[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
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Samedi 2 octobre 2021 (19 h), le Stade Océane sera le théâtre d’un duel très attendu, entre des Ciel et Marine entrés dans un club des cinq très prisés et des Dijonnais étiquetés favoris actuellement coincés en zone trouble. Pierre Gibaud, le défenseur du Havre AC, fait le point avant cette onzième joute de la saison.
Pierre Gibaud n’entend pas faire du HAC le favori dans ce duel qui opposera les Ciel et Marine aux Dijonnais
La situation et les atouts du moment, l’affiche à venir, le public. Avant de se dresser face à l’impressionnant, et pour l’heure décevant « onze » de Dijon, Pierre Gibaud, en homme d’expérience, n’entend pas tomber dans le piège d’un optimisme démesuré.
Au sortir des dix premières journées, le Havre AC partage avec l’AJ Auxerre le statut de meilleure défense de Ligue 2. Surpris ?
Pierre Gibaud : « Pas vraiment. Même si la saison dernière n’a pas été terrible, s’il y a eu beaucoup de défaillances, on s’appuyait quand même sur une certaine solidité défensive. Je savais que ce serait une nouvelle fois notre force, car les jeunes qui sont venus compléter cette défense se sont mis dedans dès la préparation. Mais ce ne sont pas que les défenseurs, tout le monde bosse. Et puis, je ne vais pas l’enflammer, mais on a un gardien qui a la baraka. Alors, pour le moment, on prend, on surfe sur cette vague. »
Certes, les jeunes appelés à évoluer en défense ont vite pris le pouls de la L2, mais il a tout de même fallu bricoler en l’absence de certains cadres, oser même à l’image de la présence d’Isaak Touré sur le flanc gauche vendredi à Nîmes…
« Je crois que dès le match de Sochaux (2-0, 2e j.), il y a eu comme un déclic. On a senti que tout le monde était en mesure de jouer et qu’on avait les moyens de prendre des points, même face à un adversaire ambitieux. Les jeunes progressent à chaque match. Et effectivement, à travers cette entrée en jeu d’Isaak à gauche, on a le sentiment que tous les choix du coach sont validés parce que tout le monde fait le job. Actuellement, peu importe qui joue, ça marche. Profitons-en car il y aura forcément des moments où les choses tourneront moins bien. »
« Le public voit bien qu’on donne tout, qu’on ne triche pas »
Quelle image pensez-vous avoir laissé du HAC lors du premier quart de la saison ?
« On n’est sans doute pas les plus beaux à voir jouer, on aimerait parfois pouvoir gagner plus largement afin d’éviter de souffrir jusqu’à la dernière minute. Mais on se bat en équipe, sans surclasser personne, mais avec générosité, abnégation. Je fais connaissance avec le public et je crois que celui-ci voit bien qu’on donne tout, qu’on ne triche pas. On sait d’où on vient et on n’a vraiment pas envie de revivre les matches compliqués de la saison dernière. Les leçons ont été tirées. Maintenant, seuls dix matches ont été joués, c’est beaucoup et peu à la fois. Ne nous voyons pas plus beaux que nous le sommes. »
En termes d’objectif, quelle est l’idée du moment ?
« Mettre le plus de distance possible avec les équipes actuellement en difficulté, à commencer par Dijon. Pour le moment, il ne faut pas regarder plus loin. »
Favori au coup d’envoi de la saison, Dijon, et son effectif XXL, louvoie juste au-dessus de la zone rouge. Est-ce un réel candidat à l’accession que vous vous préparez à recevoir ?
« Oui, clairement. La saison dernière, Toulouse avait également eu du mal au début, et à l’arrivée, les Toulousains ont fait une incroyable remontée pour finir aux portes de la Ligue 1. Tout reste donc possible pour Dijon. Maintenant, si les Dieux du foot sont avec nous, on appuiera un peu plus sur la tête des Dijonnais. Mais ça reste une très grosse équipe, comme l’est également Nîmes, qu’on vient de battre. On n’est donc pas loin, mais la place d’outsider nous va très bien. Samedi, on aura en face pas mal de joueurs qui viennent de Ligue 1, mais on va leur montrer que la Ligue 2, c’est compliqué, et qu’au Stade Océane, ce n’est plus portes ouvertes. »
Des joueurs ont quitté le club cet été, seuls deux, dont un jeune du PSG, vous ont rejoints… Qu’est-ce qui a réellement changé ?
« L’état d’esprit et l’alchimie quasi parfaite entre les jeunes et les anciens en premier lieu. Mais également la présence du public. Avec nos supporters, on arrive à aller chercher ce petit truc en plus qui nous a permis de revenir au score face à Toulouse (1-1) ou de remporter le derby (1-0 face à QRM). Tout n’est pas parfait, loin de-là, mais on avance. Restons quand même sur nos gardes, car le foot vous renvoie souvent dans les cordes. »
En bref… En bref…
Le HAC sans Mbemba, ni A. Ba
Touché vendredi dernier à Nîmes (cheville) et remplacé dès la vingtième minute par Isaak Touré, Nolan Mbemba ne pourra tenir sa place, ce samedi face à Dijon. Ce jeudi, le latéral gauche (ou droit) s’entraînait à l’écart du groupe, en compagnie d’Ayman Ben Mohamed (genou). Quant à Abdoullah Ba, averti lors des 6e, 8e et 9e journées, il purgera son match de suspension automatique lors de cette onzième soirée de championnat.
Sept absents à Dijon
Tombé la semaine passée à domicile, face à Valenciennes (0-1), et ce après trois victoires de rang aux dépens de Bastia (2-1), Dunkerque (2-0) et Caen (1-0), Dijon devra se passer de quelques-uns de ses atouts lors de sa venue au Stade Océane. Z. Touré, l’ex-Havrais, C. Traoré, Rocchia, Marié et Panzo sont en effet bloqués à l’infirmerie, alors que Sammaritano et B. Touré ont été déclarés malades.
Baldé, le Bleuet
Impeccable depuis quatre matches sur le flanc droit de la défense havraise, Thierno Baldé (19 ans), prêté par le PSG, a pour la première fois été retenu en équipe de France U20. Une sélection dirigée par Bernard Diomède et annoncée face à la Tunisie dans le cadre d’une double confrontation amicale, le 7 octobre 2021 à Fos-sur-Mer, le 10 à Mallemort.
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Croustillant. Le face-à-face annoncé ce samedi 2 octobre 2021 entre le Havre AC, poussé par un vent favorable, et Dijon, favori actuellement localisé en bas de tableau, pourrait permettre aux Ciel et Marine de s’ancrer un peu plus au sein du Top 5.
Victor Lekhal et les Havrais tenteront de signer un troisième succès de rang en s’imposant contre Dijon
Invaincu depuis sept matches, imperturbable à l’extérieur, adossé sur une défense qui fait désormais référence et au seuil d’un troisième succès à la suite, le HAC, cinquième au coup d’envoi de cette onzième journée, tend à revenir peu à peu dans la trace de ces pensionnaires de L2 qui inspirent une certaine crainte. Ceux parmi lesquels Dijon était attendu, avant que le DFCO ne s’égare d’entrée (1 point lors des 6 premières journées, 10 aujourd’hui). Sur le papier, les Ciel et Marine débuteront donc cette onzième joute de la saison dans la peau des favoris.
Mais de ce statut, Victor Lekhal n’en a que faire. Pour le vice-capitaine, déjà porteur du brassard à six reprises cette saison - « un honneur pour moi qui suis d’ici » - l’essentiel est ailleurs. « Le plaisir retrouvé, à l’entraînement comme en match. Honnêtement, je ne pensais que ce serait à ce point. Dans la foulée de la saison dernière, on s’est quand même posé pas mal de questions. Les dirigeants et le staff nous ont rassurés et aujourd’hui, ça fait vraiment du bien d’exister. Mais restons calmes. »
« Il va falloir se lâcher devant notre public »
A priori, personne au sein du club, des bureaux au vestiaire, ne se permettra de regarder trop loin devant. D’autant qu’au Stade Océane, là où les Côte-d’Oriens de Mickaël Le Bihan tenteront de sceller leur deuxième succès à l’extérieur, le Havre AC, bien que victorieux de deux de ses trois derniers matches à domicile (aux dépens de Niort, 2-1, et de QRM, 1-0), peine toujours à se montrer souverain. « On est solides, mais maintenant, il va falloir se lâcher devant notre public. »
« A domicile, ajoute Le Guen, il faut vraiment réussir à aller chercher ce petit truc en plus. Et je compte sur nos offensifs pour y parvenir. Sur Jamal (Thiaré) et Khalid (Boutaïb), mais également sur l’apport de Pape (Ibnou Ba). Et j’attends aussi de Nabil (Alioui) qu’il soit plus décisif, qu’il devienne, sur son côté gauche, le pendant de Quentin (Cornette). »
Sans surprise, c’est au secteur offensif, l’un des six, version Ligue 2, à ne pas avoir atteint la barre des dix buts inscrits (9), qu’est dédiée la marge de progression la plus importante. « Mais ça va venir, assure Lekhal. Quand vous jouez en équipe, comme c’est notre cas, à un moment donné, on arrivera à faire plus de différences devant. Mais je trouve que l’ensemble progresse de match en match. On ne va pas se projeter, même si on reste très ambitieux, mais il y a un socle, des bases. » Et l’espoir d’acter un troisième succès de rang ce samedi soir, ce triplé après lequel le HAC a couru tout au long de la saison dernière, sans jamais pouvoir l’attraper.
Havre AC - Dijon, ce samedi 2 octobre à 19 h, au Stade Océane
Arbitre : M. Bollengier.
HAC : 30. Fofana - 4. Baldé, 5. Mayembo, 27. Gibaud, 6. Touré - 11. Cornette, 24. Richardson, 22. Lekhal (cap), 7. Fontaine - 14. Thiaré, 25. P.I. Ba.
Remplaçants : 1. Gorgelin (g), 2. Wahib, 29. Sangante, 8. Abdelli, 17. Bonnet, 10. Alioui, 9. Boutaïb.
Entraîneur : Paul Le Guen.
Absents : A. Ba (suspendu), Mbemba (cheville), Ben Mohamed (genou), Mahmoud (nez), Gomes, Casimir (choix).
DIJON : 30. Reynet - 19. Ngouyamsa, 5. S. Coulibaly, 25. Ecuele Manga, 3. Congré (cap), 2. A. Fofana - 26. Pi, 18. Younoussa - 10. Benzia - 22. Philippoteaux, 8. Le Bihan.
Remplaçants : 1. Racioppi, 6. Ahlinvi, 24. Belhadji, 11. Jacob, 29. Dobre, 21. Scheidler, 17. Y. Soumaré.
Entraîneur : Patrice Garande.
Absents : Marié (genou), Panzo (reprise), Rocchia, Traoré, Z. Touré (blessés), B. Soumaré, Sammaritano, Deaux (Covid), Arli (choix).
Touré à gauche, Le Guen en redemande
Bis repetita. Option surprise et ô combien atypique, lorsqu’il fallut à Paul Le Guen remplacer Nolan Mbemba (cheville) sur le côté gauche de la défense vendredi dernier à Nîmes (1-0), Isaak Touré, 204 centimètres sous la toise, sera de nouveau la solution choisie au poste de latéral gauche. Et ce, malgré le retour au sein des « 18 » d’Abdelwahed Wahib.
« Isaak (Touré) latéral gauche, il est clair qu’on peut avoir du mal à imaginer la chose, admet « PLG ». Mais c’est un compétiteur, il comprend le football. Et parfois, il est bluffant. » À l’image des soixante-dix minutes traversées aux Costières par l’international U19, jamais pris en flagrant délit de placement douteux, jamais piégé dans son dos.
« Maintenant, ajoute Le Guen, je ne le vois pas non plus faire la saison à ce poste. Mais actuellement, il n’est pas question de bouger la charnière (Mayembo-Gibaud) et j’attends également qu’Abdel (Wahib) franchisse un cap. » La défense, la plus hermétique du championnat avec celle de l’AJ Auxerre (5 buts « contre »), sera ainsi le copier-coller de celle qui a étouffé, de la 20e à la 90e minute, toutes les offensives nîmoises lors de la précédente journée.
Tout comme l’entrejeu ressemblera de très près à celui de la semaine passée, sachant que l’entraîneur havrais aimerait voir Nabil Alioui monter en puissance avant, sans doute, de le titulariser à nouveau. Et le duo d’attaque ? Khalid Boutaïb sera-t-il de nouveau associé à Jamal Thiaré, auteur la semaine passée de son troisième but de la saison ? Ou ce dernier fera-t-il équipe avec Pape Ibnou Ba, crédité de sa première réalisation en ciel et marine le 21 septembre, face à QRM (1-0, 9e j.) ? Réponse à une heure du coup d’envoi.
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Les Ciel et Marine ont scellé, samedi 2 octobre 2021, aux dépens de Dijon, leur troisième succès à la suite, le cinquième de la saison. Et une nouvelle fois, sans concéder le moindre but. Le Havre AC pose un pied sur le podium.
Victor Lekhal, d’un penalty parfaitement frappé en seconde période, a inscrit son premier but en Ligue 2, le deuxième du HAC face aux Dijonnais
Il y a des soirs comme ça. Des soirs où rien ne peut vous arriver. À l’image de cette sixième minute, cette frappe de Dobre, l’attaquant roumain du DFCO, venue d’abord heurter le poteau droit d’un Fofana battu, puis… le poteau gauche. Et des soirs où tout peut arriver, comme à la sortie de l’heure de jeu, quand Lekhal, dans l’exercice du penalty, parvint à inscrire le tout premier but de sa carrière en Ligue 2, au soir de son 144e match à ce niveau.
Comme un bonus offert par le capitaine du Havre AC, mais surtout, une réalisation qui poussa un peu plus les Ciel et Marine vers leur troisième succès consécutif. Une première depuis la saison 2019-2020, qui en entraîne une autre dans son sillage, cette fois depuis le 3 décembre 2019 et la dernière victoire au Stade Océane avec plus d’un but d’écart. Enfin le HAC peut tourner le dos à cette date.
Mais l’essentiel est ailleurs. Ce huitième match sans défaite (4 v., 4 n.), le septième de la saison sans concéder le moindre but, permet aux hommes de Paul Le Guen de rejoindre l’AJ Auxerre, troisième, au nombre de points (20). À deux semaines de se rendre à Caen, en sortie de trêve internationale, toutes les planètes paraissent ainsi alignées. Oui, le club doyen fait de nouveau vibrer ses supporters, le club doyen dégage cette puissance et cette solidité aptes à l’emmener très haut. Et ce n’est pas tout. Des individualités sont aujourd’hui capables de remettre le collectif à l’endroit, comme sut le faire Cornette une fois l’orage dijonnais du premier quart d’heure passé. D’abord d’une frappe venue s’échouer près du cadre (18e), puis d’une ouverture du score sur un service du généreux Boutaïb (20e).
L’excentré droit inscrivait son quatrième but de la saison, une juste récompense pour un joueur aux sensations totalement retrouvées, sorti à la 79e sous l’ovation du public, et non sans avoir reçu une sincère accolade de son remplaçant, Bonnet.
Richardson encore une fois époustouflant
Mais l’ex-Amiénois n’était pas le seul à illuminer le jeu du HAC. Si comme souvent, les Ciel et Marine se souciaient peu de la possession, en contre, ça filait de partout. Et à l’amorce de toutes ces percées, il y eut ces ouvertures, longues, précises, signées Richardson, de nouveau brillant. Et c’est tout naturellement Richardson qui permit à Thiaré d’aller provoquer Ngouyamsa dans la surface dijonnaise et d’obtenir le penalty, avouons-le généreux, transformé par Lekhal. Les trois premières inspirations du jeune milieu de terrain avaient vu Cornette solliciter Reynet (44e), ce même Cornette être devancé par la sortie lointaine de ce même Reynet (52e), et Thiaré être stoppé par A. Fofana avant de pouvoir amorcer sa frappe (56e).
Certes bougés par les visiteurs en début de rencontre, sauvés par un Fofana encore une fois impeccable face à Dobre (30e), les joueurs de « PLG », comme ils savent si bien le faire, auront repoussé toutes les tentatives dijonnaises. Suffisant pour qu’un excité (le mot est faible) du parcage réservé aux supporters adverses ne s’en prenne à Gibaux, sur le deuxième but, via le jet d’un projectile. Le seul point noir d’une très belle soirée.
Les notes : Fofana (6,5), Baldé (6,5), Mayembo (6,5), Gibaud (6,5), Touré (6,5), Cornette (7), Richardson (8), Lekhal (6,5), Fontaine (6,5), Boutaïb (6,5), Thiaré (6,5).
Au Havre, le Havre AC bat Dijon 2 à 0 (1-0)
Arbitre : M. Bollengier. Spectateurs : 5 096.
Buts pour le HAC : Cornette (20e), Lekhal (62e, s.p.).
Avertissements au HAC : Mayembo (84e), Richardson (87e).
HAC : Fofana - Baldé, Mayembo, Gibaud, Touré - Cornette (Bonnet, 79e), Richardson, Lekhal (cap), Fontaine (Sangante, 88e) - Thiaré (Alioui, 88e), Boutaïb (P.I. Ba, 71e).
Remplaçants : Gorgelin (g), Wahib, Abdelli.
Entraîneur : Paul Le Guen.
DIJON : Reynet - Ngouyamsa, S. Coulibaly, Ecuele Manga, Congré (cap), A. Fofana - Pi (Le Bihan, 75e), Younoussa - Benzia - Philippoteaux, Dobre (Scheidler, 75e).
Remplaçants : Racioppi (g), Belhadji, Ahlinvi, Jacob, Y. Soumaré.
Entraîneur : Patrice Garande.
« Ne surtout pas faire les fanfarons »
Paul Le Guen (entraîneur du HAC) : « Une belle opération comptable. Mais autant j’étais pleinement satisfait du match à Nîmes la semaine dernière (1-0), autant je le suis moins ce soir. En première mi-temps, on a concédé trop de choses à nos adversaires. Mais bon… Battre une équipe comme Dijon, avec les joueurs qui la composent, c’est formidable. On a eu de la réussite. On a gagné, mais il ne faut surtout pas faire les fanfarons. »
Victor Lekhal (milieu de terrain du HAC) : « On n’a pas fait un gros match, mais on prend les trois points. Physiquement, on a été un peu moins bien que lors des derniers matches, moins dynamiques. L’essentiel est là, on reste en haut de tableau, et on a hâte au prochain match. Ce but ? C’est une grande fierté, je l’attendais, c’est mon premier en L2, devant ma famille, mais ça reste anecdotique. »
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Le milieu excentré droit tend à se faire un nom sous les couleurs du Havre AC, celles qu’il porte depuis le coup d’envoi de la saison passée. À 27 ans, Quentin Cornette, buteur samedi soir face à Dijon, sort enfin du bois.
Quentin Cornette a tourné le dos aux onze premières journées avec, à son crédit, quatre buts et deux passes décisives
Ce n’est pas une première. À tel point qu’il va peut-être y prendre goût, lui qui n’avait encore jamais ressenti ce genre d’émotion. Jusqu’à son départ d’Amiens, afin de rallier la Porte Océane à l’été 2020, sa carrière fut plus souvent rythmée par la désillusion, due à de nombreuses blessures, que par l’ovation. Celle qu’il reçut de nouveau samedi soir pour l’ensemble d’une œuvre dont le principal relief fut cette ouverture du score (22e), sa quatrième réalisation de la saison. Soit trois de plus qu’en 2020-21 (27 apparitions), après seulement onze journées. Sorti à la 79e minute de cette soirée victorieuse (2-0), le natif de La Ciotat, formé à Montpellier, est peut-être enfin lancé.
N’avez-vous pas la sensation de devenir peu à peu la coqueluche du Stade Océane ?
Quentin Cornette : « Non, pas du tout. Dans le foot, on sait qu’un jour, vous pouvez être aimé, et le lendemain, détesté. Maintenant, sortir sous l’ovation du public, c’est le signe que j’ai bien fait le boulot, à l’image de toute l’équipe d’ailleurs, même si on a souvent été mis en difficulté. »
Néanmoins, même si la saison dernière a été traversée sur fond de huis clos, ne ressentez-vous pas un vrai contraste entre l’image que vous aviez la saison passée, et celle que vous véhiculez actuellement ?
« C’est vrai que mon début de saison me permet de tourner la page. En termes de stats (4 buts et 2 passes décisives), c’est un départ rêvé, plaisant. Je me sens libéré, en confiance, à l’image du but de samedi. La saison dernière, je n’aurais sans doute pas été au bon endroit, au bon moment. Il y a aussi une part de chance. Tout va dans le bon sens, alors je prends tout ce que je peux. Là, je suis à quatre buts en championnat, c’est plus, en onze matches, que dans toute ma petite carrière (NDLR : Cornette n’avait inscrit qu’un but avec Amiens, 2017-18, et un avec le HAC, 2020-21). »
« Comme les résultats sont là, pour jouer, il faut s’arracher »
Onze journées ont été consommées et à onze reprises, vous êtes apparu sur la pelouse (8 titularisations). Un tel enchaînement, ne serait-ce pas une première pour vous ?
« Oui. Mais ce n’est pas pour cela que je peux me permettre de me projeter trop loin. Le traumatisme des graves blessures du passé n’est pas encore totalement effacé. Alors, je gère au jour le jour. La crainte de la blessure trotte toujours dans un coin de ma tête. Mais comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire, j’essaie d’en faire plus à l’entraînement. D’une part, pour éviter la blessure justement, et d’autre part, pour finir mes matches. Je n’ai pas eu l’habitude d’enchaîner à ce point, le défi est donc de pouvoir encore accélérer après la soixante-quinzième minute. »
Et comment essayez-vous de le relever ?
« Après l’entraînement, je m’impose souvent une séance de sprint. Et je sens que ça paye, même si samedi, je suis sorti complètement fatigué (79e). Mais je pense que tout le monde a fini le match lessivé. Cette trêve internationale arrive vraiment au bon moment. »
Plus globalement, que vous inspire ce cru 2021-22 du Havre AC ?
« Pour le moment, tout va dans le bon sens. On l’a vu face à Dijon. À la mi-temps, très honnêtement, on a la chance de rentrer au vestiaire sur ce 1-0. Il y a ce double poteau (6e) et après, on marque sur notre première occasion (22e). Alors profitons-en. C’est peut-être la réussite de ceux qui jouent vraiment en équipe. Mais il ne faut pas se relâcher car samedi, si on a fait les efforts, dans le jeu, Dijon aurait vraiment pu nous punir. »
Ce succès obtenu aux dépens de Dijon, le troisième de suite, vous permet de poser un pied sur la troisième marche du podium. Au coup d’envoi de la première journée, auriez-vous imaginé être dans une telle position à ce stade de la saison ?
« Très honnêtement, dans la foulée de ce qu’on avait montré la saison dernière, ça aurait été prétentieux de l’imaginer. Mais après les cinq premières journées, on a eu le sentiment qu’il se passait quelque chose collectivement, dans l’envie d’être hyper costaud, de donner beaucoup plus. Il n’y a pas de secret, par rapport à la saison dernière, la concurrence est plus forte, donc, tout le monde donne beaucoup plus à l’entraînement pour conserver ou gagner sa place. Et comme les résultats sont là, pour jouer, il faut s’arracher. »
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samedi 2 octobre 2021
Le Havre, le temps des héritiers Le bon début de saison du HAC, actuel 5e, repose notamment sur l'émergence d'une génération de joueurs talentueux formés au club. Les Diarra, Pogba et compagnie ont-ils trouvé leurs successeurs ?
La liste est connue : Mandanda, Pogba, Mendy, Diarra, Payet, Digard... tous ont, à un moment de leur formation, évolué au HAC. Leurs héritiers ne sont pas loin. Si Le Havre a réussi un début de saison aussi prometteur (5e), il le doit en partie à ses espoirs. Derrière le gardien Yahia Fofana (21 ans), ils sont trois joueurs, à peine majeurs, à s'imposer dans l'équipe de Paul Guen. « On a de la chance d'avoir un manager qui lance les jeunes, explique François Rodrigues, le directeur du centre de formation du HAC. Ce sont trois joueurs sur lesquels on compte et qu'on veut faire progresser. »
Isaak Touré
Défenseur central, 18 ans, 306 minutes de jeu cette saison
Géant en devenir
Un simple coup d'oeil, même de loin, et Isaak Touré apparaît, hors norme. « C'est un profil morphologique atypique. Quand on le voit arriver avec ses 2,04 m et ses 100 kg, on a du mal à l'imaginer footballeur » , lâche Landry Chauvin, son sélectionneur en moins de 19 ans. Et pourtant, le défenseur central, arrivé à 11 ans au HAC, se révèle bien plus qu'un homme de duels. « Il a toujours ce souci de la relance propre, il aime le jeu, il est intelligent, juge François Rodrigues. Il me fait penser à Dan-Axel Zagadou (Dortmund) que j'ai eu au PSG. Il a encore beaucoup de travail mais il est à l'aube d'une belle carrière. » Le dernier jour du mercato, Lille s'était renseigné sur son profil. « Sa marge de progression se situe dans sa capacité de concentration » , poursuit Chauvin. Personnalité affirmée, Touré est l'un des cadres du centre. « C'est un garçon très gentil, capable de conseiller des petits » , conclut Rodrigues.
Abdoullah Ba
Milieu, 18 ans, 330 minutes de jeu
Polyvalent et créatif
Un crochet, un double contact, un grand pont puis un renversement de 40 mètres : cette séquence, largement diffusée, réalisée par Abdoullah Ba face à Niort (le 21 août, 2-1), a mis en lumière le talent du jeune milieu. Apparu en pro en fin de saison dernière, Ba, identifié à la FFF comme un potentiel élevé depuis des années, a étalé sa palette technique ces dernières semaines. « Abdoullah, c'est le panache, cette capacité à aller vite avec le ballon » , analyse François Rodrigues. « C'est le prototype du milieu moderne, capable de jouer partout en 6, 8, 10. Très dynamique, gainé, fort sur les appuis, tête à 360 degrés prêt à anticiper » , explique Landry Chauvin, son sélectionneur chez les moins de 19 ans. Doté d'un gros volume de courses, Ba (suspendu ce soir) dispose d'aptitudes de haut niveau dans les 30 derniers mètres. « C'est un feu follet, très créatif, il peut faire la différence à lui tout seul » , analyse Franck Sale. « Il a une grosse capacité de travail, il a un sacré caractère, mais dans le sens positif, il a besoin de comprendre le pourquoi du comment » , conclut Rodrigues. Son talent a été identifié sur la scène européenne. Un grand club italien et un grand club allemand se sont positionnés cet été.
Amir Richardson
Milieu, 19 ans, 734 minutes de jeu cette saison
Longiligne et élégant
Il est apparu aux yeux du grand public il y a dix jours quand, contrôlé au volant sans permis de conduire, il a été placé en garde à vue. Avant cela, ce milieu longiligne, fils de Michael Richardson (ex-joueur NBA), avait ébloui la L2 par sa première touche et sa vision de jeu. « Amir revient de loin. De 14 à 16 ans, il a pris des centimètres et se blessait souvent. S'il faisait dix matches sur 40 par an, c'était bien » , se souvient Franck Sale, le directeur de recrutement qui l'a amené de Nice au Havre en 2019. « Nice ne l'avait pas conservé. Et au bout de trois jours d'essai, on savait qu'on allait le garder. C'est un joueur très intelligent, complet, beau à voir jouer » , explique François Rodrigues. « C'est un profil de très haut niveau. Quand vous faites 1,95 m, que vous avez la vision de jeu, l'endurance, la relation technique avec la balle, c'est pas mal » , sourit Franck Sale. Déjà apparu neuf fois cette saison, le milieu, « très attachant » , est « encore frêle » , explique Rodrigues, « mais il connaîtra sa plénitude physique dans deux ans quand il se sera "rempli". »
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L’entraîneur rouennais du RC Lens (Ligue 1) évoque l’arrivée d’Ismaël Boura dans les rangs du Havre AC, un défenseur qui conserve une place de choix sur ses tablettes.
Pas plus qu’il ne le souhaitait cet été, le coach des Sang et Or n’avait aucunement l’intention cet automne de laisser filer Ismaël Boura, latéral gauche de 21 ans fraîchement prêté au Havre AC. « Seulement là, « Isma » m’a fait savoir qu’il désirait être prêté. Il a besoin de temps de jeu, ça s’entend, même si je l’aurais bien gardé. »
Toujours présent dans le groupe des « 20 » depuis l’ouverture du championnat, pour un temps de jeu de quatre-vingt-quatorze minutes, Boura savait la concurrence plus rude que la saison passée, sur ce côté gauche où se sont installés Machado, arrivé de Toulouse, et Frankowski, recruté au Chicago Fire (USA). « Au poste de piston, à gauche, comme à droite, j’ai effectivement du monde », note Haise.
« Il sera entre de bonnes mains »
Et du beau monde, si on se réfère à la qualité du jeu proposé par le RC Lens et à ce classement qui fait des Sang et Or, après neuf journées, les premiers dauphins du PSG. À la tête de l’effectif nordiste depuis l’hiver 2020, l’ancien milieu de terrain du FC Rouen (1988-1995) n’entend toutefois pas perdre de vue la progression du néo-Havrais.
« Je le connais depuis mon arrivée à Lens (2017). Il a été mon capitaine lorsque j’entraînais la réserve. Sa progression, je l’ai donc vécue à ses côtés, et ce n’est pas un hasard si la saison dernière, alors qu’il venait juste de signer pro, j’ai souvent fait appel à lui. » À vingt reprises très précisément, pour huit titularisations.
« Et je sais que son développement, « Isma » va la poursuivre au Havre. Je suis Normand, je connais donc bien ce club, son sérieux, ses installations. Et puis je sais qu’il sera entre de bonnes mains. Je connais bien Paul (Le Guen) et Yves (Colleu) qui sont deux très bons entraîneurs. Maintenant, ce n’est pas parce que « Isma » arrive en Ligue 2 avec derrière lui quelques matches en Ligue 1 que c’est gagné d’avance pour lui. Je sais que le HAC a un besoin à ce poste de latéral gauche, mais pour le moment, ça ne s’est pas vu. Oui, ça bricole (NDLR : non spécialistes du poste, Mbemba et Touré se sont succédé sur le flanc gauche), mais lorsqu’on regarde les chiffres, j’ai quand même l’impression que ça bricole très, très bien. Ismaël devra donc aller chercher sa place. »
Quant au personnage « Boura », cet homme qu’il côtoie depuis quatre ans, Haise n’a aucun grief à son encontre. Bien au contraire. « Il est souriant, simple à vivre. Avec les plus anciens de l’effectif, il a tout de suite trouvé sa place. Il ne fait pas de bruit, mais sur le terrain, son engagement fait toujours de lui un jeune respecté. Humainement, il n’y a aucune inquiétude à avoir. »
Sportivement, du moins sous les couleurs du Havre AC, de premiers indices devraient être apportés dès le 16 octobre et cette étape sur la pelouse du Stade Malherbe de Caen. Là où les Ciel et Marine mettront pour la première fois en jeu leur statut de meilleure défense de L2.
Richardson est au… Maroc !
D’abord convoqué pour un rassemblement avec les Lions de l’Atlas, catégorie U23, puis appelé mardi en équipe de France U20, afin de pallier le forfait du Bordelais Timothée Pembélé, Amir Richardson (19 ans) a finalement rejoint le centre d’entraînement Mohammed VI. Un choix ? Pas tout à fait. Au moment où vint l’appel (tardif) de la Fédération Française de Football, le milieu de terrain du Havre AC se préparait en effet à embarquer dans un avion à destination du Maroc. Une situation peu commune, qui ne le privera toutefois pas d’un choix futur, entre le Maroc, où se trouvent les origines de sa mère, les Etats-Unis, pays de son père, et la France, sa terre natale.
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Contraint de laisser à Yahia Fofana les gants du numéro 1 depuis l’ouverture de la saison, Mathieu Gorgelin, dont le contrat arrivait à expiration en juin prochain, vient néanmoins de parapher une prolongation qui le lie désormais au Havre AC jusqu’en juin 2025. Et ce, un peu plus de deux ans après son arrivée de l’Olympique Lyonnais.
Depuis le 28 août et son retour au sein du groupe havrais, Mathieu Gorgelin doit se contenter d’un rôle de doublure.
Une épaule qui lâche le 3 juillet, au lendemain du premier test-match, et un statut qui s’en retrouve changé. Ou quand celui qui fut le numéro 1 lors des deux précédentes saisons, ses deux premières en ciel et marine, se doit aujourd’hui d’enfiler à nouveau les gants de la doublure, ce rôle qu’il a si longtemps assumé sous les couleurs de l’Olympique Lyonnais. « C’est pour cela qu’émotionnellement, je gère. Mais… »
Mais Mathieu Gorgelin admet avoir traversé un été « compliqué ». Allant même jusqu’à avouer plus qu’un agacement. « Quand tu redescends à cause d’une blessure, c’est encore plus dur à vivre. Parfois, j’ai eu envie de tout balancer. Quand j’y repense, il y a des jours où je n’ai pas dû être facile à vivre, pour mes partenaires, pour les kinés surtout. » Parce qu’il lui fallut faire preuve d’une grande patience afin d’oublier cette entorse acromio-claviculaire, assortie d’un arrachement osseux.
« Tant qu’il jouera, je serai son premier soutien »
Du temps que mit à profit Yahia Fofana pour s’imposer, devenir en l’état intouchable. Lui le gardien aux sept « clean sheets », ultime rempart de la meilleure défense du championnat. « Et moi, je fais le dos rond, confie Gorgelin. Ça faisait dix ans que je n’avais pas eu un gros pépin, et passé trente ans, c’est un peu plus dur de revenir. Et oui, pendant ce temps, Yahia a fait le job, sans que je ne sois surpris. Depuis mes premières séances d’entraînement avec lui, je sais qu’il dispose d’un potentiel bien au-dessus de la Ligue 2. Là, il prend vraiment de l’assurance, derrière une équipe équilibrée, solide. »
À 31 ans et soixante-quatre matches en faveur du club doyen, le portier du Havre AC, scotché sur le banc depuis le feu vert du staff médical (le 28 août à Bastia), démontre, si besoin était, qu’il sait faire la part des choses, trouver la juste réflexion entre la frustration de ne pas vivre de l’intérieur la marche en avant du HAC et la réalité du terrain. « Je vais me battre pour revenir, mais il n’est pas question que je mette des bâtons dans les roues à Yahia. Ça n’a jamais été ma façon de faire. Tant qu’il jouera, je serai son premier soutien. »
Néanmoins, si l’avenir appartient à Fofana, Fofana n’incarne déjà plus l’avenir du Havre AC. En fin de contrat, le gardien de 21 ans a jusqu’à présent rejeté toutes les offres de prolongation. Son départ au terme de la saison semble donc inéluctable. Et sans doute est-ce ce qui a poussé les dirigeants havrais à verrouiller dès maintenant Gorgelin, jusqu’en juin 2025.
« J’attendais quelque chose du club, car je pense avoir montré que je pouvais faire l’affaire. Et cette proposition est venue. Mentalement, ça fait du bien. Je suis dans ma trente-deuxième année, une telle prolongation (NDLR : de 3 ans) est donc importante. Et puis à titre privé, je suis également heureux. Avec ma famille, on a été super bien accueillis ici. » L’histoire s’étire donc un peu plus dans le temps.
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Acte I du « derby » samedi 16 octobre 2021, la confrontation régionale, entre le SM Caen et le Havre AC, qui suscite le plus gros engouement. Le point sur les forces en présence.
Le 15 mars dernier, le HAC de Nabil Alioui, auteur de l’ouverture du score (ici au duel avec l’ex-Havrais Jonathan Rivierez), s’imposait à d’Ornano (2-0)
Près de 1500 Havrais attendus au stade d’Ornano, plus de 15 000 personnes annoncées dans l’antre du Stade Malherbe. Soit un rendez-vous pas tout à fait comme les autres, au coup d’envoi duquel les Ciel et Marine auront à assumer un rôle de favoris.
LA DYNAMIQUE
Avantage au HAC. Huit matches sans défaite, série en cours, la plus longue, version Ligue 2, qu’il soit à mettre en jeu à l’aube de cette douzième journée. Et ce n’est pas tout. Samedi soir à d’Ornano, c’est une autre série, cette fois partagée avec les seuls Valenciennois, que les Ciel et Marine tenteront d’étirer un peu, boostés qu’ils seront par trois succès à la suite aux dépens de QRM (1-0), Nîmes (1-0) et Dijon (2-0).
Dixième au sortir de la troisième échéance et de leur unique revers, au profit du Paris FC (1-2), c’est une petite place sur le podium, dont ils partagent la troisième marche avec Auxerre, que les hommes de Paul Le Guen défendront dans l’antre du SMC.
Une dynamique que ne peut qu’envier le Stade Malherbe. Portés par l’effet « Moulin », fraîchement arrivé d’Angers, les Caennais ont pourtant fait impression d’entrée, via deux succès à la suite, avant de rentrer peu à peu dans le rang, tombés de la quatrième à la douzième place. Pendant que le Havre AC consolidait sa réputation d’équipe pour l’heure injouable, Caen concédait quatre défaites (pour 2 succès et 2 nuls) lors des huit dernières échéances.
DOMICILE VERSUS EXTÉRIEUR
Avantage au HAC. Si le stade d’Ornano se présente, avec Furiani, comme le seul stade de Ligue 2 dont l’affluence moyenne dépasse la barre des 8 000 spectateurs (8 500), il n’en reste pas moins que les Malherbistes peinent à y imposer leur loi. En six apparitions à domicile, Caen s’est en effet incliné à quatre reprises (pour deux succès), dont trois lors des trois dernières productions sous les yeux de son public (devant Pau, Dijon et Valenciennes). Quatre défaites à la maison, aucune autre équipe n’avance un si sombre bilan.
En revanche, peu d’équipes sont en droit de mettre en exergue leur invincibilité en terres adverses. Trois au total. On trouve Toulouse, le leader, Auxerre et… le HAC. Avec deux succès, et non des moindres puisque signés face à Sochaux (2-0, 2e j.), certes contraint d’évoluer sur la pelouse de Dijon en début de saison, et Nîmes (1-0, 10e j.), pour trois nuls, les Ciel et Marine en imposent loin du Stade Océane. Rappelons que depuis le début de l’année 2021, soit un total de quinze voyages, une seule fois le club doyen s’est incliné. C’était à Pau, le 27 février (0-2).
QUAND LA DÉFENSE PREND LA PAROLE
Avantage au HAC. Onze journées, dont sept sans concéder le moindre but, et seulement cinq ballons venus finir leur course au fond des filets de Yahia Fofana. C’est ainsi sans surprise qu’il est actuellement possible de localiser les Havrais, totalement étanches lors des trois derniers rendez-vous, au sommet du classement des meilleures défenses.
Loin, très loin devant des Caennais à l’élan freiné par douze buts encaissés (9e défense), dont sept à d’Ornano. Et ce, malgré un gardien, Rémy Riou, crédité du plus grand nombre d’arrêts depuis l’ouverture du championnat (37).
LA PUISSANCE DE FEU
Avantage au SM Caen. C’est en l’état l’unique stat’ favorable aux Caennais. L’attaque, ce secteur de jeu où brille l’ex-Bordelais Alexandre Mendy, déjà lourd de six réalisations, sur les treize inscrites au compteur de Malherbe (5e attaque). Apparu neuf fois, cette saison, Mendy n’avait fait mouche qu’à quatre reprises en 2020-21 sous ce même maillot, en trente matches. Il est après onze journées celui qui mène la chasse derrière l’Auxerrois Gaëtan Charbonnier (7 buts).
Une progression qu’incarne, dans les rangs du Havre AC, un certain Quentin Cornette, l’actuel meilleur buteur « maison » (4), chef de file d’une ligne offensive qui ne fait pas encore suffisamment mal, puisque classée onzième dans la hiérarchie qui lui est réservée. Pape Ibnou Ba (1 but), auquel un programme physique fut soumis durant la première semaine de la trêve internationale, devra permettre à l’attaque havraise de pousser le curseur bien plus loin.
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C’est l’un des grands soirs de la saison, à l’enjeu rendu plus beau encore par la possibilité offerte aux Ciel et Marine de poser un deuxième pied au sein du trio de tête. Ce samedi 16 octobre 2021, à Caen, le HAC aborde un virage, certes serré, mais ô combien excitant.
Jamal Thiaré et les Havrais se rendent à Caen avec l’ambition de signer un quatrième succès à la suite
Il y a des signes qui ne trompent pas. Jeudi midi, une fois l’entraînement terminé, personne ne semblait avoir envie de quitter le rectangle vert. Durant plus de vingt minutes, les hommes de Paul Le Guen ont étiré la séance, via un travail à la carte, du physique pour les uns, de la finition pour les autres. Le symbole d’un groupe réellement reformé, et ce depuis les premiers jours de la préparation, d’une équipe dont l’ascension du moment ne doit sans doute rien au hasard.
« Mais il est vrai qu’au coup d’envoi du championnat, nous n’aurions pas parié sur une telle position à ce stade de la saison, admet Paul Le Guen. Le fait de miser sur des jeunes était à la base un pari risqué, et aujourd’hui, on se rend compte que parmi ces jeunes, certains sont actuellement titulaires et d’autres ont prouvé qu’ils pouvaient l’être. C’est une période extrêmement intéressante pour un staff, excitante même. »
Top départ pour Ismaël Boura
Aussi excitant que ce rendez-vous à d’Ornano, là où le Havre AC s’est imposé lors des deux dernières saisons (2-0 et 3-0) et d’où les Ciel et Marine peuvent espérer repartir ce samedi 16 octobre 2021 en tant que pensionnaires du trio de tête. « Restons ambitieux, bien sûr, mais soyons également très vigilants, tempère « PLG ». Si nos victoires, nous allons les chercher, cela ne nous empêche pas d’avoir une analyse lucide des choses et de rappeler que face à Dijon (2-0, 11e j.), nous nous sommes appuyés sur une réelle réussite. Le danger serait donc d’oublier les efforts qu’il nous faut faire pour être solides. »
Si solide que le HAC fait défensivement référence en Ligue 2, que le HAC n’a plus perdu depuis ce couac au Stade Océane face au Paris FC (1-2, 3e j.), que le HAC ne s’est pas encore incliné une seule fois à l’extérieur (2 V., 3 N.). Si costaud, enfin, que le Havre AC n’a pas laissé le moindre point à ses trois derniers adversaires (QRM, Nîmes et Dijon).
« À jouer, ce match à Caen va vraiment être passionnant, estime Le Guen. Le stade sera presque plein, nos supporters seront là, notre dynamique est bonne et face à nous, il y aura vraiment du beau monde. Je suis d’ailleurs certain qu’avec un staff technique de ce niveau, et un tel effectif, ça va finir par prendre du côté de Caen. Maintenant, si ça pouvait ne pas prendre dès ce match… »
Ce qui permettrait au club doyen d’empiler un neuvième match sans défaite, mais surtout, d’intégrer du mieux qu’il soit l’ultime recrue, Ismaël Boura, prêté par le RC Lens il y a moins de deux semaines. Isaak Touré (cuisse) et Nolan Mbemba (cheville) out, le latéral gauche de 21 ans, aux vingt-cinq apparitions en Ligue 1, signera ainsi ses grands débuts en Ciel et Marine. Et ce, au sein d’un « onze » qui ressemblera de très près à celui qui a scellé le cinquième succès du HAC il y a quinze jours, aux dépens de Dijon.
SM Caen - Havre AC, ce samedi 16 octobre 2021 à 19 heures, au stade d’Ornano
Arbitre : M. Ben El Hadj.
Absences à Caen : Nsona, Court, Wadja, Najim, Ngouabi, Traoré, Jeannot (blessés), Cissé, Vandermersch, Clémentia, Hervieu, Joseph (choix) ; au HAC : Touré (cuise), Mbemba (cheville), Ben Mohamed (genou), Abdelli, Gomes, Casimir, Mahmoud (choix).
SM CAEN : 1. Riou - 32. Fouda, 18. Rivierez, 6. Oniangué (cap), 25. Abdi - 12. Lepenant, 8. Deminguet - 23. Shamal, 10. Zady Sery, 26. Chahiri - 19. Mendy.
Remplaçants : 40. Péan (g), 5. Molchan, 3. Armougom, 16. Gonçalves, 29. Inoussa, 7. Da Costa, 20. Hountondji.
Entraîneur : Stéphane Moulin.
HAVRE AC : 30. Fofana - 4. Baldé, 5. Mayembo, 27. Gibaud, 20. Boura - 11. Cornette, 24. Richardson, 22. Lekhal (cap), 7. Fontaine - 14. Thiaré, 9. Boutaïb.
Remplaçants : 1. Gorgelin (g), 2. Wahib, 29. Sangante, 15. A. Ba, 17. Bonnet, 10. Alioui, 25. P. I. Ba.
Entraîneur : Paul Le Guen.
Trois questions à… Alexandre Bonnet (milieu de terrain du HAC)
Ce parfum si particulier autour de ce duel, cet engouement pas comme les autres. Tout cela, vous le ressentez au sein du vestiaire ?
Alexandre Bonnet : « Oh oui, et ça fait du bien. Ça faisait longtemps qu’on ne s’était pas préparé à disputer un match avec un tel enjeu. Il y a une adrénaline particulière et une grosse envie d’en découdre. Qui plus est dans une superbe atmosphère. »
Vous qui avez vécu dans des groupes si différents depuis votre arrivée au HAC (2009), en quoi celui-ci vous paraît-il peut-être plus fort ?
« Il y a vraiment une force collective qui rejaillit sur le terrain. Le groupe est heureux, et ça dépasse les « onze », les « dix-huit ». C’est tout l’effectif qui prend du plaisir au quotidien. Il y a une réelle envie d’être ensemble. On s’éclate. C’est une force sur laquelle on doit s’appuyer dans la mesure où on n’a pas les deux ou trois individualités qui peuvent nous permettre de nous sortir de situations compliquées. Maintenant, on va bien évidemment se garder de tirer des conclusions. »
Au sein des staffs nîmois et dijonnais, certains confiaient que le HAC était actuellement injouable. Vous le ressentez également ?
« Disons qu’on est difficile à manœuvrer. On s’appuie sur une grosse défense, on a un gardien qui nous rapporte des points et pour le moment, on joue sur nos qualités de vitesse et de percussion. Et puis il y a un paramètre qui a changé par rapport à la saison dernière : notre efficacité sur les coups de pied arrêtés. Tous ses atouts peuvent nous permettre de rester dans la première partie du tableau, voire dans le Top 5. »
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Derby à rebondissements, ce samedi 16 octobre 2021, sur la pelouse du stade d’Ornano (2-2), là où le Havre AC, désormais seul sur la troisième marche du podium, a étiré un peu plus son invincibilité du moment. Quelle soirée !
Khalid Boutaïb avait montré la voie dans ce duel normand en ouvrant la marque. Rattrapés, puis menés, les Havrais ont su réagir pour obtenir un point à Caen
Bonnet et Alioui se préparaient à entrer en jeu. Caen menait alors au score depuis la 58e minute (2-1), Le Guen tenait à jouer le tout pour le tout. Lorsque sur un long dégagement de Fofana, Abdi et Oniangué se trouèrent totalement, ouvrant un boulevard à Pape Ibnou Ba que plus rien ne put arrêter, lui qui fila ajuster Riou pour l’égalisation (2-2, 68e). Le HAC jetait alors un froid dans un stade d’Ornano bouillant, un peu trop même. Jusqu’au point où le match fut tout près d’être totalement arrêté quand, dans la foulée de l’égalisation havraise, Fofana devint la cible d’un jet de pétard, ce qui provoqua une longue interruption.
Mais l’essentiel était ailleurs. Entré en jeu dès la 27e minute et la blessure de Thiaré, l’ex-Niortais, pourtant en grande difficulté jusqu’alors, venait de remettre les Ciel et Marine à la hauteur des Malherbistes, lui qui avait déjà fait mouche lors d’une autre confrontation régionale, le 21 septembre face à QRM (1-0, 9e j.). Ce but, le quatrième d’une folle soirée, permit ainsi au Havre AC d’ajouter une neuvième unité à une série dénuée de revers. Une invincibilité qui propulse le club doyen sur la troisième marche du podium, à une semaine de recevoir Pau.
Des Havrais jamais dépassés par l’événement
La saison des Havrais, toujours intouchables à l’extérieur (2 V., 4 N.), tend donc réellement à prendre une autre dimension. Car si cette fois, la défense, à la gauche de laquelle Boura signa de très bons débuts, craqua à deux reprises, la force de caractère des hommes de Paul Le Guen prit le relais de l’étanchéité. Sous les yeux de près de 1 400 supporters, dont 1 000 prirent place dans un parcage visiteurs chaud comme la braise, les Ciel et Marine ne se sont jamais laissé dépasser, ni par l’événement, ni par la pression mise par instants par les Caennais.
Peut-être l’entame de la rencontre avait-elle suffi à les mettre en mode « guerriers », sur cette toute première occasion qui vit Thiaré centrer en direction de Khalid Boutaïb, à l’affût aux six mètres, pour l’ouverture du score (0-1, 8e). Le scénario idéal, pour un remake des deux dernières saisons et ces deux succès dans l’antre de Malherbe ? Mendy apporta un premier élément de réponse, servi par Zady Sery, pour l’égalisation peu après la demi-heure de jeu (1-1, 32e). L’attaquant caennais, avec sept réalisations au compteur, rejoignait ainsi l’Auxerrois Charbonnier en tête du classement des buteurs.
Une première secousse pour le HAC, sans pour autant que les Ciel et Marine ne se désunissent, empêchant Malherbe de mettre le feu avant la pause. Cornette y alla même de sa terrible frappe de balle pour faire trembler les fans du SMC (35e). À ce point du nul, Lekhal et les siens entendaient donc s’y accrocher, dans l’espoir de gratter un bonus, espoir presque déchu avant la 60e, sur ce duel gagné avec Mayembo par Mendy qui trouva Chahiri dont la tentative, à bout portant, piégea Fofana (2-1, 58e).
Était-ce le soir d’une deuxième défaite depuis celle concédée le 7 août devant le Paris FC (1-2, 3e j.) ? Eh bien non. Pape Ibnou Ba frappa fort (68e), scellant ainsi un résultat qui s’avère une excellente affaire pour des Havrais toujours aussi épatants. Vraiment.
Les notes des Havrais :
Fofana (5,5), Baldé (6), Mayembo (6), Gibaud (6,5), Boura (6,5), Cornette (6), Richardson (6), Lekhal (5,5), Fontaine (5,5), Thiaré (non noté) puis I. Ba (5,5), Boutaïb (6).
À Caen, Caen et le Havre C 2 à 2 (1-1)
Arbitre : M. Ben El Hadj puis M. Rossini (14e). Spectateurs : 16 729.
Buts pour Caen : A. Mendy (32e), Chahiri (58e) ; pour le HAC : Boutaïb (8e), P.I. Ba (68e).
Avertissements au HAC : Mayembo (58e), Boutaïb (66e), Fofana (70e).
CAEN : Riou - Fouda, Rivierez, Oniangué (cap), Abdi - Lepenant (Gonçalves, 77e), Deminguet - Shamal (Da Costa, 65e), Zady Sery, Chahiri (Hountondji, 90e) - A. Mendy.
Remplaçants : Péan (g), Armougom, Molchan, Joseph.
Entraîneur : Stéphane Moulin.
HAC : Fofana - Baldé (Sangante, 90e+7), Mayembo, Gibaud, Boura - Cornette (Alioui, 85e), Richardson (A. Ba, 85e), Lekhal (cap), Fontaine - Thiaré (P.I. Ba, 27e), Boutaïb (Bonnet, 85e).
Remplaçants : Gorgelin (g), Wahib.
Entraîneur : Paul Le Guen.
« Je n’ai jamais perdu espoir »
Paul Le Guen (entraîneur du HAC) : « On pouvait espérer mieux, mais on va s’en contenter. Lorsqu’on a ouvert le score, j’ai vraiment eu le sentiment que ça pourrait basculer en notre faveur. Sans avoir d’occasion très nette, je sentais qu’on pouvait faire le break. L’égalisation a rendu les choses différentes. Mais je suis globalement satisfait de la prestation, c’est dans la droite ligne de ce qu’on a fait ces derniers temps. Je n’ai jamais perdu espoir durant le match. On fait nul contre un bon Malherbe, on a eu le souci de jouer, de poser des problèmes aux Caennais. Quant à Jamal (Thiaré), il sort sur un problème de genou, c’est un peu inquiétant. Enfin, sur le deuxième but de Caen, je pense qu’il y a faute sur « Féfé », mais je ne vais pas accabler l’arbitre, il a dû entrer en cours de match (NDLR : M. Ben El Hadj s’est blessé peu après la 10e minute), ce n’est pas facile. »
Victor Lekhal (milieu de terrain du HAC) : « On a fait un vrai bon match. On aurait pu aller chercher les trois points, mais vu le scénario, c’est encourageant pour la suite. Il y a des progrès dans le jeu. Malheureusement, on n’a pas toujours été justes dans le dernier geste. Maintenant, on a prouvé qu’on était capables de marquer à tout moment. Le compteur tourne toujours, on reste dans le haut du classement, c’est l’essentiel. Et je tiens à remercier nos supporters. Des ambiances comme ça, on aimerait en avoir tous les samedis. »
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L’attaquant international marocain n’avait plus trouvé le chemin des filets depuis la deuxième journée et un doublé réalisé face à Sochaux (2-0). Samedi à Caen, c’est lui qui a lancé la soirée, d’une ouverture du score, avant qu’il n’enfile le bleu de chauffe.
Khalid Boutaïb a signé à Caen sa troisième réalisation de la saison
Un centre parfait de Jamal Thiaré, une reprise comme à la parade et un derby lancé dès la huitième minute par Khalid Boutaïb (34 ans), auteur pour le HAC à d’Ornano de son troisième but de la saison, soit un de plus qu’en 2020-21 (15 matches), le soixante-et-onzième de sa carrière. Mais au-delà de son rôle de finisseur, l’attaquant havrais affiche sur le pré un comportement tout simplement exemplaire dès lors qu’il doit se muer en premier défenseur.
Ce troisième but, vous l’attendiez depuis deux mois. Le temps ne vous a-t-il pas paru trop long ?
Khalid Boutaïb : « Quand tu es attaquant, le but, tu l’attends toujours. Maintenant, je n’échangerai pour rien au monde des buts contre des points. Alors oui, cette saison, j’ai raté de belles occasions. C’est gênant, mais si derrière, quelqu’un d’autre brille, je suis heureux. Face à Toulouse (1-1, 7e j.) par exemple, Quentin (Cornette) m’a ainsi sauvé la mise. Maintenant, ce serait quand même bien que je débloque mon compteur au Stade Océane. »
Avec un peu plus de précision, vous auriez même pu doubler la mise à d’Ornano (81e) et peut-être offrir au HAC un quatrième succès à la suite, non ?
« C’était une balle de match, oui. Mais je sortais d’un gros duel et effectivement, il m’a manqué cette lucidité. Je la tente en « une » alors qu’il y avait peut-être la possibilité de prendre un peu plus de temps. Mais au-delà de ça, on s’est vraiment régalé samedi. Il y avait une atmosphère incroyable et nos supporters ont vraiment rivalisé avec ceux de Caen. Tout le groupe les remercie, ça fait tellement de bien. »
Mené, le HAC ne s’est jamais désuni, n’a jamais paniqué. Cette force de caractère, n’est-ce pas un atout tout neuf ?
« Ça vient du fait que tout le monde prend un plaisir fou, que tout le monde est concerné. Vous avez vu la façon dont « Bobonne » (Bonnet), Nabil et Bex (A. Ba) sont entrés dans ce match ? Tu peux changer n’importe qui, faire entrer n’importe qui, le niveau reste le même. Cela prouve qu’on a de sacrées munitions. »
« Je n’ai jamais eu un jeu tape-à-l’œil »
Au sein de ce groupe on ne peut plus jeune, comment vous répartissez-vous les rôles dans le cercle des anciens ?
« Alors, Pierre (Gibaud), c’est celui qui encourage et qui engueule, « Bobonne », il ne monte pas le ton, mais il a toujours les mots justes. Quant à moi, je ne parle pas vraiment devant tout le groupe, c’est plus du cas par cas, j’essaie de rassurer les plus jeunes notamment. »
Soyons transparents avec vous. Lors de certains matches, on vous trouve un peu trop absent offensivement et finalement, au bilan, force est de reconnaître que vous avez énormément travaillé défensivement. Est-ce une fausse impression ?
« Je ne vais pas dire que je me sacrifie pour l’équipe, car c’est mon style de jeu, mais c’est vrai que ça me fait perdre en lucidité au moment du dernier geste. Mais c’est le travail pour l’équipe avant tout. Sans me vanter, il n’y a quand même pas beaucoup d’attaquants qui font des retours défensifs pour aller gratter quelques ballons à l’entrée de leur surface. Alors oui, parfois je subis des critiques, mais ce qui compte, c’est l’avis de mes coéquipiers et du staff. Vous savez, je n’ai jamais eu un jeu tape-à-l’œil, je ne vais pas vous mettre un coup franc de quarante mètres comme peut le faire Quentin (Cornette). Ce qui me plaît, c’est lorsqu’un défenseur adverse me dit que je suis casse-tête. Je ne peux ni tricher, ni m’économiser. Et comme les résultats sont là. »
Au point que le HAC fait désormais partie du trio de tête…
« Oui, mais Ajaccio n’a pas encore joué (NDLR : les Corses sont attendus ce lundi à Nîmes) et peut passer devant nous. On est sur la bonne voie, on progresse dans le contenu, mais il ne faut surtout pas croire qu’on est arrivés. Si on se relâche un peu, si on fait les beaux, on va se faire laminer. Je ferai partie de ceux qui seront très vigilants afin que personne ne sorte du cadre. »
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Publié le 18 octobre 2021
Sous contrat avec le PSG jusqu’en juin 2023, le Titi Thierno Baldé se régale au Havre où il est prêté sans option d’achat cette saison. À 19 ans, le jeune défenseur s’est imposé dans le couloir droit de la défense havraise, jouant huit matchs de Ligue 2 jusqu’à maintenant. Il assure avoir fait « le bon choix » en rejoignant les Ciel et Marine, comme il l’a confié lors d’un entretien accordé au Parisien.
Racontez-nous votre parcours jusqu’à ce prêt au Havre…
« J’ai commencé à Limeil-Brévannes, un club du Val-de-Marne. J’habitais à Villeneuve-Saint-Georges, donc je jouais juste à côté. Puis je suis parti à Sénart-Moissy, et c’est à 12 ans que je suis arrivé au PSG. Je n’ai pas eu de moments très difficiles dans mon parcours, disons que je suis rentré petit à petit dans le monde professionnel en faisant du foot un métier. »
À quel moment vous avez su que ce serait votre métier ?
« Lorsque je suis rentré au centre de préformation au PSG. C’est là où j’ai vraiment eu le déclic. Ce n’était pas le même football qu’à Moissy, j’ai quitté la maison familiale, c’était le début des sacrifices et je me sentais prêt pour ça. »
Qu’est-ce qui vous a séduit au Havre ?
« Je suivais déjà le club, car Junior Dina Ebimbe était ici (lors de la saison 2019-2020), j’ai vu que ça s’est bien passé pour lui. Il a bien rebondi en Ligue 1 derrière, et maintenant il est revenu au PSG. Le Havre est un bon club formateur, un bon club pour ma progression. Je n’ai pas hésité. »
Dina Ebimbe justement, c’est l’exemple à suivre ?
« On ne joue pas au même poste, mais on vit à peu près le même parcours, donc oui je prends exemple. On n’a pas parlé ensemble avant que je signe, mais le coach du Havre (Paul Le Guen) m’a appelé, il m’a dit qu’il était intéressé par mon profil et qu’il voulait que je vienne le plus rapidement possible. »
Sur quoi peut-il vous faire progresser ?
« Sur tout, je pense. Avant Le Havre, je n’avais pas eu d’expérience au niveau senior, j’étais avec les U 19 uniquement. C’est ma première expérience à ce niveau, je suis encore un novice, je dois encore apprendre beaucoup de choses. »
Le HAC a lancé des joueurs comme Tino Kadewere ou Loïc Badé qui évoluent en Ligue 1 désormais, vous l’avez pris en compte pour votre évolution à moyen terme ?
« Je n’allais pas signer dans un club qui ne fait jouer que des joueurs d’expérience. Je suis bien ici, je ne pense qu’à ma progression. En ce moment, beaucoup de jeunes jouent, que ce soit moi, Isaak Touré ou Amir Richardson. Le coach nous fait confiance, on est troisièmes avec la meilleure défense du championnat, ça marche on ne peut pas dire le contraire. »
Comment jugez-vous votre polyvalence, sachant que vous pouvez jouer à droite ou dans l’axe ?
« C’est un atout pour n’importe quel joueur de pouvoir évoluer à plusieurs postes. Sur le premier match de préparation contre Lens, j’ai joué en défense centrale, puis je me suis blessé. Depuis mon retour je ne joue que latéral, et c’est vrai que je préfère jouer à ce poste. »
Pourquoi ?
« Tu es plus amené à participer offensivement, à monter, centrer et marquer. J’aime ça, même s’il y a deux ans au PSG on m’a fait jouer en défense centrale, un poste où il faut diriger l’équipe, être fort dans les duels d’abord. »
Malgré la signature d’un premier contrat professionnel en juin 2020, vous vous êtes peu entraîné avec l’équipe première du PSG. Vous espériez davantage ?
« C’est l’objectif de jouer avec l’équipe première. Malheureusement, ce n’est pas arrivé la saison passée. J’étais déçu, mais j’ai vite changé de cap en me focalisant sur moi. Ce n’est qu’une étape et cela arrivera bien un jour. »
En restant au PSG, vous craigniez de plafonner dans votre progression ?
« Au PSG, il y a un grand effectif, avec beaucoup de stars. C’est très dur de s’y faire sa place. J’avais tout intérêt à partir pour m’aguerrir avant de penser à revenir et m’imposer. Pour l’instant au Havre, je joue beaucoup et j’espère que cela va continuer. »
Vous avez été récompensé récemment en étant sélectionné pour la première fois en équipe de France U 20. Ça s’est passé comment ?
« Très bien, j’ai pu retrouver d’anciens coéquipiers (Kouassi, Aouchiche, Larkèche, Pembélé, Ruiz-Atil). Le fait qu’il y ait six joueurs formés à Paris dans cette équipe, ça prouve bien la qualité de la formation parisienne. On n’avait pas imaginé se retrouver en sélection deux ans après la fin de l’aventure pour notre génération au centre. Chacun a fait son chemin et c’est bénéfique de se retrouver dans ce genre de rassemblement. »
On peut penser que vous n’auriez pas été sélectionné sans ce prêt au Havre.
« Je suis le premier à le penser. Je n’aurais pas imaginé être un jour en sélection U 20, ça prouve bien que j’ai fait le bon choix. »
Vous encouragez les jeunes parisiens dans votre situation à aller s’aguerrir en Ligue 2 ?
« Bien sûr. La Ligue 2 est un très bon championnat, télévisé, regardé, où beaucoup de jeunes évoluent. Il faut y aller et ne pas le négliger. »
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Pas forcément flamboyante, l’équipe de Paul Le Guen affiche un état d’esprit et une attitude exemplaires qui plaisent à ses fidèles, à fond derrière elle. Une alchimie sur laquelle le HAC tentera encore de s’appuyer face à Pau, samedi 23 octobre 2021 au Stade Océane, afin de poursuivre sa belle série.
Les Ciel et Marine, qui ont glané 10 des 12 derniers points mis en jeu sur leur pelouse du Stade Océane, espèrent avoir une nouvelle fois l’occasion de communier avec leurs supporters à l’issue de la rencontre face à Pau
Un chiffre suffit parfois à résumer beaucoup de choses : ce samedi 23 octobre 2021, contre Pau, le Havre AC pourrait égaler dès la 12e journée (et son septième match à la maison) son total de victoires à domicile acquises sur l’ensemble de l’exercice écoulé (4). Quand les hommes de Paul Le Guen, déjà solides à l’extérieur, avaient alors fini par faire une sorte de blocage dès qu’ils se produisaient au Stade Océane, dans un contexte il est vrai bien particulier (à huis clos), Victor Lekhal et ses partenaires sont peut-être en train de créer avec leur public un « truc » qui pourrait les mener loin.
En conférence de presse d’avant-match, Paul Le Guen parlait ce vendredi d’une « complicité », tandis que Yann Simon, porte-parole de la Fédération des supporters du HAC, évoque lui « des fidèles qui se retrouvent dans leur équipe ». Du banc ou de la tribune, l’un comme l’autre le ressentent : « il se passe quelque chose » entre le club doyen et ses fans. « Nous l’avons ressenti à Caen (où 1 500 Havrais avaient fait le déplacement), mais aussi lors des précédents matches chez nous. Et c’est très agréable à ressentir, avoue l’entraîneur havrais. Le public a compris que nous n’allions pas survoler les choses, mais que nous allions nous bagarrer pour obtenir un bon classement. »
Au sortir d’une campagne 2020-21 aussi décevante sur le plan des résultats que frustrante en raison du huis clos, les fidèles n’en réclamaient pas beaucoup plus. « Dès notre premier communiqué de la saison, nous avons tenu à délivrer un message résolument positif, à savoir que nous serions à fond derrière l’équipe à partir du moment où elle donnerait tout, rappelle Yann Simon, pour qui une « une rencontre » a notamment « beaucoup compté » dans cet appel à l’unité. En avril dernier, Paul Guen était venu échanger avec les responsables des groupes de supporters. Cela nous avait permis de comprendre beaucoup de choses. Et à lui de nous expliquer que, si le discours de l’intersaison se voudrait volontairement mesuré, cela n’interdisait pas l’ambition. Même s’il y eut une petite voix discordante lorsque le président Volpe évoqua la montée (le 24 juillet dans nos colonnes), il était important de sentir enfin qu’à tous les étages du club, nous étions tous sur la même longueur d’onde. »
Une affluence qui peine malgré tout à décoller
Et le 7 août dernier, à l’issue de la défaite à domicile face au Paris FC (1-2), faisant suite à un match nul en ouverture face à Guingamp (0-0), ce n’est pas sous les sifflets, mais sous les applaudissements, que les Ciel et Marine, défaits mais irréprochables dans l’esprit, avaient quitté l’aire de jeu. Trois victoires (Niort, QRM, Dijon) et un match nul (Toulouse) sont depuis venus ponctuer les quatre dernières soirées passées au Stade Océane. Souvent dans la douleur, toujours dans la sueur. « Cela faisait longtemps que je n’avais pas vu le public vibrer pour un tacle, ou encore prendre plaisir à pousser derrière l’équipe lorsque celle-ci était acculée devant son but lors des dernières minutes face à QRM, remarque Yann Simon. Par son côté besogneux, son figthing spirit, je trouve que cette équipe ressemble un peu au Havre, même si notre ville a tendance à s’embourgeoiser (sourire). »
Seul bémol, des travées qui peinent à se garnir malgré les bonnes performances des hommes de Paul Le Guen. Avec 5 244 spectateurs de moyenne, le HAC ne présente ainsi que la 11e affluence de Ligue 2, et ce alors que le leader (Toulouse) et le voisin (QRM) sont déjà passés boulevard Leningrad. « Il faut bien admettre que c’est un peu de notre faute, reconnaît le coach du HAC. On n’a pas toujours donné satisfaction la saison passée. Les spectateurs, il faut leur donner envie de venir. Cela passe par des matches réussis, un bon classement. Parce que les gens parlent entre eux. » « À force d’entendre qu’il se passe quelque chose au Stade Océane, petit à petit, les gens vont revenir, veut croire aussi Yann Simon, toutefois bien conscient, comme Le Guen ne cesse de le répéter (lire ci-dessous), que l’alchimie actuelle demeure relativement « fragile ». Le jour où on commencera à se croire arrivés et à ne plus être dans le combat, on va se prendre une volée, c’est certain. »
Havre AC - Pau FC, ce samedi 23 octobre 2021 à 19 h au Stade Océane
Arbitre : M. Kherradji.
Absences au HAC : Thiaré (genou), Mbemba (cheville), Touré (cuisse), Ben Mohamed (genou), Casimir, Mahmoud (choix) ;
à Pau : A. Ndiaye (épaule), Méliande (métatarse), Beusnard (genou), Keita (choix), Lembezat (choix).
HAVRE AC : 30. Fofana - 4. Baldé, 5. Mayembo, 27. Gibaud, 20. Boura - 11. Cornette, 24. Richardson, 22. Lekhal (cap), 7. Fontaine - 15. P. I. Ba, 9. Boutaïb.
Remplaçants (à choisir parmi) : 1. Gorgelin (g), 2. Wahib, 29. Sangante, 15. A. Ba, 17. Bonnet, 10. Alioui, 8. Abdelli, 21. Gomes.
Entraîneur : Paul Le Guen.
PAU FC : 1. Olliero - 7. Koffi, 4. Kouassi, 17. Batisse (cap), 14. Boto - 6. Daubin, 10. Nisic - 9. Armand, 19. Lobry, 26. Evan’s - 24. Naidji.
Remplaçants (à choisir parmi) : 30. Bertrand (g), 20. Bury, 8. Dembélé, 28. Gomis, 12. Sylvestre, 18. Assifuah, 29. Essende, 11. Dianessy.
Sans Thiaré, mais toujours avec prudence
Touché au genou à Caen (2-2), Jamal Thiaré (3 buts, 3 passes décisives) ne sera pas de la rencontre face au Pau FC. « Quand il commence à courir, ça va, mais dès que ça se prolonge, il ressent une véritable gêne. Si je peux le récupérer pour le déplacement à Dunkerque la semaine prochaine, je serai déjà content », informe Paul Le Guen, qui a choisi d’intégrer Himad Abdelli et Ylan Gomes à un groupe de 19 joueurs qu’il réduira à 18 ce samedi. Face au Pau d’Ebenezer Assifuah (4 buts), qui s’est relancé face au Paris FC (1-0) après avoir quelque peu marqué le pas (2 N, 2 D), les Ciel et Marine tenteront d’étirer à 10 leur série de matches sans défaite. « On est contents de ce que l’on fait, mais il faut malgré tout rester extrêmement vigilants, tant notre effectif est jeune, insiste l’entraîneur havrais. Je n’ai pas d’inquiétude du côté des anciens, les Gibaud, Mayembo, Bonnet, Lekhal… Je sais qu’ils sont les garants de cette exigence. Mais beaucoup de nos joueurs n’ont pas une saison complète chez les pros, il faut qu’ils soient capables de maintenir une constance dans l’engagement. Ce n’est que comme ça que nous pourrons rester là où nous souhaitons rester. » C’est-à-dire ? « Disons dans la première partie de tableau. On verra après… », évacue dans un sourire PLG.
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Déclic au HAC De nouveau dans le top 5, Le Havre paraît mieux armé cette saison pour viser les premiers rôles, emmené par une jeune génération culottée et un entraîneur à l'aise dans son costume.
De notre envoyé spécial, LAURENT GRANDCOLAS.
Le Havre (seine-maritime) - Hier, pour le dernier entraînement avant la venue de Pau, ce soir, les joueurs havrais ont eu droit à un ciel tout gris, rappelant le passage dans la semaine de la tempête Aurore, en Normandie. Au HAC, la tendance est plutôt aux éclaircies. Avec 21 points en douze journées, Le Havre, invaincu depuis neuf matches, a réussi sa troisième meilleure entame depuis dix ans. Une dynamique réelle et palpable dans le vestiaire et sur le terrain.
Les gamins assument
Dans le contexte économique désastreux depuis deux ans, l'option de la jeunesse était devenue une nécessité au Havre. Ce n'est pas original en L2, mais sur les bords de la Manche, en ce début de saison, la démarche s'avère particulièrement efficace. La liste des joueurs présents dans le groupe pro tout droit sortie de la formation à la Cavée Verte est impressionnante. Une génération dorée qui a pris ses responsabilités comme le gardien Yahia Fofana (20 ans), titulaire à tous les matches après la blessure de Mathieu Gorgelin pendant la préparation.
Une maturité précoce que l'on retrouve chez Isaak Touré (18 ans), impressionnant défenseur central de 2,04 m, ou dans l'activité et l'aisance technique d'Abdoullah Ba (18 ans). Mais que dire de l'explosion d'Amir Richardson (19 ans), privé de compétition la saison dernière avec la réserve, qui fait la pluie et le beau temps avec un nombre impressionnant de ballons touchés au milieu. Si l'on ajoute les prêts prometteurs de Thierno Baldé (Paris-SG, 19 ans) et Ismaël Boura (Lens, 21 ans), la carte « jeunes » est une réussite au HAC.
Un amalgame réussi
Avec ces gosses aux dents longues, le reste de l'effectif havrais a dû se mettre au diapason au cours de séances d'entraînement à haute intensité. Reconstituée il y a peu, la charnière Pierre Gibaud-Fernand Mayembo, loin d'être la plus technique, fait preuve d'une belle solidité avec une défense qui n'a pris que 7 buts (2e de L2 à égalité avec l'AC Ajaccio et derrière Sochaux, 6 buts). Dans le genre « revanchards » , on pense à Victor Lekhal, en dedans la saison passée, et surtout à Quentin Cornette, métamorphosé cet été, auteur de 4 buts, dont deux décisifs face à Toulouse (1-1) et à Nancy (1-1). L'ensemble est cohérent sur le terrain avec une équipe qui ne fait pas n'importe quoi. Et au final un amalgame réussi. « Je ne sais pas si on a créé une osmose parfaite. J'ai en tout cas l'impression que les joueurs aiment être ensemble. Je ne suis pas dupe non plus. Les résultats participent à cela , tempère Paul Le Guen, l'entraîneur normand. Je sais par contre que les points ont été acquis au prix des efforts et cela, je leur concède. Avec les jeunes, l'important c'est de garder ce niveau.
La patte Le Guen
Évidemment, Le Guen ne s'en vante pas, préférant mettre en avant « l'excellent travail du staff » . Mais dans ce qui apparaît aujourd'hui comme une embellie, l'influence de l'ancien entraîneur de Lyon et du PSG est à souligner. Il avait bien admis, en 2019 à son arrivée sur le banc du Havre, qu'il ne connaissait pas très bien la L2. Deux ans plus tard, lui aussi a dû certainement prendre une part de cette expérience à l'échelon inférieur. « Je connais mieux les joueurs, c'est certain mais je n'ai pas attendu la troisième année pour me faire une idée sur le championnat et nos adversaires. »
Le Guen est plus prolixe, en revanche, concernant la jeunesse. La manière avec laquelle il a entouré Ismaël Boura, hier, dans les couloirs du centre d'entraînement, en disait long sur l'attachement qu'il porte à ce groupe de gamins : « J'ai toujours aimé ça. C'est très agréable de lancer, je dis cela modestement, des carrières. Même si on profite du travail effectué en amont. »
Une démarche identique pour les gamins sortis du centre ou ceux prêtés : « Avec les contraintes économiques aussi, on avait décidé d'un recrutement limité mais très ciblé. Quand on nous prête un joueur, on a des engagements vis-à-vis des clubs, des joueurs et des agents. Avec nous, un joueur prêté va jouer. S'il le mérite évidemment. » Pour les supporters, pas de doute, Le Guen s'est installé. « C'est le boss, on le sent vraiment cette saison, admet Yann Simon, porte-parole de la fédération des supporters du HAC. Il a pris le pouls de la L2. »
Un public jusqu'ici conquis
Les résultats y sont sûrement pour beaucoup, mais les supporters, eux aussi, ont retrouvé le sourire. Même s'il est encore loin de faire le plein, le stade Océane n'avait pas connu pareille ambiance depuis un moment. Il y avait eu la frénésie de la fin de match face à Toulouse mi-septembre (1-1), mais c'est lors de la défaite face au Paris FC (1-2), début août, que sont apparus les premiers signes de la réconciliation avec des applaudissements au coup de sifflet final, au lieu de la bronca trop souvent entendue il n'y a encore pas si longtemps.
« On est clairement à fond derrière eux. En début de saison, on avait dit qu'on serait derrière cette équipe si elle donnait tout. Et ce qu'on voit nous enchante, reconnaît Yann Simon. On les voit se battre du début à la fin et le public s'y retrouve. Contrairement à certains au club, on n'exige pas la L1 mais de vibrer au stade, de voir du jeu. » Décidément, il se passe peut-être bien un truc au Havre.
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Football - Ligue 2 : le HAC remercie Fofana et poursuit son bonhomme de chemin
Malmenés par Pau, samedi 23 octobre 2021, les Ciel et Marine ont pu compter sur un grand Yahia Fofana pour conserver leur avantage acquis rapidement (1-0). Toujours quatrième, mais un peu plus proche de la tête, le HAC signe ainsi un dixième match consécutif sans défaite.
Yahia Fofana a sauvé les Ciel et Marine à plusieurs reprises, avec de très belles parades, pour sécuriser ce succès havrais contre Pau
Et la tribune Sud, en partie debout, se mit à répondre à son homologue du Kop. En plein cœur de la seconde période, le « Oui, nous sommes les Havrais ! » résonnait dans les travées du Stade Océane. Comme à la belle époque. Encore (trop) peu nombreux, les supporters du Havre AC auront une nouvelle fois eu l’occasion de vibrer derrière leurs Ciel et Marine, vrai collectif à défaut d’être (jusqu’ici en tout cas) une brillante équipe. Car que ce fut difficile pour Victor Lekhal et ses partenaires contre Pau, mais que les joueurs de Paul Le Guen auront une nouvelle fois fait preuve de solidarité, de combativité et d’abnégation, à l’image de ce tacle d’Alexandre Bonnet dans sa propre surface au pied d’un kop en fusion (90e+2), pour conserver leur petit but d’avance.
Dans un scénario similaire à celui de la saison passée face à ce même adversaire (1-0, but de Bentil dès la 3e minute), les Havrais ont trouvé la faille assez vite hier soir, récompense d’une entame de match incisive. Bien servi dans le dos du latéral par Boura, Boutaïb débordait côté gauche, entrait dans la surface, avant de centrer en retrait et de trouver sur sa route Kouassi, l’un des centraux palois, qui envoyait le cuir dans ses propres filets (1-0, 16e). Près de neuf mois et vingt-sept journées après sa dernière apparition avec le club doyen (le 2 février à Nancy, 1-1), le redoutable « csc », un temps incontournable la saison passée (4 buts), était de retour pour filer un coup de main aux Hacmen.
Le meilleur bilan comptable au tiers du championnat depuis douze ans
Mais le grand bonhomme de cette 13e levée restera incontestablement Yahia Fofana. Une fois (frappe flottante de Daubin, 25e), deux fois (duel remporté devant Naidji, 33e), trois fois (horizontale sur une nouvelle tentative de Naidji, 35e), quatre fois (envolée sur une frappe de Daubin, 67e), cinq fois (réflexe sur une tête d’Essende, 68e), le gardien formé à la Cavée Verte s’interposa pour écœurer les visiteurs. « Yahia transforme certains matches nuls en victoires », lui rendit hommage Khalid Boutaïb en conférence de presse d’après-match.
Comme son coach avant lui, l’attaquant marocain ne put toutefois que reconnaître que le HAC manqua une nouvelle fois cruellement de maîtrise, une fois passées ces 20 à 25 minutes de bonne facture. Devant une telle physionomie, on ne put s’empêcher de se dire que la vitesse de Thiaré, sa capacité à prendre la profondeur, aurait pu être d’une aide précieuse, d’autant que Pape Ibnou Ba peine jusqu’à présent à exister dans le jeu, et ce en dépit de sa subtile déviation de la 61e minute qui ouvrit le chemin du but à Fontaine, contrarié par le poteau. Dans la foulée (63e), PLG effectua un triple changement, preuve de son insatisfaction au cours de cette soirée ponctuée d’un dixième match sans défaite.
« J’avais déjà parlé d’avertissement sans frais à l’issue de la victoire contre Dijon (2-0), je le redis ce soir, a insisté l’entraîneur havrais au pupitre. Il faut admettre qu’on souffre, qu’on n’est pas souverains. Il ne faut pas se prendre pour ce qu’on n’est pas, être capables de voir la réalité en face. Je pense que c’est notre cas. » En attendant, le HAC, désormais localisé à 4 points du leader toulousain et à 3 unités du dauphin sochalien, présente, avec 24 points, son meilleur bilan comptable au tiers du championnat (13 journées) depuis 2009 et sa descente en Ligue 2 (à égalité avec l’exercice 2009-10).
Les notes du HAC : Fofana (8), Baldé (5), Mayembo (7), Gibaud (6), Boura (5,5), Cornette (5,5), Richardson (6), Lekhal (5,5), Fontaine (4,5), P. I. Ba (4,5), Boutaïb (6).
Au Stade Océane, le Havre AC bat Pau 1 à 0 (1-0)
Mi-temps : 1-0.
Arbitre : M. Kherradji. Spectateurs : 5439.
But pour le HAC : Kouassi (16e, c.s.c).
Avertissements au HAC : Cornette (49e) ; à Pau : Boto (58e), Sylvestre (80e).
HAVRE AC : Fofana - Baldé (Sangante, 90e), Mayembo, Gibaud, Boura - Cornette (Bonnet, 63e), Richardson, Lekhal (cap), Fontaine (A. Ba, 63e) - P. I. Ba (Alioui, 63e), Boutaïb (Abdelli, 84e).
Entraîneur : Paul Le Guen.
PAU FC : Olliero - Koffi, Kouassi (Dembélé, 86e), Batisse (cap), Boto - Nisic (Essende, 63e), Daubin - Armand (Sylvestre, 76e), Lobry, Evan’s (Gomis, 63e) - Naidji (Assifuah, 76e).
Entraîneur : Didier Tholot.
« Le chemin est encore long »
Paul Le Guen (entraîneur du HAC) : « Ça a été très compliqué. On a fait 25 minutes de très bonne qualité, puis c’est devenu difficile. Je m’y attendais car on jouait une très bonne équipe, bien organisée, qui pose des problèmes à beaucoup d’adversaires. Elle terminera à mon avis dans la première partie de tableau. J’ai fait des changements plus tôt que d’habitude car je ressentais le besoin d’apporter du sang frais, je trouvais certains joueurs entamés, Paski (Fontaine), qui a fait un retour très satisfaisant au sein de l’équipe, notamment. Je ne crains pas une baisse de régime physique, car mes joueurs ont la caisse, ont été bien préparés. Je crains surtout une décompression du fait de notre classement. Je n’ai pas du tout envie de me contenter de ça, je cherche à ce qu’on s’améliore, à faire des séquences plus longues. Je regarde devant au classement, mais je continue à regarder derrière. Je sais le nombre de points qu’on a par rapport à Caen, Guingamp, des effectifs extrêmement puissants, qui, sur la durée, peuvent faire des séries. On n’est qu’au premier tiers du championnat, même si ça reflète certaines choses, le chemin est encore long. »
Didier Tholot (entraîneur de Pau) : « On fait un début de match en dedans. Ils nous ont posé des problèmes, que nous avons résolus rapidement. Quand tu regardes les stats : six arrêts du gardien havrais, deux frappes cadrées pour eux… Il faut qu’on soit beaucoup plus méchants devant le but. Leur gardien fait une grosse partie. On n’est pas récompensés. On a joué, on a eu la possession, des occasions. On savait que Le Havre était très solide, on les a mis en difficulté, je ne suis pas sûr que beaucoup d’équipes l’aient fait autant que nous ici. Mais cela ne nous amène à rien de plus, sinon que nous sommes dans le vrai au niveau du contenu. »
Khalid Boutaïb (attaquant du HAC) : « J’ai le sourire parce qu’il y a les trois points, mais ça a été un match très difficile. On a fait une grosse entame, on avait décidé d’aller les chercher d’entrée, mais on savait qu’on ne pourrait pas tenir tout le match sur ce rythme. On a ralenti, nos adversaires ont pris confiance, le rapport de force s’est inversé. Pau n’est pas 7e par hasard. Yahia (Fofana) est un très bon gardien. Nous ne sommes pas du tout surpris par ses performances car on travaille avec lui depuis un bon moment. Il a su saisir sa chance, en ce moment ça tourne en sa faveur, il nous permet de transformer certains matches nuls en victoires. Qu’il continue sur cette lancée, car il nous aide beaucoup. On ne fait pas forcément attention au classement, on est sur une bonne dynamique, il ne faut surtout pas se relâcher. C’est trop tôt pour parler d’ambitions, de folie. Tranquille, on tempère et on bosse. »
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Auteur de son huitième « clean sheet » en treize journées, samedi 23 octobre 2021 contre Pau, le dernier rempart de la co-meilleure défense de Ligue 2 évoque la force qui l’habite en ce début de saison.
Yahia Fofana pouvait arborer un large sourire samedi soir, au sortir d’une nouvelle performance XXL de sa part
Une claquette, une sortie autoritaire, une horizontale, une manchette… Yahia Fofana a déployé samedi 23 octobre 2021 la panoplie complète du gardien de but décisif face aux Palois, repartis écœurés du Stade Océane (1-0). À 21 ans, le natif de Paris pèse un poids considérable dans le bon premier tiers de championnat réalisé par le HAC, 4e au classement et co-meilleure défense de Ligue 2 (7 buts encaissés, comme Sochaux et Ajaccio).
Vous marquer un but relevait de la mission impossible, samedi soir ?
Yahia Fofana : « Je me suis senti fort. Je sentais aussi la confiance de mes partenaires. Je pense qu’on aurait pu jouer 3 heures qu’on n’aurait pas pris de but. J’attirais tous les ballons. C’est un peu comme ça depuis le début de saison. Je me sens fort, je sens que j’ai de la chance, même s’il n’y a pas que ça. Il y a du travail aussi. »
Au lendemain de la 1re journée, vous disiez que votre objectif était de profiter de l’opportunité qui vous était offerte pour vous faire un nom. Mission accomplie ?
« Non, je ne pense pas que l’on puisse déjà dire ça. Ça ne fait que 13 matches, il en reste encore tellement. Je profite, je joue chaque match comme si c’était le dernier, car je sais que Mathieu (Gorgelin) est derrière moi, qu’il revient fort. »
Avez-vous été surpris de conserver votre place de titulaire à son retour de blessure ?
« Surpris… Pas spécialement, car je savais que j’avais fait de bonnes prestations, le coach me l’avait dit. Mais je sais aussi ce que représente Mathieu. »
« Mathieu (Gorgelin) est toujours là à me donner des conseils, à m’encourager »
Comment se passe votre collaboration au quotidien ?
« Franchement, ça se passe super bien. Mathieu, c’est vraiment un mec bien. Il est toujours là à me donner des conseils, à m’encourager, avant les matches, à la mi-temps. Depuis le premier jour où il est arrivé, il est top, il m’impressionne. C’est sûr que lui aussi a envie de jouer, mais il ne laisse rien transparaître. Cela vaut également pour Momo (Koné, le 3e gardien). On a vraiment de bonnes relations tous les trois, ça fait une saine concurrence, que l’on doit aussi à notre entraîneur des gardiens. »
Que vous apporte Christian Mas ?
« D’abord, sa joie de vivre. Il a toujours le sourire quand il arrive à l’entraînement, ça nous donne envie de nous entraîner. Après chaque match, on fait un débrief de ce qui a été et de ce qui n’a pas été. Il nous donne énormément de conseils, varie ses séances chaque jour et nous met toujours en vigilance. J’ai l’impression de progresser chaque semaine avec lui. »
À sa manière, peu spectaculaire mais terriblement rentable, le HAC prend peu à peu racine dans le haut du classement, sans que l’euphorie ne semble pour autant gagner les rangs. Vous confirmez ?
« Oui. Après la dernière saison compliquée que nous avons vécue, nous avons surtout envie d’enchaîner les matches et de vivre une belle saison tous ensemble. Hier soir encore, on a fait une belle fête dans le vestiaire à la fin. Le groupe vit bien, c’est ça qui est bon. On ne s’enflamme pas, parce qu’on sait. On sait que le championnat est encore long, que ce sera compliqué, que certaines équipes ont un effectif plus fourni que le nôtre. Mais cela n’empêche pas d’être ambitieux. Pourquoi ne pas viser les premières places ? Nous allons essayer de faire le taf. »
« Prolonger ? Si, c’est possible, largement »
On ne peut pas vous laisser sans vous parler de votre contrat. Doit-on se préparer à vous voir quitter le club en fin de saison ?
« On est toujours en négociations avec le club. Comme je l’ai déjà dit, moi, je suis vraiment concentré sur le terrain. Ce sont mes agents qui s’occupent de ça. »
Entre vos performances, votre jeune âge, votre statut d’international jeunes et votre contrat qui arrive à expiration dans huit mois, on a quand même du mal à vous imaginer prolonger.
« Si, c’est possible, largement. Le HAC est mon club formateur, celui qui est venu me chercher à Paris (à l’âge de 15 ans en provenance du Red Star) et qui m’a fait grandir. Cela fait très longtemps que je suis ici, je connais tout le monde. J’aimerais bien prolonger. »
De nombreux clubs doivent quand même vous faire les yeux doux.
« Honnêtement, je ne sais pas du tout. J’ai demandé à mes agents de ne surtout pas me parler de ça. Quand des choses comme ça m’arrivent aux oreilles, dans ma tête, ça bouillonne, et je ne suis plus trop concentré sur le terrain. On fera peut-être le point en décembre. Mais pour le moment, je suis juste heureux, je joue, je profite, je ne pense qu’au terrain et c’est très bien comme ça. »
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Son éclosion spectaculaire, son parcours, ses relations avec son père, mais également son récent dérapage au volant et son futur choix de sélection : le milieu de terrain havrais de 19 ans se livre.
Encore inconnu il y a quelques mois, Amir Richardson est aujourd’hui le deuxième joueur de champ le plus utilisé par Paul Le Guen, juste derrière le capitaine Victor Lekhal
Ses débuts fracassants : « Tout est allé très vite »
Totalement inconnu avant la date du 15 mai 2021 et cette dernière soirée de Ligue 2 qui vit la Cavée Verte « terrasser » le champion troyen (3-2), Amir Richardson est devenu six mois plus tard un incontournable du onze ciel et marine, 11 fois titulaire (+ 1 entrée en jeu) en 13 journées. « Tout est allé très vite, avoue le jeune milieu de terrain, arrivé au HAC il y a seulement deux ans. À la base, j’étais déjà content d’avoir signé stagiaire (en décembre 2020), je pensais repartir pour une saison en N3. Et puis quelques jours après ce match contre Troyes, le coach m’a averti que j’allais reprendre l’entraînement avec lui, avec la possibilité de signer pro si tout se passait bien. » Chose faite dès le 9 juillet, après même pas trois semaines de « prépa ». Depuis, le longiligne gaucher (1,95 m) enchaîne les prestations de choix, dégageant l’aisance et la sérénité d’un ancien. « Je ne suis pas quelqu’un qui se met la pression. Le foot, c’est d’abord un plaisir, ma passion depuis que je suis tout petit », résume-t-il simplement.
Son passé niçois : « J’avais besoin de changer d’air »
Originaire d’Antibes, le petit Richardson, attaquant de pointe à l’AS Fontonne, « le club de [s]on quartier », rejoint le grand OGC Nice à l’âge de 10 ans. « J’avais été approché dès les U7 mais ma mère estimait – à juste titre – que c’était trop tôt. » Durant sept saisons (2012-2019), le jeune Aiglon, fan du dribbleur brésilien Robinho, étale les qualités d’un prometteur milieu offensif (numéro 10 ou excentré droit), mais également les difficultés d’un adolescent contrarié par des problèmes de croissance. « J’ai fait une saison blanche en U12 en raison de la maladie d’Osgood-Schlatter (touchant les genoux) », donne-t-il en exemple.
« Le cas d’Amir divisait les formateurs niçois », nous racontait cet été Franck Sale, recruteur du club doyen passé sur la Côte d’Azur (2012-2017). Et homme à l’origine de l’arrivée de Richardson au HAC. « Lors de ma première année U19, je ne jouais pas, restitue le joueur. J’avais de bons rapports avec mon coach (l’ancien pro Emerse Faé, aujourd’hui à Clermont), mais le directeur du centre de formation (Alain Wathelet, désormais à QRM) ne croyait pas en moi. Quand Franck (Sale) m’a contacté pour me dire que j’étais le bienvenu au Havre, ce n’était pas facile pour moi. Quitter le Sud et ma famille pour vivre seul à 1000 km… Je ne vais pas dire que j’avais trop souffert à Nice, mais disons que j’avais besoin de changer d’air. L’adaptation n’a pas forcément été facile. Mais avec le recul, il est clair que c’était la bonne décision. »
Sa légende de père : « On s’appelle tous les jours »
Physique hors norme, mental d’acier : Amir Richardson n’est pas pour rien le fils de Micheal Ray Richardson, véritable légende NBA. Quatre fois All Star, meilleur passeur (1980) et triple meilleur intercepteur de la ligue américaine de basket (1980, 83, 86), l’ancien arrière des New York Knicks en terminait avec sa carrière professionnelle sous le soleil d’Antibes, qu’il hissa au titre de champion de France en 1995, à la naissance de Micheal Amir Junior, prénom complet du jeune Ciel et Marine. « Je ne l’ai pas vu jouer, mais je sais ce qu’il a accompli, confie celui que l’on croisa un jour vêtu d’un maillot des 76ers floqué au nom d’Iverson au centre d’entraînement durant l’été. Petit, mon père aurait aimé que je fasse du basket, mais il a rapidement compris que mon truc, c’était le foot. »
Vite reparti de l’autre côté de l’Atlantique afin d’embrasser une carrière de coach, Micheal Ray Richardson n’a jamais perdu le lien avec son footballeur de fils, resté en France avec sa mère et sa soeur. « Je suis allé plusieurs fois le voir chez lui, dans l’Oklahoma. Et on s’appelle tous les jours, rapporte le Hacman. On se parle en anglais ou en français, ça dépend. Je lui envoie les liens pour qu’il regarde mes matches. Ce n’est pas un spécialiste, on ne parle pas technique ou tactique, mais avec la carrière qu’il a faite, je ne peux qu’écouter ses conseils. » Venus d’une ancienne icône ayant aussi connu l’enfer, puisque premier joueur banni à vie de la NBA, pour l’exemple, en raison de son addiction à la cocaïne (en 1986). « C’est une erreur de parcours, même s’il était loin d’être le seul à l’époque. Il a d’ailleurs été pardonné, la NBA lui a rouvert ses portes (en 1988), mais il a préféré continuer en Europe », sait le milieu de terrain, dont le père, désormais entraîneur de jeunes et ambassadeur NBA, est attendu au Havre en novembre.
Son écart au volant : « Je me suis fait engueuler »
Le deuxième joueur de champ le plus utilisé par Paul Le Guen (derrière le capitaine Victor Lekhal) n’a finalement manqué qu’un match depuis le début de saison. C’était à Nancy le 18 septembre (1-1), quelques jours après que son nom soit apparu dans la rubrique « faits divers », aux côtés de celui de son coéquipier Yassine Kechta, pour conduite sans permis et faux et usage de faux. « J’ai fait une grosse bêtise, assume aujourd’hui l’intéressé. C’était pour rendre service, j’étais en plein dans mes leçons de conduite, j’ai eu un excès de confiance… Je me suis fait engueuler par tout le monde. Mes proches, les gens du club. Il était normal que je sois puni. » Revenu en jeu dès la journée suivante face à QRM (1-0), le géant aux petites tresses fut l’un des meilleurs Ciel et Marine sur le terrain. « Des erreurs, tout le monde en fait. Ce n’était pas non plus la fin du monde. Il fallait que je me fasse pardonner, montrer encore plus au coach qu’il pouvait compter sur moi. »
Sa future sélection : « Une préférence naturelle pour la France »
Les performances du nº24 du HAC n’ont pas tardé à attirer l’attention des Fédérations française et marocaine, la mère de Richardson, ancienne basketteuse elle aussi, étant originaire du Maghreb. À peine retenu avec les U23 des Lions de l’Atlas, Richardson fut ainsi appelé par Bernard Diomède, sélectionneur des U20 français, en remplacement de dernière minute du Bordelais Timothée Pembélé, début octobre. « J’étais en partance pour le Maroc quand je l’ai appris. Il était normal que j’honore ma sélection avec les U23 marocains. Le stage s’est bien passé », raconte le jeune homme, sans toutefois cacher « une préférence naturelle » pour le maillot bleu. « C’est ici que j’ai toujours vécu. Après, si je devais un jour avoir à faire un choix, il faudrait que j’en parle avec ma famille », estime celui qui pourrait également postuler à la sélection US. « Et même italienne, fait-il savoir, car mon père a obtenu la nationalité italienne suite à ses nombreuses saisons là-bas (Bologne, Livourne…). »
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Tout droit venu du PSG, où il ne côtoyait les hommes de Mauricio Pochettino qu’à dose homéopathique, Thierno Baldé, objet d’un prêt cet été, gravit les marches quatre à quatre. Incontournable qu’il est devenu au sein du « onze » havrais, à la droite d’une des meilleures défenses de Ligue 2. À 19 ans seulement.
Thierno Baldé, l’un des maillons forts d’une défense havraise qui n’a concédé que sept buts en treize journées
Au soir où le Havre AC tentera de sceller un onzième match sans que le tableau ne laisse deviner la moindre tache d’ombre, il enchaînera, sur la pelouse de Dunkerque un… onzième match en Ligue 2. Sur ce côté droit de la défense où il s’est posé lors d’un déplacement à Rodez (0-0, 4e j.), jour du premier acte d’une série en cours enviée de tous.
Certes, sans doute n’est-ce qu’une coïncidence, mais celle-ci ne peut passer sous silence le rôle joué par ce jeune homme pioché cet été dans les rangs des U19 du PSG. Thierno Baldé est en effet un acteur régulier d’une ligne défensive étiquetée, comme l’est celle de Sochaux et d’Ajaccio, la plus étanche de la compétition, avec seulement sept buts encaissés.
« Et pourtant, concède-t-il, j’ai mal commencé. Je me suis rapidement blessé, j’ai eu une préparation perturbée et ensuite, il m’a fallu découvrir un nouveau groupe, un nouveau championnat. Je débarquais chez les seniors, c’était quand même un sacré défi à relever. » Parfois convié par Mauricio Pochettino, l’entraîneur du PSG, à se frotter à Mbappé, Neymar & Co entre deux sorties officielles du PSG, Baldé n’a donc pas hésité à s’éloigner des stars de la capitale.
Diomède séduit, lui aussi
« Et je ne le regrette vraiment pas. Pour le moment, ce prêt correspond à mes attentes. Je grandis en tant que joueur et en tant qu’homme. Et ça va même plus loin, puisque grâce au HAC, j’ai été sélectionné en équipe de France U20, alors que jamais je n’avais été appelé en sélection jeunes. » Sa première apparition avec les Bleuets, le 10 octobre face à la Tunisie (0-0), n’a d’ailleurs pas laissé insensible Bernard Diomède, le sélectionneur. « J’ai échangé avec lui, confie Paul Le Guen, et Bernard m’a dit que c’était du bon. Ici, on a tout de suite détecté un réel potentiel. Maintenant, autant j’avais trouvé sévères les commentaires à son sujet lors de ses premiers matches, autant aujourd’hui, il ne faut pas l’enflammer. Il a incontestablement ce qu’il faut pour aller loin, mais il doit être encore plus ambitieux dans ce qu’il entreprend. »
Cette ambition, il la dessine depuis la réception de Toulouse (1-1, 7e j.) et sa première apparition réellement aboutie. Deux semaines plus tôt, le Bastiais Taoui l’avait pourtant souvent poussé dans les cordes. Mais ce duel avec le leader lui a permis de changer de dimension, « un déclic pour moi ». Défensivement, il est impeccable, offensivement, il desserre le frein.
« Mais je dois progresser un peu partout, admet-il. Notamment dans la qualité de mes centres. Il faut que je devienne décisif, c’est aussi ça le rôle d’un latéral. » Peut-être ce samedi soir à Dunkerque le sera-t-il pour la première fois de la saison, Dunkerque, là où Paul Le Guen attendra de Baldé et des autres qu’ils renforcent leur niveau de vigilance.
« J’ai effectivement le sentiment qu’on fait preuve actuellement d’un peu d’excès de confiance, estime « PLG ». D’où des erreurs plus nombreuses. Alors oui, nous sommes à dix matches sans défaite, mais ayons bien en tête que nous ne sommes qu’au tiers de la compétition. » Suffisant néanmoins pour marquer l’esprit de quelques adversaires.
USL Dunkerque - Havre AC, ce samedi 30 octobre 2021 à 19 h, au stade Tribut
Arbitre : M. Legat.
Absences à Dunkerque : Kerrouche (suspendu), Vachoux (quadriceps), Huysman, Boudaud, Ketkeophomphone (choix) ; au HAC : Thiaré (reprise), Fontaine (adducteurs), Abdelli (malade), Touré (cuisse), Ben Mohamed (genou), Casimir, Mahmoud (choix).
DUNKERQUE : 30. Maraval - 15. A. Ba, 27. A. Gomis, 3. Kougba - 28. Thiam, 22. Trichard, 21. Bruneel, 20. Kikonda, 17. Brahimi - 18. Tchokounté (cap), 9. Rocheteau.
Remplaçants : 16. Salhi (g), 2. Dudouit, 25. Yohou, 19. Pierre, 12. Ouadah, 7. Segbe, 24. Majouga.
Entraîneur : Romain Revelli.
HAVRE AC : 30. Fofana - 4. Baldé, 5. Mayembo, 27. Gigaud, 20. Boura - 11. Cornette, 24. Richardson, 22. Lekhal, 17. Bonnet (cap) - 9. Boutaïb, 25. P.I. Ba.
Remplaçants : 1. Gorgelin (g), 2. Wahib, 29. Sangante, 18. Mbemba, 15. A. Ba, 10. Alioui, 21. Gomes.
Entraîneur : Paul Le Guen.
Attention, Dunkerque a le vent dans le dos
Neuf matches, les neuf premiers, six revers et pas le moindre succès à mettre au chaud. Pour sa deuxième saison dans l’antichambre de l’élite, après quinze années de purgatoire, l’USL Dunkerque, désormais dirigée par Romain Revelli, sentait poindre les signes d’une saison cauchemar.
Au lendemain d’une défaite concédée à Tribut face à Toulouse (0-2, 9e j.), le président Jean-Pierre Scouarnec a ainsi fait trembler les murs du vestiaire, via une sortie verbale dont quelques joueurs se souviendront sans doute longtemps. Des « Ta gueule ! » auraient même fusé à l’encontre de l’un d’eux.
Une mise au point qui put donc choquer, mais dont les effets ont été immédiats. Depuis, les Nordistes enchaînent des résultats plus que convaincants. Pau en a fait les frais (2-1, 10e j.), puis Bastia (2-0, 11e j.) et enfin Valenciennes (3-1, 12e j.), avant que Caen, samedi dernier, ne freine quelque peu les Maritimes (1-1, 13e j.). Extirpé de la zone rouge (17e), Dunkerque, emmené par un Tchokounté actuellement insatiable (4 buts lors des 4 dernières journées), n’en reste pas moins à la portée d’Amiens (18e), un point derrière, et de Bastia (19e).
« La série est bonne, note Revelli, mais n’oublions surtout pas nos fondamentaux. Notre confiance du moment doit nous aider à mettre Le Havre en difficulté sur certains coups, mais on a aussi conscience de la qualité de l’adversaire. Le Havre, c’est une très belle écurie. » Dont deux de ses hommes n’ont pas oublié les couleurs, à savoir Bilal Brahimi (11 matches, 1 but, 1 passe), encore pensionnaire de la Cavée Verte la saison passée, et Driss Trichard, vu au centre de formation du HAC en 2016-2017.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Le coup d’arrêt ! Samedi 30 octobre 2021, dans le Nord, les Ciel et Marine, peu inspirés, peu incisifs, ont été poussés par Dunkerque à jeter l’éponge (1-0). Le point final mis à une série longue de dix matches sans le moindre revers.
Pape Ibnou Ba a manqué de réussite sur cette tête en début de rencontre qui a fini sa course sur la transversale à Dunkerque, qui a finalement eu le dernier mot
Il fallait sans doute que ça s’arrête un jour. Mais pas comme ça. Pas sans avoir tout essayé. Encore moins sur cette pelouse où Dunkerque, durant les quarante-cinq premières minutes, laissa transpirer une criante faiblesse. Seulement voilà, si les Ciel et Marine ont contrôlé le premier acte, force était de constater que cette apparente domination laissait bien peu de stigmates dans les rangs nordistes.
Les faits sont donc là. Pour la première fois de la saison, la première même depuis le 27 février dernier, à Pau (défaite 2-0), les hommes de Paul Le Guen sont tombés loin du Stade Océane. Et pour la première fois depuis le 7 août, et ce revers à domicile au profit du Paris FC (1-2, 3e j.), le Havre AC a bouclé sa soirée sans gratter le moindre point. Un deuxième revers concédé cette saison, sans qu’il ne soit contestable.
Déjà avertis une semaine plus tôt par des Palois venus bien trop souvent buter sur un incroyable Fofana (1-0), cette fois, ce n’est pas sans frais que Lekhal et les siens s’en sont sortis. Alors oui, peut-être la huitième minute aurait-elle pu tout changer, quand Pape Ibnou Ba, techniquement bien trop brouillon par la suite, vit son coup de tête venir s’écraser sur la transversale. Mais cette huitième minute resta figée dans le temps comme la seule qui poussa réellement Maraval, le portier de l’USLD, à trembler.
Le bonjour de Brahimi
Si Mayembo fut un peu trop court pour prolonger un coup franc de Cornette au fond des filets (41e), s’il ne manqua que quelques centimètres à Gomes pour en faire de même à la suite d’un centre d’Alioui (79e), l’impression globale fut celle d’une cruelle impuissance. Et pourtant, Le Guen, privé de Fontaine (adducteurs), avait opté pour une solution offensive, en relançant Alioui d’entrée de jeu, lui dont la dernière titularisation remontait au 21 septembre et un succès aux dépens de QRM (1-0). Mais l’excentré gauche, malgré une entame tonique, fut lui aussi hors sujet. Sans être toutefois le seul.
Devant des Dunkerquois vainqueurs de trois de leurs quatre derniers matches avant ce duel, les Havrais ronronnaient bien trop pour espérer trouver la faille. Lekhal en vit bien une, mais sa passe lumineuse ne permit pas à Boutaïb d’attraper le cadre (83e). Le HAC ne cessait de tourner en rond. Et cette fois, Fofana ne put sauver les meubles quand Bilal Brahimi, encore pensionnaire de la Cavée Verte la saison passée, vint le crucifier en un-contre-un (1-0, 54e).
Dunkerque prenait les devants et flirtait même avec le break, sur ce contre de Tchokounté, stoppé en deux temps par Mayembo (62e), ou encore cette frappe de Rocheteau qui obligea Fofana à se coucher, et enfin sur ce lob de Pierre, amorcé du rond central, détourné d’une claquette par le numéro 1 du HAC (73e). Jamais encore cette saison, le club doyen n’avait ainsi plié, craqué, sans parvenir à réagir, à imposer un semblant de pression
À une semaine de recevoir Valenciennes, les Ciel et Marine, bien peu présents dans l’envie au stade Tribut, devront donc rapidement se remettre dans l’axe.
Les notes du HAC : Fofana (6), Baldé (5,5), Mayembo (4,5), Gibaud (5), Boura (5), Cornette (5), Richardson (4,5), Lekhal (5,5), Alioui (4), Boutaïb (4), P.I. Ba (4).
À Dunkerque, USL Dunkerque bat le Havre AC 1 à 0 (0-0)
Arbitre : M. Legat. Spectateurs : 2 300.
But pour Dunkerque : Brahimi (54e).
Avertissements à Dunkerque : A. Ba (40e), Thiam (60e) ; au HAC : Boutaïb (40e), P.I. Ba (57e).
DUNKERQUE : Maraval - A. Ba, A. Gomis, Pierre - Thiam, Trichard, Segbe (Majouga, 79e), Kikonda, Brahimi - Tchokounté (cap) (Bruneel, 85e), Rocheteau (Ouadah, 79e).
Entraîneur : Romain Revelli.
HAC : Fofana - Baldé (A. Ba, 84e), Mayembo, Gibaud, Boura - Cornette, Richardson (Bonnet, 74e), Lekhal (cap), Alioui - Boutaïb, P.I. Ba (Gomes, 74e).
Entraîneur : Paul Le Guen.
« On a perdu le fil »
Paul Le Guen (entraîneur du HAC) : « Notre première mi-temps a été très cohérente. J’ai vraiment aimé. Yahia (Fofana) n’a pas eu de véritable situation à gérer. On a manqué de justesse offensivement, mais malgré tout, on a tapé la barre. C’était dans la droite ligne de ce qu’on faisait depuis le début de saison. On était plutôt dominateurs. On y était vraiment et à la mi-temps, j’ai dit aux joueurs d’être patients. Après, on a perdu le fil, notamment suite à l’ouverture du score. On s’y est mal pris pour revenir. On a été un peu nerveux, dispersés, et ça a donné des attaques mal menées. Les joueurs ont fait des efforts, mais il n’y a pas eu assez de tirs cadrés, pas assez d’occasions. La dernière demi-heure m’a vraiment agacé, c’était quelconque. Mais avant, c’était cohérent, bien mieux que la semaine passée (NDLR : face à Pau). »
Pierre Gibaud (défenseur du HAC) : « On était sur une belle série… On a quand même les deux plus belles occasions du match, la barre de Pape (Ibnou Ba, 8e) et celle de Khalid (Boutaïb, 83e). Mais on a manqué de créativité, de justesse. On savait que Dunkerque nous attendrait, avec un bloc solide, compact, mais il y avait la place pour mieux faire. On a essayé de jouer plus long, dans la mesure où nous ne parvenions pas à faire la différence avec notre jeu de passes, mais ça n’a pas marché. Un match nul aurait peut-être été logique. Après, globalement, ça reste un bon début de saison. Si on nous avait dit que nous serions quatrièmes après quatorze matches, on aurait signé. Maintenant, il y a un match à domicile qui arrive face à Valenciennes, on va donc voir si on est à notre place, en relevant la tête, en trouvant des solutions face à des équipes qui nous attendent. »