[REVUE DE PRESSE FOOT FÉMININ] pas de commentaires SVP
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Le tirage au sort des huitièmes de finale de la Coupe de France féminine vient de s’effectuer. Le HAC se déplacera le week-end du samedi 29 et dimanche 30 janvier 2022 sur la pelouse du Paris FC, actuel troisième de D1 !
Les Havraises se rendront sur la pelouse du Paris FC en huitième de finale de la Coupe de France féminine
Après avoir battu, samedi 8 janvier 2022, Saint-Malo (D2F) sur sa pelouse à l’issue d’une séance de tirs au but (1-1, 4-3 t.a.b), les joueuses de Frédéric Gonçalves sont fixées sur leur sort pour cette prochaine échéance. Alors qu’elles avaient une chance sur deux d’affronter une formation de D1 Arkema, les Havraises n’ont pas eu un tirage au sort des plus cléments. Ce dernier a d’ailleurs tardé à être connu, en raison de l’absence de captation vidéo par la FFF.
Les Ciel et Marine se rendront, soit le samedi 29, soit le dimanche 30 janvier 2022, sur la pelouse du Paris FC (normalement au stade Robert Bobin de Bondoufle), troisième de D1 derrière les intouchables que sont l’Olympique Lyonnais et le Paris Saint-Germain. Il s’agira de retrouvailles avec les joueuses de Sandrine Soubeyrand : la saison passée, en D1, les Havraises avaient tenu tête en championnat à l’aller (1-1) avant de s’imposer au retour au Stade Océane (1-0).
« C’est le meilleur Paris FC de ces cinq dernières années »
Frédéric Gonçalves, l’entraîneur du HAC, a réagi à ce tirage au sort. « On aurait préféré affronter une équipe de notre niveau pour aller potentiellement plus loin. C’est le meilleur Paris FC de ces cinq dernières années, ce sera très dur. Mais ça reste la Coupe, du bonus pour les joueuses. Comme à Saint-Malo, on ira jouer notre chance là-bas. On ne partira pas du tout favori, mais on jouera le coup à fond. À vrai dire, je ne voulais aucun club parisien, par rapport à mon passé à Juvisy, mais ce sera particulier d’affronter le Paris FC. Ce match sera le onzième déplacement en seize matches officiels, c’est dommage de ne pas pouvoir le jouer au Stade Océane... »
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Les Ciel et Marine renouent avec le championnat ce dimanche 16 janvier 2022, au Stade Océane, dans un choc de haut de tableau face à Lille. Au cœur d’un mois de janvier qui s’annonce important, aussi révélateur que palpitant, sans être encore complètement décisif.
Sylia Koui et les Havraises vont enchaîner les chocs en ce mois de janvier, avec les matches contre Lille et Metz en championnat, puis celui contre le Paris FC en Coupe de France
Il va y avoir du sport en ce mois de janvier ! Si l’année a bien débuté, avec cette qualification pour les huitièmes de finale de la Coupe de France obtenue sous le déluge à Saint-Malo (1-1, 4-3 t.a.b), malgré les nombreux cas de Covid qui ont touché l’effectif et perturbé leur préparation, les prochains week-ends vont avoir leur influence pour la suite de la saison des Havraises.
Avec, tout d’abord, la réception cet après-midi du LOSC, qui compte un point de plus, actuel coleader du championnat avec Metz, théâtre du prochain déplacement des Ciel et Marine la semaine prochaine. Et pour conclure, ce duel alléchant en Coupe de France sur la pelouse du Paris FC, troisième de D1 (samedi 29 janvier 2022 à 14 h 30).
« Ce sera la cerise sur le gâteau. Déjà, à Saint-Malo, c’était loin d’être une partie de plaisir. Là, on va s’attaquer à deux gros morceaux, pour finir comme dans les jeux vidéos avec le boss final, en sourit Frédéric Gonçalves, l’entraîneur du HAC. Si les filles sont aussi impliquées, si elles mettent autant d’intensité et de justesse technique, on pourra l’emporter contre Lille. » Il faudra bien tous ces éléments face aux joueuses du LOSC, une équipe en pleine confiance, qui vient de surclasser Issy (D1) en Coupe (1-5, mercredi). « Leur victoire a été complètement logique, et même si Issy n’était pas au complet, j’ai été surpris par le niveau et la qualité de jeu développée par cette équipe. C’était très plaisant à voir jouer, confie le technicien havrais, qui a assisté en tribune à cette rencontre. Lille, c’est costaud, ça joue bien, avec des filles qui évoluent ensemble depuis plusieurs saisons. Il y a beaucoup de qualité, mais aussi des failles. »
« Un mois déterminant dans notre vision de la suite du championnat »
Le HAC a préparé ce choc avec un groupe quasi au complet, le Covid n’étant presque plus qu’un mauvais souvenir. Seules deux joueuses n’ont pu prétendre à une place dans le groupe, l’arrière Fanny Hoarau (retour de Covid et métatarse) et l’attaquante Aïssata Baradji (retour de Covid), « mais je sens que certaines manquent encore un peu de rythme », confie Gonçalves. Cela étant, le retour de cadres comme Davis, Araujo, Engeuhard ou Coton-Pélagie constitue une bonne nouvelle. « On a su répondre présentes à Saint-Malo, cela montre que l’état d’esprit est bon. Ça nous donne de la confiance pour les matches à venir, confie la capitaine havraise Sylia Koui. Il y a quatre équipes qui commencent à se démarquer (Metz et Lille avec 22 points, Nantes et le HAC à 21 points, Strasbourg, 5e, compte 15 unités), c’est beau, le niveau est relevé et il y aura du suspense. C’est ce qu’on aime, en tant que compétitrices. Lille se connaît bien, cela fait leur force, on les connaît aussi. Cela va être une belle bataille, notamment au milieu. Il faut mettre de l’impact, de l’agressivité, montrer qu’on est chez nous face à des concurrentes directes. »
« On va mettre de l’intensité pour gagner, complète Gonçalves. Ce mois sera déterminant dans notre vision de la suite du championnat. Mais rien ne sera acté pour autant, qu’on gagne ou pas, il restera après Metz 10 matches à jouer. »
Le HAC ne compte pas recruter
En ce mois de janvier, synonyme de mercato d’hiver, le HAC est-il entré dans une phase de réflexion dans l’optique de renforcer son effectif ? Pas vraiment. Aucune recrue ne devrait rejoindre les bords de la Manche. « Aujourd’hui, financièrement parlant, on ne peut pas recruter, assure Gonçalves. Je vais m’appuyer sur l’effectif actuel. Les seuls ajouts que je peux faire, ils vont venir en interne. Ce sont les jeunes U19 que je peux intégrer et qui, selon moi, sont de taille. À Saint-Malo, cinq d’entre elles ont joué, dont deux qui débutaient avec nous (Alice Mallard Ventura, 16 ans, et Melinda Mendy, 15 ans), deux filles seinomarines (la milieu de terrain arrivée cette saison au HAC a commencé à Bois-Guillaume, alors que l’attaquante y évolue depuis 2016, ex-ESM Gonfreville-l’Orcher). C’est quelque chose de très important pour moi d’intégrer de jeunes Normandes. Il y a aussi Marine Furet (arrivée en 2019, ex-Thiberville), mais aussi Solenn Levesque et Yama Lelo, déjà là depuis la saison dernière et qui ont du temps de jeu. Je considère les jeunes et si elles sont meilleures que les autres, alors elles joueront. »
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Dans le choc du groupe A, les Havraises ont concédé le match nul contre les Lilloises (2-2) dimanche 16 janvier 2022 au Stade Océane, après avoir mené deux fois au score, au terme d’un match rythmé et équilibré.
Sura Yekka et la gardienne Alice Pinguet se partagent les torts sur la première égalisation lilloise. Le HAC aurait pu frapper un coup mais doit se contenter d’un seul point
L’affiche de cette 11e journée entre le HAC (4e) et le LOSC (2e), deux sérieux prétendants à la montée, a tenu toutes ses promesses. Après leur qualification pour les huitièmes de finale de la Coupe de France obtenue à Saint-Malo (1-1, 4-3 t.a.b), les Ciel et Marine ont bouclé la phase aller sur ce match (2-2) qui pourra laisser beaucoup de regrets. Les joueuses de Frédéric Gonçalves peuvent en effet s’en vouloir, après avoir mené au score à deux reprises.
Dès les premières minutes, la tension était palpable. Les Lilloises étaient les premières à s’illustrer grâce à Aurore Paprzycki, mais sa frappe était captée sans problème par Alice Pinguet (5e). Cliniques, les Ciel et Marine, qui arboraient pour la première fois le maillot collector pour les 150 ans du HAC, ouvraient le score sur leur première situation. Sylia Koui était à la manœuvre, sur ce coup franc excentré côté gauche, bien coupé par Deja Davis qui venait placer une tête croisée hors de portée malgré l’intervention d’Élisa Launay, la gardienne du LOSC (1-0, 10e).
Piquées au vif, les Nordistes n’ont pas tardé à réagir. Salomé Elisor servait Noémie Mouchon dans la profondeur, mais l’attaquante lilloise butait sur Alice Pinguet, qui s’employait pour dévier sa tentative sur le poteau (15e). Bis repetita une minute plus tard, la tentative de Naomie Bamenga était également repoussée par la gardienne havraise. Le LOSC monopolisait ensuite le ballon, tandis que le HAC procédait en contre. Les coéquipières de Santana Sahraoui rentraient toutefois aux vestiaires avec un but d’avance, mais sans Nadjma Ali Nadjim, sortie sur blessure (39e).
Deux buts concédés largement évitables
En seconde période, le rythme ne retombait pas. Le choc se décantait après l’heure de jeu. Sur un six mètres joué court, Sura Yekka remettait en retrait, d’une passe un peu appuyé vers la cage d’Alice Pinguet, une gardienne havraise surprise et qui dévissait totalement son dégagement… qui finissant dans ses propres filets (1-1, 61e). Un but casquette, de quoi faire douter une équipe. Mais tout juste entrée en jeu, trouvée sur un service venant de la droite de Kelsey Araujo, Nora Coton-Pelagié redonnait l’avantage aux Normandes d’une sublime volée en pleine lucarne (2-1, 63e).
Seulement voilà, peu de temps après, sur un coup franc lointain frappé par Aurore Paprzycki qui contourna toute l’arrière-garde havraise, Salomé Elisor, complètement esseulée dans la surface, permettait de nouveau aux Lilloises de recoller (2-2, 66e). Le match aurait pu basculer en faveur des Hacwomen, mais la frappe de Koui s’échouait sur la barre transversale (80e).
Au final, un partage des points dans un duel particulièrement disputé où chaque équipe aura eu ses temps forts. Mais les regrets sont bel et bien du côté du HAC. « À chaud, c’est dur… On est très déçu, surtout de la manière dont on prend les buts, regrette l’entraîneur havrais, Frédéric Gonçalves, déçu du résultat et du manque de discipline de ses joueuses. C’est rageant et navrant. » Une belle occasion de revenir au sommet manquée pour les Ciel et Marine, qui auront fort à faire dimanche prochain sur la pelouse du leader, Metz, vainqueur à Orléans dans le même temps (1-2) et qui compte désormais trois points d’avance sur les Havraises.
Au Havre, le HAC et le LOSC 2 à 2 (1-0)
Arbitre : Mme Jeannot. Spectateurs : 300 environ.
Buts pour le HAC : Davis (10e), Coton-Pélagie (63e) ; pour Lille : Pinguet (61e, c.s.c), Elisor (66e).
Avertissements au HAC : Coton-Pélagie (66e), Koui (85e) ; à Lille : Azzaro (66e), Fremaux (69e).
HAC : Pinguet - Sahraoui, Davis, Yekka, Furet - Sumo, Koui (cap), Enguehard (Coton-Pélagie, 59e) - Ali Nadjim (Araujo, 39e), Lelo (Levesque, 86e), Legrout.
Entraîneur : Frédéric Gonçalves.
LILLE : Launay - Nollet (Polito, 26e), Fremaux, Devleesschauwer (cap), Demeyere - Paprzycki, Elisor, Bamenga - Mouchon (Marty, 64e), Azzaro (Pierel, 57e), Boucly.
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Après avoir été contraintes au partage des points face au LOSC, les Havraises se déplacent ce dimanche 23 janvier 2022 sur la pelouse de l’actuel leader, le FC Metz. Une deuxième affiche de suite pour les Ciel et Marine, et l’occasion de frapper un grand coup.
Rien n’est encore perdu, loin de là. La phase retour va commencer et les joueuses du HAC ne sont qu’à trois longueurs de Metz, le leader, qu’elles retrouvent ce dimanche après-midi. Mais force est de constater que le match nul concédé une semaine plus tôt sur la pelouse du Stade Océane, face aux Lilloises (2-2), a laissé plus de regrets que de sourires, d’autant plus après avoir mené deux fois au score. « Nous étions très frustrées de ce résultat. C’est le match que l’on garde sans doute le plus en travers de la gorge, confesse Santana Sahraoui, l’arrière droite du HAC. Parce qu’on s’est mis dedans toutes seules, qu’on fait le plus dur, mais il y a ces punitions en seconde période. Oui, il y a une erreur (en référence à cette passe en retrait vers le but de Sura Yekka et ce dégagement dans ses propres filets de la gardienne Alice Pinguet), les filles concernées le savent et on ne leur en veut pas, mais on arrive ensuite à reprendre l’avantage et derrière, il y a cet oubli dans le marquage sur coup franc. Il y avait des points très importants à prendre face à un concurrent direct. »
Reste à savoir si la pilule a été digérée, au moment de défier des Messines sans aucun doute revanchardes après leur défaite à l’aller (1-0), alors que le HAC n’aura pas tous ses atouts offensifs (voir l’appui). « La frustration était énorme après le match de Lille, mais c’est passé, assure Frédéric Gonçalves, l’entraîneur havrais. Il faut avancer. Et puis avoir un tel sentiment, voir comment le LOSC était très satisfait d’un seul point, je me dis qu’on est dans le vrai, sur le bon chemin. Ce sera un match bien différent par rapport à l’aller, avec des mois de travail et des automatismes en plus. Si on veut pouvoir prétendre à la première place, il faut gagner là-bas, battre cette équipe cohérente et solide. »
« On sait qu’il y a de la frustration générée sur le match aller du côté de Metz, poursuit Sahraoui. Elles nous attendent, on le sait. Mais on a envie de prendre des points, de rendre une belle copie. Metz, c’est très cohérent, dur dans les duels, ce n’est pas pour rien qu’elle est au top du classement. »
Pas encore au top dans le rythme
Un autre paramètre va compter : l’état de forme des Ciel et Marine. Disparate et pas encore optimal pour le moment, après une reprise contrariée par la dizaine de cas Covid décelée en début d’année, alors que les chocs s’enchaînent. « Cela me frustre de devoir encore faire des choix en fonction des états de forme des unes et des autres, confie le technicien du HAC. Ce n’est pas le meilleur des casse-tête. »
« Ce n’est pas facile, reconnaît la latérale droite du HAC, l’une des premières touchées par le virus. J’ai eu la « chance » de l’avoir eu pendant les vacances. J’ai été bien malade, mais cela ne m’a pas privé de match puisqu’on avait repris tôt. Mais physiquement, il y a de la fatigue, ça pique au niveau des poumons, il faut reprendre du rythme. Mais pour moi, c’est du passé. On s’adapte, cela ne nous empêche pas d’être impliquées dans le travail. »
FC Metz - HAC, ce dimanche 23 janvier 2022 à 14 h 30
Des absences qui peuvent être préjudiciables
Frédéric Gonçalves faisait la moue en fin de semaine, au regard de son effectif privé de plusieurs éléments majeurs, surtout en attaque. Touchée à la cheville dimanche dernier contre le LOSC et remplacée dès la fin de la première période, Nadjma Ali Nadjim sera éloignée des terrains pour une quinzaine de jours au moins en raison d’une entorse. Jeudi, à l’entraînement, Kelsey Araujo a senti une douleur à un genou et les derniers essais réalisés vendredi et samedi n’incitaient pas à l’optimisme. L’internationale U23 Portugaise ne figure pas dans le groupe. Ces deux joueuses, qui amènent de l’efficacité et de la vitesse sur les côtés, ont marqué presque la moitié des 21 buts inscrits pour le moment en championnat par les Ciel et Marine (6 pour Araujo, 4 pour Ali Nadjim), c’est dire leur influence dans la formation seinomarine. À noter que la latérale Fanny Hoarau (métatarse), qui a retrouvé le groupe, est en phase de reprise. En face, les Messines ont connu une grosse perte avec la grave blessure de leur attaquante Kelly Koné (4 buts cette saison), victime à Orléans, le week-end dernier, d’une rupture des ligaments croisés du genou.
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Privées d’entrée de jeu de Deja Davis, expulsée, les Ciel et Marine ont signé à Metz ce dimanche 23 janvier 2022, sur la pelouse du leader, un véritable exploit (1-0). Et voilà le Havre AC de retour au sommet du classement.
Réduites à dix durant plus de 80 minutes, Élise Legrout et les Havraises ont été héroïques sur la pelouse de Metz
La partie débutait fort mal pour les Havraises, qui perdaient Davis dès la 8ème minute, sévèrement expulsée. L’Américaine regagnait prématurément les vestiaires pour un coup au visage de Boilesen, sur un corner en faveur du HAC. Comme souvent en pareilles circonstances, cela semblait galvaniser l’équipe en infériorité numérique. La gardienne messine Lerond était mise en difficulté sur un centre-tir d’Enguehard (17e). La deuxième offensive des Ciel et Marine faisait mouche. Lerond repoussait sur la barre une première tentative de Coton-Pélagie, Élise Legrout était la plus prompte dans les six mètres pour pousser le ballon au fond des filets (0-1, 34e).
Un but à l’image d’un match ou le FC Metz était battu surtout dans l’engagement. Les Lorraines tentaient bien de poser leur jeu, mais leurs offensives manquaient de détermination. Le HAC s’en sortait toutefois à bon compte par deux fois en première période : d’abord sur un excellent centre de Boutaleb (23e), et surtout lorsque Sahraoui suppléait sa gardienne sous la menace de Boilesen (39e). La forte pression des Messines juste avant le repos restait vaine.
Arsenieva fait le job
Il fallait un nouveau sauvetage de Yekka à la place de sa gardienne pour priver Rigaud de l’égalisation à la reprise (57e). Les protégées de Jessica Silva dominaient largement les débats, mais restaient à la merci d’un contre normand. D’ailleurs, sur une mauvaise relance, il fallait une parade salvatrice de Lerond pour empêcher Legrout de faire le break (73e).
Le dernier quart d’heure voyait les Messines faire le siège du but havrais et se créer enfin de franches occasions. Olesya Arsenieva, préférée à Pinguet, s’envolait pour faire échec à une superbe tentative lointaine de Delabre (81e). Les Messines obtenaient deux bons coups francs dans l’axe. La frappe de Rougemont ne trouvait pas le cadre (82e), alors qu’Arsenieva était encore à la parade sur le tir placé de Boilesen (87e). Solides et solidaires, les Havraises tenaient bon pour réaliser la bonne opération comptable de la journée, en revenant à hauteur de leurs adversaires du jour. À savoir au sommet du classement, avec le même nombre de points également que Nantes (25 points), accroché par Strasbourg (0-0).
« Fier de mes joueuses »
Jessica Silva (entraîneure du FC Metz) : « Alors que l’on a une joueuse de plus, on fait une très mauvaise entame de match. En seconde période, on a mis plus d’intensité, mais pas suffisamment pour se créer de bonnes occasions. On n’était pas présentes dans les duels. Le Havre a défendu de belle manière. Cette défaite, on la doit à nous-mêmes. »
Frédéric Gonçalves (entraîneur du HAC) : « Je suis vraiment très satisfait. Fier de mes joueuses, qui s’imposent à 10 contre 11. On avait beaucoup d’absences, mais l’état d’esprit a compensé. On n’a pas vraiment été souvent mis en danger. L’expulsion nous a soudés. »
À Maizières-lès-Metz, le HAC bat le FC Metz 1 à 0 (1-0)
Arbitre : Mme Perret. Spectateurs : 90.
But pour le HAC : Legrout (34e).
Avertissement à Metz : Blais (78e) ; au HAC : Koui (79e).
Expulsion au HAC : Davis (8e).
FC METZ : Lerond - Kouache, Petitjean, Morel, Rigaud, Gherbi, Picard (Calba, 83e), Rougemont, Boutaleb (Delabre, 46e), Boilesen, Blais.
Entraîneure : Jessica Silva.
HAC : Arsenieva - Sahraoui, Sotier, Yekka, Furet - Legrout (Baradji, 88e), Sumo, Koui (cap) - Coton-Pélagie (Lelo, 84e), Davis, Enguehard.
Entraîneur : Frédéric Gonçalves.
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(article LetsgoMetz)
Al’issue de cette douzième journée de D2F, le FC Metz se fait voler la vedette par Le Havre. Au terme d’un match fermé et très musclé , les Messines ont dû s’incliner logiquement 1 à 0 face à des Normandes solides et solidaires.
L’occasion semblait belle de prendre le large sur le poursuivant Normand. Mais au terme d’un match très accroché, les joueuses du FC Metz sont tombées dans le piège tendu par Le Havre. Le bras de fer avait pourtant bien commencé. Dominatrices dans les premiers duels de la rencontre, les grenats allaient se retrouver en supériorité numérique dès la huitième minute de jeu. Deja Davis, coupable d’une main au visage de Marjorie Boilesen sur un corner havrais, était expulsée sans hésitation par l’arbitre de la rencontre, Lauren Perret. Le scénario du match aller, encore dans toutes les têtes, semblait alors se dessiner en faveur des Messines. Mais les Normandes, solidaires et déterminées, allaient finalement prendre le contrôle de la rencontre. Plus agressives et plus engagées, les joueuses de Frédéric Goncalves ouvraient logiquement le score par Nora Coton Pelagie sur un cafouillage devant les cages de Justine Lerond (34′).
Si le but normand venait récompenser la belle prestation des visiteuses, ce sont les Messines qui terminaient fort cette première période. Mais le score à la pause restait finalement à 1 but à 0 pour le HAC. Au retour des vestiaires, Jessica Silva lançait Amélie Delabre en lieu et place d’Inès Boutaleb, en difficulté face à la défense des Havraises. Mais la seconde période allait tristement ressembler à la première. Sans solution et incapables d’imposer leur football, les grenats déjouaient et se cognaient à un bloc normand compact et imperturbable. Une frappe tendue d’Amélie Delabre en fin de rencontre (85′) et un coup franc direct de Marjorie Boilesen (88′) se voyaient détournés par la gardienne du Havre. Les Messines étaient battues. Rideau.
Trop peu d’opportunités
Avec une attaque en berne et amputée de leur avant centre Kelly Koné, les joueuses du FC Metz n’ont jamais réussi à se montrer réellement dangereuses. Un constat partagé par Jessica Silva en fin de recontre : « On n’a pas fait ce qui était nécessaire en supériorité numérique. Notre entame de match est très mauvaise. Ensuite on a mis un peu plus d’intensité en seconde mi-temps, mais pas assez pour se créer des opportunités. On n’a pas été présentes dans les duels. Le Havre a fait un très bon match ». Pas encore qualifiée, Latifah Abdu, nouvelle recrue grenat, n’a pas pris part à la rencontre.
« Un sentiment de frustration »
Pour Marine Morel, la déception est grande. La défenseuse centrale du FC Metz se voulait lucide à l’issue du match. « C’est un grand sentiment de frustration. D’autant plus que nous étions à onze contre dix très tôt dans le match. Sur le terrain cela ne s’est pas fait sentir. Nous n’avons pas été au rendez-vous. En seconde période on a eu plus d’occasions. Mais on a manqué de surnombre dans la surface adverse. Les Havraises ont joué avec beaucoup de détermination et de rage. De notre côté on a pêché sur le plan collectif en voulant jouer trop long. »
Une défaite au goût amer, d’autant que le HAC prend la tête du championnat à la différence de buts. Mais la route sera longue pour tout le monde. Si quatre équipes se détachent, tout reste encore possible. Il faudra se remettre au travail tout de suite pour préparer le prochain rendez-vous, sur la pelouse de VGA Saint-Maur dans quinze jours.
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Après l’intermède Coupe de France, les Ciel et Marine renouent avec le championnat de D2 dont elles occupent la première place. Qu’elles espèrent bien conserver à l’issue du match face à La Roche-sur-Yon, ce dimanche 6 février 2022 au Stade Océane.
Après la parenthèse Coupe de France, les Havraises font leur retour en championnat, leur objectif premier cette saison
C’est l’heure du retour aux affaires ! Rappelons que le parcours en Coupe de France s’est achevé la semaine passée en 8es de finale sur le terrain du Paris FC, l’une des très grosses écuries de D1 Arkema (5-1). Malgré le score brutal dans un match qui se dessina en deuxième période (1-1 à la pause après une ouverture du score havraise), l’aventure des Ciel et Marine mérite d’être saluée. « La Coupe, c’était du bonus, nous le savions tous ! », souligne toutefois Frédéric Gonçalves.
Le quotidien des Havraises va donc se résumer désormais à la D2. Un quotidien nullement rébarbatif, d’autant qu’après sa victoire à Metz il y a deux semaines (0-1, après avoir joué à dix durant 82 minutes), le HAC est leader ! « D’une certaine manière, la semaine dernière, nous préparions déjà le match de ce dimanche, poursuit le coach havrais, parce que le plus important reste le championnat ! Nous sommes sur la bonne pente, nous espérons faire le boulot, tout simplement. »
« À nous de briser le cadenas »
Il est vrai qu’avec un classement aussi serré (Havraises, Messines et Nantais comptent toutes 25 points, les Lilloises suivant à deux longueurs), nul faux pas n’est autorisé. C’est pour cela que le technicien se méfie de l’adversaire du jour, La Roche-sur-Yon. Car si les Vendéennes ne font guère de bruit avec leur 8e place, elles forment l’une des valeurs sûres de ce championnat. Restant sur deux victoires consécutives face à Vendenheim et Orléans leur ayant donné un peu d’air au classement, elles se sont permis également d’aller embêter les Lilloises sur leur terrain (courte défaite 3 à 2), et se déplaceront au Stade Océane sans pression aucune. Les Ciel et Marine auront probablement besoin de toute leur patience pour prendre en défaut un bloc risquant d’être bas et en attente… « Nous verrons bien ! Nous jouerons avec nos forces, nos qualités, c’est le mot d’ordre quelle que soit la tactique adverse. De toute manière, nous avons déjà été habitués, sur plusieurs matches, à jouer contre des équipes qui nous attendaient. Ce sera à nous de briser le cadenas. »
Pour ce faire, Frédéric Gonçalves va récupérer quelques joueuses, absentes ces dernières semaines pour cause de blessure ou de Covid. Ainsi, Fanny Hoarau, Kelsey Araujo et Aissata Baradji reviennent dans le groupe, tandis que Sylia Koui (suspendue), Laurene Tresfield et Yama Lelo (choix) en sortent.
Le groupe havrais : Arsenieva, Pinguet – Furet, Hoarau, Sahraoui, Sotier, Yekka – Coton-Pélagie, Enguehard, Legrout, Levesque, Sumo, Tengue – Araujo, Baradji, Mustafa.
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Les Havraises ont certes souffert mais se sont imposées face à La Roche-sur-Yon 2 à 1, dimanche 6 février 2022, grâce à un doublé de Nora Coton-Pélagie. Elles conservent ainsi leur fauteuil de leader.
D’un doublé, Nora Coton-Pélagie a permis aux Ciel et Marine de ponctuer victorieusement un débat durant lequel les Havraises n’ont pas affiché une réelle maîtrise
Sur la pelouse du Stade Océane, face à des Vendéennes sans complexes, les Havraises se sont fait peur. Mais dans ce cas, l’histoire ne retient que l’essentiel, et elle n’a probablement pas tort… « Et l’essentiel, ce sont les trois points, comme on dit souvent dans le foot ! », soufflait Frédéric Gonçalves. Oui, il faut savoir gagner ce genre de rencontre âpre, incertaine, provoquer le sort. Et quand on possède des individualités comme Nora Coton-Pélagie, cela peut aider à faire basculer du bon côté la glorieuse incertitude du sport. « Notre attaquante a fait le job, confirmait le coach havrais, nous lui tirons un grand coup de chapeau. » Mais commençons par le commencement…
Et tout commença avec Nora Coton-Pélagie ! Dès la 2e minute, la capitaine du jour, excentrée, s’en allait tromper Lacoste. Un but censé offrir de la confiance et faciliter la vie des Hacwomen. Ce qu’on crut dans les instants suivants, ces dernières passant le premier quart d’heure dans le camp des Yonnaises. Une frappe de Legrout au-dessus (6e), des corners de Sahraoui (5e, 7e) : on ne donnait pas très cher de la peau des visiteuses.
Et soudain, plus rien…
Mais voilà, inexplicablement, le HAC perdit pied. « Nous avons complètement déjoué, effectué de mauvais choix. Nous n’allons pas enlever le mérite de l’adversaire, qui a réalisé une très bonne première mi-temps, mais la nôtre fut mauvaise », s’agaçait Frédéric Gonçalves. Peu à peu, devant tant de tergiversations, de passes en retrait, d’erreurs techniques, les Vendéennes s’enhardissaient. Et ce que l’on pressentait arriva… Lancée à la limite du hors-jeu, Borde alertait Muller qui, dans l’axe, ajustait Arsenieva (1-1, 20e). Tout était à refaire. Sauf que, méconnaissables, les joueuses ciel et marine n’y arrivaient plus du tout. À la pause, les deux équipes étaient toujours dos à dos.
Plus tranchantes en seconde période, les Havraises s’offraient des occasions par Enguehard (51e), Sumo (57e), Coton-Pélagie (62e). L’entrée de Baradji (63e) apportait de la vivacité, mais le score ne bougeait toujours pas… tandis que le temps semblait s’accélérer ! Pas d’affolement, le match allait se terminer comme il avait débuté : par Nora Coton-Pélagie !
Obtenant elle-même un coup franc aux abords de la surface, la Havraise frappait magistralement, expédiant le ballon dans la lucarne sans que Lacoste n’ait le loisir d’esquisser un geste : du grand art (2-1, 81e) ! Une délivrance pour tout le camp havrais. « Il n’y a certes pas eu la manière, mais il faudra parfois en passer par là si on veut aller au bout », concluait le coach. L’essentiel, décidément, Messines et Nantaises l’ayant emporté de leur côté. Le HAC est toujours leader et recevra Orléans dimanche prochain à la Cavée Verte (14 h 30).
Au Havre, le HAC bat La Roche-sur-Yon 2 à 1 (1-1)
Arbitre : Mme Rehel.
Buts pour le HAC : Coton-Pélagie (2e, 81e) ; pour La Roche-sur-Yon : Muller (20e).
Avertissement au HAC : Sumo (72e).
HAVRE AC : Arsenyeva – Sahraoui, Yekka, Sotier (Hoarau, 43e), Furet (Mustafa, 84e) – Enguehard, Sumo, Legrout, Levesque (Baradji, 63e) – Coton-Pélagie (cap), Araujo.
Entraîneur : Frédéric Gonçalves
LA ROCHE-SUR-YON : Lacoste – Boban (Roux, 88e), Guyard, Segrétain, Eliceche, Cosson (cap) – Le Moing, Pierre-Jean, Goutard (Cheneau, 88e) – Borde (Faity, 63e), Muller
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Leaders de D2F, les Havraises reçoivent, cet après-midi, Orléans à la Cavée, avec l’idée bien arrêtée de ne rien concéder à leurs poursuivantes dans ce championnat très serré.
Avec un but inscrit contre La Roche-sur-Yon, la semaine dernière, Nora Coton-Pélagiela a permis au HAC de garder les commandes du championnat.
Pas besoin de s’attarder longtemps sur le classement pour comprendre que les footballeuses havraises ont bien fait de l’emporter 2-1 face à La Roche-sur-Yon, dimanche dernier, et que la géniale inspiration de Nora Coton-Pélagie sur un coup franc direct à la 82e minute leur a permis, sans aucun doute, de conserver leur fauteuil de leader.
Car, dans le sillage du HAC, Messines et Nantaises (28 points, ex aequo avec les Ciel et Marine) l’ont toutes deux emporté à l’extérieur. « Tout le monde est conscient qu’il y a de grandes chances que ce soit serré de cette façon-là jusqu’au mois de mai, affirme Frédéric Gonçalves. C’est une course de fond. »
Dans ce classement où il ne faut pas oublier Lille, 4e avec 26 points, ce sont pourtant bien les Havraises les patronnes, malgré les difficultés rencontrées pour battre les Vendéennes la semaine passée sur la pelouse du stade Océane. Des difficultés qu’explique le coach havrais : « Les filles enchaînent. Ce sont souvent les mêmes qui ont joué à cause des blessures, des cas de Covid. Puis il y a eu le contrecoup du Paris FC où la défaite nous a tout de même fait un peu mal. Alors, contre La Roche-sur-Yon, les filles sont allées puiser mentalement, et à la fin, le résultat y est. »
L’adversaire du jour, l’US Orléans, présente quelques similitudes avec celui de dimanche dernier : 7e avec 14 points, les visiteuses sont quasiment condamnées à la deuxième partie de tableau.
Mais à l’aller, elles avaient réussi à contenir les assauts havrais (1-1). « Orléans a beaucoup d’individualités et je pense que, d’un point de vue qualitatif, c’est un cran au-dessus de La Roche. N’oublions pas que cette équipe était en tête de la D2F à l’arrêt de la compétition la saison dernière. »
Le match se jouera à la Cavée Verte
La vigilance et le sérieux devront donc être de mise sur la pelouse de la Cavée Verte. Oui, le match se jouera à la Cavée, le stade Océane accueillant ce lundi un HAC - SC Bastia dans le cadre d’un match décalé du championnat de Ligue 2.
Nouveau décor donc pour les footballeuses : « Comme ce sera une première pour nous cette saison, il y a forcément quelques interrogations. » D’autant, on le sait, que la qualité de la pelouse de la Cavée est très nettement inférieure à celle de l’antre habituel de l’équipe. « Ce sera différent de d’habitude. Mais quand on va à l’extérieur, on ne connaît pas non plus l’environnement et cela ne nous empêche pas de faire de bons résultats. Je crois en mon groupe. Elles sont premières et ont à cœur de conserver leur place. » Et ce groupe verra le retour de Sylia Koui, sa capitaine, qui revient de suspension. Un atout supplémentaire pour poursuivre sur le bon chemin.
Le groupe : Arsenyeva, Pinguet -- Furet, Hoarau, Sahraoui, Tresfield, Yekka - Enguehard, Koui, Legrout, Sumo, Tengue - Araujo, Baradji, Coton-Pélagie, Mustafa. HAC - US Orléans, dimanche 13 février 2022, 14 h 30, stade de la Cavée-Verte.
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Menée en première période, bien revenue en début de seconde période, la formation du HAC a finalement eu gain de cause sur la pelouse de Saint-Maur, dimanche 27 février 2022 (3-1), restant toujours à deux points du leader nantais.
D’une tête dans les dernières minutes, Fanny Hoarau a libéré les Havraises, qui ont finalement marqué un troisième but dans les arrêts de jeu à Saint-Maur
Freiné il y a deux semaines contre Orléans (0-0), le HAC a assuré l’essentiel en enfonçant un peu plus la VGA Saint-Maur. La fenêtre de tir pour une relance semblait idéale, puisque les joueuses de Frédéric Gonçalves défiaient une équipe saint-maurienne qui ne marche plus, incapable de gagner depuis la mi-octobre et qui, après ce match, n’a pris qu’un point sur les neuf derniers matches. Les Havraises ont pourtant eu beaucoup de mal à se défaire des Franciliennes, courant d’abord après le score, après cette tête de Tchaptchet consécutif à un coup franc lointain sur lequel Arsenieva manqua son intervention dans les airs (1-0, 21e)
Dominatrices, les Havraises essayaient bien de refaire surface mais à chaque fois, elles piochaient dans le dernier geste. Il y avait déjà des signes avant-coureurs avant l’ouverture du score francilienne lorsque Legrout tentait sa chance, frappant au-dessus (12e), puis sur ce coup franc de Coton-Pélagie qui ne trouvait pas preneur (19e).
Une libération tardive
Accélérant la cadence dans l’entrejeu, dominant un grand nombre de duels, le HAC cherchait la parade après ce nouveau tir au-dessus de la transversale de Legrout (24e) et ce raté dans les six mètres d’Araujo (37e). Après l’agacement de la première période, celui de ne pas trouver la clé, les Normandes se libéraient lorsqu’Élise Legrout surgissait sur la gauche de la surface, en percussion, pour égaliser d’une frappe puissante à ras de terre (1-1, 47e).
Revenues à hauteur, les Havraises continuaient de solliciter la défense de la VGA Saint-Maur, sauvée par sa gardienne sur une frappe à bout portant de Legrout puis par la transversale après la tentative de Koui (51e). Face à une équipe bien regroupée, le HAC faisait le forcing pour parvenir à ses fins, mais ni la frappe croisée d’Araujo (65e), ni la frappe d’Ali Nadjim, repoussée sur sa ligne par Micheneau (70e) n’arrivaient à surprendre les Saint-Mauriennes.
Il fallait attendre les cinq dernières minutes pour voir les Havraises faire la différence. Sur un corner tiré de la droite par Koui, Fanny Hoarau plaçait sa tête dans les filets (1-2, 88e). Puis sur une contre-attaque à la suite d’un coup franc dégagé, Kelsey Araujo contournait la sortie très lointaine de la gardienne saint-maurienne et résistait à une défenseure avant de marquer dans le but vide (1-3, 90e+2). Patientes et rigoureuses, les Havraises ont évité le piège.
« On a fait un non-match en première période. Mais lors de la seconde période, on a mis plus d’intensité et d’envie, cela a fini par payer, indiquait Frédéric Gonçalves, l’entraîneur havrais. C’est la première fois qu’on gagne un match après avoir été mené, c’est encourageant. »
À Saint-Maur-des-Fossés, le HAC bat la VGA Saint-Maur 3 à 1 (0-1)
Arbitre : Mme. Philion. Spectateurs : 200 environ.
Buts pour Saint-Maur : Tchaptchet (21e) ; pour le HAC : Legrout (47e), Hoarau (88e), Araujo (90e+2).
VGA SAINT-MAUR : Le Pareux - Domoraud, Micheneau, Hassani, Coutenay - Claire, Bourahla (Chatelain, 68e), Montgénie (Sidney, 76e), Dembélé - Doria (Konté, 77e), Tchaptchet.
Entraîneur : Guinel Konn Konn.
HAC : Arsenieva - Sahraoui, Tresfield, Yekka, Hoarau - Sumo, Mendy (Ali Nadjim, 68e), Levesque (Koui, 46e) - Araujo, Coton-Pélagie (Gomez, 75e), Legrout.
Entraîneur : Frédéric Gonçalves.
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Contrairement à la saison passée, la concurrence, saine, bat son plein au poste de gardienne de but entre Alice Pinguet et Olesya Arsenieva, qui alternent les rencontres. Même si, sur les derniers matches, la dernière nommée semble prendre l’ascendant. Encore ce dimanche 13 mars 2022 contre Lens ?
Olesya Arsenieva et Alice Pinguet ont souvent alterné au poste de gardienne du HAC, au jeu de la concurrence, même si la première a davantage été alignée ces dernières semaines
Si, les deux dernières saisons, en D2 comme en D1, la question ne se posait pas au regard des superbes prestations réalisées par Constance Picaud, auteure de nombreux arrêts de grande classe et partie l’été dernier rejoindre le Paris Saint-Germain, autant cette saison, elle a le mérite de se poser. Et même assez souvent.
Aucune hiérarchie ne s’est installée, dès le début de cet exercice 2021-2022. Pas de numéro une, pas de numéro deux, entre Olesya Arsenieva (24 ans), arrivée en 2020 en provenance d’Albi en tant que doublure de Picaud, et Alice Pinguet (19 ans), prêtée cette saison par le PSG pour faire ses armes avec les Ciel et Marine. « Une volonté de ma part ? Non, répond Frédéric Gonçalves, l’entraîneur du HAC. C’était établi avant même que j’arrive. Ça aurait été plus simple d’en avoir une avant que la saison ne débute, mais je n’ai pas milité non plus contre cette situation. Cela crée une émulation à ce poste, un certain turnover. Avec l’entraîneur des gardiennes, Michel Courel, on veut être le plus juste possible, la décision de faire jouer la meilleure du moment est prise par rapport à ce qu’on peut voir durant la semaine. J’ai le dernier mot, il y aura de la concurrence jusqu’au bout. On a de la chance d’avoir deux bonnes gardiennes, ce n’est pas donné à toutes les équipes, D1 comme D2. »
Exact. En regardant de plus près le bilan des apparitions, la gardienne franco-russe semble toutefois avoir pris une longueur d’avance sur le grand espoir du PSG à ce poste, avec 9 titularisations contre 6, étant alignée à six reprises lors des sept dernières journées de championnat. Cela coïncide d’ailleurs avec quelques bévues de la cadette des gardiennes du HAC, à l’aller à Lens (1-3, 6e j.) avec notamment une sortie très malheureuse pour l’ouverture du score ardennaise, une expulsion à Brest (4-1, 8e j.) pour une faute en dehors de sa surface et un but contre-son-camp en dégageant un ballon dans ses propres filets contre Lille suite à une passe un peu appuyée de Yekka (2-2, 11e j.).
« Rien n’est acquis »
Olesya Arsenieva, auteure de quelques solides prestations comme à Nantes (0-0, 10e j.) et à Metz (1-0, 12e j.), a semble-t-il marqué des points aux yeux du staff havrais, même si elle n’a pas été exempte de tout reproche sur sa sortie aérienne entraînant l’ouverture du score de Saint-Maur, lors du dernier match (3-1, 15e).
« J’ai su être décisive, mais je considère que rien n’est acquis. Chaque lundi, les compteurs sont remis à zéro, déclare Arsenieva. Il faut être forte mentalement, toujours concentrée, surtout lorsqu’on a Michel comme entraîneur. Mais on s’entend bien, la concurrence est saine, tant mieux d’ailleurs pour avoir déjà connu l’inverse ailleurs. On se pousse l’une et l’autre vers le haut, on donne tout pour être performantes lorsqu’on nous donne notre chance. »
« Mais je vais être là pour pousser derrière Olesya, tout faire pour jouer, signale Pinguet. On est là pour progresser toutes les deux. J’étais un peu surprise de ne pas jouer autant, mais ce n’est pas parce que je viens du PSG que cela me garantit du temps de jeu. Si je ne suis pas performante, je ne peux pas être alignée. Je suis venue pour progresser, surtout mentalement, avec un entraîneur exigeant. Je dois faire mes preuves. »
HAC - Lens, ce dimanche 13 mars 2022 à 14h30 au Stade Oceane.
En 2021, le RC Lens n’a pas réussi aux Havraises. Une défaite lors du dernier match de préparation (2-4), le premier et unique revers en championnat concédé dans le Pas-de-Calais (1-3), les Sang et Or ont posé des difficultés aux Ciel et Marine. « Mais en 2022, on veut que ça change. On va affronter l’équipe actuellement la plus en forme, qui reste sur cinq victoires de suite, souligne Gonçalves. Avec un style de jeu plutôt rugueux, mais il ne faut pas la résumer qu’à ça. C’est une formation très forte sur les coups de pied arrêtés, avec un potentiel offensif très intéressant, qui dispose de la meilleure buteuse du groupe (Mama Diop, 11 buts). Sans oublier de bonnes milieux de terrain, une défense solide, une entraîneure avec une certaine expérience (Sarah M’Barek). Ce sera un gros match, on en a conscience, Lens est clairement dans le coup, il faut considéder que c’est un prétendant au titre... qu’on espère freiner après l’avoir lancé. »
Le HAC disposera du retour de suspension de Deja Davis, qui disputera son 100e match avec le maillot ciel et marine. En revanche, Laurene Tresfield (hanche) et Romane Enguehard (reprise) manqueront à l’appel.
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Bien que menées au score, les Ciel et Marine se sont nettement imposées à domicile face au RC Lens (4-1) dimanche 13 mars 2022. Les coéquipières de Nadjma Ali Nadjim, auteure d’un triplé, recollent ainsi à Nantes en tête de leur groupe.
Nadjma Ali Nadjim a marqué de son empreinte ce duel entre le HAC et Lens, avec un triplé
Victorieuses sur la pelouse de Saint-Maur (3-1) lors de la précédente journée, les filles de Frédéric Gonçalves espéraient poursuive leur bonne dynamique face au RC Lens, la seule formation jusqu’ici à avoir vaincu le HAC cette saison en championnat (défaite 3-1 à l’aller, 6e j.). Une équipe nordiste qui était en grande forme (cinq succès de rang), au point de talonner le HAC à la quatrième place du classement. Ce choc entre deux sérieux prétendants à la montée a tenu toutes ses promesses…
Revanchardes, les Havraises mettaient du rythme dès l’entame de match et trouvaient des espaces sur le côté droit grâce à la vitesse de Kelsey Araujo, mais étaient encore trop imprécises pour trouver la faille. Très vite, Nadjma Ali Nadjim donnait le ton d’une belle frappe enroulée qui frôlait la lucarne (13e), les prémices d’une énorme performance…
Dominées, les Sang et Or se contentaient de subir et agissaient principalement en contre. Elles obtenaient miraculeusement un penalty plus que litigieux, mais Diop butait sur Arsenieva, partie du bon côté, sur sa gauche (34e). Ce n’était que partie remise, puisque les joueuses de Sarah M’Barek ouvraient le score grâce à Pauline Cousin, auteure d’une frappe majuscule de plus de 25 mètres sous la barre (0-1, 43e). Le HAC était mené contre le cours du jeu. Mais dans la foulée, Ali Nadjim, bien servie dans la surface par Araujo, trompait la gardienne artésienne de l’intérieur du pied droit et remettait les compteurs à zéro juste avant la pause (1-1, 45e+1), pour conclure un premier acte particulièrement disputé.
« Un grand match »
Dès le retour des vestiaires, Arsenieva, la gardienne du HAC, devait s’employer à deux reprises, d’une belle parade face à Traoré (48e), puis à bout portant sur cette tête de Schepers (49e). Lens venait de laisser passer sa chance.
Peu après, lancée dans la profondeur par Coton-Pélagie, Ali Nadjim, encore elle, ajustait parfaitement Mancion et doublait la mise (2-1, 52e). Et alors que les Nordistes poussaient pour revenir, l’héroïne du jour marquait cette rencontre de son empreinte en inscrivant un retentissant triplé, profitant d’un long ballon de Sumo pour remporter son face-à-face en ajustant Mancion d’un tir entre les jambes (3-1, 85e). L’ultime réalisation d’Araujo dans les arrêts de jeu, profitant d’une frappe de Mendy repoussée par la gardienne lensoise, était la cerise sur le gateau (4-1, 90e +2).
Les protégées de Frédéric Gonçalves réalisent la belle opération, rejoignant en tête Nantes, accroché par Lille (1-1), avec 35 points. « Je suis très content, on continue d’avancer. On avait à cœur de gagner ce match pour corriger la défaite à l’aller. Les filles ont fait un grand match d’un point de vue défensif, offensif et surtout mental. On est mené, on a des éléments contre nous et malgré tout ça, les joueuses n’ont pas baissé les bras. Je voulais également tirer un grand coup de chapeau à Nadjma, qui a montré qu’elle avait un niveau au-dessus. » La joueuse du match, rayonnante, est heureuse d’avoir retrouvé ses sensations. « Après un mois et demi loin des terrains à cause d’une entorse au genou, ça fait vraiment plaisir de refaire un match complet. Redevenir titulaire et marquer trois buts contre une très belle équipe de Lens, c’est que du positif. Maintenant il va falloir confirmer lors des six derniers matches. » À commencer dimanche prochain, à Strasbourg.
Au Havre, le HAC bat Lens 4 à 1 (1-1)
Arbitre : Mme Khettou.
Buts pour le HAC : Ali Nadjim (45e+1, 52e, 85e), Araujo (90e+2) ; pour Lens : Cousin (43e).
Avertissement au HAC : Gonçalves (ent, 90e+3).
HAC : Arsenieva - Sahraoui, Yekka, Davis, Hoarau - Sumo, Koui (cap), Ali Nadjim (Gomez, 90e) - Araujo, Coton-Pélagie (Mendy, 72e), Legrout (Baradji, 87e).
Entraîneur : Frédéric Gonçalves.
RC LENS : Mancion - Proniez, Boquet, Smaali, Lefèvre (Nacer, 77e) - Schepers, Gavory (cap), Cousin - Traoré, Coquet (Marega, 89e), Diop (Julian, 71e).
Entraîneure : Sarah M’Barek.
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Fer de lance de l’attaque havraise, avec 8 buts inscrits cette saison, Kelsey Araujo incarne l’une des principales forces offensives des Ciel et Marine, attendues ce dimanche 20 mars 2022 sur la pelouse de Strasbourg. Interview avec celle qui possède la double nationalité portugaise et canadienne.
Arrivée en août dernier dans l’équipe féminine du HAC, Kelsey Araujo a vite pris ses marques et démontré ses facultés à marquer des buts tout comme à délivrer des passes décisives
Internationale U23 Portugaise, native de Newmarket dans l’Ontario (Canada), Kelsey Araujo (23 ans) est le multiculturalisme incarné. Mais surtout, c’est une redoutable attaquante, avec 8 buts inscrits et presque autant de passes décisives, le plus souvent amené sur son aile droite. À quelques heures de défier Strasbourg (6e du classement), elle s’est confiée.
Votre adaptation a semblé rapide avec le HAC. Comment jugez-vous votre première saison en France ?
Kelsey Araujo : « J’ai eu tout l’été dernier avec Buffalo (son ancienne équipe) pour me préparer à cette saison et pour le moment, j’en suis très contente. Il m’a fallu quand même un peu de temps pour me familiariser à un nouveau pays, à un championnat différent et à une autre langue. Mais mes partenaires m’ont aidé, et l’équipe a prouvé qu’elle pouvait être compétitive contre n’importe qui. »
« Ça va plus vite en France, il faut jouer rapidement »
Qu’est-ce qui change, selon vous, entre le football américain universitaire et le championnat de Division 2 Féminine française ?
« La vitesse de jeu, ça va plus vite. Aux États-Unis, on est plus dans le physique, l’intensité, ici c’est plus technique. Il faut jouer rapidement, savoir déjà quoi faire lorsqu’on a le ballon. Et tactiquement, tout est aussi différent. »
Quelles sont vos caractéristiques, votre style de jeu ?
« Je suis quelqu’un de direct, une attaquante qui aime jouer vite, foncer vers le but avec ma rapidité, en jouant aussi de mon corps. »
En janvier, il y a eu une alerte à un genou, celui qui a déjà souffert d’une rupture des ligaments croisés. Est-ce que vous êtes à 100 % ?
« Oui, tout va mieux. J’ai travaillé avec Claire (Gouget, kiné) et Ewen (Brigaudeau, préparateur physique) qui m’ont aidé à revenir assez vite. Je suis prête à faire tous les efforts pour gagner le plus de matches. »
Avez-vous fixé un objectif en termes de buts cette saison ?
« Non, pas spécifiquement. Je pense que je peux contribuer encore plus au collectif, que ce soit avec des buts ou des passes décisives. Je compte bien tout donner, être plus agressive pour le bien de l’équipe. »
Le dernier match, contre Lens (4-1), a dû vous combler sur ce point ?
« Évidemment ! Pourtant, j’avais le sentiment d’avoir réalisé une mauvaise semaine durant les entraînements et j’en étais triste. Mais une fois que j’ai délivré ma première passe décisive à Nadjma (Ali Nadjim) pour le premier but, j’ai pu jouer de manière plus relâchée, mon réel jeu. Et j’ai même pu marquer un but en toute fin de match. »
Comment voyez-vous ce déplacement à Strasbourg ?
« Il faudra être agressives, leur mettre la pression et, si possible, marquer rapidement pour avoir le contrôle du match. À l’aller, on avait réussi à le faire avant de concéder l’égalisation, on s’était relâché (1-1). Ce ne sera pas si facile, mais on a les qualités pour les battre. »
Dernière question, entre le Portugal et le Canada, votre cœur balance. Avez-vous une préférence ?
« Mes parents sont portugais, ce sont deux citoyens portugais qui se sont installés au Canada, où j’y suis née. J’ai la double nationalité. Mais le Portugal m’a donné ma chance avec les U23, j’en suis très reconnaissante. J’irai en fonction des opportunités, j’espère un jour pouvoir être appelée dans une sélection nationale. Mais oui, plutôt le Portugal ! »
Strasbourg - HAC, ce dimanche 20 mars 2022 à 13 h
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En déplacement sur la pelouse du RC Strasbourg, les joueuses de Frédéric Gonçalves, menées 2-0 après vingt minutes, ont réussi dimanche 20 mars 2022 à éviter le piège alsacien en s’imposant 4 à 2.
La rapidité et l’efficacité de Nadjma Ali Nadjim, auteure d’un doublé sur la pelouse de Strasbourg, ont permis au HAC de renverser le RCSA
Les Havraises affrontaient la deuxième meilleure défense du championnat qui restait sur quatre victoires consécutives sans encaisser le moindre but. C’est dire la valeur de l’opposition qui attendait le HAC au coup d’envoi. L’entame de match est bonne pour les partenaires de Koui. En l’espace de trois minutes, Ali Nadjim se retrouve deux fois en bonne position pour ouvrir le score mais bute à chaque fois sur Wahl, la gardienne alsacienne (3e, 6e). En face les Strasbourgeoises se montrent plus réalistes. Suite à une bonne sortie de balle depuis leur camp, combiné à la passivité havraise, Roth est lancé dans le dos de la charnière et place en bout de course un plat du pied gauche astucieux hors de portée d’Arsenieva, un brin trop avancée (1-0, 11e). Roth récidive dix minutes plus tard, une nouvelle fois trouvée dans le dos de la défense, elle crochète la gardienne du HAC avant de conclure (2-0, 20e).
Piquées dans son orgueil, les Seinomarines réduisent vite l’écart. Sur un long ballon de Sumo, Nadjma Ali Nadjim devance la sortie de la gardienne strasbourgeoise d’un lob subtil (2-1, 25e). La fin du premier acte est à l’avantage des Normandes, qui ne parviennent pas à se montrer dangereuses, un peu perturbées par la pression mise par les supporteurs adverses au bord du terrain. Elles connaissent même une belle frayeur, avec cette faute hors de la surface d’Arsenieva, sanctionnée seulement d’un carton jaune…
Preuve de caractère
Au retour des vestiaires, plus concentrées, Davis et ses partenaires renversent la situation. À l’heure de jeu, Koui lance parfaitement Kelsey Araujo entre deux défenseures. L’internationale U23 Portugaise dribble la gardienne et pousse le cuir au fond des filets (2-2, 60e). La bascule s’opère peu après. À la suite d’un bon pressing, initié par Coton-Pélagie, Koui tente de trouver dans la surface Ali Nadjim, sa passe est déviée dans ses propres filets par Gaudin, une défenseure strasbourgeoise (2-3, 65e).
Assez bien muselées, les Alsaciennes provoquent quelques sueurs froides aux Havraises à l’approche du dernier quart d’heure, sans plus de danger. Et Ali Nadjim met définitivement à l’abri son équipe sur une contre-attaque éclair, en remportant son duel face à la gardienne du RCSA, sans trembler pour inscrire un doublé (2-4, 81e). « Nous avons été cueillis à froid, mais nous avons su revenir rapidement. Il fallait faire abstraction du contexte autour de la pelouse, tout en s’ajustant tactiquement pour faire la différence, commente Frédéric Gonçalves, le technicien du HAC. Maintenant, comme je le dis à mon équipe et notamment aux anglophones, c’est step by step, match après match. »
Les Ciel et Marine restent deuxièmes, à égalité de points (38) avec le leader, Nantes, écrasant vainqueur de la lanterne rouge Vendenheim (8-0), des Nantaises qui possèdent une meilleure différence de buts.
À Strasbourg, le HAC bat RC Strasbourg 4 à 2 (1-2)
Arbitre : Mme Persichetti.
Buts pour Strasbourg : Roth (11e, 20e) ; pour le HAC : Ali Nadjim (25e, 81e), Araujo (60e), Gaudin (65e, c.s.c).
Avertissement au HAC : Arsenieva (45e).
Strasbourg : Wahl - Feysot (Leuko, 63e), Gaudin, Chaney, Rochet, Hoeltzel, Duporge, Palin (Perrotte, 63e), Munier, Roth, Schwartz (cap) (Yeboah, 76e).
Entraîneur : Vincent Nogueira.
HAC : Arsenieva - Sahraoui, Davis, Yekka, Hoarau - Sumo, Koui (cap) (Gomez, 85e), Legrout - Araujo, Coton-Pélagie (Mendy, 78e), Ali Nadjim (Tresfield, 88e).
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Eva Sumo a disputé l’intégralité des rencontres des Ciel et Marine, preuve en est de l’importance prise par la milieu dans l’équipe de Frédéric Gonçalves, toujours dans le coup pour la montée et qui reçoit Brest, ce dimanche 3 avril 2022.
Eva Sumo, arrivée cette saison, est devenue une évidence dans le milieu du HAC, titularisée à chaque rencontre depuis le début de l’exercice
Elles ne sont que deux à avoir joué les 1 530 minutes entières de la saison, ces 17 journées disputées par des Havraises qui se partagent encore la première place avec Nantes à cinq matches d’un épilogue qui s’annonce aussi passionnant qu’indécis. Avec l’arrière Santana Sahraoui, Eva Sumo est devenue indispensable dans l’entrejeu du HAC. « Avec le confinement la saison dernière et une saison rapidement terminée (cinq matches seulement avec Thonon Évian), cela a été très compliqué. Je suis arrivée au HAC complètement en méforme, il me fallait retrouver un rythme après une année de perdue. Mais le cadre pour se relancer et les installations sont idéaux ici », souligne la milieu particulièrement emballée par le projet du HAC et les structures qu’elle a pu connaître dans un parcours déjà riche pour son âge (28 ans).
Un parcours qui lui a permis de découvrir la D2F à la fin de son adolescence avec Le Mans, de vivre ses premières expériences dans l’élite avec Soyaux dès la saison 2011-12 puis à Yzeure (2012-14), mais aussi à Bordeaux (2016-17) et plus récemment à Marseille (2019-2020), entrecoupées de plusieurs expériences à Arles ou encore à Brest, prochain adversaire des Havraises. « J’ai bougé un peu partout en France, admet la native de Bordeaux. Mais le fait de retrouver un cadre au HAC, un beau collectif qui dispose d’une solidarité, de vivre des moments forts, cela me donne envie de trouver une stabilité. Je me vois bien rester sur le long terme ici. »
« J’avais l’habitude d’être un électron libre »
L’histoire entre Eva Sumo et le HAC devient une belle évidence. Un temps de jeu conséquent, une influence indéniable dans l’entrejeu havrais et un profil qui, clairement, manquait la saison passée en D1F. Outre sa dureté dans les duels, la milieu fait aussi étalage de son aisance balle au pied, avec un réel apport grâce à son jeu long, ses transversales bien souvent précises pour trouver les ailières rapides (Araujo, Ali Nadjim) et créer des occasions. D’ordinaire alignée dans sa carrière en meneuse de jeu, c’est juste devant la défense qu’elle s’est installée. « C’est un rôle que je ne connaissais pas du tout, confie Sumo. J’avais l’habitude d’être un électron libre, de tripoter le ballon et d’avoir toujours cette grinta en moi. Même en étant plus bas sur le terrain, je peux encore l’être, mais c’est différent. Il faut balayer une plus large zone, récupérer plus de ballons, se mettre plus souvent de trois-quart. J’ai pris goût à ce poste, je me sens épanouie et le coach m’estime performante. »
Avant les matches déterminants dans ce sprint final face à Nantes et Lille, les Ciel et Marine, sur trois succès de rang, ne doivent pas perdre des points en route face à des Brestoises dont le maintien reste leur seul objectif. « On approche du but. Mais restons focus, sans voir trop loin, affirme Sumo. Brest peut adapter son système pour nous surprendre. C’est le genre de match piège où il ne faut pas se rater, car c’est serré. »
HAC - Brest, ce dimanche 3 avril 2022 à 15 h, au Stade Océane
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Les Ciel et Marine ont dominé leurs homologues brestoises en inscrivant deux buts similaires, avec Araujo à la passe et Ali Nadjim à la conclusion, dimanche 3 avril 2022. En pleine forme, la doublette constitue un atout de poids dans la course à l’accession.
Nadjma Ali Nadjim a inscrit ses dixième et onzième buts de la saison face au Stade Brestois
« Fred, j’en suis à combien de buts ? », lance Nadjma Ali Nadjim en direction de son coach à la sortie du vestiaire. Neuf + deux = onze, dont sept au cours des trois dernières journées. « C’est bien, elle s’est réveillée », glisse un Frédéric Gonçalves taquin. Et quel réveil !
Déjà auteure d’un triplé face à Lens (4-1, 16e j.) et d’un doublé à Strasbourg (2-4, 17e j.), la Marseillaise de naissance a de nouveau porté le HAC face au Stade Brestois ce dimanche 3 avril 2022 (2-0), inscrivant les deux seuls buts de la rencontre sur deux actions à peu près identiques. Lancée sur son côté droit, la première fois par Sumo, la deuxième par Sahraoui, Kelsey Araujo faisait parler sa pointe de vitesse pour centrer en direction d’Ali Nadjim, qui profitait d’abord d’un loupé d’une défenseure bretonne pour ouvrir le score (1-0, 32e), puis venait couper au premier poteau pour doubler la mise (2-0, 45e).
« On se cherche beaucoup toutes les deux »
Ali Nadjim - Araujo, un tandem de feu directement impliqué sur dix des… onze derniers buts du Havre AC, avec donc sept réalisations pour la première et trois pour la seconde, également créditée de quatre passes décisives sur la période, pour un total de neuf qui en font la référence en la matière en Division 2. « On se cherche beaucoup toutes les deux. C’est peut-être la première fois de ma carrière que j’ai une coéquipière aussi rapide que moi à mes côtés. Quand je pars en profondeur, je sais que Kelsey ne sera jamais loin », savoure Ali Nadjim, qui servit… Araujo sur la principale occasion de la seconde période (78e), alors que la Portugaise s’était vu refuser un but de la tête pour hors-jeu en début de partie (8e).
« Toutes les deux sont en forme, c’est bien, elles nous marquent des buts. Elles sont là pour ça, c’est leur rôle. Pourvu que ça dure », félicite, sans vouloir trop en faire, Frédéric Gonçalves. Le coach du HAC sait toutefois le privilège qu’il a de disposer d’un tel duo. Capable de débloquer un match fermé comme celui d’hier, face à des Brestoises venues avant tout pour défendre, même si elles touchèrent la transversale juste avant le break (44e).
Une arme forcément redoutable dans l’optique du sprint final menant vers l’élite du football féminin français, à l’amorce duquel ni Nantes (coleader avec le HAC, 41 pts), vainqueur à Metz (1-2), ni Lille (3e, 39 pts), en balade à Vandenheim (0-10), ne semblent prêts à lâcher du lest. « On attend les confrontations directes », se délecte Ali Nadjim en pensant à la réception du FCNA (le 24/04) et au déplacement au LOSC (le 08/05). « Mais avant cela, il y a Saint-Malo », rappelle son entraîneur à deux semaines de se rendre dans la cité corsaire, où les Ciel et Marine brigueront une cinquième victoire à la suite.
Au Stade Océane, le HAC bat Brest 2 à 0 (2-0)
Arbitre : Mme Goncalves. Spectateurs : 200.
Buts pour le HAC : Ali Nadjim (32e, 45e).
Avertissement à Brest : Banuta (64e).
HAC : Arsenieva – Sahraoui, Davis, Yekka, Hoarau – Araujo, Enguehard, Sumo, Legrout (Koui, 73e) – Coton-Pélagie (cap) (Effa Effa, 79e), Ali Nadjim (Tengue, 86e).
Entraîneur : Frédéric Gonçalves.
BREST : Froger – Belkhiter, Joseph, Kaya, Petit-Frère – Pereira (Tirilly, 52e), Casu, Saltel – Banuta (cap) (Schmeler, 81e), Mapangou, Sarpong (Doisy, 56e).
Re: [REVUE DE PRESSE FOOT FÉMININ] pas de commentaires SVP
Avec Sura Yekka, le Havre AC, qui se déplace ce dimanche 17 avril 2022 à Saint-Malo, dispose d’une internationale canadienne qui a su s’imposer dans la charnière défensive.
Arrivée au HAC après une année à Duisbourg, Sura Yekka, internationale canadienne, enchaîne les matches en charnière avec les Ciel et Marine
Quel club peut se targuer d’avoir dans son effectif une joueuse membre de la sélection championne olympique en titre ? Pas beaucoup sur la scène du football professionnel féminin, encore moins une formation n’étant pas dans l’élite. Le HAC peut être le seul à lever la main à cette question, lui qui a attiré dans ses filets l’été dernier Sura Yekka.
Ambidextre, rapide et complémentaire avec Davis
Arrivée toute fin août dans la cité océane en provenance de Duisbourg (D1 allemande, lanterne rouge à l’issue de la saison passée), la défenseure canadienne (17 sélections), âgée de 25 ans, a fait son retour avec les Canucks en 2021 aux côtés des Gilles, Buchanan, Lawrence et cie, après une période de disette internationale longue de cinq ans. « C’est un honneur d’être appelée, de faire partie de ce groupe spécial, si talentueux. La sélectionneure (Bev Priestman), qui m’a dirigée en jeunes avec les U16, estime que j’ai les qualités pour figurer aux côtés de ces joueuses, pour certaines les meilleures au monde. C’est une source de motivation lorsque je suis avec le HAC, de toujours être au top pour être sélectionnée. »
« On cherchait une défenseure dans une période où le mercato était déjà fermé en France. Le contact s’est établi par l’intermédiaire de son représentant, et au regard de vidéos, son profil nous a convaincus par rapport à d’autres », détaille Frédéric Gonçalves sur la nature de sa signature pour une saison au HAC. Un entraîneur séduit par plusieurs qualités. « Elle est ambidextre, aussi à l’aide des deux pieds, elle a une très bonne relance, j’y attache beaucoup d’importance. Et elle va vite, ça fait beaucoup d’atouts. Il lui a fallu du temps pour retrouver le rythme de la compétition. Mais au fur et à mesure, elle s’est imposée pour avoir un nombre conséquent de matches. »
« L’impression d’être ici depuis des années »
Quatorze pour la native de Toronto, de parents ougandais, qui n’a plus quitté le onze havrais depuis la 8e journée à Brest, début novembre. Son association dans la charnière défensive avec Deja Davis apporte des garanties via la complémentarité entre les deux joueuses. « On est sur la même page avec Deja. Si l’une d’entre nous fait une erreur, c’est facile de la réparer, on se comprend rapidement. Et pourtant, je ne suis pas une défenseure centrale, j’évolue d’habitude au poste d’arrière droite, souligne celle qui a suivi un cursus de cinq ans à l’université du Michigan . Oui, c’est vrai qu’il m’a fallu un peu de temps pour m’ajuster. Mais depuis plusieurs mois, nous sommes vraiment connectées entre chaque ligne, avec chacune des filles de la défense. J’ai comme l’impression d’être ici depuis des années. Je me sens vraiment bie, on pratique un beau football, avec un jeu rapide et en gardant le ballon, c’est bien meilleur qu’à Duisbourg où on avait vécu une année vraiment difficile. Il y a un bon ensemble, on se bat aussi parfois pour obtenir des résultats. J’espère qu’on va pouvoir gagner nos quatre derniers matches et accéder à la D1, on le mériterait. Il y a le talent, des qualités indéniables pour, il faut juste être focus jusqu’au bout. »
Afin de rester à la première place et au contact avec Nantes avant le choc face à ces Nantaises, l’erreur est proscrite à Saint-Malo (9e), une formation que les Ciel et Marine vont affronter pour la quatrième fois cette saison (une première fois en match de préparation, 5-2, une autre en Coupe de France, 1-1, 4-3 t.a.b, et à l’aller pour un succès également des Havraises, 2-0).
« Cela n’a jamais été facile contre Saint-Malo, poursuit Yekka. À domicile, cela a pris du temps avant de leur marquer un but. En Coupe, nous étions aussi menées au score. Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre le moindre point, mais nous en sommes capables. »