Football - Ligue 2 : le jeune Joujou devenu joker du Havre AC
S’il ne figurait pas en pole position sur la grille des révélations attendues cette saison dans les rangs du Havre AC, si son nom n’était connu que des fidèles de la « B » et des U19, Antoine Joujou s’est toutefois offert un départ canon sur la piste des pros.
Avec six apparitions dans le groupe, et six entrées en jeu, Antoine Joujou se présente actuellement comme l’un des principaux jokers de Luka Elsner
L’été dernier, lorsque se dessinait l’effectif, lorsque Mathieu Bodmer dévoila la liste des pensionnaires de la Cavée Verte conviés à franchir la porte du groupe pro, Antoine Joujou n’apparaissait même pas au second plan. Dans la hiérarchie des jeunes appelés à se faire une place sous les ordres de Luka Elsner, Steve Ngoura (18 ans), Élysée Logbo (18 ans), Yoni Gomis (17 ans) et Simon Ebonog (18 ans) bénéficiaient alors d’une longueur d’avance.
« Il était un peu comme ce gamin qui est toujours au fond de la classe »
Simplement, huit mois plus tard, seul Ngoura s’appuie sur une poignée de minutes passées sous les projecteurs de la Ligue 2, six minutes très précisément vécues sur la pelouse de Valenciennes (0-1, 2e j.). Quand Joujou, lui, tend à devenir l’un des jokers offensifs du Havre AC. Depuis sa première apparition dans les « 18 » et sur le pré, le 13 janvier face à Nîmes (3-1, 19e j), le jeune attaquant d’origine guadeloupéenne n’a plus vécu une seule soirée complète à l’écart des débats. Six fois, Luka Elsner lui a réservé une place au sein du groupe, six fois, il est entré en jeu.
Question : son ascension est-elle si surprenante que cela ? Vu de l’extérieur, la réponse est oui. Mais en interne, la vision est diamétralement opposée. « En 2019 à Brétigny-sur-Orge, lorsqu’avec Chicco (Malau), nous l’avons repéré, son potentiel sautait déjà aux yeux », confie Franck Sale, le directeur du recrutement d’un centre de formation étiqueté comme le deuxième du pays, derrière celui de l’Olympique Lyonnais.
« Alors, pourquoi la saison passée, avec Paul Le Guen, n’a-t-il pas été convié à quelques entraînements des pros ? C’est simple, Antoine il a fallu le secouer pendant un an afin qu’il prenne conscience de son potentiel. Il était un peu comme ce gamin qui est toujours au fond de la classe, pas parce qu’il ne comprend rien, mais parce qu’il s’ennuie. Une fois qu’il monte d’un cran, il se réveille et se révèle. »
« Que ce fut dur de le faire venir »
À bientôt 20 ans (il les fêtera le 12 mars), Antoine Joujou voit ainsi les choses s’accélérer sensiblement. Une première apparition en L2 le 13 janvier, une première passe décisive en cette même soirée, puis cinq autres entrées en jeu, et surtout, la signature, fin janvier, d’un premier contrat professionnel d’une durée de trois ans. « Je suis vraiment heureux pour lui, avoue Franck Sale. C’est un bon gamin, entouré d’une famille vraiment tranquille. Mais que ce fut dur de le faire venir. Car tout s’est déroulé en plein Covid, lors du premier confinement. On discutait avec la famille, mais puisque personne n’était autorisé à bouger, on ne pouvait rien faire de concret. Alors on s’est accroché au dossier, tout en essayant de convaincre nos dirigeants sur le profil, et en croisant surtout les doigts pour qu’aucun autre club ne se mette sur les rangs. »
L’AJ Auxerre, avec laquelle le CS Brétigny est lié par un partenariat, aurait ainsi pu griller la priorité au HAC. Il n’en fut rien. À l’été 2020, le natif de Mantes-la-Jolie rejoignait ainsi l’académie du club doyen. Là où la saison passée, il laissa le souvenir de l’espoir disposant de la plus grosse VMA (vitesse maximale aérobie). « Au niveau de la répétition des efforts, il ne craint donc rien », assure Sale au sujet d’un joueur capable d’évoluer sur tout le front de l’attaque. « Mais qui selon moi, conclut-il, finira dans l’axe. » Où une place pourrait être à prendre.
Le chiffre : 10
Antoine Joujou s’inscrit comme le dixième joueur issu de la Cavée Verte à évoluer cette saison en Ligue 2 sous les couleurs du Havre AC. En plus de Victor Lekhal, Arouna Sangante, Yassine Kechta, Amir Richardson, Josué Casimir, mais aussi Amadou Samoura et Steve Ngoura, sans oublier Abdoullah Ba (Sunderland) et Saël Kumbedi Nséké (Lyon) vus en début d’exercice, se font ainsi les ambassadeurs du centre de formation.
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Football – Ligue 2 : le HAC toujours sans Lloris, El Hajjam forfait lui aussi
Samedi à Grenoble (15 heures), la défense du Havre AC devra une nouvelle fois se passer de Gautier Lloris, un secteur de jeu où manquera également à l’appel Oualid El Hajjam.
Touché à un ischio, Oualid El Hajjam doit renoncer au déplacement à Grenoble
C’était à craindre. Sorti à la mi-temps, samedi lors de la réception de Niort (1-0), Oualid El Hajjam, handicapé par une douleur à un ischio, doit renoncer au déplacement en Isère, où le HAC croisera le fer avec Grenoble, samedi après-midi (15 heures).
Sans surprise, Nolan Mbemba prendra ainsi place à la droite de la défense, sur une pelouse particulière pour l’international congolais, puisque c’est au Stade des Alpes, un soir de novembre 2020, qu’il signa son premier et unique but en ciel et marine.
Lloris, retour face à Laval ?
Autre souci défensif, l’absence prolongée de Gautier Lloris. Touché à un mollet, l’axial, dont le retour était espéré après une indisponibilité longue de quatre matches, devra en effet patienter encore quelques jours avant de renouer avec une activité normale. Et peut-être prétendre retrouver sa place le 4 mars, date de la venue de Laval au Stade Océane.
Enfin, rappelons qu’il faut toujours à Luka Elsner se passer de Nabil Alioui (plancher orbital), présent lors de certaines séquences d’entraînement, celles où le risque de contacts est minime (il portera très prochainement un masque), et de Josué Casimir, remis d’une blessure à la cheville contractée le 3 février face au Paris FC (0-0), mais jugé trop court physiquement pour être du voyage à Grenoble.
Samedi à Grenoble (15 heures), la défense du Havre AC devra une nouvelle fois se passer de Gautier Lloris, un secteur de jeu où manquera également à l’appel Oualid El Hajjam.
Touché à un ischio, Oualid El Hajjam doit renoncer au déplacement à Grenoble
C’était à craindre. Sorti à la mi-temps, samedi lors de la réception de Niort (1-0), Oualid El Hajjam, handicapé par une douleur à un ischio, doit renoncer au déplacement en Isère, où le HAC croisera le fer avec Grenoble, samedi après-midi (15 heures).
Sans surprise, Nolan Mbemba prendra ainsi place à la droite de la défense, sur une pelouse particulière pour l’international congolais, puisque c’est au Stade des Alpes, un soir de novembre 2020, qu’il signa son premier et unique but en ciel et marine.
Lloris, retour face à Laval ?
Autre souci défensif, l’absence prolongée de Gautier Lloris. Touché à un mollet, l’axial, dont le retour était espéré après une indisponibilité longue de quatre matches, devra en effet patienter encore quelques jours avant de renouer avec une activité normale. Et peut-être prétendre retrouver sa place le 4 mars, date de la venue de Laval au Stade Océane.
Enfin, rappelons qu’il faut toujours à Luka Elsner se passer de Nabil Alioui (plancher orbital), présent lors de certaines séquences d’entraînement, celles où le risque de contacts est minime (il portera très prochainement un masque), et de Josué Casimir, remis d’une blessure à la cheville contractée le 3 février face au Paris FC (0-0), mais jugé trop court physiquement pour être du voyage à Grenoble.
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Football - Ligue 2. Sangante, défenseur du Havre AC : « On ne prend de haut aucun adversaire »
Patron de la défense la plus hermétique de L2, vice-capitaine et récent buteur sur la pelouse du FC Sochaux (1-1), Arouna Sangante, joueur le plus utilisé par Luka Elsner, évoque la suite des aventures du Havre AC et avoue avoir désormais la Ligue 1 en tête.
Lancé par Paul Le Guen au début de la saison passée, Arouna Sangante (20 ans) s’est rapidement imposé comme le patron de la défense havraise, comme l’un des cadres du «onze»
Pilier du « onze » havrais à seulement 20 ans et une seule saison pleine derrière lui (2021-2022), Arouna Sangante disputera samedi 25 février 2023 à Grenoble (15 h) son soixantième match, Ligue 2 et Coupe confondues, sous les couleurs du HAC. Avec la ferme intention d’aider les Ciel et Marine à signer, au minimum, un vingt-troisième match de rang sans défaite.
Quatorze journées restent à consommer et le HAC caracole toujours en tête, dix points devant son plus dangereux concurrent (Sochaux). Au sein du vestiaire, rêve-t-on, pense-t-on, avec insistance désormais, à la Ligue 1 ?
« Oui. Aujourd’hui, c’est dans toutes les têtes. Ce qui ne nous empêche pas de continuer à faire les choses dans l’ordre. Avec notamment cet objectif de ne pas perdre. Prolonger notre invincibilité (NDLR : portée à 22 matches) nous tient réellement à cœur. Cette haine de la défaite, c’est quelque chose qu’on doit absolument garder. »
Et puis il y a ces dix buts, seulement dix buts, encaissés après vingt-quatre journées. Rester aussi solide, aussi étanche, c’est aussi un sacré défi, non ?
« Disons qu’au quotidien, on fait tout pour le relever. Je peux vous assurer qu’on travaille très dur. C’est vrai que ça paraît impressionnant, il y a sept-huit mois, nous n’aurions d’ailleurs pas pu imaginer être aussi solides. Mais lorsqu’on est à l’intérieur, lorsqu’on sait les efforts que ça impose et que tout le monde accepte, finalement, il y a une certaine logique. »
En revanche, à l’image du récent succès signé aux dépens de Niort (1-0, 24e journée), il vous faut parfois cravacher afin de forcer la porte du succès…
« Ça n’a pas été facile, c’est vrai, mais dans le jeu, j’ai quand même senti que nous étions mieux, que nous avions retrouvé notre dynamisme. C’est sans doute ce qui nous a permis d’aller chercher ce succès dans les dernières minutes (NDLR : but de Cornette à la 87e minute). »
« Des déclarations de ce genre, franchement, on ne les calcule pas »
Finalement, qu’est-ce qui pourrait vous priver d’un final en apothéose ?
« Nous. Dans la position où nous sommes, sachant que nous avons toutes les cartes en main, nos principaux adversaires, c’est nous. On sait que tout le monde veut nous faire tomber, alors c’est à nous de ne jamais prendre un match à la légère pour espérer poursuivre notre petit bout de chemin. On ne prend de haut aucun adversaire. Et il n’y a aucune raison que ça change. »
Lorsque vous regardez un peu plus bas au classement, quel concurrent vous fait-il le plus peur ?
« On ne ressent pas vraiment une sensation de peur. Plutôt du respect vis-à-vis de toutes les équipes et une grande humilité. »
De toute façon, la meilleure équipe de Ligue 2, ce n’est pas le HAC, mais Bordeaux, du point de vue des Girondins du moins…
« Des déclarations de ce genre, franchement, on ne les calcule pas. Ce qui compte, c’est le terrain et les victoires. Et on verra à la fin qui accédera en Ligue 1. »
Un mot sur votre situation contractuelle. Lié au HAC jusqu’en 2025, vous disposez déjà d’une offre de prolongation. Y répondrez-vous favorablement ?
« Il y a des discussions, mais là, j’ai surtout envie de me concentrer sur mes matches. Je laisse mes conseillers gérer tout ça. »
Patron de la défense la plus hermétique de L2, vice-capitaine et récent buteur sur la pelouse du FC Sochaux (1-1), Arouna Sangante, joueur le plus utilisé par Luka Elsner, évoque la suite des aventures du Havre AC et avoue avoir désormais la Ligue 1 en tête.
Lancé par Paul Le Guen au début de la saison passée, Arouna Sangante (20 ans) s’est rapidement imposé comme le patron de la défense havraise, comme l’un des cadres du «onze»
Pilier du « onze » havrais à seulement 20 ans et une seule saison pleine derrière lui (2021-2022), Arouna Sangante disputera samedi 25 février 2023 à Grenoble (15 h) son soixantième match, Ligue 2 et Coupe confondues, sous les couleurs du HAC. Avec la ferme intention d’aider les Ciel et Marine à signer, au minimum, un vingt-troisième match de rang sans défaite.
Quatorze journées restent à consommer et le HAC caracole toujours en tête, dix points devant son plus dangereux concurrent (Sochaux). Au sein du vestiaire, rêve-t-on, pense-t-on, avec insistance désormais, à la Ligue 1 ?
« Oui. Aujourd’hui, c’est dans toutes les têtes. Ce qui ne nous empêche pas de continuer à faire les choses dans l’ordre. Avec notamment cet objectif de ne pas perdre. Prolonger notre invincibilité (NDLR : portée à 22 matches) nous tient réellement à cœur. Cette haine de la défaite, c’est quelque chose qu’on doit absolument garder. »
Et puis il y a ces dix buts, seulement dix buts, encaissés après vingt-quatre journées. Rester aussi solide, aussi étanche, c’est aussi un sacré défi, non ?
« Disons qu’au quotidien, on fait tout pour le relever. Je peux vous assurer qu’on travaille très dur. C’est vrai que ça paraît impressionnant, il y a sept-huit mois, nous n’aurions d’ailleurs pas pu imaginer être aussi solides. Mais lorsqu’on est à l’intérieur, lorsqu’on sait les efforts que ça impose et que tout le monde accepte, finalement, il y a une certaine logique. »
En revanche, à l’image du récent succès signé aux dépens de Niort (1-0, 24e journée), il vous faut parfois cravacher afin de forcer la porte du succès…
« Ça n’a pas été facile, c’est vrai, mais dans le jeu, j’ai quand même senti que nous étions mieux, que nous avions retrouvé notre dynamisme. C’est sans doute ce qui nous a permis d’aller chercher ce succès dans les dernières minutes (NDLR : but de Cornette à la 87e minute). »
« Des déclarations de ce genre, franchement, on ne les calcule pas »
Finalement, qu’est-ce qui pourrait vous priver d’un final en apothéose ?
« Nous. Dans la position où nous sommes, sachant que nous avons toutes les cartes en main, nos principaux adversaires, c’est nous. On sait que tout le monde veut nous faire tomber, alors c’est à nous de ne jamais prendre un match à la légère pour espérer poursuivre notre petit bout de chemin. On ne prend de haut aucun adversaire. Et il n’y a aucune raison que ça change. »
Lorsque vous regardez un peu plus bas au classement, quel concurrent vous fait-il le plus peur ?
« On ne ressent pas vraiment une sensation de peur. Plutôt du respect vis-à-vis de toutes les équipes et une grande humilité. »
De toute façon, la meilleure équipe de Ligue 2, ce n’est pas le HAC, mais Bordeaux, du point de vue des Girondins du moins…
« Des déclarations de ce genre, franchement, on ne les calcule pas. Ce qui compte, c’est le terrain et les victoires. Et on verra à la fin qui accédera en Ligue 1. »
Un mot sur votre situation contractuelle. Lié au HAC jusqu’en 2025, vous disposez déjà d’une offre de prolongation. Y répondrez-vous favorablement ?
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Une vidéo d'un entretien entre Elsner et Domenech
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Football - Ligue 2 : offensivement, le Havre AC doit hausser le ton
Solide comme rarement un acteur de Ligue 2 ne l’a été, le Havre AC, leader invaincu depuis vingt-deux journées, peine toutefois à se rendre la vie plus facile. La faute à une force offensive un brin timide. Ce samedi 25 février 2023 à Grenoble, les cadres de l’attaque devront ainsi changer de ton.
Yann Kitala, certes impeccable dans son rôle premier défenseur, se doit désormais de l’être tout autant dans celui de l’attaquant de pointe
Il ne l’avait pas nié. Lors du récent mercato d’hiver, Mathieu Bodmer avait fait de l’arrivée d’un attaquant pure souche, une priorité. Mais un à un, les dossiers ont tous été classés sans suite. Celui de l’Auxerrois Charbonnier, parti chercher « fortune » à Saint-Étienne, du Versaillais Djoco, finalement localisé à Bastia, et celui de l’Amiénois Arokodare, aujourd’hui à Genk (Belgique).
À sa « pointe », le Havre AC compose donc avec les éléments présents depuis l’ouverture du championnat, à savoir Yann Kitala et Jamal Thiaré. Et force est de reconnaître qui ni l’un, ni l’autre, ne s’impose réellement. Thiaré (4 buts), Elsner aime le savoir sur le banc afin de le lancer à l’heure de jeu. Quant à Kitala, son deuxième et dernier but, en vingt-et-un matches, date du 30 août, à Laval. Et forcément, cela interpelle, interroge.
« La prochaine situation franche qu’il aura, elle ira au fond, assure Luka Elsner. Il a pu se poser des questions, mais nous avons eu une discussion avant le match de Sochaux et cela a permis de rétablir certaines choses. Au-delà du but, certes important pour un attaquant, qu’est-ce qu’un match réussi ? La clé, c’est qu’en tant qu’équipe, on puisse se créer des occasions, ensuite, à lui d’être dans les bons coups. »
Grandsir doit lui aussi monter en puissance
Tranchant lors de son retour à Bonal (1-1), théâtre d’une soirée durant laquelle un but lui fut étrangement refusé, de nouveau en difficulté lors de la réception de Niort (1-0), l’ex-Sochalien, si précieux soit-il dans ce rôle de premier défenseur, ne peut s’appuyer plus longtemps sur une efficacité aussi famélique. Lui qui se doit tout de même de revenir au contact de Quentin Cornette, actuel meilleur réalisateur (6 buts) de la quatrième attaque du championnat (34). Celle qui n’a franchi « que » huit fois la barre du seul but inscrit en un même match, mais qui n’est restée muette qu’à cinq reprises en vingt-quatre échéances.
Alors ce samedi après-midi, face à l’une des quatre meilleures défenses de L2, celle de Grenoble (21 buts « contre »), Kitala parviendra-t-il à sortir du bois ? Pour cela, celui auquel on ne peut reprocher d’avoir vendangé une ou plusieurs occasions en or, attendra notamment de Samuel Grandsir qu’il le mette dans les meilleures conditions. Aligné pour la quatrième fois, l’ancien du Los Angeles Galaxy doit en effet lui aussi vite monter en puissance.
« À lui de simplifier un peu plus son jeu »
« Il commence à prendre ses marques, note l’entraîneur havrais. Face à Niort, j’ai trouvé qu’il avait touché beaucoup plus de ballons, dans des bonnes zones. A lui maintenant d’évoluer. Mais aussi de simplifier un peu plus son jeu. Quand un joueur arrive comme ça dans un club, en cours de saison, il veut souvent montrer tout de suite des choses de manière individuelle. Je lui ai donc dit : « Créons des choses ensemble, restons simples, gagnons de la confiance collectivement. » Je crois que le message est bien passé. »
Cette vingt-cinquième journée, après-midi durant lequel le Havre AC, acteur le plus performant loin de ses bases (comme il l’est à domicile), invaincu depuis le 6 août et doté de dix points d’avance sur Sochaux (3e), pourrait ainsi être celle d’un renouveau sur le front de l’attaque.
Grenoble - Havre AC, cet après-midi à 15 h au stade des Alpes
Arbitre : M. Valnet.
Absences à Grenoble : Straalman, Perez, A. Mendy, Paquiez (blessés) ; au HAC : El Hajjam, Lloris, Alioui, Casimir, Wahib (blessés), Chadli (choix).
GRENOBLE : 1. Maubleu – 12. Gaspar, 5. Monfray, 14. Nestor, 17. Nery – 8. Benet, 6. Bambock, 23. Ngando – 7. Phaeton, 97. Tell, 26. J. Bamba.
Remplaçants : 30. Salles (g), 21. Tchaptchet, 66. M. Diarra, 70. Touray, 80. Correa, 11. Sbaï, 28. Ba.
Entraîneur : Vincent Hognon.
HAVRE AC : 30. Desmas – 18. Mbemba, 93. Sangante, 15. Kongolo, 27. Opéri – 24. Richardson, 22. Lekhal (cap), 8. Kechta – 11. Cornette, 9. Kitala, 29. Grandsir.
Remplaçants : 1. Gorgelin (g), 92. Kinkoué, 6. Diakité ou 25. Confais, 5. Targhalline, 28. Mahmoud, 14. Thiaré, 33. Joujou.
Entraîneur : Luka Elsner.
Grenoble peut encore y croire
Coincés entre le FC Metz (4e) et le Stade Malherbe de Caen (6e), les Grenoblois n’ont pas encore jeté l’éponge. Outsiders surprise dans une course à l’accession pour laquelle ils accusent actuellement un retard de cinq points sur les Girondins de Bordeaux (2es), Loïc Nestor et ses partenaires sont en effet en droit d’y croire.
Seulement voilà, leurs deux derniers résultats les ont empêchés de revenir au contact du podium, tenus en échec qu’ils ont été par Pau au Stade des Alpes (1-1), où le GF38 s’est déjà incliné à trois reprises, avant de tomber à Caen samedi dernier (1-2). « On a envie de repartir sur une dynamique positive dès samedi, confiait Jessy Benet sur le site officiel de la LFP. On sait que Le Havre n’a plus perdu depuis vingt matchs en championnat mais on va essayer de casser cette série. On en est capables. »
Reste à savoir si les hommes de Vincent Hognon, notamment privés de Perez, Paquiez et A. Mendy, arrivé de Clermont en janvier, n’auront pas la tête ailleurs, eux qui reviendront en scène dès mardi, lors d’un quart de finale de Coupe de France et d’un duel de gala avec l’Olympique Lyonnais au cœur du Groupama Stadium.
Solide comme rarement un acteur de Ligue 2 ne l’a été, le Havre AC, leader invaincu depuis vingt-deux journées, peine toutefois à se rendre la vie plus facile. La faute à une force offensive un brin timide. Ce samedi 25 février 2023 à Grenoble, les cadres de l’attaque devront ainsi changer de ton.
Yann Kitala, certes impeccable dans son rôle premier défenseur, se doit désormais de l’être tout autant dans celui de l’attaquant de pointe
Il ne l’avait pas nié. Lors du récent mercato d’hiver, Mathieu Bodmer avait fait de l’arrivée d’un attaquant pure souche, une priorité. Mais un à un, les dossiers ont tous été classés sans suite. Celui de l’Auxerrois Charbonnier, parti chercher « fortune » à Saint-Étienne, du Versaillais Djoco, finalement localisé à Bastia, et celui de l’Amiénois Arokodare, aujourd’hui à Genk (Belgique).
À sa « pointe », le Havre AC compose donc avec les éléments présents depuis l’ouverture du championnat, à savoir Yann Kitala et Jamal Thiaré. Et force est de reconnaître qui ni l’un, ni l’autre, ne s’impose réellement. Thiaré (4 buts), Elsner aime le savoir sur le banc afin de le lancer à l’heure de jeu. Quant à Kitala, son deuxième et dernier but, en vingt-et-un matches, date du 30 août, à Laval. Et forcément, cela interpelle, interroge.
« La prochaine situation franche qu’il aura, elle ira au fond, assure Luka Elsner. Il a pu se poser des questions, mais nous avons eu une discussion avant le match de Sochaux et cela a permis de rétablir certaines choses. Au-delà du but, certes important pour un attaquant, qu’est-ce qu’un match réussi ? La clé, c’est qu’en tant qu’équipe, on puisse se créer des occasions, ensuite, à lui d’être dans les bons coups. »
Grandsir doit lui aussi monter en puissance
Tranchant lors de son retour à Bonal (1-1), théâtre d’une soirée durant laquelle un but lui fut étrangement refusé, de nouveau en difficulté lors de la réception de Niort (1-0), l’ex-Sochalien, si précieux soit-il dans ce rôle de premier défenseur, ne peut s’appuyer plus longtemps sur une efficacité aussi famélique. Lui qui se doit tout de même de revenir au contact de Quentin Cornette, actuel meilleur réalisateur (6 buts) de la quatrième attaque du championnat (34). Celle qui n’a franchi « que » huit fois la barre du seul but inscrit en un même match, mais qui n’est restée muette qu’à cinq reprises en vingt-quatre échéances.
Alors ce samedi après-midi, face à l’une des quatre meilleures défenses de L2, celle de Grenoble (21 buts « contre »), Kitala parviendra-t-il à sortir du bois ? Pour cela, celui auquel on ne peut reprocher d’avoir vendangé une ou plusieurs occasions en or, attendra notamment de Samuel Grandsir qu’il le mette dans les meilleures conditions. Aligné pour la quatrième fois, l’ancien du Los Angeles Galaxy doit en effet lui aussi vite monter en puissance.
« À lui de simplifier un peu plus son jeu »
« Il commence à prendre ses marques, note l’entraîneur havrais. Face à Niort, j’ai trouvé qu’il avait touché beaucoup plus de ballons, dans des bonnes zones. A lui maintenant d’évoluer. Mais aussi de simplifier un peu plus son jeu. Quand un joueur arrive comme ça dans un club, en cours de saison, il veut souvent montrer tout de suite des choses de manière individuelle. Je lui ai donc dit : « Créons des choses ensemble, restons simples, gagnons de la confiance collectivement. » Je crois que le message est bien passé. »
Cette vingt-cinquième journée, après-midi durant lequel le Havre AC, acteur le plus performant loin de ses bases (comme il l’est à domicile), invaincu depuis le 6 août et doté de dix points d’avance sur Sochaux (3e), pourrait ainsi être celle d’un renouveau sur le front de l’attaque.
Grenoble - Havre AC, cet après-midi à 15 h au stade des Alpes
Arbitre : M. Valnet.
Absences à Grenoble : Straalman, Perez, A. Mendy, Paquiez (blessés) ; au HAC : El Hajjam, Lloris, Alioui, Casimir, Wahib (blessés), Chadli (choix).
GRENOBLE : 1. Maubleu – 12. Gaspar, 5. Monfray, 14. Nestor, 17. Nery – 8. Benet, 6. Bambock, 23. Ngando – 7. Phaeton, 97. Tell, 26. J. Bamba.
Remplaçants : 30. Salles (g), 21. Tchaptchet, 66. M. Diarra, 70. Touray, 80. Correa, 11. Sbaï, 28. Ba.
Entraîneur : Vincent Hognon.
HAVRE AC : 30. Desmas – 18. Mbemba, 93. Sangante, 15. Kongolo, 27. Opéri – 24. Richardson, 22. Lekhal (cap), 8. Kechta – 11. Cornette, 9. Kitala, 29. Grandsir.
Remplaçants : 1. Gorgelin (g), 92. Kinkoué, 6. Diakité ou 25. Confais, 5. Targhalline, 28. Mahmoud, 14. Thiaré, 33. Joujou.
Entraîneur : Luka Elsner.
Grenoble peut encore y croire
Coincés entre le FC Metz (4e) et le Stade Malherbe de Caen (6e), les Grenoblois n’ont pas encore jeté l’éponge. Outsiders surprise dans une course à l’accession pour laquelle ils accusent actuellement un retard de cinq points sur les Girondins de Bordeaux (2es), Loïc Nestor et ses partenaires sont en effet en droit d’y croire.
Seulement voilà, leurs deux derniers résultats les ont empêchés de revenir au contact du podium, tenus en échec qu’ils ont été par Pau au Stade des Alpes (1-1), où le GF38 s’est déjà incliné à trois reprises, avant de tomber à Caen samedi dernier (1-2). « On a envie de repartir sur une dynamique positive dès samedi, confiait Jessy Benet sur le site officiel de la LFP. On sait que Le Havre n’a plus perdu depuis vingt matchs en championnat mais on va essayer de casser cette série. On en est capables. »
Reste à savoir si les hommes de Vincent Hognon, notamment privés de Perez, Paquiez et A. Mendy, arrivé de Clermont en janvier, n’auront pas la tête ailleurs, eux qui reviendront en scène dès mardi, lors d’un quart de finale de Coupe de France et d’un duel de gala avec l’Olympique Lyonnais au cœur du Groupama Stadium.
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Football - Ligue 2 : un point c’est tout pour le Havre AC à Grenoble
En manque de peps, d’idées et de puissance offensive, le Havre AC, dont l’invincibilité s’étire désormais à vingt-trois matches, a dû se contenter d’un point (0-0), ce samedi 25 février 2023, sur la pelouse de Grenoble.
Yann Kitala, toujours en quête de son troisième but de la saison, n’a pu permettre au Havre AC de trouver l’ouverture sur la pelouse de Grenoble
« On se dirigeait quand même vers un match nul et neutre », selon Luka Elsner. Lorsqu’à la 85e minute, ce money time tant apprécié des Ciel et Marine, Kechta, déséquilibré par Monfray, se retrouva à terre dans la surface grenobloise. M. Valnet n’hésita pas et désigna le point de penalty. Une occasion en or, l’une des rares, si ce n’était la seule offerte aux Havrais. Lekhal, un capitaine dont l’exercice avait déjà souri à deux reprises, se présenta alors pour défier Maubleu, avant de voir ce dernier partir du bon côté et sauver le GF38.
Le Havre AC venait là de louper le seul tournant d’un après-midi jusqu’alors pénible, dénué d’instants réellement croustillants. En témoignent ces quatre-vingt-dix minutes relativement paisibles vécues, et par Maubleu, et par Desmas. Même si ce dernier dut en appeler à la réussite, quand à l’issue d’un duel entre P.M. Ba, parti dans la profondeur, et Kongolo, lancé à sa poursuite, il vit le ballon, dévié par son défenseur néerlandais, heurter le haut de sa transversale (52e). Pour les Isérois, il s’agissait, là aussi, de l’unique occasion franche de cette journée.
« Celle-là, elle pique les yeux »
Alors si les Havrais sont, une fois encore, parvenus à conserver intacte leur invincibilité, celle qui a pris sa source au coup d’envoi de la 3e journée, si bien évidemment, leur statut de leader ne sera à peine écorné, il n’en reste pas moins que la prestation de ce samedi n’a guère été du goût du technicien slovène. Lui qui avait décidé de lancer pour la première fois au coup d’envoi Targhalline, en lieu et place de Richardson.
« Je n’ai pas du tout aimé notre première mi-temps, insiste-t-il. Celle-là, elle pique les yeux. Elle n’a pas dû être très sympathique à regarder. » Difficile de contredire l’entraîneur havrais. Qui ajoute : « Au final, j’ai l’impression que nous n’avons joué qu’un tiers du match. » Si les deux premiers tiers ont permis de dessiner les contours d’un quinzième « clean sheet », le dernier n’a pu balayer les doutes sur l’actuel potentiel offensif du HAC, pourtant épaissi sur le papier par l’arrivée hivernale de Grandsir.
Casimir et Alioui en chambre d’appel
« Offensivement, c’était pauvre, ne pouvait que déplorer Elsner. Pourtant, en termes d’occasions, il y avait eu du mieux face à Niort (1-0, 24e j.). » Mais au stade des Alpes… Il n’y eut en effet que très peu de secousses dans la zone de vérité iséroise. Kitala, parti de Grenoble sur un seizième match à la suite sans trouver l’ouverture, eut bien trois opportunités (35e, 38e et 48e). Cornette prit lui aussi sa chance (19e et 58e), mais le cadre lui échappa de très, très loin. Et puis, c’est tout. Et ce, malgré quelques coups de pied arrêtés bottés à merveille par un Mbemba impeccable. Malgré également l’entrée en jeu tonique de Thiaré, malheureusement guidé par l’obtention d’un penalty au terme d’une percée qu’il se devait de conclure autrement (69e).
« Toutefois, tempère Elsner, on finit un nouveau match sans prendre de but, ce qui nous permet d’avancer. On gagne à domicile, on fait nul à l’extérieur, jusque-là, on est dans le bon tempo. Et puis pour en revenir au secteur offensif, on voit que le retour en forme de Jamal (Thiaré) se précise et je pense que nous pourrons prochainement compter sur Josué (Casimir) et Nabil (Alioui). » Deux hommes, peut-être accompagnés de Lloris, qui pourraient réapparaître au sein des « 18 » dès samedi prochain. Jour de la réception de Laval.
Les notes :
Desmas (5,5), Mbemba (6,5), Sangante (7), Kongolo (6), Opéri (6), Targhalline (5), Lekhal (5), Kechta (5), Grandsir (4), Kitala (4), Cornette (4)
À Grenoble, Grenoble et le HAC 0 à 0
Arbitre : M. Valnet. Spectateurs : 7034.
Avertissements à Grenoble : Benet (5e), M. Diarra (56e) ; au HAC : Targhalline (41e), Richardson (63e), Thiaré (71e).
GRENOBLE : Maubleu (cap) – M. Diarra, Monfray, Tchaptchet, Gaspar – Benet, Bambock (Nestor, 88e), Ngando (Corréa, 16e) – Bamba (Phaeton, 71e), Tell (P.M. Ba, 46e), Sbai.
Non utilisés : Salles (g), Nery, Touray.
Entraîneur : Vincent Hognon.
HAVRE AC : Desmas – Mbemba, Sangante, Kongolo, Opéri – Targhalline (Richardson, 55e), Lekhal (cap), Kechta (Diakité, 88e) – Grandsir (Mahmoud, 88e), Kitala (Thiaré, 65e), Cornette (Joujou, 65e).
Non utilisés : Gorgelin (g), Kinkoué.
Entraîneur : Luka Elsner.
Hognon : « Le penalty, il est scandaleux »
Arouna Sangante (défenseur du HAC) : « Ce résultat nous laisse quelques regrets. C’est comme ça. On a très mal commencé ce match et, en deuxième période, on a quand même affiché une bien meilleure image. Il y a ce penalty, mais pas seulement. On a eu des situations intéressantes que nous aurions dû bien mieux gérer. Mais offensivement, ça fait déjà pas mal de temps qu’on a des problèmes. On bosse pour y remédier, et je sais qu’à un moment, ça va faire mal. Après, défensivement, ce qu’on fait est quand même énorme. »
Vincent Hognon (entraîneur de Grenoble) : « Disons qu’il s’agit d’un résultat logique. C’était un match fermé, entre deux équipes qui prennent peu de buts. Ce que je retiens, c’est que sur l’ensemble des deux matches, Le Havre ne nous a pas battus (NDLR : à l’aller, le score avait été identique). Même si en deuxième mi-temps, il faut reconnaître qu’on a un peu plus souffert. En première période, on a manqué d’agressivité pour aller au bout de nos actions, en deuxième, c’est le physique qui nous a manqué. Quant au penalty sifflé contre nous, il est scandaleux. J’exagère peut-être un peu, mais c’est le Havrais qui vient taper sur la jambe de Monfray. J’aurais été extrêmement énervé de perdre là-dessus. »
En manque de peps, d’idées et de puissance offensive, le Havre AC, dont l’invincibilité s’étire désormais à vingt-trois matches, a dû se contenter d’un point (0-0), ce samedi 25 février 2023, sur la pelouse de Grenoble.
Yann Kitala, toujours en quête de son troisième but de la saison, n’a pu permettre au Havre AC de trouver l’ouverture sur la pelouse de Grenoble
« On se dirigeait quand même vers un match nul et neutre », selon Luka Elsner. Lorsqu’à la 85e minute, ce money time tant apprécié des Ciel et Marine, Kechta, déséquilibré par Monfray, se retrouva à terre dans la surface grenobloise. M. Valnet n’hésita pas et désigna le point de penalty. Une occasion en or, l’une des rares, si ce n’était la seule offerte aux Havrais. Lekhal, un capitaine dont l’exercice avait déjà souri à deux reprises, se présenta alors pour défier Maubleu, avant de voir ce dernier partir du bon côté et sauver le GF38.
Le Havre AC venait là de louper le seul tournant d’un après-midi jusqu’alors pénible, dénué d’instants réellement croustillants. En témoignent ces quatre-vingt-dix minutes relativement paisibles vécues, et par Maubleu, et par Desmas. Même si ce dernier dut en appeler à la réussite, quand à l’issue d’un duel entre P.M. Ba, parti dans la profondeur, et Kongolo, lancé à sa poursuite, il vit le ballon, dévié par son défenseur néerlandais, heurter le haut de sa transversale (52e). Pour les Isérois, il s’agissait, là aussi, de l’unique occasion franche de cette journée.
« Celle-là, elle pique les yeux »
Alors si les Havrais sont, une fois encore, parvenus à conserver intacte leur invincibilité, celle qui a pris sa source au coup d’envoi de la 3e journée, si bien évidemment, leur statut de leader ne sera à peine écorné, il n’en reste pas moins que la prestation de ce samedi n’a guère été du goût du technicien slovène. Lui qui avait décidé de lancer pour la première fois au coup d’envoi Targhalline, en lieu et place de Richardson.
« Je n’ai pas du tout aimé notre première mi-temps, insiste-t-il. Celle-là, elle pique les yeux. Elle n’a pas dû être très sympathique à regarder. » Difficile de contredire l’entraîneur havrais. Qui ajoute : « Au final, j’ai l’impression que nous n’avons joué qu’un tiers du match. » Si les deux premiers tiers ont permis de dessiner les contours d’un quinzième « clean sheet », le dernier n’a pu balayer les doutes sur l’actuel potentiel offensif du HAC, pourtant épaissi sur le papier par l’arrivée hivernale de Grandsir.
Casimir et Alioui en chambre d’appel
« Offensivement, c’était pauvre, ne pouvait que déplorer Elsner. Pourtant, en termes d’occasions, il y avait eu du mieux face à Niort (1-0, 24e j.). » Mais au stade des Alpes… Il n’y eut en effet que très peu de secousses dans la zone de vérité iséroise. Kitala, parti de Grenoble sur un seizième match à la suite sans trouver l’ouverture, eut bien trois opportunités (35e, 38e et 48e). Cornette prit lui aussi sa chance (19e et 58e), mais le cadre lui échappa de très, très loin. Et puis, c’est tout. Et ce, malgré quelques coups de pied arrêtés bottés à merveille par un Mbemba impeccable. Malgré également l’entrée en jeu tonique de Thiaré, malheureusement guidé par l’obtention d’un penalty au terme d’une percée qu’il se devait de conclure autrement (69e).
« Toutefois, tempère Elsner, on finit un nouveau match sans prendre de but, ce qui nous permet d’avancer. On gagne à domicile, on fait nul à l’extérieur, jusque-là, on est dans le bon tempo. Et puis pour en revenir au secteur offensif, on voit que le retour en forme de Jamal (Thiaré) se précise et je pense que nous pourrons prochainement compter sur Josué (Casimir) et Nabil (Alioui). » Deux hommes, peut-être accompagnés de Lloris, qui pourraient réapparaître au sein des « 18 » dès samedi prochain. Jour de la réception de Laval.
Les notes :
Desmas (5,5), Mbemba (6,5), Sangante (7), Kongolo (6), Opéri (6), Targhalline (5), Lekhal (5), Kechta (5), Grandsir (4), Kitala (4), Cornette (4)
À Grenoble, Grenoble et le HAC 0 à 0
Arbitre : M. Valnet. Spectateurs : 7034.
Avertissements à Grenoble : Benet (5e), M. Diarra (56e) ; au HAC : Targhalline (41e), Richardson (63e), Thiaré (71e).
GRENOBLE : Maubleu (cap) – M. Diarra, Monfray, Tchaptchet, Gaspar – Benet, Bambock (Nestor, 88e), Ngando (Corréa, 16e) – Bamba (Phaeton, 71e), Tell (P.M. Ba, 46e), Sbai.
Non utilisés : Salles (g), Nery, Touray.
Entraîneur : Vincent Hognon.
HAVRE AC : Desmas – Mbemba, Sangante, Kongolo, Opéri – Targhalline (Richardson, 55e), Lekhal (cap), Kechta (Diakité, 88e) – Grandsir (Mahmoud, 88e), Kitala (Thiaré, 65e), Cornette (Joujou, 65e).
Non utilisés : Gorgelin (g), Kinkoué.
Entraîneur : Luka Elsner.
Hognon : « Le penalty, il est scandaleux »
Arouna Sangante (défenseur du HAC) : « Ce résultat nous laisse quelques regrets. C’est comme ça. On a très mal commencé ce match et, en deuxième période, on a quand même affiché une bien meilleure image. Il y a ce penalty, mais pas seulement. On a eu des situations intéressantes que nous aurions dû bien mieux gérer. Mais offensivement, ça fait déjà pas mal de temps qu’on a des problèmes. On bosse pour y remédier, et je sais qu’à un moment, ça va faire mal. Après, défensivement, ce qu’on fait est quand même énorme. »
Vincent Hognon (entraîneur de Grenoble) : « Disons qu’il s’agit d’un résultat logique. C’était un match fermé, entre deux équipes qui prennent peu de buts. Ce que je retiens, c’est que sur l’ensemble des deux matches, Le Havre ne nous a pas battus (NDLR : à l’aller, le score avait été identique). Même si en deuxième mi-temps, il faut reconnaître qu’on a un peu plus souffert. En première période, on a manqué d’agressivité pour aller au bout de nos actions, en deuxième, c’est le physique qui nous a manqué. Quant au penalty sifflé contre nous, il est scandaleux. J’exagère peut-être un peu, mais c’est le Havrais qui vient taper sur la jambe de Monfray. J’aurais été extrêmement énervé de perdre là-dessus. »
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football - Ligue 2 : le Havre AC a réellement manqué de relief
Si samedi 25 février 2023 à Grenoble, les filets d’Arthur Desmas n’ont pas tremblé, si la défense ne frissonna qu’une seule fois, le Havre AC ne gardera pas un impérissable souvenir de cette étape au pied des Alpes. Voilà ce qu’on a aimé, et ce qu’on a moins aimé de ce 25e rendez-vous de la saison.
A l’image de Yacine Kechta, les Ciel et Marine ont singulièrement manqué d’inspiration offensive, samedi 25 février 2023 à Grenoble
Malgré un penalty accordé à la 85e, qui vit Brice Maubleu détourner la tentative de Victor Lekhal, le vingt-troisième match à la suite sans défaite s’est soldé samedi pour les Ciel et Marine sur un score nul et vierge. Logique, finalement, tant la prestation du HAC manqua de relief.
ON A AIMÉ
La défense, encore et toujours. Si le Havre AC s’est emparé des rênes du classement au soir du 5 novembre et un succès sur la pelouse de QRM (1-0, 14e j.), pour ne plus jamais les lâcher, si le HAC, invaincu depuis le coup d’envoi de la 3e journée, s’inscrit comme l’unique pensionnaire de l’histoire de la poule unique en L2, créée en 1993-1994, à ne compter qu’un seul revers en vingt-cinq journées, il le doit à son bloc défensif. Resté intact à quinze reprises cette saison, pour un total de dix buts concédés.
Samedi à Grenoble, les Ciel et Marine n’ont ainsi concédé que peu d’occasions, une seule très précisément, lorsqu’à la suite d’un duel entre P.M. Ba et Terence Kongolo, ce dernier dévia le cuir sur le haut de la transversale de Desmas (52e). Et pourtant, au stade des Alpes, cette défense ne put s’appuyer sur Gautier Lloris (mollet), et ce pour la cinquième fois à la suite, et dut composer avec l’absence de Oualid El Hajjam (cuisse).
Malgré cela, et comme à chaque fois qu’un ou plusieurs cadres de la ligne manquent à l’appel, l’équilibre resta parfait. Kongolo, prêté par Fulham (Angleterre), a balayé un peu plus encore tous les doutes qui entouraient un joueur contraint de patienter jusqu’au 28 janvier, et un déplacement à Amiens (1-1, 20e j.), pour être titularisé. Aux côtés de l’impérial Arouna Sangante, le Néerlandais se refait une santé.
Et il n’est pas le seul. Au mieux moyen lors de ses deux premières saisons au Havre AC, sous les ordres de Paul Le Guen, Nolan Mbemba paraît métamorphosé. Entré dans sa dernière année de contrat, l’international congolais est devenu une alternative de premier choix, tant au milieu qu’à la droite de la défense. Là où il s’est positionné samedi, sans jamais trembler, impeccable dans son placement, dans les duels. Lui à qui furent confiés tous les coups de pied arrêtés, ce dont il se chargea avec une réelle précision.
ON N’A PAS AIMÉ
Un premier acte si triste. On le sait, le Havre AC ne fait que peu de différences entre le coup d’envoi et la pause. Seuls neuf des trente-quatre buts inscrits ont ainsi été signés lors des quarante-cinq premières minutes. Néanmoins, en termes de contenu, d’intensité et de qualité technique, les Ciel et Marine n’ont coché aucune case au Stade des Alpes. « Face au pressing presque tout terrain des Grenoblois, on a opposé un déplacement du ballon beaucoup trop lent », déplorait Luka Elsner.
Pourtant, et Arouna Sangante, et Terence Kongolo, auteurs de percées tranchantes, ont prouvé qu’il était possible d’ouvrir des brèches. Mais aucun de leurs partenaires ne s’y est engouffré. Regrettable, car le bloc défensif isérois dévoila samedi quelques fissures.
Un trident offensif pas au niveau. Maillon faible du Havre AC depuis des semaines, voire des mois, la ligne offensive, orpheline de Nabil Alioui (5 buts), forfait lors des sept dernières journées, est de nouveau passé à côté de l’événement.
Samuel Grandsir, pour la quatrième fois apparu en ciel et marine, a couru après ses repères et ses sensations. Yann Kitala, lui, n’a guère pesé sur la quatrième défense de L2, muet qu’il a encore été face au but. Quant à Quentin Cornette, buteur providentiel une semaine auparavant face à Niort (1-0), que ce soit dans l’exercice de la frappe (19e et 58e), que dans la qualité de ses contrôles et de ses passes, il a presque tout raté.
Des solutions pour la réception de Laval, samedi ? Le retour de Josué Casimir, celui espéré de Nabil Alioui et le punch retrouvé de Jamal Thiaré ouvrent des pistes. Et Antoine Joujou en pointe, non ?
Oussama Targhalline ? À revoir
Onze minutes face à Sochaux (1-1, 23e j.), vingt-six autres devant Niort (1-0, 24e j.), cinquante-cinq de plus à Grenoble. Avec, au stade des Alpes, une première titularisation en prime. Arrivé de l’Olympique de Marseille en janvier, club qu’il avait momentanément quitté en début de saison sur fond de prêt à Alanyaspor (Turquie), Oussama Targhalline (20 ans) prend un peu plus d’épaisseur au fil des semaines.
Préféré samedi à Amir Richardson, le Marocain a toutefois alterné le bon et le moins bon, dans l’engagement, dans la vision du jeu. Averti à la 41e minute, il dut inéluctablement se montrer moins incisif dans les duels. « Dommage qu’il ait pris ce jaune en première période, car des duels, il en a joués beaucoup, notait Luka Elsner. Je l’ai trouvé très énergique. Maintenant, ça n’a pas été simple pour lui de se connecter sur un côté droit totalement renouvelé (NDLR : Mbemba latéral, Grandsir excentré). »
L’ancien pensionnaire de l’académie Mohammed VI (Maroc), qui n’avait plus débuté un match de championnat depuis le 2 octobre dernier, expose en tout cas des qualités aptes à lui permettre de prétendre à une place de choix au sein de l’effectif. Et peut-être même du « onze ».
Si samedi 25 février 2023 à Grenoble, les filets d’Arthur Desmas n’ont pas tremblé, si la défense ne frissonna qu’une seule fois, le Havre AC ne gardera pas un impérissable souvenir de cette étape au pied des Alpes. Voilà ce qu’on a aimé, et ce qu’on a moins aimé de ce 25e rendez-vous de la saison.
A l’image de Yacine Kechta, les Ciel et Marine ont singulièrement manqué d’inspiration offensive, samedi 25 février 2023 à Grenoble
Malgré un penalty accordé à la 85e, qui vit Brice Maubleu détourner la tentative de Victor Lekhal, le vingt-troisième match à la suite sans défaite s’est soldé samedi pour les Ciel et Marine sur un score nul et vierge. Logique, finalement, tant la prestation du HAC manqua de relief.
ON A AIMÉ
La défense, encore et toujours. Si le Havre AC s’est emparé des rênes du classement au soir du 5 novembre et un succès sur la pelouse de QRM (1-0, 14e j.), pour ne plus jamais les lâcher, si le HAC, invaincu depuis le coup d’envoi de la 3e journée, s’inscrit comme l’unique pensionnaire de l’histoire de la poule unique en L2, créée en 1993-1994, à ne compter qu’un seul revers en vingt-cinq journées, il le doit à son bloc défensif. Resté intact à quinze reprises cette saison, pour un total de dix buts concédés.
Samedi à Grenoble, les Ciel et Marine n’ont ainsi concédé que peu d’occasions, une seule très précisément, lorsqu’à la suite d’un duel entre P.M. Ba et Terence Kongolo, ce dernier dévia le cuir sur le haut de la transversale de Desmas (52e). Et pourtant, au stade des Alpes, cette défense ne put s’appuyer sur Gautier Lloris (mollet), et ce pour la cinquième fois à la suite, et dut composer avec l’absence de Oualid El Hajjam (cuisse).
Malgré cela, et comme à chaque fois qu’un ou plusieurs cadres de la ligne manquent à l’appel, l’équilibre resta parfait. Kongolo, prêté par Fulham (Angleterre), a balayé un peu plus encore tous les doutes qui entouraient un joueur contraint de patienter jusqu’au 28 janvier, et un déplacement à Amiens (1-1, 20e j.), pour être titularisé. Aux côtés de l’impérial Arouna Sangante, le Néerlandais se refait une santé.
Et il n’est pas le seul. Au mieux moyen lors de ses deux premières saisons au Havre AC, sous les ordres de Paul Le Guen, Nolan Mbemba paraît métamorphosé. Entré dans sa dernière année de contrat, l’international congolais est devenu une alternative de premier choix, tant au milieu qu’à la droite de la défense. Là où il s’est positionné samedi, sans jamais trembler, impeccable dans son placement, dans les duels. Lui à qui furent confiés tous les coups de pied arrêtés, ce dont il se chargea avec une réelle précision.
ON N’A PAS AIMÉ
Un premier acte si triste. On le sait, le Havre AC ne fait que peu de différences entre le coup d’envoi et la pause. Seuls neuf des trente-quatre buts inscrits ont ainsi été signés lors des quarante-cinq premières minutes. Néanmoins, en termes de contenu, d’intensité et de qualité technique, les Ciel et Marine n’ont coché aucune case au Stade des Alpes. « Face au pressing presque tout terrain des Grenoblois, on a opposé un déplacement du ballon beaucoup trop lent », déplorait Luka Elsner.
Pourtant, et Arouna Sangante, et Terence Kongolo, auteurs de percées tranchantes, ont prouvé qu’il était possible d’ouvrir des brèches. Mais aucun de leurs partenaires ne s’y est engouffré. Regrettable, car le bloc défensif isérois dévoila samedi quelques fissures.
Un trident offensif pas au niveau. Maillon faible du Havre AC depuis des semaines, voire des mois, la ligne offensive, orpheline de Nabil Alioui (5 buts), forfait lors des sept dernières journées, est de nouveau passé à côté de l’événement.
Samuel Grandsir, pour la quatrième fois apparu en ciel et marine, a couru après ses repères et ses sensations. Yann Kitala, lui, n’a guère pesé sur la quatrième défense de L2, muet qu’il a encore été face au but. Quant à Quentin Cornette, buteur providentiel une semaine auparavant face à Niort (1-0), que ce soit dans l’exercice de la frappe (19e et 58e), que dans la qualité de ses contrôles et de ses passes, il a presque tout raté.
Des solutions pour la réception de Laval, samedi ? Le retour de Josué Casimir, celui espéré de Nabil Alioui et le punch retrouvé de Jamal Thiaré ouvrent des pistes. Et Antoine Joujou en pointe, non ?
Oussama Targhalline ? À revoir
Onze minutes face à Sochaux (1-1, 23e j.), vingt-six autres devant Niort (1-0, 24e j.), cinquante-cinq de plus à Grenoble. Avec, au stade des Alpes, une première titularisation en prime. Arrivé de l’Olympique de Marseille en janvier, club qu’il avait momentanément quitté en début de saison sur fond de prêt à Alanyaspor (Turquie), Oussama Targhalline (20 ans) prend un peu plus d’épaisseur au fil des semaines.
Préféré samedi à Amir Richardson, le Marocain a toutefois alterné le bon et le moins bon, dans l’engagement, dans la vision du jeu. Averti à la 41e minute, il dut inéluctablement se montrer moins incisif dans les duels. « Dommage qu’il ait pris ce jaune en première période, car des duels, il en a joués beaucoup, notait Luka Elsner. Je l’ai trouvé très énergique. Maintenant, ça n’a pas été simple pour lui de se connecter sur un côté droit totalement renouvelé (NDLR : Mbemba latéral, Grandsir excentré). »
L’ancien pensionnaire de l’académie Mohammed VI (Maroc), qui n’avait plus débuté un match de championnat depuis le 2 octobre dernier, expose en tout cas des qualités aptes à lui permettre de prétendre à une place de choix au sein de l’effectif. Et peut-être même du « onze ».
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football - Ligue 2 : des retours dans les rangs du HAC
L’infirmerie du Havre AC se vide peu à peu. Un seul des hommes de Luka Elsner est en effet officiellement annoncé forfait pour le face-à-face avec Laval, samedi 4 mars 2023 au Stade Océane.
Absent lors des trois dernières journées, Josué Casimir, remis d’une blessure à une cheville, défiera très certainement samedi la défense du Stade Lavallois
Que des bonnes nouvelles, ou presque. Alors que le Havre AC, leader avec sept points d’avance sur Bordeaux (2e) et huit sur Sochaux (3e), se prépare à recevoir le Stade Lavallois (14e), samedi au Stade Océane (19 h), Luka Elsner voit ses rangs s’épaissir. Ainsi, face aux Mayennais, l’entraîneur havrais pourra de nouveau s’appuyer sur Josué Casimir, forfait lors des trois dernières journées et remis d’une grosse entorse à une cheville, mais aussi sur Oualid El Hajjam, privé du récent voyage à Grenoble (0-0), puisque touché à une cuisse.
Alioui peut-être, Lloris toujours pas
Et Nabil Alioui ? Là, le technicien entend se donner encore un peu de peu pour arrêter sa décision. Si le Franco-Marocain, opéré du plancher orbital, porte un masque de protection depuis lundi, si le chirurgien a donné ce mercredi son feu vert afin qu’il puisse retourner au contact, Alioui sera-t-il pour autant prêt à intégrer les « 18 » ? « Ça paraît quand même compliqué pour samedi, estime Elsner. Ça va dépendre de ses sensations. » Rappelons que la dernière apparition de l’homme aux cinq réalisations date du 10 janvier, face à Sochaux (1-0, 18e j.).
En revanche, Gautier Lloris devra de nouveau patienter avant de retrouver le parfum de la compétition. Handicapé par un mollet depuis un mois, absent lors des cinq dernières échéances, le défenseur central n’est pas encore à cent pour cent et suivra le duel avec Laval de la tribune.
L’infirmerie du Havre AC se vide peu à peu. Un seul des hommes de Luka Elsner est en effet officiellement annoncé forfait pour le face-à-face avec Laval, samedi 4 mars 2023 au Stade Océane.
Absent lors des trois dernières journées, Josué Casimir, remis d’une blessure à une cheville, défiera très certainement samedi la défense du Stade Lavallois
Que des bonnes nouvelles, ou presque. Alors que le Havre AC, leader avec sept points d’avance sur Bordeaux (2e) et huit sur Sochaux (3e), se prépare à recevoir le Stade Lavallois (14e), samedi au Stade Océane (19 h), Luka Elsner voit ses rangs s’épaissir. Ainsi, face aux Mayennais, l’entraîneur havrais pourra de nouveau s’appuyer sur Josué Casimir, forfait lors des trois dernières journées et remis d’une grosse entorse à une cheville, mais aussi sur Oualid El Hajjam, privé du récent voyage à Grenoble (0-0), puisque touché à une cuisse.
Alioui peut-être, Lloris toujours pas
Et Nabil Alioui ? Là, le technicien entend se donner encore un peu de peu pour arrêter sa décision. Si le Franco-Marocain, opéré du plancher orbital, porte un masque de protection depuis lundi, si le chirurgien a donné ce mercredi son feu vert afin qu’il puisse retourner au contact, Alioui sera-t-il pour autant prêt à intégrer les « 18 » ? « Ça paraît quand même compliqué pour samedi, estime Elsner. Ça va dépendre de ses sensations. » Rappelons que la dernière apparition de l’homme aux cinq réalisations date du 10 janvier, face à Sochaux (1-0, 18e j.).
En revanche, Gautier Lloris devra de nouveau patienter avant de retrouver le parfum de la compétition. Handicapé par un mollet depuis un mois, absent lors des cinq dernières échéances, le défenseur central n’est pas encore à cent pour cent et suivra le duel avec Laval de la tribune.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football - Ligue 2. Jamal Thiaré, attaquant du HAC : « Offensivement, on est à la bourre »
Ciel et Marine depuis 2018 et sous contrat jusqu’en juin prochain, Jamal Thiaré, rarement titulaire et pas assez décisif, entend signer une dernière partie de saison à la hauteur des attentes. Samedi 4 mars 2023 face à Laval, il pourrait être à la pointe du « onze ».
Jamal Thiaré, quatre buts au compteur, sait que son efficacité n’est pas à la hauteur des attentes du staff technique
« Il fait une très grosse semaine ». Voilà ce que nous a confié Luka Elsner au sujet de Jamal Thiaré à la sortie de la séance de ce jeudi matin. De nouveau freiné cette saison par quelques soucis physiques, auteur de quatre buts et de deux passes décisives, l’attaquant sénégalais, ce joker qui a su injecter à Grenoble (0-0) un peu de peps, de vitesse et de solutions, pourrait ainsi être appelé à relayer Yann Kitala en pointe, samedi face à Laval. Entretien.
Vous n’avez été titularisé qu’à cinq reprises cette saison, et la dernière fois que vous êtes apparu dans le « onze » date du 30 janvier, sur la pelouse du Paris FC (0-0, 17e j.). Le temps ne vous semble-t-il pas trop long ?
« Non, pas spécialement. J’accepte la décision du coach avec l’envie d’être à la hauteur de ses attentes lorsqu’il fait appel à moi. J’essaie de faire de mon mieux, de rester professionnel jusqu’au bout. »
Le moment de prendre le relais de Yann Kitala, lâché par l’efficacité depuis fin août, n’est-il pas venu ?
« . On est limités. Et pourtant, les automatismes, on les bosse tous les jours. Et c’est frustrant de ne pas marquer plus de buts. Yann (Kitala), on sait tous les efforts qu’il fait sur le terrain. Pour lui comme pour d’autres, ça ne sourit pas actuellement. Mais ça va finir par payer. »
N’est-ce pas ce que vous vous dites depuis l’ouverture de la saison ?
« Oui, mais il ne faut pas ignorer tout le travail effectué par les attaquants. Notre jeu demande énormément d’efforts, avec ou sans ballon, et comme tous autres joueurs, les attaquants donnent beaucoup. On perd parfois en lucidité dans le dernier geste. On sort toujours épuisés. »
« Mon efficacité ne correspond pas aux attentes du staff »
Depuis le 2 septembre et une réalisation signée face à Caen (2-1, 7e j.), vous n’avez trouvé qu’une seule fois le chemin des filets, à Amiens (1-1, 20e j.), le 28 janvier (blessé, il a entre-temps manqué neuf matches). Votre passe décisive délivrée au soir de la venue de Niort (1-0, 24e j.) vous a-t-elle permis de renouer avec une certaine confiance ?
« Non. Ça ne suffit pas. Je suis là pour marquer des buts, le HAC m’a fait signer pour ça. Je sais que mon efficacité ne correspond pas aux attentes du staff, mais je crois être sur la bonne voie
À Grenoble (0-0, 25e j.), vous avez pourtant eu l’occasion d’ouvrir le score, avant de tomber dans la surface… Sur ce coup, n’y avait-il pas mieux à faire ?
« Je voulais vraiment aller au bout, sans chercher le penalty. Mais comme je vais très vite, dès qu’on me touche un peu, je suis déséquilibré. Maintenant, je ne vais pas m’attarder sur cette action. Ce que je retiens, c’est que mon entrée en jeu a été, je crois, plutôt bonne. »
« Il me reste quatre mois à vivre dans un club qui est pour mois comme une famille »
Peut-être vous faudra-t-il être encore meilleur afin de percer le mur lavallois, samedi au Stade Océane…
« Oui, il faudra faire plus. On sait que toutes les équipes vont nous attendre, et pour nous, tous les matches qu’il reste à jouer seront à aborder comme des finales. Alors ne commençons pas à regarder si l’écart avec le deuxième et le troisième se creuse ou se réduit. Pensons juste à gagner nos matches. »
Un mot sur votre situation et sur ce contrat qui arrive à terme. À titre personnel, jouerez-vous très gros d’ici la fin de cette saison ?
« Il n’y a pas de discussion concernant une éventuelle prolongation, je considère donc qu’il me reste quatre mois à vivre dans un club qui est pour mois comme une famille. Ça fait quand même presque cinq ans que je suis là. Mais je ne me focalise pas sur la suite. Ce n’est pas ma personne qui prime, mais l’équipe et cette montée qu’on veut aller chercher. Si l’accession est au bout, les projecteurs seront braqués sur chacun d’entre nous. Et on en sortira tous gagnants. »
Le chiffre : 114
S’il venait, samedi 4 mars 2023 face à Laval, à fouler la pelouse du Stade Océane, Jamal Thiaré atteindrait alors la barre des 114 matches de Ligue 2 disputés sous les couleurs du Havre AC. Arrivé d’Avranches (N) à l’été 2018, le Sénégalais de 29 ans (il soufflera ses 30 bougies le 31 mars) avance pour l’heure un bilan, en termes de gestes décisifs, de 25 buts, dont 8 en 2019-20 aux côtés de Tino Kadewere, et 14 passes décisives.
Ciel et Marine depuis 2018 et sous contrat jusqu’en juin prochain, Jamal Thiaré, rarement titulaire et pas assez décisif, entend signer une dernière partie de saison à la hauteur des attentes. Samedi 4 mars 2023 face à Laval, il pourrait être à la pointe du « onze ».
Jamal Thiaré, quatre buts au compteur, sait que son efficacité n’est pas à la hauteur des attentes du staff technique
« Il fait une très grosse semaine ». Voilà ce que nous a confié Luka Elsner au sujet de Jamal Thiaré à la sortie de la séance de ce jeudi matin. De nouveau freiné cette saison par quelques soucis physiques, auteur de quatre buts et de deux passes décisives, l’attaquant sénégalais, ce joker qui a su injecter à Grenoble (0-0) un peu de peps, de vitesse et de solutions, pourrait ainsi être appelé à relayer Yann Kitala en pointe, samedi face à Laval. Entretien.
Vous n’avez été titularisé qu’à cinq reprises cette saison, et la dernière fois que vous êtes apparu dans le « onze » date du 30 janvier, sur la pelouse du Paris FC (0-0, 17e j.). Le temps ne vous semble-t-il pas trop long ?
« Non, pas spécialement. J’accepte la décision du coach avec l’envie d’être à la hauteur de ses attentes lorsqu’il fait appel à moi. J’essaie de faire de mon mieux, de rester professionnel jusqu’au bout. »
Le moment de prendre le relais de Yann Kitala, lâché par l’efficacité depuis fin août, n’est-il pas venu ?
« . On est limités. Et pourtant, les automatismes, on les bosse tous les jours. Et c’est frustrant de ne pas marquer plus de buts. Yann (Kitala), on sait tous les efforts qu’il fait sur le terrain. Pour lui comme pour d’autres, ça ne sourit pas actuellement. Mais ça va finir par payer. »
N’est-ce pas ce que vous vous dites depuis l’ouverture de la saison ?
« Oui, mais il ne faut pas ignorer tout le travail effectué par les attaquants. Notre jeu demande énormément d’efforts, avec ou sans ballon, et comme tous autres joueurs, les attaquants donnent beaucoup. On perd parfois en lucidité dans le dernier geste. On sort toujours épuisés. »
« Mon efficacité ne correspond pas aux attentes du staff »
Depuis le 2 septembre et une réalisation signée face à Caen (2-1, 7e j.), vous n’avez trouvé qu’une seule fois le chemin des filets, à Amiens (1-1, 20e j.), le 28 janvier (blessé, il a entre-temps manqué neuf matches). Votre passe décisive délivrée au soir de la venue de Niort (1-0, 24e j.) vous a-t-elle permis de renouer avec une certaine confiance ?
« Non. Ça ne suffit pas. Je suis là pour marquer des buts, le HAC m’a fait signer pour ça. Je sais que mon efficacité ne correspond pas aux attentes du staff, mais je crois être sur la bonne voie
À Grenoble (0-0, 25e j.), vous avez pourtant eu l’occasion d’ouvrir le score, avant de tomber dans la surface… Sur ce coup, n’y avait-il pas mieux à faire ?
« Je voulais vraiment aller au bout, sans chercher le penalty. Mais comme je vais très vite, dès qu’on me touche un peu, je suis déséquilibré. Maintenant, je ne vais pas m’attarder sur cette action. Ce que je retiens, c’est que mon entrée en jeu a été, je crois, plutôt bonne. »
« Il me reste quatre mois à vivre dans un club qui est pour mois comme une famille »
Peut-être vous faudra-t-il être encore meilleur afin de percer le mur lavallois, samedi au Stade Océane…
« Oui, il faudra faire plus. On sait que toutes les équipes vont nous attendre, et pour nous, tous les matches qu’il reste à jouer seront à aborder comme des finales. Alors ne commençons pas à regarder si l’écart avec le deuxième et le troisième se creuse ou se réduit. Pensons juste à gagner nos matches. »
Un mot sur votre situation et sur ce contrat qui arrive à terme. À titre personnel, jouerez-vous très gros d’ici la fin de cette saison ?
« Il n’y a pas de discussion concernant une éventuelle prolongation, je considère donc qu’il me reste quatre mois à vivre dans un club qui est pour mois comme une famille. Ça fait quand même presque cinq ans que je suis là. Mais je ne me focalise pas sur la suite. Ce n’est pas ma personne qui prime, mais l’équipe et cette montée qu’on veut aller chercher. Si l’accession est au bout, les projecteurs seront braqués sur chacun d’entre nous. Et on en sortira tous gagnants. »
Le chiffre : 114
S’il venait, samedi 4 mars 2023 face à Laval, à fouler la pelouse du Stade Océane, Jamal Thiaré atteindrait alors la barre des 114 matches de Ligue 2 disputés sous les couleurs du Havre AC. Arrivé d’Avranches (N) à l’été 2018, le Sénégalais de 29 ans (il soufflera ses 30 bougies le 31 mars) avance pour l’heure un bilan, en termes de gestes décisifs, de 25 buts, dont 8 en 2019-20 aux côtés de Tino Kadewere, et 14 passes décisives.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football - Ligue 2 : le HAC a désormais l’embarras du choix
Voilà des semaines que Luka Elsner n’avait pas eu à sa disposition un si large effectif, n’avait pas eu à se pencher sur un si large choix. Ce samedi 4 mars 2023, jour de la réception du Stade Lavallois, le Havre AC pourra en effet exposer tous ses atouts, ou presque.
Renfort hivernal le plus utilisé, Samuel Grandsir doit enfin se montrer décisif
Il reste le seul entre les mains des kinés, à se remettre en forme à l’écart du groupe. Son mollet, et la gêne qui va avec, l’empêche toujours de tourner le dos à l’infirmerie, forfait qu’il sera pour cette vingt-sixième échéance de la saison, avec le Stade Lavallois cette fois. Gautier Lloris ne pourra ainsi au mieux endosser le rôle du spectateur privilégié, supporter d’un groupe appelé à se mettre en quête d’un vingt-quatrième match à la suite sans défaite, d’un quinzième succès en vingt-six journées.
Oui, pour cette soirée au Stade Océane, un peu plus d’une semaine avant une étape à Metz (le 13/03), le Havre AC se présentera en rang presque complet. Ce samedi, alors que la semaine n’a momentanément rayé de la liste aucun des acteurs majeurs, El Hajjam, Casimir et Alioui, masqué, signeront en effet leur retour.
« Même sur le banc, les places deviennent chères »
« Par rapport à ces dernières semaines, il y a une très large palette de possibilités, note l’entraîneur havrais. Ça nous permet de travailler au plus près du mérite. C’est un exercice difficile pour moi et mon staff, mais aujourd’hui, même sur le banc, les places deviennent chères. »
Si le secteur défensif n’appelle à aucune modification, si l’entrejeu, où Targhalline se fait une place pendant que Diakité et Confais restent en chambre d’appel, maintient un réel équilibre, en revanche, plus haut sur le terrain, la ligne offensive éprouve le besoin d’être secouée. Pour cela, sont de nouveau en lice Casimir, absent lors des trois dernières journées, et Alioui, forfait lors des sept dernières échéances, alors que Joujou et pourquoi pas Chadli se présentent eux comme de possibles alternatives.
Sans compter le retour en forme de Thiaré. « Tout cela est très précieux, se réjouit l’entraîneur havrais. À nous de concerner tout le monde, sur tous les postes. Tout en sachant que pas un seul garçon, même ceux qui ne jouaient pas ou peu la saison passée, ne m’a fait part d’une fatigue mentale ou physique. Tous sont prêts à aller au combat. »
« Le deal était clair »
Personne ne souhaite bien évidemment s’écarter de cette marche en avant menant vers la Ligue 1. Quand d’autres, notamment Chadli, arrivé en janvier de Lommel (Belgique, D2), entendent y prendre part. Chadli, l’excentré qui n’a pas encore été une seule fois couché sur la liste des « 18 ». « Athlétiquement, il y est, estime Elsner. Maintenant, il n’est pas au-dessus des autres. Il n’a pas encore eu l’opportunité de s’exprimer avec nous, ce n’est donc pas évident pour lui. Mais nous ne sommes pas aujourd’hui dans une position de payer pour voir. À lui d’être patient et prêt. »
Cette patience que l’ex-Troyen doit partager avec Kinkoué, défenseur central arrivé lui aussi en janvier, issu de l’Olympiakos (Gre) et entré en jeu une minute seulement à Sochaux (1-1, 23e j.). « Le deal était clair, précise le technicien slovène. Aux joueurs qui nous ont rejoints en janvier, on n’a pas proposé un rôle de titulaire, ni un temps de jeu garanti. C’est à eux d’aller chercher une place. La dynamique de groupe, c’est la clé pour nous et personne n’y touchera. Et dans ce groupe, parmi les joueurs qui nous ont permis d’en être là aujourd’hui, je note que chaque jour, qu’à chaque match, tout le monde s’arrache. »
Ce samedi, il s’agira donc de puiser encore dans toutes les ressources afin de maintenir intacte une avance qui n’incite guère à trembler, cet écart de huit points avec Sochaux (3e).
Havre AC – Laval, samedi 4 mars 2023 à 19 h au Stade Océane
Arbitre : M. Benchabane.
Absences au HAC : Lloris (blessé), Chadli, Confais (choix) ; à Laval : Maggioti, Naidji, Baldé, Sanna, Hautbois (blessés), Diaw, Cros, Duterte (choix).
HAVRE AC : 30. Desmas – 17. El Hajjam, 29. Sangante, 15. Kongolo, 27. Opéri – 24. Richardson, 22. Lekhal (cap), 8. Kechta – 23. Casimir, 14. Thiaré, 29. Grandsir.
Remplaçants (à choisir parmi) : 1. Gorgelin (g), 18. Mbemba, 92. Kinkoué, 6. Diakité, 5. Targhalline, 11. Cornette, 12. Mahmoud, 10. Alioui, 33. Joujou, 33. Kitala.
Entraîneur : Luka Elsner.
LAVAL : 16. Sauvage – 39. A. Gonçalves, 3. Baudry, 23. Tavares, 7. B. Goncalves, 25. Seidou – 27. Adéoti, 4. Roye (cap), 28. Bobichon, 10. Ferhaoui – 14. Elisor.
Remplaçants : 30. Chatelain (g), 2. Perrot, 29. Sylla, 8. Tapoko, 11. N’Chobi, 9. Durbant, 21. S. Nsimba.
Entraîneur : Olivier Frapolli.
Laval n’y est pas encore
Promu en Ligue 2 au printemps dernier, après une déambulation de cinq saisons en National, le Stade Lavallois dessine, non sans certaines difficultés, les contours de son maintien. Quatorzièmes et actuellement protégés par ces huit points d’avance sur le premier relégable (Dijon), les Mayennais peinent en effet à assurer le coup. Le week-end dernier, à Francis-Le-Basser, les Quevillais d’Olivier Echouafni, d’un court mais logique succès (1-0), les ont ainsi renvoyés face à quelques doutes, offensifs notamment.
« Actuellement, admet Jordan Adéoti, l’expérimenté milieu des « Tango » (33 ans), on n’arrive pas à se montrer suffisamment dangereux (NDLR : Laval n’a inscrit qu’une seule fois plus d’un but lors des 11 dernières journées, devant Rodez, 3-1). Et face au Havre, il faudra l’être. Si on pouvait mettre fin à leur invincibilité, ce serait beau. Pour moi, l’ancien Caennais, c’est un petit Trophée des Normands. Mais sur le papier, la mission s’annonce compliquée. A l’aller (1-3), c’est l’équipe qui nous avait opposé le plus de qualités, la plus grande maîtrise. Et aujourd’hui, même s’ils dominent moins leur sujet, on voit que les Havrais prennent toujours des points. »
Pour ce défi, Laval devra néanmoins une nouvelle fois se passer de Maggioti, blessé à la veille de la trêve Qatar (genou) et toujours étiqueté comme le meilleur réalisateur maison (7 buts), et de son deuxième « canonnier », Naidji (6 buts), blessé lui aussi. Comme le sont également Y. Baldé, Diaw et Sanna.
Voilà des semaines que Luka Elsner n’avait pas eu à sa disposition un si large effectif, n’avait pas eu à se pencher sur un si large choix. Ce samedi 4 mars 2023, jour de la réception du Stade Lavallois, le Havre AC pourra en effet exposer tous ses atouts, ou presque.
Renfort hivernal le plus utilisé, Samuel Grandsir doit enfin se montrer décisif
Il reste le seul entre les mains des kinés, à se remettre en forme à l’écart du groupe. Son mollet, et la gêne qui va avec, l’empêche toujours de tourner le dos à l’infirmerie, forfait qu’il sera pour cette vingt-sixième échéance de la saison, avec le Stade Lavallois cette fois. Gautier Lloris ne pourra ainsi au mieux endosser le rôle du spectateur privilégié, supporter d’un groupe appelé à se mettre en quête d’un vingt-quatrième match à la suite sans défaite, d’un quinzième succès en vingt-six journées.
Oui, pour cette soirée au Stade Océane, un peu plus d’une semaine avant une étape à Metz (le 13/03), le Havre AC se présentera en rang presque complet. Ce samedi, alors que la semaine n’a momentanément rayé de la liste aucun des acteurs majeurs, El Hajjam, Casimir et Alioui, masqué, signeront en effet leur retour.
« Même sur le banc, les places deviennent chères »
« Par rapport à ces dernières semaines, il y a une très large palette de possibilités, note l’entraîneur havrais. Ça nous permet de travailler au plus près du mérite. C’est un exercice difficile pour moi et mon staff, mais aujourd’hui, même sur le banc, les places deviennent chères. »
Si le secteur défensif n’appelle à aucune modification, si l’entrejeu, où Targhalline se fait une place pendant que Diakité et Confais restent en chambre d’appel, maintient un réel équilibre, en revanche, plus haut sur le terrain, la ligne offensive éprouve le besoin d’être secouée. Pour cela, sont de nouveau en lice Casimir, absent lors des trois dernières journées, et Alioui, forfait lors des sept dernières échéances, alors que Joujou et pourquoi pas Chadli se présentent eux comme de possibles alternatives.
Sans compter le retour en forme de Thiaré. « Tout cela est très précieux, se réjouit l’entraîneur havrais. À nous de concerner tout le monde, sur tous les postes. Tout en sachant que pas un seul garçon, même ceux qui ne jouaient pas ou peu la saison passée, ne m’a fait part d’une fatigue mentale ou physique. Tous sont prêts à aller au combat. »
« Le deal était clair »
Personne ne souhaite bien évidemment s’écarter de cette marche en avant menant vers la Ligue 1. Quand d’autres, notamment Chadli, arrivé en janvier de Lommel (Belgique, D2), entendent y prendre part. Chadli, l’excentré qui n’a pas encore été une seule fois couché sur la liste des « 18 ». « Athlétiquement, il y est, estime Elsner. Maintenant, il n’est pas au-dessus des autres. Il n’a pas encore eu l’opportunité de s’exprimer avec nous, ce n’est donc pas évident pour lui. Mais nous ne sommes pas aujourd’hui dans une position de payer pour voir. À lui d’être patient et prêt. »
Cette patience que l’ex-Troyen doit partager avec Kinkoué, défenseur central arrivé lui aussi en janvier, issu de l’Olympiakos (Gre) et entré en jeu une minute seulement à Sochaux (1-1, 23e j.). « Le deal était clair, précise le technicien slovène. Aux joueurs qui nous ont rejoints en janvier, on n’a pas proposé un rôle de titulaire, ni un temps de jeu garanti. C’est à eux d’aller chercher une place. La dynamique de groupe, c’est la clé pour nous et personne n’y touchera. Et dans ce groupe, parmi les joueurs qui nous ont permis d’en être là aujourd’hui, je note que chaque jour, qu’à chaque match, tout le monde s’arrache. »
Ce samedi, il s’agira donc de puiser encore dans toutes les ressources afin de maintenir intacte une avance qui n’incite guère à trembler, cet écart de huit points avec Sochaux (3e).
Havre AC – Laval, samedi 4 mars 2023 à 19 h au Stade Océane
Arbitre : M. Benchabane.
Absences au HAC : Lloris (blessé), Chadli, Confais (choix) ; à Laval : Maggioti, Naidji, Baldé, Sanna, Hautbois (blessés), Diaw, Cros, Duterte (choix).
HAVRE AC : 30. Desmas – 17. El Hajjam, 29. Sangante, 15. Kongolo, 27. Opéri – 24. Richardson, 22. Lekhal (cap), 8. Kechta – 23. Casimir, 14. Thiaré, 29. Grandsir.
Remplaçants (à choisir parmi) : 1. Gorgelin (g), 18. Mbemba, 92. Kinkoué, 6. Diakité, 5. Targhalline, 11. Cornette, 12. Mahmoud, 10. Alioui, 33. Joujou, 33. Kitala.
Entraîneur : Luka Elsner.
LAVAL : 16. Sauvage – 39. A. Gonçalves, 3. Baudry, 23. Tavares, 7. B. Goncalves, 25. Seidou – 27. Adéoti, 4. Roye (cap), 28. Bobichon, 10. Ferhaoui – 14. Elisor.
Remplaçants : 30. Chatelain (g), 2. Perrot, 29. Sylla, 8. Tapoko, 11. N’Chobi, 9. Durbant, 21. S. Nsimba.
Entraîneur : Olivier Frapolli.
Laval n’y est pas encore
Promu en Ligue 2 au printemps dernier, après une déambulation de cinq saisons en National, le Stade Lavallois dessine, non sans certaines difficultés, les contours de son maintien. Quatorzièmes et actuellement protégés par ces huit points d’avance sur le premier relégable (Dijon), les Mayennais peinent en effet à assurer le coup. Le week-end dernier, à Francis-Le-Basser, les Quevillais d’Olivier Echouafni, d’un court mais logique succès (1-0), les ont ainsi renvoyés face à quelques doutes, offensifs notamment.
« Actuellement, admet Jordan Adéoti, l’expérimenté milieu des « Tango » (33 ans), on n’arrive pas à se montrer suffisamment dangereux (NDLR : Laval n’a inscrit qu’une seule fois plus d’un but lors des 11 dernières journées, devant Rodez, 3-1). Et face au Havre, il faudra l’être. Si on pouvait mettre fin à leur invincibilité, ce serait beau. Pour moi, l’ancien Caennais, c’est un petit Trophée des Normands. Mais sur le papier, la mission s’annonce compliquée. A l’aller (1-3), c’est l’équipe qui nous avait opposé le plus de qualités, la plus grande maîtrise. Et aujourd’hui, même s’ils dominent moins leur sujet, on voit que les Havrais prennent toujours des points. »
Pour ce défi, Laval devra néanmoins une nouvelle fois se passer de Maggioti, blessé à la veille de la trêve Qatar (genou) et toujours étiqueté comme le meilleur réalisateur maison (7 buts), et de son deuxième « canonnier », Naidji (6 buts), blessé lui aussi. Comme le sont également Y. Baldé, Diaw et Sanna.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Du coté de l'adversaire...
Ouest France Laval du 4 mars 2023 :
Ouest France Laval du 4 mars 2023 :
Quand on va au stade, c'est pour fout' le feu, Deschaseaux en flamme, ca fait des envieux (Les Havrais)
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football - Ligue 2 : le HAC renverse Laval et creuse l’écart
Encore un joli coup du Havre AC. Certes en difficulté, et même menés, les Ciel et Marine ont renversé le Stade Lavallois, samedi 4 mars 2023, et consolidé un peu plus leur place de leader. À un peu plus d’une semaine de se rendre à Metz, le club doyen relègue Bordeaux à neuf points.
Pour sa première titularisation en L2, Joujou a inscrit le premier but de sa carrière
Toujours plus difficile, mais peut-être faudra-t-il s’y résoudre. Plus les semaines passent, plus les journées défilent, plus la motivation des adversaires s’épaissit. Tous guidés par cette ambition, celle d’imiter Valenciennes, premier et seul tombeur du Havre AC, le 6 août (1-0, 2e j.). Ce samedi, Laval y a cru, quelques minutes seulement, avant de rejoindre les vingt-trois autres équipes qui s’étaient précédemment cassé les dents face au bloc mis en place par Luka Elsner.
Oui, encore une fois, le HAC a déjoué le piège. Et forcé la porte d’un quinzième succès, aussi laborieux que précieux, puisqu’au terme de cette vingt-sixième journée, ponctuée lundi d’un choc entre Caen et Sochaux, Lekhal et les siens disposeront, au minimum, d’une marge de neuf points sur le troisième. À un peu plus d’une semaine d’un déplacement à Metz (lundi 13 mars), revenu dans la course, les Ciel et Marine ont ainsi effectué un bond de plus vers la Ligue 1.
Une possible accession pour laquelle une révélation a posé sa griffe, on parle de Joujou (19 ans), titularisé pour la première fois en Ligue 2 et auteur de son premier but ce samedi, celui de l’égalisation. Lucide, il parvint en effet à remporter son face-à-face avec Sauvage à la suite d’une offrande de Thiaré (16e). Bien secoué par un coup de coude de Roye quelques minutes plus tôt, l’ancien espoir de Brétigny-sur-Orge réalisait le coup parfait, lui qui avait déjà été décisif au soir de la réception de Nîmes (3-1, 19e j.), d’une passe au millimètre à destination de Cornette. Néanmoins, Joujou ne put poursuivre son ascension, contraint de sortir à la 32e, touché à un œil.
Sangante pardonné
Alors un autre de ses partenaires prit le relais. Et quel relais ! Celui du grand pardon, tout simplement. Pour une soirée de tous les contrastes vécue par Sangante. Jugez plutôt. Impérial depuis l’ouverture de la saison, le vice-capitaine du HAC laissa le public sans voix lorsqu’à la 11e minute, sur une passe en retrait d’El Hajjam, un peu molle, il se troua totalement, laissant Adéoti s’en aller défier et ajuster Desmas (0-1).
Coup de froid au cœur du Stade Océane. Avant le coup de show, au cœur de cet ultime quart d’heure qui sourit si souvent aux Havrais (14 buts inscrits), œuvre de ce même Sangante. D’un but venu d’ailleurs, d’une frappe monumentale, décochée à l’extérieur de la surface et venue finir sa course sous la transversale (79e). Son troisième but de la saison.
Une réalisation qui libéra tout en groupe, certes dominateur, mais bien peu dangereux, même si à la 40e, d’une percée petit côté d’Opéri, ce dernier aurait pu, aurait dû, bénéficier d’un penalty. Mais M. Benchabane, peu inspiré lors de cette rencontre, ne broncha pas. Les Havrais durent alors batailler pour renverser Laval. Luka Elsner, qui avait décidé de laisser Kitala, Targhalline et Diakité en tribune, fit ainsi entrer tous les offensifs qui avaient pris place sur le banc. Les Mayennais durent alors reculer peu à peu, et à la suite d’un corner, Sangante leur asséna le coup de grâce.
Les notes :
Desmas (5), El Hajjam (5,5), Sangante (5,5), Kongolo (5,5), Opéri (6), Richardson (5,5), Lekhal (5,5), Kechta (5,5) Joujou (non noté) puis Mahmoud (32e, 5), Thiaré (5,5), Grandsir (4).
Au Havre, Le Havre AC bat Laval 2 à 1 (1-1)
Mi-temps : 1-1
Arbitre : M. Benchabane. Spectateurs : 8 074
Buts pour le HAC : Joujou (16e), Sangante (79e) ; pour Laval : Adéoti (11e)
Avertissements au HAC : Sangante (33e), Grandsir (39e), Thiaré (72e) ; à Laval : Roye (8e), Adéoti (28e), Bobichon (66e)
HAC : Desmas – El Hajjam, Sangante, Kongolo, Opéri – Richardson (Mbemba, 76e), Lekhal (cap), Kechta (Cornette, 65e) – Joujou (Mahmoud, 32e), Thiaré (Alioui, 76e), Grandsir (Casimir, 65e)
Non utilisés : Gorgelin (g), Kinkoué
Entraîneur : Luka Elsner
LAVAL : Sauvage – A. Gonçalves, Baudry (S. Nsimba, 85e), Tavares, B. Goncalves, Seidou – Adéoti (Tapoko, 78e), Roye (cap), Bobichon (N’Chobi 85e), Sylla (Ferhaoui, 62e) - Elisor
Non utilisés : Chatelain (g), Perrot, Durbant
Entraîneur : Olivier Frapolli
Luka Elsner : « On a gagné à la Havraise »
Luka Elsner (entraîneur du HAC) : « On arrive sur des rencontres importantes, avec de la tension, peut-être même un peu trop. Moi, ce que j’aime, c’est quand il y a du tempo dans le match, et en première mi-temps, c’est vrai qu’il n’y en a pas eu beaucoup. On a mieux géré la nervosité en deuxième mi-temps, sur les trente dernières minutes notamment, et tout est rentré dans l’ordre. Il faut qu’on apprenne à gérer la frustration. Mais rester neutre et tranquille, ce n’est pas dans notre nature. Quant à Arouna (Sangante), il a démontré qu’il avait une sacrée force de caractère. Il commet sa seule erreur de la saison et derrière, il met ce but exceptionnel. Et à la fin, on gagne à la Havraise, dans le dernier quart d’heure, au forceps. Quand on peut faire entrer en jeu des joueurs comme Quentin (Cornette), Josué (Casimir) et Nabil (Alioui), c’est un luxe. L’adversaire ressent les effets d’une deuxième vague. Mais plus globalement, tout le monde s’arrache, fait preuve de sacrifice, c’est pour ça qu’on en est là aujourd’hui. »
Oualid El Hajjam (défenseur du HAC) : « Les Lavallois ont joué le coup à fond, ils nous ont bien embêtés. Mais ce match montre que mentalement, on ne lâche bien. Gagner de cette manière, c’est une très bonne chose pour la suite. Cette solidarité nous permet de ne jamais paniquer, de faire face, de pousser jusqu’au bout. »
Encore un joli coup du Havre AC. Certes en difficulté, et même menés, les Ciel et Marine ont renversé le Stade Lavallois, samedi 4 mars 2023, et consolidé un peu plus leur place de leader. À un peu plus d’une semaine de se rendre à Metz, le club doyen relègue Bordeaux à neuf points.
Pour sa première titularisation en L2, Joujou a inscrit le premier but de sa carrière
Toujours plus difficile, mais peut-être faudra-t-il s’y résoudre. Plus les semaines passent, plus les journées défilent, plus la motivation des adversaires s’épaissit. Tous guidés par cette ambition, celle d’imiter Valenciennes, premier et seul tombeur du Havre AC, le 6 août (1-0, 2e j.). Ce samedi, Laval y a cru, quelques minutes seulement, avant de rejoindre les vingt-trois autres équipes qui s’étaient précédemment cassé les dents face au bloc mis en place par Luka Elsner.
Oui, encore une fois, le HAC a déjoué le piège. Et forcé la porte d’un quinzième succès, aussi laborieux que précieux, puisqu’au terme de cette vingt-sixième journée, ponctuée lundi d’un choc entre Caen et Sochaux, Lekhal et les siens disposeront, au minimum, d’une marge de neuf points sur le troisième. À un peu plus d’une semaine d’un déplacement à Metz (lundi 13 mars), revenu dans la course, les Ciel et Marine ont ainsi effectué un bond de plus vers la Ligue 1.
Une possible accession pour laquelle une révélation a posé sa griffe, on parle de Joujou (19 ans), titularisé pour la première fois en Ligue 2 et auteur de son premier but ce samedi, celui de l’égalisation. Lucide, il parvint en effet à remporter son face-à-face avec Sauvage à la suite d’une offrande de Thiaré (16e). Bien secoué par un coup de coude de Roye quelques minutes plus tôt, l’ancien espoir de Brétigny-sur-Orge réalisait le coup parfait, lui qui avait déjà été décisif au soir de la réception de Nîmes (3-1, 19e j.), d’une passe au millimètre à destination de Cornette. Néanmoins, Joujou ne put poursuivre son ascension, contraint de sortir à la 32e, touché à un œil.
Sangante pardonné
Alors un autre de ses partenaires prit le relais. Et quel relais ! Celui du grand pardon, tout simplement. Pour une soirée de tous les contrastes vécue par Sangante. Jugez plutôt. Impérial depuis l’ouverture de la saison, le vice-capitaine du HAC laissa le public sans voix lorsqu’à la 11e minute, sur une passe en retrait d’El Hajjam, un peu molle, il se troua totalement, laissant Adéoti s’en aller défier et ajuster Desmas (0-1).
Coup de froid au cœur du Stade Océane. Avant le coup de show, au cœur de cet ultime quart d’heure qui sourit si souvent aux Havrais (14 buts inscrits), œuvre de ce même Sangante. D’un but venu d’ailleurs, d’une frappe monumentale, décochée à l’extérieur de la surface et venue finir sa course sous la transversale (79e). Son troisième but de la saison.
Une réalisation qui libéra tout en groupe, certes dominateur, mais bien peu dangereux, même si à la 40e, d’une percée petit côté d’Opéri, ce dernier aurait pu, aurait dû, bénéficier d’un penalty. Mais M. Benchabane, peu inspiré lors de cette rencontre, ne broncha pas. Les Havrais durent alors batailler pour renverser Laval. Luka Elsner, qui avait décidé de laisser Kitala, Targhalline et Diakité en tribune, fit ainsi entrer tous les offensifs qui avaient pris place sur le banc. Les Mayennais durent alors reculer peu à peu, et à la suite d’un corner, Sangante leur asséna le coup de grâce.
Les notes :
Desmas (5), El Hajjam (5,5), Sangante (5,5), Kongolo (5,5), Opéri (6), Richardson (5,5), Lekhal (5,5), Kechta (5,5) Joujou (non noté) puis Mahmoud (32e, 5), Thiaré (5,5), Grandsir (4).
Au Havre, Le Havre AC bat Laval 2 à 1 (1-1)
Mi-temps : 1-1
Arbitre : M. Benchabane. Spectateurs : 8 074
Buts pour le HAC : Joujou (16e), Sangante (79e) ; pour Laval : Adéoti (11e)
Avertissements au HAC : Sangante (33e), Grandsir (39e), Thiaré (72e) ; à Laval : Roye (8e), Adéoti (28e), Bobichon (66e)
HAC : Desmas – El Hajjam, Sangante, Kongolo, Opéri – Richardson (Mbemba, 76e), Lekhal (cap), Kechta (Cornette, 65e) – Joujou (Mahmoud, 32e), Thiaré (Alioui, 76e), Grandsir (Casimir, 65e)
Non utilisés : Gorgelin (g), Kinkoué
Entraîneur : Luka Elsner
LAVAL : Sauvage – A. Gonçalves, Baudry (S. Nsimba, 85e), Tavares, B. Goncalves, Seidou – Adéoti (Tapoko, 78e), Roye (cap), Bobichon (N’Chobi 85e), Sylla (Ferhaoui, 62e) - Elisor
Non utilisés : Chatelain (g), Perrot, Durbant
Entraîneur : Olivier Frapolli
Luka Elsner : « On a gagné à la Havraise »
Luka Elsner (entraîneur du HAC) : « On arrive sur des rencontres importantes, avec de la tension, peut-être même un peu trop. Moi, ce que j’aime, c’est quand il y a du tempo dans le match, et en première mi-temps, c’est vrai qu’il n’y en a pas eu beaucoup. On a mieux géré la nervosité en deuxième mi-temps, sur les trente dernières minutes notamment, et tout est rentré dans l’ordre. Il faut qu’on apprenne à gérer la frustration. Mais rester neutre et tranquille, ce n’est pas dans notre nature. Quant à Arouna (Sangante), il a démontré qu’il avait une sacrée force de caractère. Il commet sa seule erreur de la saison et derrière, il met ce but exceptionnel. Et à la fin, on gagne à la Havraise, dans le dernier quart d’heure, au forceps. Quand on peut faire entrer en jeu des joueurs comme Quentin (Cornette), Josué (Casimir) et Nabil (Alioui), c’est un luxe. L’adversaire ressent les effets d’une deuxième vague. Mais plus globalement, tout le monde s’arrache, fait preuve de sacrifice, c’est pour ça qu’on en est là aujourd’hui. »
Oualid El Hajjam (défenseur du HAC) : « Les Lavallois ont joué le coup à fond, ils nous ont bien embêtés. Mais ce match montre que mentalement, on ne lâche bien. Gagner de cette manière, c’est une très bonne chose pour la suite. Cette solidarité nous permet de ne jamais paniquer, de faire face, de pousser jusqu’au bout. »
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Du coté de l'adversaire...
Ouest France du 5 mars 2023 :
Ouest France du 5 mars 2023 :
Quand on va au stade, c'est pour fout' le feu, Deschaseaux en flamme, ca fait des envieux (Les Havrais)
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football - Ligue 2 : la folle soirée de Sangante, le sauveur du HAC
Coupable d’une boulette qui permit à Laval d’ouvrir le score, Arouna Sangante, d’un boulet de canon, offrit, samedi 4 mars 2023, au Havre AC les points d’un quinzième succès. Une soirée vécue dans l’ascenseur émotionnel pour le joueur le plus utilisé par Luka Elsner.
Luka Elsner sait que, malgré la boulette de Sanganté, samedi, face à Laval, il peut compter sur son défenseur, capable de se muer en sauveur.
Un très mauvais concours de circonstances. D’abord, El Hajjam. En possession du ballon, le latéral droit, forcément habitué à s’appuyer sur l’excentré positionné devant lui, ne voit personne. Et pour cause, Joujou n’est pas là. Touché à l’œil, le « rookie » se fait soigner en dehors du terrain. Sans solution, El Hajjam se retourne alors, transmet mollement le cuir à Sangante qui tape dans le vide et laisse filer Adéoti ouvrir le score (11e). Jamais jusqu’alors, le défenseur central n’avait eu à assumer la responsabilité d’un but concédé. Jamais cette saison, le Havre AC n’avait à ce point ouvert la porte à son adversaire.
Fébrile sur certaines de ses relances en première période, Sangante aurait alors pu traverser cette soirée la tête dans le seau. Après tout, il n’a que 20 ans et à peine soixante matches (58 désormais) sur la scène pro. « Avec cette erreur, il aurait effectivement pu livrer un match très compliqué, confie Luka Elsner. À son âge, avoir une telle régularité, un tel impact pour l’équipe, c’est tout bonnement exceptionnel. Chapeau à lui. Il n’était encore jamais passé au travers et le temps de jeu qui lui est donné démontre son importance. »
Trois buts et deux passes dé’
Face à Laval, le Sénégalais, arrivé en 2017 du Red Star, a ainsi croqué son vingt-cinquième match, complet, en vingt-six journées. Seul le déplacement à Amiens (1-1, 20e j.) dut être rayé de son road book pour cause de suspension. Et face aux Mayennais, Sangante ne put exposer geste plus parfait pour effacer sa boulette des mémoires. De coupable il bondit en effet, d’une frappe digne d’un week-end de Premier League, jusqu’au statut de héros. Un missile envoyé à la 79e minute, d’une puissance et d’une précision extrêmes. D’une importance qui l’est tout autant.
« Il emmène les autres dans son sillage », note l’entraîneur havrais. Lui qui a fait de son défenseur central le vice-capitaine du Havre AC. Un club qui aimerait verrouiller un peu plus encore son contrat, celui qui court pour l’heure jusqu’en juin 2025.
En cas d’accession, peut-être alors Sangante, offensivement décisif à cinq reprises tout de même (3 buts, 2 passes), poursuivra-t-il l’aventure. Peut-être… Car depuis ses débuts, un soir de mai 2021 et d’ultime joute de la saison face à Troyes (3-2), il ne fait que forte impression. Et bien évidemment, sa réputation a franchi les frontières de la Ligue 2. Franck Haise, l’entraîneur du RC Lens, l’a ainsi couché depuis des mois sur ses tablettes. Et sans doute n’est-il pas le seul.
L’invincibilité record du HAC !
Forcément, il y a débat. Quel record battre ? Du moins, le record établi par Beauvais, à cheval sur deux saisons, ces vingt-trois matches à la suite sans défaite en 1996-97, suivis de trois autres en ouverture de l’exercice 1997-98. Soit vingt-six. Mais quelle valeur y attribuer ? Ce qui compte, ce qui parle, ce qui reste sur les tablettes, ne l’est-il pas sur les bases d’une unique saison ? Un record, officiel, ne peut être relié par deux exercices, bien distincts l’un de l’autre. Une fois encore, cela peut prêter à discussion(s).
Il n’en reste pas moins que sur une saison, et une seule, jamais un acteur de Ligue 2, et de sa poule unique née en 1993, n’était jusqu’alors parvenu à empiler vingt-quatre matches sans qu’une seule défaite ne vienne assombrir le décor. Samedi face à Laval, ce fut en effet la barre atteinte par les Ciel et Marine, une série mathématiquement plus marquante que celle signée par les joueurs de l’Oise, alors entraînés par Daniel Zorzetto.
En vingt-trois matches sans revers (1996-97), Beauvais avait en effet totalisé 43 points (10v., 13n.), quand le Havre AC en comptait 51 (14v, 9n.). Et ce, avant de porter le record à vingt-quatre matches d’affilée sans couac, via un quinzième succès, le neuvième au Stade Océane. Autre record en cours, estampillé HAC, défensif celui-ci, puisqu’après vingt-six journées, jamais un acteur de la poule unique n’avait concédé si peu de buts (11). En 2006-07 et 2003-04, les filets de Metz et Istres, étiquetés comme références avant que le HAC ne se montre si étanche, avaient vu leurs filets trembler à douze reprises en vingt-six échéances.
Coupable d’une boulette qui permit à Laval d’ouvrir le score, Arouna Sangante, d’un boulet de canon, offrit, samedi 4 mars 2023, au Havre AC les points d’un quinzième succès. Une soirée vécue dans l’ascenseur émotionnel pour le joueur le plus utilisé par Luka Elsner.
Luka Elsner sait que, malgré la boulette de Sanganté, samedi, face à Laval, il peut compter sur son défenseur, capable de se muer en sauveur.
Un très mauvais concours de circonstances. D’abord, El Hajjam. En possession du ballon, le latéral droit, forcément habitué à s’appuyer sur l’excentré positionné devant lui, ne voit personne. Et pour cause, Joujou n’est pas là. Touché à l’œil, le « rookie » se fait soigner en dehors du terrain. Sans solution, El Hajjam se retourne alors, transmet mollement le cuir à Sangante qui tape dans le vide et laisse filer Adéoti ouvrir le score (11e). Jamais jusqu’alors, le défenseur central n’avait eu à assumer la responsabilité d’un but concédé. Jamais cette saison, le Havre AC n’avait à ce point ouvert la porte à son adversaire.
Fébrile sur certaines de ses relances en première période, Sangante aurait alors pu traverser cette soirée la tête dans le seau. Après tout, il n’a que 20 ans et à peine soixante matches (58 désormais) sur la scène pro. « Avec cette erreur, il aurait effectivement pu livrer un match très compliqué, confie Luka Elsner. À son âge, avoir une telle régularité, un tel impact pour l’équipe, c’est tout bonnement exceptionnel. Chapeau à lui. Il n’était encore jamais passé au travers et le temps de jeu qui lui est donné démontre son importance. »
Trois buts et deux passes dé’
Face à Laval, le Sénégalais, arrivé en 2017 du Red Star, a ainsi croqué son vingt-cinquième match, complet, en vingt-six journées. Seul le déplacement à Amiens (1-1, 20e j.) dut être rayé de son road book pour cause de suspension. Et face aux Mayennais, Sangante ne put exposer geste plus parfait pour effacer sa boulette des mémoires. De coupable il bondit en effet, d’une frappe digne d’un week-end de Premier League, jusqu’au statut de héros. Un missile envoyé à la 79e minute, d’une puissance et d’une précision extrêmes. D’une importance qui l’est tout autant.
« Il emmène les autres dans son sillage », note l’entraîneur havrais. Lui qui a fait de son défenseur central le vice-capitaine du Havre AC. Un club qui aimerait verrouiller un peu plus encore son contrat, celui qui court pour l’heure jusqu’en juin 2025.
En cas d’accession, peut-être alors Sangante, offensivement décisif à cinq reprises tout de même (3 buts, 2 passes), poursuivra-t-il l’aventure. Peut-être… Car depuis ses débuts, un soir de mai 2021 et d’ultime joute de la saison face à Troyes (3-2), il ne fait que forte impression. Et bien évidemment, sa réputation a franchi les frontières de la Ligue 2. Franck Haise, l’entraîneur du RC Lens, l’a ainsi couché depuis des mois sur ses tablettes. Et sans doute n’est-il pas le seul.
L’invincibilité record du HAC !
Forcément, il y a débat. Quel record battre ? Du moins, le record établi par Beauvais, à cheval sur deux saisons, ces vingt-trois matches à la suite sans défaite en 1996-97, suivis de trois autres en ouverture de l’exercice 1997-98. Soit vingt-six. Mais quelle valeur y attribuer ? Ce qui compte, ce qui parle, ce qui reste sur les tablettes, ne l’est-il pas sur les bases d’une unique saison ? Un record, officiel, ne peut être relié par deux exercices, bien distincts l’un de l’autre. Une fois encore, cela peut prêter à discussion(s).
Il n’en reste pas moins que sur une saison, et une seule, jamais un acteur de Ligue 2, et de sa poule unique née en 1993, n’était jusqu’alors parvenu à empiler vingt-quatre matches sans qu’une seule défaite ne vienne assombrir le décor. Samedi face à Laval, ce fut en effet la barre atteinte par les Ciel et Marine, une série mathématiquement plus marquante que celle signée par les joueurs de l’Oise, alors entraînés par Daniel Zorzetto.
En vingt-trois matches sans revers (1996-97), Beauvais avait en effet totalisé 43 points (10v., 13n.), quand le Havre AC en comptait 51 (14v, 9n.). Et ce, avant de porter le record à vingt-quatre matches d’affilée sans couac, via un quinzième succès, le neuvième au Stade Océane. Autre record en cours, estampillé HAC, défensif celui-ci, puisqu’après vingt-six journées, jamais un acteur de la poule unique n’avait concédé si peu de buts (11). En 2006-07 et 2003-04, les filets de Metz et Istres, étiquetés comme références avant que le HAC ne se montre si étanche, avaient vu leurs filets trembler à douze reprises en vingt-six échéances.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football - Ligue 2 : le HAC sur les traces de plusieurs records
En lice pour l’accession, la promotion 2022-23 du Havre AC l’est également dans la course aux records. Avant de basculer sur la vingt-septième journée, et un voyage lundi à Metz, voici les tablettes, estampillées Ligue 2, sur lesquelles les Ciel et Marine pourraient s’inscrire.
Si l’accession reste le principal objectif, Luka Elsner pourrait faire de cette saison celle de quelques records
Une accession, un titre, mais aussi des records. Victor Lekhal et les siens ne pouvaient avoir plus magnifiques courses à mener lors des douze dernières journées de la saison.
Record nº1 : les buts « contre »
Selon une stat’ toute fraîche, le Havre AC est l’acteur de Ligue 2 qui a jusqu’alors concédé le moins de tirs (190). Cela ne surprendra donc personne que ce même Havre AC se présente comme le pensionnaire le plus solide. Une défense de fer, piégée à onze reprises seulement en vingt-six matches Une défense qui a, en outre, traversé quinze soirées sans encaisser le moindre but.
À ce stade de la saison, jamais, depuis 1993-94 (ouverture de la poule unique), une équipe en version L2 n’avait été à ce point étanche. En dessous de quelle barre faudra-t-il donc aux Ciel et Marine rester afin de s’attribuer le record dans la catégorie « meilleure défense » ? Record récent, puisqu’il date de mai 2022, détenu par l’AC Ajaccio, avec seulement dix-neuf buts concédés. Soit trois moins que Metz (2006-07) et le Paris FC (2018-19).
Record nº2 : l’invincibilité
Il y a deux façons d’analyser ce record. La première consiste à faire courir l’invincibilité sur deux exercices, forcément bien distincts l’un de l’autre, entrecoupés d’une intersaison et établi par un effectif plus ou moins revisité.
Dans ce cadre, le Havre AC, vingt-quatre matches à la suite, n’a pas encore recollé à l’AS Beauvais, détentrice de ce record (26) en poule unique. De l’histoire de la D2 (à deux groupes), c’est Sedan, trente-deux matches d’affilée sans revers, qui fait figure de référence (mai 1954-février 1955).
Et puis il y a la deuxième vision des choses, celle qui s’arrête sur une unique saison, certainement la plus parlante. Et là, sur les bases de la poule unique, créée en 1993-94, le Havre AC déroule comme aucune autre formation n’a jamais déroulé. Et il reste douze journées afin d’épaissir le bilan. Notons que sur une seule saison, mais en D2 à deux groupes, Lille avait enchaîné vingt-six matches sans couac (1973-74).
Record nº3 : les titres
Plus qu’un symbole, il donnerait un peu plus d’éclat encore à un cavalier seul débuté sur la pelouse du stade Diochon le 5 novembre, une fois scellé un succès aux dépens de QRM (1-0, 14e j.). Depuis, jamais en effet le Havre AC ne s’est écarté de sa ligne afin de laisser Bordeaux ou Sochaux assurer le relais en tête du classement.
En l’état, les Ciel et Marine ne sentent guère la pression de leurs principaux concurrents. Bordeaux et Sochaux, annoncés face-à-face samedi à Bonal, pointent en effet respectivement à neuf et dix points du HAC. Pour le titre, les hommes de Luka Elsner sont donc à ce jour considérés comme favoris. Un sacre qui ferait ainsi du club doyen le plus titré à l’échelle de la D2/L2.
Actuellement, le Havre AC en compte cinq (1937-38, 1958-59, 1984-85, 1990-91 et 2007-2008), tout comme l’AS Nancy-Lorraine. Le sixième placerait seul le HAC tout en haut de l’échelle.
Record nº4 : les points
Sans doute est-ce le moins accessible, tant le Stade de Reims a placé très haut la barre. Et ce, avec 88 points empilés au terme de l’exercice 2017-18. Soit un rythme moyen de 2,31 points par match, quand celui du Havre AC est actuellement de 2,11 points.
Pour espérer égaler le record des Rémois, il faudrait donc au Havre AC ajouter trente-trois nouvelles unités sur les trente-six qu’il reste à distribuer. Soit un véritable exploit. Mais tant que celui-ci reste à portée des Ciel et Marine, ce possible record n’est pas à rayer des « objectifs ».
En lice pour l’accession, la promotion 2022-23 du Havre AC l’est également dans la course aux records. Avant de basculer sur la vingt-septième journée, et un voyage lundi à Metz, voici les tablettes, estampillées Ligue 2, sur lesquelles les Ciel et Marine pourraient s’inscrire.
Si l’accession reste le principal objectif, Luka Elsner pourrait faire de cette saison celle de quelques records
Une accession, un titre, mais aussi des records. Victor Lekhal et les siens ne pouvaient avoir plus magnifiques courses à mener lors des douze dernières journées de la saison.
Record nº1 : les buts « contre »
Selon une stat’ toute fraîche, le Havre AC est l’acteur de Ligue 2 qui a jusqu’alors concédé le moins de tirs (190). Cela ne surprendra donc personne que ce même Havre AC se présente comme le pensionnaire le plus solide. Une défense de fer, piégée à onze reprises seulement en vingt-six matches Une défense qui a, en outre, traversé quinze soirées sans encaisser le moindre but.
À ce stade de la saison, jamais, depuis 1993-94 (ouverture de la poule unique), une équipe en version L2 n’avait été à ce point étanche. En dessous de quelle barre faudra-t-il donc aux Ciel et Marine rester afin de s’attribuer le record dans la catégorie « meilleure défense » ? Record récent, puisqu’il date de mai 2022, détenu par l’AC Ajaccio, avec seulement dix-neuf buts concédés. Soit trois moins que Metz (2006-07) et le Paris FC (2018-19).
Record nº2 : l’invincibilité
Il y a deux façons d’analyser ce record. La première consiste à faire courir l’invincibilité sur deux exercices, forcément bien distincts l’un de l’autre, entrecoupés d’une intersaison et établi par un effectif plus ou moins revisité.
Dans ce cadre, le Havre AC, vingt-quatre matches à la suite, n’a pas encore recollé à l’AS Beauvais, détentrice de ce record (26) en poule unique. De l’histoire de la D2 (à deux groupes), c’est Sedan, trente-deux matches d’affilée sans revers, qui fait figure de référence (mai 1954-février 1955).
Et puis il y a la deuxième vision des choses, celle qui s’arrête sur une unique saison, certainement la plus parlante. Et là, sur les bases de la poule unique, créée en 1993-94, le Havre AC déroule comme aucune autre formation n’a jamais déroulé. Et il reste douze journées afin d’épaissir le bilan. Notons que sur une seule saison, mais en D2 à deux groupes, Lille avait enchaîné vingt-six matches sans couac (1973-74).
Record nº3 : les titres
Plus qu’un symbole, il donnerait un peu plus d’éclat encore à un cavalier seul débuté sur la pelouse du stade Diochon le 5 novembre, une fois scellé un succès aux dépens de QRM (1-0, 14e j.). Depuis, jamais en effet le Havre AC ne s’est écarté de sa ligne afin de laisser Bordeaux ou Sochaux assurer le relais en tête du classement.
En l’état, les Ciel et Marine ne sentent guère la pression de leurs principaux concurrents. Bordeaux et Sochaux, annoncés face-à-face samedi à Bonal, pointent en effet respectivement à neuf et dix points du HAC. Pour le titre, les hommes de Luka Elsner sont donc à ce jour considérés comme favoris. Un sacre qui ferait ainsi du club doyen le plus titré à l’échelle de la D2/L2.
Actuellement, le Havre AC en compte cinq (1937-38, 1958-59, 1984-85, 1990-91 et 2007-2008), tout comme l’AS Nancy-Lorraine. Le sixième placerait seul le HAC tout en haut de l’échelle.
Record nº4 : les points
Sans doute est-ce le moins accessible, tant le Stade de Reims a placé très haut la barre. Et ce, avec 88 points empilés au terme de l’exercice 2017-18. Soit un rythme moyen de 2,31 points par match, quand celui du Havre AC est actuellement de 2,11 points.
Pour espérer égaler le record des Rémois, il faudrait donc au Havre AC ajouter trente-trois nouvelles unités sur les trente-six qu’il reste à distribuer. Soit un véritable exploit. Mais tant que celui-ci reste à portée des Ciel et Marine, ce possible record n’est pas à rayer des « objectifs ».
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 2 : Joujou, du Havre AC aux Bleuets !
Le début de cette année 2023 hisse Antoine Joujou dans une dimension nouvelle. Lors de la prochaine trêve internationale, le néo-pro du Havre AC mettra en effet le cap sur Marbella avec l’équipe de France U20.
Antoine Joujou devrait prochainement honorer sa première sélection sous le maillot frappé du coq
Une première apparition en Ligue 2, un soir de succès aux dépens de Nîmes (3-1, 19e j.). Une première passe décisive, en cette même soirée face aux Crocos. Puis un premier contrat professionnel, long de trois ans, paraphé fin janvier. Avant une première titularisation sous les ordres de Luka Elsner, face à Laval (2-1, 26e j.). Et un premier but signé sur la scène pro devant ce même Stade Lavallois.
États-Unis, Pays-Bas et Angleterre
À bientôt 20 ans (il les fêtera dimanche), Antoine Joujou vit un exceptionnel début d’année 2023. Des débuts qui interpellent au-delà des frontières de la Ligue 2. Le natif de Mantes-la-Jolie, révélé à Brétigny-sur-Orge, endossera ainsi très prochainement le maillot frappé du coq, celui de l’équipe de France U20.
Landry Chauvin, le sélectionneur, a en effet couché le nom du Havrais sur sa liste, et ce dans le cadre d’un tournoi amical au Marbella Football Center (Esp). Un rendez-vous au cours duquel Joujou et les Bleuets affronteront les États-Unis (le 22 mars), les Pays-Bas (le 25), et l’Angleterre (le 28).
Le début de cette année 2023 hisse Antoine Joujou dans une dimension nouvelle. Lors de la prochaine trêve internationale, le néo-pro du Havre AC mettra en effet le cap sur Marbella avec l’équipe de France U20.
Antoine Joujou devrait prochainement honorer sa première sélection sous le maillot frappé du coq
Une première apparition en Ligue 2, un soir de succès aux dépens de Nîmes (3-1, 19e j.). Une première passe décisive, en cette même soirée face aux Crocos. Puis un premier contrat professionnel, long de trois ans, paraphé fin janvier. Avant une première titularisation sous les ordres de Luka Elsner, face à Laval (2-1, 26e j.). Et un premier but signé sur la scène pro devant ce même Stade Lavallois.
États-Unis, Pays-Bas et Angleterre
À bientôt 20 ans (il les fêtera dimanche), Antoine Joujou vit un exceptionnel début d’année 2023. Des débuts qui interpellent au-delà des frontières de la Ligue 2. Le natif de Mantes-la-Jolie, révélé à Brétigny-sur-Orge, endossera ainsi très prochainement le maillot frappé du coq, celui de l’équipe de France U20.
Landry Chauvin, le sélectionneur, a en effet couché le nom du Havrais sur sa liste, et ce dans le cadre d’un tournoi amical au Marbella Football Center (Esp). Un rendez-vous au cours duquel Joujou et les Bleuets affronteront les États-Unis (le 22 mars), les Pays-Bas (le 25), et l’Angleterre (le 28).
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Football - Ligue 2. Nabil Alioui, attaquant du HAC : « Quel plaisir de rejouer avec les copains ! »
Touché lors de la réception de Sochaux, le 10 janvier 2023, et opéré quelques jours plus tard d’une fracture du plancher orbital, Nabil Alioui, un masque collé au visage, a renoué avec la compétition le week-end dernier. La saison de l’homme aux cinq réalisations reprend son cours.
De retour face à Laval, Nabil Alioui a mis fin à une absence longue de sept matches
Forfait de la 19e à la 25e journée, Nabil Alioui a signé un court retour, il y a une semaine, lors du succès signé aux dépens de Laval (2-1). Lundi 13 mars 2023 à Metz, peut-être le Franco-Marocain retrouvera-t-il d’entrée sa place à la pointe de l’attaque.
Comment avez-vous vécu ces nombreuses semaines à l’écart de la compétition, sachant que rien ne vous empêchait de courir, et même de participer à quelques séquences d’entraînement ?
« C’était long, très long. Et vraiment frustrant. Maintenant, c’était quand même douloureux. Mais l’essentiel était que l’équipe fasse le taf. Quant à moi, j’ai vraiment fait tous les efforts pour revenir. »
Il n’empêche que votre élan, au poste d’attaquant de pointe, a été brisé net…
« C’est vrai que je me sentais bien, sur une belle dynamique. Après… C’est un coup qui arrive comme ça, personne n’y peut rien. L’idée n’était pas de m’apitoyer sur mon sort. Et puis il reste encore quelques matches pour se régaler. Déjà, le fait d’avoir pu rejouer un gros quart d’heure face à Laval a été pour moi un soulagement. Et puis quel plaisir de rejouer avec les copains et de retrouver les supporters ! »
« Ce que pensent nos concurrents ne nous impacte pas du tout »
Plaisir qui vous a même poussé à vous essayer dans l’exercice de la tête plongeante. Est-ce la preuve que vous n’avez plus la moindre appréhension ?
« Au début, on se dit : « S’il y a une tête, on va éviter. » Mais une fois entré en jeu, on n’y pense plus du tout. Il n’y a plus la moindre appréhension. Sur le terrain, il faut tout donner. Là, j’ai vu le ballon, à mi-hauteur, et je me suis lancé sans me poser de question. Malheureusement, ce n’est pas allé au fond. »
Venons-en à l’actualité chaude et à ce déplacement à Metz. Que vous inspire ce choc ?
« C’est le premier match d’une grosse semaine. Il nous manque encore des points pour arriver à ce qu’on souhaite, et que ce soit à Metz ou face à Saint-Étienne (NDLR : le 18 mars au Stade Océane, 15 heures), il ne faudra pas se rater. Metz n’a plus perdu depuis sa défaite ici (2-0, 13e j.). Ce jour-là, cette équipe nous avait fait une grosse impression. Cela avait d’ailleurs été un très beau match, plaisant à jouer. Les Messins manquaient d’efficacité à cette période, mais lundi, le contexte sera peut-être différent. À nous de faire le taf, comme à l’aller. »
D’autant qu’avec le duel qui opposera Sochaux à Bordeaux, ce samedi, cette 27e journée pourrait être pour vous celle d’une nouvelle très belle affaire, non ?
« Pensons déjà à gagner, cela nous évitera de devoir regarder ce qu’il se passe derrière. Mais bon, si les résultats des équipes qui nous suivent nous arrangent, j’avoue qu’on est toujours preneurs. »
Ces mêmes équipes qui ont toutes les yeux rivés sur la deuxième place, et non plus sur la première, celle qui est la vôtre et qu’elles jugent inaccessible…
« Peut-être que tout le monde nous voit déjà champions, mais pas nous. Il reste encore des victoires à aller chercher avant de se permettre de regarder plus haut. On garde les pieds sur terre. Ce que pensent nos concurrents ne nous impacte pas du tout. On bosse comme d’habitude, avec l’envie de ne pas briser cette série sans défaite. Et même si on est peut-être un peu moins souverains dans le jeu, la combativité qu’on met à chaque match reste fabuleuse. C’est notre plus grande force. Ici, on ne se prend pas pour ce qu’on n’est pas, on travaille tout simplement les uns pour les autres. »
Touché lors de la réception de Sochaux, le 10 janvier 2023, et opéré quelques jours plus tard d’une fracture du plancher orbital, Nabil Alioui, un masque collé au visage, a renoué avec la compétition le week-end dernier. La saison de l’homme aux cinq réalisations reprend son cours.
De retour face à Laval, Nabil Alioui a mis fin à une absence longue de sept matches
Forfait de la 19e à la 25e journée, Nabil Alioui a signé un court retour, il y a une semaine, lors du succès signé aux dépens de Laval (2-1). Lundi 13 mars 2023 à Metz, peut-être le Franco-Marocain retrouvera-t-il d’entrée sa place à la pointe de l’attaque.
Comment avez-vous vécu ces nombreuses semaines à l’écart de la compétition, sachant que rien ne vous empêchait de courir, et même de participer à quelques séquences d’entraînement ?
« C’était long, très long. Et vraiment frustrant. Maintenant, c’était quand même douloureux. Mais l’essentiel était que l’équipe fasse le taf. Quant à moi, j’ai vraiment fait tous les efforts pour revenir. »
Il n’empêche que votre élan, au poste d’attaquant de pointe, a été brisé net…
« C’est vrai que je me sentais bien, sur une belle dynamique. Après… C’est un coup qui arrive comme ça, personne n’y peut rien. L’idée n’était pas de m’apitoyer sur mon sort. Et puis il reste encore quelques matches pour se régaler. Déjà, le fait d’avoir pu rejouer un gros quart d’heure face à Laval a été pour moi un soulagement. Et puis quel plaisir de rejouer avec les copains et de retrouver les supporters ! »
« Ce que pensent nos concurrents ne nous impacte pas du tout »
Plaisir qui vous a même poussé à vous essayer dans l’exercice de la tête plongeante. Est-ce la preuve que vous n’avez plus la moindre appréhension ?
« Au début, on se dit : « S’il y a une tête, on va éviter. » Mais une fois entré en jeu, on n’y pense plus du tout. Il n’y a plus la moindre appréhension. Sur le terrain, il faut tout donner. Là, j’ai vu le ballon, à mi-hauteur, et je me suis lancé sans me poser de question. Malheureusement, ce n’est pas allé au fond. »
Venons-en à l’actualité chaude et à ce déplacement à Metz. Que vous inspire ce choc ?
« C’est le premier match d’une grosse semaine. Il nous manque encore des points pour arriver à ce qu’on souhaite, et que ce soit à Metz ou face à Saint-Étienne (NDLR : le 18 mars au Stade Océane, 15 heures), il ne faudra pas se rater. Metz n’a plus perdu depuis sa défaite ici (2-0, 13e j.). Ce jour-là, cette équipe nous avait fait une grosse impression. Cela avait d’ailleurs été un très beau match, plaisant à jouer. Les Messins manquaient d’efficacité à cette période, mais lundi, le contexte sera peut-être différent. À nous de faire le taf, comme à l’aller. »
D’autant qu’avec le duel qui opposera Sochaux à Bordeaux, ce samedi, cette 27e journée pourrait être pour vous celle d’une nouvelle très belle affaire, non ?
« Pensons déjà à gagner, cela nous évitera de devoir regarder ce qu’il se passe derrière. Mais bon, si les résultats des équipes qui nous suivent nous arrangent, j’avoue qu’on est toujours preneurs. »
Ces mêmes équipes qui ont toutes les yeux rivés sur la deuxième place, et non plus sur la première, celle qui est la vôtre et qu’elles jugent inaccessible…
« Peut-être que tout le monde nous voit déjà champions, mais pas nous. Il reste encore des victoires à aller chercher avant de se permettre de regarder plus haut. On garde les pieds sur terre. Ce que pensent nos concurrents ne nous impacte pas du tout. On bosse comme d’habitude, avec l’envie de ne pas briser cette série sans défaite. Et même si on est peut-être un peu moins souverains dans le jeu, la combativité qu’on met à chaque match reste fabuleuse. C’est notre plus grande force. Ici, on ne se prend pas pour ce qu’on n’est pas, on travaille tout simplement les uns pour les autres. »
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 2 : le HAC toujours sans Lloris
Lundi soir à Metz (20h45), la défense du Havre AC n’enregistrera pas le retour de Gautier Lloris, absent depuis plus d’un mois et toujours diminué par une douleur au mollet.
Comme lors des six précédentes journées, Gautier Lloris ne pourra prendre place au centre de la défense.
« L’évolution est vraiment lente. Une IRM a révélé qu’il y avait encore quelques points douteux. » Luka Elsner espérait être en mesure de distiller des nouvelles un peu plus rassurantes au sujet d’un joueur dont le retour ne cesse d’être reporté.
À l’arrêt dans la foulée d’une étape à Amiens, le 28 janvier (1-1, 20e j.), et seul absent à déplorer ce samedi, Gautier Lloris, touché à un mollet, n’embarquera donc pas dans l’avion qui s’envolera, ce dimanche en fin d’après-midi, cap sur l’Est de la France.
Une croix sur un septième match
Le défenseur havrais, pilier d’une ligne enviée par toute la Ligue 2, auteur de deux buts et de trois passes décisives, doit ainsi se résoudre à faire une croix sur un septième match de rang. L’intérim, impeccable, assuré par le Néerlandais Terence Kongolo se poursuivra donc lundi sur la pelouse de Saint-Symphorien.
Là où les Ciel et Marine auront notamment à museler l’homme qui est actuellement en tête du classement des meilleurs buteurs, on nommera Georges Mikautadze et ses quatorze réalisations.
Lundi soir à Metz (20h45), la défense du Havre AC n’enregistrera pas le retour de Gautier Lloris, absent depuis plus d’un mois et toujours diminué par une douleur au mollet.
Comme lors des six précédentes journées, Gautier Lloris ne pourra prendre place au centre de la défense.
« L’évolution est vraiment lente. Une IRM a révélé qu’il y avait encore quelques points douteux. » Luka Elsner espérait être en mesure de distiller des nouvelles un peu plus rassurantes au sujet d’un joueur dont le retour ne cesse d’être reporté.
À l’arrêt dans la foulée d’une étape à Amiens, le 28 janvier (1-1, 20e j.), et seul absent à déplorer ce samedi, Gautier Lloris, touché à un mollet, n’embarquera donc pas dans l’avion qui s’envolera, ce dimanche en fin d’après-midi, cap sur l’Est de la France.
Une croix sur un septième match
Le défenseur havrais, pilier d’une ligne enviée par toute la Ligue 2, auteur de deux buts et de trois passes décisives, doit ainsi se résoudre à faire une croix sur un septième match de rang. L’intérim, impeccable, assuré par le Néerlandais Terence Kongolo se poursuivra donc lundi sur la pelouse de Saint-Symphorien.
Là où les Ciel et Marine auront notamment à museler l’homme qui est actuellement en tête du classement des meilleurs buteurs, on nommera Georges Mikautadze et ses quatorze réalisations.
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Football - Ligue 2 : c’est un FC Metz tout musclé qui se prépare à défier le HAC
Invaincu depuis quatre mois et demi et mathématiquement en droit d’espérer chiper la deuxième place aux Girondins de Bordeaux, le FC Metz aborde la confrontation face au Havre AC, lundi 13 mars 2023 à Saint-Symphorien, avec le vent dans le dos.
Lundi 13 mars 2023, Sangante et le Messin Mikautadze se livreront à nouveau quelques duels, dans les airs comme à terre
Attention, gros calibre ! Lundi 13 mars 2023 (20 h 45), ce sont des Messins relancés dans la course à l’accession qui se dresseront face aux Ciel et Marine. Zoom sur l’état de forme des Grenats.
Une impressionnante série en cours
La marche en avant du Havre AC, et cette invincibilité qui ne cesse de s’étirer (24 matches), passerait presque sous silence l’impressionnante montée en puissance des Messins. Douzièmes, à trois longueurs seulement de la zone rouge au terme de la treizième journée, ils n’ont depuis plus perdu le moindre match. Leur dernière défaite date ainsi du 24 octobre et une soirée vécue au… Stade Océane (0-2).
Les hommes du Roumain Làzlo Bölöni ont donc empilé treize matches dénués de revers, une série pimentée de huit succès. Dont deux scellés lors des deux dernières journées, face à Nîmes (2-0) puis sur la pelouse d’Annéciens (3-0) qui avaient encore la tête au Vélodrome, théâtre de leur exploit en quart de finale de la Coupe de France.
Derrière comme devant, ça en jette
Le FC Metz morose, ouvert à tous les vents et à l’efficacité trop modeste, a laissé place à un FC Metz aussi costaud derrière que flamboyant devant. Si entre les première et treizième journées, sa défense craqua à dix-huit reprises (dont 6 face à Guingamp, 3-6), si sur cette même période, son attaque ne fit mouche que dix-sept fois, devant, comme derrière, les Grenats ne sont plus du tout les mêmes.
Défensivement, c’est un mur qui a été dressé. Neuf buts seulement concédés lors des treize dernières journées (8 clean sheets). Et il y a encore plus parlant. À l’occasion des cinq échéances fraîchement consommées, jamais les filets d’Alexandre Oukidja n’ont tremblé. Jamal Thiaré et ses complices savent ainsi que peu d’occasions se présenteront à eux. Alors qu’Arouna Sanganté et ses compères doivent quant à eux se préparer à être mis sous pression.
La deuxième attaque de Ligue 2, au sortir de la vingt-sixième journée, cumule en effet quarante buts, dix-sept inscrits avant de s’incliner au Havre (13e j.), vingt-trois depuis. Petite faille tout de même, Metz se montre moins clinique à domicile (18 buts) qu’à l’extérieur (22).
Un artificier dans ses rangs
Au coup d’envoi de cette vingt-septième journée, il était seul, en tête du classement des meilleurs buteurs, serré de près par le Stéphanois Krasso (13 buts), par ailleurs numéro 1 des passeurs du championnat (7). Il, c’est le Franco-Géorgien Georges Mikautadze, crédité de quatorze réalisations, donc cinq signées lors des six dernières journées.
À 22 ans, ce pur produit du centre de formation du FC Metz tend donc à se faire un nom sous le maillot grenat. Prêté à Seraing (Belgique) lors des saisons 2020-2021 et 2021-2022, il avait d’abord trouvé le cœur de la cible dix-neuf fois (en 21 matches !), en D2 belge, puis à neuf reprises (en 28 apparitions), en D1 cette fois.
Devenu leader de l’attaque messine, Mikautadze se présente en outre comme le meilleur passeur du FCM, avec cinq offrandes au compteur. L’homme à surveiller.
Invaincu depuis quatre mois et demi et mathématiquement en droit d’espérer chiper la deuxième place aux Girondins de Bordeaux, le FC Metz aborde la confrontation face au Havre AC, lundi 13 mars 2023 à Saint-Symphorien, avec le vent dans le dos.
Lundi 13 mars 2023, Sangante et le Messin Mikautadze se livreront à nouveau quelques duels, dans les airs comme à terre
Attention, gros calibre ! Lundi 13 mars 2023 (20 h 45), ce sont des Messins relancés dans la course à l’accession qui se dresseront face aux Ciel et Marine. Zoom sur l’état de forme des Grenats.
Une impressionnante série en cours
La marche en avant du Havre AC, et cette invincibilité qui ne cesse de s’étirer (24 matches), passerait presque sous silence l’impressionnante montée en puissance des Messins. Douzièmes, à trois longueurs seulement de la zone rouge au terme de la treizième journée, ils n’ont depuis plus perdu le moindre match. Leur dernière défaite date ainsi du 24 octobre et une soirée vécue au… Stade Océane (0-2).
Les hommes du Roumain Làzlo Bölöni ont donc empilé treize matches dénués de revers, une série pimentée de huit succès. Dont deux scellés lors des deux dernières journées, face à Nîmes (2-0) puis sur la pelouse d’Annéciens (3-0) qui avaient encore la tête au Vélodrome, théâtre de leur exploit en quart de finale de la Coupe de France.
Derrière comme devant, ça en jette
Le FC Metz morose, ouvert à tous les vents et à l’efficacité trop modeste, a laissé place à un FC Metz aussi costaud derrière que flamboyant devant. Si entre les première et treizième journées, sa défense craqua à dix-huit reprises (dont 6 face à Guingamp, 3-6), si sur cette même période, son attaque ne fit mouche que dix-sept fois, devant, comme derrière, les Grenats ne sont plus du tout les mêmes.
Défensivement, c’est un mur qui a été dressé. Neuf buts seulement concédés lors des treize dernières journées (8 clean sheets). Et il y a encore plus parlant. À l’occasion des cinq échéances fraîchement consommées, jamais les filets d’Alexandre Oukidja n’ont tremblé. Jamal Thiaré et ses complices savent ainsi que peu d’occasions se présenteront à eux. Alors qu’Arouna Sanganté et ses compères doivent quant à eux se préparer à être mis sous pression.
La deuxième attaque de Ligue 2, au sortir de la vingt-sixième journée, cumule en effet quarante buts, dix-sept inscrits avant de s’incliner au Havre (13e j.), vingt-trois depuis. Petite faille tout de même, Metz se montre moins clinique à domicile (18 buts) qu’à l’extérieur (22).
Un artificier dans ses rangs
Au coup d’envoi de cette vingt-septième journée, il était seul, en tête du classement des meilleurs buteurs, serré de près par le Stéphanois Krasso (13 buts), par ailleurs numéro 1 des passeurs du championnat (7). Il, c’est le Franco-Géorgien Georges Mikautadze, crédité de quatorze réalisations, donc cinq signées lors des six dernières journées.
À 22 ans, ce pur produit du centre de formation du FC Metz tend donc à se faire un nom sous le maillot grenat. Prêté à Seraing (Belgique) lors des saisons 2020-2021 et 2021-2022, il avait d’abord trouvé le cœur de la cible dix-neuf fois (en 21 matches !), en D2 belge, puis à neuf reprises (en 28 apparitions), en D1 cette fois.
Devenu leader de l’attaque messine, Mikautadze se présente en outre comme le meilleur passeur du FCM, avec cinq offrandes au compteur. L’homme à surveiller.
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Football - Ligue 2 : le HAC ne s’y voit pas encore
Leader depuis treize journées, invaincu depuis vingt-quatre échéances et à l’abri d’un retour imminent de ses principaux concurrents, le Havre AC entend rester prudent quant à l’issue de cette saison. Sa nette domination sera de nouveau mise à l’épreuve ce lundi 13 mars 2023 à Metz.
Amir Richardson, ici sous le regard de Oualid El Hajjam, tentera d’être l’un des acteurs importants de cette périlleuse soirée en terre messine
Ils savent. Oui, les Ciel et Marine savent que la 27e journée, quelle que soit l’issue de cette joute programmée à Saint-Symphorien, ne modifiera en rien, ou si peu, le décor dans lequel ils évoluent depuis plusieurs mois. Au pire, ils basculeront sur la prochaine échéance, et la réception de Saint-Étienne (samedi, 15 heures), avec huit longueurs d’avance sur leurs deux poursuivants. Au mieux, ils conforteront un peu plus encore ceux qui estiment que seule une place, en l’occurrence la deuxième, reste accessible, qu’un unique sésame, tamponné Ligue 1, reste à distribuer.
Un statut de leader que le FC Metz ne pourra donc contester au Havre AC ce lundi 13 mars 2023. En cette soirée qui verra les Havrais exposer au coup d’envoi leur invincibilité en cours de vingt-quatre matches, leur statut de meilleure défense (11) et celui d’acteur le plus performant à l’extérieur (24 points). Autant de marqueurs qui autorisent les Ciel et Marine à regarder d’un œil de plus en plus attentif ce qu’il se passe à l’étage supérieur.
« On est loin d’être dans le dernier round »
« Il reste presque un tiers de championnat à jouer, rappelle toutefois Luka Elsner à ceux pour lesquels le verdict ne fait déjà plus mystère. Alors ne commençons pas à comparer les douze derniers matches à douze finales. Oui, on regarde vers le haut, on s’approche de l’échéance, mais on est loin d’être dans le dernier round. Derrière, c’est vrai que ça se resserre, la tension va peut-être monter d’un cran puisqu’il y aura des confrontations directes entre nos poursuivants, mais à ce jour, personne n’est k.-o. Quant à nous, restons sur l’enthousiasme. Et à Metz, il en faudra. »
L’entraîneur havrais en a conscience, peut-être jamais cette saison le HAC n’avait eu à aborder une si forte adversité. Depuis des semaines, des mois, le FC Metz, localisé à trois points de Bordeaux (2e), en impose et abattra ce soir une carte importante dans la course à l’accession. « C’est probablement l’une des meilleures, si ce n’est la meilleure équipe du moment en termes de dynamique, estime-t-il. On a vraiment hâte de jouer ce match. Il peut nous offrir une belle opportunité. Mais il faudra être au niveau, car on sort de quelques matches avec des petites faiblesses, des moments de flottement. Cela ne nous a pas porté préjudice, mais là, on attaque une semaine où il n’y aura pas de place à l’erreur, pas de place aux ajustements. »
« C’est une top semaine qui s’ouvre »
Après Metz, il s’agira en effet de se préparer à la réception de Saint-Étienne, des Verts, certes freinés samedi par Amiens à Geoffroy-Guichard (1-1), mais invaincus depuis six journées (4 v, 2 n) et très certainement remontés à l’idée d’effacer, en partie, l’humiliation subie à l’aller (6-0). « C’est une top semaine qui s’ouvre, se réjouit le technicien slovène. On a jusqu’alors pris plaisir à jouer ce genre de match. Il y a toujours eu du spectacle, une grande intensité. Et sur l’aspect comptable, on a été plutôt heureux (voir par ailleurs). »
Tenu en échec lors de ses deux derniers déplacements, à Sochaux (1-1) puis à Grenoble (0-0), le Havre AC devra cette fois pousser le curseur bien plus loin afin de signer à Saint-Symphorien un septième succès en quatorze déplacements.
FC Metz – Havre AC, lundi 13 mars 2023 à 20 h 45 au stade Saint-Symphorien
Arbitre : M. Thual.
Absences à Metz : Alakouch, N’Doram (blessés) ; au HAC : Lloris, Gorgelin (blessés), Chadli, Moussadek (choix).
METZ : 16. Oukidja - 39. Kouao, 8. I. Traoré, 5. Candé, 3. Udol (cap.) - 27. Jean Jacques, 19. Maïga - 36. Jallow, 10. Maziz, 14. Sabaly - 9. Mikautadze.
Remplaçants (à choisir parmi) : 40. O. Ba (g), 15. Lô, 33. Nduquidi, 25. Atta, 20. L. Gueye, 24. Joseph, 11. Skuka, 17. Raillot.
Entraîneur : Làszlo Bölöni.
HAVRE AC : 30. Desmas – 17. El Hajjam, 93. Sangante, 15. Kongolo, 27. Opéri – 24. Richardson, 22. Lekhal (cap), 8. Kechta – 21. Joujou, 10. Alioui, 29. Grandsir.
Remplaçants (à choisir parmi) : 16. Koné (g), 18. Mbemba, 92. Kinkoué, 25. Confais, 6. Diakité, 5. Targhalline, 11. Cornette, 12. Mahmoud, 23. Casimir, 14. Thiaré, 33. Kitala.
Entraîneur : Luka Elsner.
Le chiffre : 29
Le Havre AC ne tremble pas. Ne craque pas. Face aux écuries les plus menaçantes au classement, jamais le club doyen n’a déçu. Lors de ses deux confrontations avec les Girondins de Bordeaux, ce fut un carton plein (1-0, 2-1). Devant Sochaux, quatre points sur six sont tombés du côté du HAC (1-0, 1-1). Face à Metz, le match aller a tourné à l’avantage des Ciel et Marine (2-0). Idem face à Bastia, actuel cinquième (3-0).
Au total, dans leurs confrontations avec les acteurs du Top 10, Victor Lekhal et les siens ont amassé vingt-neuf points sur trente-neuf mis en jeu. Seuls Amiens et Grenoble, à l’aller comme au retour, sont parvenus à tenir tête aux Ciel et Marine.
Leader depuis treize journées, invaincu depuis vingt-quatre échéances et à l’abri d’un retour imminent de ses principaux concurrents, le Havre AC entend rester prudent quant à l’issue de cette saison. Sa nette domination sera de nouveau mise à l’épreuve ce lundi 13 mars 2023 à Metz.
Amir Richardson, ici sous le regard de Oualid El Hajjam, tentera d’être l’un des acteurs importants de cette périlleuse soirée en terre messine
Ils savent. Oui, les Ciel et Marine savent que la 27e journée, quelle que soit l’issue de cette joute programmée à Saint-Symphorien, ne modifiera en rien, ou si peu, le décor dans lequel ils évoluent depuis plusieurs mois. Au pire, ils basculeront sur la prochaine échéance, et la réception de Saint-Étienne (samedi, 15 heures), avec huit longueurs d’avance sur leurs deux poursuivants. Au mieux, ils conforteront un peu plus encore ceux qui estiment que seule une place, en l’occurrence la deuxième, reste accessible, qu’un unique sésame, tamponné Ligue 1, reste à distribuer.
Un statut de leader que le FC Metz ne pourra donc contester au Havre AC ce lundi 13 mars 2023. En cette soirée qui verra les Havrais exposer au coup d’envoi leur invincibilité en cours de vingt-quatre matches, leur statut de meilleure défense (11) et celui d’acteur le plus performant à l’extérieur (24 points). Autant de marqueurs qui autorisent les Ciel et Marine à regarder d’un œil de plus en plus attentif ce qu’il se passe à l’étage supérieur.
« On est loin d’être dans le dernier round »
« Il reste presque un tiers de championnat à jouer, rappelle toutefois Luka Elsner à ceux pour lesquels le verdict ne fait déjà plus mystère. Alors ne commençons pas à comparer les douze derniers matches à douze finales. Oui, on regarde vers le haut, on s’approche de l’échéance, mais on est loin d’être dans le dernier round. Derrière, c’est vrai que ça se resserre, la tension va peut-être monter d’un cran puisqu’il y aura des confrontations directes entre nos poursuivants, mais à ce jour, personne n’est k.-o. Quant à nous, restons sur l’enthousiasme. Et à Metz, il en faudra. »
L’entraîneur havrais en a conscience, peut-être jamais cette saison le HAC n’avait eu à aborder une si forte adversité. Depuis des semaines, des mois, le FC Metz, localisé à trois points de Bordeaux (2e), en impose et abattra ce soir une carte importante dans la course à l’accession. « C’est probablement l’une des meilleures, si ce n’est la meilleure équipe du moment en termes de dynamique, estime-t-il. On a vraiment hâte de jouer ce match. Il peut nous offrir une belle opportunité. Mais il faudra être au niveau, car on sort de quelques matches avec des petites faiblesses, des moments de flottement. Cela ne nous a pas porté préjudice, mais là, on attaque une semaine où il n’y aura pas de place à l’erreur, pas de place aux ajustements. »
« C’est une top semaine qui s’ouvre »
Après Metz, il s’agira en effet de se préparer à la réception de Saint-Étienne, des Verts, certes freinés samedi par Amiens à Geoffroy-Guichard (1-1), mais invaincus depuis six journées (4 v, 2 n) et très certainement remontés à l’idée d’effacer, en partie, l’humiliation subie à l’aller (6-0). « C’est une top semaine qui s’ouvre, se réjouit le technicien slovène. On a jusqu’alors pris plaisir à jouer ce genre de match. Il y a toujours eu du spectacle, une grande intensité. Et sur l’aspect comptable, on a été plutôt heureux (voir par ailleurs). »
Tenu en échec lors de ses deux derniers déplacements, à Sochaux (1-1) puis à Grenoble (0-0), le Havre AC devra cette fois pousser le curseur bien plus loin afin de signer à Saint-Symphorien un septième succès en quatorze déplacements.
FC Metz – Havre AC, lundi 13 mars 2023 à 20 h 45 au stade Saint-Symphorien
Arbitre : M. Thual.
Absences à Metz : Alakouch, N’Doram (blessés) ; au HAC : Lloris, Gorgelin (blessés), Chadli, Moussadek (choix).
METZ : 16. Oukidja - 39. Kouao, 8. I. Traoré, 5. Candé, 3. Udol (cap.) - 27. Jean Jacques, 19. Maïga - 36. Jallow, 10. Maziz, 14. Sabaly - 9. Mikautadze.
Remplaçants (à choisir parmi) : 40. O. Ba (g), 15. Lô, 33. Nduquidi, 25. Atta, 20. L. Gueye, 24. Joseph, 11. Skuka, 17. Raillot.
Entraîneur : Làszlo Bölöni.
HAVRE AC : 30. Desmas – 17. El Hajjam, 93. Sangante, 15. Kongolo, 27. Opéri – 24. Richardson, 22. Lekhal (cap), 8. Kechta – 21. Joujou, 10. Alioui, 29. Grandsir.
Remplaçants (à choisir parmi) : 16. Koné (g), 18. Mbemba, 92. Kinkoué, 25. Confais, 6. Diakité, 5. Targhalline, 11. Cornette, 12. Mahmoud, 23. Casimir, 14. Thiaré, 33. Kitala.
Entraîneur : Luka Elsner.
Le chiffre : 29
Le Havre AC ne tremble pas. Ne craque pas. Face aux écuries les plus menaçantes au classement, jamais le club doyen n’a déçu. Lors de ses deux confrontations avec les Girondins de Bordeaux, ce fut un carton plein (1-0, 2-1). Devant Sochaux, quatre points sur six sont tombés du côté du HAC (1-0, 1-1). Face à Metz, le match aller a tourné à l’avantage des Ciel et Marine (2-0). Idem face à Bastia, actuel cinquième (3-0).
Au total, dans leurs confrontations avec les acteurs du Top 10, Victor Lekhal et les siens ont amassé vingt-neuf points sur trente-neuf mis en jeu. Seuls Amiens et Grenoble, à l’aller comme au retour, sont parvenus à tenir tête aux Ciel et Marine.