubliés. Luka Elsner est rapidement passé de la colère à « l’extase » profitant de moments « qui nous uniront à vie », lui qui prolongeait la nuit au Stadium Bar & Grill. Il n’était pas le seul à profiter « de ces moments magiques » au restaurant du club où joueurs et staff avaient choisi de se retrouver. Certains s’attardaient plus que d’autres, à l’image du coach havrais, de Vincent Volpe ou d’Arthur Desmas, encore présents au beau milieu de la nuit.
« Je n’imaginais même pas ça dans mes rêves. J’essaie de prendre conscience. Mais là c’est encore chaud, confessait encore Arouna Sangante. C’est un truc de fou ce qu’on a fait là. Je n’ai pas les mots. Fallait être dans le vestiaire pour comprendre. Là, je n’ai juste plus de voix », assurant au passage – lui qui attire, comme d’autres, les convoitises – qu’il serait bien présent le 3 juillet, à la reprise de l’entraînement. « Ma volonté, c’est de poursuivre avec mon club formateur. »
« Pas de mots. » « Exceptionnel. » « On joue au foot pour vivre des moments comme ça ». De Christopher Opéri à Oualid El Hajjam, en passant par Victor Lekhal, tous avaient conscience d’écrire un nouveau chapitre – ô combien attendu – de l’histoire des Ciel et Marine.
Des mines fatiguées
Au cœur de cette nuit bleue, qui a vu des rues du Havre vibrer aux cris de joie de nombreux supporters, quelques joueurs avaient, eux, choisi de prolonger, très tard, ces instants en discothèque.
Alors, samedi, quand vint l’heure de la parade, cachés derrière des lunettes de soleil, certains affichaient des mines fatiguées. N’empêche, tous étaient là, à Soquence, dès 9 heures pour certains, un poil plus tard pour d’autres, afin de rejoindre le bus qui allait les conduire jusqu’à l’hôtel de ville où les attendait Édouard Philippe. Un bain de foule pour mesurer l’attente suscitée par le doyen des clubs français.
Oualid El Hajjam, encore, s’imprégnait de ces moments à coup sûr inoubliables. « La tension commence à redescendre doucement. Comment il est ce trophée ? Il est très lourd. On a souffert pour l’avoir mais ça en valait la peine. Et le fait que ça arrive à la dernière journée, c’est encore plus beau. Plus la lutte est dure, plus la victoire est belle. On est fiers. Pour le club, pour la ville et pour nos supporters. Fiers d’offrir du bonheur à tous ces gens. On est quelques-uns à être arrivés cette année, et de vivre une montée, dès la première année, c’est génial. Pour le staff, le groupe, ça restera gravé à vie. »
Le mot de la fin revenait à Vincent Volpe, lui qui en 2015 rachetait le club. Après des années d’espoirs trop souvent déçus, l’Américain pouvait enfin exulter : « HAC is back ! »
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Football - Ligue 1 : et maintenant, qui reste, qui part du HAC ?
L’accession validée, le trophée du champion soulevé, les festivités passées et les vacances des joueurs débutées, il revient désormais au HAC, et à ses dirigeants, de préparer la saison à venir. Celle du retour en Ligue 1, là où seules dix-huit équipes se présenteront sur la prochaine grille de départ.
Surveillé par le RC Lens, pisté par le FC Lorient, l’international U23 du Sénégal Arouna Sangante se présente actuellement comme le joueur le plus « bankable » du HAC
Le 3 juillet 2023, date de la reprise de l’entraînement, du coup d’envoi d’une préparation qui verra les Ciel et Marine s’envoler vers la Slovénie pour un stage d’une semaine, quels seront les hommes, parmi ceux que l’on n’oubliera jamais, à se présenter sous les ordres de Luka Elsner ?
Desmas, bien sûr, et…
Il ne fait aucun mystère de la présence d’Arthur Desmas dans le but du Havre AC lors du coup d’envoi de l’exercice 2023-2024, le dimanche 13 août 2023. Élu meilleur gardien de L2, ultime rempart d’une défense qui a égalé le record du plus petit nombre de buts concédés (19) dans l’histoire de la L2, l’ancien Clermontois retrouvera cette L1 qu’il a déjà côtoyée à quinze reprises sous le maillot du CF63.
Et derrière lui, qui pour former la « team » Douchez ? Sous contrat pour deux saisons encore, Mathieu Gorgelin se contentera-t-il d’un nouveau rôle de doublure ? À 32 ans, sans doute se pose-t-il la question. Tout comme se pose la question du prochain rôle attribué à Mohamed Koné. Lui aussi lié au HAC jusqu’en juin 2025, le Franco-Ivoirien (21 ans) n’a jamais été appelé à prendre le relais sur la scène pro. Un prêt serait-il d’actualité ? Si oui, Paul Argney, finaliste malheureux, vendredi, du championnat d’Europe U17, se hisserait au rang de numéro 3.
Avec, ou sans Sangante ?
En interne, la crainte existe. Celle de voir Vincent Volpe donner son feu vert au départ d’Arouna Sangante en échange d’une offre alléchante. Surveillé par le RC Lens, pisté par le FC Lorient, l’international U23 du Sénégal se présente actuellement comme le joueur le plus « bankable ». Toutefois, Mathieu Bodmer s’oppose fermement à ce possible départ.
Sangante, le seul, sur la ligne défensive, au-dessus duquel plane un voile de suspense. On sait en effet que l’international néerlandais Terence Kongolo, prêté sans option d’achat, retrouvera le vestiaire de Fulham (Angleterre). On sait également qu’une solution doit être trouvée afin que Djamal Moussadek, recruté par Paul Le Guen en mai 2022, ne traverse pas une nouvelle saison blanche.
On sait enfin que Yoni Gomis, pro depuis samedi (2026), se greffera à un secteur au sein duquel Oualid El Hajjam, Gautier Lloris, Étienne Kinkoué et Christopher Opéri poursuivront l’aventure, sauf surprise.
Lekhal, décision attendue
Le 18 juin, il fera étape en Ouganda. Le 20, il défiera la Tunisie. L’actualité de Victor Lekhal sera liée à celle de la sélection algérienne ces prochaines semaines. Et le 30 de ce mois, date à laquelle son contrat expirera, où sera-t-il ? Si une offre de prolongation lui a été faite il y a plusieurs mois déjà, le capitaine havrais n’a toujours pas donné le moindre indice quant à son avenir.
Une suite déjà tracée pour Amir Richardson, dont le prêt a pris fin. Sous contrat avec le Stade de Reims depuis un an, et ce jusqu’en 2027, Richardson rejoindra cette fois pour de bon les Rémois. Autre départ, sauf surprise, au sein de l’entrejeu, celui de Nolan Mbemba. Après trois saisons au HAC et 76 matches en ciel et marine, l’international congolais arrive en fin de contrat.
Et Check Oumar Diakité ? Prêté avec option d’achat par le Paris FC (1,5 M€), son temps de jeu (285 minutes) ne plaide pas en la faveur d’un ancrage au Havre. Et ce, à l’instar d’Aloïs Confais (214 minutes), dont le contrat court toujours. Yassine Kechta, Oussama Targhalline, Mokrane Bentoumi et Simon Ebonog sont assurés d’accompagner le Havre AC en L1.
Attention chantier
Neuvième attaque de L2 (46 buts), des meilleurs buteurs (Lekhal, Alioui et Cornette) qui ne culminent qu’à six réalisations, cinquante pour cent de ses vingt succès signés sur le plus court des scores (1-0). Offensivement, le HAC n’a guère impressionné. Afin d’exister en L1, il faudra impérativement repenser le casting. Et ce sera sans Jamal Thiaré, en fin de contrat, et en quête d’une nouvelle aventure. Le SM Caen lui a de nouveau ouvert ses portes mais l’attaquant aux cinq saisons havraises n’a pas donné suite.
Et quid de ses futurs ex-complices de la ligne offensive. Avec seulement deux buts au compteur, Yann Kitala, remplaçant lors des dix dernières journées, ne s’est pas imposé. Difficile d’imaginer qu’il le fera en L1. Quentin Cornette ne paraît pas, lui non plus, taillé pour l’élite. Idem pour Elies Mahmoud.
Nabil Alioui, Josué Casimir, Antoine Joujou, Élysée Logbo, Nassim Chadli, peut-être même Steve Ngoura, devraient quant à eux avoir un rôle à jouer. Peut-être pas l’un des premiers. Une place dans ce « onze », version L1, à laquelle seul Samuel Grandsir, de par son expérience du haut niveau (81 matches de L1, 69 en MLS), peut prétendre.
L’accession validée, le trophée du champion soulevé, les festivités passées et les vacances des joueurs débutées, il revient désormais au HAC, et à ses dirigeants, de préparer la saison à venir. Celle du retour en Ligue 1, là où seules dix-huit équipes se présenteront sur la prochaine grille de départ.
Surveillé par le RC Lens, pisté par le FC Lorient, l’international U23 du Sénégal Arouna Sangante se présente actuellement comme le joueur le plus « bankable » du HAC
Le 3 juillet 2023, date de la reprise de l’entraînement, du coup d’envoi d’une préparation qui verra les Ciel et Marine s’envoler vers la Slovénie pour un stage d’une semaine, quels seront les hommes, parmi ceux que l’on n’oubliera jamais, à se présenter sous les ordres de Luka Elsner ?
Desmas, bien sûr, et…
Il ne fait aucun mystère de la présence d’Arthur Desmas dans le but du Havre AC lors du coup d’envoi de l’exercice 2023-2024, le dimanche 13 août 2023. Élu meilleur gardien de L2, ultime rempart d’une défense qui a égalé le record du plus petit nombre de buts concédés (19) dans l’histoire de la L2, l’ancien Clermontois retrouvera cette L1 qu’il a déjà côtoyée à quinze reprises sous le maillot du CF63.
Et derrière lui, qui pour former la « team » Douchez ? Sous contrat pour deux saisons encore, Mathieu Gorgelin se contentera-t-il d’un nouveau rôle de doublure ? À 32 ans, sans doute se pose-t-il la question. Tout comme se pose la question du prochain rôle attribué à Mohamed Koné. Lui aussi lié au HAC jusqu’en juin 2025, le Franco-Ivoirien (21 ans) n’a jamais été appelé à prendre le relais sur la scène pro. Un prêt serait-il d’actualité ? Si oui, Paul Argney, finaliste malheureux, vendredi, du championnat d’Europe U17, se hisserait au rang de numéro 3.
Avec, ou sans Sangante ?
En interne, la crainte existe. Celle de voir Vincent Volpe donner son feu vert au départ d’Arouna Sangante en échange d’une offre alléchante. Surveillé par le RC Lens, pisté par le FC Lorient, l’international U23 du Sénégal se présente actuellement comme le joueur le plus « bankable ». Toutefois, Mathieu Bodmer s’oppose fermement à ce possible départ.
Sangante, le seul, sur la ligne défensive, au-dessus duquel plane un voile de suspense. On sait en effet que l’international néerlandais Terence Kongolo, prêté sans option d’achat, retrouvera le vestiaire de Fulham (Angleterre). On sait également qu’une solution doit être trouvée afin que Djamal Moussadek, recruté par Paul Le Guen en mai 2022, ne traverse pas une nouvelle saison blanche.
On sait enfin que Yoni Gomis, pro depuis samedi (2026), se greffera à un secteur au sein duquel Oualid El Hajjam, Gautier Lloris, Étienne Kinkoué et Christopher Opéri poursuivront l’aventure, sauf surprise.
Lekhal, décision attendue
Le 18 juin, il fera étape en Ouganda. Le 20, il défiera la Tunisie. L’actualité de Victor Lekhal sera liée à celle de la sélection algérienne ces prochaines semaines. Et le 30 de ce mois, date à laquelle son contrat expirera, où sera-t-il ? Si une offre de prolongation lui a été faite il y a plusieurs mois déjà, le capitaine havrais n’a toujours pas donné le moindre indice quant à son avenir.
Une suite déjà tracée pour Amir Richardson, dont le prêt a pris fin. Sous contrat avec le Stade de Reims depuis un an, et ce jusqu’en 2027, Richardson rejoindra cette fois pour de bon les Rémois. Autre départ, sauf surprise, au sein de l’entrejeu, celui de Nolan Mbemba. Après trois saisons au HAC et 76 matches en ciel et marine, l’international congolais arrive en fin de contrat.
Et Check Oumar Diakité ? Prêté avec option d’achat par le Paris FC (1,5 M€), son temps de jeu (285 minutes) ne plaide pas en la faveur d’un ancrage au Havre. Et ce, à l’instar d’Aloïs Confais (214 minutes), dont le contrat court toujours. Yassine Kechta, Oussama Targhalline, Mokrane Bentoumi et Simon Ebonog sont assurés d’accompagner le Havre AC en L1.
Attention chantier
Neuvième attaque de L2 (46 buts), des meilleurs buteurs (Lekhal, Alioui et Cornette) qui ne culminent qu’à six réalisations, cinquante pour cent de ses vingt succès signés sur le plus court des scores (1-0). Offensivement, le HAC n’a guère impressionné. Afin d’exister en L1, il faudra impérativement repenser le casting. Et ce sera sans Jamal Thiaré, en fin de contrat, et en quête d’une nouvelle aventure. Le SM Caen lui a de nouveau ouvert ses portes mais l’attaquant aux cinq saisons havraises n’a pas donné suite.
Et quid de ses futurs ex-complices de la ligne offensive. Avec seulement deux buts au compteur, Yann Kitala, remplaçant lors des dix dernières journées, ne s’est pas imposé. Difficile d’imaginer qu’il le fera en L1. Quentin Cornette ne paraît pas, lui non plus, taillé pour l’élite. Idem pour Elies Mahmoud.
Nabil Alioui, Josué Casimir, Antoine Joujou, Élysée Logbo, Nassim Chadli, peut-être même Steve Ngoura, devraient quant à eux avoir un rôle à jouer. Peut-être pas l’un des premiers. Une place dans ce « onze », version L1, à laquelle seul Samuel Grandsir, de par son expérience du haut niveau (81 matches de L1, 69 en MLS), peut prétendre.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Je ne sais pas si quelqu'un a déjà posté la vidéo de l'interview d'hier (je ne la trouve pas sur le forum , je la re-poste)
http://www.francebleu.fr/infos/societe/ ... ac-6916180
http://www.francebleu.fr/infos/societe/ ... ac-6916180
A jamais le premier, de tous les clubs français Ô !!!! H.A.C........ Fier de tes origines , fils d’Oxford et Cambridge, deux couleurs font notre prestige Ciel & Marine
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : capitaine du HAC, Victor Lekhal s’est envolé pour le Qatar
En fin de contrat, Victor Lekhal, le capitaine des champions de France 2022-2023, catégorie Ligue 2, accompagnera-t-il son club formateur jusqu’en Ligue 1 ? Le doute est permis. Au départ du HAC, l’international algérien s’est envolé pour le Qatar, a-t-on appris ce mercredi 7 juin 2023.
Trois ans après avoir été approché par un club saoudien, Victor Lekhal pourrait poursuivre sa carrière au Qatar
L’information vient tout droit du Golfe, du Qatar. Plus précisément de la chaîne Al Kass Sports Channels. Et celle-ci n’annonce rien de bon, à savoir le possible départ de Victor Lekhal pour le club d’Umm Salal. À 29 ans, et au terme de son contrat, l’international algérien, pourtant promis à la découverte de la Ligue 1 cet été sous son maillot de toujours, donnerait donc priorité à l’aspect financier.
Un choix qu’il avait déjà assumé, il y a trois ans, lorsqu’un départ pour l’Arabie saoudite avait été envisagé, avant que ce projet ne tombe finalement à l’eau. Selon nos informations, Lekhal se serait envolé dès ce mercredi pour le Qatar, et un séjour de soixante-douze heures, pour y visiter les installations en famille, y passer sa visite médicale et, peut-être, y parapher son contrat.
Bodmer : « On va essayer de trouver une solution pour quatre-cinq joueurs »
Pour le HAC, qui serait alors contraint à laisser filer son meilleur joueur sans encaisser le moindre euro, ce départ laisserait un grand vide. À moins que cette possibilité n’ait été anticipée. Voilà plusieurs mois déjà que le capitaine havrais est en effet en possession d’une offre de prolongation, sans qu’il n’y réponde. « Il a des offres à l’étranger, confirme Mathieu Bodmer. On discute avec lui, mais on se pliera à sa décision. » Et bien évidemment, d’autres décisions sont attendues.
Si Jamal Thiaré, séduit à l’idée de vivre une aventure à l’étranger, et Aristide Wam, resté cette saison en retrait, ont d’ores et déjà disparu de l’effectif, si Terence Kongolo, prêté par Fulham (Ang), retrouvera le club londonien, et si l’option d’achat (1,5 M€), associée au prêt de Check Oumar Diakité (Paris FC), ne sera pas levée, quelques cas restent en suspens. « On va essayer de trouver une solution pour quatre-cinq joueurs », dit Bodmer.
Parmi eux, se trouve Pape Ibnou Ba, dont le prêt à Pau fut ponctué d’un réel échec (9 matches, 1 but). En parallèle, il est également à gérer le cas Mohamed Koné (21), troisième dans une hiérarchie des gardiens qui n’est pas appelée à évoluer. « On discute avec ses conseillers, confie le directeur sportif. Mais une chose est certaine, « Momo » n’a plus besoin de jouer en National 3. »
Quant aux recrues à venir, deux à trois dossiers sont en cours de finalisation. De premières annonces sont ainsi espérées en début de semaine prochaine.
En fin de contrat, Victor Lekhal, le capitaine des champions de France 2022-2023, catégorie Ligue 2, accompagnera-t-il son club formateur jusqu’en Ligue 1 ? Le doute est permis. Au départ du HAC, l’international algérien s’est envolé pour le Qatar, a-t-on appris ce mercredi 7 juin 2023.
Trois ans après avoir été approché par un club saoudien, Victor Lekhal pourrait poursuivre sa carrière au Qatar
L’information vient tout droit du Golfe, du Qatar. Plus précisément de la chaîne Al Kass Sports Channels. Et celle-ci n’annonce rien de bon, à savoir le possible départ de Victor Lekhal pour le club d’Umm Salal. À 29 ans, et au terme de son contrat, l’international algérien, pourtant promis à la découverte de la Ligue 1 cet été sous son maillot de toujours, donnerait donc priorité à l’aspect financier.
Un choix qu’il avait déjà assumé, il y a trois ans, lorsqu’un départ pour l’Arabie saoudite avait été envisagé, avant que ce projet ne tombe finalement à l’eau. Selon nos informations, Lekhal se serait envolé dès ce mercredi pour le Qatar, et un séjour de soixante-douze heures, pour y visiter les installations en famille, y passer sa visite médicale et, peut-être, y parapher son contrat.
Bodmer : « On va essayer de trouver une solution pour quatre-cinq joueurs »
Pour le HAC, qui serait alors contraint à laisser filer son meilleur joueur sans encaisser le moindre euro, ce départ laisserait un grand vide. À moins que cette possibilité n’ait été anticipée. Voilà plusieurs mois déjà que le capitaine havrais est en effet en possession d’une offre de prolongation, sans qu’il n’y réponde. « Il a des offres à l’étranger, confirme Mathieu Bodmer. On discute avec lui, mais on se pliera à sa décision. » Et bien évidemment, d’autres décisions sont attendues.
Si Jamal Thiaré, séduit à l’idée de vivre une aventure à l’étranger, et Aristide Wam, resté cette saison en retrait, ont d’ores et déjà disparu de l’effectif, si Terence Kongolo, prêté par Fulham (Ang), retrouvera le club londonien, et si l’option d’achat (1,5 M€), associée au prêt de Check Oumar Diakité (Paris FC), ne sera pas levée, quelques cas restent en suspens. « On va essayer de trouver une solution pour quatre-cinq joueurs », dit Bodmer.
Parmi eux, se trouve Pape Ibnou Ba, dont le prêt à Pau fut ponctué d’un réel échec (9 matches, 1 but). En parallèle, il est également à gérer le cas Mohamed Koné (21), troisième dans une hiérarchie des gardiens qui n’est pas appelée à évoluer. « On discute avec ses conseillers, confie le directeur sportif. Mais une chose est certaine, « Momo » n’a plus besoin de jouer en National 3. »
Quant aux recrues à venir, deux à trois dossiers sont en cours de finalisation. De premières annonces sont ainsi espérées en début de semaine prochaine.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
https://www.ogcnice.com/fr/
https://www.ogcnice.com/fr/article/1248 ... loris.html
clin d'oeil sympa des Niçois pour le HAC sur leur site internet
https://www.ogcnice.com/fr/article/1248 ... loris.html
clin d'oeil sympa des Niçois pour le HAC sur leur site internet
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
L'Équipe
vendredi 9 juin 2023 434 mots, p. 21
Le Havre fera avec ses moyens Le champion de Ligue 2 va renouveler une grande partie de son effectif. Avec la possibilité, cette fois, de payer des indemnités de transfert.
Loïc Tanzi
L'été dernier, au moment de prendre son poste de directeur sportif du Havre, Mathieu Bodmer n'avait pas pu dépenser un seul euro dans le mercato. Le Français avait dû faire preuve de créativité pour monter un effectif compétitif. Le défi est encore important cette année avec la montée en Ligue 1, mais l'ancien joueur du PSG aura un peu plus de moyens financiers.
Il pourra, par exemple, s'octroyer le luxe de payer des indemnités de transfert, même si elles seront limitées. Le HAC va chercher à tous les postes, sauf celui de gardien. « Nous devrions déjà avoir trois ou quatre recrues dans les prochains jours, assure Bodmer. L'idée, c'est d'aller vite pour avoir des recrues pour la reprise le 3 juillet, mais on sait aussi qu'on sera actif jusqu'à la fin du mercato. »
La fin de la phrase n'est pas si anodine. Annoncé sur le départ et courtisé par l'OL, le dirigeant se projette toujours en Normandie. Comme lors de ses deux premiers mercatos avec la nouvelle direction, Le Havre va tenter un alliage entre expérience et jeunesse. Deux ou trois recrues devraient avoir entre 20 et 24 ans, et seront accompagnées de jeunes du centre de formation, qui vont venir compléter l'effectif. « On va officialiser de nouveaux contrats professionnels bientôt. Ces joueurs vont s'entraîner avec les pros et ils joueront s'ils sont performants. » Ce sera le cas d'Ismaël Guerti (18 ans), arrivé de Lens l'été dernier, et de Steve Ngoura (18 ans).
Des propositions attendues pour ses jeunes talents
Bodmer va aussi devoir gérer certaines prolongations, alors que le capitaine Victor Lekhal a refusé une proposition pour s'engager à Umm Salal (QAT). «Samuel Grandsir doit nous dire s'il veut lever l'option de deux années dans son contrat » , complète le dirigeant. Il faudra ensuite combler le retour de prêt d'Amir Richardson à Reims.
Le Havre se fera attaquer aussi sur ses jeunes talents. Arouna Sangante (21 ans), Yassine Kechta (21 ans), Antoine Joujou (20 ans), Josué Casimir (21 ans) et Oussama Targhalline (21 ans) ont tous une cote sur le marché. « Sangante et Kechta ont des offres de prolongation,répond Bodmer. Joujou débute son contrat professionnel le1er juillet. On a déjà anticipé tout ça pour les garder. Après, si une offre extraordinaire tombe... » Enfin, il va y avoir un changement dans le staff. Romain Hequet, deuxième adjoint, en froid avec Mohamed el-Kharraze, l'adjoint de Bodmer, va quitter le club et sera remplacé.
vendredi 9 juin 2023 434 mots, p. 21
Le Havre fera avec ses moyens Le champion de Ligue 2 va renouveler une grande partie de son effectif. Avec la possibilité, cette fois, de payer des indemnités de transfert.
Loïc Tanzi
L'été dernier, au moment de prendre son poste de directeur sportif du Havre, Mathieu Bodmer n'avait pas pu dépenser un seul euro dans le mercato. Le Français avait dû faire preuve de créativité pour monter un effectif compétitif. Le défi est encore important cette année avec la montée en Ligue 1, mais l'ancien joueur du PSG aura un peu plus de moyens financiers.
Il pourra, par exemple, s'octroyer le luxe de payer des indemnités de transfert, même si elles seront limitées. Le HAC va chercher à tous les postes, sauf celui de gardien. « Nous devrions déjà avoir trois ou quatre recrues dans les prochains jours, assure Bodmer. L'idée, c'est d'aller vite pour avoir des recrues pour la reprise le 3 juillet, mais on sait aussi qu'on sera actif jusqu'à la fin du mercato. »
La fin de la phrase n'est pas si anodine. Annoncé sur le départ et courtisé par l'OL, le dirigeant se projette toujours en Normandie. Comme lors de ses deux premiers mercatos avec la nouvelle direction, Le Havre va tenter un alliage entre expérience et jeunesse. Deux ou trois recrues devraient avoir entre 20 et 24 ans, et seront accompagnées de jeunes du centre de formation, qui vont venir compléter l'effectif. « On va officialiser de nouveaux contrats professionnels bientôt. Ces joueurs vont s'entraîner avec les pros et ils joueront s'ils sont performants. » Ce sera le cas d'Ismaël Guerti (18 ans), arrivé de Lens l'été dernier, et de Steve Ngoura (18 ans).
Des propositions attendues pour ses jeunes talents
Bodmer va aussi devoir gérer certaines prolongations, alors que le capitaine Victor Lekhal a refusé une proposition pour s'engager à Umm Salal (QAT). «Samuel Grandsir doit nous dire s'il veut lever l'option de deux années dans son contrat » , complète le dirigeant. Il faudra ensuite combler le retour de prêt d'Amir Richardson à Reims.
Le Havre se fera attaquer aussi sur ses jeunes talents. Arouna Sangante (21 ans), Yassine Kechta (21 ans), Antoine Joujou (20 ans), Josué Casimir (21 ans) et Oussama Targhalline (21 ans) ont tous une cote sur le marché. « Sangante et Kechta ont des offres de prolongation,répond Bodmer. Joujou débute son contrat professionnel le1er juillet. On a déjà anticipé tout ça pour les garder. Après, si une offre extraordinaire tombe... » Enfin, il va y avoir un changement dans le staff. Romain Hequet, deuxième adjoint, en froid avec Mohamed el-Kharraze, l'adjoint de Bodmer, va quitter le club et sera remplacé.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
JE VOUS CONSEILLE LE PARIS NORMANDIE DU JOUR, AVEC UN COMPLEMENT SPECIAL "LE HAC EN LIGUE 1, LA FOLLE ÉPOPÉE"
A AVOIR, A LIRE, A GARDER !!!
A AVOIR, A LIRE, A GARDER !!!
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football - Ligue 1 : Victor Lekhal quitte le HAC !
Fin de l’aventure. Un peu plus de neuf ans après sa première apparition avec les pros, et quelques jours seulement après avoir soulevé le trophée de champion de France de Ligue 2 au Stade Océane, Victor Lekhal quitte le HAC, ce jeudi 8 juin 2023, et ouvre une parenthèse au Qatar.
Victor Lekhal met un terme à dix ans de carrière au HAC pour rejoindre le Qatar et le Umm Salal SC
C’était à craindre. Mais personne ne voulait réellement y croire. Imaginer un seul instant que Victor Lekhal, l’enfant du club, le capitaine, puisse s’envoler loin de la Porte Océane avant même d’avoir pu prendre le pouls de la L1 sous ses couleurs de toujours, voilà qui flirtait avec l’impossible.
Mais… Mais voilà qui colle désormais (et malheureusement) à la réalité. Depuis ce jeudi, le natif de Fécamp, dont le contrat expirait au 30 juin, a officiellement rejoint l’effectif du Umm Salal SC, pensionnaire de la Qatar Stars League, tout frais sorti d’une saison bien terne, puisque localisé juste au-dessus de la zone rouge.
Dix saisons, 201 matches
À 29 ans, Victor Lekhal effectue donc le grand saut, droit sur le golfe Persique pour s’y poser jusqu’en 2025 à la faveur d’une rémunération XXL. Un salaire que jamais le Havre AC n’aurait pu lui offrir. Trois ans après un départ avorté pour l’Arabie saoudite, un peu plus de quatre ans après avoir dû faire face à une troisième rupture des ligaments croisés, l’international algérien a donc fait le choix de mettre sa famille à l’abri du besoin, aux dépens d’une percée en Ligue 1.
Faut-il pour autant le blâmer ? Disons qu’il est des offres financières qui ne peuvent être refusées. Et s’il est dommageable de savoir le HAC contraint à laisser filer son meilleur joueur sans bénéficier de la moindre indemnité de transfert, force est de reconnaître que Lekhal a donné, beaucoup donné à son club formateur. À savoir dix saisons sur la scène professionnelle, deux cent un matches (de championnat) et donc, une accession et un titre en guise de point final.
La dernière image qui restera de lui, au Havre, sera ainsi liée à ce trophée de champion soulevé le 2 juin au balcon du Stade Océane. Le premier sacre d’une carrière qui, jusqu’alors, ne l’avait vu prendre ses distances avec le club doyen qu’à l’occasion d’un prêt de six mois à Avranches (de janvier à juin 2016).
Cette fois, il s’envole pour de bon. Et laisse un grand vide au cœur d’un entrejeu où l’ombre d’Amir Richardson planera également, le Lionceau de l’Atlas (Maroc, U23) étant appelé à débuter la saison prochaine dans les rangs du Stade de Reims. À l’instar de la ligne offensive, l’entrejeu sera donc, lui aussi, revisité, repensé.
Fin de l’aventure. Un peu plus de neuf ans après sa première apparition avec les pros, et quelques jours seulement après avoir soulevé le trophée de champion de France de Ligue 2 au Stade Océane, Victor Lekhal quitte le HAC, ce jeudi 8 juin 2023, et ouvre une parenthèse au Qatar.
Victor Lekhal met un terme à dix ans de carrière au HAC pour rejoindre le Qatar et le Umm Salal SC
C’était à craindre. Mais personne ne voulait réellement y croire. Imaginer un seul instant que Victor Lekhal, l’enfant du club, le capitaine, puisse s’envoler loin de la Porte Océane avant même d’avoir pu prendre le pouls de la L1 sous ses couleurs de toujours, voilà qui flirtait avec l’impossible.
Mais… Mais voilà qui colle désormais (et malheureusement) à la réalité. Depuis ce jeudi, le natif de Fécamp, dont le contrat expirait au 30 juin, a officiellement rejoint l’effectif du Umm Salal SC, pensionnaire de la Qatar Stars League, tout frais sorti d’une saison bien terne, puisque localisé juste au-dessus de la zone rouge.
Dix saisons, 201 matches
À 29 ans, Victor Lekhal effectue donc le grand saut, droit sur le golfe Persique pour s’y poser jusqu’en 2025 à la faveur d’une rémunération XXL. Un salaire que jamais le Havre AC n’aurait pu lui offrir. Trois ans après un départ avorté pour l’Arabie saoudite, un peu plus de quatre ans après avoir dû faire face à une troisième rupture des ligaments croisés, l’international algérien a donc fait le choix de mettre sa famille à l’abri du besoin, aux dépens d’une percée en Ligue 1.
Faut-il pour autant le blâmer ? Disons qu’il est des offres financières qui ne peuvent être refusées. Et s’il est dommageable de savoir le HAC contraint à laisser filer son meilleur joueur sans bénéficier de la moindre indemnité de transfert, force est de reconnaître que Lekhal a donné, beaucoup donné à son club formateur. À savoir dix saisons sur la scène professionnelle, deux cent un matches (de championnat) et donc, une accession et un titre en guise de point final.
La dernière image qui restera de lui, au Havre, sera ainsi liée à ce trophée de champion soulevé le 2 juin au balcon du Stade Océane. Le premier sacre d’une carrière qui, jusqu’alors, ne l’avait vu prendre ses distances avec le club doyen qu’à l’occasion d’un prêt de six mois à Avranches (de janvier à juin 2016).
Cette fois, il s’envole pour de bon. Et laisse un grand vide au cœur d’un entrejeu où l’ombre d’Amir Richardson planera également, le Lionceau de l’Atlas (Maroc, U23) étant appelé à débuter la saison prochaine dans les rangs du Stade de Reims. À l’instar de la ligne offensive, l’entrejeu sera donc, lui aussi, revisité, repensé.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Studio Danielle, très connue sur les réseaux sociaux était au match de la montée. Voici la vidéo :
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Encore une vidéo du match de la montée.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Et le vlog du HAC Dijon ! Que de souvenirs !!
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
A jamais le premier, de tous les clubs français Ô !!!! H.A.C........ Fier de tes origines , fils d’Oxford et Cambridge, deux couleurs font notre prestige Ciel & Marine