HAC – Mercato : Oussama Targhalline file in extremis aux Pays-Bas
Le HAC a bouclé et classé le dossier « Oussama Targhalline ». L’international marocain s’envole en effet pour les Pays-Bas afin de parapher un contrat de trois ans et demi en faveur du Feyenoord Rotterdam.
Oussama Targhalline quitte le HAC pour rejoindre le Feyenoord Rotterdam
Quand il n’y en a plus, il y en a encore. Et puisqu’aux Pays-Bas, le mercato d’hiver ferme ce mardi 4 février 2025, soit vingt-quatre heures après la France, une porte s’est finalement ouverte ce mardi midi à Oussama Targhalline (22 ans). Et pas n’importe laquelle. Le Lion de l’Atlas rejoint le Feyenoord Rotterdam, qualifié pour les seizièmes de finale de la Ligue des Champions et annoncé face à l’AC Milan le 12 février.
Le HAC reversera 25 % à l’OM
En instance de départ dès vendredi dernier, absent du groupe qui s’est déplacé à Angers (1-1, 20e j.), le Marocain, dont les relations avec Didier Digard paraissaient tendues, quitte donc un club qui lui avait permis de rebondir il y a deux ans, et ce après six mois compliqués en Turquie (Alanyaspor). Formé à l’Olympique de Marseille, le milieu de terrain aux 42 matches avec le HAC laissera donc l’image d’un joueur dont l’ascension est loin d’être terminée. Lui qui a traversé la première partie de la saison en cours dans une relative discrétion.
Souvent rattrapé par le mal du pays, il lui faudra faire fi de ce handicap sur les pelouses d’Eredivisie, ce championnat qu’il rejoint à six mois du terme de son contrat. Quant au club doyen, c’est un peu plus de cash qui tombe dans les caisses. Le montant du transfert ? Bien sûr qu’il n’a pas (encore) filtré. Rappelons qu’un pourcentage de 25 % du montant négocié sera reversé à l’OM.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : pour le HAC, avec le mercato le compte y est presque
Le HAC s’est approché des 10 M€ espérés lors du mercato d’hiver, notamment via le départ tardif d’Oussama Targhalline. Ce mardi 4 février 2025, le Marocain s’est en effet envolé pour les Pays-Bas afin de parapher un contrat de trois ans et demi en faveur du Feyenoord Rotterdam.
Havrais depuis deux ans, Oussama Targhalline quitte le HAC pour rejoindre le Feyenoord Rotterdam
« Je ne le dirai pas. » Mathieu Bodmer entend garder secret le montant négocié autour du transfert d’Oussama Targhalline (22 ans). Le Marocain a en effet profité du fait que le mercato d’hiver s’étirait aux Pays-Bas jusqu’à ce mardi 4 février, soit vingt-quatre heures après la clôture en France, pour répondre à l’appel du Feyenoord Rotterdam, qualifié pour les 16es de finale de la Ligue des Champions et annoncé face à l’AC Milan le 12 février.
Sept départs et un peu plus de 8 M€
Néanmoins, en prenant en compte le fait que le contrat du Marocain arrivait à terme en juin prochain, il est peu probable que la somme négociée, à laquelle seront à soustraire les 25 % dus à l’Olympique de Marseille (bonus à la revente), fasse perdre la tête au trésorier du club doyen. Très certainement celle-ci ne dépassera pas les 2 M€, hors bonus. En instance de départ dès vendredi dernier, absent du groupe qui s’est déplacé à Angers (1-1, 20e j.), le Lion de l’Atlas, dont les relations avec Didier Digard paraissaient tendues, quitte donc un club qui lui avait permis de rebondir il y a deux ans, après six mois compliqués en Turquie (Alanyaspor).
Formé à l’Olympique de Marseille, le milieu de terrain aux 42 matches avec le HAC laissera donc l’image d’un joueur à l’ascension loin d’être terminée. Et s’inscrit ainsi comme le septième élément à vider son casier au centre d’entraînement de Soquence. Sept départs pour une somme globale avoisinant les 8,5 M€, répartis de la façon suivante : 3 M€ pour le transfert de Steve Ngoura (Cercle Bruges, Belgique), 2,5 M€ pour celui de Christopher Opéri (Istanbul Basaksehir, Turquie), 1 M€ pour le départ (presque acté) d’Emmanuel Sabbi pour la MLS (Whitecaps de Vancouver, Canada) et donc 2 M€ associés au transfert d’Oussama Targhalline. Samuel Grandsir (SM Caen) et Yoann Salmier (Clermont Foot) ont quant à eux été libérés de leurs cinq derniers mois de contrat, alors que Paul Argney, le gardien n°3, a été prêté au Royal Francs Borains, pensionnaire de D2 belge.
Un trou de 15 M€ était à combler
Un bilan financier auquel il s’agit de greffer les ventes de l’été, celles d’Antoine Joujou (3 M€, Parme, Italie), de Yoni Gomis (2,5 M€, Strasbourg) et de Mohamed Koné (environ 500 000 €), soit un total tournant autour des 14,5 M€ sur la saison, quant à la précédente intersaison, un déficit de 15 M€ était à combler. La masse salariale, encadrée par la DNCG, a elle aussi été soignée.
Malgré toutes les contraintes financières, le HAC aura tout de même parallèlement réussi à régénérer quelque peu l’effectif, ce qu’il lui avait été impossible de faire l’été dernier. Cela suffira-t-il ? Cela n’est-il pas trop tard ? À voir. Il n’en reste pas moins que les quatre recrues, les joueurs prêtés que sont Mahamadou Diawara (Lyon) et Junior Mwanga (Strasbourg), ou arrivés libres, soit Ahmed Hassan (Rio Ave, Portugal) et Fodé Ballo-Touré (AC Milan), sont à même de modifier le décor, puisque tous ont pour principal objectif de se relancer. De démontrer qu’ils valent beaucoup mieux que ce rôle mineur qui leur avait été attribué, cette saison, avant de se poser au Havre AC.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Le HAC s’est approché des 10 M€ espérés lors du mercato d’hiver, notamment via le départ tardif d’Oussama Targhalline. Ce mardi 4 février 2025, le Marocain s’est en effet envolé pour les Pays-Bas afin de parapher un contrat de trois ans et demi en faveur du Feyenoord Rotterdam.
Havrais depuis deux ans, Oussama Targhalline quitte le HAC pour rejoindre le Feyenoord Rotterdam
« Je ne le dirai pas. » Mathieu Bodmer entend garder secret le montant négocié autour du transfert d’Oussama Targhalline (22 ans). Le Marocain a en effet profité du fait que le mercato d’hiver s’étirait aux Pays-Bas jusqu’à ce mardi 4 février, soit vingt-quatre heures après la clôture en France, pour répondre à l’appel du Feyenoord Rotterdam, qualifié pour les 16es de finale de la Ligue des Champions et annoncé face à l’AC Milan le 12 février.
Sept départs et un peu plus de 8 M€
Néanmoins, en prenant en compte le fait que le contrat du Marocain arrivait à terme en juin prochain, il est peu probable que la somme négociée, à laquelle seront à soustraire les 25 % dus à l’Olympique de Marseille (bonus à la revente), fasse perdre la tête au trésorier du club doyen. Très certainement celle-ci ne dépassera pas les 2 M€, hors bonus. En instance de départ dès vendredi dernier, absent du groupe qui s’est déplacé à Angers (1-1, 20e j.), le Lion de l’Atlas, dont les relations avec Didier Digard paraissaient tendues, quitte donc un club qui lui avait permis de rebondir il y a deux ans, après six mois compliqués en Turquie (Alanyaspor).
Formé à l’Olympique de Marseille, le milieu de terrain aux 42 matches avec le HAC laissera donc l’image d’un joueur à l’ascension loin d’être terminée. Et s’inscrit ainsi comme le septième élément à vider son casier au centre d’entraînement de Soquence. Sept départs pour une somme globale avoisinant les 8,5 M€, répartis de la façon suivante : 3 M€ pour le transfert de Steve Ngoura (Cercle Bruges, Belgique), 2,5 M€ pour celui de Christopher Opéri (Istanbul Basaksehir, Turquie), 1 M€ pour le départ (presque acté) d’Emmanuel Sabbi pour la MLS (Whitecaps de Vancouver, Canada) et donc 2 M€ associés au transfert d’Oussama Targhalline. Samuel Grandsir (SM Caen) et Yoann Salmier (Clermont Foot) ont quant à eux été libérés de leurs cinq derniers mois de contrat, alors que Paul Argney, le gardien n°3, a été prêté au Royal Francs Borains, pensionnaire de D2 belge.
Un trou de 15 M€ était à combler
Un bilan financier auquel il s’agit de greffer les ventes de l’été, celles d’Antoine Joujou (3 M€, Parme, Italie), de Yoni Gomis (2,5 M€, Strasbourg) et de Mohamed Koné (environ 500 000 €), soit un total tournant autour des 14,5 M€ sur la saison, quant à la précédente intersaison, un déficit de 15 M€ était à combler. La masse salariale, encadrée par la DNCG, a elle aussi été soignée.
Malgré toutes les contraintes financières, le HAC aura tout de même parallèlement réussi à régénérer quelque peu l’effectif, ce qu’il lui avait été impossible de faire l’été dernier. Cela suffira-t-il ? Cela n’est-il pas trop tard ? À voir. Il n’en reste pas moins que les quatre recrues, les joueurs prêtés que sont Mahamadou Diawara (Lyon) et Junior Mwanga (Strasbourg), ou arrivés libres, soit Ahmed Hassan (Rio Ave, Portugal) et Fodé Ballo-Touré (AC Milan), sont à même de modifier le décor, puisque tous ont pour principal objectif de se relancer. De démontrer qu’ils valent beaucoup mieux que ce rôle mineur qui leur avait été attribué, cette saison, avant de se poser au Havre AC.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Foot. Avant Lille – HAC : des blessés, un suspendu, mais une nouvelle recrue apte au service
Attendu au stade Pierre-Mauroy de Lille le samedi 8 février 2025 dans le cadre de la 21e journée de Ligue 1, le HAC devra composer sans plusieurs de ses hommes, blessés, ni son capitaine, suspendu, mais pourra compter sur sa dernière recrue Junior Mwanga.
Arouna Sangante est suspendu pour le déplacement à Lille suite à son expulsion sur la pelouse d’Angers
En progrès dans le jeu, mais pas vraiment en termes de points pris (2 sur les 24 derniers mis en jeu) ni de position au classement (18e et dernier), le HAC a rendez-vous samedi 8 février 2025 (19 h) sur l’une des pelouses les plus hostiles de Ligue 1.
Au Stade Pierre-Mauroy de Lille, antre d’un LOSC actuellement ancré au sein du « Big Four » hexagonal (4e), qualifié pour les prochains 8es de finale de la Ligue des Champions, mais éliminé mardi par Dunkerque (L2) en 8es de la Coupe de France au terme d’un scénario rocambolesque (1-1, 4-5 tab).
Lille, probablement l’adversaire qui aura le plus surclassé le club doyen depuis son retour au plus haut niveau, puisque victorieux des trois dernières confrontations au terme de duels à sens unique (0-2, 3-0, 0-3).
« C’est incroyable », souffle Digard concernant la suspension de Sangante
Déjà pas en position de force, les Ciel et Marine auront en plus à négocier ce déplacement sans plusieurs titulaires potentiels, conséquence du face-à-face disputé à Angers (1-1) le week-end dernier.
Expulsé à la 16e minute pour un geste non maîtrisé, Arouna Sangante a vu cette semaine la commission de discipline de la Ligue de football professionnel lui infliger un match de suspension automatique, agrémenté d’un autre avec sursis. « C’est incroyable, je n’ai pas d’explication. Il n’avait qu’un carton jaune en cours, on voit que c’est un geste involontaire... », ne comprend pas Didier Digard, alors que le carton rouge infligé à l’Angevin Lilian Raolisoa a été supprimé et transformé en un simple avertissement par cette même commission.
Le capitaine manquera donc le voyage dans le Nord, tout comme Fodé Ballo-Touré et Antoine Joujou, tous deux touchés à la cheville au stade Raymond-Kopa et espérés de retour pour la réception de Nice le dimanche 16 février 2025.
Evolution positive pour Touré
Le latéral et l’attaquant excentré restent pour l’heure bloqués à l’infirmerie en compagnie d’Abdoulaye Touré (côtes), dont le retour à l’entraînement devrait intervenir « assez rapidement » selon son coach, de Daler Kuziaev, au mollet toujours incommodant, et d’Elysée Logbo (épaule).
Une bonne nouvelle néanmoins : cette 21e journée de Ligue 1 devrait être l’occasion pour Junior Mwanga, le milieu défensif prêté par le Racing Club de Strasbourg, d’effectuer ses premiers pas sous les couleurs havraises. Le joueur de 21 ans, parmi les quatre recrues hivernales du HAC (avec Ahmed Hassan, Fodé Ballo-Touré et Mahamadou Diawara), était convié ce jeudi 6 février à répondre aux questions des médias en conférence de presse.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Attendu au stade Pierre-Mauroy de Lille le samedi 8 février 2025 dans le cadre de la 21e journée de Ligue 1, le HAC devra composer sans plusieurs de ses hommes, blessés, ni son capitaine, suspendu, mais pourra compter sur sa dernière recrue Junior Mwanga.
Arouna Sangante est suspendu pour le déplacement à Lille suite à son expulsion sur la pelouse d’Angers
En progrès dans le jeu, mais pas vraiment en termes de points pris (2 sur les 24 derniers mis en jeu) ni de position au classement (18e et dernier), le HAC a rendez-vous samedi 8 février 2025 (19 h) sur l’une des pelouses les plus hostiles de Ligue 1.
Au Stade Pierre-Mauroy de Lille, antre d’un LOSC actuellement ancré au sein du « Big Four » hexagonal (4e), qualifié pour les prochains 8es de finale de la Ligue des Champions, mais éliminé mardi par Dunkerque (L2) en 8es de la Coupe de France au terme d’un scénario rocambolesque (1-1, 4-5 tab).
Lille, probablement l’adversaire qui aura le plus surclassé le club doyen depuis son retour au plus haut niveau, puisque victorieux des trois dernières confrontations au terme de duels à sens unique (0-2, 3-0, 0-3).
« C’est incroyable », souffle Digard concernant la suspension de Sangante
Déjà pas en position de force, les Ciel et Marine auront en plus à négocier ce déplacement sans plusieurs titulaires potentiels, conséquence du face-à-face disputé à Angers (1-1) le week-end dernier.
Expulsé à la 16e minute pour un geste non maîtrisé, Arouna Sangante a vu cette semaine la commission de discipline de la Ligue de football professionnel lui infliger un match de suspension automatique, agrémenté d’un autre avec sursis. « C’est incroyable, je n’ai pas d’explication. Il n’avait qu’un carton jaune en cours, on voit que c’est un geste involontaire... », ne comprend pas Didier Digard, alors que le carton rouge infligé à l’Angevin Lilian Raolisoa a été supprimé et transformé en un simple avertissement par cette même commission.
Le capitaine manquera donc le voyage dans le Nord, tout comme Fodé Ballo-Touré et Antoine Joujou, tous deux touchés à la cheville au stade Raymond-Kopa et espérés de retour pour la réception de Nice le dimanche 16 février 2025.
Evolution positive pour Touré
Le latéral et l’attaquant excentré restent pour l’heure bloqués à l’infirmerie en compagnie d’Abdoulaye Touré (côtes), dont le retour à l’entraînement devrait intervenir « assez rapidement » selon son coach, de Daler Kuziaev, au mollet toujours incommodant, et d’Elysée Logbo (épaule).
Une bonne nouvelle néanmoins : cette 21e journée de Ligue 1 devrait être l’occasion pour Junior Mwanga, le milieu défensif prêté par le Racing Club de Strasbourg, d’effectuer ses premiers pas sous les couleurs havraises. Le joueur de 21 ans, parmi les quatre recrues hivernales du HAC (avec Ahmed Hassan, Fodé Ballo-Touré et Mahamadou Diawara), était convié ce jeudi 6 février à répondre aux questions des médias en conférence de presse.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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Football – Ligue 1 : « Le HAC est un endroit sain pour progresser », affirme Junior Mwanga
Plus qu’un jour avant le déplacement du Havre AC à Lille. Ce samedi 8 février 2025, à 19 heures, les Ciel et Marine vont tenter de recoller avec leurs principaux concurrents au maintien à l’occasion de la 21e journée de Ligue 1. Dernière recrue du mercato hivernal, Junior Mwanga devrait disputer ses premières minutes.
Junior Mwanga est prêté au HAC par Strasbourg jusqu’à la fin de la saison
Contrairement aux autres recrues du HAC, il n’a pas pu fouler la pelouse d’Angers le week-end dernier. Arrivé en Normandie le 31 janvier 2025, Junior Mwanga figure comme la quatrième et dernière arrivée du mercato hivernal. À 21 ans, celui qui peut jouer milieu de terrain défensif comme défenseur central est prêté par Strasbourg jusqu’à la fin de la saison. Aperçu à neuf reprises seulement, Coupe de France et championnat compris, l’ancien Bordelais arrive au Havre avec la ferme intention de gagner du temps de jeu. Désormais qualifié, Junior Mwanga devrait logiquement être présent dans le groupe qui va défier Lille ce samedi 8 février. Avant cela, il a répondu à nos questions.
Vous êtes arrivé il y a une semaine au HAC. Comment s’est passée votre intégration ?
« J’ai été bien accueilli par mes coéquipiers et le staff. J’ai tout de suite ressenti qu’il y avait une bonne ambiance. C’est idéal pour bien travailler et atteindre nos objectifs en fin de saison. Je connaissais déjà Timothée (Pembele) avec qui j’ai déjà joué à Bordeaux et j’ai découvert le reste du groupe au cours de ces derniers jours. Il y a vraiment de bons gars. »
« Hâte de pouvoir aider ce groupe dans sa mission maintien »
Pourquoi avez-vous tenu à rejoindre le HAC ?
« Il y a deux raisons. La première est que j’étais dans une situation où je n’avais pas beaucoup de temps de jeu à Strasbourg. En retrouver cet hiver était vraiment une priorité pour moi. La deuxième réside en l’opportunité d’aider un club à se maintenir. Ce défi m’a séduit. »
Vous aviez d’autres possibilités ou le HAC s’est imposé comme l’option prioritaire dans votre esprit ?
« Il y avait d’autres intérêts mais j’ai assez rapidement choisi le HAC. »
Quitte à venir chez la lanterne rouge de Ligue 1. Cela ne refroidit-il pas ?
« Franchement, je vois cette situation comme un bon challenge. Le discours et le projet que l’on m’a présenté m’ont fait dire qu’il y avait quelque chose d’intéressant à réaliser ici. Je suis convaincu que le HAC est un endroit sain pour progresser et lancer ma carrière. »
Vous pouvez jouer au milieu de terrain comme en défense centrale. Dans quelle position estimez-vous être le meilleur ?
« J’ai cette polyvalence car j’ai été formé en défense centrale mais, ces derniers mois, j’ai joué presque exclusivement au milieu de terrain. Je n’ai pas vraiment de préférence. Tant que je suis le terrain, ça me va. Je pense être un joueur calme, intelligent, capable de m’imposer dans les duels et de me projeter vers l’avant. »
Ce samedi, le HAC se déplace au stade Pierre-Mauroy de Lille. Une enceinte où vous avez déjà joué cette saison avec Strasbourg (3-3). Que ressentez-vous avant d’affronter ce gros morceau du championnat ?
« Il n’y a aucune peur. Ce n’est que du foot donc que du plaisir. Jouer Lille est un bon défi. Pour moi, c’est même une motivation supplémentaire. Je ne sais pas si je serai titulaire mais, en tout cas, je me sens super bien. Je n’ai pas joué beaucoup de minutes depuis le début de la saison alors je suis frais. J’ai hâte de pouvoir aider ce groupe dans sa mission maintien. On peut retourner cette mauvaise situation si l’on met les ingrédients qu’il faut. »
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Plus qu’un jour avant le déplacement du Havre AC à Lille. Ce samedi 8 février 2025, à 19 heures, les Ciel et Marine vont tenter de recoller avec leurs principaux concurrents au maintien à l’occasion de la 21e journée de Ligue 1. Dernière recrue du mercato hivernal, Junior Mwanga devrait disputer ses premières minutes.
Junior Mwanga est prêté au HAC par Strasbourg jusqu’à la fin de la saison
Contrairement aux autres recrues du HAC, il n’a pas pu fouler la pelouse d’Angers le week-end dernier. Arrivé en Normandie le 31 janvier 2025, Junior Mwanga figure comme la quatrième et dernière arrivée du mercato hivernal. À 21 ans, celui qui peut jouer milieu de terrain défensif comme défenseur central est prêté par Strasbourg jusqu’à la fin de la saison. Aperçu à neuf reprises seulement, Coupe de France et championnat compris, l’ancien Bordelais arrive au Havre avec la ferme intention de gagner du temps de jeu. Désormais qualifié, Junior Mwanga devrait logiquement être présent dans le groupe qui va défier Lille ce samedi 8 février. Avant cela, il a répondu à nos questions.
Vous êtes arrivé il y a une semaine au HAC. Comment s’est passée votre intégration ?
« J’ai été bien accueilli par mes coéquipiers et le staff. J’ai tout de suite ressenti qu’il y avait une bonne ambiance. C’est idéal pour bien travailler et atteindre nos objectifs en fin de saison. Je connaissais déjà Timothée (Pembele) avec qui j’ai déjà joué à Bordeaux et j’ai découvert le reste du groupe au cours de ces derniers jours. Il y a vraiment de bons gars. »
« Hâte de pouvoir aider ce groupe dans sa mission maintien »
Pourquoi avez-vous tenu à rejoindre le HAC ?
« Il y a deux raisons. La première est que j’étais dans une situation où je n’avais pas beaucoup de temps de jeu à Strasbourg. En retrouver cet hiver était vraiment une priorité pour moi. La deuxième réside en l’opportunité d’aider un club à se maintenir. Ce défi m’a séduit. »
Vous aviez d’autres possibilités ou le HAC s’est imposé comme l’option prioritaire dans votre esprit ?
« Il y avait d’autres intérêts mais j’ai assez rapidement choisi le HAC. »
Quitte à venir chez la lanterne rouge de Ligue 1. Cela ne refroidit-il pas ?
« Franchement, je vois cette situation comme un bon challenge. Le discours et le projet que l’on m’a présenté m’ont fait dire qu’il y avait quelque chose d’intéressant à réaliser ici. Je suis convaincu que le HAC est un endroit sain pour progresser et lancer ma carrière. »
Vous pouvez jouer au milieu de terrain comme en défense centrale. Dans quelle position estimez-vous être le meilleur ?
« J’ai cette polyvalence car j’ai été formé en défense centrale mais, ces derniers mois, j’ai joué presque exclusivement au milieu de terrain. Je n’ai pas vraiment de préférence. Tant que je suis le terrain, ça me va. Je pense être un joueur calme, intelligent, capable de m’imposer dans les duels et de me projeter vers l’avant. »
Ce samedi, le HAC se déplace au stade Pierre-Mauroy de Lille. Une enceinte où vous avez déjà joué cette saison avec Strasbourg (3-3). Que ressentez-vous avant d’affronter ce gros morceau du championnat ?
« Il n’y a aucune peur. Ce n’est que du foot donc que du plaisir. Jouer Lille est un bon défi. Pour moi, c’est même une motivation supplémentaire. Je ne sais pas si je serai titulaire mais, en tout cas, je me sens super bien. Je n’ai pas joué beaucoup de minutes depuis le début de la saison alors je suis frais. J’ai hâte de pouvoir aider ce groupe dans sa mission maintien. On peut retourner cette mauvaise situation si l’on met les ingrédients qu’il faut. »
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Foot – HAC : mercato « pas fini », Kana-Biyik, essoufflement chez les fans… Les échos avant Lille
Pourquoi Jean-Michel Roussier et Mathieu Bodmer ne se sont-ils toujours pas exprimés sur le mercato hivernal ? Quel groupe Didier Digard va-t-il emmener à Lille ? Combien les supporters du HAC seront-ils au stade Pierre-Mauroy ? On fait le point en ce vendredi 7 février 2025.
Fils d’André et demi-frère de Jean-Armel, Enzo Kana-Biyik fait partie des 20 joueurs retenus par Didier Digard pour le déplacement à Lille
Mercato : pas encore l’heure du bilan
« Nous ferons un bilan de notre mercato lorsque celui-ci sera terminé. » Voilà en substance ce que nous ont répondu ces derniers jours Jean-Michel Roussier et Mathieu Bodmer à nos demandes d’interview post-marché hivernal, alors que celui-ci a officiellement fermé ses portes lundi en France. Mais pas dans tous les pays. « Des départs sont encore possibles », confirme Roussier, dont le club n’a toujours pas officialisé la signature d’Emmanuel Sabbi à Vancouver (MLS). Le président donne rendez-vous « la semaine prochaine » pour une prise de parole. Sous la forme d’une conférence de presse ? Rien n’est encore acté au sein du club doyen.
Kana-Biyik du voyage à Lille
Confronté aux absences et à la tête d’un effectif allégé au cours du mois de janvier, Didier Digard n’avait finalement pas pléthore de possibilités au moment d’établir le groupe qui a pris la route pour Lille, vendredi après-midi, après l’ultime séance d’entraînement. Une situation qui profitera à Enzo Kana-Biyik, convoqué pour la deuxième fois de la saison après le 32e de finale de Coupe de France à Saint-Brieuc, où l’attaquant de 18 ans, auteur d’une saison prolifique chez les jeunes, n’était pas entré en jeu. Parmi ses coéquipiers en réserve, Mathéo Bodmer et Ismaïl Bouneb sont également du voyage dans le Nord (voir la fiche technique ci-dessous).
Seulement 300 fans à Pierre-Mauroy
Dans la lignée des derniers déplacements à Reims et Angers, ils ne seront qu’aux alentours de 300 supporters du HAC à faire le déplacement à la Decathlon Arena. Loin du gros millier de fans ciel et marine qui avait rempli l’an dernier le parcage visiteurs de l’enceinte du LOSC, y déployant un magnifique tifo. Le signe que l’effet « Ligue 1 » s’est estompé, et surtout que les résultats des hommes de Didier Digard n’aident pas à mobiliser…
Et le HAC dans tout ça ?
Vingt-quatre minutes : c’est le temps qu’aura duré la conférence de presse d’avant-match de Bruno Genesio vendredi. Vingt-quatre minutes et pas une seule référence à l’adversaire du week-end, nos confrères ayant surtout évoqué l’élimination contre Dunkerque en Coupe de France et le mercato hivernal. La venue de la lanterne rouge ne suscite logiquement qu’un maigre intérêt dans l’environnement du 4e de Ligue 1, qui y voit peut-être une formalité. On peut le comprendre : à domicile, le LOSC reste sur 13 matches sans défaite toutes compétitions confondues (8v, 5n), avec une moyenne de 2,3 buts inscrits, et… 36 matches d’affilée en inscrivant au moins un but. Aux Havrais, balayés lors des trois dernières confrontations (8-0 au total, dont deux triplés de Jonathan David), de créer l’exploit…
Un Dieppois au sein du staff lillois
Il s’appelle Alexis Marie, est originaire de Dieppe, a fréquenté le lycée Michel-Anguier à Eu, et officie depuis plusieurs saisons en tant qu’analyste vidéo au sein du staff professionnel du LOSC. On aurait évidemment aimé en savoir plus quant à son parcours, mais l’intéressé, d’un naturel discret, préfère rester à l’ombre des médias.
Le départ de Salmier n’était pas « souhaité »
Officialisé au dernier jour du mercato, le départ de Yoann Salmier pour Clermont n’était pas « spécialement souhaité », a reconnu Didier Digard, « même si nous avions à coeur de réduire l’effectif ». « Yoann nous a beaucoup apporté, mais il arrive à un moment de sa carrière, à un âge (33 ans), où les propositions pour s’inscrire dans la durée ne sont pas courantes, souligne l’entraîneur havrais. C’était bien pour lui de le libérer afin de lui permettre de signer un contrat plus long, sachant que nous avons du monde à ce poste (Lloris, Youte, Sangante, Mwanga, Pembele). » Sous contrat jusqu’en juin 2025 avec le HAC, Salmier s’est engagé jusqu’en juin 2026 avec l’actuel 13e de Ligue 2.
Mousset a retrouvé un club
À 28 ans, et plus de 20 mois après sa dernière apparition chez les professionnels, avec Nîmes en Ligue 2, un soir de mai 2023 où il avait été victime d’une rupture du tendon d’Achille, Lys Mousset s’est engagé cette semaine avec le club irlandais des Bohemians de Dublin, 8e (sur 10) du championnat local. Ces derniers mois, le natif du Havre s’était entretenu à la Cavée Verte aux côtés des jeunes réservistes ciel et marine. Voilà donc l’ancien attaquant du HAC, Bournemouth (Ang) et Sheffield United (Ang) une nouvelle fois en quête de relance après ses expériences infructueuses à la Salernitana (Ita), Bochum (All) et Nîmes (L2).
Lille OSC – Havre AC, samedi 8 février 2025 à 19 h au stade Pierre-Mauroy
Arbitre : M. Léonard.
LILLE OSC : 30. Chevalier – 2. Mandi, 18. Diakité, 4. Alexsandro, 5. Gudmundsson – 21. André (cap), 26. And. Gomes – 10. Cabella, 7. Haraldsson, 11. Sahraoui – 9. David.
Remplaçants (à choisir parmi) : 1. Mannone (gb), 16. Caillard (gb), 12. Meunier, 20. Bakker, 31. Ismaily, 32. Bouaddi, 17. Mukau, 29. Mbappé, 8. Ang. Gomes, 24. Akpom.
Entraîneur : Bruno Genesio.
Absents : T. Santos, Umtiti, Bentaleb, Fernandez-Pardo, Zhegrova (blessés).
HAVRE AC : 1. Gorgelin – 7. Nego, 6. Youte, 4. Lloris, 18. Zouaoui – 34. Diawara, 23. Mwanga, 19. Ndiaye – 8. Kechta – 10. Casimir (cap), 99. Hassan.
Remplaçants : 30. Desmas (gb), 32. Pembele, 12. Bodmer, 25. Confais, 44. Bouneb, 28. Ayew, 45. Soumaré, 46. Housni, Kana-Biyik.
Entraîneur : Didier Digard.
Absents : Sangante (suspendu), Ballo-Touré, Joujou, Touré, Kuziaev, Logbo (blessés), Sabbi (instance de départ), El Hajjam, Kitala (choix).
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Pourquoi Jean-Michel Roussier et Mathieu Bodmer ne se sont-ils toujours pas exprimés sur le mercato hivernal ? Quel groupe Didier Digard va-t-il emmener à Lille ? Combien les supporters du HAC seront-ils au stade Pierre-Mauroy ? On fait le point en ce vendredi 7 février 2025.
Fils d’André et demi-frère de Jean-Armel, Enzo Kana-Biyik fait partie des 20 joueurs retenus par Didier Digard pour le déplacement à Lille
Mercato : pas encore l’heure du bilan
« Nous ferons un bilan de notre mercato lorsque celui-ci sera terminé. » Voilà en substance ce que nous ont répondu ces derniers jours Jean-Michel Roussier et Mathieu Bodmer à nos demandes d’interview post-marché hivernal, alors que celui-ci a officiellement fermé ses portes lundi en France. Mais pas dans tous les pays. « Des départs sont encore possibles », confirme Roussier, dont le club n’a toujours pas officialisé la signature d’Emmanuel Sabbi à Vancouver (MLS). Le président donne rendez-vous « la semaine prochaine » pour une prise de parole. Sous la forme d’une conférence de presse ? Rien n’est encore acté au sein du club doyen.
Kana-Biyik du voyage à Lille
Confronté aux absences et à la tête d’un effectif allégé au cours du mois de janvier, Didier Digard n’avait finalement pas pléthore de possibilités au moment d’établir le groupe qui a pris la route pour Lille, vendredi après-midi, après l’ultime séance d’entraînement. Une situation qui profitera à Enzo Kana-Biyik, convoqué pour la deuxième fois de la saison après le 32e de finale de Coupe de France à Saint-Brieuc, où l’attaquant de 18 ans, auteur d’une saison prolifique chez les jeunes, n’était pas entré en jeu. Parmi ses coéquipiers en réserve, Mathéo Bodmer et Ismaïl Bouneb sont également du voyage dans le Nord (voir la fiche technique ci-dessous).
Seulement 300 fans à Pierre-Mauroy
Dans la lignée des derniers déplacements à Reims et Angers, ils ne seront qu’aux alentours de 300 supporters du HAC à faire le déplacement à la Decathlon Arena. Loin du gros millier de fans ciel et marine qui avait rempli l’an dernier le parcage visiteurs de l’enceinte du LOSC, y déployant un magnifique tifo. Le signe que l’effet « Ligue 1 » s’est estompé, et surtout que les résultats des hommes de Didier Digard n’aident pas à mobiliser…
Et le HAC dans tout ça ?
Vingt-quatre minutes : c’est le temps qu’aura duré la conférence de presse d’avant-match de Bruno Genesio vendredi. Vingt-quatre minutes et pas une seule référence à l’adversaire du week-end, nos confrères ayant surtout évoqué l’élimination contre Dunkerque en Coupe de France et le mercato hivernal. La venue de la lanterne rouge ne suscite logiquement qu’un maigre intérêt dans l’environnement du 4e de Ligue 1, qui y voit peut-être une formalité. On peut le comprendre : à domicile, le LOSC reste sur 13 matches sans défaite toutes compétitions confondues (8v, 5n), avec une moyenne de 2,3 buts inscrits, et… 36 matches d’affilée en inscrivant au moins un but. Aux Havrais, balayés lors des trois dernières confrontations (8-0 au total, dont deux triplés de Jonathan David), de créer l’exploit…
Un Dieppois au sein du staff lillois
Il s’appelle Alexis Marie, est originaire de Dieppe, a fréquenté le lycée Michel-Anguier à Eu, et officie depuis plusieurs saisons en tant qu’analyste vidéo au sein du staff professionnel du LOSC. On aurait évidemment aimé en savoir plus quant à son parcours, mais l’intéressé, d’un naturel discret, préfère rester à l’ombre des médias.
Le départ de Salmier n’était pas « souhaité »
Officialisé au dernier jour du mercato, le départ de Yoann Salmier pour Clermont n’était pas « spécialement souhaité », a reconnu Didier Digard, « même si nous avions à coeur de réduire l’effectif ». « Yoann nous a beaucoup apporté, mais il arrive à un moment de sa carrière, à un âge (33 ans), où les propositions pour s’inscrire dans la durée ne sont pas courantes, souligne l’entraîneur havrais. C’était bien pour lui de le libérer afin de lui permettre de signer un contrat plus long, sachant que nous avons du monde à ce poste (Lloris, Youte, Sangante, Mwanga, Pembele). » Sous contrat jusqu’en juin 2025 avec le HAC, Salmier s’est engagé jusqu’en juin 2026 avec l’actuel 13e de Ligue 2.
Mousset a retrouvé un club
À 28 ans, et plus de 20 mois après sa dernière apparition chez les professionnels, avec Nîmes en Ligue 2, un soir de mai 2023 où il avait été victime d’une rupture du tendon d’Achille, Lys Mousset s’est engagé cette semaine avec le club irlandais des Bohemians de Dublin, 8e (sur 10) du championnat local. Ces derniers mois, le natif du Havre s’était entretenu à la Cavée Verte aux côtés des jeunes réservistes ciel et marine. Voilà donc l’ancien attaquant du HAC, Bournemouth (Ang) et Sheffield United (Ang) une nouvelle fois en quête de relance après ses expériences infructueuses à la Salernitana (Ita), Bochum (All) et Nîmes (L2).
Lille OSC – Havre AC, samedi 8 février 2025 à 19 h au stade Pierre-Mauroy
Arbitre : M. Léonard.
LILLE OSC : 30. Chevalier – 2. Mandi, 18. Diakité, 4. Alexsandro, 5. Gudmundsson – 21. André (cap), 26. And. Gomes – 10. Cabella, 7. Haraldsson, 11. Sahraoui – 9. David.
Remplaçants (à choisir parmi) : 1. Mannone (gb), 16. Caillard (gb), 12. Meunier, 20. Bakker, 31. Ismaily, 32. Bouaddi, 17. Mukau, 29. Mbappé, 8. Ang. Gomes, 24. Akpom.
Entraîneur : Bruno Genesio.
Absents : T. Santos, Umtiti, Bentaleb, Fernandez-Pardo, Zhegrova (blessés).
HAVRE AC : 1. Gorgelin – 7. Nego, 6. Youte, 4. Lloris, 18. Zouaoui – 34. Diawara, 23. Mwanga, 19. Ndiaye – 8. Kechta – 10. Casimir (cap), 99. Hassan.
Remplaçants : 30. Desmas (gb), 32. Pembele, 12. Bodmer, 25. Confais, 44. Bouneb, 28. Ayew, 45. Soumaré, 46. Housni, Kana-Biyik.
Entraîneur : Didier Digard.
Absents : Sangante (suspendu), Ballo-Touré, Joujou, Touré, Kuziaev, Logbo (blessés), Sabbi (instance de départ), El Hajjam, Kitala (choix).
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Foot, Droits TV
Entre Lille et Le Havre, un écart colossal dans la répartition des droits TV
Entre les clubs de bas de classement de Ligue 1, comme Le Havre, Montpellier ou Saint-Étienne (autour de 6 millions de recettes télé) et un Européen comme Lille (au moins 95 millions), l'écart dans la répartition des recettes des droits télé est colossal. Et pose question.
La saison de Lille et du Havre, qui s'affrontent samedi, dans le cadre de la 21e journée de Ligue 1 (19 heures), apporte une reconnaissance européenne au premier et une souffrance nationale au second. Les Lillois sont directement qualifiés pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions, au côté des cadors continentaux tels que Liverpool, le Barça, l'Inter ou l'Atlético de Madrid, tandis que les Havrais occupent la dernière place du classement de Ligue 1. Avec des conséquences économiques encore jamais vues dans l'histoire du Championnat de France.
Lille a en effet choisi la bonne année pour briller en Europe, car la nouvelle formule de la Ligue des champions va lui offrir des recettes sans précédent. À ce stade, le LOSC est déjà assuré de toucher le jackpot. Entre la prime de participation, les montants reçus pour les cinq victoires et le match nul, la somme reçue pour la septième place, le bonus pour l'accession en 8es de finale, le marketing à venir, la billetterie... le total tourne déjà autour de 76 millions d'euros. À ces recettes viennent s'ajouter d'autres revenus qui échappent à une bonne moitié de la L1.
Un écart qui pourrait s'élever à 90 millions d'euros
Désormais, les droits internationaux de la L1 (les ventes à l'étranger) reviennent en effet quasi exclusivement aux équipes présentes sur la scène européenne sur les trois dernières saisons, comme il a été convenu au moment de signer le deal avec CVC, le fonds d'investissement qui a investi 1,5 milliard d'euros dans le football français contre 13 % des recettes commerciales de la LFP.
Selon le guide de répartition de la L1, un total de 65,6 M€ nets doit être distribué cette saison aux équipes européennes, ce qui pourrait offrir environ 5 M€ à Lille (les droits internationaux bruts sont de 123,8 M€, auxquels il faut notamment retirer la taxe Buffet prélevée pour le sport amateur et la part de 25,4 millions de CVC). Et s'il conserve sa quatrième place actuelle en L1, le LOSC encaissera autour de 14 M€ de droits domestiques. Au total, Lille pourrait percevoir un total de recettes de 95 millions d'euros, et peut-être mieux s'il poursuit sa route en C1.
Dans même temps, Le Havre, sans coupe d'Europe ni droits internationaux, devra se contenter des maigres recettes télé nationales, et environ 6 M€ à l'arrivée (la somme approximative pour les cinq dernières places). Un écart de revenus considérable et devenu insupportable pour certains. Dans nos colonnes fin janvier, Jean-Michel Roussier, le président du Havre, a réclamé une révision de l'accord sur les droits internationaux. Mais il aura du mal à être entendu, car toute réforme du système de répartition de droits télé doit être votée à l'unanimité par les présidents de club.
Etienne Moatti pour L'Equipe
Entre Lille et Le Havre, un écart colossal dans la répartition des droits TV
Entre les clubs de bas de classement de Ligue 1, comme Le Havre, Montpellier ou Saint-Étienne (autour de 6 millions de recettes télé) et un Européen comme Lille (au moins 95 millions), l'écart dans la répartition des recettes des droits télé est colossal. Et pose question.
La saison de Lille et du Havre, qui s'affrontent samedi, dans le cadre de la 21e journée de Ligue 1 (19 heures), apporte une reconnaissance européenne au premier et une souffrance nationale au second. Les Lillois sont directement qualifiés pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions, au côté des cadors continentaux tels que Liverpool, le Barça, l'Inter ou l'Atlético de Madrid, tandis que les Havrais occupent la dernière place du classement de Ligue 1. Avec des conséquences économiques encore jamais vues dans l'histoire du Championnat de France.
Lille a en effet choisi la bonne année pour briller en Europe, car la nouvelle formule de la Ligue des champions va lui offrir des recettes sans précédent. À ce stade, le LOSC est déjà assuré de toucher le jackpot. Entre la prime de participation, les montants reçus pour les cinq victoires et le match nul, la somme reçue pour la septième place, le bonus pour l'accession en 8es de finale, le marketing à venir, la billetterie... le total tourne déjà autour de 76 millions d'euros. À ces recettes viennent s'ajouter d'autres revenus qui échappent à une bonne moitié de la L1.
Un écart qui pourrait s'élever à 90 millions d'euros
Désormais, les droits internationaux de la L1 (les ventes à l'étranger) reviennent en effet quasi exclusivement aux équipes présentes sur la scène européenne sur les trois dernières saisons, comme il a été convenu au moment de signer le deal avec CVC, le fonds d'investissement qui a investi 1,5 milliard d'euros dans le football français contre 13 % des recettes commerciales de la LFP.
Selon le guide de répartition de la L1, un total de 65,6 M€ nets doit être distribué cette saison aux équipes européennes, ce qui pourrait offrir environ 5 M€ à Lille (les droits internationaux bruts sont de 123,8 M€, auxquels il faut notamment retirer la taxe Buffet prélevée pour le sport amateur et la part de 25,4 millions de CVC). Et s'il conserve sa quatrième place actuelle en L1, le LOSC encaissera autour de 14 M€ de droits domestiques. Au total, Lille pourrait percevoir un total de recettes de 95 millions d'euros, et peut-être mieux s'il poursuit sa route en C1.
Dans même temps, Le Havre, sans coupe d'Europe ni droits internationaux, devra se contenter des maigres recettes télé nationales, et environ 6 M€ à l'arrivée (la somme approximative pour les cinq dernières places). Un écart de revenus considérable et devenu insupportable pour certains. Dans nos colonnes fin janvier, Jean-Michel Roussier, le président du Havre, a réclamé une révision de l'accord sur les droits internationaux. Mais il aura du mal à être entendu, car toute réforme du système de répartition de droits télé doit être votée à l'unanimité par les présidents de club.
Etienne Moatti pour L'Equipe
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : le HAC face à sa bête noire et son complexe d’infériorité
Toujours battu par un adversaire classé en première partie de tableau cette saison, le Havre AC se déplace, ce samedi 8 février 2025 à 19 heures, sur la pelouse de Lille. Un adversaire qui a toujours surclassé les Ciel et Marine depuis leur remontée en Ligue 1.
Au match aller face à Lille au Stade Océane, le 28 septembre 2024, le HAC s’était incliné 3 à 0
Dans le monde du football, et du sport en général, la formule « bête noire » est utilisée lorsqu’une équipe perd de façon récurrente face à une même équipe. Depuis sa remontée en Ligue 1, le HAC pourrait en avoir plusieurs. Les Ciel et Marine s’étant inclinés à chaque fois qu’ils ont croisé Brest, Marseille et Lille.
Parmi toutes ces formations, le LOSC sort son épingle du jeu tant les Nordistes ont dominé chacune des trois oppositions. Un revers 2 à 0 le 1er octobre 2023, une claque 3 à 0 le 17 février 2024 et une humiliation à domicile 3 à 0 le 28 septembre 2024, tel est le bilan des dernières confrontations. « Que cela soit à l’aller comme au retour, Lille est la meilleure équipe que nous avons affrontée, se souvenait d’ailleurs Mathieu Bodmer en début d’exercice. On n’a rien pu faire. C’était vraiment trop fort pour nous. »
« Un gros écart entre ces équipes et nous »
Historiquement, les Dogues n’ont d’ailleurs jamais bien réussi au HAC. Surtout à l’extérieur puisque les Ciel et Marine ne se sont imposés qu’à une seule reprise en 17 déplacements. C’était il y a 73 ans, en septembre 1951. Gagner ce samedi 8 février 2025 au stade Pierre-Mauroy serait donc un véritable exploit. D’autant plus que cette saison, Le Havre a perdu chacun de ses dix matches contre des équipes actuellement classées dans la première partie de tableau. Une série que l’on peut expliquer par un complexe d’infériorité ? « On n’en est pas loin, répond avec sincérité Didier Digard. Il y a un gros écart entre ces équipes et nous mais on a mal abordé chacune de ces rencontres. Même si on ne peut pas gagner à chaque fois, on doit au moins être en capacité de gagner des points de temps en temps. »
Pour espérer prendre ne serait-ce qu’un point contre un candidat sérieux au podium en fin de saison figurant parmi les huit meilleures équipes européennes à l’issue de la première phase de la Ligue des Champions, les Havrais devront montrer un visage bien différent de celui affiché lors du match aller au Stade Océane. À l’issue de la rencontre, Abdoulaye Toure avait même parlé d’une rencontre opposant « des adultes et des enfants », tant le HAC avait été surclassé collectivement, techniquement et athlétiquement. « Il faut tout changer. La tactique que j’avais choisie n’était pas bonne et les joueurs n’avaient pas répondu dans l’impact comme dans les efforts, se rappelle Didier Digard. Il va falloir avant tout être très bon défensivement. La situation fait que nous avons besoin de points. »
Petit bémol, l’arrière-garde havraise s’est affaiblie tout au long de la semaine par la blessure de Fodé Ballo-Touré, la suspension d’Arouna Sanganté et le départ de Yoann Salmier pour Clermont en toute fin de mercato. Des absences auxquelles Junior Mwanga pourrait en partie pallier. Dernière recrue hivernale, le jeune homme âgé de 21 ans prêté par Strasbourg est qualifié pour le voyage à Lille. Suffisant pour dresser des Dogues devenus la bête noire du HAC ?
Lille OSC – Havre AC, samedi 8 février 2025 à 19 h au stade Pierre-Mauroy
Arbitre : M. Léonard.
LILLE OSC : 30. Chevalier – 2. Mandi, 18. Diakité, 4. Alexsandro, 5. Gudmundsson – 21. André (cap), 26. And. Gomes – 10. Cabella, 7. Haraldsson, 11. Sahraoui – 9. David.
Remplaçants (à choisir parmi) : 1. Mannone (gb), 16. Caillard (gb), 12. Meunier, 20. Bakker, 31. Ismaily, 32. Bouaddi, 17. Mukau, 29. Mbappé, 8. Ang. Gomes, 24. Akpom.
Entraîneur : Bruno Genesio.
Absents : T. Santos, Umtiti, Bentaleb, Fernandez-Pardo, Zhegrova (blessés).
HAVRE AC : 1. Gorgelin – 7. Nego, 6. Youte, 4. Lloris, 18. Zouaoui – 34. Diawara, 23. Mwanga, 19. Ndiaye – 8. Kechta – 10. Casimir (cap), 99. Hassan.
Remplaçants : 30. Desmas (gb), 32. Pembele, 12. Bodmer, 25. Confais, 44. Bouneb, 28. Ayew, 45. Soumaré, 46. Housni, Kana-Biyik.
Entraîneur : Didier Digard.
Absents : Sangante (suspendu), Ballo-Touré, Joujou, Touré, Kuziaev, Logbo (blessés), Sabbi (instance de départ), El Hajjam, Kitala (choix).
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Toujours battu par un adversaire classé en première partie de tableau cette saison, le Havre AC se déplace, ce samedi 8 février 2025 à 19 heures, sur la pelouse de Lille. Un adversaire qui a toujours surclassé les Ciel et Marine depuis leur remontée en Ligue 1.
Au match aller face à Lille au Stade Océane, le 28 septembre 2024, le HAC s’était incliné 3 à 0
Dans le monde du football, et du sport en général, la formule « bête noire » est utilisée lorsqu’une équipe perd de façon récurrente face à une même équipe. Depuis sa remontée en Ligue 1, le HAC pourrait en avoir plusieurs. Les Ciel et Marine s’étant inclinés à chaque fois qu’ils ont croisé Brest, Marseille et Lille.
Parmi toutes ces formations, le LOSC sort son épingle du jeu tant les Nordistes ont dominé chacune des trois oppositions. Un revers 2 à 0 le 1er octobre 2023, une claque 3 à 0 le 17 février 2024 et une humiliation à domicile 3 à 0 le 28 septembre 2024, tel est le bilan des dernières confrontations. « Que cela soit à l’aller comme au retour, Lille est la meilleure équipe que nous avons affrontée, se souvenait d’ailleurs Mathieu Bodmer en début d’exercice. On n’a rien pu faire. C’était vraiment trop fort pour nous. »
« Un gros écart entre ces équipes et nous »
Historiquement, les Dogues n’ont d’ailleurs jamais bien réussi au HAC. Surtout à l’extérieur puisque les Ciel et Marine ne se sont imposés qu’à une seule reprise en 17 déplacements. C’était il y a 73 ans, en septembre 1951. Gagner ce samedi 8 février 2025 au stade Pierre-Mauroy serait donc un véritable exploit. D’autant plus que cette saison, Le Havre a perdu chacun de ses dix matches contre des équipes actuellement classées dans la première partie de tableau. Une série que l’on peut expliquer par un complexe d’infériorité ? « On n’en est pas loin, répond avec sincérité Didier Digard. Il y a un gros écart entre ces équipes et nous mais on a mal abordé chacune de ces rencontres. Même si on ne peut pas gagner à chaque fois, on doit au moins être en capacité de gagner des points de temps en temps. »
Pour espérer prendre ne serait-ce qu’un point contre un candidat sérieux au podium en fin de saison figurant parmi les huit meilleures équipes européennes à l’issue de la première phase de la Ligue des Champions, les Havrais devront montrer un visage bien différent de celui affiché lors du match aller au Stade Océane. À l’issue de la rencontre, Abdoulaye Toure avait même parlé d’une rencontre opposant « des adultes et des enfants », tant le HAC avait été surclassé collectivement, techniquement et athlétiquement. « Il faut tout changer. La tactique que j’avais choisie n’était pas bonne et les joueurs n’avaient pas répondu dans l’impact comme dans les efforts, se rappelle Didier Digard. Il va falloir avant tout être très bon défensivement. La situation fait que nous avons besoin de points. »
Petit bémol, l’arrière-garde havraise s’est affaiblie tout au long de la semaine par la blessure de Fodé Ballo-Touré, la suspension d’Arouna Sanganté et le départ de Yoann Salmier pour Clermont en toute fin de mercato. Des absences auxquelles Junior Mwanga pourrait en partie pallier. Dernière recrue hivernale, le jeune homme âgé de 21 ans prêté par Strasbourg est qualifié pour le voyage à Lille. Suffisant pour dresser des Dogues devenus la bête noire du HAC ?
Lille OSC – Havre AC, samedi 8 février 2025 à 19 h au stade Pierre-Mauroy
Arbitre : M. Léonard.
LILLE OSC : 30. Chevalier – 2. Mandi, 18. Diakité, 4. Alexsandro, 5. Gudmundsson – 21. André (cap), 26. And. Gomes – 10. Cabella, 7. Haraldsson, 11. Sahraoui – 9. David.
Remplaçants (à choisir parmi) : 1. Mannone (gb), 16. Caillard (gb), 12. Meunier, 20. Bakker, 31. Ismaily, 32. Bouaddi, 17. Mukau, 29. Mbappé, 8. Ang. Gomes, 24. Akpom.
Entraîneur : Bruno Genesio.
Absents : T. Santos, Umtiti, Bentaleb, Fernandez-Pardo, Zhegrova (blessés).
HAVRE AC : 1. Gorgelin – 7. Nego, 6. Youte, 4. Lloris, 18. Zouaoui – 34. Diawara, 23. Mwanga, 19. Ndiaye – 8. Kechta – 10. Casimir (cap), 99. Hassan.
Remplaçants : 30. Desmas (gb), 32. Pembele, 12. Bodmer, 25. Confais, 44. Bouneb, 28. Ayew, 45. Soumaré, 46. Housni, Kana-Biyik.
Entraîneur : Didier Digard.
Absents : Sangante (suspendu), Ballo-Touré, Joujou, Touré, Kuziaev, Logbo (blessés), Sabbi (instance de départ), El Hajjam, Kitala (choix).
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Football – HAC : « Il n’y a plus de temps à perdre », exhorte Hugo Talon
À vous la parole ! Avant chaque rencontre des Ciel et Marine, nous relayons les impressions d’un fan du club doyen. À l’aube du déplacement du Havre AC à Lille, ce samedi 8 février 2025 à 19 heures, la parole est donnée à Hugo Talon (26 ans).
Hugo Talon continue de croire à un maintien du HAC en Ligue 1
« Je trouve que ce début d’année est plutôt encourageant. Hormis la défaite terrible de Marseille (5-1), nous avons enchaîné de belles prestations à l’extérieur à Reims puis Angers. On voit qu’il y a plus d’envie. C’est de bon augure pour la suite. Je pense que le mercato d’hiver nous a fait beaucoup de bien. Ahmed Hassan s’est déjà installé devant, Mahamadou Diawara a été très bon contre Angers. Il me tarde de découvrir Junior Mwanga. C’est quand même pas mal d’avoir réussi à faire venir quatre joueurs au vu de notre situation sportive et financière », se réjouit celui qui était en parcage à Reims et Angers.
« Rien n’est impossible »
« J’estime que le groupe est meilleur maintenant qu’avant la trêve. De bons joueurs sont arrivés quand un Targhalline, qui était blessé un match sur deux, est parti. Maintenant, il n’y a plus de temps à perdre. La situation est critique. On est dans l’obligation de prendre des points rapidement. Malheureusement, ce sont Lille et Nice qui se profilent. Lille me fait peur car nous n’avons jamais existé contre eux depuis la remontée en Ligue 1. En plus, on a beaucoup d’absents pour ce match. Ça va être très complexe mais Dunkerque a réussi à le faire alors pourquoi pas nous. Rien n’est impossible, comme pour notre maintien. Je continuerai d’y croire tant que cela ne sera pas mathématiquement plié. »
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
À vous la parole ! Avant chaque rencontre des Ciel et Marine, nous relayons les impressions d’un fan du club doyen. À l’aube du déplacement du Havre AC à Lille, ce samedi 8 février 2025 à 19 heures, la parole est donnée à Hugo Talon (26 ans).
Hugo Talon continue de croire à un maintien du HAC en Ligue 1
« Je trouve que ce début d’année est plutôt encourageant. Hormis la défaite terrible de Marseille (5-1), nous avons enchaîné de belles prestations à l’extérieur à Reims puis Angers. On voit qu’il y a plus d’envie. C’est de bon augure pour la suite. Je pense que le mercato d’hiver nous a fait beaucoup de bien. Ahmed Hassan s’est déjà installé devant, Mahamadou Diawara a été très bon contre Angers. Il me tarde de découvrir Junior Mwanga. C’est quand même pas mal d’avoir réussi à faire venir quatre joueurs au vu de notre situation sportive et financière », se réjouit celui qui était en parcage à Reims et Angers.
« Rien n’est impossible »
« J’estime que le groupe est meilleur maintenant qu’avant la trêve. De bons joueurs sont arrivés quand un Targhalline, qui était blessé un match sur deux, est parti. Maintenant, il n’y a plus de temps à perdre. La situation est critique. On est dans l’obligation de prendre des points rapidement. Malheureusement, ce sont Lille et Nice qui se profilent. Lille me fait peur car nous n’avons jamais existé contre eux depuis la remontée en Ligue 1. En plus, on a beaucoup d’absents pour ce match. Ça va être très complexe mais Dunkerque a réussi à le faire alors pourquoi pas nous. Rien n’est impossible, comme pour notre maintien. Je continuerai d’y croire tant que cela ne sera pas mathématiquement plié. »
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Foot – Ligue 1 : quelle équipe du HAC pour défier le LOSC sur ses terres ?
Les Ciel et Marine sont attendus ce samedi 8 février 2025 sur la pelouse du stade Pierre-Mauroy pour un défi de taille face à Lille, à l’occasion de la 21e journée de Ligue 1. Découvrez l’équipe de départ choisie par Didier Digard.
Mahamadou Diawara vivra sa deuxième titularisation sous le maillot du HAC sur la pelouse de Lille
C’est d’un exploit dont les Ciel et Marine auront besoin ce samedi 8 février 2025 pour éviter de concéder à Lille leur 15e défaite de la saison en 21 journées du Ligue 1.
Avec un groupe rajeuni (Bodmer, Bouneb, Kana-Biyik) en raison des absences, le choix des hommes n’était pas forcément très large pour Didier Digard au moment de composer son onze pour défier le 4e du championnat, invaincu sur ses terres depuis 13 rencontres (8v, 5 d).
Soumaré titulaire, Mwanga première
La compo est tombée et la principale surprise réside dans la présence dès le coup d’envoi d’Issa Soumaré, pourtant auteur d’une entrée très compliquée à Angers le week-end dernier (1-1), signe que le coach du HAC semble vouloir exploiter les contres.
Digard a également fait le choix de titulariser sa dernière recrue, le Strasbourgeois Junior Mangwa, qui épaulera au milieu Kechta et Diawara. Devant, l’Egyptien Ahmed Hassan enchaînera en pointe, tandis qu’André Ayew, auteur de trois des quatre derniers buts du HAC, sortira probablement du banc en cours de rencontre.
Le onze du HAC : Gorgelin – Nego, Youte, Lloris, Zouaoui – Diawara, Mwanga, Kechta – Casimir (cap), Hassan, Soumaré.
Remplaçants : Desmas (gb), Pembele, Bodmer, Confais, Ndiaye, Bouneb, Ayew, Housni, Kana-Biyik.
Par D.P de Paris-Normandie.
Les Ciel et Marine sont attendus ce samedi 8 février 2025 sur la pelouse du stade Pierre-Mauroy pour un défi de taille face à Lille, à l’occasion de la 21e journée de Ligue 1. Découvrez l’équipe de départ choisie par Didier Digard.
Mahamadou Diawara vivra sa deuxième titularisation sous le maillot du HAC sur la pelouse de Lille
C’est d’un exploit dont les Ciel et Marine auront besoin ce samedi 8 février 2025 pour éviter de concéder à Lille leur 15e défaite de la saison en 21 journées du Ligue 1.
Avec un groupe rajeuni (Bodmer, Bouneb, Kana-Biyik) en raison des absences, le choix des hommes n’était pas forcément très large pour Didier Digard au moment de composer son onze pour défier le 4e du championnat, invaincu sur ses terres depuis 13 rencontres (8v, 5 d).
Soumaré titulaire, Mwanga première
La compo est tombée et la principale surprise réside dans la présence dès le coup d’envoi d’Issa Soumaré, pourtant auteur d’une entrée très compliquée à Angers le week-end dernier (1-1), signe que le coach du HAC semble vouloir exploiter les contres.
Digard a également fait le choix de titulariser sa dernière recrue, le Strasbourgeois Junior Mangwa, qui épaulera au milieu Kechta et Diawara. Devant, l’Egyptien Ahmed Hassan enchaînera en pointe, tandis qu’André Ayew, auteur de trois des quatre derniers buts du HAC, sortira probablement du banc en cours de rencontre.
Le onze du HAC : Gorgelin – Nego, Youte, Lloris, Zouaoui – Diawara, Mwanga, Kechta – Casimir (cap), Hassan, Soumaré.
Remplaçants : Desmas (gb), Pembele, Bodmer, Confais, Ndiaye, Bouneb, Ayew, Housni, Kana-Biyik.
Par D.P de Paris-Normandie.
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Football – Ligue 1 : Soumaré et Hassan mordent pour la première fois, les notes après LOSC – HAC
Découvrez les notes des Normands après la victoire du HAC sur la pelouse de Lille (2-1). Buteurs ce samedi 8 février 2025, Issa Soumaré et Ahmed Hassan ont inscrit leur premier but avec le maillot ciel et marine.
Issa Soumaré a marqué et délivré une passe décisive contre le LOSC
Gorgelin (7) : peu sollicité en première période, à l’exception d’une parade devant Meunier (44e), Gorgelin a eu bien plus de travail dans le deuxième acte. Il bloque sur sa ligne une tête d’Akpom (60e), repousse de belle façon une tête à bout portant de David (62e) et coupe un centre dangereux de Mbappé (78e). Le VAR lui donne un coup de main en refusant un but d’Haraldsson (80e). Il ne peut rien sur la réduction du score d’Akpom (90e+7).
Nego (7) : il a incarné toute la réussite havraise. Impérial sur le plan défensif, il a totalement étouffé un Sahraoui remplacé à la mi-temps. Nego sauve sur sa ligne un piqué de David (35e). On pense qu’il glisse bêtement sur la réduction du score annulée d’Haraldsson mais subit en réalité une semelle de David (80e).
Youte (5) : Il gâche son très bon match par une erreur évitable. Alors que le HAC mène sereinement dans les arrêts de jeu, il manque totalement une passe latérale qui permet à Akpom de marquer dans le but vide (90e+7). Avant cela, il avait pourtant réussi à museler David.
Le HAC a trouvé son milieu de terrain
Lloris (7) : toujours précieux pour éteindre le moindre début d’incendie, Lloris a encore impressionné par son sens de l’anticipation. Avec la complicité de Youte, il a étouffé l’ensemble des offensifs lillois. Il a su avoir les nerfs solides lorsque la pression s’est accentuée sur le but havrais.
Zouaoui (6) : profitant de la blessure de Ballo-Touré, l’ancien de Martigues était de retour dans le couloir gauche. Il est l’auteur d’un bon retour dans les pieds de David (3e). Son match est sérieux même s’il a souffert physiquement après l’entrée d’Akpom. Ses corners ont majoritairement manqué de précision mais l’un d’eux amène le but de Soumaré.
Mwanga (7) : pour sa première avec le maillot ciel et marine, le joueur prêté par Strasbourg a montré de la personnalité. Beaucoup de personnalité même. Pas embêté avec le ballon, on l’a vu participer à la relance havraise en descendant entre Youte et Lloris. Son activité a réduit à néant l’influence de Cabella dans le cœur du jeu. Une première très encourageante.
Kechta (6) : on le sent bien plus à l’aise entouré de Diawara, et désormais Mwanga. S’il n’est pas celui qui a brillé par son utilisation du ballon, il a été un maillon essentiel de l’entrejeu havrais. Le Marocain a passé son match a comblé les espaces.
Diawara (6) : comme contre Angers, il est l’un des Havrais qui a récupéré le plus de ballons. Arrivé il y a seulement quelques semaines, Diawara se comporte comme un leader sur le terrain. Dès les premières minutes, on l’a vu exhorter ses coéquipiers à remonter le bloc équipe. Il met son équipe en danger en ratant une passe latérale (54e).
Soumaré intenable
Soumaré (8) : sa persévérance a été récompensée. Il débute son match en annihilant une belle situation en ratant une transmission facile vers Casimir (4e) et en butant sur Chevalier après une conduite de balle hasardeuse (14e). La suite est bien meilleure. Soumaré offre une balle de but à Hassan d’une subtile déviation de la tête (38e). Le Sénégalais ne passe pas loin d’inscrire son premier but en Ligue 1 mais sa tête plongeante est déviée sur la transversale par une claquette de Chevalier (50e). Il viendra finalement quelques minutes plus tard après un cafouillage dans la surface lilloise. Globalement, Soumaré a mis au supplice l’arrière-garde lilloise par la qualité de son jeu aérien et ses prises de profondeur.
Casimir (7) : on aimerait bien connaître son nombre de kilomètres parcourus et de courses à haute intensité. Le capitaine du HAC a multiplié les allers-retours dans son couloir droit durant plus de 90 minutes. Généreux par ses appels vers l’avant et exemplaire par ses retours défensifs, Casimir a fait vivre un calvaire à Gudmunsson.
Hassan (7) : son premier but avec le HAC s’est enfin offert à lui. Après s’être heurté au poteau contre Brest et avoir vendangé face à Angers, Hassan n’a, cette fois, pas tremblé au moment d’ajuster Chevalier à bout portant (38e). La récompense d’un investissement défensif irréprochable.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Découvrez les notes des Normands après la victoire du HAC sur la pelouse de Lille (2-1). Buteurs ce samedi 8 février 2025, Issa Soumaré et Ahmed Hassan ont inscrit leur premier but avec le maillot ciel et marine.
Issa Soumaré a marqué et délivré une passe décisive contre le LOSC
Gorgelin (7) : peu sollicité en première période, à l’exception d’une parade devant Meunier (44e), Gorgelin a eu bien plus de travail dans le deuxième acte. Il bloque sur sa ligne une tête d’Akpom (60e), repousse de belle façon une tête à bout portant de David (62e) et coupe un centre dangereux de Mbappé (78e). Le VAR lui donne un coup de main en refusant un but d’Haraldsson (80e). Il ne peut rien sur la réduction du score d’Akpom (90e+7).
Nego (7) : il a incarné toute la réussite havraise. Impérial sur le plan défensif, il a totalement étouffé un Sahraoui remplacé à la mi-temps. Nego sauve sur sa ligne un piqué de David (35e). On pense qu’il glisse bêtement sur la réduction du score annulée d’Haraldsson mais subit en réalité une semelle de David (80e).
Youte (5) : Il gâche son très bon match par une erreur évitable. Alors que le HAC mène sereinement dans les arrêts de jeu, il manque totalement une passe latérale qui permet à Akpom de marquer dans le but vide (90e+7). Avant cela, il avait pourtant réussi à museler David.
Le HAC a trouvé son milieu de terrain
Lloris (7) : toujours précieux pour éteindre le moindre début d’incendie, Lloris a encore impressionné par son sens de l’anticipation. Avec la complicité de Youte, il a étouffé l’ensemble des offensifs lillois. Il a su avoir les nerfs solides lorsque la pression s’est accentuée sur le but havrais.
Zouaoui (6) : profitant de la blessure de Ballo-Touré, l’ancien de Martigues était de retour dans le couloir gauche. Il est l’auteur d’un bon retour dans les pieds de David (3e). Son match est sérieux même s’il a souffert physiquement après l’entrée d’Akpom. Ses corners ont majoritairement manqué de précision mais l’un d’eux amène le but de Soumaré.
Mwanga (7) : pour sa première avec le maillot ciel et marine, le joueur prêté par Strasbourg a montré de la personnalité. Beaucoup de personnalité même. Pas embêté avec le ballon, on l’a vu participer à la relance havraise en descendant entre Youte et Lloris. Son activité a réduit à néant l’influence de Cabella dans le cœur du jeu. Une première très encourageante.
Kechta (6) : on le sent bien plus à l’aise entouré de Diawara, et désormais Mwanga. S’il n’est pas celui qui a brillé par son utilisation du ballon, il a été un maillon essentiel de l’entrejeu havrais. Le Marocain a passé son match a comblé les espaces.
Diawara (6) : comme contre Angers, il est l’un des Havrais qui a récupéré le plus de ballons. Arrivé il y a seulement quelques semaines, Diawara se comporte comme un leader sur le terrain. Dès les premières minutes, on l’a vu exhorter ses coéquipiers à remonter le bloc équipe. Il met son équipe en danger en ratant une passe latérale (54e).
Soumaré intenable
Soumaré (8) : sa persévérance a été récompensée. Il débute son match en annihilant une belle situation en ratant une transmission facile vers Casimir (4e) et en butant sur Chevalier après une conduite de balle hasardeuse (14e). La suite est bien meilleure. Soumaré offre une balle de but à Hassan d’une subtile déviation de la tête (38e). Le Sénégalais ne passe pas loin d’inscrire son premier but en Ligue 1 mais sa tête plongeante est déviée sur la transversale par une claquette de Chevalier (50e). Il viendra finalement quelques minutes plus tard après un cafouillage dans la surface lilloise. Globalement, Soumaré a mis au supplice l’arrière-garde lilloise par la qualité de son jeu aérien et ses prises de profondeur.
Casimir (7) : on aimerait bien connaître son nombre de kilomètres parcourus et de courses à haute intensité. Le capitaine du HAC a multiplié les allers-retours dans son couloir droit durant plus de 90 minutes. Généreux par ses appels vers l’avant et exemplaire par ses retours défensifs, Casimir a fait vivre un calvaire à Gudmunsson.
Hassan (7) : son premier but avec le HAC s’est enfin offert à lui. Après s’être heurté au poteau contre Brest et avoir vendangé face à Angers, Hassan n’a, cette fois, pas tremblé au moment d’ajuster Chevalier à bout portant (38e). La récompense d’un investissement défensif irréprochable.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : ce nouveau HAC est donc capable d’un tel exploit !
Boosté par ses recrues et un Soumaré déterminant, le HAC a signé samedi 8 février 2025 l’une des grosses sensations de la saison de Ligue 1 en s’imposant sur la pelouse du LOSC (1-2). De quoi raviver l’espoir dans l’optique du maintien.
L’Égyptien Ahmed Hassan a inscrit son premier but avec le HAC sur la pelouse de Lille
Celle-ci, on ne va pas se mentir, on ne l’avait pas vraiment vue venir. Bien sûr, on avait perçu les progrès affichés par ce Havre AC depuis quelques journées, mais de là à l’imaginer s’imposer sur l’une des pelouses les plus inhospitalières de l’élite, après n’avoir jusque-là jamais été capable de gratter ne serait-ce qu’un point chez un pensionnaire du top 10, non, on n’aurait pas osé y croire.
Une stat pour résumer l’histoire : en dix-sept rencontres disputées cette saison au stade Pierre-Mauroy, Ligue 1, Ligue des Champions et Coupe de France comprises, seule une équipe était repartie du Nord avec les trois points : le Paris Saint-Germain. Le HAC s’inscrit donc comme la deuxième, et ce sans qu’il n’y ait grand-chose à redire sur l’ensemble de la rencontre. Un exploit, un vrai.
La paire Mwanga – Diawara change le paysage
« J’ai dit à mes joueurs de profiter, parce qu’une performance comme celle-ci, face à une équipe aussi forte, peu d’équipes en ont la capacité. Maintenant, quand on a montré ce visage-là, il faut savoir ce que l’on veut pour l’avenir, cette prestation doit en appeler d’autres », a commenté Didier Digard, sans tomber dans une euphorie excessive, conscient que son HAC, qui recolle à un point du barragiste stéphanois (battu par Rennes) et abandonne la lanterne rouge en attendant le résultat de Montpellier à Strasbourg ce dimanche, vient seulement de gagner son premier match depuis deux mois et demi.
Par ses choix de départ, avec trois offensifs au coup d’envoi, l’entraîneur havrais avait montré sa volonté de ne pas voir son équipe passer la soirée devant sa surface, mais tenter plutôt de confirmer son regain de forme. Ses hommes lui auront emboîté le pas de par leur attitude sur le terrain. Ce n’était pas ce HAC du match aller qui avait accepté la supériorité lilloise sans rien proposer (0-3), pas même ce HAC d’il y a un mois qui s’était présenté au Vélodrome en victime expiatoire (5-1).
Ce n’était pas la même équipe en termes d’état d’esprit, ni de joueurs tout simplement. En ce sens, l’apport des derniers arrivés aura été incontestable ce samedi soir, notamment l’apport de la paire Mwanga – Diawara au milieu, où leur impact transforme le paysage. Pendant 90 minutes sous le toit de la Decathlon Arena, on aura ainsi eu droit à quelques belles ressorties de balle, à un HAC qui se projette à la récupération et qui, après s’être montré si souvent inoffensif par le passé, se procure une fois encore des occasions.
Hassan et Soumaré ouvrent leur compteur
On en a dénombré une demi-douzaine, dont deux converties donc, les deux fois sur corner. La première suite à une remise de la tête de Soumaré reprise avec sang froid par Hassan (0-1, 38e), la deuxième transformée par ce même Soumaré (0-2, 56e), après une série de tentatives ciel et marine (arrêt de Chevalier, poteau). L’Egyptien et le Sénégalais ouvrant tous deux leur compteur sous la tunique du club doyen.
À une minute et une erreur près de Youte (1-2, 90e+7), le HAC aurait même été la première équipe depuis… 36 matches consécutifs à museler le LOSC dans son stade. Il aura quand même fallu quelques parades de Gorgelin et un but refusé à Haraldsson grâce à l’intervention de la VAR (80e) pour que les Ciel et Marine résiste, jusqu’à ce but d’Akpom qui aura fait passer quelques frissons dans le dos des 300 supporters havrais massés dans le coin de virage, sur l’ultime coup franc lillois. Ils seront évidemment bien plus nombreux dimanche 16 février, à l’occasion de la venue de l’OGC Nice au Stade Océane, pour soutenir un collectif qui, depuis quelques matches, ressemble enfin à une équipe digne de la Ligue 1. Et peut-être même après ce coup d’éclat, à un candidat redevenu crédible dans l’optique du maintien.
À Lille, Havre AC bat Lille OSC 2 à 1 (1-0)
Arbitre : M. Léonard.
Buts pour Lille : Akpom (90e+7) ; pour le HAC : Hassan (38e), Soumaré (56e).
Avertissements à Lille : Mbappé (60e), Bakker (69e) ; au HAC : Zouaoui (67e).
LILLE OSC : Chevalier – Meunier, Mandi, Alexsandro, Gudmundsson (Bakker, 66e) – André, André Gomes (Mbappé, 46e), Cabella (Bouaddi, 46e) – Haraldsson, Sahraoui (Akpom, 46e), David.
Entraîneur : Bruno Genesio.
HAVRE AC : Gorgelin – Nego, Youte, Lloris, Zouaoui – Mwanga (Bodmer, 85e), Kechta, Diawara (Ayew, 77e) – Soumaré (Pembele, 85e), Casimir (cap) (Housni, 90e+6), Hassan (Ndiaye, 77e).
Entraîneur : Didier Digard.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Boosté par ses recrues et un Soumaré déterminant, le HAC a signé samedi 8 février 2025 l’une des grosses sensations de la saison de Ligue 1 en s’imposant sur la pelouse du LOSC (1-2). De quoi raviver l’espoir dans l’optique du maintien.
L’Égyptien Ahmed Hassan a inscrit son premier but avec le HAC sur la pelouse de Lille
Celle-ci, on ne va pas se mentir, on ne l’avait pas vraiment vue venir. Bien sûr, on avait perçu les progrès affichés par ce Havre AC depuis quelques journées, mais de là à l’imaginer s’imposer sur l’une des pelouses les plus inhospitalières de l’élite, après n’avoir jusque-là jamais été capable de gratter ne serait-ce qu’un point chez un pensionnaire du top 10, non, on n’aurait pas osé y croire.
Une stat pour résumer l’histoire : en dix-sept rencontres disputées cette saison au stade Pierre-Mauroy, Ligue 1, Ligue des Champions et Coupe de France comprises, seule une équipe était repartie du Nord avec les trois points : le Paris Saint-Germain. Le HAC s’inscrit donc comme la deuxième, et ce sans qu’il n’y ait grand-chose à redire sur l’ensemble de la rencontre. Un exploit, un vrai.
La paire Mwanga – Diawara change le paysage
« J’ai dit à mes joueurs de profiter, parce qu’une performance comme celle-ci, face à une équipe aussi forte, peu d’équipes en ont la capacité. Maintenant, quand on a montré ce visage-là, il faut savoir ce que l’on veut pour l’avenir, cette prestation doit en appeler d’autres », a commenté Didier Digard, sans tomber dans une euphorie excessive, conscient que son HAC, qui recolle à un point du barragiste stéphanois (battu par Rennes) et abandonne la lanterne rouge en attendant le résultat de Montpellier à Strasbourg ce dimanche, vient seulement de gagner son premier match depuis deux mois et demi.
Par ses choix de départ, avec trois offensifs au coup d’envoi, l’entraîneur havrais avait montré sa volonté de ne pas voir son équipe passer la soirée devant sa surface, mais tenter plutôt de confirmer son regain de forme. Ses hommes lui auront emboîté le pas de par leur attitude sur le terrain. Ce n’était pas ce HAC du match aller qui avait accepté la supériorité lilloise sans rien proposer (0-3), pas même ce HAC d’il y a un mois qui s’était présenté au Vélodrome en victime expiatoire (5-1).
Ce n’était pas la même équipe en termes d’état d’esprit, ni de joueurs tout simplement. En ce sens, l’apport des derniers arrivés aura été incontestable ce samedi soir, notamment l’apport de la paire Mwanga – Diawara au milieu, où leur impact transforme le paysage. Pendant 90 minutes sous le toit de la Decathlon Arena, on aura ainsi eu droit à quelques belles ressorties de balle, à un HAC qui se projette à la récupération et qui, après s’être montré si souvent inoffensif par le passé, se procure une fois encore des occasions.
Hassan et Soumaré ouvrent leur compteur
On en a dénombré une demi-douzaine, dont deux converties donc, les deux fois sur corner. La première suite à une remise de la tête de Soumaré reprise avec sang froid par Hassan (0-1, 38e), la deuxième transformée par ce même Soumaré (0-2, 56e), après une série de tentatives ciel et marine (arrêt de Chevalier, poteau). L’Egyptien et le Sénégalais ouvrant tous deux leur compteur sous la tunique du club doyen.
À une minute et une erreur près de Youte (1-2, 90e+7), le HAC aurait même été la première équipe depuis… 36 matches consécutifs à museler le LOSC dans son stade. Il aura quand même fallu quelques parades de Gorgelin et un but refusé à Haraldsson grâce à l’intervention de la VAR (80e) pour que les Ciel et Marine résiste, jusqu’à ce but d’Akpom qui aura fait passer quelques frissons dans le dos des 300 supporters havrais massés dans le coin de virage, sur l’ultime coup franc lillois. Ils seront évidemment bien plus nombreux dimanche 16 février, à l’occasion de la venue de l’OGC Nice au Stade Océane, pour soutenir un collectif qui, depuis quelques matches, ressemble enfin à une équipe digne de la Ligue 1. Et peut-être même après ce coup d’éclat, à un candidat redevenu crédible dans l’optique du maintien.
À Lille, Havre AC bat Lille OSC 2 à 1 (1-0)
Arbitre : M. Léonard.
Buts pour Lille : Akpom (90e+7) ; pour le HAC : Hassan (38e), Soumaré (56e).
Avertissements à Lille : Mbappé (60e), Bakker (69e) ; au HAC : Zouaoui (67e).
LILLE OSC : Chevalier – Meunier, Mandi, Alexsandro, Gudmundsson (Bakker, 66e) – André, André Gomes (Mbappé, 46e), Cabella (Bouaddi, 46e) – Haraldsson, Sahraoui (Akpom, 46e), David.
Entraîneur : Bruno Genesio.
HAVRE AC : Gorgelin – Nego, Youte, Lloris, Zouaoui – Mwanga (Bodmer, 85e), Kechta, Diawara (Ayew, 77e) – Soumaré (Pembele, 85e), Casimir (cap) (Housni, 90e+6), Hassan (Ndiaye, 77e).
Entraîneur : Didier Digard.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : comment le HAC est redevenu un candidat crédible au maintien
Palpable depuis quelques matches, le redressement du HAC s’est confirmé de manière éclatante à Lille samedi 8 février 2025. Revenu à un point du barragiste stéphanois, qu’il recevra prochainement, le club doyen récolte là les fruits de plusieurs choix déterminants.
Pour sa première sous le maillot du HAC, Junior Mwanga a fait forte impression sur la pelouse du stade Pierre-Mauroy samedi
Le foot est ainsi fait qu’après plusieurs mois de déprime, il aura suffi d’une soirée, certes étincelante, samedi 8 février 2025 sur la pelouse du LOSC (1-2), pour raviver la flamme dans le cœur des supporters ciel et marine. Une bouffée d’espoir inattendue qui ne vient pas de nulle part non plus : depuis l’humiliation au Vélodrome début janvier (5-1), staffs technique et dirigeant ont fait bouger les lignes pour provoquer ce qui commence à ressembler à une métamorphose.
En installant une défense à quatre
Didier Digard ne s’en est jamais caché. « Depuis que je suis entraîneur, j’ai le plus souvent joué à quatre derrière », a plusieurs fois rappelé le jeune entraîneur, tout en traversant l’intégralité de la première partie de saison… avec une défense à cinq. Pour lui, son effectif ne disposait des qualités suffisantes – trop friable sur les côtés, pas assez protégé au milieu – pour se contenter de quatre défenseurs. Ce qui n’a pas empêché le HAC de prendre des valises de buts durant des mois (34 en 16 journées). Jusqu’à la gifle à Marseille (5-1), sorte de point de bascule dans l’esprit du coach. Quitte à mourir, autant le faire avec ses idées. Et donc avec une défense à quatre, alignée lors des cinq journées suivantes, pour un rendu visuel (une équipe qui subit moins) et statistique (6 buts encaissés) bien meilleur.
En titularisant Gorgelin
Après Marseille, Digard et son staff (Douchez surtout) avaient aussi été tentés d’accompagner leur remaniement tactique d’un changement de gardien. Maintenu contre Lens (1-2), Arthur Desmas allait finalement céder sa place à Mathieu Gorgelin lors de la journée suivante à Reims (1-1). Depuis, l’ancienne doublure de l’OL (34 ans) s’est plutôt montrée bluffante, au-delà même des attentes. Plus serein dans le jeu au pied que Desmas, plus rassurant dans ses sorties aériennes, et décisif comme il a pu l’être à la Decathlon Arena (4 arrêts).
En dénichant des recrues impactantes
L’équation paraissait difficilement résoluble : dénicher des joueurs aptes à renforcer l’effectif, les convaincre de rejoindre la lanterne rouge de Ligue 1, tout cela sans un seul centime en poche et sous masse salariale encadrée. Si on attendra évidemment confirmation, le recrutement hivernal opéré par Mathieu Bodmer et son équipe a d’ores et déjà changé le décor. Malheureux contre Brest (poteau) et maladroit à Angers, Ahmed Hassan avait malgré tout démontré son flair dans la surface comme son apport dans le jeu. Le Pharaon a confirmé à Lille en y ajoutant un but plein de sang-froid.
Mais c’est surtout au milieu que le HAC a semblé transfiguré dans le Nord, le dynamisme athlétique et l’aisance technique du duo Mwanga – Diawara ayant marqué les esprits. « Ce sont des profils qui nous manquaient, des joueurs d’impact capables de donner du sens au jeu, de faire le lien entre la défense et l’attaque », a souligné Digard. Quant à Fodé Ballo-Touré, ses 28 minutes à Angers, durant lesquelles le latéral gauche avait été le joueur à toucher le plus de ballons, donnent envie de le revoir. Ce pourrait être pour la venue de Nice, dimanche 16 février.
En assainissant le vestiaire
Forcément, l’arrivée de quatre éléments n’ayant pas vécu le marasme de la première partie de saison a fait souffler un vent de fraîcheur au sein du vestiaire havrais. Que les départs (Ngoura, Opéri, Grandsir, Targhalline, Salmier, Sabbi) ont également contribué à réoxygéner. Digard, qui s’est longtemps plaint d’avoir un groupe trop étoffé à gérer, n’a d’ailleurs pas manqué de tacler à sa manière les partants de janvier, du moins certains d’entre eux, liant samedi le meilleur « état d’esprit » à « la réduction de l’effectif ». « Les joueurs sont (désormais) tous concernés par l’avenir du club. On le ressent au quotidien : quand vous arrivez à l’entraînement en étant beaucoup plus sérieux et tourné vers le collectif, cela porte ses fruits le week-end. » Une donnée à prendre en compte, néanmoins : sur les 21 joueurs (majeurs) avec lesquels Digard tentera d’aller chercher le maintien, les deux tiers (14) ne sont pas liés au HAC au-delà du 30 juin prochain.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Palpable depuis quelques matches, le redressement du HAC s’est confirmé de manière éclatante à Lille samedi 8 février 2025. Revenu à un point du barragiste stéphanois, qu’il recevra prochainement, le club doyen récolte là les fruits de plusieurs choix déterminants.
Pour sa première sous le maillot du HAC, Junior Mwanga a fait forte impression sur la pelouse du stade Pierre-Mauroy samedi
Le foot est ainsi fait qu’après plusieurs mois de déprime, il aura suffi d’une soirée, certes étincelante, samedi 8 février 2025 sur la pelouse du LOSC (1-2), pour raviver la flamme dans le cœur des supporters ciel et marine. Une bouffée d’espoir inattendue qui ne vient pas de nulle part non plus : depuis l’humiliation au Vélodrome début janvier (5-1), staffs technique et dirigeant ont fait bouger les lignes pour provoquer ce qui commence à ressembler à une métamorphose.
En installant une défense à quatre
Didier Digard ne s’en est jamais caché. « Depuis que je suis entraîneur, j’ai le plus souvent joué à quatre derrière », a plusieurs fois rappelé le jeune entraîneur, tout en traversant l’intégralité de la première partie de saison… avec une défense à cinq. Pour lui, son effectif ne disposait des qualités suffisantes – trop friable sur les côtés, pas assez protégé au milieu – pour se contenter de quatre défenseurs. Ce qui n’a pas empêché le HAC de prendre des valises de buts durant des mois (34 en 16 journées). Jusqu’à la gifle à Marseille (5-1), sorte de point de bascule dans l’esprit du coach. Quitte à mourir, autant le faire avec ses idées. Et donc avec une défense à quatre, alignée lors des cinq journées suivantes, pour un rendu visuel (une équipe qui subit moins) et statistique (6 buts encaissés) bien meilleur.
En titularisant Gorgelin
Après Marseille, Digard et son staff (Douchez surtout) avaient aussi été tentés d’accompagner leur remaniement tactique d’un changement de gardien. Maintenu contre Lens (1-2), Arthur Desmas allait finalement céder sa place à Mathieu Gorgelin lors de la journée suivante à Reims (1-1). Depuis, l’ancienne doublure de l’OL (34 ans) s’est plutôt montrée bluffante, au-delà même des attentes. Plus serein dans le jeu au pied que Desmas, plus rassurant dans ses sorties aériennes, et décisif comme il a pu l’être à la Decathlon Arena (4 arrêts).
En dénichant des recrues impactantes
L’équation paraissait difficilement résoluble : dénicher des joueurs aptes à renforcer l’effectif, les convaincre de rejoindre la lanterne rouge de Ligue 1, tout cela sans un seul centime en poche et sous masse salariale encadrée. Si on attendra évidemment confirmation, le recrutement hivernal opéré par Mathieu Bodmer et son équipe a d’ores et déjà changé le décor. Malheureux contre Brest (poteau) et maladroit à Angers, Ahmed Hassan avait malgré tout démontré son flair dans la surface comme son apport dans le jeu. Le Pharaon a confirmé à Lille en y ajoutant un but plein de sang-froid.
Mais c’est surtout au milieu que le HAC a semblé transfiguré dans le Nord, le dynamisme athlétique et l’aisance technique du duo Mwanga – Diawara ayant marqué les esprits. « Ce sont des profils qui nous manquaient, des joueurs d’impact capables de donner du sens au jeu, de faire le lien entre la défense et l’attaque », a souligné Digard. Quant à Fodé Ballo-Touré, ses 28 minutes à Angers, durant lesquelles le latéral gauche avait été le joueur à toucher le plus de ballons, donnent envie de le revoir. Ce pourrait être pour la venue de Nice, dimanche 16 février.
En assainissant le vestiaire
Forcément, l’arrivée de quatre éléments n’ayant pas vécu le marasme de la première partie de saison a fait souffler un vent de fraîcheur au sein du vestiaire havrais. Que les départs (Ngoura, Opéri, Grandsir, Targhalline, Salmier, Sabbi) ont également contribué à réoxygéner. Digard, qui s’est longtemps plaint d’avoir un groupe trop étoffé à gérer, n’a d’ailleurs pas manqué de tacler à sa manière les partants de janvier, du moins certains d’entre eux, liant samedi le meilleur « état d’esprit » à « la réduction de l’effectif ». « Les joueurs sont (désormais) tous concernés par l’avenir du club. On le ressent au quotidien : quand vous arrivez à l’entraînement en étant beaucoup plus sérieux et tourné vers le collectif, cela porte ses fruits le week-end. » Une donnée à prendre en compte, néanmoins : sur les 21 joueurs (majeurs) avec lesquels Digard tentera d’aller chercher le maintien, les deux tiers (14) ne sont pas liés au HAC au-delà du 30 juin prochain.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : « Financièrement, nous n’avons fait que la moitié du chemin », tempère Roussier
Satisfait de son mercato d’hiver, qui aura à la fois permis au HAC de renflouer ses caisses tout en renforçant l’effectif, le président Jean-Michel Roussier précise toutefois que le club doyen est « encore très loin » des objectifs financiers qu’il doit atteindre.
Alors que le HAC a officialisé ce mardi 11 février 2025 le départ d’Emmanuel Sabbi pour les Whitecaps de Vancouver (MLS), le président Jean-Michel Roussier a accepté d’évoquer le mercato hivernal réalisé par son club, marqué par sept départs (Ngoura, Opéri, Grandsir, Targhalline, Salmier, Sabbi, Argney en prêt) et quatre arrivées (Hassan, Diawara, Ballo-Touré, Mwanga).
« Cela confirme que Didier (Digard) était le mieux à même d’atteindre l’objectif »
Pour commencer, êtes-vous un président plus serein, rassuré, depuis la victoire à Lille samedi ?
« Serein, oui, rassuré, je n’étais pas plus inquiet que cela. Depuis le premier jour, on a dit que la saison serait longue et très difficile, il s’avère qu’elle est longue et très difficile. Il est évident que la victoire à Lille nous a fait beaucoup de bien, je ne vais pas dire le contraire. Elle nous conforte surtout dans l’idée que le maintien est quelque chose d’accessible. »
Vous n’en avez jamais douté ?
« Je n’ai jamais douté de tout ce que nous avons mis en place pour l’obtenir, à commencer par le coach. Quand j’entends les déclarations de (Bruno) Genesio après le match, cela confirme ce que j’ai toujours pensé, à savoir que Didier (Digard) était le mieux à même d’atteindre l’objectif. »
Ce coup d’éclat vient également confirmer les progrès entrevus depuis quelques matches ?
« Il vient confirmer ce qui était absolument nécessaire, à savoir réoxygéner l’ensemble du groupe. C’était essentiel et c’est ce que nous sommes parvenus à faire lors du mercato. »
« Il faut raisonner en termes de déficit structurel, plus 9M€ »
Un mercato d’hiver que vous jugez donc satisfaisant ?
« Oui, dans la mesure où, considérant notre situation économique, nos obligations, nos limites fixées par la DNCG, il a permis de répondre à la double équation qui était à la fois de réduire l’effectif tout en recrutant des joueurs capables d’apporter ce qui nous manquait. Quand je vois les deux-trois dernières semaines, les trois-quatre derniers matches, je pense que notre mercato est plutôt réussi. »
La grande question est désormais de savoir où en est le HAC sur le plan financier ?
« Le mercato d’hiver n’a répondu qu’incomplètement à nos attentes. C’est-à-dire qu’en gros, par rapport à ce que nous avions imaginé sur l’ensemble de la saison, l’addition du mercato d’été plus celui d’hiver, nous sommes à peu près à la moitié de ce que nous avions envisagé. Nous avons un peu amélioré la situation, je dis bien un tout petit peu, mais nous sommes encore très loin des objectifs fixés. »
On sait que vous ne souhaitez jamais donner de chiffres, mais qu’en est-il concrètement ? On disait que le déficit du HAC s’élevait à 15 M€ l’été dernier, ramené à 10 M€ fin 2024 grâce aux ventes (Joujou et Gomis surtout)…
« Quand on parle de déficit, il y a ce qui correspond au déficit structurel, c’est-à-dire à périmètre constant d’une saison à l’autre. La particularité de cet exercice 2024-2025, c’est qu’alors même que la saison démarrait, que tous les contrats étaient signés et qu’on avait présenté notre budget à la Ligue sur la base de droits télé équivalents, comme cela nous avait été demandé, les droits télé ont chuté pour nous de 9 M€ (de 15 à 6 M€). Il faut donc raisonner en termes de déficit structurel, plus 9 M€. Je ne donnerai pas de chiffres, ceux qu’on entend ou lit parfois ne sont pas forcément les bons et peuvent faire naître des illusions, mais vous comprendrez que cela représente un déficit très conséquent, dont nous n’avons comblé qu’une partie. Nous n’avons fait que la moitié du chemin, il nous manque encore plusieurs millions d’euros. »
« Je ne désespère pas de récupérer ce que la Ligue nous doit »
Cela signifie qu’il vous faudra encore impérativement vendre à l’issue de la saison ?
« Impérativement. Je ne désespère pas non plus de récupérer d’ici-là ce que la Ligue doit nous verser de CVC (NDLR : les démarches judiciaires du HAC ont permis de faire bloquer 7,5 M€ sur le compte de LFP Media). »
En attendant, le HAC demeure « en mode survie », comme vous l’avez récemment formulé à nos confrères du Monde ?
« Bien sûr que nous sommes en mode survie. Nous sommes dans l’absolue nécessité de réduire au maximum toutes les dépenses possibles et d’essayer de trouver dans le même temps des formules de recettes qui améliorent notre quotidien. L’objectif étant d’être en mesure de payer les salaires à la fin du mois, ce qui est notre cas. Mais tout est extrêmement compliqué. »
Pour en revenir aux ventes passées et celles à venir, on imagine que la situation à la fois sportive et financière du HAC n’aide pas à valoriser vos joueurs ?
« Absolument. C’est d’abord une question d’exposition : pour un même joueur, si celui-ci vaut 100 au HAC, il vaudra toujours 200 s’il joue à Rennes ou bien à Nice. À quoi s’ajoute effectivement notre situation financière, connue de tous, qui nous oblige à accepter des offres que nous n’aurions jamais acceptées en temps normal. »
Imaginons pour conclure que l’argent de CVC ne tombe pas dans les caisses au cours des prochains mois et que les futurs départs ne permettent pas de les renflouer suffisamment ? Sera-ce une nouvelle fois au propriétaire Vincent Volpe de remettre la main à la poche pour éviter le pire ?
« Nous allons tout faire pour éviter ça. »
Par David Poisnel
Publié:
11 Février 2025 à 18h06
Satisfait de son mercato d’hiver, qui aura à la fois permis au HAC de renflouer ses caisses tout en renforçant l’effectif, le président Jean-Michel Roussier précise toutefois que le club doyen est « encore très loin » des objectifs financiers qu’il doit atteindre.
Alors que le HAC a officialisé ce mardi 11 février 2025 le départ d’Emmanuel Sabbi pour les Whitecaps de Vancouver (MLS), le président Jean-Michel Roussier a accepté d’évoquer le mercato hivernal réalisé par son club, marqué par sept départs (Ngoura, Opéri, Grandsir, Targhalline, Salmier, Sabbi, Argney en prêt) et quatre arrivées (Hassan, Diawara, Ballo-Touré, Mwanga).
« Cela confirme que Didier (Digard) était le mieux à même d’atteindre l’objectif »
Pour commencer, êtes-vous un président plus serein, rassuré, depuis la victoire à Lille samedi ?
« Serein, oui, rassuré, je n’étais pas plus inquiet que cela. Depuis le premier jour, on a dit que la saison serait longue et très difficile, il s’avère qu’elle est longue et très difficile. Il est évident que la victoire à Lille nous a fait beaucoup de bien, je ne vais pas dire le contraire. Elle nous conforte surtout dans l’idée que le maintien est quelque chose d’accessible. »
Vous n’en avez jamais douté ?
« Je n’ai jamais douté de tout ce que nous avons mis en place pour l’obtenir, à commencer par le coach. Quand j’entends les déclarations de (Bruno) Genesio après le match, cela confirme ce que j’ai toujours pensé, à savoir que Didier (Digard) était le mieux à même d’atteindre l’objectif. »
Ce coup d’éclat vient également confirmer les progrès entrevus depuis quelques matches ?
« Il vient confirmer ce qui était absolument nécessaire, à savoir réoxygéner l’ensemble du groupe. C’était essentiel et c’est ce que nous sommes parvenus à faire lors du mercato. »
« Il faut raisonner en termes de déficit structurel, plus 9M€ »
Un mercato d’hiver que vous jugez donc satisfaisant ?
« Oui, dans la mesure où, considérant notre situation économique, nos obligations, nos limites fixées par la DNCG, il a permis de répondre à la double équation qui était à la fois de réduire l’effectif tout en recrutant des joueurs capables d’apporter ce qui nous manquait. Quand je vois les deux-trois dernières semaines, les trois-quatre derniers matches, je pense que notre mercato est plutôt réussi. »
La grande question est désormais de savoir où en est le HAC sur le plan financier ?
« Le mercato d’hiver n’a répondu qu’incomplètement à nos attentes. C’est-à-dire qu’en gros, par rapport à ce que nous avions imaginé sur l’ensemble de la saison, l’addition du mercato d’été plus celui d’hiver, nous sommes à peu près à la moitié de ce que nous avions envisagé. Nous avons un peu amélioré la situation, je dis bien un tout petit peu, mais nous sommes encore très loin des objectifs fixés. »
On sait que vous ne souhaitez jamais donner de chiffres, mais qu’en est-il concrètement ? On disait que le déficit du HAC s’élevait à 15 M€ l’été dernier, ramené à 10 M€ fin 2024 grâce aux ventes (Joujou et Gomis surtout)…
« Quand on parle de déficit, il y a ce qui correspond au déficit structurel, c’est-à-dire à périmètre constant d’une saison à l’autre. La particularité de cet exercice 2024-2025, c’est qu’alors même que la saison démarrait, que tous les contrats étaient signés et qu’on avait présenté notre budget à la Ligue sur la base de droits télé équivalents, comme cela nous avait été demandé, les droits télé ont chuté pour nous de 9 M€ (de 15 à 6 M€). Il faut donc raisonner en termes de déficit structurel, plus 9 M€. Je ne donnerai pas de chiffres, ceux qu’on entend ou lit parfois ne sont pas forcément les bons et peuvent faire naître des illusions, mais vous comprendrez que cela représente un déficit très conséquent, dont nous n’avons comblé qu’une partie. Nous n’avons fait que la moitié du chemin, il nous manque encore plusieurs millions d’euros. »
« Je ne désespère pas de récupérer ce que la Ligue nous doit »
Cela signifie qu’il vous faudra encore impérativement vendre à l’issue de la saison ?
« Impérativement. Je ne désespère pas non plus de récupérer d’ici-là ce que la Ligue doit nous verser de CVC (NDLR : les démarches judiciaires du HAC ont permis de faire bloquer 7,5 M€ sur le compte de LFP Media). »
En attendant, le HAC demeure « en mode survie », comme vous l’avez récemment formulé à nos confrères du Monde ?
« Bien sûr que nous sommes en mode survie. Nous sommes dans l’absolue nécessité de réduire au maximum toutes les dépenses possibles et d’essayer de trouver dans le même temps des formules de recettes qui améliorent notre quotidien. L’objectif étant d’être en mesure de payer les salaires à la fin du mois, ce qui est notre cas. Mais tout est extrêmement compliqué. »
Pour en revenir aux ventes passées et celles à venir, on imagine que la situation à la fois sportive et financière du HAC n’aide pas à valoriser vos joueurs ?
« Absolument. C’est d’abord une question d’exposition : pour un même joueur, si celui-ci vaut 100 au HAC, il vaudra toujours 200 s’il joue à Rennes ou bien à Nice. À quoi s’ajoute effectivement notre situation financière, connue de tous, qui nous oblige à accepter des offres que nous n’aurions jamais acceptées en temps normal. »
Imaginons pour conclure que l’argent de CVC ne tombe pas dans les caisses au cours des prochains mois et que les futurs départs ne permettent pas de les renflouer suffisamment ? Sera-ce une nouvelle fois au propriétaire Vincent Volpe de remettre la main à la poche pour éviter le pire ?
« Nous allons tout faire pour éviter ça. »
Par David Poisnel
Publié:
11 Février 2025 à 18h06
On a tous deux vies. La deuxième commence lorsqu'on s'aperçoit qu'on en a qu'une.
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
« Je découvre ce qui se passe » : Jean-Michel Roussier, président du Havre, stigmatise l'opacité des relations entre DAZN et la LFP
Jean-Michel Roussier, le président du Havre, regrette d'être tenu dans l'ignorance, comme d'autres, des problèmes en cours avec DAZN et la LFP au sujet du contrat de diffusion de la L1, lesquels peuvent impacter l'avenir des clubs.
Un conseil d'administration de la LFP va évoquer ce mercredi à 17h30 la crise avec DAZN (dont le montant du contrat de diffusion s'élève à 325 millions d'euros cette saison), qui menace de ne pas payer la prochaine échéance, voire de se tourner vers les tribunaux. Ce conflit entre la Ligue et son principal diffuseur (huit matches sur neuf par journée, la dernière affiche étant détenue par beIN Sports) a démarré il y a déjà plusieurs semaines, mais la plupart des clubs ne sont pas informés des problèmes en cours pourtant susceptibles d'impacter sérieusement leurs finances.
« Je ne suis au courant de rien, témoigne ainsi Jean-Michel Roussier, le président du Havre. Je découvre, comme d'autres, ce qui se passe, ce qu'il en est, en lisant les journaux. Les mêmes sont au courant, les mêmes ne sont pas au courant... Et c'est d'autant plus surprenant que cela met en jeu l'ensemble des clubs. Les seuls clubs probablement au courant sont les plus riches et qui en ont le moins besoin. On est toujours dans ce paradoxe. »
Déjà, lundi soir sur le groupe WhatsApp des présidents de Ligue 1, comme l'a révélé L'Équipe, Joseph Oughourlian, le président de Lens, a interrogé ses collègues sur une possible défaillance de DAZN ou un éventuel retard de paiement... sans obtenir de réponse. Et d'autres présidents sondés ces derniers jours ne savent, eux non plus, rien de ce qui se trame en coulisse.
Etienne Moatti L'Equipe
publié le 12 février 2025 à 13h30
Jean-Michel Roussier, le président du Havre, regrette d'être tenu dans l'ignorance, comme d'autres, des problèmes en cours avec DAZN et la LFP au sujet du contrat de diffusion de la L1, lesquels peuvent impacter l'avenir des clubs.
Un conseil d'administration de la LFP va évoquer ce mercredi à 17h30 la crise avec DAZN (dont le montant du contrat de diffusion s'élève à 325 millions d'euros cette saison), qui menace de ne pas payer la prochaine échéance, voire de se tourner vers les tribunaux. Ce conflit entre la Ligue et son principal diffuseur (huit matches sur neuf par journée, la dernière affiche étant détenue par beIN Sports) a démarré il y a déjà plusieurs semaines, mais la plupart des clubs ne sont pas informés des problèmes en cours pourtant susceptibles d'impacter sérieusement leurs finances.
« Je ne suis au courant de rien, témoigne ainsi Jean-Michel Roussier, le président du Havre. Je découvre, comme d'autres, ce qui se passe, ce qu'il en est, en lisant les journaux. Les mêmes sont au courant, les mêmes ne sont pas au courant... Et c'est d'autant plus surprenant que cela met en jeu l'ensemble des clubs. Les seuls clubs probablement au courant sont les plus riches et qui en ont le moins besoin. On est toujours dans ce paradoxe. »
Déjà, lundi soir sur le groupe WhatsApp des présidents de Ligue 1, comme l'a révélé L'Équipe, Joseph Oughourlian, le président de Lens, a interrogé ses collègues sur une possible défaillance de DAZN ou un éventuel retard de paiement... sans obtenir de réponse. Et d'autres présidents sondés ces derniers jours ne savent, eux non plus, rien de ce qui se trame en coulisse.
Etienne Moatti L'Equipe
publié le 12 février 2025 à 13h30
On a tous deux vies. La deuxième commence lorsqu'on s'aperçoit qu'on en a qu'une.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football : « Pour moi, le HAC, c’était la chaleur humaine », se remémore Thierry De Neef
Un joueur, deux maillots. Avant le face-à-face entre le HAC et Nice, ce dimanche 16 février 2025, nous avons retrouvé Thierry De Neef, infatigable milieu de terrain qui avait rejoint le club doyen en 1997 dans la foulée d’une Coupe de France soulevée avec le Gym.
Thierry De Neef avait quitté le HAC en 2002 sur une montée en Ligue 1
« Parole d’ex », épisode XX. Dix ans de carrière professionnelle, dont huit passés sous les couleurs de l’OGC Nice (1994-1997) et du Havre AC (1997-2002) : Thierry De Neef (58 ans) présentait le profil parfait pour faire partie de cette rubrique. Depuis la Guyane, où il est rentré vivre en 2006, l’ancien numéro 6 s’est fait un plaisir de replonger dans ses souvenirs.
« Le coach me dit : ‘’Tu vas t’occuper de leur n°10.’’ Un certain Zidane… »
Né à Paris « lors de vacances de mes parents », c’est bien sur le sol guyanais que Thierry De Neef a passé sa jeunesse. Et lorsqu’il quitte sa cité de Cayenne pour la métropole à la majorité, ce passionné de football aspire surtout à devenir… professeur d’EPS. « Mon parcours fait que j’ai éclos sur le tard », résume l’ancien junior de l’US Créteil, qui allait être repéré à l’âge de 26 ans par le CS Sedan-Ardennes (D2) alors qu’il évoluait en 4e division à Fontainebleau, en marge de son service militaire.
Ses deux premières saisons chez les professionnels (1992-1994) lui permettent de taper dans l’œil de l’OGCN et de s’ouvrir les portes de l’élite. À presque 28 ans. « Je joue mon premier match en D1 contre Bordeaux. Le coach, Albert Emon, me dit : ‘’Tu vas t’occuper de leur numéro 10’’. Un certain Zinédine Zidane… On avait perdu 1-0, mais ça s’était plutôt bien passé pour moi, même si j’avais beaucoup couru ! (rires) »
C’était de toute façon cela, le style Thierry De Neef, véritable marathonien de l’entrejeu. Un fonds de commerce qui en fera durant trois ans un titulaire indiscutable chez les Aiglons. Ainsi que l’un des grands artisans du dernier trophée décroché par le club azuréen, la Coupe de France 1997, remportée aux tirs au but contre Guingamp lors de la dernière finale disputée au Parc des Princes. « Le plus grand moment de ma carrière », évidemment, vécu au terme d’une saison paradoxalement cauchemardesque en championnat, puisque ponctuée d’une relégation.
« Hureau, je ne sais pas s’il en existe encore des comme lui »
À l’été 1997, Thierry De Neef a bientôt 31 ans, un contrat le liant toujours à l’OGC Nice, mais une offre du Havre AC entre les mains. « Nice tenait à me garder, avec la perspective de jouer la Coupe d’Europe et l’objectif de remonter rapidement. Mais j’avais vraiment envie de rester en D1. » Le voilà donc Ciel et Marine. « Il se trouve que j’avais une tante qui habitait au Havre, ce qui a facilité mon intégration. Et puis le HAC, c’était Jean-Pierre Hureau, un président dont on sentait qu’il aimait vraiment ses joueurs. Je ne sais pas s’il en existe encore des comme lui. »
Pour ses débuts, Thierry De Neef (Bien prononcer « De Nif », « c’est d’origine néerlandaise, mon père enrageait quand un commentateur TV disait De Nèf ») participe à l’une des plus belles campagnes du club doyen (10e), associé au jeune Vikash Dhorasoo au milieu. « Quel phénomène ! Attaquer, défendre… Il faisait la moitié de mon boulot ! Ce fut un plaisir de jouer avec lui, tout comme avec des joueurs comme Alain Caveglia, Mamar Mamouni, Hamed Diallo, mon grand copain ! Pour moi, le HAC, c’était vraiment ça, la chaleur humaine. Je fais partie du groupe WhatsApp des anciens, j’étais évidemment présent en 2012 pour les 140 ans. »
L’ex-petit milieu à la moustache (1,75 m) aura disputé un total de 170 matches sous la tunique havraise, vécus pour certains avec le brassard et agrémentés de quelques pralines envoyées au fond des filets (6 buts), participant à la remontée du club (2002) deux ans après sa relégation (2000). « J’étais fier de partir là-dessus. »
« Je n’entraîne plus, mais ce n’est pas forcément définitif »
Alès (2002-2003) et Tours (2003-2004) en National, Menton ensuite (2004-2006) en Régionale 1 : l’inusable récupérateur a prolongé le plaisir sur les terrains jusqu’à ses 40 ans. Avant de rentrer en Guyane pour s’y reconvertir en tant que… professeur d’EPS. Sans toutefois couper avec le foot. Entraîneur du CSC Cayenne (R1), le club de ses débuts, entre 2006 et 2013, l’ancien professionnel allait être nommé à la tête de la sélection guyanaise en 2018 suite au départ de Jaïr Karam, l’actuel directeur de la Cavée Verte. « Une expérience aussi passionnante que complexe, du fait notamment de devoir toujours se battre avec les clubs pour pouvoir disposer de nos meilleurs éléments. »
Remplacé en 2022 par Jean-Claude Darcheville (lui-même récemment remercié), Thierry De Neef occupe actuellement le poste de directeur adjoint des sports à la ville de Remire-Montjoly, limitrophe de Cayenne. « Je n’entraîne plus, mais ce n’est pas forcément définitif », précise celui qui s’installera « forcément » devant son écran, ce dimanche 16 février, à l’heure du déjeuner (13 h 15 en Guyane, 17 h 15 en métropole).
Thierry De Neef en bref
Né le 27 octobre 1966 à Paris Formé à Créteil (20 matches en D2 sous statut amateur) 1990-1992 : Fontainebleau (D4) 1992-1994 : Sedan (74 matches en D2) 1994-1997 : Nice (104 matches en D1) 1997-2002 : HAC (89 matches en D1, 65 matches en D2) 2002-2003 : Alès (22 matches en National), 2003-2004 : Tours (36 matches en National) 2004-2006 : Menton (R1)
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Un joueur, deux maillots. Avant le face-à-face entre le HAC et Nice, ce dimanche 16 février 2025, nous avons retrouvé Thierry De Neef, infatigable milieu de terrain qui avait rejoint le club doyen en 1997 dans la foulée d’une Coupe de France soulevée avec le Gym.
Thierry De Neef avait quitté le HAC en 2002 sur une montée en Ligue 1
« Parole d’ex », épisode XX. Dix ans de carrière professionnelle, dont huit passés sous les couleurs de l’OGC Nice (1994-1997) et du Havre AC (1997-2002) : Thierry De Neef (58 ans) présentait le profil parfait pour faire partie de cette rubrique. Depuis la Guyane, où il est rentré vivre en 2006, l’ancien numéro 6 s’est fait un plaisir de replonger dans ses souvenirs.
« Le coach me dit : ‘’Tu vas t’occuper de leur n°10.’’ Un certain Zidane… »
Né à Paris « lors de vacances de mes parents », c’est bien sur le sol guyanais que Thierry De Neef a passé sa jeunesse. Et lorsqu’il quitte sa cité de Cayenne pour la métropole à la majorité, ce passionné de football aspire surtout à devenir… professeur d’EPS. « Mon parcours fait que j’ai éclos sur le tard », résume l’ancien junior de l’US Créteil, qui allait être repéré à l’âge de 26 ans par le CS Sedan-Ardennes (D2) alors qu’il évoluait en 4e division à Fontainebleau, en marge de son service militaire.
Ses deux premières saisons chez les professionnels (1992-1994) lui permettent de taper dans l’œil de l’OGCN et de s’ouvrir les portes de l’élite. À presque 28 ans. « Je joue mon premier match en D1 contre Bordeaux. Le coach, Albert Emon, me dit : ‘’Tu vas t’occuper de leur numéro 10’’. Un certain Zinédine Zidane… On avait perdu 1-0, mais ça s’était plutôt bien passé pour moi, même si j’avais beaucoup couru ! (rires) »
C’était de toute façon cela, le style Thierry De Neef, véritable marathonien de l’entrejeu. Un fonds de commerce qui en fera durant trois ans un titulaire indiscutable chez les Aiglons. Ainsi que l’un des grands artisans du dernier trophée décroché par le club azuréen, la Coupe de France 1997, remportée aux tirs au but contre Guingamp lors de la dernière finale disputée au Parc des Princes. « Le plus grand moment de ma carrière », évidemment, vécu au terme d’une saison paradoxalement cauchemardesque en championnat, puisque ponctuée d’une relégation.
« Hureau, je ne sais pas s’il en existe encore des comme lui »
À l’été 1997, Thierry De Neef a bientôt 31 ans, un contrat le liant toujours à l’OGC Nice, mais une offre du Havre AC entre les mains. « Nice tenait à me garder, avec la perspective de jouer la Coupe d’Europe et l’objectif de remonter rapidement. Mais j’avais vraiment envie de rester en D1. » Le voilà donc Ciel et Marine. « Il se trouve que j’avais une tante qui habitait au Havre, ce qui a facilité mon intégration. Et puis le HAC, c’était Jean-Pierre Hureau, un président dont on sentait qu’il aimait vraiment ses joueurs. Je ne sais pas s’il en existe encore des comme lui. »
Pour ses débuts, Thierry De Neef (Bien prononcer « De Nif », « c’est d’origine néerlandaise, mon père enrageait quand un commentateur TV disait De Nèf ») participe à l’une des plus belles campagnes du club doyen (10e), associé au jeune Vikash Dhorasoo au milieu. « Quel phénomène ! Attaquer, défendre… Il faisait la moitié de mon boulot ! Ce fut un plaisir de jouer avec lui, tout comme avec des joueurs comme Alain Caveglia, Mamar Mamouni, Hamed Diallo, mon grand copain ! Pour moi, le HAC, c’était vraiment ça, la chaleur humaine. Je fais partie du groupe WhatsApp des anciens, j’étais évidemment présent en 2012 pour les 140 ans. »
L’ex-petit milieu à la moustache (1,75 m) aura disputé un total de 170 matches sous la tunique havraise, vécus pour certains avec le brassard et agrémentés de quelques pralines envoyées au fond des filets (6 buts), participant à la remontée du club (2002) deux ans après sa relégation (2000). « J’étais fier de partir là-dessus. »
« Je n’entraîne plus, mais ce n’est pas forcément définitif »
Alès (2002-2003) et Tours (2003-2004) en National, Menton ensuite (2004-2006) en Régionale 1 : l’inusable récupérateur a prolongé le plaisir sur les terrains jusqu’à ses 40 ans. Avant de rentrer en Guyane pour s’y reconvertir en tant que… professeur d’EPS. Sans toutefois couper avec le foot. Entraîneur du CSC Cayenne (R1), le club de ses débuts, entre 2006 et 2013, l’ancien professionnel allait être nommé à la tête de la sélection guyanaise en 2018 suite au départ de Jaïr Karam, l’actuel directeur de la Cavée Verte. « Une expérience aussi passionnante que complexe, du fait notamment de devoir toujours se battre avec les clubs pour pouvoir disposer de nos meilleurs éléments. »
Remplacé en 2022 par Jean-Claude Darcheville (lui-même récemment remercié), Thierry De Neef occupe actuellement le poste de directeur adjoint des sports à la ville de Remire-Montjoly, limitrophe de Cayenne. « Je n’entraîne plus, mais ce n’est pas forcément définitif », précise celui qui s’installera « forcément » devant son écran, ce dimanche 16 février, à l’heure du déjeuner (13 h 15 en Guyane, 17 h 15 en métropole).
Thierry De Neef en bref
Né le 27 octobre 1966 à Paris Formé à Créteil (20 matches en D2 sous statut amateur) 1990-1992 : Fontainebleau (D4) 1992-1994 : Sedan (74 matches en D2) 1994-1997 : Nice (104 matches en D1) 1997-2002 : HAC (89 matches en D1, 65 matches en D2) 2002-2003 : Alès (22 matches en National), 2003-2004 : Tours (36 matches en National) 2004-2006 : Menton (R1)
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : deux retours mais toujours un absent de marque, le point effectif avant Nice
Vainqueurs de Lille, les Ciel et Marine vont s’attaquer à un autre cador de Ligue 1, l’OGC Nice, ce dimanche 16 février 2025. Antoine Joujou et Arouna Sangante seront présents pour ce rendez-vous tandis que Fodé Ballo-Touré est encore trop juste.
Antoine Joujou est remis de sa blessure à la cheville contractée à Angers
Une semaine après sa victoire probante (2-1) sur la pelouse de Lille, le HAC est de retour ce dimanche 16 février 2025, à 17 h 15. Pour le compte de la 22e journée de Ligue 1, le club doyen reçoit l’OGC Nice, troisième du championnat avec 37 points au compteur, au Stade Océane. Incapables de gagner le moindre point à domicile depuis le 3 novembre et une victoire contre Montpellier (1-0), les Ciel et Marine vont tenter de faire chuter un autre candidat au podium.
Pour ce faire, Didier Digard peut compter sur deux retours. Remis de sa blessure à la cheville, Antoine Joujou s’est entraîné normalement cette semaine, tandis qu’Arouna Sangante a purgé sa suspension le week-end dernier après son carton rouge reçu à Angers. Une épée de Damoclès plane toutefois au-dessus de la tête du capitaine havrais : s’il écope d’un nouveau carton jaune au cours des dix prochaines journées, son match avec sursis tombera et il sera à nouveau suspendu.
« Ce serait prendre trop de risques »
Également touché à la cheville contre Angers, Fodé Ballo-Touré a pu lui aussi reprendre l’entraînement mais ne découvrira pas le Stade Océane ce dimanche. « Il est encore trop juste. On doit faire attention, a expliqué Didier Digard en conférence de presse. Il a très envie de revenir et d’aider mais il y a des douleurs qu’il pourrait traîner pour le reste de la saison. Ce serait prendre trop de risques pour un seul match. »
Abdoulaye Touré (côtes), Daler Kuziaev (mollet) et Elysée Logbo (épaule) manqueront aussi à l’appel.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Vainqueurs de Lille, les Ciel et Marine vont s’attaquer à un autre cador de Ligue 1, l’OGC Nice, ce dimanche 16 février 2025. Antoine Joujou et Arouna Sangante seront présents pour ce rendez-vous tandis que Fodé Ballo-Touré est encore trop juste.
Antoine Joujou est remis de sa blessure à la cheville contractée à Angers
Une semaine après sa victoire probante (2-1) sur la pelouse de Lille, le HAC est de retour ce dimanche 16 février 2025, à 17 h 15. Pour le compte de la 22e journée de Ligue 1, le club doyen reçoit l’OGC Nice, troisième du championnat avec 37 points au compteur, au Stade Océane. Incapables de gagner le moindre point à domicile depuis le 3 novembre et une victoire contre Montpellier (1-0), les Ciel et Marine vont tenter de faire chuter un autre candidat au podium.
Pour ce faire, Didier Digard peut compter sur deux retours. Remis de sa blessure à la cheville, Antoine Joujou s’est entraîné normalement cette semaine, tandis qu’Arouna Sangante a purgé sa suspension le week-end dernier après son carton rouge reçu à Angers. Une épée de Damoclès plane toutefois au-dessus de la tête du capitaine havrais : s’il écope d’un nouveau carton jaune au cours des dix prochaines journées, son match avec sursis tombera et il sera à nouveau suspendu.
« Ce serait prendre trop de risques »
Également touché à la cheville contre Angers, Fodé Ballo-Touré a pu lui aussi reprendre l’entraînement mais ne découvrira pas le Stade Océane ce dimanche. « Il est encore trop juste. On doit faire attention, a expliqué Didier Digard en conférence de presse. Il a très envie de revenir et d’aider mais il y a des douleurs qu’il pourrait traîner pour le reste de la saison. Ce serait prendre trop de risques pour un seul match. »
Abdoulaye Touré (côtes), Daler Kuziaev (mollet) et Elysée Logbo (épaule) manqueront aussi à l’appel.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : « Je n’ai pas beaucoup joué, mais j’ai beaucoup appris », se livre Fodé Ballo-Touré
Arrivé du Milan AC, Fodé Ballo-Touré n’a plus été un titulaire à part entière depuis cinq saisons. Habitué des grands clubs, le latéral de 28 ans a rejoint le HAC pour tenter de relancer une carrière déjà bien remplie, qu’il a accepté de feuilleter ici, étape par étape.
Sa cheville malmenée à Angers pas tout à fait remise, Fodé Ballo-Touré devra patienter encore un peu avant d’effectuer sa deuxième apparition avec le HAC
Touchée à Angers, la cheville de Fodé Ballo-Touré va mieux, mais pas encore suffisamment pour permettre au latéral gauche de pouvoir défier Nice, dimanche 16 février 2025. Rencontré cette semaine, le néo-Hacman s’est replongé pour nous dans son parcours, d’abord parsemé de promesses, puis de nombreuses vicissitudes.
PSG (2006-2017) : « J’ai encore quelques flash-back »
Originaire de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), Fodé Ballo-Touré débute le foot juste à côté à Eragny, en même temps qu’un certain Presnel Kimpembe. Les deux talents sont aspirés par le PSG dès l’âge de 10 ans. Ailier gauche replacé latéral, Ballo-Touré dispute la finale de la Youth League 2016 sous les ordres de François Rodrigues, futur directeur de la Cavée Verte. Ses coéquipiers s’appellent Jonathan Ikoné, Christopher Nkunku… « Tous sont restés des amis, comme Presko (Kimpembe) ou Mike Maignan. Ces années au PSG sont gravées dans ma mémoire, j’ai encore parfois quelques flash-back. »
Lille (2017-janv. 2019) : « Je ne voulais pas partir »
À l’été 2017, le Titi parisien a 20 ans et préfère néanmoins signer son premier contrat professionnel au LOSC, attaqué par le PSG et sanctionné par la Ligue pour avoir contacté le défenseur avant la fin de son contrat stagiaire. « A Paris, il y avait Maxwell, Kurzawa… C’était bouché pour moi. » Dans le Nord, « FBT » découvre la méthode Bielsa et une nouvelle vie pas si évidente. « J’ai joué 27 matches, mais je ne sais pas comment, je manquais de confiance en moi, j’étais bidon… » Lille aussi, l’arrivée de Christophe Galtier permettant d’éviter de justesse la relégation (17e). Sur leur lancée, les Dogues remontent l’année suivante dans le haut du classement. « Le collectif était soudé, revanchard. » Il terminera dauphin du PSG… sans Ballo-Touré, transféré lors du mercato hivernal à Monaco pour 11 M€. « Je ne voulais pas partir, mais Lille avait besoin d’argent, on ne m’a pas laissé le choix… »
Monaco (janv. 2019-2021) : « J’aurais pu apprendre de Thierry Henry »
En janvier 2019, Fodé Ballo-Touré débarque donc dans le bourbier monégasque, époque Thierry Henry. « Mon grand regret est de n’avoir joué que trois matches sous ses ordres, je suis sûr que j’aurais pu beaucoup apprendre de lui. » Monaco relégable, Leonardo Jardim signe son retour, mais la greffe ne (re)prend pas. Ni avec l’ASM, toujours enlisée en deuxième partie de tableau, ni avec Ballo-Touré, que le Portugais finit par reléguer sur le banc fin 2019. « Je faisais tout pour forcer mon départ. » Et l’Espagnol Roberto Moreno est arrivé ! « Lui, tout le vestiaire l’adorait. Quand on a appris son départ, en plein été 2020, certains avaient les larmes aux yeux. » Place au Croate Niko Kovac, quatrième entraîneur en l’espace de 18 mois. « Beaucoup trop autoritaire pour moi », soupire le latéral, blessé, supplanté dans le couloir gauche par le Brésilien Caio Henrique, et cantonné à la Coupe de France, dont il disputera tout de même la finale contre Paris (0-2).
Milan (2021-janv. 2025) : « J’ai manqué de caractère »
Sa saison sur le Rocher n’empêche pas le Milan AC d’investir 5M€ sur l’ex-international Espoirs français, devenu depuis peu international sénégalais. « J’en étais le premier surpris », avoue l’intéressé. À Milanello, « FBT » débarque dans un « monde nouveau ». Celui des Ibrahimovic, Giroud et autre Leão. « Même moi qui ne suis pas un grand sensible, j’étais choqué ! J’ai découvert ce qu’était le très haut niveau, l’exigence poussée à l’extrême. J’avais l’impression de redémarrer ma carrière. » Doublure de Theo Hernandez, Ballo-Touré ne dispute qu’une dizaine de matches en 2021-2022, qu’il boucle cependant avec une CAN et un Scudetto. Avant une deuxième saison aussi frustrante en termes de temps de jeu. « Les fois où j’ai eu ma chance, je jouais avec le frein à main. Je pense que j’ai manqué de caractère, trop discret. Quand tu es dans un grand club, il faut s’affirmer. Si tu restes gentiment dans ton coin, on ne va pas te calculer. » Sa tentative de relance à Fulham, en prêt, ne sera pas plus fructueuse (6 entrées en Premier League). « Ces dernières années, je n’ai pas beaucoup joué, mais j’ai beaucoup appris », préfère se dire le néo-Ciel et Marine.
HAC (janv. 2025) : « Montrer que Ballo-Touré est toujours là »
Déjà l’été dernier, le Franco-Sénégalais avait été tout près de quitter la Lombardie, son nom ayant notamment circulé à Saint-Etienne. « Il y avait eu différentes approches, mais cela ne s’était pas fait soit pour des raisons financières, soit parce que j’avais besoin d’avoir la certitude de jouer. » Celle que lui a apportée le HAC cet hiver. « À partir du moment où j’ai eu (Mathieu) Bodmer, la façon dont il m’a parlé, je lui ai donné ma parole », raconte celui qui s’est engagé jusqu’au mois de juin. Avec un objectif : « Montrer que Ballo-Touré est toujours là ! »
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Arrivé du Milan AC, Fodé Ballo-Touré n’a plus été un titulaire à part entière depuis cinq saisons. Habitué des grands clubs, le latéral de 28 ans a rejoint le HAC pour tenter de relancer une carrière déjà bien remplie, qu’il a accepté de feuilleter ici, étape par étape.
Sa cheville malmenée à Angers pas tout à fait remise, Fodé Ballo-Touré devra patienter encore un peu avant d’effectuer sa deuxième apparition avec le HAC
Touchée à Angers, la cheville de Fodé Ballo-Touré va mieux, mais pas encore suffisamment pour permettre au latéral gauche de pouvoir défier Nice, dimanche 16 février 2025. Rencontré cette semaine, le néo-Hacman s’est replongé pour nous dans son parcours, d’abord parsemé de promesses, puis de nombreuses vicissitudes.
PSG (2006-2017) : « J’ai encore quelques flash-back »
Originaire de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), Fodé Ballo-Touré débute le foot juste à côté à Eragny, en même temps qu’un certain Presnel Kimpembe. Les deux talents sont aspirés par le PSG dès l’âge de 10 ans. Ailier gauche replacé latéral, Ballo-Touré dispute la finale de la Youth League 2016 sous les ordres de François Rodrigues, futur directeur de la Cavée Verte. Ses coéquipiers s’appellent Jonathan Ikoné, Christopher Nkunku… « Tous sont restés des amis, comme Presko (Kimpembe) ou Mike Maignan. Ces années au PSG sont gravées dans ma mémoire, j’ai encore parfois quelques flash-back. »
Lille (2017-janv. 2019) : « Je ne voulais pas partir »
À l’été 2017, le Titi parisien a 20 ans et préfère néanmoins signer son premier contrat professionnel au LOSC, attaqué par le PSG et sanctionné par la Ligue pour avoir contacté le défenseur avant la fin de son contrat stagiaire. « A Paris, il y avait Maxwell, Kurzawa… C’était bouché pour moi. » Dans le Nord, « FBT » découvre la méthode Bielsa et une nouvelle vie pas si évidente. « J’ai joué 27 matches, mais je ne sais pas comment, je manquais de confiance en moi, j’étais bidon… » Lille aussi, l’arrivée de Christophe Galtier permettant d’éviter de justesse la relégation (17e). Sur leur lancée, les Dogues remontent l’année suivante dans le haut du classement. « Le collectif était soudé, revanchard. » Il terminera dauphin du PSG… sans Ballo-Touré, transféré lors du mercato hivernal à Monaco pour 11 M€. « Je ne voulais pas partir, mais Lille avait besoin d’argent, on ne m’a pas laissé le choix… »
Monaco (janv. 2019-2021) : « J’aurais pu apprendre de Thierry Henry »
En janvier 2019, Fodé Ballo-Touré débarque donc dans le bourbier monégasque, époque Thierry Henry. « Mon grand regret est de n’avoir joué que trois matches sous ses ordres, je suis sûr que j’aurais pu beaucoup apprendre de lui. » Monaco relégable, Leonardo Jardim signe son retour, mais la greffe ne (re)prend pas. Ni avec l’ASM, toujours enlisée en deuxième partie de tableau, ni avec Ballo-Touré, que le Portugais finit par reléguer sur le banc fin 2019. « Je faisais tout pour forcer mon départ. » Et l’Espagnol Roberto Moreno est arrivé ! « Lui, tout le vestiaire l’adorait. Quand on a appris son départ, en plein été 2020, certains avaient les larmes aux yeux. » Place au Croate Niko Kovac, quatrième entraîneur en l’espace de 18 mois. « Beaucoup trop autoritaire pour moi », soupire le latéral, blessé, supplanté dans le couloir gauche par le Brésilien Caio Henrique, et cantonné à la Coupe de France, dont il disputera tout de même la finale contre Paris (0-2).
Milan (2021-janv. 2025) : « J’ai manqué de caractère »
Sa saison sur le Rocher n’empêche pas le Milan AC d’investir 5M€ sur l’ex-international Espoirs français, devenu depuis peu international sénégalais. « J’en étais le premier surpris », avoue l’intéressé. À Milanello, « FBT » débarque dans un « monde nouveau ». Celui des Ibrahimovic, Giroud et autre Leão. « Même moi qui ne suis pas un grand sensible, j’étais choqué ! J’ai découvert ce qu’était le très haut niveau, l’exigence poussée à l’extrême. J’avais l’impression de redémarrer ma carrière. » Doublure de Theo Hernandez, Ballo-Touré ne dispute qu’une dizaine de matches en 2021-2022, qu’il boucle cependant avec une CAN et un Scudetto. Avant une deuxième saison aussi frustrante en termes de temps de jeu. « Les fois où j’ai eu ma chance, je jouais avec le frein à main. Je pense que j’ai manqué de caractère, trop discret. Quand tu es dans un grand club, il faut s’affirmer. Si tu restes gentiment dans ton coin, on ne va pas te calculer. » Sa tentative de relance à Fulham, en prêt, ne sera pas plus fructueuse (6 entrées en Premier League). « Ces dernières années, je n’ai pas beaucoup joué, mais j’ai beaucoup appris », préfère se dire le néo-Ciel et Marine.
HAC (janv. 2025) : « Montrer que Ballo-Touré est toujours là »
Déjà l’été dernier, le Franco-Sénégalais avait été tout près de quitter la Lombardie, son nom ayant notamment circulé à Saint-Etienne. « Il y avait eu différentes approches, mais cela ne s’était pas fait soit pour des raisons financières, soit parce que j’avais besoin d’avoir la certitude de jouer. » Celle que lui a apportée le HAC cet hiver. « À partir du moment où j’ai eu (Mathieu) Bodmer, la façon dont il m’a parlé, je lui ai donné ma parole », raconte celui qui s’est engagé jusqu’au mois de juin. Avec un objectif : « Montrer que Ballo-Touré est toujours là ! »
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : une prolongation de contrat attendue pour Josué Casimir
En fin de contrat à la fin de la saison, Josué Casimir discute avec le Havre AC pour prolonger l’aventure. C’est en tout cas le souhait des deux parties.
Josué Casimir est le vice-capitaine du Havre AC
Il fait partie des 14 joueurs qui arrivent en fin de contrat avec le HAC.
Arrivé dans la cité portuaire en 2017 et formé à la Cavée Verte, Josué Casimir pourrait bien ne plus porter le maillot ciel et marine à l’issue de la saison. Une issue que le joueur, comme le club, aimerait éviter.
« Ici, c’est chez moi »
Depuis quelques semaines déjà, des discussions existent entre les deux parties. Et l’optimisme règne dans ce dossier. « On discute prolongation de contrat avec Josué et je suis confiant sur l’issue, car c’est vraiment un amoureux du club », nous avait d’ailleurs fait savoir Mathieu Bodmer en début d’année.
Des sentiments confirmés par l’intéressé. Interrogé à ce sujet ce vendredi 14 février, jour de la Saint-Valentin, en conférence de presse, Josué Casimir a déclaré sa flamme. « Ici, c’est chez moi. Le HAC est mon club de cœur. J’ai son écusson gravé en moi. Même en Ligue 2, contre vents et marées, je serai toujours là. » Il ne manque plus qu’une signature pour officialiser le prolongement de l’idylle.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
En fin de contrat à la fin de la saison, Josué Casimir discute avec le Havre AC pour prolonger l’aventure. C’est en tout cas le souhait des deux parties.
Josué Casimir est le vice-capitaine du Havre AC
Il fait partie des 14 joueurs qui arrivent en fin de contrat avec le HAC.
Arrivé dans la cité portuaire en 2017 et formé à la Cavée Verte, Josué Casimir pourrait bien ne plus porter le maillot ciel et marine à l’issue de la saison. Une issue que le joueur, comme le club, aimerait éviter.
« Ici, c’est chez moi »
Depuis quelques semaines déjà, des discussions existent entre les deux parties. Et l’optimisme règne dans ce dossier. « On discute prolongation de contrat avec Josué et je suis confiant sur l’issue, car c’est vraiment un amoureux du club », nous avait d’ailleurs fait savoir Mathieu Bodmer en début d’année.
Des sentiments confirmés par l’intéressé. Interrogé à ce sujet ce vendredi 14 février, jour de la Saint-Valentin, en conférence de presse, Josué Casimir a déclaré sa flamme. « Ici, c’est chez moi. Le HAC est mon club de cœur. J’ai son écusson gravé en moi. Même en Ligue 2, contre vents et marées, je serai toujours là. » Il ne manque plus qu’une signature pour officialiser le prolongement de l’idylle.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : après la victoire à Lille, peut-on changer une équipe qui gagne ?
Pour le Havre AC, c’est le match d’après. Après leur belle victoire décrochée à Lille, les Ciel et Marine retrouvent leurs supporters ce dimanche 16 février 2025, à 17 h 15, avec la réception de Nice. Didier Digard devrait renouveler sa confiance à ses titulaires même si une interrogation persiste.
Malgré son excellent match à Lille, Loïc Nego pourrait retrouver le banc avec le retour d’Arouna Sangante
On a forcément hâte de les retrouver après une telle performance. Voilà maintenant huit jours que les Ciel et Marine ont signé, sans aucune contestation possible, leur plus beau match de la saison. Sur la pelouse du stade Pierre-Mauroy, le Havre AC a réalisé l’un des gros coups de la 21e journée de championnat en décrochant les trois points de la victoire.
Bookmakers, statistiques et même supporters du club doyen, personne ne l’avait vu venir. Et, forcément, ces derniers ont envie d’en voir plus. Trop souvent sevré d’émotions positives et de bons résultats cette saison, le peuple ciel et marine a pu savourer une fin de week-end et un début de semaine rendus plus agréables par le succès de leurs protégés. Au centre d’entraînement de Soquence, l’ambiance de ces derniers jours a aussi été moins pesante. Même si le HAC demeure toujours dans la zone rouge. « Les joueurs ont en tête que cette victoire n’est pas suffisante et qu’il faut justement répéter ce genre de performances pour s’en sortir, présente Didier Digard. Il y a eu beaucoup de choses positives à Lille mais aussi des points à améliorer. C’est très dur de faire les choses parfaitement, d’autant plus face à une équipe de grande qualité. Ce dimanche, contre un autre gros adversaire, on va devoir montrer que l’on a encore progressé. »
« Nice ? C’est l’équipe la plus forte du championnat »
Cet adversaire, c’est l’OGC Nice. Une formation que l’entraîneur du HAC connaît bien pour y avoir évolué comme joueur puis comme entraîneur. Avant leur venue dans la cité portuaire, les Aiglons sont troisièmes du championnat avec 37 points au compteur et n’ont perdu qu’une fois au cours de leurs huit derniers matchs en Ligue 1. Les Ciel et Marine s’étaient d’ailleurs cassé les dents (2-1) lors de leur déplacement dans la Cité des anges le 7 décembre dernier. « C’est l’équipe la plus forte du championnat avec Marseille si l’on enlève Paris, assure Didier Digard. Il y a toujours beaucoup d’intensité dans ce qu’ils font. Ils jouent un football d’adulte, avec l’envie d’aller au bout de ce qu’ils font et de finir leurs actions. C’est une obsession pour eux. »
Pour casser la dynamique niçoise, Didier Digard pourrait être tenté de ne pas modifier le onze victorieux de Lille. Comme le dit l’adage, on ne change pas une équipe qui gagne. Les retours dans le groupe pourraient toutefois pousser l’entraîneur havrais à changer ses plans. S’il est peu probable qu’Antoine Joujou, remis d’une blessure à la cheville, remplace un Issa Soumaré décisif dans le Nord, il est en revanche tout à fait envisageable de revoir Arouna Sangante. Revenu de suspension, le Sénégalais postule à une place en charnière ou à droite de la défense même si Didier Digard n’a pas écarté la possibilité d’installer son capitaine sur le banc des remplaçants. « Quand on est capitaine, on connaît l’importance d’un collectif, juge-t-il. On se doit d’accepter certaines choses pour le bien du groupe. Cela ne veut pas dire qu’Arouna sera remplaçant, mais dans ma conception des choses, c’est une possibilité. »
La titularisation du défenseur formé à la Cavée est la seule véritable interrogation au sujet de la composition d’équipe. Sans surprise, le HAC devrait repartir avec une défense à quatre. Mwanga et Diawara sont attendus dans le milieu à trois tout comme l’est Ahmed Hassan à la pointe de l’attaque. Suffisant pour enfin regagner à domicile ? On l’espère. Les Ciel et Marine ne se sont plus imposés devant leurs supporters depuis près de trois mois et demi.
Havre AC - OGC Nice, dimanche 16 février 2025 à 17 h 15 au Stade Océane.
Arbitre : M. Frappart.
HAC : 1. Gorgelin – 93. Sangante (cap.), 6. Youte, 4. Lloris, 18. Zouaoui – 23. Mwanga, 34. Diawara, 8. Kechta - 10. Casimir, 99. Hassan, 45. Soumaré.
Remplaçants : 30. Desmas (g), 32. Pembele, 7. Nego, 12. Bodmer, 19. Ndiaye, 25. Confais, 21. Joujou, 28. Ayew 46. Housni.
Entraîneur : Didier Digard.
Absents : Touré, Kuziaev, Logbo, Ballo-Toutré (blessés).
NICE : 1. Bulka - 4. Dante, 64. Bombito, 26. Bard - 92. Clauss, 28. Santamaria, 22. Ndombélé, 2. Abdi - 29. Guessand, 25. Cho, 24. Laborde
Remplaçants : 31. Dupé, 5. Abdelmonem, 20. Louchet, 7. Boga, 10. Diop, 33. Mendy, 19. Bouanani, 15. Moukoko, 13. Orakpo.
Entraîneur : Franck Haise.
Absents : Sanson, Moffi (blessés), Boudaoui, Ndayishimiye (suspendus).
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Pour le Havre AC, c’est le match d’après. Après leur belle victoire décrochée à Lille, les Ciel et Marine retrouvent leurs supporters ce dimanche 16 février 2025, à 17 h 15, avec la réception de Nice. Didier Digard devrait renouveler sa confiance à ses titulaires même si une interrogation persiste.
Malgré son excellent match à Lille, Loïc Nego pourrait retrouver le banc avec le retour d’Arouna Sangante
On a forcément hâte de les retrouver après une telle performance. Voilà maintenant huit jours que les Ciel et Marine ont signé, sans aucune contestation possible, leur plus beau match de la saison. Sur la pelouse du stade Pierre-Mauroy, le Havre AC a réalisé l’un des gros coups de la 21e journée de championnat en décrochant les trois points de la victoire.
Bookmakers, statistiques et même supporters du club doyen, personne ne l’avait vu venir. Et, forcément, ces derniers ont envie d’en voir plus. Trop souvent sevré d’émotions positives et de bons résultats cette saison, le peuple ciel et marine a pu savourer une fin de week-end et un début de semaine rendus plus agréables par le succès de leurs protégés. Au centre d’entraînement de Soquence, l’ambiance de ces derniers jours a aussi été moins pesante. Même si le HAC demeure toujours dans la zone rouge. « Les joueurs ont en tête que cette victoire n’est pas suffisante et qu’il faut justement répéter ce genre de performances pour s’en sortir, présente Didier Digard. Il y a eu beaucoup de choses positives à Lille mais aussi des points à améliorer. C’est très dur de faire les choses parfaitement, d’autant plus face à une équipe de grande qualité. Ce dimanche, contre un autre gros adversaire, on va devoir montrer que l’on a encore progressé. »
« Nice ? C’est l’équipe la plus forte du championnat »
Cet adversaire, c’est l’OGC Nice. Une formation que l’entraîneur du HAC connaît bien pour y avoir évolué comme joueur puis comme entraîneur. Avant leur venue dans la cité portuaire, les Aiglons sont troisièmes du championnat avec 37 points au compteur et n’ont perdu qu’une fois au cours de leurs huit derniers matchs en Ligue 1. Les Ciel et Marine s’étaient d’ailleurs cassé les dents (2-1) lors de leur déplacement dans la Cité des anges le 7 décembre dernier. « C’est l’équipe la plus forte du championnat avec Marseille si l’on enlève Paris, assure Didier Digard. Il y a toujours beaucoup d’intensité dans ce qu’ils font. Ils jouent un football d’adulte, avec l’envie d’aller au bout de ce qu’ils font et de finir leurs actions. C’est une obsession pour eux. »
Pour casser la dynamique niçoise, Didier Digard pourrait être tenté de ne pas modifier le onze victorieux de Lille. Comme le dit l’adage, on ne change pas une équipe qui gagne. Les retours dans le groupe pourraient toutefois pousser l’entraîneur havrais à changer ses plans. S’il est peu probable qu’Antoine Joujou, remis d’une blessure à la cheville, remplace un Issa Soumaré décisif dans le Nord, il est en revanche tout à fait envisageable de revoir Arouna Sangante. Revenu de suspension, le Sénégalais postule à une place en charnière ou à droite de la défense même si Didier Digard n’a pas écarté la possibilité d’installer son capitaine sur le banc des remplaçants. « Quand on est capitaine, on connaît l’importance d’un collectif, juge-t-il. On se doit d’accepter certaines choses pour le bien du groupe. Cela ne veut pas dire qu’Arouna sera remplaçant, mais dans ma conception des choses, c’est une possibilité. »
La titularisation du défenseur formé à la Cavée est la seule véritable interrogation au sujet de la composition d’équipe. Sans surprise, le HAC devrait repartir avec une défense à quatre. Mwanga et Diawara sont attendus dans le milieu à trois tout comme l’est Ahmed Hassan à la pointe de l’attaque. Suffisant pour enfin regagner à domicile ? On l’espère. Les Ciel et Marine ne se sont plus imposés devant leurs supporters depuis près de trois mois et demi.
Havre AC - OGC Nice, dimanche 16 février 2025 à 17 h 15 au Stade Océane.
Arbitre : M. Frappart.
HAC : 1. Gorgelin – 93. Sangante (cap.), 6. Youte, 4. Lloris, 18. Zouaoui – 23. Mwanga, 34. Diawara, 8. Kechta - 10. Casimir, 99. Hassan, 45. Soumaré.
Remplaçants : 30. Desmas (g), 32. Pembele, 7. Nego, 12. Bodmer, 19. Ndiaye, 25. Confais, 21. Joujou, 28. Ayew 46. Housni.
Entraîneur : Didier Digard.
Absents : Touré, Kuziaev, Logbo, Ballo-Toutré (blessés).
NICE : 1. Bulka - 4. Dante, 64. Bombito, 26. Bard - 92. Clauss, 28. Santamaria, 22. Ndombélé, 2. Abdi - 29. Guessand, 25. Cho, 24. Laborde
Remplaçants : 31. Dupé, 5. Abdelmonem, 20. Louchet, 7. Boga, 10. Diop, 33. Mendy, 19. Bouanani, 15. Moukoko, 13. Orakpo.
Entraîneur : Franck Haise.
Absents : Sanson, Moffi (blessés), Boudaoui, Ndayishimiye (suspendus).
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : « Le HAC a montré à Lille qu’il pouvait être redoutable » prévient Franck Haise
Le mercato « intelligent » réalisé par le HAC et la dernière prestation des Ciel et Marine sur la pelouse du LOSC sont autant d’éléments qui amènent Franck Haise, l’entraîneur rouennais de l’OGC Nice, à se méfier du match qui attend son équipe au stade Océane dimanche 16 février 2025 (17h15).
Franck Haise a conservé de nombreuses attaches en Normandie
En passant de Nice au Havre, Franck Haise (53 ans), va réaliser un grand saut géographique, ce dimanche 16 février 2025, à l’occasion de la 22e journée de Ligue 1. L’entraîneur des Aiglons ne sera toutefois pas dépaysé puisqu’il retrouvera sa région de cœur, et un club pour qui il a de la considération, même s’il était son rival quand il portait le maillot du FCR entre les années 80 et 90.
Venir en Normandie, et notamment au Havre, ça reste un moment particulier dans la saison ou l’habitude fait que c’est devenu un rendez-vous comme les autres ?
« Ça reste un moment particulier dans le sens où il va y avoir des gens que je ne vois pas forcément très souvent. Des gens de mon village de Sahurs, de la famille, des connaissances, mon ami Yan (Soloy), que je vois certes régulièrement mais qui sera là… Et puis on parle de la Normandie ! J’ai beau l’avoir quittée il y a bientôt 30 ans, j’y ai conservé beaucoup d’attaches. C’est ma région. Il y a des petits clins d’oeil. »
Vous avez été formé au FC Rouen. Est-ce que, dans ce sens, le HAC reste un rival dans votre esprit ?
« C’était un rival quand j’ai porté le maillot des Diables rouges pendant 14 ans (1981-1995), oui. Mais aujourd’hui, je ne le vois plus comme cela, parce qu’il y a beaucoup de gens que j’apprécie qui sont passés ou qui sont toujours au club d’ailleurs. Les choses ont changé. »
« Je pense que cette fraîcheur va leur faire du bien »
Quel regard portez-vous sur la saison du HAC, avant-dernier mais qui vient de remporter une belle victoire à Lille ?
« Je suis dans le moment présent donc je regarde ce qu’ils font là. Ils viennent de battre Lille, à Lille, ce qui n’est pas anodin. Ils ont aussi failli prendre les trois points à Angers… Il y a eu des arrivées et des choix qui ont semblé porter leurs fruits. Je pense que cette fraîcheur va leur faire du bien. Après, ils savent qu’ils ne peuvent plus se tromper beaucoup, qu’ils doivent gagner un certain nombre de matches. »
Au-delà de la fraîcheur, le duo Mwanga – Diawara a apporté de la variété dans le jeu du HAC face au LOSC non ?
« C’est un nouveau duo, mais il ne faut pas les dissocier de Kechta, avec qui ils composent un trio de qualité, qui s’appuie sur son habileté technique et son volume. En plus de ça, il y a d’autres joueurs qui apportent de la percussion sur les côtés. Ils ont montré à Lille qu’ils étaient capables d’être redoutables.
« Par rapport aux droits TV, je comprends leur mécontentement »
Malgré ses moyens très limités, on peut penser que le HAC a bien négocié son mercato hivernal ?
« Je trouve qu’ils ont été très intelligents dans leur mercato. Je suis forcément au courant de ce qui se passe par rapport aux droits TV, je comprends leur mécontentement… Mais je ne suis pas étonné, je sais les qualités des gens qui bossent là-bas. »
Jean-Michel Roussier a toujours maintenu sa confiance en Didier Digard malgré la situation au classement. À l’heure où les coaches servent souvent de fusibles, c’est appréciable de voir ce genre de contre-exemple ?
« Je suis entraîneur, alors je crois d’abord à la stabilité. Tant que la direction du club, la direction sportive, voit le travail qui est fait par le staff, le coach, sent que les joueurs sont toujours là et que les moyens sont mis pour que ça bouge, je pense que, sur la durée, ça ne peut qu’être un gage de réussite. »
Vous allez affronter les trois derniers (le HAC, Montpellier, Saint-Etienne) lors des trois prochaines journées. C’est le moment où vous agitez le drapeau rouge pour ne pas tomber dans la facilité ?
« Pour la plupart des gens, tu es troisième (interview réalisée vendredi 14 février), tu viens de battre Marseille et Lens à domicile donc quand tu joues les trois derniers, c’est logique de gagner. Mais les matches de Ligue 1, ils sont difficiles à remporter, partout. On n’avait que quatre points après quatre journées, on est réguliers depuis un moment maintenant en championnat, mais si on veut continuer à avoir des ambitions, il faut mettre les mêmes ingrédients. Je sais que le Havre va en mettre beaucoup. Il faut qu’on soit au niveau dans l’engagement, la détermination et la qualité de notre jeu. »
Match Le Havre-Nice dimanche 16 février 2025 à 17h15
« Bien sûr que je suis toujours le FC Rouen »
Par V. L.
Malgré son emploi du temps ultra chargé et les matches qui s’enchaînent (Nice était encore qualifié en Ligue Europa et en Coupe de France il y a peu), Franck Haise ne manque pas grande chose de l’actualité du FC Rouen, le club où il a été formé. « Bien sûr que je suis toujours ce qui s’y passe. Et je le suivrai toujours ! C’est mon club d’enfance, celui que j’allais voir avant même d’y être licencié à l’âge de dix ans. Je regarde les résultats, on m’envoie parfois les articles de Paris Normandie, et puis je connais bien Régis Brouard, qui a repris l’équipe. »
Cette semaine, le coach des Aiglons a d’ailleurs eu l’occasion de parler brièvement des Diables rouges puisqu’il est intervenu lors d’une sessions de formation au BEPF à laquelle participait... Maxime D’Ornano, l’ancien technicien rouennais. « J’espère que le club trouvera un jour une vraie stabilité et qu’il s’installera dans le monde professionnel, ce qui sera déjà une première étape. Parce qu’il faut que les choses se fassent comme ça. Je me demande encore comment il a été possible qu’il connaisse autant de remous depuis 30 ans. »
Par Victorien Lenud de Paris-Normandie.
Le mercato « intelligent » réalisé par le HAC et la dernière prestation des Ciel et Marine sur la pelouse du LOSC sont autant d’éléments qui amènent Franck Haise, l’entraîneur rouennais de l’OGC Nice, à se méfier du match qui attend son équipe au stade Océane dimanche 16 février 2025 (17h15).
Franck Haise a conservé de nombreuses attaches en Normandie
En passant de Nice au Havre, Franck Haise (53 ans), va réaliser un grand saut géographique, ce dimanche 16 février 2025, à l’occasion de la 22e journée de Ligue 1. L’entraîneur des Aiglons ne sera toutefois pas dépaysé puisqu’il retrouvera sa région de cœur, et un club pour qui il a de la considération, même s’il était son rival quand il portait le maillot du FCR entre les années 80 et 90.
Venir en Normandie, et notamment au Havre, ça reste un moment particulier dans la saison ou l’habitude fait que c’est devenu un rendez-vous comme les autres ?
« Ça reste un moment particulier dans le sens où il va y avoir des gens que je ne vois pas forcément très souvent. Des gens de mon village de Sahurs, de la famille, des connaissances, mon ami Yan (Soloy), que je vois certes régulièrement mais qui sera là… Et puis on parle de la Normandie ! J’ai beau l’avoir quittée il y a bientôt 30 ans, j’y ai conservé beaucoup d’attaches. C’est ma région. Il y a des petits clins d’oeil. »
Vous avez été formé au FC Rouen. Est-ce que, dans ce sens, le HAC reste un rival dans votre esprit ?
« C’était un rival quand j’ai porté le maillot des Diables rouges pendant 14 ans (1981-1995), oui. Mais aujourd’hui, je ne le vois plus comme cela, parce qu’il y a beaucoup de gens que j’apprécie qui sont passés ou qui sont toujours au club d’ailleurs. Les choses ont changé. »
« Je pense que cette fraîcheur va leur faire du bien »
Quel regard portez-vous sur la saison du HAC, avant-dernier mais qui vient de remporter une belle victoire à Lille ?
« Je suis dans le moment présent donc je regarde ce qu’ils font là. Ils viennent de battre Lille, à Lille, ce qui n’est pas anodin. Ils ont aussi failli prendre les trois points à Angers… Il y a eu des arrivées et des choix qui ont semblé porter leurs fruits. Je pense que cette fraîcheur va leur faire du bien. Après, ils savent qu’ils ne peuvent plus se tromper beaucoup, qu’ils doivent gagner un certain nombre de matches. »
Au-delà de la fraîcheur, le duo Mwanga – Diawara a apporté de la variété dans le jeu du HAC face au LOSC non ?
« C’est un nouveau duo, mais il ne faut pas les dissocier de Kechta, avec qui ils composent un trio de qualité, qui s’appuie sur son habileté technique et son volume. En plus de ça, il y a d’autres joueurs qui apportent de la percussion sur les côtés. Ils ont montré à Lille qu’ils étaient capables d’être redoutables.
« Par rapport aux droits TV, je comprends leur mécontentement »
Malgré ses moyens très limités, on peut penser que le HAC a bien négocié son mercato hivernal ?
« Je trouve qu’ils ont été très intelligents dans leur mercato. Je suis forcément au courant de ce qui se passe par rapport aux droits TV, je comprends leur mécontentement… Mais je ne suis pas étonné, je sais les qualités des gens qui bossent là-bas. »
Jean-Michel Roussier a toujours maintenu sa confiance en Didier Digard malgré la situation au classement. À l’heure où les coaches servent souvent de fusibles, c’est appréciable de voir ce genre de contre-exemple ?
« Je suis entraîneur, alors je crois d’abord à la stabilité. Tant que la direction du club, la direction sportive, voit le travail qui est fait par le staff, le coach, sent que les joueurs sont toujours là et que les moyens sont mis pour que ça bouge, je pense que, sur la durée, ça ne peut qu’être un gage de réussite. »
Vous allez affronter les trois derniers (le HAC, Montpellier, Saint-Etienne) lors des trois prochaines journées. C’est le moment où vous agitez le drapeau rouge pour ne pas tomber dans la facilité ?
« Pour la plupart des gens, tu es troisième (interview réalisée vendredi 14 février), tu viens de battre Marseille et Lens à domicile donc quand tu joues les trois derniers, c’est logique de gagner. Mais les matches de Ligue 1, ils sont difficiles à remporter, partout. On n’avait que quatre points après quatre journées, on est réguliers depuis un moment maintenant en championnat, mais si on veut continuer à avoir des ambitions, il faut mettre les mêmes ingrédients. Je sais que le Havre va en mettre beaucoup. Il faut qu’on soit au niveau dans l’engagement, la détermination et la qualité de notre jeu. »
Match Le Havre-Nice dimanche 16 février 2025 à 17h15
« Bien sûr que je suis toujours le FC Rouen »
Par V. L.
Malgré son emploi du temps ultra chargé et les matches qui s’enchaînent (Nice était encore qualifié en Ligue Europa et en Coupe de France il y a peu), Franck Haise ne manque pas grande chose de l’actualité du FC Rouen, le club où il a été formé. « Bien sûr que je suis toujours ce qui s’y passe. Et je le suivrai toujours ! C’est mon club d’enfance, celui que j’allais voir avant même d’y être licencié à l’âge de dix ans. Je regarde les résultats, on m’envoie parfois les articles de Paris Normandie, et puis je connais bien Régis Brouard, qui a repris l’équipe. »
Cette semaine, le coach des Aiglons a d’ailleurs eu l’occasion de parler brièvement des Diables rouges puisqu’il est intervenu lors d’une sessions de formation au BEPF à laquelle participait... Maxime D’Ornano, l’ancien technicien rouennais. « J’espère que le club trouvera un jour une vraie stabilité et qu’il s’installera dans le monde professionnel, ce qui sera déjà une première étape. Parce qu’il faut que les choses se fassent comme ça. Je me demande encore comment il a été possible qu’il connaisse autant de remous depuis 30 ans. »
Par Victorien Lenud de Paris-Normandie.