[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !

Forum infohac.com - Réagissez sur les résultats et sur l'actualité du Havre Athletic Club, venez discuter HAC et Football entre supporters et participer aux débats, sondages, coups de gueule...
Répondre
Mathelvin
Ligue 2
Ligue 2
Messages : 1306
Enregistré le : 04 mai 2021 23:54

Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !

Message par Mathelvin »

Football - Ligue 2 : c’est (encore) offensivement que ça coince
Si le Havre AC fait de sa solidité défensive un atout toujours maître dans la course aux play-offs, et ce malgré le court revers concédé samedi soir à Dunkerque (1-0), sa force de frappe offensive tend de nouveau à devenir un handicap.

Audacieux lors des dix premières minutes de ce duel avec Dunkerque, Nabil Alioui s’est trop vite éteint

Il est des trajectoires parfois inattendues, des rebonds passés inaperçus, jusqu’au jour où le destin rappelle que la fin d’une aventure marque tout simplement le début d’une belle histoire. Comme celle de Bilal Brahimi (21 ans), poussé vers la sortie du centre de formation de Troyes au printemps 2020, repêché par le HAC quelques semaines plus tard, avant que le Covid ne stoppe rapidement la saison, version N3. Et que le Franco-Marocain ne traverse l’exercice précédent sans pouvoir se montrer, dans les rangs de la « B », aux yeux de Paul Le Guen.

Une saison quasi blanche (3 matches sous les ordres de Michaël Lebaillif) qui fut la seule à la Cavée du néo-Dunkerquois, auteur samedi du but qui crucifia le Havre AC, son deuxième de la saison. « La saison dernière, l’équipe réserve a très peu joué, il ne faisait pas partie du groupe pro, bravo à lui, ne pouvait que déclarer « PLG » dans la foulée de ce deuxième revers de la saison, le premier à l’extérieur. J’endosse l’éventuelle responsabilité (NDLR : de son départ), encore une fois, bravo à lui, mais on verra sur la durée. »

Alioui n’y arrive pas

Sur les 90 minutes de ce duel entre Dunkerque et le Havre AC, Brahimi a en tout cas démontré que le costard de la Ligue 2 n’était pas trop large. Lui a trouvé l’ouverture, d’un joli duel gagné avec Fofana (54e), pendant que les offensifs au maillot ciel et marine peinaient à solliciter Maraval. Et pour la première fois de la saison, le HAC vient d’enchaîner deux soirées de championnat sans qu’aucun de ses joueurs ne trouve le chemin des filets, le but du succès aux dépens de Pau (1-0) ayant été inscrit par le Palois Kouassi.

Certes, ces deux journées coïncident avec l’absence de Jamal Thiaré (blessé). Mais tout de même… Samedi à Dunkerque, si Pape Ibnou Ba a touché du bois (8e), si Khalid Boutaïb eut au bout du pied la balle du nul (83e), offensivement, le Havre AC n’a rien montré, même lors de ces quarante-cinq premières minutes marquées d’une nette domination. Le Guen avait pourtant relancé Nabil Alioui, avec l’espoir qu’enfin le flanc gauche s’enflamme quelque peu, que l’ex-Monégasque, titularisé pour la sixième fois seulement, prenne le train en marche. Ce fut raté.

Alioui, si doué soit-il techniquement, peine toujours autant à s’imposer. Tout comme Pape Ibnou Ba, emprunté balle au pied, perdu même par instants. Quant à Boutaïb, il n’y était pas, averti même pour la troisième fois en cinq matches (suspendu face à Amiens, le 20/11). Quentin Cornette, le Havrais qui frappe le plus (27 tentatives depuis le début de saison), qui cadre le plus (14), qui centre le plus (82), qui se crée le plus d’occasions (5), n’a guère été plus incisif.

Dans le Nord, les Ciel et Marine n’ont ainsi cadré qu’une seule de leurs dix tentatives, laissant bien paisible le portier de l’USLD tout au long de la seconde période. Un simple accident ? Possible. Mais s’il faudra remettre à l’endroit toutes les lignes, la parole sera surtout rapidement redonnée à la force offensive, la dixième de L2 (14 buts). Et ce, lors des deux prochaines échéances qui verront coup sur coup Valenciennes (samedi 6/11) et Amiens (le 20/11) faire étape au Stade Océane.
Mathelvin
Ligue 2
Ligue 2
Messages : 1306
Enregistré le : 04 mai 2021 23:54

Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !

Message par Mathelvin »

Football - Ligue 2 : Abdelli à l’épreuve du temps

Le milieu de terrain du Havre AC peine toujours à lancer sa carrière. À bientôt 22 ans, le temps commence à lui paraître long, sans qu’il ne sache par quel moyen s’extirper de cette voie pour l’heure sans issue. Ce samedi, sera-t-il dans les « 18 » retenus pour la réception de Valenciennes ?

Depuis le coup d’envoi de la saison, Himad Abdelli, apparu à deux reprises seulement, n’a cumulé que vingt-six minutes en Ligue 2

Un débordement petit côté et un ballon finement glissé au fond des filets. Un geste décisif signé ce jeudi à l’entraînement, un but pour l’anecdote qui n’est toutefois pas sans rappeler que son dernier coup de patte gagnant, en championnat, date déjà du 5 janvier dernier, ce penalty qui offrit le succès au Havre AC, à Beauvais, face à Chambly (1-0, 18e j.).

Pour le deuxième et jusqu’alors dernier but de sa jeune carrière, lui, le milieu offensif, qui n’a empilé que quatre passes décisives en cinquante-six apparitions, version Ligue 2. Dont seulement deux entrées en jeu cette saison, pour un total, provisoire et famélique, de vingt-six minutes sur le pré. « Et oui, le temps me paraît long », souffle-t-il.

Un temps à l’arrêt, ou presque, depuis cet été, quand son nom fut couché sur la liste des joueurs, certes sous contrat, mais conviés à trouver un nouveau point de chute. « Ç’a été une période un peu mouvementée, admet-il. Je ne vais pas dire compliquée, car ça fait partie du métier, mais… » Mais les touches, concrètes, se sont fait attendre. Quelques clubs ont tenté le coup, seulement voilà, le million d’euros, voire le million et demi, demandé en échange de son départ mit rapidement un terme aux discussions.

« J’ai eu peur de me retrouver dans une voie sans issue »

Resta seul en lice un club grec – « dont je ne me souviens même plus du nom » –, une destination peu séduisante aux yeux d’Himad Abdelli. « Ça ne me branchait vraiment pas, j’ai eu vraiment peur de me retrouver dans une voie sans issue. » Une issue qu’il cherche toujours néanmoins. Comme au coup d’envoi des saisons précédentes, Abdelli, dont les premiers matches en Ligue 2 remontent à l’année 2018, était attendu comme l’un de ceux qui peuvent illuminer le jeu des Ciel et Marine. Et comme chaque saison, l’attente reste vaine.

« C’est vrai que ça n’a pas encore pris, avoue-t-il.

Mais ça viendra, au HAC ou ailleurs. J’aimerais tant que ce soit ici. Je suis du Havre et réussir dans le club de ma ville serait une réelle fierté. Mais je ne sais plus vraiment ce qu’il faut que je fasse pour ça. À l’entraînement, je donne tout ce que j’ai, et dans ma vie hors du terrain, je ne pense pas pouvoir être plus exemplaire.»

Peu à peu, le « gamin » du Mont-Gaillard revient toutefois sur les tablettes de Paul Le Guen. Lors des quatre dernières journées, deux fois il fut inscrit sur la liste des dix-huit joueurs retenus. Ne lui reste plus qu’à quitter le banc pour de bon. « C’est compliqué, mais j’essaie de garder la tête haute. Le coach a son équipe et les résultats sont là. Que voulez-vous que je dise ? Actuellement, c’est dur de se faire une place. »

Si dur que le mercato d’hiver pourrait se présenter comme la possibilité d’un nouveau, ou plutôt d’un vrai départ, sachant qu’Abdelli traverse sa dernière année de contrat en faveur du HAC. « Actuellement, je prends sur moi. Je n’attends pas forcément avec impatience le prochain mercato. Je n’ai pas de craintes quant à mon avenir, j’ai confiance en moi et en mon agent (NDLR : Mamadou Niang). Mais encore une fois, j’aimerais réussir ici. » C’est sans doute maintenant, ou plus jamais, du moins sous les couleurs ciel et marine.

Thiaré et Fontaine toujours out, Lekhal incertain
Touché face à Caen (2-2, 12 j.), forfait lors de la réception de Pau (1-0, 13e j.) et le voyage à Dunkerque (0-1, 14e j.), Jamal Thiaré ne pourra samedi soir défier l’avant-dernière défense de Ligue 2, celle de Valenciennes (22 buts « contre »). L’attaquant sénégalais souffre d’un genou et n’a toujours pas reçu l’autorisation de quitter l’infirmerie.

Celle où l’homme aux trois réalisations (et trois passes décisives) côtoie Jean-Pascal Fontaine, à l’arrêt lui aussi, puisque gêné par une douleur aux adducteurs, mais aussi Isaak Touré, handicapé par les effets d’une béquille (cuisse).

Trois forfaits auxquels pourrait s’ajouter celui de Victor Lekhal. Si le milieu de terrain a participé, en partie, à la séance de ce jeudi, il dut par la suite se mettre à la disposition du préparateur physique, afin de tester un genou capricieux. Paul Le Guen l’estimait incertain pour la réception du VAFC.

À noter enfin que dans la perspective du 7e tour de Coupe de France, programmé le 13 novembre à Vierzon (N3, coup d’envoi à 17 ou 18 heures), sachant qu’il faudra au Havre AC se priver de ses internationaux (et de Boutaïb, suspendu), quelques jeunes ont fait leur apparition cette semaine à l’entraînement. Ce jeudi, Yassine Kechta, Amadou Samoura, milieu excentré gauche de 17 ans dont on dit le plus grand bien, et Benjamin Capron-Litique figuraient ainsi sous les ordres de « PLG ».
Mathelvin
Ligue 2
Ligue 2
Messages : 1306
Enregistré le : 04 mai 2021 23:54

Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !

Message par Mathelvin »

Football - Ligue 2 : cette fois, le HAC a pour défi de se relever
Victorieux mais poussifs face à Pau il y a deux semaines, en mal de punch et piégés à Dunkerque lors de la précédente journée, les Ciel et Marine, toujours ancrés au sein du Top 5, doivent renouer ce samedi 6 novembre 2021 avec leur solidité, leur sérénité, leur efficacité, à l’occasion de la réception de Valenciennes.

Après avoir dû mettre un terme, samedi à Dunkerque, à une série de dix matches sans défaite, Mayembo et les Ciel et Marine tenteront d’amorcer une nouvelle série positive

« On n’a perdu qu’un match. »

« Féfé » Mayembo n’entend pas dramatiser une situation effectivement loin, très loin même, d’être préoccupante. Si le Havre AC dut baisser pavillon samedi dernier sur la pelouse de Dunkerque (0-1), force est de reconnaître que la position actuelle des Ciel et Marine, cinquièmes à seulement deux points du podium, ne suscite guère l’inquiétude. « La seule chose qui doit nous interpeller, ajoute le défenseur havrais, c’est que pour la première fois de la saison, nous nous sommes retrouvés sans ressource après le but de Dunkerque. »

Une réaction à ce point dénée d’inspiration qu’elle ne put empêcher le HAC de concéder son deuxième revers de la saison, trois mois après celui concédé face au Paris FC (1-2), le premier à l’extérieur. « J’espère vraiment que les joueurs ont été aussi déçus que le staff, lâche Paul Le Guen. Personnellement, j’ai encore beaucoup de mal à digérer cette défaite. » D’autant qu’elle fit suite à ce succès (1-0), acquis au forceps, notamment signé du talent de Yahia Fofana, aux dépens de Palois légitiment frustrés.

« Ça fait tellement de bien d’exister »

Pour la première fois depuis début août, Lekhal et les siens seront donc à la relance, guidés pas cette envie de ne pas quitter ce Top 5 qu’ils ont intégré au soir d’un coup gagnant à Nîmes (1-0, 10e j.). « On est prêts à se battre pour ça, insiste Mayembo. Ça fait tellement de bien d’exister, qu’il n’est pas question de casser notre bonne dynamique à domicile (NDLR : le HAC reste sur trois succès de rang au Stade Océane). Cette révolte qui nous anime depuis le début de la saison, il faut vraiment la garder en nous. On a la possibilité de montrer qu’on mérite d’aller plus haut, savourons ce moment, ne le gâchons surtout pas. »

À une semaine de son entrée en lice en Coupe de France (7e tour), samedi 13 novembre (17 h) à Vierzon (N3), et à quinze jours d’une nouvelle échéance au Stade Océane, face à Amiens, les Ciel et Marine arrivent peut-être à un premier tournant. Ce moment où il s’agit de serrer encore un peu plus des rangs trop friables lors des deux dernières journées.

Et voilà Samoura

Petit événement dans le groupe des « 18 » communiqué par Paul Le Guen. S’il était espéré le retour d’Himad Abdelli, malade la semaine passée, en revanche, la présence du jeune Amadou Samoura a valeur de surprise. Quoi que.

À 17 ans (il fêtera ses 18 ans le 21 de ce mois), le « petit » excentré gauche réalise en effet un début de saison canon, tant avec les U19 qu’avec la « B ». Convié cette semaine à intégrer le groupe pro, le natif de Montivilliers franchit donc un nouveau cap, appelé qu’il est à prendre le pouls d’une soirée de Ligue 2.

La première de Samoura et la présence d’Abdelli modifient ainsi un groupe d’où sortent Abdelwahed Wahib et Ylan Gomes, et que ne peuvent toujours pas réintégrer Jamal Thiaré (genou) et Jean-Pascal Fontaine (adducteurs). Incertains jeudi, Victor Lekhal et Pape Ibnou Ba seront bien de ce quinzième rendez-vous de la saison.

HAVRE AC - VALENCIENNES FC
Ce soir, 19 heures, Stade Océane

Arbitre : M. Baert.

HAC : 30. Fofana - 4. Baldé, 5. Mayembo, 27. Gibaud, 20. Boura - 11. Cornette, 24. Richardson, 22. Lekhal (cap), 10. Alioui - 9. Boutaïb, 25. P.I. Ba.

Remplaçants : 1. Gorgelin (cap), 29. Sangante, 18. Mbemba, 15. A. Ba, 8. Abdelli, 17. Bonnet, 33. Samoura.

Entraîneur : Paul Le Guen.

Absents : Thiaré (genou), J.-P. Fontaine (adducteurs), I. Touré (cuisse), Ben Mohamed (genou), Wahib, Y. Gomes, Casimir, Mahmoud (choix).

VALENCIENNES : 30. Chevalier - 26. Debuchy, 25 Ntim, 14. Cuffaut (cap), 28. Lecoeuche - 4 D'almeida, 6. Masson, 22. S. Yatabare, 7. Ayite, 27. Picouleau - 18. Guillaume.

Remplaçants : 1. Allagbe (g), 11. Dos Santos, 20. Doukoure, 5. Spano Rahou , 8. Diliberto, 21. Kaba, 33. Hamache, 19. Ouattara.

Entraîneur : Christophe Delmotte.

Absents : Robail, Abeid, Linguet, Vandenabelle, Boutoutaou, Ellogo

Le coup de poker de Valenciennes

Secousses dans le Nord ! Entre ambiance interne estimée délétère par certains employés de l’ombre, et résultats sportifs en berne, le VAFC, seizième à deux points seulement de la zone rouge, traverse une zone de fortes turbulences. Dont un de ses membres ne se relèvera pas, et non des moindres. À la veille de se rendre au Stade Océane, pour tenter de mettre un terme à une série de trois revers de rang (sur un total de sept), Olivier Guégan, l’entraîneur, a été poussé hors du banc par le président Eddy Zdziech.

Comme un coup de poker, alors que pourtant s’annonce une trêve internationale qui aurait pu permettre une transition plus souple. Un coup de fouet au sein d’un groupe emmené par l’expérimenté Mathieu Debuchy (36 ans), champion de France avec le LOSC en 2011, passé notamment par Newcastle (Ang), Arsenal (Ang), Bordeaux et Saint-Etienne, un effectif désormais dirigé par un ancien de la maison HAC : Christophe Delmotte.

Delmotte, un technicien vu en effet aux côtés d’Erick Mombaerts (2013-14) à la tête des Ciel et Marine et jusqu’alors coach de la « B » de Valenciennes. Un simple intérim ? En possession du BEPF (Brevet d’entraîneur professionnel de football), Delmotte se présente actuellement comme le choix numéro 1 de la direction du VAFC.

Reste à savoir si le successeur de Guégan, ex-joueur de Paul Le Guen sous les couleurs lyonnaises (2002 à 2004), parviendra en un temps record à remettre dans l’axe des Valenciennois qui avancent le 19e bilan défensif (22 buts « contre »), dix-huitièmes qu’ils sont au classement des meilleures attaques (12 buts « pour »). Mais des Nordistes qui ont tout de même scellé trois de leurs quatre succès en terres adverses (à Nancy, Dijon et Dunkerque).
Mathelvin
Ligue 2
Ligue 2
Messages : 1306
Enregistré le : 04 mai 2021 23:54

Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !

Message par Mathelvin »

Football - Ligue 2 : le HAC bute sur Valenciennes

Freinés par l’absence d’idées offensives, les Ciel et Marine ont dû se contenter, samedi 6 novembre 2021, d’un résultat nul et vierge. Et ce, devant des Valenciennois arrivés au Stade Océane avec déjà l’envie de signer pour ce partage des points.

Quentin Cornette a été audacieux sur un corner rentrant qui a failli surprendre Valenciennes, mais le HAC a manqué de créativité et n’a pas été assez menaçant devant

Sans doute étaient-ils venus avec pour seule ambition de se rassurer, de mettre un terme à une série de trois revers, et ces huit buts concédés lors des trois dernières échéances. Contrat rempli. Vingt-quatre heures après la prise de poste de Christophe Delmotte, en lieu et place d’Olivier Guégan débarqué du banc jeudi soir, Valenciennes a donc jeté un froid au Stade Océane. Appuyés que les Nordistes ont été sur un bloc bas, face auquel les Ciel et Marine n’ont guère trouvé la solution.

Une fois encore, les hommes de Paul Le Guen ont donc été plombés par une puissance de feu bien trop légère. À l’image de Nabil Alioui, en panne d’inspiration depuis trop longtemps, ou encore de Quentin Cornette, certes vaillant, mais à l’adresse bien trop défaillante, même si d’un superbe coup de patte, dans l’exercice du corner direct, il obligea Chevalier à détourner le ballon comme il put sur sa transversale (37e). Quant à Khalid Boutaïb, lui aussi se fit bien trop discret, malgré une occasion en or, ce coup de tête qu’il déclencha sans cadrer, alors qu’il se trouvait libre de tout marquage (18e).

Chevalier bien trop tranquille

Et si Le Guen tenta de secouer les choses, via les entrées d’Alexandre Bonnet, puis d’Amadou Samoura, jeune excentré gauche de 17 ans qui vécut sa première à ce niveau, et enfin d’Himad Abdelli et de Pape Ibnou Ba, rien ni personne ne permit au Havre AC de percer le mur valenciennois. En seconde période, s’il y eut par instants un semblant de pression, Chevalier, le portier du VAFC, ne dut intervenir qu’une seule fois, loin de sa surface pour le coup, afin de barrer la route du but à Boutaïb (75e).

Un peu court pour espérer se relancer, une semaine après un revers concédé sur la pelouse de Dunkerque (0-1), un déplacement qui mit déjà en exergue une impuissance aux abords de la surface adverse. Alors encore une fois, peut-être Le Guen espérera que cette nouvelle trêve internationale permettra à P.I. Ba, l’homme pioché à Niort en fin de mercato afin de booster la ligne d’attaque, de retrouver toutes ses sensations. En même temps que l’entraîneur havrais comptera sur le retour de Thiaré, dont l’absence se fait cruellement sentir ces dernières semaines

Désormais sous la menace du Paris FC, premier candidat à frapper à la porte du Top 5, le HAC, aligné pour la première fois depuis longtemps en 4-1-4-1, va devoir trouver la solution afin de faire sauter ces verrous au Stade Océane. Et vite. Car si le prochain week-end sera consacré au 7e tour de Coupe de France, et ce voyage annoncé à Vierzon (N3), dans deux semaines, c’est à nouveau un adversaire en mal de points qui se présentera au cœur du vaisseau bleu, des Amiénois désormais dix-neuvièmes après leur nul contre Caen (0-0). Et très certainement les hommes de Philippe Hinschberger se présenteront-ils en rangs très serrés. Mais cette fois, il ne faudra pas se louper, au risque de décrocher.

Les notes du HAC : Fofana (5,5), Baldé (5), Mayembo (5,5), Gibaud (6), Boura (5,5), Lekhal (5), Cornette (5), Richardson (5), A. Ba (4,5), Alioui (4), Boutaïb (4).

Au Havre, le HAC et Valenciennes 0 à 0
Arbitre : M. Baert. Spectateurs : 5 504.

Avertissement à Valenciennes : Ntim (90e+2).

HAC : Fofana - Baldé, Mayembo, Gibaud, Boura (Mbemba, 70e) - Lekhal (cap) - Cornette (Abdelli, 83e), Richardson, A. Ba (Bonnet, 63e), Alioui (Samoura, 70e) - Boutaïb (P.I. Ba, 83e).

Entraîneur : Paul Le Guen.

VALENCIENNES : Chevalier - Debuchy, Ntim, Cuffaut (cap), Lecoeuche - Masson, S. Yatabare (Diliberto, 78e), Kaba - Ayité (Ouattara, 9e), Guillaume (Dos Santos, 66e), Hamache (Picouleau, 78e).

Entraîneur : Christophe Delmotte.

Le Guen : « On n’a pas trouvé la faille »

Paul Le Guen (entraîneur du HAC) : « On a su ne pas perdre un match qu’on n’est pas parvenu à gagner. C’est déjà pas mal. On aurait dû déjà le faire à Dunkerque. On avait face à nous une équipe qui était venue pour prendre au moins un point, bien organisée. On n’a pas trouvé la faille, mais on a gardé notre organisation. Ce n’est qu’un point, oui, mais si on se met à être très déçu après ce genre de match… Regardez l’effectif de Valenciennes, à la base, c’est une équipe bâtie pour une éventuelle accession. Il faut rester tranquille, certes ce n’est qu’un nul, mais c’est consistant, même si on ne s’est pas créé beaucoup d’occasions. Il y a eu de la vie, beaucoup de bonne volonté, mais on a effectivement eu du mal à se projeter, à trouver les bons enchaînements offensifs. Au niveau des changements, je n’ai pas voulu prendre de risques inconsidérés, je ne voulais surtout pas perdre. Maintenant, il faut qu’on retrouve nos jeunes au niveau où ils étaient à une certaine période. C’est sans doute la raison pour laquelle on est peu un en dedans par rapport à nos résultats d’il y a trois semaines, un mois. Mais je suis persuadé que ça va revenir. Ils ont le talent pour ça, mais il faut qu’ils se rappellent que pour devenir de vrais joueurs de haut niveau, il faut être constant. Là, ils ont un vrai travail à faire. »

Victor Lekhal (milieu de terrain du HAC) : « On est un peu frustrés, c’était un match assez fermé. Maintenant, on a su rester solides, athlétiquement, on a fait je crois une belle performance, et offensivement, on a eu une ou deux occasions qu’on aurait pu transformer. Mais il nous a manqué un peu d’efficacité, de folie dans les derniers gestes. Physiquement, on se sent pourtant très bien, c’est plutôt techniquement qu’il y a peut-être une baisse de régime. On rate beaucoup de choses actuellement. Il faut hausser le niveau. Maintenant, on ne perd pas et c’est un point important. On va continuer à avancer et enchaîner à domicile face à Amiens. Avec l’objectif de varier notre jeu, de trouver les solutions pour contourner ce genre de bloc. »
Mathelvin
Ligue 2
Ligue 2
Messages : 1306
Enregistré le : 04 mai 2021 23:54

Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !

Message par Mathelvin »

Football - Ligue 2 : le HAC en zone de pétole

Tombés à Dunkerque puis tenus en échec par Valenciennes, soit deux adversaires localisés en eaux troubles, les Ciel et Marine baissent en intensité, en efficacité. Attention, les fantômes de la saison dernière rôdent.

À l’image de Richardson, Cornette et Boutaïb, les Ciel et Marine ont rendu samedi une copie bien trop brouillonne face à Valenciennes

Un « csc » du Palois Kouassi il y a deux semaines, au soir d’un court succès (1-0), sur fond de démonstration de Yahia Fofana, une impuissance offensive sur la pelouse de Dunkerque (0-1), un même manque d’efficacité, samedi, devant des Valenciennois à l’ambition figée au point du résultat nul… Voilà qui ressemble au premier coup de mou de la saison, comme une période qui scotche les Ciel et Marine en pleine pétole.

Souvent chirurgical lors de débats qu’il ne surclassait pas, le Havre AC, si solide soit-il (8 buts « contre » en 15 matches, 9 clean sheets), ne fait plus peur, ne fait plus mal, ne surprend plus. Si samedi soir, et Paul Le Guen, et Victor Lekhal, se félicitaient d’avoir réussi à ne pas perdre un match que les Havrais n’ont su gagner, force est de reconnaître que les Nordistes n’ont strictement rien tenté pour créer l’une des sensations de cette quinzième journée. Le tableau d’affichage ne resta figé sur ce 0-0 que par la faute de Ciel et Marine en mal de justesse, d’inspiration, de percussion, peut-être aussi de talents.

Le tableau ne manque toutefois pas de reliefs

Lorsque l’ensemble tâtonne, aucun des hommes de Paul Le Guen ne parvient actuellement à remettre tout le monde dans le sens de la marche. « PLG » remarque la baisse de régime de ses jeunes, à l’image de Richardson, bien trop brouillon samedi soir, ou encore de A. Ba, que l’on dit quelque peu perturbé par un entourage déjà tourné vers l’avenir de l’international U19. L’entraîneur havrais n’a pas tort. Mais la discrétion des « gamins » face à Valenciennes n’est qu’une partie de l’explication à cette contre-performance.

Car devant, là où le danger doit se dessiner avec plus de précision, ça marque également le pas. Et pourtant, il filtre de la ligne offensive suffisamment d’expérience. Seulement voilà, à l’instar de la saison dernière, le HAC tend à tourner en rond aux abords de la surface adverse, douzième que se présente seulement le club doyen au classement des meilleures attaques, avec une moyenne bien maigre de 0,93 but inscrit par match, quand Toulouse, le leader, avance à un rythme de 2,13 buts par soirée de championnat, et Auxerre, son dauphin, à 1,66 but.

L’écart est grand, trop grand actuellement. Malgré cela, si les deux dernières journées ont quelque peu rafraîchi l’atmosphère autour des Havrais, le tableau ne manque pas de reliefs. En 2020-21, les Ciel et Marine pointaient en effet huit places derrière (13e), avec au compteur, six points de moins. Et déjà, au terme des quinze premières journées, six adversaires avaient fait du Havre AC leur proie, contre deux seulement (Paris FC et Dunkerque) à ce stade de la saison. Sachant, en outre, que Mayembo et les siens partagent la première place du classement des meilleures défenses, avec Ajaccio et Sochaux, il y a toujours matière à espérer en un avenir croustillant.

À l’entrée de cette nouvelle trêve internationale, le doute n’est donc pas (encore) permis. Dans moins de deux semaines, les Ciel et Marine auront une nouvelle occasion de se relancer à domicile, face à Amiens. Eux qui ouvriront samedi prochain une parenthèse Coupe, sur la pelouse synthétique d’un pensionnaire de National 3, leader de son groupe, à savoir Vierzon.
Mathelvin
Ligue 2
Ligue 2
Messages : 1306
Enregistré le : 04 mai 2021 23:54

Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !

Message par Mathelvin »

Football - Coupe de France (7e tour) : ça va tourner au HAC, et pas qu’un peu

Douze ! À l’occasion de son entrée en lice en Coupe de France, ce samedi 13 novembre 2021 à Vierzon, leader de son groupe version National 3, le Havre AC devra composer avec l’absence de douze de ses joueurs.

Vu en fin de rencontre face à Valenciennes (0-0) la semaine passée, Amadou Samoura, milieu excentré de 17 ans, pourrait être ce samedi aligné d’entrée

La liste des absents n’en finissait pas de s’allonger quand Paul Le Guen dut arrêter le groupe des « 18 » appelé à se diriger vers le Cher. Là où le club doyen signera ses débuts en Coupe de France, face au Vierzon Foot 18, candidat sérieux à l’accession en National 2, une formation dont le jardin sent le synthétique à plein nez. Le vieux synthétique même. « C’est d’ailleurs pour cela que Victor (Lekhal) et Quentin (Cornette) ne seront pas du voyage », précise l’entraîneur havrais. Gravement touchés par le passé, le capitaine havrais et l’ex-Amiénois ne prendront donc pas le risque de se produire sur un rectangle vert hostile aux appuis.

« Je voudrais vraiment jouer cette compétition, confie « PLG », mais avouons qu’on aborde ce 7e tour avec pas mal de difficultés, dues en partie au fait que cette rencontre est programmée lors d’une trêve internationale. » Outre la prudence autour du duo Lekhal-Cornette, Le Guen doit en effet faire une croix sur la présence de ses sélectionnés, à savoir Mbemba (Congo), Baldé, Richardson (France U20), mais aussi A. Ba (France U19). Et ce n’est pas tout.

Si Boutaïb, averti à Dunkerque (0-1, 14e j.) pour la troisième fois en cinq matches, se savait suspendu pour l’occasion, quelques blessés viennent compléter le groupe des forfaits. Et non des moindres.

Gorgelin, Bonnet et des « gamins »

Ce samedi, le « onze » du Havre AC sera ainsi de nouveau privé de Thiaré (genou), dont le retour est espéré au soir de la réception d’Amiens (le 20/11), de Fontaine (adducteurs), de Wahib, Boura (cuisse) et Ben Mohamed (genou). L’entraîneur havrais va donc d’abord relancer des hommes peu ou pas vus ces dernières semaines. À commencer par Gorgelin, dont la dernière apparition en match officiel date du 8 mai dernier et un succès à Valenciennes (5-3). Mais aussi Bonnet, titularisé pour la dernière fois le 18 septembre, Abdelli, « même si je ne suis pas tout à fait d’accord lorsqu’il prétend tout faire pour redevenir totalement compétitif », déplore Le Guen, ou encore Sangante (voir ci-dessous).

Des hommes autour desquels se grefferont quelques noms incarnant la relève. Comme Samoura (il fêtera ses 18 ans le 21 novembre), vu quelques minutes face à Valenciennes (0-0, 15e j.), Lasme (20 ans), arrivé cet été à la Cavée en provenance de l’OGC Nice et très certainement titularisé ce samedi sur le flanc gauche de la défense, les milieux Wam (19 ans), Kechta (19 ans), ainsi que Capron-Litique (21 ans) et surtout Nseke, jeune homme de 16 ans seulement, défenseur international U17.

« C’est l’occasion de lancer et d’évaluer ces jeunes, estime « PLG », de voir la façon dont ils réagissent au contact du groupe pro, dans un contexte qui rend ce match dangereux pour nous. » Match au terme duquel la qualification devra toutefois être d’actualité, avant, sauf mauvaise surprise, de se tourner vers le 8e tour et un nouveau défi en terre adverse, soit dans l’antre d’Ouest Tourangeau, soit dans celui de Chauvigny, là aussi deux formations de calibre N3.

Vierzon (N3) - Havre AC (L2), ce samedi 13 novembre 2021 à 17 h, au stade Brouhot
Arbitre : M. Zolota.

VIERZON : Leroy - Diop, Paul (cap), Diagne, Goncalves - Nguessan, Diallo, Chamoueni, Nsimba, Ndecky - Dadi.

Remplaçants : Périchon (g), Mendy, Mayanith, Khechim, Dijikine, Kouado, El Atalati

Entraîneur : Davy Merabti.

HAC : Gorgelin - Sangante, Mayembo, Gibaud, Lasme - Wam - Samoura, Abdelli, Bonnet (cap), Alioui - P.I. Ba.

Remplaçants : Fofana (g), Nseke, Capron-Litique, Kecheta, Mahmoud, Gomes, Casimir.

Entraîneur : Paul Le Guen.

Absents : Thiaré, Fontaine, Boura, Wahib, Ben Mohamed (blessés), Baldé, Richardson, A. Ba, Mbemba (sélection), Boutaïb (suspendu), Lekhal, Cornette (repos).

Trois questions à… Arouna Sangante (défenseur du HAC)

Cette parenthèse Coupe est une aubaine pour vous, non ?

« Oui ! Ça fait quand même longtemps que je n’ai pas débuté un match (NDLR : depuis le 28 août et un voyage à Bastia, 0-0, 6e j.). Parfois, c’est un peu difficile, mais il n’est pas question de lâcher. Je sais que j’ai la confiance du coach et que j’aurai à nouveau ma chance en championnat. »

À Vierzon, vous serez loin de la Ligue 2. Cette rencontre, comment l’appréhendez-vous ?

« Personnellement, comme un joueur qui se prépare à évoluer sur l’un des côtés de la défense. Et collectivement, il ne faudra surtout pas sous-estimer notre adversaire, même s’il évolue en National 3. L’ambiance sera particulière, la surface de jeu aussi, on va aligner une équipe mixte, alors abordons cette rencontre avec une très grande vigilance. »

Un mot sur votre proche avenir. Ce premier contrat pro, c’est pour bientôt ?

« Il y a des discussions, elles sont bien avancées. J’ai l’impression qu’il y a une vraie volonté de la part du club, et c’est également mon souhait. Je crois quand même que je le mérite. Maintenant, signer ce premier contrat pro, c’est un objectif, mais croyez-moi, dans mon esprit, ce ne sera que le début de quelque chose. »
Mathelvin
Ligue 2
Ligue 2
Messages : 1306
Enregistré le : 04 mai 2021 23:54

Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !

Message par Mathelvin »

Football - Coupe de France (7e tour) : du travail bien fait pour le HAC à Vierzon

Parfois secoués, mais rarement mis en danger, les Ciel et Marine ont acté, ce samedi 13 novembre 2021 dans le Cher, leur qualification pour le 8e tour de la Coupe de France aux dépens de Vierzon, ambitieux pensionnaire de National 3 (2-0). Dans deux semaines, c’est dans la Vienne qu’un billet pour les 32es de finale sera à décrocher.

Sans doute le soulagement dut être grand sur le banc du Havre AC, quand au terme d’un contre mené par un Himad Abdelli saignant ce samedi 13 novembre 2021, Nabil Alioui, servi par Pape Ibnou Ba, ajusta tranquillement Benoît Leroy, portier de 17 ans appelé à suppléer l’habituel numéro 1 du Vierzon FC. Voilà un peu plus de cinquante minutes que les Ciel et Marine cherchaient en effet à se libérer, à sortir d’un piège qui tendait par instants à se refermer.

Sur le synthétique rappé, rincé, de l’actuel leader du groupe Centre-Val de Loire, version National 3, devant des Vierzonnais dont l’engagement dépassa souvent la limite en début de rencontre, les hommes de Paul Le Guen ont donc fait le job. Sans trembler, appuyés qu’ils étaient sur un « onze » inédit, rajeuni, à l’image de la titularisation de Saël Kumbedi Nseké, latéral droit de 16 ans. « Et ce qu’il a montré est très intéressant, il est à l’aise », juge, à raison, Paul Le Guen. À l’instar d’Aristide Wam (19 ans), lui aussi aligné d’entrée devant la défense, - « un joueur puissant, calme », dixit « PLG » -, Nseké a donc réussi sa première.

Abdelli dans tous les bons coups

Le seul bémol résida dans les difficultés d’Amadou Samoura, sorti à la pause pour laisser place à Elies Mahmoud, à montrer l’étendue d’un talent pourtant bien réel. « Je l’ai senti un peu timide, parfois perdu, note Le Guen. Mais il reviendra. » Comme reviendront les Havrais sur la scène de cette Coupe de France, qualifiés qu’ils sont pour un huitième tour qui les emmènera dans la Vienne, à Chauvigny très précisément, tombeur d’Ouest Tourangeau (0-1) pour y croiser le fer avec une autre écurie de N3.

« Et je suis très content de ce qu’on a fait, poursuit l’entraîneur havrais. Je craignais cette adversaire, ce terrain et le fait qu’on ait tant d’absents. » Au nombre de douze, sans que cela n’ait eu le moindre impact sur l’habituelle solidité du Havre AC. Mathieu Gorgelin n’eut effectivement aucun arrêt, dit très chaud, à effectuer. Et ce, même si après vingt premières minutes sans partage, mais sans but, Vierzon donna une réplique bien plus concrète. « Il y a eu un moment difficile au milieu de la première période, admet Le Guen. Mais après la pause, nous sommes revenus avec de très bonnes intentions. » Dès le début de ce deuxième acte, la différence fut ainsi faite, sur cette ouverture du score d’Alioui (51e), une action amorcée par Abdelli, ce même Abdelli dont le centre parfait permit à Pape Ibnou Ba de faire le break d’un coup de tête parfait (87e).

Ce 7e tour de Coupe marquerait-il le retour d’Himad Abdelli sur le devant de la scène ? « Il a été bon quand l’équipe était bien, et quelconque quand l’équipe l’a été, estime « PLG ». Mais si je suis à ce point exigeant avec lui, c’est parce que je sais qu’il a du talent. » Abdelli, trente-cinq minutes de temps de jeu en L2 cette saison, vient toutefois de s’offrir une sacrée respiration

En même temps que le club doyen, trop souvent versé ces dernières années dans la case « Flops » au stade du 7e ou du 8e tour, peut avoir le sentiment du devoir accompli. Cette fois, l’aventure continue. Mais auparavant, il faudra aux Ciel et Marine relancer la machine en championnat, dès samedi 20 novembre 2021, lors de la réception d’Amiens.

À Vierzon, le HAC bat Vierzon (N3) 2 à 0 (0-0)

Arbitre : M. Zolota. Spectateurs : 1 400.

Buts pour le HAC : Alioui (51e), P. I. Ba (87e).

Avertissements à Vierzon : Diagne (3e) ; au HAC : Sangante (23e), Wam (42e).

VIERZON : Leroy - Goncalves, Diagne, Paul (cap) (Mayanith, 90e), Diop (Elatalati, 87e) - Diallo, Nsimba (Mendy, 90e) - Djikine (Ndecky, 62e), Khechim (Chamoueni, 62e), Nguessan - Dadi.

Entraîneur : Davy Merabti.

HAC : Gorgelin - Kumbedi Nseké, Mayembo, Gibaud, Sangante - Wam - Samoura (Mahmoud, 46e), Abdelli (Capron-Litique, 90e), Bonnet (cap), Alioui (Kechta, 90e) - P.I. Ba.

Entraîneur : Paul Le Guen.

« On a été irréprochables »

Alexandre Bonnet (milieu de terrain du HAC) : « Le contrat est rempli. Il s’agissait de faire le job avec un groupe remanié, l’objectif est atteint. C’est dans la lignée de notre début de saison. Au niveau de l’état d’esprit, on a été irréprochables. Cela prouve une fois de plus la bonne santé de l’effectif, avec des jeunes qui se sont facilement fondus dans le groupe. Maintenant, on aurait aimé faire la différence en première période. Par la suite, on a tout de même pris le dessus physiquement. »

Davy Merabti (entraîneur de Vierzon) : « On a fait le match qu’on voulait, face à une équipe du Havre qui nous a respectés. L’idée était de ne pas quitter le terrain avec des regrets, et nous n’en avons aucun. Une fois passé le premier quart d’heure, on a réussi à rééquilibrer les choses. On ne s’est pas fait balader. Mais Le Havre a été chirurgical, digne d’un club pro. On a eu un petit trou d’air à l’entame de la seconde période, on l’a payé cher, mais je n’ai vraiment rien à reprocher à mes joueurs. »
Mathelvin
Ligue 2
Ligue 2
Messages : 1306
Enregistré le : 04 mai 2021 23:54

Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !

Message par Mathelvin »

Football - L2 : entre Le Guen et les jeunes, ça ne date pas d’aujourd’hui

Du Stade Rennais au HAC, en passant par Lyon et le PSG, d’Anthony Réveillère à Amir Richardson, en passant par Karim Benzema et Mamadou Sakho, le technicien breton n’a jamais hésité à accorder sa confiance aux jeunes talents. Rétro.

C’est en février 2007, un soir de Coupe d’Europe à l’AEK Athènes que Paul Le Guen offrit ses premières minutes chez les professionnels à Mamadou Sakho, au lendemain de ses 17 ans -
« J’ai toujours aimé ça », a souvent répondu Paul Le Guen lorsqu’on l’interrogeait sur sa propension à lancer des jeunes depuis son arrivée au HAC. Bien avant les Saël Kumbedi Nseké, Aristide Wam et autre Amadou Samoura, titularisés le week-end dernier à Vierzon en Coupe de France, l’ancien milieu de terrain international avait en effet déjà eu l’occasion de faire valoir sa fibre post-formatrice.

À Rennes, débutant lance débutants

Lui-même néophyte (sitôt sa carrière de joueur refermée, il s’assoit sur le banc du Stade Rennais à l’âge de 34 ans), Paul Le Guen n’hésite pas à accorder sa confiance à des éléments sans références, installant notamment Anthony Réveillère (19 ans), qu’il retrouvera un peu plus tard à Lyon, au sein de sa défense. Il en fera de même la saison suivante avec un autre futur international, Julien Escudé (20 ans), repéré en D2 du côté de l’AS Cannes. Dans un club ambitieux, boosté depuis peu par la fortune de son propriétaire François-Henri Pinault, capable de débourser 140 millions de francs (21,3 millions d’euros) pour s’offrir le Brésilien Lucas, PLG intégrera tout au long de ses trois saisons passées en Ille-et-Vilaine (1998-2001) des jeunes du cru à son effectif, à l’instar des gauchers Gaël Danic (20 ans), monté au total plus de 500 fois sur la scène pro, et Fabrice Fernandes (19 ans), passé ensuite en Premier League avec Southampton avant de terminer sa carrière au HAC… dont il ne porta jamais le maillot.

À Lyon, les « Big Ben » mais pas que

Outre ses trois titres de champion de France en autant d’années à l’OL (2003, 2004, 2005), Paul Le Guen restera le coach à avoir lancé dans le grand bain deux des phénomènes de la génération 87. Nul besoin de disposer d’un sixième sens pour déceler le potentiel hors norme d’Hatem Ben Arfa, vedette de la série télé A la Clairefontaine dès l’âge de 12 ans, et de Karim Benzema, couvé tel un diamant brut au sein de la pouponnière lyonnaise, mais le Breton n’hésite pas à les lancer, à quelques mois d’intervalle (août 2004 et janvier 2005), alors qu’ils ne sont même pas majeurs (17 ans). Le Guen à Lyon, c’est aussi l’éclosion de Jérémy Clément (20 ans), qui l’accompagnera aux Rangers (Ecosse) puis au Paris Saint-Germain, Jérémy Berthod (19 ans), ou encore les premiers pas en L1 de Florent Balmont (22 ans).

À Paris, le brassard pour Sakho

Difficile de résumer le Paris de la jeunesse effectué Paul Le Guen, revenu dans la capitale entre 2007 et 2009, sans évoquer la date du 20 octobre 2007. Ce soir-là à Valenciennes, le successeur de Guy Lacombe fait le choix de titulariser, à la surprise générale (pour les joueurs eux-mêmes), cinq gamins du centre de formation, Mamadou Sakho (17 ans), Younousse Sankharé (18 ans), David N’Gog (18 ans), Granddi Ngoyi (19 ans) et Loris Arnaud (20 ans), envoyant sur le banc des tauliers comme Pauleta, Frau ou Luyindula. Décidé à secouer une équipe qui se traîne à la 14e place, Le Guen va plus loin encore en confiant le brassard au plus jeune du lot, alors que des Landreau, Camara et Yepes sont sur le terrain. Si le PSG ramène le 0-0 de Nungesser, la stratégie portera moyennement ses fruits sur la durée, seul Sakho parvenant à se faire réellement une place sous la tunique rouge et bleue.

Au HAC, de la Cavée et d’ailleurs

Comme un symbole, l’une des premières recrues de l’ère Paul Le Guen au HAC est un gamin au CV pro totalement vierge, Junior Dina Ebimbe (20 ans), prêté par le PSG, selon un modèle que l’ancien joueur et coach parisien répètera deux ans plus tard avec Thierno Baldé (19 ans). L’un de ses premiers choix forts est également d’installer Pape Gueye (20 ans) dans l’entrejeu, quelques mois avant de sortir de nulle part ou presque la carte Loïc Badé (19 ans), récemment passé de Lens à Rennes pour 20 M€. La saison dernière, Le Guen fit de Woyo Coulibaly (20 ans) un titulaire, offrit sa chance à Godwin Bentil (19 ans) avant qu’il ne se blesse et permit à l’ancien Castelroussin Elies Mahmoud (20 ans) de découvrir l’équipe de France U20. Mais c’est surtout cette saison qu’un vent de jeunesse a soufflé sur l’effectif ciel et marine, entre la prise de pouvoir de Yahia Fofana (21 ans) dans le but et celle d’Amir Richardson (19 ans) au milieu, quand des garçons comme Abdoullah Ba (18 ans), Arouna Sangante (19 ans) et Isaak Touré (18 ans) constituent aujourd’hui de réelles alternatives.

Thiaré et Fontaine encore absents contre Amiens

Toujours pas de traces de Jamal Thiaré ni de Jean-Pascal Fontaine jeudi 18 novembre 2021 sur les pelouses du centre d’entraînement, à l’avant-veille de la réception d’Amiens (samedi à 19 h). Simplement fut-il possible d’apercevoir l’attaquant et le milieu, respectivement blessé au genou et aux adducteurs, en salle de remise en forme. « J’espère les récupérer après le match de Coupe (contre Chauvigny le dimanche 28 novembre à 13 h 30) », informait Paul Le Guen à l’issue de la séance. Au mieux, le Sénégalais et le Réunionnais ne reviendront donc à la compétition que le vendredi 3 décembre à Grenoble. « Ménagé » jeudi, Victor Lekhal devrait « a priori » être apte pour la venue des Picards, tout comme le sera Ismaël Boura, remis de sa blessure à la cuisse.
Avatar du membre
HACISBACK
Ligue 1
Ligue 1
Messages : 2104
Enregistré le : 06 mai 2021 21:16

Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !

Message par HACISBACK »

https://actu.fr/normandie/le-havre_7635 ... 87939.html

Grosse pensée pour Freddy et sa famille 💙💙🕊️ un battant et un guerrier. Repose en paix...
Mathelvin
Ligue 2
Ligue 2
Messages : 1306
Enregistré le : 04 mai 2021 23:54

Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !

Message par Mathelvin »

Football - Ligue 2 : même sans Thiaré, le HAC va devoir réaccélérer

Toujours privé de son attaquant sénégalais, le HAC peine dans le domaine offensif et n’a plus marqué par lui-même en championnat depuis trois journées. Il lui faudra trouver d’autres alternatives pour dominer Amiens, samedi 20 novembre 2021, et réaffirmer sa position au sein du Top 5.

Buteur en Coupe de France, Nabil Alioui espère désormais faire décoller en championnat un bilan statistique qui n’affiche pour l’heure qu’une seule et unique passe décisive

D’un plat du pied droit parfaitement exécuté, Nabil Alioui a refermé à Vierzon (0-2) une parenthèse longue de 343 minutes, soit l’équivalent de près de quatre rencontres, durant lesquelles plus aucun Ciel et Marine n’était parvenu à trouver le chemin des filets. Inscrite face à Pau (1-0, 13e j.), la seule réalisation à mettre au crédit du HAC sur la période avait été l’oeuvre de Kouassi, le défenseur béarnais, poussé à la faute sur un centre en retrait de Khalid Boutaïb. Ainsi révolue en compétition officielle, la disette offensive des hommes de Paul Le Guen, auteurs de seulement cinq frappes cadrées sur l’ensemble des trois dernières journées (victoire 1-0 contre Pau, défaite 1-0 à Dunkerque, nul 0-0 contre Valenciennes), continue de courir en championnat, à l’heure d’accueillir Amiens. Elle correspond peu ou prou à la sortie sur blessure de Jamal Thiaré (genou) le 16 octobre à Caen (2-2), peu de temps après que le Sénégalais ait distillé sa 3e passe décisive de la saison (pour autant de réalisations).

« Évidemment que Jamal nous manque. C’est un de nos joueurs majeurs, un athlète incomparable, précieux dans le jeu aérien, par sa vitesse, pour tout ce qu’il apporte sur le terrain. Il représente une menace constante dans la profondeur pour nos adversaires », a rappelé vendredi Paul Le Guen à propos d’un attaquant parfois critiqué pour son manque d’efficacité, mais dont l’apport est encore plus évident lorsqu’il n’est là. « Maintenant, j’ai été extrêmement satisfait de ce qu’a fait Pape Ibnou Ba à Vierzon (auteur du deuxième but de la tête), a insisté dans le même temps PLG. Malgré une intervention pour le moins rugueuse d’un de nos adversaires d’entrée, il ne s’est pas dégonflé et a réalisé un bon match d’avant-centre. J’ai aimé son état d’esprit, son engagement. Mine de rien, il en est déjà à 3 buts (toutes compétitions confondues) et va considérablement nous aider. »

Un Alioui inspiré ou un coup de patte de Cornette pourrait aider

L’ancien Niortais aura en tout cas une nouvelle opportunité de le faire face aux Amiénois, alors que le retour de son compatriote est désormais espéré pour le déplacement à Grenoble dans quinze jours - après l’intermède Coupe de France (1) -, un soir où Jean-Pascal Fontaine (adducteurs) pourrait également réapparaître. Thiaré, Fontaine : deux absences aussi préjudiciables à entendre leur entraîneur. « Parce Paski est sans doute un joueur sous-considéré, souligne Le Guen à propos du Réunionnais, au bilan quasi parfait cette saison (4 v., 3n.). Il apporte de l’équilibre, du volume, de la qualité technique. Il nous est très précieux. »

Même à un poste inhabituel de milieu gauche où Fontaine avait notamment supplanté Nabil Alioui, l’homme dont on attendait beaucoup au coup d’envoi de la saison. Et dont on fut jusqu’à présent plutôt déçu. « Moi le premier, je m’attendais à mieux, convient l’ex-Monégasque (22 ans), une seule passe décisive au compteur en L2. Mes prestations ne satisfaisaient pas le coach non plus, il me fallait bosser pour retrouver une place de titulaire. C’est ce que je fais et, petit à petit, je pense pouvoir atteindre un bon niveau. »

Au sein d’un HAC actuellement à court d’idées, un Alioui inspiré pourrait aider à fendre un bloc picard dont l’idée première sera probablement, comme celui de Valenciennes avant lui, de préserver le 0-0. Au même titre qu’un coup de patte de Quentin Cornette, lequel n’était jamais resté plus de deux matches sans distiller un geste décisif (4 buts, 2 passes) avant de traverser les quatre dernières journées dans l’anonymat statistique. Après avoir retrouvé le chemin du but en Coupe, les Ciel et Marine n’ont d’autre choix que d’en faire de même en championnat, au risque de fragiliser leur position au sein d’un Top 5 qu’ils n’ont plus quitté depuis bientôt deux mois.

(1) Programmé le dimanche 28 novembre à Châtellerault, le 8e tour de Coupe de France face à Chauvigny (N3) débutera finalement à 15 h, et non à 13 h 30.

Le Havre AC - Amiens SC, ce samedi 20 novembre 2021 à 19 h, au Stade Océane

Arbitre : M. Miguelgorry.

Absences au HAC : Thiaré (genou), Fontaine (adducteurs), Wahib (cheville), Touré (cuisse), Ben Mohamed (genou), Gomes, Casimir (choix) ; à Amiens : Pavlovic (suspendu), Dossevi (cheville), Opoku, Zungu (reprise), Traoré, Ciss, M. Fofana (ex-HAC), Gomez, Lahne (choix).

HAC : 30. Fofana - 4. Baldé, 5. Mayembo, 27. Gibaud, 20. Boura - 11. Cornette, 24. Richardson, 22. Lekhal (cap), 10. Alioui - 9. Boutaïb, 25. P.I. Ba.

Remplaçants : 1. Gorgelin (g), 29. Sangante, 18. Mbemba, 15. A. Ba, 8. Abdelli, 17. Bonnet, 28. Mahmoud.

Entraîneur : Paul Le Guen.

Absents :

AMIENS : 1. Gurtner - 5. Mendy, 12. Lomotey, 2. M. Fofana - 13. Alphonse, 21. Benet, 22. Gomis, 41. Xantippe - 10. Lusamba, 7. Bamba - 17. Badji.

Remplaçants : 16. Thuram (g), 18. Sy, 24. Gnahoré, 20. Lachuer, 11. Diakhaby, 19. Akolo, 9. Arokodare.

Entraîneur : Philippe Hinschberger.

Trois choses à savoir sur les Amiénois

1. Ce sont les rois des matches nuls. Avant-dernier de Ligue 2, l’Amiens SC n’a pourtant perdu « que » cinq fois, soit autant que le Paris FC, qui talonne le HAC (6e). Mais les hommes de Philippe Hinschberger n’ont aussi et surtout remporté que deux matches en 15 journées. Corollaire : ils ont multiplié les matches nuls, huit au total (dont cinq 0-0), un record.

2. Ils ont trouvé une stabilité. Mal en point, l’équipe picarde va toutefois mieux depuis trois journées, invaincue (1 v., 2 n.) et hermétique, une solidité qu’elle doit en partie à l’instauration d’un nouveau système à trois défenseurs centraux (+ deux pistons). Une ligne arrière qui sera privée samedi du roc croate (1,94 m) et ancien Angevin Mateo Pavlovic, suspendu.

3. Leur meilleur buteur sort d’un coup du chapeau. 5-0 : les Amiénois n’ont jamais tremblé à Anzin (D1) pour leur entrée en Coupe de France. L’attaquant nigérian Tolu Arokodare (20 ans) en a profité pour s’offrir un triplé en moins d’un quart d’heure (52e, 59e, 65e). Trois buts, soit autant que son total en championnat, ce qui fait du joueur prêté par le club letton de Valmeria, géant des surfaces (1,97 m), le meilleur réalisateur du club.
Mathelvin
Ligue 2
Ligue 2
Messages : 1306
Enregistré le : 04 mai 2021 23:54

Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !

Message par Mathelvin »

Football - Ligue 2 : le HAC repris par Amiens et sorti du Top 5

Un penalty amiénois à la 90e minute a privé, samedi 20 novembre 2021, le HAC d’un succès qui aurait été heureux, l’obligeant à partager les points (1-1) et à céder sa place au sein du Top 5.

Déjà proche d’être sanctionné d’une faute quelques minutes plus tôt, Fernand Mayembo a été coupable d’une faute de main, permettant à Amiens d’égaliser dans les dernières minutes

Quinze minutes plus tôt, il avait déjà eu très chaud. Et cette fois, il était évident que Fernand Mayembo n’y échapperait pas. Auteur d’un retour très limite dans sa propre surface sur Kader Bamba (73e), sanctionné d’un carton jaune pour simulation qui le laissa bouche bée, le défenseur congolais du HAC allait commettre quelques instants plus tard l’irréparable sur un centre de ce même Amiénois et une tentative de dégagement acrobatique de sa part complètement manquée. Main, penalty, pour une égalisation picarde signée Lusamba à la 90e minute permettant aux Picards, 19es de Ligue 2, de ramener un point amplement mérité de leur déplacement sur les bords de la Manche. Un point qui aurait même pu faire trois si Diakhaby et Badji s’étaient montrés un peu plus adroits dans les arrêts de jeu…

Deux matches nuls à la suite à domicile (après le 0-0 concédé devant Valenciennes), deux points pris sur les neuf derniers en jeu : alors que l’équipe de Paul Le Guen traverse actuellement sa pire série comptable depuis l’ouverture du championnat, la voici qui plus est éjectée par le Paris FC de ce Top 5 au sein duquel elle s’était installée depuis le 24 septembre.

Et pourtant, hier soir, les spectateurs du Stade Océane ont longtemps cru que cette part de réussite qui avait longtemps escorté les Ciel et Marine, avant de les fuir quelque peu ces dernières semaines, était de retour pour leur prêter main-forte. Les Havrais en avaient eu besoin pour ouvrir le score sur un nouveau coup franc « juninhesque » de Quentin Cornette, son troisième de la saison, trajectoire flottante des 35 mètres, sur lequel l’ancien Havrais Régis Gurtner avait commis une énorme faute de main (1-0, 41e).

Les Ciel et Marine n’ont rien proposé en seconde période

La cinquième réalisation de l’ex-Amiénois était venue récompenser un HAC aux intentions offensives incontestables, emmené par un duo Cornette - Alioui impliqué sur toutes les actions chaudes, dont celle qui vit Boutaïb trouver le montant (34e), au cours d’une première période ouverte et franchement agréable à suivre, face à une formation amiénoise finalement beaucoup plus joueuse qu’attendue. Et qui aurait déjà pu, elle aussi, trouver l’ouverture sans qu’il n’y ait grand-chose à redire, sur cette reprise écrasée de Xantippe, seul face à Fofana (23e), ou cette tentative à l’entrée de la surface de Lusamba, pied droit trop ouvert (37e).

Le HAC qui marque en premier, cela avait jusqu’à présent fait victoire à l’arrivée dans six rencontres sur sept (pour un match nul). À quelques minutes près, cela aurait pu faire sept face à Amiens. Mais les hommes de Le Guen ont fini par être punis pour n’avoir rien proposé de la seconde période, se contentant de s’appuyer sur leur discipline tactique, leur solidarité, leur état d’esprit, certes toujours exemplaires, pour préserver leur court avantage. Sans jamais sembler en mesure de se mettre à l’abri sur leur propre pelouse face à un mal classé. Difficile dans ces conditions, et avec ces limites-là, de prétendre jouer un vrai rôle sur la durée tout en haut du classement.

Les notes du HAC :

Fofana (5,5), Baldé (5,5), Mayembo (4), Gibaud (6), Boura (5), Cornette (6,5), Richardson (6), Lekhal (5,5), Alioui (5,5), Boutaïb (5), P.I. Ba (4).

Au Havre, le HAC et Amiens 1 à 1 (1-0)

Arbitre : M. Miguelgorry. Spectateurs : 5 120.

Buts pour le HAC : Cornette (42e) ; pour Amiens : Lusamba (90e, s.p.).

Avertissements à Amiens : Lomotey (40e), K. Bamba (74e), Lusamba (90e+1).

HAC : Fofana - Baldé, Mayembo, Gibaud, Boura - Cornette (A. Ba, 70e), Richardson, Lekhal (cap), Alioui - Boutaïb (Bonnet, 86e), P.I. Ba (Abdelli, 70e).

Entraîneur : Paul Le Guen.

AMIENS : Gurtner (cap) - Fo. Mendy, Lomotey, M. Fofana - Gene (Alphonse, 86e), Benet (I. Gomis, 72e), Gnahoré (Diakhaby, 72e), Lusamba, Xantippe (A. Ciss, 72e) - K. Bamba, Arokodare (Badji, 67e).

Entraîneur : Philippe Hinschberger.

« On a manqué de maîtrise »

Paul Le Guen (entraîneur du HAC) : « Il faut bien convenir qu’on a manqué de maîtrise et qu’on n’a pas su profiter de l’ouverture du score. On n’a pas suffisamment gardé le ballon, on n’a pas été suffisamment menaçants en seconde période. On n’était pas à l’abri de ce genre de mésaventure. Ce qui m’a considérablement déplu, ce sont nos errances après l’égalisation amiénoise, on fait n’importe quoi sur les minutes qui suivent, on se désorganise complètement. On n’a pas le droit. Le Top 5 ? C’est complètement anecdotique. Je ne dis pas que je m’en fiche, mais pas loin. Si on affiche un tel niveau, on ne sera pas sur le podium, c’est évident. »

Quentin Cornette (milieu du HAC) : « On est frustrés par le scénario, mais on peut aussi perdre le match dans les arrêts de jeu. Au final, le 1-1, on le prend. On peut peut-être mettre un but de plus en première mi-temps. En deuxième, par contre, on est restés acculés dans nos 40 mètres. Après avoir marqué, on a surtout pensé à garder le score. Au classement, on est toujours là, sixièmes, ce ne sont pas ces deux-trois moins bons matches qui vont nous enterrer non plus. Mon coup franc n’est pas aussi beau que les autres, mais ça fait un but, ça fait avancer. »
Mathelvin
Ligue 2
Ligue 2
Messages : 1306
Enregistré le : 04 mai 2021 23:54

Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !

Message par Mathelvin »

Football - Ligue 2 : HAC - Amiens, on a aimé... ou pas
Retour sur la soirée du samedi 20 novembre 2021 au travers de ce qui nous a plu et moins plu, à l’occasion du match nul entre le Havre AC et l’Amiens SC (1-1).

D’un nouveau coup franc, Quentin Cornette a signé son septième geste décisif (5 buts, 2 passes décisives) sur les quinze buts inscrits par le HAC cette saison, quand Pape Ibou Ba a encore une fois peiné à exister contre Amiens (1-1)
P
On a aimé

Le coup franc de Cornette. Alors certes, il n’était pas « aussi beau » que les deux précédents (face à Toulouse et Nancy), rapport à la grossière faute de main commise par Régis Gurtner. Mais le coup franc des 35 mètres inscrit samedi par Quentin Cornette est venu rappeler quelle arme redoutable dispose cette saison le HAC grâce à la patte droite de l’ex-Amiénois, seul joueur de L2 à avoir scoré plus d’une fois dans l’exercice. « J’en avais justement discuté avec Yves (Colleu, l’adjoint de Paul Le Guen) jeudi. Il me disait que parfois, il n’était pas nécessaire de me casser la tête en visant un endroit, qu’il suffisait de frapper fort devant la cage et qu’on n’était pas à l’abri d’une erreur du gardien ou d’un ballon relâché pour un coéquipier. Comme par hasard, c’est ce qui s’est passé… »

L’indispensable Richardson. Il ne rayonne peut-être plus autant qu’à une certaine période. On aimerait également le voir un peu plus influent aux abords de la zone de vérité adverse, débloquer son compteur but/passe décisive, lui l’ancien milieu de terrain offensif. Il n’en reste pas moins que par son volume, son abattage, son gabarit, sa qualité technique, Amir Richardson est devenu indispensable au Havre AC. Tellement incontournable aux yeux de Paul Le Guen, 15 fois titulaire en 16 journées, deuxième joueur de champ le plus utilisé derrière Victor Lekhal, qu’on en oublierait presque que l’ancien Niçois n’a que 19 ans et qu’il y a six mois encore, le monde professionnel lui était totalement inconnu.

L’hommage à Freddy. Par l’intermédiaire de son speaker, Pierre Pissavy-Yvernault, et d’une salve d’applaudissements, le HAC et le Stade Océane n’ont pas oublié de rendre hommage à Freddy Lefèvre avant la rencontre. Habitant de Fresnoy-le-Grand en Picardie, ce père de famille de 40 ans était un inconditionnel de l’Olympique de Marseille et du club doyen, qu’il venait régulièrement encourager avec son fils Lucas. Au fil des années, tous deux avaient tissé des liens avec certains joueurs et constitué une impressionnante collection de maillots, riche de 122 pièces, dont 43 aux couleurs du HAC. Une passion que Freddy Lefèvre faisait partager via son compte Twitter, au même titre que son combat contre le cancer, qui a fini par l’emporter vendredi.

Voir Mkheidze au coup d’envoi. Tunique ciel et marine sur les épaules, médaille olympique autour du cou, le judoka Luka Mkheidze a donné d’un joli plat du pied le coup d’envoi fictif du match. On ne peut que s’en réjouir et féliciter les dirigeants havrais de mettre ainsi à l’honneur d’autres ambassadeurs sportifs de la Porte Océane, comme ils avaient déjà pu le faire lors de la précédente journée avec le navigateur Thimoté Polet, actuellement en course sur la Transat Jacques Vabre, ou en remettant un maillot 76 à Charlie Dalin. Des passerelles entre disciplines également visibles récemment à Saint-Thomas Basket, où l’Américain Micheal Ray Richardson, ex-vedette NBA et père du milieu de terrain du HAC, fut convié à effectuer l’entre-deux.

La soirée de Pape Ibnou Ba. Paul Le Guen l’avait trouvé « extrêmement satisfaisant » à Vierzon (0-2), où il avait scellé la qualification au bout d’une prestation censée confirmer une possible montée en puissance de sa part. Laquelle n’a franchement pas sauté aux yeux samedi. Entre erreurs techniques et mauvais choix, l’attaquant sénégalais a erré sur le terrain sans jamais se mettre en évidence, même quand le HAC se portait à l’attaque en première mi-temps. Titulaire pour la cinquième fois en dix apparitions face à Amiens, auteur de seulement deux buts en L2 et crédité une seule fois de la moyenne dans notre journal (5,5 à Caen), Pape Ibnou Ba peine jusqu’ici à justifier le gros million d’euros (+ Godwin Bentil) investi par le club doyen pour l’arracher à Niort.

La deuxième mi-temps du HAC. Comment une formation aussi entreprenante en première période (7 frappes, dont 3 cadrées), a-t-elle pu à ce point s’éteindre après le repos (2 frappes hors cadre) ? Déficit physique ou volonté plus ou moins consciente de défendre avant tout son petit but d’avance ? « Une fois qu’on a marqué, on s’est mis dans la tête, sans se le dire ouvertement, de conserver le score », a répondu Quentin Cornette. « Nos intentions étaient d’aller faire mal à l’adversaire, mais on n’a pas réussi à tenir le ballon. Nos joueurs offensifs se sont émoussés progressivement et n’arrivaient pas à déborder la défense adverse », a ressenti de son côté Paul Le Guen, dont le coaching – sortie de Cornette, Mahmoud laissé sur le banc, fin du match sans attaquant – n’a pas non plus eu pour effet d’inverser le cours des événements.

La fin de match de Mayembo. On ne sait pas trop ce qu’il a pris à Fernand Mayembo, mais il faut bien admettre que sa tentative de dégagement acrobatique dans sa propre surface était très surprenante et osée. Complètement manquée, sanctionnée d’une main et d’un penalty indiscutables, celle-ci a permis à Lusamba d’égaliser à la dernière minute, faisant du même coup passer le HAC de la 4e à la 6e place. Le défenseur havrais avait déjà frôlé la correctionnelle un quart d’heure plus tôt, tout heureux – et sans doute lui-même surpris – de ne pas voir Monsieur Miguelgorry le sanctionner pour son retour plus que limite sur Kader Bamba (73e). Régulièrement salué pour sa solidité, le roc congolais a cette fois failli.

Les débordements des supporters amiénois.
« Coups bas, trahison, irrespect : bienvenue à l’ASC ! » A l’image de cette banderole déployée à l’entrée des équipes, rougie par les fumigènes, les 200 supporters amiénois présents au Stade Océane, que l’on entendit également scander quelques chants hostiles (« Mouillez le maillot », « Ca va péter »), étaient remontés samedi soir, alors que leur club se traîne en fond de classement. Si l’un des leurs a fini la soirée en garde à vue pour usage d’engin pyrotechnique, identifié à la vidéo, c’est surtout après la rencontre que certains ont franchi la ligne jaune, sur fond d’affrontements avec les forces de l’ordre.
Mathelvin
Ligue 2
Ligue 2
Messages : 1306
Enregistré le : 04 mai 2021 23:54

Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !

Message par Mathelvin »

Football – Ligue 2: au HAC Thiaré, ça coince toujours

Blessé le 16 octobre 2021, au soir de l’acte I d’une confrontation régionale disputée dans l’antre du Stade Malherbe de Caen (2-2), Jamal Thiaré, l’attaquant du Havre AC, n’a toujours pas quitté l’infirmerie.

Touché au genou le 16 octobre et forfait lors des quatre dernières journées de L2, Jamal Thiaré devra très certainement faire l’impasse sur le voyage à Grenoble (17e j.), le 3 décembre

Son retour n’était certes pas programmé pour l’échéance à venir, ce huitième tour de Coupe de France que le Havre AC disputera dimanche (15 heures) face à Chauvigny, pensionnaire de National 3, sur la pelouse de Châtellerault. Néanmoins, il était à espérer que Jamal Thiaré, attaquant aux trois réalisations et aux trois passes décisives cette saison, reprenne peu à peu place sous les ordres de Paul Le Guen. Il n’en est rien.

Ce jeudi 25 novembre 2021, le Sénégalais devait encore se contenter d’un simple footing. Ce genou qu’il a senti se bloquer et qui dut le contraindre à stopper le duel avec le SM Caen dès la 27e minute, le 16 octobre dernier à d’Ornano (2-2, 12e j.), le gêne toujours. « Je n’arrive pas encore à retrouver 100 % de ma mobilité, à être bien sur mes appuis. » Et Jamal Thiaré l’annonce déjà : « Pour Grenoble (le 3 décembre, 17e j.), ça risque d’être chaud. »

Alioui, lui aussi touché

À savoir qu’il faudra aux Ciel et Marine se passer de Thiaré pour une cinquième rencontre à la suite en championnat, sachant que dans la foulée du voyage en Isère, c’est la réception de… l’AC Ajaccio (le 11 décembre, 15 heures) qu’il s’agira de préparer. Et pour l’occasion, « Jam » ne sera pas de trop.

Toujours du côté de l’infirmerie, notons que Jean-Pascal Fontaine (adducteurs) est toujours aux soins, qu’Isaak Touré (cuisse) court sans prendre part aux séances collectives, et qu’un doute subsiste sur la présence dimanche de Nabil Alioui, ménagé en raison d’un coup reçu à la cuisse, samedi face à Amiens (1-1, 16e j.)
Mathelvin
Ligue 2
Ligue 2
Messages : 1306
Enregistré le : 04 mai 2021 23:54

Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !

Message par Mathelvin »

Football - Coupe de France : un 8e tour pour tout remettre à l’endroit au HAC

Les Ciel et Marine sont attendus, ce dimanche 28 novembre 2021 à Châtellerault, pour y piocher un billet donnant accès aux 32es de finale de la Coupe de France. Et c’est Chauvigny, adversaire de calibre National 3, qui donnera la réplique au Havre AC. Flop interdit.

Pape Ibnou Ba, toujours à la recherche de sensations, est attendu dans ce 8e tour de Coupe de France pour dynamiser l’attaque havraise

Une respiration au cœur d’un automne marqué par une baisse de régime et une place au sein du Top 5 cédée au Paris FC le week-end dernier, au terme d’un résultat nul et flatteur concédé face à Amiens (1-1). Le HAC, sans qu’il n’y ait encore à s’inquiéter, s’essouffle quelque peu, collectivement, offensivement et même défensivement, tant sa solidité fut trop souvent contestée ces dernières semaines. « Ce qui me déçoit, grimace Paul Le Guen, ce sont ces variations dans le jeu au cours d’un même match. Ça me ramène à la saison passée. » La plus terne depuis des années.

Alors, avant d’aborder les dernières joutes d’une phase aller de Ligue 2 qui laisse filtrer trois échéances, dont deux ô combien croustillantes, à savoir la réception d’Ajaccio (le 11/12) et le voyage à Auxerre (le 21/12), les Ciel et Marine, attendus vendredi prochain à Grenoble, ne peuvent snober ce 8e tour de Coupe de France. Deux semaines après avoir écarté Vierzon (N3, 2-0), lors d’une entrée en lice effectuée sans douze des hommes de l’effectif (sélections, blessures, suspension, choix), le curseur de l’objectif sera même poussé un peu plus loin encore.

Le Guen au soutien de Pape Ibnou Ba

Certes, l’essentiel restera la qualification pour les 32es de finale (1), stade de la compétition atteint à dix reprises par le club doyen depuis que s’est ouvert le XXIe siècle. Mais pas que. Cette fois, Le Guen, toujours privé de Thiaré (genou)et de Fontaine (adducteurs), s’appuiera sur un « onze » de taille Ligue 2, avec les exigences qui vont avec. « Peut-être qu’il y aura deux ou trois changements, mais il n’y a pas de raison de faire trop tourner, explique « PLG ». On ne rejoue que vendredi, le temps de récupération sera donc suffisant. Et on se doit de passer. Chauvigny reste sur neuf matches sans défaite, offensivement, ça nous paraît plus fort que Vierzon, c’est donc un nouveau piège. Mais il faut absolument qu’on arrive à passer et surtout, à imposer des choses. » Offensivement notamment.

Car force est de reconnaître qu’à l’exception de Quentin Cornette, capable par instants d’injecter une touche de folie, seul joueur à avoir fait mouche lors des quatre dernières journées de championnat (2 buts en faveur du HAC, dont un c.s.c. du Palois Kouassi), l’encéphalogramme tend à redevenir bien plat. Khalid Boutaïb bosse, mais se montre bien trop peu menaçant et adroit. Quant à Pape Ibnou Ba, il ne cesse de courir après ses repères et ses sensations techniques. « Mais j’aime sa ténacité, son courage, insiste Le Guen au sujet de l’ex-Niortais, auteur de deux réalisations en L2 et une en Coupe. Son attitude au quotidien est rassurante. J’ai envie de l’aider à se bâtir une confiance et de lui maintenir la mienne. »

Le Sénégalais, auquel la blessure de Thiaré (genou) laisse pourtant depuis un mois et demi le champ libre, ne peut toutefois attendre plus longtemps avant d’envoyer un message fort. Forts, comme devront l’être ce dimanche des Ciel et Marine qui ne peuvent se permettre de passer du dur au(x) doute(s).

(1) Les 32es de finale se dérouleront les 18 et 19 décembre, tirage au sort lundi (à 19 h)

US Chauvigny (N3) - Havre AC (L2), ce dimanche 28 novembre 2021 à 15 h, au stade de la Montée Rouge de Châtellerault

Arbitre : M. Taleb.

Absences au HAC : Thiaré (genou), Fontaine (adducteurs), Alioui (cuisse), Touré (cuisse), Ben Mohamed (genou), Gomes, Wahib (choix).

US CHAUVIGNY : Caillaud - Turk, Cissé, Unjanqui, Sylla - Barritault, Ntafumu, Lerbet, Ayadi - Nsiete, Biaka.

Remplaçants : Salles (g), Keita, Diaby, Ramdane, Kingue, Currit, Aounallah

Entraîneur : Stéphane Malloyer.

HAVRE AC : Gorgelin - Baldé, Sangante, Gibaud, Boura - Cornette, Abdelli, Lekhal, Bonnet (cap) - Boutaïb, P.I. Ba.

Remplaçants : Fofana (g), Mayembo, Mbemba, Richardson, A. Ba, Mahmoud, Casimir.

Entraîneur : Paul Le Guen.

Trois questions à… Himad Abdelli (milieu du HAC)

La Coupe de France, cette épreuve qui vous a permis d’être pour la première fois titulaire cette saison, n’est-ce pas actuellement votre bol d’oxygène ?

Himad Abdelli : « Disons que ça fait du bien de rejouer, un peu. Il y a deux semaines face à Vierzon (NDLR : lors du 7e tour), puisqu’il y avait beaucoup de jeunes, l’objectif était avant tout de montrer l’exemple. J’espère avoir été à la hauteur. Maintenant, à moi de démontrer que je sais toujours être décisif. »

Dans la foulée de la qualification, Paul Le Guen a confié qu’il vous avait trouvé bon lorsque l’équipe tournait, et moins bon quand l’équipe se cherchait. Il ne vous fait pas de cadeau…

« C’est vrai, mais j’aime bien ça. J’ai même besoin de ça, sinon, je me relâche trop vite. Il est toujours derrière moi. Vu de l’extérieur, les gens peuvent penser que le coach ne m’aime pas et que c’est la raison pour laquelle il ne me fait pas jouer beaucoup. Mais ce n’est pas ça du tout. Bien au contraire. J’ai besoin d’être piqué pour avancer. »

Après Vierzon, voilà Chauvigny, également pensionnaire de National 3. Vous disposez donc du mode d’emploi idéal, non ?

« Si on aborde cette rencontre comme on le souhaite, on évitera le piège. Mais à la différence de ce match de Vierzon, cette fois, il faudra rapidement profiter de notre domination et ne pas attendre la deuxième mi-temps pour faire la différence. On ne doit surtout pas laisser à Chauvigny le droit d’y croire. »
Mathelvin
Ligue 2
Ligue 2
Messages : 1306
Enregistré le : 04 mai 2021 23:54

Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !

Message par Mathelvin »

Football - Coupe de France (8e tour) : le HAC passe à la trappe
Tombé au terme de la séance des tirs au but, dimanche 28 novembre 2021, le Havre AC quitte la Coupe de France par la petite porte, comme si souvent dans son histoire moderne. C’est Chauvigny, acteur de National 3, qui s’envole pour les 32es de finale.

Les attaquants Khalid Boutaïb (qui a vu son tir au but être repoussé) et Pape Ibnou Ba n’ont pas trouvé la faille de Chauvigny. Le HAC quitte déjà la Coupe de France, dès le huitième tour

Il n’avait pas encore connu ça. Et sans doute le fait de savoir que nombre de ses prédécesseurs ont eux aussi vu de leur banc le club doyen tomber dans les griffes de l’humiliation n’aidera pas Paul Le Guen à surmonter plus facilement la déception. En 2013, il y avait eu Saint-Amand, alors en DH (0-1). En 2015, Saint-Omer, en DH également (0-2). En 2017, Évreux, pensionnaire de N3 (2-3), puis en 2019 Vitré (N2) lors d’un 16e de finale (0-3) après un exploit pourtant réalisé à Bordeaux au tour précédent. Et on ne parlera que des flops les plus « éclatants ». Auxquels s’ajoute désormais ce triste crochet par Châtellerault où les Chauvinois, solides acteurs de National 3 (3es du groupe Nouvelle Aquitaine), accueillaient les Ciel et Marine.

« Certains diront que c’est le charme de la Coupe, soufflait « PLG ». Mais lorsque vous jouez sur un tel terrain, je ne vois pas où est le charme… » Mauvais perdant l’entraîneur havrais ? Pas vraiment. Labouré la veille au soir par le SO Châtellerault (match de National 3), le terrain laissait apparaître des centaines de bosses et du sable. Bref, des conditions de jeu plus que limites. Ce qui ne peut toutefois expliquer cette piteuse élimination. Celle qui mit une fois de plus en exergue les graves soucis offensifs dont souffre le HAC.

Caillaud, un gardien chaud comme la braise

Telle est en effet l’unique raison de l’élimination. La quinzième attaque de Ligue 2 a de nouveau été incapable de trouver la faille. Et pourtant, à l’exception de quelques à-coups chauvinois sous les yeux d’un Gorgelin qui n’eut pas le moindre arrêt à effectuer, le débat se déroula intégralement dans le camp des Viennois. Des centres, beaucoup de centres, des frappes, beaucoup de frappes. Mais aucun ballon logé là où il le fallait. La faute à une efficacité en berne, mais également à un portier, celui de Chauvigny, en feu. Abdelli puis P.I. Ba lui chauffèrent les gants à la 17e minute, Bonnet le vit jaillir dans ses pieds (19e), Abdelli le sollicita à nouveau, en vain (43e). Avant que P.I. Ba ne parvienne enfin à le piéger, mais Turk suppléa son gardien devant sa ligne de but (45e+2).

En seconde période, il y eut également pléthore de situations chaudes, mais ça ne passait toujours pas. Le temps s’écoulait et à une poignée de secondes de la fin, P.I. Ba crut trouver la faille, mais Julien Caillaud s’envola et envoya les siens à la séance des tirs au but.

Le Guen : « c’est énervant, très énervant »

« Je pensais quand même qu’on y arriverait, confiait Le Guen. Je suis loin de dire qu’on a fait le match qu’il fallait, mais on y a mis du cœur. Offensivement, on tente pourtant des choses, là, j’avais mis Himad (Abdelli) derrière les deux attaquants. Mais il y a une question de confiance, d’envie de marquer. C’est énervant, très énervant, je suis vraiment déçu. »

Des déclarations qui contrastent bien évidemment avec la joie de Caillaud, le héros du jour. « Quand on est footballeur amateur, le rêve, c’est de gagner un tel match, contre une telle équipe. » Et ce rêve, Caillaud l’a offert aux 2 800 spectateurs, à cette ville de Chauvigny qui compte à peine 8 000 âmes, en stoppant les penaltys de Boutaïb et de Mbemba (Bonnet, P.I. Ba et Cornette ont fait mouche). Quand tous les tireurs chauvinois réussirent à tromper Gorgelin.

L’après-midi se terminait ainsi dans un bain d’émotions, celles que seule la Coupe réserve et qui laissent si souvent deviner le malaise du Havre AC en toile de fond. Vendredi 3 décembre 2021, c’est à Grenoble qu’il s’agira de rebondir, Grenoble également rayé sans gloire de la Coupe face à Andrézieux-Bouthéon (N2, 0-3).

À Châtellerault, US Chauvigny (N3) bat le Havre AC (L2) 0-0, 4-3 t.a.b
Arbitre : M. Taleb. Spectateurs : 2 800 environ.

Avertissement à Chauvigny : Ayadi (53e).

CHAUVIGNY : Caillaud (cap) - Turk, Cissé, Unjanqui, Sylla (Currit, 84e) - Ramdane, Ntafumu, Lerbet, Ayadi (Barittault, 67e) - Nsiete, Biaka.

Entraîneur : Stéphane Malloyer.

HAC : Gorgelin - Mbemba, Sangante, Gibaud, Boura - Richardson (A. Ba, 70e), Lekhal (Cornette, 79e), Bonnet (cap) – Abdelli (Casimir, 79e) - Boutaïb, P.I. Ba.

Entraîneur : Paul Le Guen.

On n’a pas été au rendez-vous

Victor Lekhal (milieu de terrain du HAC) : « C’était un après-midi compliqué… Sur ce terrain plus que difficile, on a eu du mal à trouver les bons enchaînements. Je suis très déçu. Défensivement, on n’a rien eu à faire, et offensivement, ça ne passe pas, mais il ne faut surtout pas perdre confiance. Cette élimination peut-elle avoir une incidence sur le championnat ? Je ne crois pas. Ce n’est pas la même compétition. Là, on jouait contre une équipe qui disputait le match de sa vie. Et on n’a pas été au rendez-vous. »

Stéphane Malloyer (entraîneur de Chauvigny) : « Chauvigny n’est qu’une ville de 8 000 habitants, le club a l’un des plus petits budgets de N3, alors oui, je suis content. Ce match, on l’avait très bien préparé. Et même s’il y eut des moments très difficiles, les gars ont su rester disciplinés jusqu’au bout. Et puis notre gardien, sans doute l’un des plus petits joueurs sur le terrain, a été le plus grand aujourd’hui. J’avais demandé aux gars, non pas d’être bons, mais d’être extraordinaires. Ils l’ont été, ils l’ont fait. »
Mathelvin
Ligue 2
Ligue 2
Messages : 1306
Enregistré le : 04 mai 2021 23:54

Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !

Message par Mathelvin »

Football – Ligue 2 : pour Baldé et Alioui, tout est rentré dans l’ordre au HAC

Forfait de dernière minute et remplacé au pied levé par Nolan Mbemba, dimanche lors du 8e tour de Coupe de France, Thierno Baldé sera bien vendredi du vol à destination de Grenoble. Nabil Alioui retrouvera lui aussi sa place au sein des « 18 ».

Forfait de dernière minute, dimanche face à Chauvigny, Thierno Baldé retrouvera dès vendredi, à Grenoble, sa place sur le flanc droit de la défense

C’est au début de l’échauffement que sa cheville a tourné, dimanche sur le champ de bosses de Châtellerault, où Chauvigny attendait le Havre AC pour le compte du 8e tour de Coupe de France. Ce stade de la compétition qui fut le dernier pour les Ciel et Marine, tombés au terme de la séance des tirs au but (0-0, 3-4).

Une blessure qui obligea donc Thierno Baldé à renoncer avant même le coup d’envoi, mais un souci physique qui fait désormais partie du passé. Le défenseur prêté par le PSG a en effet repris dès mardi une activité tout à fait normale, et sera bel et bien présent vendredi (21 heures), sur la pelouse du Stade des Alpes, à la droite de la deuxième meilleure défense de Ligue 2 (9 buts « contre »), derrière celle de l’AC Ajaccio (8).

Thiaré et Fontaine face à Ajaccio ?

Nabil Alioui, touché à la cuisse face à Amiens (1-1, 16e j.) et contraint le week-end dernier à faire l’impasse sur le voyage dans la Vienne, a également signé son retour sous les ordres de Paul Le Guen et sera convié à se déplacer en direction de Grenoble.

En revanche, revenu de Châtellerault avec une cheville douloureuse, Abdoullah Ba ne pourra croiser le fer avec des Grenoblois qui enregistrent les retours de Brice Maubleu, le gardien, de Loïc Nestor, l’ex-Havrais, et des deux attaquants que sont David Henen et Joris Corréa.

Enfin, un mot sur Jamal Thiaré, blessé au genou depuis le 16 octobre, et Jean-Pascal Fontaine, stoppé une semaine plus tard (adducteurs). Eh bien, sauf contre-indication du staff médical, les deux hommes peuvent espérer signer leur retour à la compétition, le 11 décembre (15 heures), jour de la réception de l’AC Ajaccio.
Mathelvin
Ligue 2
Ligue 2
Messages : 1306
Enregistré le : 04 mai 2021 23:54

Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !

Message par Mathelvin »

Football - Ligue 2 : Cornette, le tireur d’élite du HAC

C’est en fin de formation à Montpellier que le milieu offensif du HAC a élaboré et perfectionné sa technique de frappe sur coup franc. Avec déjà trois réalisations cette saison dans l’exercice, le joueur de 27 ans s’affirme parmi les grands spécialistes en la matière.

Avec quatre réalisations sur coup franc direct au cours de ses 19 dernières apparitions en Ligue 2, Quentin Cornette constitue une arme redoutable pour le Havre AC

Cette semaine, c’est donc au tour de Brice Maubleu d’occuper la position la moins enviée par tous les gardiens de Ligue 2. Car vendredi soir au Stade des Alpes, le dernier rempart et capitaine grenoblois aura la lourde tâche de croiser la route, et peut-être le regard en cas de coup de pied arrêté aux abords de sa surface, de Quentin Cornette. « Je ne me permettrais pas de dire que j’en viens à posséder un avantage psychologique sur les gardiens, mais je sais que nos adversaires en parlent, réagit le milieu excentré havrais. Avant le match contre Amiens (1-1, le 20 novembre), Régis Gurtner et le préparateur physique du club m’avaient confié que mes coups francs avaient été évoqués lors de la séance vidéo. Je sais que cela avait aussi été le cas à Nancy (1-1, le 18 septembre), car j’avais marqué quelques jours plus tôt contre Toulouse (1-1, le 13 septembre). »

Une exception à l’échelle européenne

Et il en sera à coup sûr de même cette semaine du côté du GF 38. Comment pourrait-il en être autrement alors que Quentin Cornette en est désormais à trois buts marqués cette saison sur coup franc direct, au cours des trois rencontres précédemment citées ? Trois réalisations inscrites selon un mode opératoire à peu près similaire : à 30 mètres du but minimum et via une trajectoire aussi flottante que redoutable.

Si les coups de patte de l’ancien Amiénois n’ont pas manqué de faire du bruit à l’échelle de la Ligue 2, peut-être n’ont-ils pas encore eu la résonance qu’ils mériteraient, tant ce que réalise le petit droitier n’est pas loin d’être exceptionnel. La preuve ? Sur les dix championnats D1/D2 issus des cinq nations majeures du foot européen (Angleterre, Espagne, Italie, Allemagne et France), Cornette est le seul et l’unique à avoir déjà fait mouche à trois reprises dans l’exercice, simplement talonné par le Marseillais Dimitri Payet et les milieux de Preston (Championship) et de la SPAL (Série B) Benjamin Whiteman et Federico Viviani (2 buts). Autre chiffre significatif : avec huit coups francs directs marqués en plus de 200 matches dans l’élite, le Stéphanois Wahbi Khazri est le recordman dans le domaine en L1 parmi les joueurs en activité. Quand Cornette vient d’en claquer quatre (avec celui inscrit contre Chambly en mai dernier) au cours de ses… 19 dernières apparitions en Ligue 2 !

Le Guen : « Incroyable de voir une telle frappe en Ligue 2 »

« Pour moi, il est incroyable de voir un joueur avec une telle frappe en Ligue 2. C’est presque anormal », va même jusqu’à dire Paul Le Guen. Lui-même ancien tireur de coup franc – « Mais je n’avais pas la même habileté » –, l’entraîneur ciel et marine en a pourtant vu d’autres dans sa carrière. À commencer par le plus grand spécialiste du genre, l’incontournable Juninho Pernambucano, dirigé à Lyon de 2002 à 2005. « Leur technique de frappe est très similaire, la surface de contact est la même, note PLG. La grande différence, c’est que Juni était un énorme travailleur. Chaque jeudi, il répétait ses gammes de façon incroyable, on avait l’impression qu’il parvenait à mémoriser le geste. Quentin, lui, ne veut pas. Il a connu des blessures, se dit que cela pourrait peut-être lui porter malheur… Je trouve presque dommage qu’il ne perfectionne pas cet immense point fort. Mais ça fonctionne comme ça, alors on le laisse tranquille. J’ai comme l’impression qu’il s’agit chez lui d’un talent naturel. »

« On les bossait l’an dernier avec Paski (Fontaine), Romain (Basque) et Umut (Meras), mais plus maintenant, confirme l’intéressé. J’ai réussi à garder ma technique, c’est l’essentiel. » Une manière de frapper le ballon façonnée vers l’âge de « 18-19 ans » à Montpellier. « J’étais le préposé aux coups de pied arrêtés en CFA. Je les ai alors beaucoup, beaucoup travaillés. C’était la mode où tout le monde essayait de les frapper flottant pour embêter le gardien. À la Juninho », raconte l’enfant de Cassis, habitué du Vélodrome quand il était minot. « Lorsqu’arrivait l’Olympico, on tremblait… »

Avec ou sans mur, pas la même technique
Comme tremblent aujourd’hui les gardiens de Ligue 2. Son secret ? « Tout dépend de l’endroit où se situe le coup franc. Quand il y a un mur, je tape le ballon au niveau du gros orteil pour le faire redescendre rapidement. Quand il n’y en a pas, je le prends un peu plus sur le dessus du pied pour lui donner une trajectoire flottante. » Une arme fatale longtemps restée en sommeil, son coup franc contre Chambly étant son tout premier chez les pros. « Parce que je n’ai pas beaucoup joué en raison des blessures, rappelle l’ex-Montpelliérain et Amiénois (27 ans), 44 apparitions au compteur entre 2016 et 2020. Et, quand je jouais, je n’étais pas le tireur numéro un. Lorsque vous avez un Gaël Kakuta devant vous à Amiens, il est difficile de lui dire : laisse, je m’en charge. »

Tout a changé depuis son arrivée au HAC. « J’ai prévenu les joueurs : je ne veux personne autour de Quentin quand il y a un coup franc », rapporte Paul Le Guen, qui perçoit également en Ismaël Boura un « gros potentiel » en la matière. « Mais avant de lui confier d’éventuelles responsabilités, je préfère conforter Quentin et lui dire : tu t’occupes de tout. » « Je me suis pas mal fait chambrer dans le vestiaire. Juninho par ci, Juninho par là, mais les gars sont surtout contents pour moi. Ils savent que j’ai galéré », goûte Cornette, également crédité de deux passes décisives cette saison sur corner (pour cinq buts au total). Son coach lui a fixé un objectif chiffré à atteindre sur coup franc direct, qu’il se refuse à dévoiler dans l’immédiat. « Je peux juste dire que je suis largement dans les temps ! », élude-t-il dans un éclat de rire.
Avatar du membre
mHACcauv
Ligue des Champions
Ligue des Champions
Messages : 5434
Enregistré le : 04 mai 2021 21:26

Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !

Message par mHACcauv »

Avatar du membre
Maley
Ligue 2
Ligue 2
Messages : 1051
Enregistré le : 29 avr. 2021 11:37

Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !

Message par Maley »

Football - Ligue 2 : le HAC entend se relever et… se renforcer

Trois ! Seuls trois matches restent à consommer lors de cette phase aller : un déplacement à Grenoble, un duel avec Ajaccio et une étape à Auxerre. Trois échéances au terme desquelles le Havre AC devra avoir conservé intact l’espoir de finir la saison au sein du Top 5. Un objectif auquel pourrait prochainement être associée au moins une recrue hivernale.

« Humiliant, douloureux. J’espère que les joueurs le vivent aussi mal que le staff. » Il faudra du temps à Paul Le Guen pour digérer la récente élimination en Coupe de France, face à Chauvigny (N3, 0-0, 3 tab à 4). Même si l’entraîneur havrais ne peut, légitimement, tancer ses hommes sur le thème de l’engagement, celui-ci sait qu’au tableau, une ombre est à effacer. « On peut prendre cette élimination par tous les bouts, c’est inexcusable et je comprends qu’on nous tape dessus. Maintenant, il ne faut pas que ce tour de Coupe laisse des séquelles. Ce doit être un motif d’union sacrée. »

Oui, à condition que le rebond soit immédiat, que le Havre AC renoue les liens avec ce succès qui lui échappe depuis trois journées (1 d, 2 n). « Car ce serait très embêtant de se saborder avant la trêve, estime Pierre Gibaud, l’un des patrons d’une défense qui n’a concédé que neuf buts en dix-huit matches officiels (dont deux tours de Coupe).

Et tout le monde le sait, si on veut démarrer 2022 avec d’autres ambitions, il faut vite régler nos problèmes offensifs. Et quand je dis ça, ça concerne également les défenseurs. Peut-être qu’à la base, c’est nous qui ne sortons pas suffisamment bien le ballon. »

« On maintient des contacts pour être prêts le jour où… »
Solidaire des attaquants, Gibaud, l’ex-Grenoblois, estime ceux-ci proches du déclic. « Ça va venir, ce n’est pas comme si on ne se créait pas beaucoup d’occasions. » Néanmoins, pour ne pas dilapider un crédit en partie retrouvé lors de cette première partie de saison, pour devenir un acteur principal de la course aux play-offs, et pourquoi pas de l’accession, le Havre AC ne pourra faire l’économie d’une recrue, au moins une, lors du mercato d’hiver (du 1er au 31 janvier). Un marché que Paul Le Guen et ses dirigeants préparent déjà.

« L’idée est de continuer à renforcer l’équipe, assure le DG du club doyen, Pierre Wantiez. Maintenant, ce sera bien évidemment plus facile de recruter si on est troisièmes, plutôt que septièmes. Et les trois matches qui viennent peuvent conditionner beaucoup de choses. Il faut vraiment jouer notre carte au maximum. Car derrière Toulouse, c’est ouvert. »

« Je pense également que c’est ouvert, note « PLG ». Mais ça passe par une amélioration de notre impact offensif. Alors oui, au mercato, on y réfléchit. On visionne des matches et on maintient des contacts pour être prêts le jour où… » Auparavant, les Boutaïb (forfait pour ce rendez-vous en Isère, mollet), P.I. Ba, Cornette, Alioui et, espérons-le dès la semaine prochaine, Thiaré, pour ne citer qu’eux, auront eu à relever les défis proposés par les Grenoblois (ce vendredi), également en quête de rachat (voir ci-dessous), les Ajacciens (le 11/12), pour un duel ô combien attendu, et par les Auxerrois (le 21/12), pour ce qu’il est à souhaiter être un choc.

Grenoble – Havre AC, vendredi 3 décembre à 21 h
Arbitre : M. Bollengier.

Absences à Grenoble : Ravet (adducteurs), Michel (cheville), Bunjaku (tibia), Straalman (épaule), Correa (reprise), Bourdelle, Marchand, De Iriondo (choix) ; au HAC : Thiaré (genou), J.-P. Fontaine (reprise), Boutaïb (mollet), Ben Mohamed (genou), I. Touré (cuisse), Wahib (reprise), Y. Gomes (choix).

GRENOBLE : 1. Maubleu (cap) – 17. Néry, 5. Monfray, 14. Nestor – 12. Gaspar, 8. Belmonte, 6. Bambock, 20. Gersbach – 19. M. Diallo, 11. Anani, 7. Kokhreidze.

Remplaçants : 30. Salles, 28. Sylvestre-Brac, 29. Abdallah, 4. J. Perez, 33. S. Cissé, 9. Henen, 27. Boissy.

Entraîneur : Maurizio Jacobacci.

HAVRE AC : 30. Fofana – 4. Baldé, 5. Mayembo, 27. Gibaud, 20. Boura – 11. Cornette, 24. Richardson, 8. Abdelli, 22. Lekhal (cap), 10. Alioui – 35. P.I. Ba.

Remplaçants (à choisir parmi) : 1. Gorgelin (g), 29. A. Sangante, 33. Nséké, 34. Wam, 18. Mbemba, 35. Kechta, 17. Bonnet, 28. Mahmoud, 23. Casimir.

Entraîneur : Paul Le Guen.

Le GF 38 n’a pas encore choisi son camp
L’ère Hinschberger, terminée au printemps dernier, semble déjà loin. Cette période durant laquelle l’actuel entraîneur d’Amiens et ex-coach du Havre AC parvint à incruster le GF 38 à la table des play-offs. Ce tournoi final qui vit les Isérois franchir l’obstacle du Paris FC (2-0), avant de tomber face au Toulouse FC (0-3).

Désormais dirigés par l’Italo-Suisse Maurizio Jacobacci, les Grenoblois peinent à retrouver leur élan. Dixièmes, à cinq points de la dix-huitième place, à six du club des 5, Loïc Nestor et les siens, eux aussi éliminés sans gloire de la Coupe de France (0-3) sur la pelouse d’Andrézieux (N2), payent notamment un été peu bénéfique sur la scène des transferts.

Outre le vide laissé par le départ du buteur Moussa Djitté, parti tenter sa chance en MLS (USA) sous les couleurs d’Austin, les recrues ne laissent pour l’heure qu’une discrète empreinte. Venus de Bâle, les Suisses Marchand et Bunjaku ne compilent à eux deux que cinq titularisations. L’Argentin Iriondo, arrivé de D2 roumaine (Poli Lasi), n’a figuré que quatre fois dans le « onze ».

Quant au Sénégalais Boissy, repéré au Burkina Faso dans les rangs de Salitas, et au Géorgien Kokhreidze, pioché à Saburtal (Geo), ils n’ont encore pris part à aucun coup d’envoi. D’où cette volonté d’ores et déjà émise et rendue publique par les dirigeants grenoblois, adeptes du « trading », de pousser quelques-uns de leurs joueurs vers la sortie, dès le prochain mercato d’hiver (du 1er au 31 janvier). L’ambiance semble ainsi se tendre au pied des Alpes, la réception des Ciel et Marine n’en est donc que plus importante.
Répondre