[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
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Inscrit parmi les plus faibles du Vieux Continent, le secteur offensif du HAC n’est autre que le plus pauvre de L1. Une ligne d’attaque qui s’était déjà révélée bien discrète lors des deux précédentes saisons.
Samuel Grandsir, l’un des symboles de la pauvreté récurrente du secteur offensif, lui qui n’a plus été décisif, ni face au but, ni dans la dernière passe, depuis le 13 août… 2023
On apprend donc que Yann Kitala « souhaite » quitter le HAC. Si on peut se permettre, voilà des mois, pour ne pas dire plus d’une année, que le HAC espère le départ d’un avant-centre apparu à trente-deux reprises lors de la saison de l’accession, pour… deux buts. Et, depuis, disparu des radars. Alors que le joueur (26 ans) entende partir, que son agent, à l’approche du mercato d’hiver (du 1er janvier au 3 février 2025), assure que des pistes existent, de la Suède aux Pays-Bas en passant par la Suisse, le Portugal et la L2, bref d’un peu partout, tout cela fait partie du jeu.
Mais au-delà de cette évidence, celle d’un possible départ en janvier, Kitala incarne les difficultés qu’ont les dirigeants havrais à s’approvisionner en attaquant(s) efficace(s). En buteur(s), tout simplement. Et ce, depuis le coup d’envoi de l’exercice 2022-2023, celui que le Havre AC a ponctué d’un titre de champion de L2 avec seulement la neuvième attaque et un trio de meilleurs réalisateurs à six buts, Alioui-Lekhal-Cornette. En 2023-2024, les Ciel et Marine, en L1 cette fois, durent composer avec la seizième attaque (30 buts) pour se sauver. Avec cinq tentatives réussies, Ayew, Sabbi et Bayo, pour lequel un gros effort salarial avait été consenti (100 000 euros mensuels), se signalèrent comme les « canonniers » locaux.
Bochum, Lecce, Getafe…
Faire pire, en termes d’efficacité et de total accolé au goleador maison, paraissait donc difficile. Et pourtant, les stats du moment sont sans appel (voir par ailleurs). Font froid dans le dos. Et même lorsque les Havrais, comme ce fut le cas ce samedi 7 décembre 2024 à Nice en première période, maîtrisent, pressent, percutent, rien, ou presque, ne se passe face au but adverse. Certes, sans un sauvetage sur la ligne de l’Aiglon Louchet, Salmier aurait été le premier à faire mouche à l’Allianz Riviera (11e). Mais au bilan des quarante-cinq premières minutes, abouties, force fut de constater que Bulka garda ses mains bien trop froides. Seul Lloris parvint à le tromper au-delà du temps réglementaire (90e+2). Pour l’honneur.
Le HAC ne sait plus, ne sait pas faire mal. Et en termes d’efficacité offensive (11 buts « pour »), aucune autre écurie de L1 n’expose pareille faiblesse. Plus parlant encore, à l’échelle européenne, sur la base des championnats allemand, anglais, espagnol et italien, seuls Bochum, lanterne rouge de Bundesliga, Lecce, seizième (sur 20) de Serie A et Getafe dix-septième (sur 20) de Liga affichent un bilan offensif plus pauvre encore que celui du club doyen…
Trop de joueurs muets
Didier Digard a pourtant tout essayé, rien ne fonctionne. Samedi, il est même allé jusqu’à titulariser Ngoura seul en pointe. Mais si actif l’international U20 a-t-il été, il ne bénéficie pas encore d’épaules suffisamment larges pour sortir de la nasse le secteur offensif. Problème, sans un coup de génie au mercato d’hiver, à savoir un attaquant aussi talentueux que son salaire serait famélique, en clair une denrée rare, les solutions mises à la disposition de Digard n’incitent pas à l’optimisme.
Et ce, parce qu’Ayew, remplaçant à Nice, n’a toujours pas distillé le moindre geste décisif, tout comme Sabbi et Soumaré, parce Joujou, lui aussi totalement muet, voit sa progression stoppée depuis l’accession, parce que Grandsir est fantomatique depuis le 13 août 2023 et ce but signé à Montpellier. Enfin, parce qu’Housni (19 ans), prêté cet été par le PSG, ne paraît pas, à en croire son temps de jeu (145 minutes), encore taillé pour la L1. Voilà, voilà…
Ces stats qui font mal
Par D.P.
0,79 : comme la moyenne de buts du HAC par match en Ligue 1 (11 en 14 journées). Personne ne fait pire dans l’élite hexagonale.
1,01 : comme la moyenne de buts que devraient afficher les Ciel et Marine d’après les fameux « xG », pour « expected goals », soit la probabilité qu’un tir se transforme en but selon les modèles statistiques. Là encore, aucune formation n’affiche un si faible total.
9,3 : pas de hasard, puisque les hommes de Didier Digard sont ceux qui tentent le moins leur chance face au but adverse à chaque échéance. Et de très loin ceux qui cadrent le moins leurs tentatives (2,4 frappes cadrées par match).
3 : les Ciel et Marine n’ont inscrit que trois malheureux buts dans le jeu en 14 journées (Ndiaye contre Auxerre, Kuziaev à Monaco et Casimir à Nantes). Les huit autres l’ont été soit sur penalty (3), soit sur phase arrêtée (3), soit par des adversaires (2).
3 : avec Lens, le HAC est la seule équipe à présenter un meilleur réalisateur à trois buts. Sauf que le RCL en possède deux (Frankowski, Nzola), et que Touré n’a fait trembler les filets que sur penalty…
2 : les latéraux Christopher Opéri et Yanis Zouaoui sont les deux meilleurs passeurs de l’équipe avec deux « assists » chacun. Trois de ces quatre coups de patte décisifs ont été délivrés sur coup de pied arrêté.
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Parmi les recrues estivales du HAC, les jeunes Ismaïl Bouneb et Ruben Londja (18 ans chacun) ne sont pas encore apparus avec les pros en Ligue 1. Le premier en semble plus proche que le second, en difficulté depuis son arrivée et cantonné à l’équipe U19 du club doyen.
Aperçus en amical avec les pros, Ismaïl Bouneb et Ruben Londja évoluent pour le moment au sein des équipes de jeunes du Havre AC
« On sait qu’il y a encore du développement à faire avec eux, des choses à corriger, à améliorer, mais ils ont à la fois le potentiel et l’état d’esprit. » Ainsi parlait Mathieu Bodmer d’Ismaïl Bouneb et Ruben Londja à leur arrivée cet été. Cinq mois plus tard, et alors que les deux espoirs signés jusqu’en 2028 n’ont pas encore pointé le bout de leurs crampons en Ligue 1, le directeur sportif du HAC reste sur la même longueur d’onde. « Ce sont deux garçons de 18 ans sur lesquels nous avons misé pour le futur. Il est normal qu’il leur faille un temps d’adaptation. On n’a jamais dit qu’ils feraient partie de la rotation, on a dit qu’il fallait qu’ils travaillent pour aller gratter du temps de jeu. » À date, l’ex-Valenciennois a clairement pris de l’avance sur l’ancien de Lausanne Sport dans cette optique.
Bouneb vu comme l’avenir du club
Dans la foulée d’une campagne préparatoire à laquelle il avait participé jusqu’au dernier match (Bochum), Ismaël Bouneb avait vécu les 1re (PSG) et 2e journées (Saint-Etienne) de Ligue 1 de l’intérieur, retenu dans le groupe sans toutefois entrer en jeu. Le milieu offensif n’a plus intégré les « vingt » depuis. « Il y a du monde devant lui en équipe première », rappelle Mathieu Bodmer. « On fait attention à l’équilibre du vestiaire, qui se joue parfois à peu de choses, confirme Didier Digard. Non pas qu’il y ait des statuts, mais d’autres joueurs n’ont pas démérité. »
S’il n’a jamais cessé de s’entraîner avec les pros, Bouneb passe la plupart de ses week-ends avec l’équipe réserve en Régional 1 (1 but en 6 apparitions), où il semble donner satisfaction. « Dans la première touche, la qualité de la dernière passe, la capacité à verticaliser le jeu, c’est très fort, souligne Jaïr Karam. Les conditions ne sont pas toujours idéales en R1, notamment en termes de surface de jeu, mais le fait d’être confronté à des blocs bas et des adultes qui ont du vice fait aussi partie de son apprentissage. »
Le coach de la « B » loue par ailleurs « l’état d’esprit irréprochable » d’un « gamin toujours souriant, à l’écoute des remarques ». « Il a la bonne attitude, avance très bien », appuie Bodmer, alors que Digard parle du vice-champion du monde et d’Europe U17, désormais appelé avec les U19 (2 buts en 8 capes cette saison), comme « l’avenir du club ». Dès la seconde partie de championnat ? « C’est une possibilité, élude un peu l’entraîneur, dont l’équipe manque souvent de cette inspiration que l’on prête au Lillois d’origine. On espère à la fois le voir rapidement, tout en se donnant le temps de l’accompagner pour qu’il soit véritablement prêt le jour où on fera appel à lui. »
La marche est haute pour Londja
Un petit galop d’essai contre Fougères (N3, 7-0), et puis plus rien. Digard et son staff se sont assez vite rendu compte que Ruben Londja était encore loin de répondre aux exigences du très haut niveau. D’abord envoyé en réserve (2 matches, 0 but), l’ancien espoir de Lausanne Sport est ensuite descendu chez les U19 (4 matches, 0 but). Personne ne le cache au HAC : « C’est compliqué pour lui », résume Bodmer, sans oublier de dresser la liste des circonstances atténuantes dont bénéficie le Suisse. « C’est la première fois qu’il quitte son pays, il découvre la vie seul, un nouvel environnement, un nouveau football… » Ce qui n’empêche pas le « DS » du HAC d’attendre de l’international U19 (2 buts en 7 sélections) qu’il « trouve les moyens de progresser rapidement pour se mettre au niveau ».
« Il doit progresser dans la vitesse d’enchaînement, avoir des appuis un peu plus dynamiques, muscler aussi son jeu, car il a beau avoir un super gabarit (1,90 m), il doit se faire à un football plus athlétique, plus rugueux, que celui qu’il connaissait en Suisse », développe Jaïr Karam. Le nouveau directeur de la Cavée Verte assure toutefois que l’attaquant « s’accroche » en même temps que le club fait son possible pour « le soutenir » et « éviter qu’il soit isolé ». « Mais lui seul a les clés pour raccrocher le bon wagon. »
À défaut, le HAC pourrait-il être amené à lui chercher une porte de sortie au cours des prochains mois ? « Je ne vois pas l’intérêt de cette question, s’étonne Bodmer. Encore une fois, il n’a que 18 ans, laissons-lui du temps. »
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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Le HAC, de nouveau localisé en zone rouge, se prépare à la réception du RC Strasbourg, dimanche (17 heures), pour le compte de la 15e journée de Ligue 1. Mais avec quel effectif Didier Digard peaufine-t-il les derniers détails de ce rendez-vous ?
Handicapé par un coup reçu au pied, André Ayew a dû être ménagé ces deux derniers jours
À 48 heures d’un face-à-face entre le HAC, tombé à la dix-septième place dans la foulée d’un revers à Nice (1-2), et Strasbourg, quatorzième à deux points du club doyen, quel est l’état de l’effectif ciel et marine ? Il y a d’abord les forfaits d’ores et déjà actés, ceux d’Arouna Sangante (adducteurs), de Josué Casimir (cheville) et d’Issa Soumaré (adducteurs).
Le HAC retrouve Sabbi et Joujou
Et puis il y a ces alertes, détectées ces jours derniers, ces entraînements manqués par l’ex-Strasbourgeois Yoann Salmier (malade), et ce coup reçu au pied (mercredi) qui a obligé André Ayew à faire l’impasse sur les deux dernières séances. A priori, les deux joueurs devraient renouer ce samedi avec une activité normale.
Enfin, et surtout, il y a les retours. Celui d’Emmanuel Sabbi, privé le week-end dernier du voyage à Nice pour un coup reçu lors de la réception d’Angers (0-1, 13e j.). Celui d’Antoine Joujou, bloqué par une béquille à la veille du vol pour la Côte d’Azur.
Et celui d’Élysée Logbo, dont les soucis physiques peuvent enfin être relégués au rang de (mauvais) souvenirs. Néanmoins, très certainement est-il un peu tôt pour que le jeune attaquant (20 ans) puisse prétendre intégrer le groupe des « 20 », lui dont la dernière apparition en L1 date du 26 novembre 2023.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Titulaire lors des quatre dernières rencontres du Havre AC en Ligue 1, Timothée Pembele semble voir pris du galon dans l’esprit de Didier Digard. Après une saison quasi-blanche, l’ancien du PSG est devenu, avant la réception de Strasbourg, ce dimanche 15 décembre 2024, une alternative crédible en tant que piston ou défenseur axial droit.
Pembele vient d’enchaîner quatre titularisations consécutive.
Petit à petit, Timothée Pembele fait son nid. Ou plutôt, match après match, son trou dans la défense du HAC. Arrivé sur la pointe des pieds en toute fin de mercato estival en provenance de Sunderland (D2 anglaise), le jeune défenseur âgé de 22 ans voulait se servir de son prêt au Havre pour retrouver goût au football. La dernière saison ayant été ponctuée, pour lui, de galères et de déceptions.
Désireux de franchir un cap en quittant définitivement son club formateur, le Paris-Saint-Germain, Timothée Pembele avait signé un bail de cinq ans dans le nord-est de l’Angleterre à l’été 2023. Problème, l’aventure ne s’est pas vraiment déroulée comme espéré. D’abord écarté des terrains pendant près de quatre mois en raison d’une blessure aux ischio-jambiers, celui qui compte un titre de champion de France à son palmarès (Ndlr : en 2023) n’a, ensuite, jamais eu la confiance de son coach.
« Il fallait que je retrouve du rythme »
Il a donc dû se satisfaire de trois « petites » titularisations avec les Black Cats. Un total qu’il a déjà dépassé avec le maillot ciel et marine. Non utilisé par Didier Digard avant la réception de Lyon fin octobre, Pembele a, depuis, débuté six rencontres et a même été titulaire lors des quatre dernières sorties du club doyen. « Il fallait que je retrouve du rythme, affirme l’intéressé. Toutes mes séances d’entraînement étaient analysées. Je suis allé jouer avec la réserve pour avoir 90 minutes dans les jambes. Je me suis senti mieux au fur et à mesure. Aujourd’hui, je suis revenu au niveau de l’équipe. J’enchaîne les matchs. Cela me permet d’engranger encore plus de rythme et de confiance. »
Que cela soit en position de piston droit ou en défenseur axial droit, deux postes où il se sent à l’aise et assure n’avoir aucune préférence, Pembele livre des prestations correctes. Parfois en difficulté comme contre Reims (0-3), il sait aussi se montrer entreprenant à l’image du week-end dernier sur la pelouse de Nice (2-1). Son expérience pourrait même se révéler précieuse en fin de saison. Le Francilien d’origine ayant déjà connu une lutte pour la survie en Ligue 1. Cette dernière avait toutefois mal tourné. Prêté à Bordeaux, il n’avait pu éviter la relégation des Girondins à l’issue de la saison 2021/2022.
« Aujourd’hui, nous n’avons qu’un seul objectif : sortir de la zone rouge »
« Ce n’est pas un bon souvenir, assure-t-il. Toutefois, j’ai pu tirer quelques leçons de cette expérience. Je sais qu’il faut toujours que l’on reste motivé. On peut avoir des trous d’air durant une saison mais on peut toujours rebondir. Aujourd’hui, nous n’avons qu’un seul objectif : sortir de la zone rouge. Cela serait bien que l’on puisse s’en extraire avant la trêve hivernale. » Cela passera par un résultat positif lors de la réception de Strasbourg ce dimanche 15 décembre 2024, à 17 heures, au stade Océane. En cas de succès, le HAC pourrait s’offrir une belle bouffée d’oxygène et espérer faire son nid au-dessus de la ligne de flottaison.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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À vous la parole ! Avant chaque rencontre des Ciel et Marine, nous relayons les impressions d’un fan du club doyen. À l’aube du duel entre le HAC et Strasbourg, ce dimanche 15 décembre 2024 (17 heures), micro tendu à Alexandra Pinchon (45 ans)
« Cette première moitié de championnat, je m’attendais à ce qu’elle soit compliquée, parce que la deuxième saison est toujours la plus difficile et parce qu’il y a eu un changement de coach à la dernière minute. Après, je n’imaginais pas que ça puisse être aussi pauvre au niveau du jeu, au niveau de l’efficacité offensive. Sans renfort, le HAC est tout simplement dans la logique de la deuxième partie de la saison dernière. Mais j’ai quand même l’impression de voir des joueurs perdus, des joueurs qu’on ne reconnaît pas. Maintenant, même s’il ne faut jamais oublier d’être réaliste, quand tu es supporter du HAC, tu te dois d’être optimiste », estime cette fidèle du Stade Océane, elle qui, très jeune, a hérité de son père, aujourd’hui disparu, cette passion sans faille pour le club doyen.
« Notre championnat, c’est la Ligue 1, point »
« Tout n’est pas à jeter, mais encore une fois, ce qui m’inquiète, c’est cette incapacité à trouver des solutions pour marquer. C’est la base… Et je ne vois pas comment on va y arriver. Donc, en l’état, essayons déjà de retrouver notre armure défensive. Dans les têtes, ça pourrait faire du bien. Quant à ce match face à Strasbourg, ne commençons pas à la qualifier de décisif sous prétexte que les Strasbourgeois évoluent actuellement dans la même zone que nous. Moi, je ne supporte pas qu’on dise que c’est notre championnat. Notre championnat, c’est la Ligue 1, point. Que ce soit Strasbourg ou Paris, il faut avoir pour objectif de prendre des points. Angers, on avait dit que ce serait décisif, ce match, on l’a finalement perdu, et pour autant, on n’est pas largués. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Ce dimanche 15 décembre 2024, face à Strasbourg, au Stade Océane (17 heures), les Ciel et Marine, dix-septièmes au coup d’envoi, peuvent faire d’une pierre deux coups. Reléguer les Alsaciens derrière eux et, dans le même temps, sortir de la zone rouge.
Yassine Kechta profitera-t-il de ce dernier match (de championnat) de l’année 2024 pour signer son premier geste décisif de la saison ?
Si trop souvent en cette première moitié de championnat, une déception est venue succéder à une frustration, il n’en reste pas moins que le Havre AC garde son destin en main. Certes, au seuil de cette quinzième journée, la dernière de l’année 2024 avant une reprise, version 2025, dans l’antre de l’Olympique de Marseille (le 5/01, 20h45), peu de signaux sont au vert. Le compteur de succès est coincé au chiffre 4, l’efficacité offensive, avec trois buts inscrits dans le jeu sur un total de onze réalisations, ne fait aucun envieux en Ligue 1, et, en termes de jeu, rares ont été les séquences à grand relief.
« On a vraiment besoin d’un moment de bonheur »
Néanmoins, en ce jour de réception du RC Strasbourg, filiale du Chelsea FC (Angleterre), il n’est pas (encore) permis de verser dans la sinistrose. Avant-dernier, le HAC expose un handicap de deux points seulement sur le Stade Rennais, douzième. Ce sont deux points qui séparent également le club doyen du club alsacien. « Et pourtant, cet été, Strasbourg a dépensé plus de 80 M€ (125 M€ précisément) et aujourd’hui, c’est une équipe qui lutte avec nous, note Digard. Ça veut dire que ça cloche, chez l’un ou chez l’autre. Mais c’est aussi ce qui fait la beauté du foot. »
Cette beauté, cette incertitude qui autorise le HAC à prétendre traverser la courte trêve hivernale, celle qui débutera dans une semaine au sortir du 32e de finale de Coupe de France (à Saint-Brieuc, N2), à l’écart des plus grands menacés. Ceux dont feraient alors partis des Strasbourgeois crédités d’un seul point sur les quinze derniers mis en jeu. « Mais ils ont quand même beaucoup d’arguments, rappelle l’entraîneur havrais. Et nous, on ne pourra pas se permettre de faire le même match que face à Angers (0-1, 13e j.). Mentalement, on a vraiment besoin d’un moment de bonheur. Il faut tenter des choses, ne pas avoir peur de rater. Le seul moyen de réussir, c’est d’essayer. »
Mais qui pour essayer, notamment devant ? À Nice, « DD » avait orienté son choix vers Steve Ngoura (19 ans). Doublera-t-il la mise ? L’international U20, dont l’investissement au quotidien a parfois été contestable, est-il aujourd’hui prêt à assumer un rôle plus important ?
À la pointe du HAC, Ayew ou Ngoura ?
« Le message est clair avec Steve, confie Digard. Il sera le seul décideur de sa carrière, donc, dans un premier temps, de son temps de jeu au HAC. Son attitude et son investissement détermineront quelle place il aura avec nous. Il a toutes les qualités, mais le foot, c’est tous les jours, c’est une perpétuelle remise en question. Il évolue dans le bon sens, mais demain est un autre jour et pour Steve, demain, c’est encore loin. »
Dans l’immédiat, la question est de savoir s’il est en capacité de booster le secteur offensif. Ou s’il passera le relais à André Ayew, remplaçant le week-end dernier à Nice et, surtout, toujours en attente de son premier geste décisif de la saison. « Il est forcément un peu marqué, ressent Digard. On parle parfois de l’ego, et c’est souvent négatif. Mais quand on a fait une telle carrière, c’est aussi grâce à l’ego. Et le sien est un peu touché actuellement. Mais pour nous, ça ne change rien à l’importance qu’il a au sein du groupe. » Un groupe qui, ce dimanche 15 décembre 2024, esquivera la crise, ou s’y enfoncera.
Havre AC – RC Strasbourg, dimanche 15 décembre 2024, 17 heures, Stade Océane
Arbitre : M. Kherradji HAC : 30. Desmas – 32. Pembele, 22. Salmier, 6. Youte, 4. Lloris, 27. Opéri – 8. Kechta, 94. Touré (cap), 19. Ndiaye, 5. Targhalline – 77. Ngoura Remplaçants : 1. Gorgelin (g), 7. Nego, 18. Zouaoui, 14. Kuziaev, 11. Sabbi, 21. Joujou, 29. Grandsir, 28. Ayew, 46. Housni Entraîneur : Didier Digard Absents : Sangante (adducteurs), Casimir (cheville), Soumaré (adducteurs), Logbo (reprise), El Hajjam, Confais, Bouneb, Kitala (choix) STRASBOURG : 1. Petrovic – 22. Doué, 23. Sarr, 29. Doukouré, 7. Moreira – 26. Bakwa, 19. Diarra (cap), 8. Santos, 15. Nanasi – 10. Emegha, 40. Sebas Remplaçants (à choisir parmi) : 30. Johnsson (g), 28. Senaya, 4. Sow, 5. Sylla, 77. Sobol, 17. Diong, 18. Mwanga, 6. Lemarechal, 20. Perea, 42. Ouattara, 14. Mara, 9. Lukovic Entraîneur : Liam Rosenior Absents : Wiley (épaule), Sahi (tendon d’Achille), Bellaarouch (reprise), Delaine, Y. Gomis, Messi, A. Cissé (choix)
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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HAC – Strasbourg, coup d’envoi dans une heure ! Pour le compte de cette quinzième journée de Ligue 1, quel « onze » Didier Digard a-t-il imaginé afin de bousculer les visiteurs ? Localisés en zone rouge, les Havrais n’accusent qu’un retard de deux points sur les Strasbourgeois.
Yanis Zouaoui signera sa troisième titularisation
C’est la surprise du jour ! Voilà quelques semaines que l’on s’interrogeait sur la possibilité de voir évoluer au même moment, et Christopher Opéri, passeur décisif à deux reprises, et Yanis Zouaoui, titularisé par deux fois seulement et lui aussi crédité de deux passes décisives. Et ce dimanche, à l’occasion de la réception de Strasbourg, Didier Digard a décidé de répondre à cette interrogation.
Le HAC revisite sa défense
Les deux gauchers seront en effet sur le pré dès le coup d’envoi. L’ex-Martégal endossera ainsi le rôle de piston gauche, alors qu’Opéri intégrera le côté gauche d’un entrejeu d’où disparaît Yassine Kechta. Un secteur qui se positionnera devant une défense revisitée par la présence de Zouaoui, mais pas que. Diminué cette semaine, Yoann Salmier vivra en effet du banc cette fin d’après-midi. Timothée Pembele, lui, palliera l’absence de l’ex-Strasbourgeois dans l’axe, alors que Loïc Nego signe son retour dans le « onze ».
Enfin, devant, André Ayew, touché au pied mercredi, ne débutera pas la rencontre. Confiance est donc renouvelée à Steve Ngoura.
La composition : Desmas – Nego, Pembele, Youte, Lloris, Zouaoui – Ndiaye, Touré (Cap), Targhalline, Opéri – Ngoura
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Le HAC essuie une nouvelle défaite en Ligue 1 avant la trêve. En encaissant deux buts en moins de quatre minutes et un troisième en toute fin de rencontre, les Ciel et Marine se sont inclinés contre Strasbourg (3-0). Devant la prestation de leurs joueurs, une partie du kop a quitté le Stade Océane à l’heure de jeu.
Les Strasbourgeois ont plié la rencontre en première période
Défait il y a deux semaines contre Angers (0-1) et il y a huit jours sur la pelouse de Nice, le HAC espérait renouer avec la victoire à l’occasion de leur dernier match de Ligue 1 avant la trêve. Il n’en sera rien.
Ce dimanche 15 décembre 2024, les Ciel et Marine ont essuyé un nouveau revers face à Strasbourg. Incapables d’emballer la rencontre devant son public, les hommes de Didier Digard concèdent l’ouverture du score sur un corner repris par Diarra (0-1, 28e).
Une partie du kop s’en va
Avant de voir Strasbourg doubler la mise quelques minutes plus tard. À la suite d’un dédoublement avec Bakwa, Nanasi frappe fort au premier poteau et transperce Desmas (0-2, 32e).
Sans le soutien d’une partie de son kop qui a choisi de plier bagage après avoir notamment demandé la démission de Didier Digard en début de deuxième acte, les Havrais vont tenter de revenir au score. Malheureusement ni Sabbi (68e), ni Ayew (69e), ni même Youté (80e) ne parviendront à faire trembler les filets. C’est même Strasbourg qui inscrit le troisième but de la rencontre par Santos (90e) sous les applaudissements du Stade Océane. Avec cette nouvelle défaite, le HAC s’enfonce au classement et peut-être même dans la crise.
Au Havre, RC Strasbourg bat Havre AC 3 à 0 (2-0).
Arbitre : M. Kherradji. Spectateurs : 17 071.
Buts pour Strasbourg : Diarra (28e), Nanasi (32e), Santos (90e).
Avertissement pour Strabsourg : Sobol (79e)
HAVRE AC : Desmas – Pembélé, Youte, Lloris, Négo (Ayew, 64e), Zouaoui (Sabbi, 64e) – Opéri, Touré (cap.) (Kechta, 83e), Targhalline, Ndiaye (Joujou, 64e) – Ngoura (Grandsir, 83e).
Entraîneur : Didier Digard.
Strasbourg : Petrovic – Doué, Sarr, Doukouré, Moreira – Santos, Diarra (cap.) – Nanasi (Diong, 70e), Bakwa (Ouattara, 84e), Sebas (Sobol, 60e), Emegha (Mara, 70e).
Entraîneur : Liam Rosenior.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Ambiance électrique et nouvelle claque reçue par le Havre AC au Stade Océane (0-3), ce dimanche 15 décembre 2024. Cet antre au milieu duquel Strasbourg a tranquillement dessiné son large succès. Le club doyen reste scotché à l’avant-dernière place de Ligue 1.
Face à Strasbourg, le HAC a concédé sa sixième défaite de la saison à domicile
Le chronomètre venait de franchir la barre des 50 minutes, quand les leaders des associations de supporters du Havre AC, ceux des Barbarians Havrais et du Kop Ciel et Marine, décidèrent de plier les bâches. De ranger les drapeaux. D’évacuer les tambours.
Cela faisait quelques instants déjà que la gronde s’épaississait. Au son des « Bougez-vous le c… », des « Mouille ton maillon ou casse-toi », les fans entendaient faire savoir qu’ils ne goûtaient guère au triste spectacle proposé. Un de plus. Depuis la 32e minute, Strasbourg gérait tranquillement son break d’avance. Les Havrais, eux, erraient sur le pré comme des âmes en peine, sans idées, sans réaction, sans rien qui ne puisse en faire une écurie digne de la Ligue 1, même du bas de tableau de celle-ci.
Le HAC perd le fil sur une « boulette »
Et sans surprise, Didier Digard, déjà sifflé à l’annonce des équipes, fut lui aussi la cible d’une colère montante. Les « Digard démission » tombèrent ainsi des travées. À l’heure de jeu, alors que Petrovic, le portier du Racing, luttait face à l’ennui, le cœur du Kop commença même symboliquement à se vider… Voilà près de trois ans, et l’ère Paul Le Guen, que l’atmosphère n’avait pas été aussi lourde au sein d’un Stade Océane qui enregistrait ce dimanche 15 décembre 2024 sa plus faible affluence, en mode Ligue 1 (17 071 spectateurs). Et comment ne pas comprendre la grogne ? En cette quinzième échéance, le public assistait à la sixième défaite des Ciel et Marine à domicile, la cinquième sans être capable d’inscrire le moindre but. Soit le onzième revers de la saison, le huitième sans trouver une seule fois l’ouverture.
Les Strasbourgeois, eux, tapèrent dans le mille à la première occasion, sur ce corner concédé par le HAC à la suite d’une terrible erreur de Touré. Coup de pied de coin que Diarra, libre de tout marquage, prolongea au fond des filets d’une puissante frappe (0-1, 27e). Une erreur, un but et un bloc qui se fissura immédiatement, à l’image de ce mouvement des visiteurs, bien trop tranquilles pour approcher du but de Desmas. Une promenade que Nanasi ponctua d’une frappe qui piégea un Desmas au placement plus que douteux (0-2, 32e). Les Alsaciens venaient de faire le job, quand techniquement, tactiquement, le Havre AC n’eut aucune réponse à apporter.
Et le stade se mit à chambrer…
Une faiblesse qui incita alors le public à accompagner les passes strasbourgeoises de ces « Olé » qui font mal. Mais qui en disent si long sur l’impuissance de Ciel et Marine aujourd’hui tout proche du gouffre. Celui vers lequel Santos les a poussés un peu plus à la 90e minute, seul au deuxième poteau et auteur du troisième but strasbourgeois (et applaudi par le Stade Océane…) à la suite d’un corner qu’aucun Havrais ne fut en mesure de repousser…
En l’état des qualités de cet effectif, la Ligue 2, semaine après semaine, ne fera qu’aspirer un peu plus le club doyen, lui qui entrera en lice en Coupe de France (32e de finale), samedi à Saint-Brieuc (N2). Et ce, avant une courte trêve et un déplacement à Marseille pour le premier rendez-vous de l’année 2025 (16e j.). Ce dimanche, seuls Nego (21e), Sabbi (68e) et Ayew (69e) parvinrent à faire, non pas trembler, mais frissonner les visiteurs. Et pourtant, Didier Digard, en conférence de presse (voir la vidéo sur paris-normandie.fr), ne trouva rien à redire sur la production de ses joueurs…
Au Havre, RC Strasbourg bat Havre AC 3 à 0 (2-0).
Arbitre : M. Kherradji. Spectateurs : 17 071.
Buts pour Strasbourg : Diarra (28e), Nanasi (32e), Santos (90e).
Avertissement pour Strabsourg : Sobol (79e)
HAVRE AC : Desmas – Pembélé, Youte, Lloris, Négo (Ayew, 64e), Zouaoui (Sabbi, 64e) – Opéri, Touré (cap.) (Kechta, 83e), Targhalline, Ndiaye (Joujou, 64e) – Ngoura (Grandsir, 83e).
Entraîneur : Didier Digard.
Strasbourg : Petrovic – Doué, Sarr, Doukouré, Moreira – Santos, Diarra (cap.) – Nanasi (Diong, 70e), Bakwa (Ouattara, 84e), Sebas (Sobol, 60e), Emegha (Mara, 70e).
Entraîneur : Liam Rosenior.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Découvrez les notes des joueurs du Havre AC après la nouvelle défaite concédée contre Strasbourg ce dimanche 15 décembre 2024 (0-3). Si Négo et Zouaoui ont tenté de tirer le collectif vers le haut, le reste de la troupe a livré une copie bien trop insuffisante pour que les Ciel et Marine puissent l’emporter.
Une perte de balle d’Abdoulaye Touré est à l’origine de l’ouverture du score strasbourgeoise
Desmas (4) : trois nouveaux buts encaissés par Desmas. S’il ne peut rien sur le premier et la puissante reprise de volée à bout portant de Diarra (28e), le portier havrais se fait transpercer trop facilement au premier poteau sur la deuxième réalisation strasbourgeoise signée Nanasi (32e). Il se couche bien sur un centre de Bakwa (76e). À nouveau délaissé par sa défense, il ne peut que constater les dégâts sur le troisième but strasbourgeois (90e).
Pembele (4) : Titulaire pour la cinquième fois consécutive, Pembele monte doucement en puissance. On ne l’a jamais senti en difficulté défensivement. Il s’est même permis de monter aux avant-postes en deuxième période. Sans grand succès.
Youté (4) : il a tenté de jouer long pour relancer son équipe mais ses transversales se sont trop souvent montrées imprécises. Il n’est pas directement impliqué sur les trois buts.
Lloris (4) : il croit empêcher l’ouverture du score grâce à un excellent retour défensif mais voit Strasbourg marquer sur le corner qui suit (28e). Sur le deuxième but, il sort sur Bakwa sans l’empêcher de faire la passe et ouvre l’espace dans lequel s’engouffre Nanasi (32e).
Zouaoui et Négo ont essayé
Négo (5) : après avoir vu Casimir puis Pembele lui être préféré au cours des dernières semaines, Loïc Négo était de retour aux affaires dans son couloir droit. Propre défensivement, il a même été le Havrais le plus dangereux de la partie. Sa frappe croisée a été sortie par Petrovic d’une belle manchette tandis que sa tête plongeante s’est envolée dans les travées du Stade Océane (57e).
Zouaoui (5) : titulaire contre Auxerre (3-1) et Montpellier (1-0), le HAC n’avait encore jamais connu la défaite lorsqu’il était aligné dans le onze de départ. C’est désormais chose faite. Pourtant, l’ancien de Martigues n’a pas grand-chose à se reprocher. Zouaoui n’a jamais rien laissé à un Bakwa bien remuant. Il a même été l’un des seuls Hacmen à apporter du danger balle au pied dans le camp strasbourgeois grâce à des percées individuelles.
Touré (3) : le capitaine est passé à côté de son match. D’habitude exemplaire, on l’a vu perdre des ballons et ne pas être aussi juste techniquement qu’à l’accoutumée. L’une de ses pertes de balle est d’ailleurs à l’origine de l’ouverture du score (28e). Plus étonnant encore, on l’a même vu être éliminé trop facilement. Un match à oublier.
Copie à revoir pour Targhalline
Targhalline (2) :« il est le jeu, il est le football », scande le speaker du Stade Océane lors de sa présentation. En ce moment, il est surtout très moyen. L’international marocain gâche une belle situation de contre en centrant n’importe comment (16e). Sur le premier but des visiteurs, il reste planté à l’entrée de la surface de réparation et oublie totalement Diarra qui peut expédier le cuir sous la barre de Desmas en toute tranquillité (28e). Dans le jeu comme dans l’attitude, l’apport est bien trop insuffisant.
Ndiaye (3) : de la générosité mais du déchet, Ndiaye a fait du Ndiaye. S’il a été à la manœuvre de la plupart des bons mouvements offensifs havrais, on peut regretter qu’ils aient été aussi rares.
Opéri (3) : positionné un cran plus haut après plusieurs prestations moyennes en tant que piston gauche, Opéri n’a pas relevé la tête. Si ce n’est un bon centre repris par Youté (80e), son apport a été inexistant. Il conclut sa prestation en lâchant le marquage sur Santos sur le troisième but de Strasbourg (90e).
Ngoura (4) : bien trop seul à la pointe de l’attaque, Ngoura a tenté de peser sur la charnière strasbourgeoise. Il frappe dans le petit filet au bout de quelques secondes (1e) et se trouve à l’initiative d’une belle remontée de balle finalement gâchée par Targhalline (16e). Son influence a malheureusement diminué au fil des minutes et n’a jamais refait surface jusqu’à son remplacement en fin de match (83e).
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Le onzième revers du Havre AC au sortir de la quinzième échéance de Ligue 1 sera-t-il celui de trop, celui qui incitera la direction du club doyen à réfléchir sur la position de Didier Digard ? Dimanche 15 décembre 2024 au Stade Océane, alors que Strasbourg dessinait son succès (3-0), les fans ont réclamé sa démission.
Didier Digard restera à la tête de l’effectif du HAC
La remarque est signée Laurent Maillard, un fidèle du HAC, l’un des fondateurs des BH 93, la plus importante des associations de supporters havrais. Et sans doute celle-ci, appelée à faire son œuvre sur le réseau X, incite à la réflexion. « On est le Petit Poucet de la Coupe de France à tous les matches. Chaque victoire est un miracle, il faut en prendre conscience. »
Lui n’a pas hurlé avec les loups dimanche, n’a pas hué Didier Digard, n’a pas crié à sa démission, n’a pas sifflé les joueurs avant que ne soit acté ce sixième revers concédé à domicile. Un échec qui fera toutefois date dans une saison où les invitations à s’enflammer sont devenues aussi rares que les Noëls au balcon. Au cœur de ce nouveau raté, les fans ont ainsi invité le successeur de Luka Elsner à remettre les clés de l’effectif.
Le HAC ne changera pas de coach
« Si Didier conserve notre confiance ? Il y a zéro doute sur ce point. » Mathieu Bodmer coupe ainsi court à l’appel du public et aux doutes associés aux capacités de « DD » à inverser le cours des choses. Lui qui, dimanche, insistait sur la prestation de ses joueurs – « la meilleure de la saison avec la première mi-temps réalisée face à Auxerre » – sur le fait que les Ciel et Marine avaient beaucoup plus tenté que les Strasbourgeois – dix frappes pour… une cadrée – sur les « xG » supérieurs à ceux de Strasbourgeois qui ont fait mouche par trois fois quand les Havrais, eux, bouclaient leur huitième match sans avoir trouvé une seule fois le cœur de la cible.
Des constats et des stats qu’il est certes possible d’analyser en interne, mais dont l’impact auprès du public est logiquement nul. Ce même public qui a multiplié, dimanche, les séquences de contestation. « C’était bizarre, confie Bodmer. Le public réagit comme si nous étions derniers et complètement largués au classement. Et quand tu entends les « Olé » et les applaudissements au troisième but de Strasbourg, ça fait mal. Les gens peuvent être déçus, c’est le jeu, mais personne ne triche, ni du côté des joueurs, ni au sein du staff. On a cette saison suffisamment de vents contraires pour que le public n’en rajoute pas. Vraiment, ça me surprend. C’est pour les joueurs que je suis triste, pour les plus jeunes notamment. Ils sont marqués. À un moment donné, il faut que tout le monde se rende compte dans quel championnat on est ! Et avec quels moyens on le dispute. » C’est un fait, incontestable.
Et la grinta, bordel !
Néanmoins, il saute aussi aux yeux que cet atout qui a permis au HAC, et de déjouer les pronostics lors de la saison de l’accession, et de réaliser l’exploit du maintien au printemps dernier, échappe à la donne. On parle de la grinta, celle qu’incarnent notamment Arouna Sangante, out depuis deux mois et huit matches, et Josué Casimir, lui aussi absent lors des trois dernières journées. Si l’entraîneur havrais prône le jeu et le beau – mais quel entraîneur déclarerait son amour pour les purges ? –, en termes de matériel humain, il n’a pas les éléments pour mettre en place ce qu’il souhaite. Et c’est à lui, lui cet ex-milieu de terrain réputé pour sa faculté à aller au charbon, d’inculquer cet état d’esprit.
Ce mode commando, ou survie, avec lequel le Havre AC devra traverser les cinq prochains mois. Et sauf cataclysme, c’est avec Digard aux manettes que le challenge sera relevé, ou pas. Que le HAC, plus faible attaque (11 buts), seizième défense (29 buts) et dix-septième équipe à domicile (6 pts/24), sortira intact des premières secousses vécues par le duo Roussier-Bodmer.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Coincé à l’avant-dernière place, le Havre AC jouera sa survie en Ligue 1 lors des cinq premiers mois de l’année à venir. Avec un effectif identique à celui qui se prépare à boucler 2024 ? L’idée est de profiter du mercato d’hiver afin d’injecter du sang neuf.
Mathieu Bodmer va devoir finement négocier afin de permettre au HAC de se renforcer, dès le mois prochain
La règle du jeu, imposée au Havre AC par la DNCG, n’a pas évolué. La masse salariale, celle qui a déjà fondu de 20 % l’été dernier, est sous le coup d’un encadrement, le recrutement à titre onéreux, sous celui d’une interdiction. Rappelons qu’à date, un déficit de 10 M€ reste à combler.
Le HAC ne peut attirer que des joueurs libres
Néanmoins, s’ils veulent maintenir en vie l’espoir d’un maintien en Ligue 1, les dirigeants havrais ne pourront suivre le prochain mercato d’hiver (du 1er janvier au 3 février) en qualité de simples observateurs. « Il y aura des retouches », assure (ou espère) Mathieu Bodmer. À l’évidence, l’entrejeu et l’attaque pourraient être, à la marge très certainement, revisités.
Simplement, le directeur sportif du Havre AC sait qu’il lui faudra finement négocier, à l’euro près. « Comme souvent, ce seront des joueurs libres ou prêtés. Mais il est certain qu’il va falloir tout faire pour essayer d’injecter du sang neuf, des joueurs qui ne sont pas affectés par ce qui s’est passé dimanche. » Parallèlement, il s’agira de laisser grande ouverte la porte à ceux qui se verraient en possession de proposition(s) intéressante(s), sur fond de transfert bien évidemment.
Pour Opéri, ça discute
On parle notamment de Christopher Opéri autour duquel des discussions sont en cours, « mais pas avec des clubs turcs », précise le président Roussier, d’Étienne Youte… « Vous pouvez citer tous les noms », coupe Jean-Michel Roussier. Parce qu’il faut vendre pour tenter un ou deux coups en janvier, parce qu’il faut vendre, afin de présenter des comptes à l’équilibre, ou presque, en mai. Tout en prenant soin de soigner la masse salariale, via les départs, dès janvier, des hommes peu ou pas utilisés cette saison, à savoir Yann Kitala, Aloïs Confais, Oualid El Hajjam, ou encore Samuel Grandsir.
« Il faut réussir à régénérer le groupe, ne serait-ce qu’un peu, estime Bodmer. Il faut des joueurs qui soient à 100 % concernés par l’objectif, tout en prenant en compte que certains garçons, présents depuis deux ans et demi, arrivent peut-être en bout de cycle avec nous. » Le tout, sans oublier qu’actuellement, une trentaine de joueurs se côtoient au quotidien au sein du vestiaire havrais et que nombreux sont ceux à n’y tenir qu’un rôle mineur. Et donc, à véhiculer une certaine frustration. Question : le seul mois de janvier, et ses deals qui ne se font généralement qu’aux dernières heures du mercato, suffira-t-il à réellement changer le décor ?
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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J-2 avant l’entrée en lice du HAC en Coupe de France, un 32e de finale programmé en Bretagne, sur les terres d’un pensionnaire de National 2 : le Stade Briochin. Le point sur l’effectif ciel et marine.
Touché à une cuisse, Steve Ngoura est jugé incertain pour le déplacement du HAC à Saint-Brieuc
Resté scotché dimanche sur le banc du HAC, lors de la réception du RC Strasbourg, puisque malade lors des jours qui ont précédé cette quinzième journée de Ligue 1, Yoann Salmier, toujours diminué, n’effectuera pas le déplacement, samedi, en direction de Saint-Brieuc. Là où le Havre AC est attendu dans le cadre des 32es de finale de la Coupe de France.
Au HAC, ça tourne au poste de n°1
Un forfait qui s’ajoute ainsi à ceux d’ores et déjà actés, à savoir les absences d’Arouna Sangante (adducteurs), de Josué Casimir (cheville) et d’Issa Soumaré (adducteurs), tous annoncés de retour à l’entraînement une fois terminée la courte trêve hivernale. Celle qui débutera peut-être un peu plus tôt pour Steve Ngoura, handicapé par une douleur à la cuisse ressentie ce jeudi. L’attaquant havrais, titularisé lors des deux précédentes échéances, est jugé très incertain.
Enfin, précisons qu’à l’occasion de cette entrée en lice en Coupe de France, dans l’antre du Stade Briochin, localisé à la dixième place du Groupe de B de National 2, c’est à Mathieu Gorgelin que seront remis les gants du numéro 1.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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À la gauche de la défense du HAC, Yanis Zouaoui se fait une place et un nom. Arrivé cet été de Martigues, il n’avait pourtant encore jamais évolué en Ligue 1. Ni même en Ligue 2. Entretien avec l’unique révélation du moment, à l’approche du 32e de finale de Coupe de France, samedi 21 décembre 2024 à Saint-Brieuc.
Yanis Zouaoui devrait faire partie du « onze » du HAC ce samedi sur la pelouse de Saint-Brieuc (N2)
Son sourire l’a trahi. À l’évocation du prochain déplacement du HAC, version Ligue 1, au stade Vélodrome (le 5 janvier 2025), Yanis Zouaoui (26 ans), lui le Marseillais de naissance, n’a pu résister à la pression d’un rictus naissant. « Je ne pense pas à ça, assure-t-il pourtant. C’est à la qualification que je pense, afin de partir en vacances l’esprit un peu plus zen. » Ce 32e de finale de Coupe de France, programmé ce samedi 21 décembre 2024 sur la pelouse de Saint-Brieuc (N2), le piston gauche n’entend donc pas le snober.
Cette étape à Saint-Brieuc, moins d’une semaine après le lourd échec concédé face à Strasbourg (0-3), dans quel état psychologique l’abordez-vous ?
« On l’aborde en ayant conscience que ce match est important pour les joueurs, pour le staff, pour tout le monde. Il faut engranger de la confiance. Après, ce qu’il s’est passé dimanche… On comprend la réaction des supporters, mais nous sommes les premiers déçus. On aura besoin d’eux, et ils le savent. Il faut donc vite tourner la page. »
Et tourner la page, c’est, à court terme, quitter Saint-Brieuc avec un billet pour les 16es de finale. Avez-vous conscience que le HAC n’a pas le droit à l’erreur ?
« Mais nous n’avons jamais le droit à l’erreur ! C’est comme ça depuis le début de la saison. Ce 32e de finale est tout aussi important que les autres matches. L’état d’esprit devra être irréprochable. »
« Ça reste du foot et je n’ai pas de complexe particulier »
Mais à la différence des échéances de Ligue 1, cette fois, vous serez ultra-favoris…
« Oui. Mais si on arrive là-bas en se voyant plus beaux et plus forts que nos adversaires, on ira vers une mauvaise surprise. Je le répète, il faudra être irréprochables, plus forts dans les duels, dans les courses. Dans tout ! »
Voilà près de six mois que vous avez traversé le pays afin de poser votre sac au HAC. Quel bilan tirez-vous de vos débuts en ciel et marine en Ligue 1 ?
« Je me sens très bien ici. Que ce soit au club ou de la part des supporters, l’accueil m’a vraiment touché. Maintenant, c’est vrai que cette Ligue 1, je la découvre. Dans l’impact, c’est autre chose, et tu apprends vite que la moindre de tes erreurs peut se payer cash. Mais ça reste du foot et je n’ai pas de complexe particulier. Cela a l’air de plaire. »
« Je me prépare à jouer, sans me demander si « Chris » partira, ou pas »
Au terme des quinze premières journées, vous ne comptez toutefois que trois titularisations. Mais le mois prochain, il n’est pas exclu que le mercato d’hiver offre à Christopher Opéri l’occasion de relever un nouveau défi. Vous sentez-vous prêt à changer de statut ?
« Depuis que je suis arrivé, je me prépare à jouer tous les matches, sans me demander si « Chris » partira, ou pas. Ce n’est vraiment pas une question que je me pose. Si « Chris » reste, ça ne me posera aucun problème. Quand tu es compétiteur, ne pas jouer est frustrant, mais il n’y a pas la moindre animosité envers qui que ce soit. »
Avec le potentiel que vous exposez en Ligue 1, ne regrettez-vous pas d’avoir attendu si longtemps pour découvrir ce qu’il se passe au-dessus, et même bien au-dessus du National ?
« J’aurais aimé connaître ce niveau bien plus tôt, mais dans la vie, rien ne se fait au hasard. S’il a fallu que je passe par tout ce que j’ai connu pour en arriver là, pas de souci, je prends et j’en suis très content. Et ce chemin parcouru m’a forgé un caractère. Je suis arrivé aguerri et avant les matches, je ne ressens aucune pression. Toute ma vie j’ai rêvé d’être dans ces stades mythiques et j’ai juste envie de montrer ce que je sais faire. »
Stade Briochin (N2) – Havre AC (L1), samedi 21 décembre 2024 à 15 h 30
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Le HAC est attendu en Bretagne pour son entrée en lice en Coupe de France. Ce samedi 21 décembre, à 15 h 30, les Ciel et Marine se déplacent sur la pelouse du Stade Briochin (N2). À cette occasion, le club et la ville ont avancé l’inauguration d’une nouvelle tribune.
Après neuf saisons à Guingamp, Christophe Kerbrat (à droite) porte aujourd’hui le maillot du Stade Briochin
Une grande première. Non, le Stade Briochin (National 2) ne disputera pas le premier 32e de finale de la Coupe de France de son histoire. Les Griffons étant presque des habitués avec 19 apparitions à ce stade de la compétition.
En revanche, la réception du HAC va bien rester gravée dans l’histoire de la formation bretonne. Ce samedi 21 décembre 2024, le Stade Briochin va pouvoir inaugurer la nouvelle tribune de son stade Fred-Aubert. Initialement prévue pour le mois de janvier 2025, la date d’ouverture a été avancée par la ville et le club avec l’aval de la commission de sécurité de la Fédération Française de Football. Preuve de l’importance que représente la venue des Ciel et Marine à Saint-Brieuc, près de 3 000 billets ont été mis en vente, dont 631 places dans la nouvelle tribune, ont été mis en vente et ont rapidement trouvé preneur.
Un vainqueur de la Coupe de France dans les rangs du Stade Briochin
C’est donc dans une enceinte à guichets fermés que les hommes de Didier Digard vont effectuer leur entrée en lice dans la plus vieille compétition du football français. Sur le papier, le HAC est évidemment grand favori même si leur adversaire a quelques arguments à faire valoir. À commencer par leur bonne forme du moment. Dixième du groupe B en National 2, le Stade Briochin a su prendre une belle avance sur la zone rouge lors des dernières semaines en ne perdant qu’à seule reprise lors des six dernières journées.
Les Bretons peuvent également compter sur la présence d’anciens professionnels dans leur effectif. Le plus connu d’entre eux est sûrement Christophe Kerbrat. Vainqueur de la Coupe de France en 2014, celui qui a porté le maillot de l’En Avant Guingamp durant neuf saisons, dont six en Ligue 1, figure comme le pilier de la défense des Griffons à 37 ans. Autres figures de proue : Karim Achahbar, Julien Benhaim ou encore le gardien Franck L’Hostis. Respectivement passés par l’EAG, Ajaccio et Monaco, les trois hommes devraient être titulaires contre le HAC.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Les blessures sur le front de l’attaque (Casimir, Soumaré, Ngoura) ont amené Didier Digard à convoquer le jeune Enzo Kana-Biyik (17 ans) pour le déplacement à Saint-Brieuc (N2) à l’occasion des 32es de finale de la Coupe de France.
Enzo Kana-Biyik sera du déplacement à Saint-Brieuc en Coupe de France ce week-end
C’est un nom déjà célèbre au Havre AC, mais un visage encore inconnu des habitués du Stade Océane. Et pour cause : à bientôt 18 ans (il les fêtera le 8 janvier), l’attaquant Enzo Kana-Biyik vivra ce samedi 21 décembre 2024 sa première convocation au sein du groupe professionnel ciel et marine, appelé à défier le Stade Briochin (N2) sur ses terres dans le cadre des 32es de finale de la Coupe de France.
Jusqu’alors cantonné aux équipes de jeunes du club doyen, Enzo Kana-Biyik, fils d’André (Hacman de 1990 à 1994) et demi-frère de Jean-Armel (Hacman de 1999 à 2010), le serait sans doute resté encore un peu si les blessures ne s’étaient pas accumulées sur le front de l’attaque havraise, puisqu’aux forfaits déjà actés de Josué Casimir (cheville) et d’Issa Soumaré (adducteurs), s’est ajouté ces dernières heures celui confirmé de Steve Ngoura (cuisse) pour le déplacement dans les Côtes-d’Armor. Didier Digard a donc choisi de faire appel à l’un des pensionnaires de la Cavée Verte les plus en vue depuis le début de saison, auteur de 9 buts en 15 matches toutes compétitions confondues (U19, R1, Gambardella, Challenge Espoirs).
« L’une des plus belles progressions »
Arrivé au HAC en 2021 après des passages au FC Brunoy (jusqu’en 2020) et à Brétigny (2020-2021), le natif de Paris franchit ainsi un nouveau palier dans sa progression. « L’une des plus belles qu’on ait connues au centre ces dernières années, fait savoir Jaïr Karam, coach de la réserve et nouveau directeur de la Cavée suite au départ de François Rodrigues. Une progression qui s’est faite de façon linéaire, avec un garçon qui a été performant en U17, puis en U19, et avec la réserve depuis quatre mois. Nous ne sommes pas allés trop vite avec lui, les choses se sont faites étape par étape. »
Attaquant « axial ou de côté », Enzo Kana-Biyik fait valoir de « très fortes qualités d’appuis, il est très véloce, capable de faire la différence sur ses prises de balle en mouvement », détaille Jaïr Karam, à propos d’un jeune homme qui doit en revanche encore « progresser en termes de justesse devant le but ». « Mais c’est vraiment un garçon en devenir », estime le patron de la pouponnière ciel et marine.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Dix-septième de Ligue 1, le HAC ne peut se permettre de quitter la Coupe de France en ce jour de 32e de finale, au risque que la tension monte d’un cran. Ce samedi 21 décembre 2024 à Saint-Brieuc (15 h 30), dans l’antre d’un des acteurs du Groupe B de National 2, le droit à l’erreur ne pourra être invoqué.
Titularisé ce samedi, Mathieu Gorgelin n’a plus enfilé les gants du n°1 depuis le 25 février 2024 et la réception du Stade de Reims (1-2)
Cette fois, personne au HAC ne pourra se retrancher derrière les stats, les frappes, les « xG », pour tenter de relativiser les conséquences d’un éventuel échec. Pas plus que l’explication d’un revers interdit se trouvera dans la différence des moyens posés sur la table cet été.
Non. Aucune excuse ne saurait cette fois justifier un flop. Si ce n’est cette magie de la Coupe pour laquelle le Havre AC a trop souvent tenu un rôle de figurant. Témoin, cette barre des 8es de finale atteinte, et jamais dépassée, à seulement six reprises lors des… soixante-quatre dernières saisons. Dont une, en 2023-2024, marquée par une élimination en terre strasbourgeoise (1-3).
En l’état d’avancement de la saison, plus qu’une qualification, c’est d’un moment d’apaisement, d’une parenthèse où le calme régnerait, dont les Ciel et Marine ont impérativement besoin. Eux qui ne parviennent pas à s’extirper de la zone rouge en Ligue 1, de cette place de relégable, la dix-septième, qui n’est que le reflet de productions devenues indigestes du côté des fans. Des Havrais qui ont ponctué d’une défaite dix de leurs douze dernières échéances.
Déjà suffisamment d’échecs en 2024
« C’est effectivement compliqué en championnat, admet Didier Digard. Mais si ce championnat reste bien évidemment notre priorité, je n’ai pas senti cette semaine des joueurs déjà en vacances. En Coupe, l’aventure peut être très intéressante pour eux et une qualification nous permettrait de retrouver un peu de sérénité. » Permettrait également de traverser les huit jours de vacances sans avoir le sentiment d’être passé à côté d’un nouveau rendez-vous, de boucler sur un succès une année 2024 qui a déjà vu le Havre AC tomber à vingt-deux reprises, Coupe et championnat confondus, sur un total de trente-cinq matches (dont 3 en Coupe).
« Mais j’insiste vraiment sur le fait qu’il n’y a pas un manque d’envie dans cette équipe, déclare l’entraîneur havrais. Il y a juste des mecs qui, parfois, passent à côté de leur match, et je peux comprendre que ça puisse être ressenti comme un manque de grinta. Et cette grinta, il en faudra face à Saint-Brieuc. Ce genre de match, entre deux équipes de niveau différent, ça se joue à l’état d’esprit. Je veux donc sentir de la motivation dans le regard de mes joueurs, qu’ils aient conscience de l’enjeu. » À savoir une qualification pour les 16es de finale, avec en bonus espéré, un contact renoué avec cette confiance défensive, offensive et collective.
Ce samedi, dans un stade Fred-Aubert rallié par près de 6 000 spectateurs, devant des Briochins localisés trois divisions en dessous, le HAC se qualifiera, ou ajoutera l’humiliation aux récentes déceptions.
Stade Briochin (N2) – Havre AC, samedi 21 décembre 2024 à 15 h 30, stade Fred-Aubert
Arbitre : M. Paradis.
STADE BRIOCHIN : L’Hostis – Angoua, Kerbrat, Boudin – Le Marer (cap), Yobé, Rouillé (ou Beghin), Diakité – Zakharyan, Achahbar – Konan.
Remplaçants : Le Normand (g.), Benhaim, Diakhaby, Ahjaou, Balzan, Ntumi, Janno.
Entraîneur : Guillaume Allanou.
HAVRE AC : Gorgelin – El Hajjam, Pembele, Youte, Lloris, Zouaoui – Kuziaev, Targhalline, Kechta – Ayew (cap), Housni.
Remplaçants : (à choisir parmi) : Desmas (g), Nego, Operi, Ndiaye, Touré, Confais, Bouneb, Sabbi, Joujou, E. Kana-Biyik, Grandsir.
Entraîneur : Didier Digard.
Absents : Sangante (adducteurs), Casimir (cheville), Soumaré (adducteurs), Ngoura (cuisse), Salmier (malade).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
C’est un HAC totalement inédit qui entrera en lice en Coupe de France, ce samedi sur la pelouse de Saint-Brieuc (N2), pour le compte des 32es de finale.
Mathéo Bodmer débutera ce 32e de finale
Il avait émis la possibilité de faire quelque peu tourner son effectif, l’entraîneur du HAC n’avait toutefois pas donné d’indice sur le fait qu’il laisserait autant de ses joueurs à la maison. Oui, en plus des forfaits annoncés (Sangante, Salmier, Casimir, Soumaré et Ngoura), Didier Digard a fait le choix de se priver de Youte, Lloris, Touré, Targhalline et Kechta. Pour les deux derniers cités, c’est du repos, quant aux trois premiers, c’est la menace d’un troisième avertissement, qui aurait été synonyme de suspension pour le déplacement à Marseille, le 5 janvier, qui a guidé le choix du coach.
Que de nouveautés
Alors, quel « onze » le technicien havrais a-t-il imaginé pour cette course à la qualification pour les 16es de finale ? Au poste de n°1, comme précisé dès jeudi, c’est Gorgelin qui prendra le relais de Desmas. Mais devant lui, qui ? Une ligne de quatre ? Possible. Avec, de droite à gauche, Nego, Pembele, Bodmer, Mathéo de son prénom, et Zouaoui. Un peu plus avancés, trois hommes prendront a priori place, avec Kuziaev, Ndiaye et Opéri. Dans cette logique, c’est donc un trio qui sera aligné sur le front de l’attaque, avec Joujou, Ayew et Grandsir.
La composition : Gorgelin – Nego, Pembele, Bodmer, Zouaoui – Kuziaev, Ndiaye, Opéri – Joujou, Ayew (cap), Grandsir
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Nouveau camouflet pour le HAC ! Ce samedi à Saint-Brieuc, dans l’antre d’une écurie de National 2, les Ciel et Marine ont été éliminés de la Coupe de France au stade des 32es de finale.
Nouveau flop pour Grandsir et les Havrais
L’erreur était proscrite, le HAC a fait fi de cette interdiction. Toujours aussi inoffensifs, aussi pauvres techniquement, aussi fébriles défensivement, les Ciel et Marine ont été logiquement sanctionnés, éliminés surtout, par des Briochins pensionnaires de National 2. Un flop de plus à inscrire sur les tablettes du HAC, en version Coupe de France, une défaite qui s’inscrit dans la droite ligne des récentes déceptions. Relégable en Ligue 1, le club doyen quitte donc la Coupe avec le sentiment d’un devoir nullement accompli. Car c’est le Stade Briochin qui a rythmé ce duel, c’est le Stade Briochin qui a fait en sorte que la fête soit belle.
Un HAC toujours aussi faible
Alors peut-être sera-t-il possible de s’interroger sur le but refusé à Sabbi, pour une main peu évidente (72e), mais il n’en reste pas moins qu’un seul Havrais avait réellement envie de faire obstacle aux Bretons : Gorgelin, décisif à plusieurs reprises en première période et sauvé par son poteau à la 23e. Ce poteau qui suppléa également L’Hostis sur une tentative de Joujou (35e).
L’envie, l’audace et l’efficacité auront donc été bretonnes, le tout sur fond d’exploit offert par la tête victorieuse de Janno (80e). Revisité mais toujours aussi triste, le HAC n’a pas été digne de son statut de grand favori.
À Saint-Brieuc, Stade Briochin (N2) bat Havre AC (L1) 1 à 0 (0-0)
Arbitre : M. Paradis
But pour Saint-Brieuc : Janno (80e).
Avertissements à Saint-Brieuc : Beghin (75e) ; au HAC : Nego (37e), Kuziaev (55e).
SAINT-BRIEUC : L’Hostis – Angoua, Kerbrat, Boudin – Le Marer (cap.), Yobé (Benhaim, 73e), Beghin, Diakité – Zakharyan, Achahbar – Konan (Janno, 65e).
Entraîneur : Guillaume Allanou.
HAVRE AC : Gorgelin – Nego, Pembele, Bodmer (Logbo, 88e), Zouaoui – Kuziaev (Housni, 81e), Ndiaye (Sabbi, 65e), Opéri – Joujou, Ayew, Grandsir (Confais, 65e).
Entraîneur : Didier Digard.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.