[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
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J-2 avant le coup d’envoi du face-à-face entre les Ciel et Marine et les promus Angevins, sur la pelouse du Stade Océane (17 heures), match comptant pour la treizième journée de championnat. Le point sur l’effectif du HAC.
Suspendus face à Nantes, Abdoulaye Touré et Yoann Salmier (en arrière plan) effectueront leur retour dimanche, lors de la réception d’Angers
D’abord, la bonne nouvelle. Suspendus pour le récent voyage à Nantes, terre du quatrième succès de la saison (2-0, 12e j.), Abdoulaye Touré, l’actuel meilleur buteur (3), et Yoann Salmier reviennent en scène. Ensuite, la mauvaise nouvelle. Touché à la cuisse à 48 heures de l’escale à la Beaujoire, Oussama Targhalline ne peut espérer renouer dimanche avec la compétition. « Il n’a pas encore repris l’entraînement collectif », précise Didier Digard.
Kechta et Ngoura incertains
Et enfin, l’incertitude. Celle-ci touche deux des acteurs présents dimanche à Nantes. À savoir Yassine Kechta et Steve Ngoura. Le Lionceau de l’Atlas ressent en effet une gêne au niveau des adducteurs, alerte qui l’oblige à ménager ses efforts. Quant à l’international U20, c’est une douleur au dos qui le contraint à respecter un programme adapté.
Quant à Arouna Sangante, à l’arrêt depuis près d’un mois et demi suite à une blessure aux adducteurs, il n’est toujours pas opérationnel. Le capitaine havrais poursuit son programme de réathlétisation et la question se pose toujours au sujet d’un possible retour à la compétition avant la trêve hivernale.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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À vous la parole ! Avant chaque rencontre des Ciel et Marine, nous relayons les impressions d’un fan du club doyen. À l’aube du duel entre le HAC et Angers, ce dimanche 1er décembre 2024 (17 heures), micro tendu à Guillaume Troszezynski.
« C’est un peu les montagnes russes depuis le coup d’envoi du championnat. Maintenant, si on semble moins performants que la saison passée face aux cadors, il est vrai que devant nos concurrents directs pour le maintien, on fait le plein. Et ce qu’on a vu le week-end dernier à Nantes a réellement regonflé le moral des troupes. C’est vraiment encourageant. On a retrouvé une équipe combative, qui ne lâche rien. Avec, en plus, des attaquants qui marquent enfin », savoure celui qui, chaque semaine, anime sur le réseau X l’incontournable « SpaceHAC ».
« Il y a quand même moyen de les bousculer »
« Maintenant, c’est vrai que j’ai eu peur, avant Nantes, que la saison soit très longue, qu’on finisse par décrocher. Mais pour le coup, ça s’est bien goupillé. On repart donc de l’avant, avec l’envie de voir le HAC confirmer face à Angers. Car ces Angevins, même s’ils vont être boostés par les anciens Havrais, il y a quand même moyen de les bousculer. En tout cas, c’est une nouvelle fois un match très important. Et je suis optimiste, car je sens ce groupe soudé – il l’a d’ailleurs démontré à Nantes – conscient qu’il ne bénéficiera d’aucune aide extérieure. J’aime vraiment cet état d’esprit. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Co-meilleur buteur du HAC la saison dernière mais encore muet lors de cet exercice, Emmanuel Sabbi vient d’enchaîner deux titularisations consécutives après avoir goûté au banc de touche en début de championnat. Avant le match d’Angers, ce dimanche 1er décembre 2024, l’attaquant américain évoque son début de saison et ses ambitions.
Emmanuel Sabbi souhaite retrouver le chemin des filets
Star à l’applaudimètre, il fait partie des chouchous du Stade Océane. À chacune de ses titularisations, Emmanuel Sabbi fait partie des joueurs dont le nom est le plus scandé par le vaisseau bleu. C’est simple, seul André Ayew, dont la popularité dépasse l’entendement au Havre, est plus acclamé que l’Américain. Sabbi, arrivé à l’été 2023 en provenance d’Odense, au Danemark, a su faire chavirer les cœurs avec des buts célébrés, le plus souvent par un salto, la saison dernière. Co-meilleur buteur du club avec cinq réalisations, il n’a toutefois pas encore retrouvé le chemin des filets lors de cet exercice. D’abord relégué sur le banc en début de championnat, l’attaquant semble retrouver la forme et vient d’enchaîner deux titularisations consécutives. Il ne reste donc plus qu’à se montrer décisif. Pourquoi pas dès ce dimanche 1er décembre 2024 face à Angers.
Vous venez d’enchaîner deux titularisations pour la première fois depuis le début de la saison. Cela doit vous faire du bien…
« Cela fait toujours plaisir d’être sur le terrain et encore plus de débuter un match. Je me sens bien ces derniers temps. Ces titularisations viennent sans doute récompenser cette bonne forme. J’espère que cela continuera. Je veux pouvoir aider l’équipe en marquant et en donnant des passes décisives. »
Vu de l’extérieur, on a l’impression que votre saison a commencé tardivement. Comment l’expliquez-vous ?
« Je ne sais pas vraiment. J’ai toujours fait de mon mieux mais l’entraîneur a fait ses choix. Aujourd’hui, il me fait confiance et je commence à enchaîner les matches. Nos deux dernières sorties ont été plutôt intéressantes. Nous travaillons beaucoup à l’entraînement. D’un point de vue personnel, j’espère que mes efforts seront récompensés en match. »
À l’image de l’équipe, on vous a peut-être senti un peu plus en difficulté en début de saison. Vous vous y attendiez ?
« C’est souvent le cas lorsqu’une équipe est promue. L’an dernier, personne ne nous attendait et on a pu surprendre nos adversaires alors que cette saison, notre style de jeu est connu. On est une bonne équipe, on a de bons joueurs mais on manque encore de régularité et de tranchant. Il faut progresser sur ces points si l’on souhaite se maintenir. »
« Cela sera bientôt mon tour de faire trembler les filets »
Lors du dernier match à Nantes, Didier Digard a opté pour une composition un peu plus offensive et on a senti les attaquants havrais plus libérés. C’est aussi votre ressenti ?
« C’est vrai que l’on a eu plus d’allant offensif contre Nantes mais c’était aussi le cas contre Reims. Josué (Casimir) a marqué et Steve (Ngoura) s’est montré décisif. C’est très positif pour nous. J’espère maintenant que cela sera bientôt mon tour de faire trembler les filets. Il n’y a pas de meilleures sensations pour un attaquant. »
Vous n’avez plus été appelé en sélection américaine depuis janvier 2023. L’équipe nationale est encore dans un coin de votre tête ?
« Porter le maillot de la sélection est toujours un objectif pour moi. Avoir été appelé par le passé est une énorme fierté. J’espère que mes performances avec le HAC me permettront d’être appelé à nouveau par le sélectionneur. La prochaine Coupe du monde est co-organisée aux États-Unis. Disputer une Coupe du monde est déjà un rêve mais y participer en tant que citoyen américain aurait vraiment une saveur particulière. Je suis sûr que j’aurai cette opportunité si je continue de travailler. »
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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En conflit avec la Ligue concernant la répartition des fonds de CVC, le HAC a obtenu au tribunal judiciaire de Paris l’autorisation de pratiquer une saisie conservatoire sur les comptes de LFP Media à hauteur de 7,5 millions d’euros, selon L'Equipe.
C’est un succès majeur pour le club doyen sur le dossier CVC. Selon une information révélée vendredi par le journal L’Equipe, Le Havre a obtenu l’autorisation de pratiquer une saisie conservatoire sur les comptes de LFP Media à hauteur de 7,5 millions d’euros au tribunal judiciaire de Paris.
La LFP peut contester cette saisie
Depuis sa remontée en Ligue 1 à l’été 2023, le HAC ne cesse de dénoncer une "iniquité" de la répartition des sommes issues de la société commerciale de la Ligue de football professionnel. Pour rappel, lors de son assemblée générale du 1er avril 2022, la LFP avait voté à l'unanimité la répartition du 1,5 milliard d'euros versé aux clubs par la firme CVC dans le cadre de la création de cette société commerciale de la LFP. Dans cette répartition, Le Havre n’a touché que 1,5 million d’euros, là où les autres formations de l’élite ont reçu entre 33 et 200 millions d’euros.
"Je sais ce que la LFP doit au HAC, et je ne lâcherai pas. (…) Je ne me suis pas fait carotter par CVC, je me suis fait carotter par la Ligue dans la façon dont elle a organisé la distribution, en occultant Le Havre. (…) Aujourd’hui, les charges de fonctionnement de la Ligue sont quasiment équivalentes à ce que la Ligue distribue aux clubs de Ligue 1. On est en train de crever la bouche ouverte", avait encore une fois dénoncé le président havrais Jean-Michel Roussier, début septembre dans Rothen s’enflamme sur RMC, après la réélection de Vincent Labrune à la tête de la LFP.
D’après L’Equipe, la justice a donc donné raison au HAC, "le juge estimant qu'il fait valoir une créance crédible, dont le recouvrement est menacé". La LFP a toutefois la possibilité de contester cette saisie devant le Tribunal judiciaire.
Actuels 14es de Ligue 1 avec deux longueurs d'avance sur la zone rouge, les Havrais de Didier Digard accueilleront ce dimanche Angers (17h), avec l'ambition de confirmer leur belle victoire obtenue dimanche dernier à Nantes (2-0).
RR
Source : rmc
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H-1 avant le coup d’envoi du face-à-face entre le HAC et Angers SCO, match comptant pour la treizième journée de championnat. Quel « onze » Didier Digard a-t-il imaginé ?
Suspendu à Nantes, Abdoulaye Touré signe son retour
Puisque la tradition veut que l’on ne touche pas à une équipe qui gagne, Didier Digard n’a donc pas bouleversé le « onze » qui s’est imposé il y a une semaine à la Beaujoire (2-0).
Touré de retour
En défense, dans le rôle du piston droit, Josué Casimir, buteur à Nantes, est ainsi confirmé, et ce aux dépens d’un Loïc Nego de nouveau relégué sur le banc. Un Casimir forcément intégré au cercle des offensifs, ceux qui auront eux aussi à rééditer leur prestation du week-end dernier, à savoir André Ayew, Emmanuel Sabbi et Issa Soumaré.
Un changement à tout de même noter ? Eh bien oui. Au cœur du jeu, Abdoulaye Touré, de retour de suspension, débutera la rencontre aux côtés de Daler Kuziaev, Yassine Kechta, diminué cette semaine par une douleur aux adducteurs, restera quant à lui sur la banquette au coup d’envoi.
La composition : Desmas – Casimir, Pembele, Youte, Lloris, Opéri – Kuziaev, Touré, Sabbi – Ayew, Soumaré
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Les Havrais ne confirment pas leur regain de forme. Une semaine après un beau succès décroché à Nantes, le HAC s’incline à domicile contre Angers ce dimanche 1er décembre 2024. Une mauvaise opération dans la course au maintien.
André Ayew et ses coéquipiers n’ont jamais réussi à inquiéter Fofana
Pas de deuxième succès consécutif pour le HAC. De retour devant leur public, les hommes de Didier Digard font, ce dimanche 1er décembre 2024, une mauvaise opération dans le bas du classement en s’inclinant contre Angers (0-1).
Les Havrais ne sont pas dans leur assiette en première période. Piquants à Nantes, les Ciel et Marine peinent à faire du jeu et multiplient les mauvais choix dans le camp des visiteurs. De leur côté, les Angevins jouent crânement leur chance et auraient mérité d’ouvrir le score durant le premier acte. Heureusement, Desmas (7e, 45e) et Lloris (20e) sauvent les meubles grâce à des interventions décisives dans leur surface.
Le HAC passe à côté
Au retour des vestiaires, le HAC met enfin le pied sur le ballon mais est incapable de se montrer dangereux. Ce que parvient à faire Angers. Sur leur seule occasion de la deuxième période, les promus ouvrent le score grâce à un coup de tête d’Abdelli (64e). Mené, le HAC ne réussit pas à enflammer la rencontre et s’incline, une nouvelle fois, au Stade Océane.
Au Havre, Angers SCO bat Havre AC 1 à 0 (0-0)
Arbitre : M. Delajod. Spectateurs : 20 018.
But pour Angers : Abdelli (64e).
Avertissements au HAC : Kechta (86e), Youte (90e+1).
HAVRE AC : Desmas – Pembélé, Youte, Lloris – Opéri – Toure, Kuziaev (Kechta, 61e), Casimir (cap) (Joujou, 77e) – Sabbi (Ngoura, 61e), Soumaré, Ayew.
Entraîneur : Didier Digard.
ANGERS : Fofana – Arcus, Lefort, Bamba, Hanin (Ekomié, 89e) – Aholou, Abdelli (cap) (Lepaul, 89e), El Melali (Belkhdim, 80e), Belkebla – Allevinah (Raolisoa, 90e), Dieng (Niane, 71e).
Entraîneur : Alexandre Dujeux
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Découvrez les notes des joueurs du HAC après la défaite concédée face à Angers ce dimanche 1er décembre 2024 (0-1). Si Desmas a brillé par ses arrêts déterminants, Sabbi, lui, a fait beaucoup trop de mauvais choix à l’approche de la zone de vérité.
Desmas a été l’auteur de deux parades déterminantes en première période
Desmas (7) : on a lu des critiques à son égard ces dernières semaines mais après son clean sheet du week-end dernier et sa prestation du jour, Desmas a rappelé pourquoi il était indiscutable dans la cage havraise. Par ses parades déterminantes devant Allevinah (7e) et Dieng (45e), il a gardé le HAC dans le match. Il ne peut rien sur la tête d’Abdelli (64e).
Pembélé (4) : le danger est souvent venu de son côté lors du premier acte. Dans le deuxième, il a tenté de prendre le couloir droit déserté par Casimir mais a trop manqué de justesse pour pouvoir mettre ses coéquipiers dans de bonnes dispositions.
Youte (4) : on l’a vu serein, s’autorisant même des dribbles dans sa surface pour sortir du pressing angevin. Seulement la limite entre sérénité et excès de confiance est fine. El Melali a failli lui faire payer cher en lui piquant un ballon dans les pieds (32e). Heureusement, Lloris veillait au grain.
Lloris (5) : si Desmas a grandement contribué à ce que le club doyen ne rentre pas aux vestiaires avec au moins un but de retard, Lloris n’y est pas étranger non plus. Il signe un tacle décisif devant Allevinah (20e) et empêche, certes de la main, un but tout fait (32e). Il semble, en revanche, lâcher son marquage sur Abdelli sur le seul et unique but de la rencontre (64e).
Opéri (4) : à chaque match du HAC, il est le Havrais qui perd le plus de ballons. Un déchet qu’on lui pardonne habituellement tant ses ballons peuvent apporter le danger. Seulement, ce dimanche, il a perdu à 21 reprises le cuir et a eu toutes les peines du monde à trouver ses coéquipiers.
Casimir (6) : brassard de capitaine autour du bras malgré le retour de Touré dans le onze, celui qui a inscrit son premier but en Ligue 1 le week-end dernier a été le seul à avoir tenté d’apporter un peu de dynamisme en phase offensive. Il a multiplié les courses à haute intensité mais se blesse malheureusement sur l’une d’elles. Touché à une cheville, il est évacué sur civière (76e).
Touré (6) : de retour comme titulaire après avoir purgé une suspension contre Nantes, Touré a été l’un des seuls joueurs de champ à être au niveau. Toujours irréprochable dans l’impact, il a remporté la grande majorité de ses duels (8/11) et récupéré 8 ballons. Le Guinéen a même tenté d’apporter du danger sur la cage gardée par Fofana mais ses deux frappes lointaines se sont envolées dans les travées du stade Océane.
Kuziaev (4) : que dire du match du Russe ? D’abord agressif sur le porteur du ballon, il a fini par disparaître de la circulation. Il se fait remarquer en se montrant imprécis sur quelques ballons en retrait. Son début de deuxième période est de meilleure facture mais il est remplacé par Kechta dès l’heure de jeu.
Sabbi (3) : de son propre aveu, l’international américain ambitionne de disputer la prochaine Coupe du monde. Il lui faudra montrer beaucoup plus pour qu’il rentre à nouveau dans les petits papiers de son sélectionneur. Durant plus d’une heure, Sabbi a multiplié les mauvais choix. Par ses hésitations dans la zone de vérité, il a parfois annihilé de bonnes situations.
Soumaré (4) : son entame de match pouvait laisser espérer une prestation du même standing que le week-end dernier. Malheureusement, l’ancien Quevillais a été rattrapé par la morosité collective. S’il ne s’est jamais caché, il s’est souvent heurté à la défense des visiteurs. Ses 17 ballons perdus et son faible pourcentage de duels gagnés (5/16) témoignent d’une prestation moyenne.
Ayew (4) : il n’a toujours pas marqué depuis son retour et n’en a même pas eu l’occasion. Trop seul à la pointe de l’attaque des Ciel et marine, Ayew n’a jamais existé face à la paire Lefort-Bamba.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Douche froide au Stade Océane. Ce dimanche 1er décembre 2024, Angers est venu plomber l’ambiance et infliger aux Ciel et Marine leur cinquième défaite à domicile. Un couac des plus logiques, un premier dérapage face à l’un des prétendants au maintien. Le club doyen glisse à la seizième place.
Entré en jeu à la 77e minute, Antoine Joujou n’a guère permis au HAC de relancer un match qui lui échappait depuis trop longtemps
Lorsqu’à la 76e minute, Casimir quitta le pré, sur une civière, tout le monde comprit que le sort du HAC venait malheureusement d’être scellé. Parce que le capitaine havrais avait été le seul jusqu’alors à injecter un peu de punch, de vitesse, d’idées, à un collectif bien trop mou, bien trop permissif au cœur du jeu, bien trop fade aux abords de la surface angevine.
En vie à la pause : un miracle
Bref, des Ciel et Marine qui n’ont pu échapper à une sanction, la neuvième de l’exercice en cours, que personne n’osera contester. Car Angers n’a eu cesse d’évoluer un ton au-dessus, sur les bases d’un football simple et précis. Le tout enjolivé par le but de l’ex-Havrais Himad Abdelli, auquel la défense déroula le tapis rouge sur ce corner que le « gamin » du Mont-Gaillard put tranquillement prolonger de la tête au fond des filets (63e). Comme à la maison ! « Je savais qu’il avait des pieds en or, mais de la tête, là, je découvre », souriait l’entraîneur du SCO et ex-Hacman lui aussi, Alexandre Dujeux.
De son quatrième but de la saison, l’international algérien (3 sélections) venait d’infliger à ses anciennes couleurs la gifle que les Havrais méritaient de recevoir. Celle qu’ils sont peut-être même allés chercher, tant les Angevins avaient multiplié les sommations. À la pause, ce ne fut d’ailleurs que miracle de savoir encore en vie les hommes de Didier Digard. « À 0-0 à la mi-temps, c’est vrai qu’on s’en sort très bien. On était d’une pauvreté technique incroyable », déplorait l’entraîneur havrais. « Mais globalement, on ne mérite pas mieux que ce qui s’est passé. » Cela aurait même pu être pire, si en première période, Desmas n’avait pas été décisif face à Allevinah (8e) et impérial devant Dieng (45e), si Lloris n’avait pas été impeccable face à Allevinah (20e), et si Dieng ne s’était pas totalement raté face au but (44e).
Seul Ngoura trouva le cadre
Et Fofana, le portier du SCO ? Eh bien l’ancien du HAC vécut un premier acte des plus tranquilles. Avant de traverser la seconde période tout aussi paisiblement. La case dédiée aux occasions nettes à mettre au crédit du HAC resta en effet désespérément vide. Seul Ngoura, d’un coup de tête, parvint à trouver le cadre… quelques secondes avant qu’Abdelli n’ouvre le score (63e). Pourtant, sur le papier, « DD » avait fait le choix de la stabilité, en reconduisant, à une unité près (Touré à la place de Kechta), les hommes d’une récente campagne victorieuse à la Beaujoire (2-0). Des joueurs dont l’état d’esprit avait été loué, à raison, mais incapables qu’ils furent ce dimanche d’accoler une identité à leur prestation.
Lorsqu’il s’agit de prendre le jeu en main, les Ciel et Marine disparaissent trop rapidement des radars. « Et paradoxalement, notait Digard, c’est au moment où on commençait à faire le jeu, qu’on se fait punir. Et pour la première fois de la saison, sur un coup de pied arrêté. Il n’y a pas de hasard. » Tout comme il n’y eut pas de révolte, du moins construite, organisée. Angers resta ainsi ancré à sa sérénité jusqu’au gong. Jusqu’à ce que soit validée la cinquième défaite du Havre AC au Stade Océane, à moins d’une semaine de se rendre à Nice.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Une semaine après avoir plongé la Beaujoire dans le chaos (2-0), le HAC a plombé l’ambiance du Stade Océane, dimanche 1er décembre 2024, à l’occasion d’un immense raté au profit d’Angers (0-1). Collectivement, individuellement, tactiquement, les Ciel et Marine paraissent incapables de trouver le juste équilibre.
Sous le regard d’Himad Abdelli (à droite), Issa Soumaré perd ses appuis. Tout un symbole…
Et Himad Abdelli, libre de tout marquage, appelé à résoudre un exercice aérien qu’il ne maîtrise pourtant pas, vint infliger aux Ciel et Marine ce qu’ils méritaient. Il restait alors une demi-heure à jouer…
Mais sans doute le temps imparti aux Ciel et Marine aurait-il été bien plus long que jamais ils ne seraient parvenus à sauver l’essentiel, à ne pas perdre un match qu’ils étaient incapables de gagner. À Nantes, une semaine plus tôt, Casimir et les siens s’étaient pourtant illustrés par leur faculté à faire bloc, à faire front, à faire mal. Dans l’esprit, la prestation de la Beaujoire toucha l’exemplarité. Mais peut-être est-il écrit qu’en l’état de l’effectif, le Havre AC alternera cette saison entre le bon et le mauvais, entre espoir et crainte. « On se donne un peu d’oxygène à Nantes, et derrière, on se loupe », souffle Mathieu Bodmer.
« On manque de créativité, d’initiatives »
Collectivement, quels que soient les choix de Didier Digard, qu’il tente un ou plusieurs coups ou décide, comme ce fut le cas ce dimanche, de miser sur une réelle stabilité, l’ensemble reste bien trop bancal. Plus préoccupant, depuis l’ouverture de la saison, l’inspiration peine à s’inviter dans les rangs. Qui pour se muer en maître à jouer, comme peut l’être Abdelli à Angers ? Qui pour remettre de l’ordre dans la maison quand s’épaissit la crainte d’un raté ? Au cœur du jeu, ça manque de personnalité, de talent, tout simplement.
S’il est permis de croire « DD » lorsqu’il encense Daler Kuziaev et son professionnalisme, force est de constater que le Russe, même face à un adversaire qui n’est pas de la taille des cadors de L1, reste bien trop fade. Alors qu’un joueur de ce statut devrait être en mesure de prendre techniquement les choses en main. Mais encore une fois, l’ancien cadre du Zénith Saint-Pétersbourg n’a laissé aucune empreinte. Au milieu, le HAC s’est ainsi fait marcher dessus. « On manque de créativité, d’initiatives, note Bodmer. On a des bons joueurs de football, mais on manque de talent. Dimanche, il y avait un joueur qui en a (Abdelli), formé au club, mais malheureusement présent dans l’équipe d’en face… »
« Ce n’était pas du foot, mais du hand »
Est-ce à dire que tactiquement, Digard va devoir revisiter son entrejeu, le muscler, passer à quatre têtes ? Sans doute va-t-il falloir y réfléchir, et ce, même si par ricochet, cela imposera une nouvelle version de la ligne défensive. « Ce qu’on peut noter, par rapport à ce dernier match, c’est que l’animation n’est pas bonne, constate le directeur sportif. Ce qu’on a proposé, ce n’était pas du foot, mais du hand. Les centres n’ont pas été bons, les frappes n’ont pas été bonnes et personne ne s’est risqué à dribbler dans les bonnes zones. Lorsqu’on doit faire le jeu, on n’est pas au rendez-vous. »
Et il ne faudra pas compter sur le mercato d’hiver pour injecter au sein de l’effectif une dose de technicité nouvelle, sauf à ce que le HAC parvienne à réaliser une vente, tout en trouvant une solution afin que des joueurs, tels que Oualid El Hajjam, Yann Kitala ou encore Aloïs Confais, puissent rebondir ailleurs. Et ce, afin de libérer de la masse salariale et, peut-être, d’être en mesure de tenter un coup. Fumant de préférence.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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En déplacement à Nice ce samedi 7 décembre 2024 à l’occasion d’une rencontre comptant pour la quatorzième journée de Ligue 1, le HAC devra faire avec un secteur offensif amoindri.
Sabbi est incertain en raison d’un coup reçu contre Angers
Il y a les absences attendues et les absences surprises. À deux jours du déplacement sur la pelouse de l’Allianz Riviera de Nice, ce samedi 7 décembre à 19 heures, Didier Digard a fait état de quelques blessures dans les rangs du HAC. D’abord, l’entraîneur des Ciel et Marine a confirmé l’absence pour plusieurs semaines de Josué Casimir. Touché à la cheville en fin de match contre Angers, l’attaquant ne devrait plus porter le maillot ciel et marine en 2024. « On ne connaît pas encore la durée de son indisponibilité, a indiqué Didier Digard. Sa cheville est douloureuse. Il ne peut pas encore poser le pied au sol. On décidera la semaine prochaine s’il est nécessaire de réaliser des examens complémentaires. »
Targhalline de retour
Casimir ne sera d’ailleurs pas le seul attaquant forfait ce week-end. Titulaire lors des deux dernières rencontres, Issa Soumaré s’est blessé aux adducteurs cette semaine. Autres interrogations, Emmanuel Sabbi et Ismail Bouneb ne se sont pas entraînés cette semaine en raison de coups reçus lors de la dernière journée de championnat pour l’Américain et à l’occasion du Challenge Espoirs pour le Français. À cela s’ajoute l’absence d’Arouna Sangante. Pour compenser ces mauvaises nouvelles, Didier Digard peut se réjouir du retour d’Oussama Targhalline. Le milieu marocain s’est entraîné normalement tout au long de la semaine.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Le conseil d’administration du HAC Association a acté la démission de Jean-Michel Kociszewski de son poste de président, soit la fin d’un mandat long de dix ans. Dans l’attente de l’assemblée générale élective, c’est à François Philippe qu’ont été confiées les rênes de la Cavée.
Président par intérim du HAC Association jusqu’au 6 janvier, François Philippe se présentera ensuite à une co-présidence, aux côtés d’Antoine Tinel
C’est une page qui se tourne. Un chapitre épais de dix années, écrit par Jean-Michel Kociszewski en qualité de président du HAC Association, soit de la formation et des féminines. Lors du récent conseil d’administration de l’Asso, réunissant ses dix membres, décision a été prise d’inciter Kociszewski à la démission, sans attendre l’assemblée générale élective, programmée le 6 janvier. Laps de temps durant lequel les comptes devront être approuvés.
Un ticket Philippe-Tinel
Une démission qui fait ainsi de François Philippe, jusqu’alors vice-président, le numéro 1 par intérim. Avant que celui-ci, par ailleurs patron du HAC Omnisports, ne se présente officiellement, non pas à la présidence, mais à la co-présidence. Oui, le 6 janvier, c’est en effet un ticket François Philippe – Antoine Tinel, l’actuel secrétaire de l’Asso, qui se proposera au vote. Pour un résultat a priori sans surprise. Jean-Michel Kociszewski restera quant à lui membre du « CA ».
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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À vous la parole ! Avant chaque rencontre des Ciel et Marine, nous relayons les impressions d’un fan du club doyen. À l’aube du duel entre Nice et le HAC, ce samedi 7 décembre 2024 (19 heures), micro tendu à Vivien Leservoisier (47 ans).
« Par rapport à ce qu’il s’est passé face à Angers, match durant lequel le HAC a été totalement absent techniquement, dans l’envie, il est impératif de se remobiliser. J’en avais gros sur la patate, à tel point que je me suis fait très discret sur les réseaux. Là, on va jouer une équipe de Nice qui a un paquet d’absents, et non des moindres, on va surtout pouvoir bénéficier, pour certains Niçois, du fait que Didier Digard les connaît, pour les avoir entraînés. Il va peut-être nous faire une Elsner et parvenir à déjouer la stratégie de son ancienne équipe », espère celui qui endosse le rôle de rédacteur au sein du service communication du Département de la Seine-Maritime.
« Un maintien à l’arrache, ils savent ce que ça impose »
« Mais plus globalement, je garde bien évidemment espoir. La trêve qui se profile fera sans doute du bien et peut-être que le mercato d’hiver nous réservera une ou deux surprises. Et puis comme la saison passée, on va d’abord s’appuyer sur les ressources mentales des joueurs pour y croire. Un maintien à l’arrache, ils savent ce que ça impose. Dans les moments difficiles, ça peut faire la différence. En revanche, dans le jeu, je n’attends pas grand-chose. On prend trop souvent l’eau derrière, devant, ça reste toujours aussi atone. Et au milieu, on attend que Targhalline et Kechta, mais aussi Kuziaev, haussent sensiblement leur niveau. Par instants, il va quand même falloir se montrer capable de prendre le jeu en main. On va donc compter sur la force de caractère de ce groupe. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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À quelques heures de son retour à Nice, sa ville natale, Gautier Lloris est revenu sur la déconvenue du week-end dernier face à Angers et espère voir une réaction de ses coéquipiers sur la pelouse de l’Allianz Riviera.
Gautier Lloris a disputé l’ensemble des matches du HAC cette saison
Jamais deux sans trois. Après avoir évoqué le début de saison des Havrais et la philosophie de Didier Digard avant le déplacement à Saint-Etienne (0-2) puis le retour de Luka Elsner au Stade Océane avant la venue de Reims (0-3), Gautier Lloris s’est présenté pour la troisième fois de la saison en conférence de presse d’avant match. À quelques heures du début de la 14e journée de Ligue 1 durant laquelle le HAC fera face à l’OGC Nice, le samedi 7 décembre 2024 à 19 heures. Plutôt à l’aise dans l’exercice, le défenseur, titulaire indiscutable dans la charnière à trois des Ciel et Marine, a répondu à nos questions durant près d’une dizaine de minutes. Sans langue de bois, il est revenu sur la dernière sortie manquée du club doyen et les failles qui peuvent pénaliser son équipe.
Gautier, vous auriez peut-être aimé faire votre retour à Nice avec un peu plus de sérénité…
« On n’aurait pas dit non à un peu plus de confiance. Le match contre Angers ne nous a pas permis de franchir une étape. Au contraire, la défaite concédée (0-1) nous replonge dans la zone rouge. On peut se rassurer en se disant qu’on a bien travaillé cette semaine. »
Le groupe est-il vraiment prêt à vivre des hauts mais aussi des bas tout au long de la saison ?
« Bien sûr ! En tant que plus petit budget du championnat, on s’attend à vivre des moments compliqués. Il faut garder une mentalité de combattant et les valeurs de solidarité qui nous ont permis de nous maintenir la saison dernière. Il faudrait aussi élever notre niveau technique pour pouvoir titiller les gros poissons du championnat comme Nice. »
En plus de gagner au Stade Océane, Angers a dominé le HAC dans tous les compartiments du jeu. Vous êtes-vous remis de ce coup de massue ?
« On était abattu après le match. Heureusement, les matches s’enchaînent dans le football professionnel. Il ne faut pas rester dans le passé. Dès le début de la semaine, on s’est projeté vers le déplacement à Nice. Cela va être un match compliqué mais on a bon espoir de décrocher un résultat. On va tout faire pour en tout cas. »
« On joue comme on s’entraîne »
Avec du recul, Didier Digard a parlé d’un non-match, un terme qu’il avait déjà utilisé après la défaite à Toulouse. Comment expliquer que le HAC peut passer à travers certains matches ?
« Je le dirais à tous mes coéquipiers si je le savais (rires). On a été en dessous dans presque tous les domaines. La plupart des duels ont été perdus et on a eu beaucoup de déchet technique. Il est difficile de faire un résultat dans ces conditions. On n’a pas assez de marge pour prendre des matches à la légère. J’espère que tout le monde en est conscient. On se doit d’être tout le temps à 100 %. »
Avez-vous vu venir cette contre-performance ?
« Il y a un adage qui dit que l’on joue comme on s’entraîne. Effectivement, il faut avouer que l’on ne s’était pas très bien entraîné avant la réception d’Angers. Parfois, il arrive d’être bon le week-end malgré une mauvaise semaine. Cela n’a pas été le cas contre Angers même si on s’est donné à fond sur le terrain. »
En espérant que cela soit positif, allez-vous jouer comme vous vous êtes entraînés cette semaine ?
« J’espère ! Cette semaine était de bien meilleure facture. On aura une carte à jouer contre des Niçois handicapés par l’absence de nombreux cadres et auteurs de deux mauvais résultats la semaine dernière. À nous de profiter de cela. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Ex-capitaine de l’OGC Nice, c’est sur le banc des Aiglons qu’a débuté la nouvelle vie de l’entraîneur du HAC. Néanmoins, Didier Digard, préoccupé par la situation des Ciel et Marine, ne se fait pas une joie à l’idée de venir défier les Aiglons, ce samedi 7 décembre 2024, à l’Allianz Riviera.
Didier Digard n’apprécie guère le fait de devoir défier l’un de ses anciens clubs
« Je n’ai pas hâte d’y être. » D’emblée, Didier Digard plante le décor. À ceux qui imaginaient l’entraîneur havrais poursuivi par de trop fortes émotions, alors qu’il lui revient avant tout de sortir le HAC de la zone scabreuse, qu’ils se rassurent. L’entraîneur havrais n’entend pas tout mélanger. Même si l’homme, lui, ne peut ignorer que l’affiche du jour, programmée à l’Allianz Riviera, laisse planer une sensation particulière.
Et ce, parce que c’est à Nice qu’il a croqué une épaisse tranche de sa carrière de joueur (165 matches), qu’il a débuté sa reconversion en qualité de formateur, d’entraîneur adjoint, à Nice que pour la première fois se sont ouvertes les portes d’une vie flambant neuve, celle d’entraîneur. Pour un intérim de cinq mois, pas si simple puisqu’il lui fallut prendre le relais d’un certain Lucien Favre, débuté en janvier 2023 par un festival aux dépens de Montpellier (6-1). Soit le premier des dix succès estampillés L1, sur un total de vingt et un matches (pour 7 nuls et 4 défaites).
« Les deux clubs auxquels je dois tout »
« Revenir (en tant qu’adversaire) dans un ancien club, ce n’est pas quelque chose qui me plaît particulièrement. J’avais eu la chance de ne pas avoir à revenir au Havre, malheureusement, je dois le faire à Nice. Là, je n’y pense pas, mais sur le moment, ce sera particulier. Parce qu’entre le HAC, où ma carrière de joueur a débuté, et Nice, je suis sur les deux clubs auxquels je dois tout. Maintenant, je ne veux pas que ça prenne le dessus. Je ne sais pas si c’est grâce ou à cause du match d’Angers, mais je suis focus sur mon équipe. » Angers, ou cette plaie qui restera ouverte, au moins jusqu’au coup d’envoi de cette quatorzième échéance. Un échec cuisant (0-1), cinglant dans la forme, tant les Ciel et Marine sont apparus impuissants, apathiques, face aux promus. « C’était vraiment trop gros, estime « DD ». C’est donc peut-être plus facile de passer à autre chose. En tout cas, j’espère qu’il s’agissait d’un accident de parcours. »
Un couac, le neuvième de la saison mis au débit d’un des deux seuls clubs du continent (avec les Italiens du Hellas Vérone), sur la base des cinq grands championnats, à ne pas avoir encore enregistré le moindre nul. Pour le HAC, au regard des treize premières joutes, c’est donc parfois tout et souvent rien. Un parcours avouons-le chaotique qui laisse toutefois intacte, en interne, la stabilité ambiante autour de Didier Digard et de ses joueurs. « Pour un coach, sentir cette unité, c’est extraordinaire. C’est la force du club. On lutte avec nos armes, nos moyens, et ça remplace beaucoup d’argent. Avoir des gens aussi investis, solidaires, impliqués dans la réussite du club, c’est magnifique. Ce n’est pas spécialement pour moi, mais pour les joueurs. Il y a toujours une attention, des encouragements. Quand ça ne va pas, on se le dit en face, le message ne passe pas par une autre personne. Ce climat est un atout pour nous. »
Un climat qu’il s’agit toutefois, et surtout, de soigner sur le pré. Cela passe donc par Nice, par cet Allianz Riviera où, le 3 juin 2023, Digard signa un ultime coup gagnant dans le rôle du coach niçois, face à l’Olympique Lyonnais (3-1).
OGC Nice – Havre AC, samedi 7 décembre 2024 à 19 heures à l’Allianz Riviera
Arbitre : M. Letexier.
NICE : 1. Bulka – 20. Louchet, 44. Doumbouya, 64. Bombito, 42. Nandjou – 8. Rosario, 10. S. Diop, 22. Ndombele – 29. Guessand, 24. Laborde, 19. Bouanani. Remplaçants : 31. Dupé (g), 5. Abdelmonem, 6. Boudaoui, 18. Ilie, 36. I. Camara, 15. Moukoko, 33. Monteiro, 34. Everton, 7. Boga. Entraîneur : Franck Haise. Absents : Bard, Abdi, Clauss, Dante, A. Mendy, Ndayishimiye, Sanson, Ali-Cho, Moffi (blessés).
HAVRE AC : 30. Desmas – 7. Nego, 22. Salmier, 6. Youte, 4. Lloris, 27. Opéri – 8. Kechta, 94. Touré (cap), 5. Targhalline – 28. Ayew, 46. Housni. Remplaçants : 1. Gorgelin (g), 18. Zouaoui, 32. Pembele, 19. Ndiaye, 14. Kuziaev, 21. Joujou, 77. Ngoura, 29. Grandsir, 11. Sabbi. Entraîneur : Didier Digard. Absents : Sangante, Casimir, Soumaré (blessés), El Hajjam, Kitala, Confais, Bouneb (choix).
Nice privé d’un onze-type
Par D. P
Avec seulement un gardien en plus, Franck Haise aurait largement de quoi constituer une équipe compétitive en Ligue 1. Melvin Bard, Ali Abdi, Jonathan Clauss, Dante, Antoine Mendy, Youssouf Ndayishimiye, Morgan Sanson, Mohamed Ali-Cho, Terem Moffi, Mohamed Abdelmonem, Hicham Boudaoui : voici la liste des joueurs ayant garni cette semaine l’infirmerie niçoise. Si le dernier, malade, figurera finalement bien dans le groupe azuréen, l’hécatombe en défense pourrait pousser le coach de l’OGCN à titulariser le jeune Amidou Doumbouya (17 ans) face au HAC, au sein d’une défense de 20 ans de moyenne d’âge.
Seule éclaircie pour l’ancien technicien lensois : le retour de blessure de Jérémie Boga, l’un des meilleurs dribbleurs de l’élite hexagonale. Sans lui, les Aiglons viennent de concéder deux lourds revers identiques (1-4), face aux Glasgow Rangers en Europa League et à Lyon au cours d’une affiche de Ligue 1 qui aura beaucoup fait parler sur le plan de l’arbitrage. En championnat, les partenaires d’Evann Guessand (6 buts, 2 passes décisives) n’ont toutefois toujours pas connu la défaite à l’Allianz Riviera (3V, 3N).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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H-1 avant le coup d’envoi du duel entre l’OGC Nice, sixième, et le HAC, de nouveau en position de barragiste, ce samedi 7 décembre 2024 à l’Allianz Riviera. Quel « onze » Didier Digard a-t-il dessiné ?
Steve Ngoura sera présent dès le coup d’envoi sur la pelouse de l’Allianz Riviera
Nombreux étaient ceux à l’espérer, d’autres pensaient même qu’il pourrait être aligné d’entrée. Eh bien Didier Digard les a entendus. Au coup d’envoi, Steve Ngoura endossera bien le rôle de titulaire.
À 19 ans, l’international U20 signera ainsi sa deuxième apparition au sein d’un « onze » de départ estampillé Ligue 1, lui qui, la saison passée, avait débuté la rencontre entre le HAC et Metz (0-1), le 21 avril 2024. Et ce soir sur la pelouse de l’Allianz Riviera, c’est seul qu’il figurera sur le front de l’attaque havraise, puisque l’autre surprise est la présence d’André Ayew sur le banc des remplaçants.
Retour de Targhalline
Derrière Ngoura, un milieu à quatre têtes sera donc aligné, avec le retour d’Oussama Targhalline, forfait lors des deux précédentes journées. L’international marocain fera équipe avec Yassine Kechta, Abdoulaye Touré et Rassoul Ndiaye.
Enfin, derrière, c’est Timothée Pembele qui glissera à droite, Yoann Salmier, lui, retrouvera le poste d’axial droit. Rappelons que pour cette 14e journée, le HAC doit se passer d’Arouna Sangante, de Josué Casimir et d’Issa Soumaré, blessés.
La composition : Desmas – Pembele, Salmier, Youte, Lloris, Opéri – Kechta, Ndiaye, Touré (cap), Targhalline – Ngoura
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Dominateur en première période, le HAC, plombé par une efficacité toujours en berne, n’a pu échapper à son dixième revers de la saison, ce samedi 7 décembre 2024 à Nice (2-1). La situation du club doyen devient alarmante, ou presque.
Yassine Kechta et les Havrais n’ont pu échapper à leur dixième revers de la saison
Ils savaient que l’OGC Nice se présenterait sur la pelouse de l’Allianz Riviera privé d’un grand nombre de ses joueurs majeurs. Ils savaient surtout qu’en défense, les Aiglons s’élanceraient sur des bases rendues fragiles par un quatuor inédit. Cette ligne où des hommes comme Clauss, l’un des Bleus de Deschamps, et Bard manqueraient cruellement.
Louchet sauve Nice, la barre au secours de Desmas
Alors les Ciel et Marine sont partis sabre au clair. Une entame canon ! L’une des plus percutantes depuis le coup d’envoi de la saison. Symbolisée par l’aisance de Ngoura, préféré à Ayew et aligné seul en pointe, titularisé pour la première fois en 2024-2025, la deuxième apparition de sa carrière dans un « onze » de départ version Ligue 1. Servi par Salmier, il fit passer de premiers frissons dans le dos des Niçois dès la 2e minute, d’une frappe malheureusement pas assez croisée. Lancé par ce même Salmier, l’international U20 vit deux minutes plus tard Bulka lui briser son élan.
Il n’y avait alors qu’une seule équipe sur le terrain. Le HAC dominait, menaçait, le HAC confisquait le cuir. Celui que Salmier, à la suite d’un corner d’Opéri, crut avoir poussé jusqu’au fond des filets, avant que Louchet ne sauve les siens sur sa ligne de but (11e). Les Azuréens ne parvenaient pas à respirer, à freiner des Havrais métamorphosés, incisifs dans les duels, organisés au pressing. Le milieu à quatre têtes semblait redonner un réel équilibre à l’ensemble. Voire une certaine solidité, puisqu’à la demi-heure de jeu Nice courait toujours après sa première occasion nette.
Mais Nice aurait toutefois pu balayer tout ce que le HAC avait jusqu’alors semé quand, des 30 mètres, Louchet décocha une frappe majuscule, une incroyable inspiration qui vint finir sa course sur la transversale de Desmas (34e). Si au-dessus des Niçois étaient-ils en ce premier acte, les hommes de Didier Digard peinaient toutefois, et encore une fois, à faire la différence face au but, ce cadre qui échappa, de peu, à Touré (40e).
Et soudain, tout s’écroula…
À la pause, il était alors à craindre que l’OGC Nice change de ton, décide de ne plus subir à ce point. Et à la 55e minute, il était tout simplement à redouter que les Ciel et Marine ne finissent encore une fois dans les graviers. Lorsqu’à la suite d’une main de Salmier dans sa surface, M. Letexier, avec l’aide de la VAR, accorda un penalty logique aux Aiglons, une sanction dont se chargea sans trembler Laborde. Nice n’avait jusqu’alors que très peu existé… Terrible.
Malgré l’activité de Ngoura, le HAC, toujours appuyé sur la plus mauvaise attaque de L1 (11 buts en 14 journées), payait encore très cher son manque d’efficacité. Et sans un Desmas impeccable devant Guessand, l’affaire aurait été pliée dès la 65e. Un coup de chaud qui incita Digard à tenter le tout pour le tout, en sortant Ndiaye et Kechta, au profit de Grandsir et d’Ayew (66e).
Seulement voilà, depuis le début de la seconde période, les intentions étaient niçoises, les Havrais perdaient le fil, puis le match, sur ce contre conclu d’une frappe parfaite de Bouanani (75e). Cette fois, l’espoir de gratter un point venait de voler en éclats, même si celui-ci retrouva un semblant de vie à la 90e+2, sur cette réduction du score signée Lloris, de la tête. À une semaine de la réception de Strasbourg, le club doyen reste ainsi scotché en zone rouge.
À Nice, Nice bat le Havre AC 2 à 1 (0-0)
Arbitre : M. Letexier. Spectateurs : 21 248.
Buts pour Nice : Laborde (55e sp), Bouanani (75e) ; pour le HAC : Lloris (90e+2).
Avertissements à Nice : Boudaoui (64e), Ndombele (86e), Guessand (90e+5) ; au HAC : Lloris (82e), Pembélé (88e).
NICE : Bulka – Louchet, Rosario (cap), Bombito, Nandjou (Doumbouya, 63e) – Diop, Boudaoui, Ndombele (Camara, 89e), Bouanani (Boga, 79e) – Larborde (Moukoko, 89e), Guessand.
Entraîneur : Franck Haise.
HAVRE AC : Desmas – Pembélé, Salmier, Youte, Lloris, Opéri – Ndiaye (Grandsir, 67e), Touré (cap), Kechta (Ayew, 67e), Targhalline (Zouaoui, 87e) – Ngoura (Housni, 87e).
Entraîneur : Didier Digard.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
S’il s’est éteint, comme le HAC, au retour des vestiaires, le jeune attaquant a affiché à Nice des promesses en tant que titulaire, ce samedi 7 décembre 2024. Son coéquipier du couloir gauche a quant à lui confirmé qu’il ne vivait pas sa meilleure période. Retrouvez les notes des Havrais à l’Allianz Riviera.
Christopher Opéri n’a pas brillé dans son couloir gauche face à l’OGC Nice de Tom Louchet
Desmas (5) : sauvé par sa transversale sur une mine des 30 mètres de Louchet (35e), il n’a pas eu à s’employer en première période. Il part du bon côté sur le penalty de Laborde mais ne parvient pas à toucher le ballon (55e), pas plus que sur la frappe croisée de Bouanani (75e). Se couche sur une frappe de Boudaoui (58e) et ferme bien son angle devant Guessand (66e).
Pembélé (5) : maintenu dans le onze mais en tant que piston cette fois, il a pris son couloir d’entrée et jusqu’au terme de la rencontre. Mais ça manque toujours de précision technique pour déboucher sur quelque chose. Sa générosité lui a également permis de tenir le coup sur le plan défensif.
Salmier plombé par sa main
Salmier (4) : tout bascule pour lui à la 52e minute, lorsqu’il manque sa relance et contre le centre de Bouanani de la main. Dur, car il avait été impeccable jusque-là, auteur de l’une des principales occasions havraises, sortie par Louchet devant sa ligne (11e). Tout a été plus compliqué après le penalty, encore sur le deuxième but niçois, où il tarde à monter sur Bouanani.
Youte (6) : il a relevé la tête après sa prestation « suffisante » face à Angers, joué avec aplomb son rôle de patron de la défense, pour gérer Guessand en première période ou renvoyer des ballons lorsque ça poussait sur le but du HAC en seconde.
Lloris (5) : faute ? Pas faute ? M. Letexier et ses acolytes du VAR ont estimé que Laborde avait joué le duel dans les règles et Bouanani en a profité à la fin (75e). Aidé par Guessand, qui dévie sa reprise de la tête, il marque face à son club formateur et redonne un brin d’espoir au HAC dans les arrêts de jeu. Un but venu conclure un match sobre.
Touré a semblé émoussé
Opéri (3) : il a égaré beaucoup de ballons en première mi-temps, durant laquelle les Niçois sont essentiellement passés de son côté. Et n’a quasiment fait aucune différence. Cela fait un moment que l’on n’a plus vu le meilleur Opéri. De là à se retrouver « challengé » par Zouaoui, passeur décisif sur le corner conclu par Lloris (90e+2) ?
Touré (4) : le Guinéen a livré l’une de ses prestations les moins abouties de la saison, marquée par plusieurs pertes de balle préjudiciables (15 en tout). L’international a comme toujours donné de sa personne (8 ballons récupérés), mais a semblé avoir les jambes un peu lourdes en cette fin d’année.
Ndiaye (4) : relancé d’entrée, il a balayé du terrain, s’est projeté sur certaines séquences, mais on ne l’a pas vu énormément pour autant. L’un de ses corners trouve la tête de Touré (39e), avant d’être l’un des premiers à sortir, pour Grandsir (67e), plus sorti du banc depuis Brest (7e j.), et inoffensif.
Targhalline – Kechta sans étincelle
Targhalline (4) : de retour de blessure, installé dans une position axiale inédite derrière Ngoura, le Marocain s’est attelé à proposer des solutions, a parfois gagné des mètres avec le ballon, mais il n’est jamais parvenu à mettre son jeune attaquant ni ses autres partenaires sur orbite. Remplacé par Zouaoui (87e), frappeur d’un corner décisif pour la deuxième fois en quatre apparitions.
Kechta (3) : excepté un meilleur passage en fin de premier acte, sa prestation est décevante dans l’ensemble, tant à la « récup » que dans son expression offensive, sans apporter la créativité, la justesse que l’on attend de lui, déficit symbolisé par ces 13 ballons perdus. Remplacé par Ayew (67e), jamais en position d’ouvrir son compteur buts.
Ngoura (5) : titulaire pour la deuxième fois de sa carrière en L1, l’attaquant de 19 ans n’aura eu besoin que de deux minutes pour se mettre en évidence, mais il manque sa tentative face à Bulka. Précieux dans la profondeur, mais aussi en point d’appui comme dans le jeu combiné en première période, il a toutefois disparu, comme son équipe, au retour des vestiaires. Remplacé par Housni (87e).
Par David Poisnel de Paris-Normandie.