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Mathelvin
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Football. HAC – Reims : Touré entreprenant, Bayo transparent, les notes des Havrais

Buteur sur penalty, le milieu de terrain du HAC a souvent joué juste et vers l’avant lors de la défaite face au Stade de Reims (1-2), dimanche 25 février 2024, au cours d’une rencontre traversée comme une ombre par son compatriote, invectivé par un spectateur à sa sortie du terrain.

D’une panenka parfaitement maîtrisée, Abdoulaye Touré a inscrit face à Reims son premier but sous les couleurs du HAC

Gorgelin (6) : Desmas malade, il replongeait en Ligue 1 pour la première fois depuis mai 2019 (avec Lyon). Un retour qu’il a failli ponctuer d’un exploit qui aurait pu offrir un point au HAC, mais le corps arbitral a jugé qu’il s’était trop avancé sur la tentative d’Ito (90e+4), Daramy ne manquant pas sa chance ensuite (90e+6). Trompé de près par ce même Daramy (64e), il avait parfaitement jailli dans les pieds de Diakité en fin de première période et réalisé l’arrêt du match devant l’Ivoirien (56e).

Sangante, la faute fatale

Sangante (4) : sa faute sur De Smet dans la surface coûte cher au final. Pendant une heure, il avait fait parler son agressivité pour contenir Nakamura, peu en vue, mais aura davantage souffert après l’entrée de son successeur, Daramy. Effacé par Khadra sur l’ouverture du score, il oublie le Hollandais sur un contre qui aurait déjà pu faire mal (82e).

Youte (5) : un déchet inhabituel à la relance (10 ballons perdus), qui a eu le don de l’agacer. Un sauvetage devant Khadra (14e), quelques ballons chauds repoussés, mais des difficultés à contrôler l’imposant Diakité.

Lloris (5) : débordé d’entrée par Diakité (3e), il a serré le champion d’Afrique d’un peu plus près ensuite. C’est lui qui se jette pour détourner la frappe de Daramy sur le poteau (82e). Appliqué pour ressortir le ballon (50 passes réussies/51 tentées).

Opéri (5) : il s’est engouffré dans les espaces offerts par Foket – qu’il participe à faire expulser en provoquant son premier jaune – et les Rémois, envoyant un paquet de centres dans la surface. L’une de ses percées pousse Koudou à la faute pour le penalty de l’égalisation. Moins à son avantage dans sa moitié de terrain, où le Japonais Ito a parfois fait des dégâts.

Kechta tire la langue

Nego (5) : discipliné, l’international hongrois a prêté main-forte au milieu et à Sangante sur le côté droit, où les deux hommes se font toutefois avoir par Khadra sur l’ouverture du score. On l’a surtout vu prendre son couloir en première mi-temps, moins ensuite, jusqu’à son remplacement par Casimir (75e).

Touré (6) : Khadra, le feu follet champenois, lui a échappé à certains moments, mais le Guinéen a livré un bon match dans l’ensemble, juste dans ses passes (87 % de réussite), précieux par son volume, et porté vers l’avant, à l’image de cette lourde frappe qui échappe au cadre (48e). Auteur de son premier but en ciel et marine sur une panenka pleine de sang-froid (74e).

Kechta (4) : le jour de ses 22 ans, le Franco-Marocain avait du peps et de l’inspiration. Du moins durant la première demi-heure, car il est apparu de moins en moins clairvoyant et en réussite au fil des minutes, semble-t-il usé par l’enchaînement des rencontres. Dans un secteur où Kuziaev et Targhalline manquent beaucoup.

Ayew, toujours au combat

Sabbi (5) : de retour dans le onze, l’Américain, dynamique et dans l’esprit, a déstabilisé les défenseurs rémois (dont Foket, qu’il fait expulser) à chaque fois qu’il a joué simple, moins quand il s’est compliqué la vie. Il centre pour Ayew sur la grosse occasion havraise de la première mi-temps (10e) et s’essaye à son tour de la tête sur un coup franc d’Opéri (59e).

Ayew (6) : titularisé pour la première fois au Stade Océane, le Ghanéen a bien failli trouver l’ouverture dès la 10e minute, de la tête, forcément. Deux minutes avant de reprendre un corner d’Opéri une nouvelle fois du crâne (12e). Sa combativité, inusable, sa capacité à garder le ballon et à obtenir des fautes auront été précieuses au HAC.

Bayo (3) : sifflé par une partie du Stade Océane et invectivé par un spectateur (lequel fut expulsé de la tribune par le service de sécurité), le Guinéen dut être calmé et raccompagné au vestiaire par Loïc Nego à sa sortie du terrain (85e, remplacé par Ngoura). Le point final d’un triste match pour celui qui espérait trouver en Ayew un relais pour combiner, mais qui n’aura jamais su faire le bon appel, le bon démarquage, pour se montrer menaçant. Une frappe dévissée (10e), la seule de son après-midi.

Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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Comme prévu, une première audience de procédure devant le tribunal judiciaire de Paris s’est tenue ce lundi dans le conflit qui oppose Le Havre à la LFP sur la répartition de l’argent de CVC entre les clubs. Le club normand s’estime floué par cette répartition, pourtant validée en conseil d'administration de la Ligue, qui ne lui a permis de toucher que 1,5 million d’euros, là où d’autres équipes à la lutte pour le maintien en Ligue 1 avaient touché... 33 millions d’euros.

Pas d'audience sur le fond avant 2025 ?
Dans un communiqué publié ce lundi 26 février, le HAC indique qu’il "poursuit son combat" et que "le juge statuera dans les semaines à venir sur les demandes du HAC". Mais il semble que le club normand soit très optimiste, car la réalité du temps judiciaire est bien différente...

Selon nos informations, à aucun moment le fond du dossier n’a été abordé devant le tribunal, encore moins les plaidoiries des parties. Le tribunal a simplement calé le calendrier de la procédure et notamment les dates de réception des écrits de chaque partie. La LFP a jusqu’au 15 mai 2024 pour envoyer ses conclusions. Le Havre a lui jusqu’au 20 septembre 2024 au plus tard pour transmettre les siennes.

Ensuite, le tribunal a programmé au 30 septembre 2024 une nouvelle audience de procédure (dite de "de mise en état") pour faire le point sur le dossier. Une audience durant laquelle la présence des avocats n’est même pas requise sauf problème particulier. Aucune date d’audience sur l’étude du fond du dossier n’a donc été encore programmée. Il se pourrait du coup qu’elle n’ait lieu qu’en 2025. Le HAC devra donc s’armer de patience pour obtenir la position de la justice sur ses réclamations.

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Football – Ligue 1 : le CNOSF s’est prononcé sur le cas « Kuziaev », le point sur l’effectif du HAC

Placé entre les mains du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), l’appel concernant la suspension de Daler Kuziaev n’a pas été entendu, a-t-on appris ce vendredi 1er mars 2024. Le point sur l’effectif du HAC à 48 heures d’une escale à Brest.

Daler Kuziaev purgera dimanche, à l’occasion de Brest – HAC, son quatrième et dernier match de suspension

Maintenant, on sait. Dimanche à Brest, il faudra au HAC se passer de son milieu international russe, Daler Kuziaev. Et ce, pour la quatrième fois de rang, soit la durée d’une suspension que le CNOSF n’a pas jugé bon de réduire. L’appel du HAC, suite à la sanction décidée par la commission de discipline de la FFF, n’aura donc pas eu l’écho escompté.

Expulsé le 7 février 2024 à la suite d’un tacle par-derrière sur Emegha (80e), lors du 8e de finale de Coupe de France perdu à Strasbourg (1-3), l’ancien maître à jouer du Zénith Saint-Pétersbourg, déjà absent face à Rennes (0-1), Lille (0-3) et Reims (1-2), sera cette fois privé du duel avec Brest.

Targhalline voit le bout du tunnel

Kuziaev signera donc son retour lors de la réception de Toulouse, le 10 mars, un rendez-vous qui pourrait être également marqué par la présence d’Oussama Targhalline, out depuis près d’un mois (hanche). Le Marocain a en effet réintégré l’entraînement collectif ce vendredi.

Et il n’est pas exclu que son nom soit couché sur la feuille de match dédiée à la 25e journée et la venue du TFC au Stade Océane. « On ne va pas brûler les étapes, préconise toutefois Luka Elsner. Pour Toulouse, on peut envisager son retour dans le groupe, mais je ne m’avancerai pas sur une éventuelle titularisation. »

Alerte levée pour Youté et Sangante

Titulaires, Arouna Sangante et Étienne Youté devraient l’être dimanche sur la pelouse de Le Basser. Jusque-là, rien de surprenant. Seulement voilà, en début de semaine, l’incertitude planait au-dessus des deux défenseurs. Sangante souffrait de tensions musculaires, alors que Youté ressentait une gêne au niveau du nerf sciatique. A priori, l’alerte est levée.

Remis d’une gastro qui l’a contraint à renoncer à la précédente journée, Arthur Desmas retrouvera quant à lui les gants du numéro 1, alors que Rassoul Ndiaye, suspendu à l’occasion de la confrontation avec Reims, réapparaîtra parmi les « 20 ».

Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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André Ayew sur son retour en L1 au Havre : « Vouloir se battre, c'est moi »

Revenu en Ligue 1 à 34 ans, André Ayew veut prouver, avec Le Havre, qu'il n'a rien perdu de son ambition.

S'il a beaucoup couru en vain contre Reims dimanche (1-2), sa deuxième titularisation de la saison en Ligue 1, la deuxième d'affilée, aura témoigné de son retour en forme. Un mois plus tôt, à Lorient (3-3, le 28 janvier), André Ayew avait débloqué son compteur avec Le Havre grâce à un doublé, dont un retourné aussi beau à voir que le toucher de balle de son ancienne idole Fernando Redondo.

Parti de l'OM en 2015, le capitaine du Ghana a fait son retour en L1 en novembre au HAC, le 9e club de sa carrière. À 34 ans, il l'affirme, le ton posé mais déterminé : sa carrière est loin d'être finie.

« Votre doublé à Lorient vous a-t-il prouvé quelque chose ? Vous n'aviez plus marqué depuis le 11 janvier 2023, soit plus d'un an...
Non, pas du tout. Je ne doute pas, ce n'est pas ma manière d'être. Oui, ça fait plaisir. Mais être décisif, ce sera toujours mon rôle (il compte notamment 130 buts en Championnats). Ça fait partie de moi.

Comprenez-vous que les gens soient surpris de votre arrivée au Havre ?
Oui. J'ai joué à Marseille (2007-2015), West Ham (2016 - janv 2018), Fenerbahçe (2018-2019) et c'est vrai, c'est différent au niveau de la renommée. Mais après la fin de saison avec Nottingham, j'ai eu des soucis personnels à gérer. J'ai pris du temps avant de prendre ma décision. J'étais libre, je voulais revenir en France pour repartir du bon pied. Les discussions avec Le Havre ont montré qu'ils avaient vraiment envie de moi, me voyaient dans leur projet. C'est aussi le club doyen en France (fondé en 1872), il a une histoire, et les gens ne savent pas ce que le HAC a commencé à mettre en place. Si je pouvais contribuer à le remettre en haut de la L1, pour moi ce serait pari gagné.

Quel rôle a joué votre rendez-vous avec Mathieu Bodmer, le directeur sportif ?
Il s'est passé un "truc" différent. J'ai joué contre Mathieu plusieurs fois, mais on ne se connaissait pas en dehors. Et dès qu'on a commencé à parler, c'est comme si on se connaissait depuis longtemps. Ça a pris directement, c'est ce qui m'a surpris.

« Dans ma tête, si je revenais en France, c'était à l'OM. Mais l'OM ne m'a jamais recontacté »

Avez-vous demandé son avis à votre père, Abedi Pelé ?
Oui. D'autres clubs de L1 ou étrangers me courtisaient, il m'a dit : "Écoute, tu es un grand garçon. (Rires.) Si c'est au Havre où tu sens que le discours est le mieux, vas-y."

Vous encadrez de jeunes coéquipiers au Havre et aimez ça. D'où vous vient cette fibre ?
L'expérience et l'ancienneté, je l'ai eue très tôt. À 17 ans, je jouais la CAN et la Ligue des champions. Ce truc, tu ne l'achètes pas, tu le gagnes par les performances, par le comportement. Quand on se connaît, c'est important de savoir aider les autres, comme des Mamadou Niang, Souleymane Diawara, Benoît Cheyrou ou Samir Nasri m'ont aidé. Sans ça, c'est compliqué.

Pour votre retour en L1, vous prenez un carton rouge à Nantes deux minutes après votre entrée (0-0, le 26 novembre). Qu'avez-vous pensé ?
(Il fait la moue.) C'était zéro. Il n'y avait pas carton rouge. Avec cette expulsion et une petite blessure à une cuisse que je traînais, les débuts ont été un peu compliqués.

Pourquoi n'êtes-vous pas revenu en L1 plus tôt ?
Mon départ de Marseille a été très difficile à avaler. Ce n'était pas une période où je pensais quitter le club, mais il avait des soucis financiers et la majorité des joueurs clés ont dû partir. Au début, dans ma tête, si je revenais en France, c'était à l'OM. Mais l'OM ne m'a jamais recontacté.

À l'époque, vous étiez libre et aviez rejoint Swansea, un choix qui a aussi pu surprendre. Le regrettez-vous ?
Non, pas du tout. En France, on ne connaît pas Swansea. Certaines équipes intéressées étaient plus renommées mais ne développaient pas le même football. J'avais un rôle très important, l'aspect financier était aussi là, je m'y retrouvais dans tous les domaines. Pour moi, c'était le meilleur choix. Et dès mon arrivée, j'ai été élu meilleur joueur du mois en Premier League.

Mais depuis votre départ de l'OM, vous n'avez pas rejoué la Ligue des champions. N'avez-vous pas de regret ?
Non parce que je l'ai jouée avec le club de mes rêves, l'OM. C'est ça le vrai truc. Mon rêve, je l'ai eu à 17 ans. Oui, des fois, quand tu regardes des matches, tu te dis : "Putain, c'est vrai, c'est ça la Ligue des champions." Mais quand je suis parti, je n'avais pas de problèmes liés aux noms des clubs. Ce n'était pas l'OM. Après, des clubs jouant la Ligue des champions m'ont contacté, mais je ne pensais pas que mon style allait avec ces clubs ou que ça allait prendre. Je marche beaucoup au feeling.

Un an après votre arrivée à Swansea, West Ham vous recrute pour 24 M€ et vous retrouvez Dimitri Payet. Comment étaient les retrouvailles ?
Dimitri, c'est lui qui m'appelle et me convainc de venir, l'entraîneur Slaven Bilic me voulait à tout prix. West Ham venait de finir septième et voulait passer à l'étape supérieure. Avec Dimitri, on s'est bien amusé, mais il voulait rentrer à Marseille dès qu'il en a eu l'opportunité, comme Flo (Thauvin) et Steve (Mandanda). Quand on aime ce club, il n'y a pas plus gros à nos yeux.

« Les gens pensent que c'est facile au Qatar. Mais beaucoup n'y ont pas réussi »

Mathieu Valbuena vous a-t-il aussi appelé pour vous convaincre de rejoindre Fenerbahçe, où vous avez été prêté en 2018 ?
Bafé Gomis évoluait avec Galatasaray (en 2017-2018) et m'a dit : "Galatasaray, Besiktas, Fenerbahçe, c'est la folie." Mathieu me le confirme : "Tout est top, et l'ambiance est similaire à ce qu'on a vécu à Marseille." Avec Mathieu, on allait souvent manger ensemble. Et à Istanbul, dans la ville, quand tu vas manger, tu le ressens direct. Comment les gens aiment leur club, c'est fort.

Vous évoquez la passion du jeu et l'engouement pour expliquer vos destinations. Mais pourquoi êtes-vous allé au Qatar en 2021 ?
Pour trois raisons. Je suis libre après deux saisons où je finis meilleur buteur de Swansea en Championship (15 puis 16 buts), on négocie avec deux clubs de Premier League. Mais Xavi m'appelle. J'ai regardé comment Al-Sadd jouait, c'était le Barça bis, et il me dit : "J'ai besoin de toi. Tu ne vas pas regretter et ton père a commencé là." Al-Sadd, c'est le premier club où mon père a joué quand il a quitté le Ghana. Il se fait les croisés là-bas, on est en 1983, ce n'est pas comme maintenant. Mais ils l'emmènent au Canada, le font opérer et faire sa rééducation là-bas. Ils se sont bien occupés de lui, il ne l'a jamais oublié. Et puis il y a eu l'aspect financier. Après, les gens pensent que c'est facile là-bas. Mais beaucoup n'y ont pas réussi.

Mais votre retour en L1, c'est pour prouver qu'André Ayew est toujours là non ?
Il faut avoir cette ambition. Arriver là, c'est pour continuer à prouver, montrer que je suis là. Vouloir se battre, c'est moi.

Jusqu'à quel âge souhaitez-vous jouer ?
Je n'ai pas de limite. Le corps le dira. »

Sébastien Buron, L'Equipe
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Football – HAC : « Nous avions une certaine avance, et on l’a gaspillée », regrette Gautier Lloris
Entretien ce vendredi 1er mars 2024 avec Gautier Lloris, pilier d’une défense havraise appelée dimanche à se dresser face au Stade Brestois, étonnant dauphin du PSG au coup d’envoi de cette 24e journée de championnat.

Gautier Lloris et les Ciel et Marine se préparent à défier Brest, étonnant dauphin du PSG

Gautier Lloris, l’un des incontournables du « onze » havrais, évoque la période délicate vécue par les Ciel et Marine et insiste sur l’obligation de rebond, dès ce dimanche 3 mars 2024 à Brest.

Pour la première fois cette saison, le HAC, battu lors des trois dernières journées, traverse une zone de turbulences. Comment le groupe encaisse-t-il ces quelques secousses ?

« C’est clair qu’il s’agit d’une période délicate pour nous, avec cet enchaînement de défaites (3) et de rencontres sans victoire (5). Et le dernier match (NDLR : face à Reims, 1-2) a été une vraie déception. Dans le vestiaire, les mecs avaient tous la tête baissée. Maintenant, il faut savoir se relever. Un gros rendez-vous nous attend ce week-end et il en reste onze pour acquérir notre maintien. Ça commence donc à Brest. »

Avec le recul, et malgré des prestations cohérentes face à Rennes et Reims, comment analysez-vous ce passage à vide ?

« Devant le but adverse, on est en manque de réussite. Ce à quoi s’additionne un peu plus de fébrilité défensive. Sur certains matches, nous parvenions à gratter un point, sans encaisser de but, là, on en prend au moins un à chaque fois. Marquer à Brest et en revenir avec un clean sheet ferait du bien à tout le monde. »

« Un détail qu’on ne remarque pas lorsqu’on gagne »

Au moins un but concédé par match lors des douze dernières journées…

« Oui, et même quand on a maîtrisé les choses, comme face à Nice (3-1) et Lyon (3-1), on en a pris un. C’est un détail qu’on ne remarque pas lorsqu’on gagne, mais pour atteindre l’objectif, tous les détails comptent. »

Le fait que vous n’ayez jamais encore flirté avec la zone rouge n’a-t-il pas provoqué, inconsciemment, un certain relâchement ?

« Non. On n’a pas changé notre manière de jouer, on propose toujours un contenu intéressant, et je pense que nos adversaires ne s’attendent pas à être à ce point en difficulté face à nous. Mais encore une fois, il faut qu’on finisse nos temps forts. Maintenant, la réalité du classement fait que nous avions une certaine avance, et on l’a gaspillée. Allons donc chercher les points qu’il nous manque pour être encore là l’an prochain. La saison dernière, nous avons aussi traversé un moment délicat avant de réagir et de finir le job face à Dijon. On est dans une phase similaire, relevons donc notre niveau pour aller chercher ce deuxième du championnat. »

« Cette équipe te punit dès qu’elle en a l’occasion »

Afin d’inverser la tendance, avez-vous modifié certaines choses lors des séances quotidiennes ?

« Disons que cette semaine, l’entraîneur a axé les séances sur le jeu afin que nos attaquants puissent combiner, se trouver. Et puis il nous a ramenés à cet esprit de combat qui fait partie de nos valeurs. On en aura besoin à Brest. »

Brest, premier dauphin du PSG au coup d’envoi de cette 24e journée. Pas trop coriace pour un rebond ?

« Mission compliquée, oui. Pour être honnête, on ne s’attendait pas à ce que cette équipe soit deuxième à ce stade de la saison. Mais Brest a des joueurs d’expérience, solidaires, qui font toujours les choix justes, ce qui leur permet parfois de gagner là où on ne les attend pas. Cette équipe te punit dès qu’elle en a l’occasion. Et puis dans ce petit stade, en plein centre-ville, face à une équipe qui entend conserver sa deuxième place, l’ambiance va être chaude. À nous d’être prêts, de respecter le plan de bataille, afin de ramener quelque chose. »

Stade Brestois 29 - Havre AC, dimanche 3 mars 2024 à 15 h au stade Francis-Le Blé

Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – Ligue 1 : trois choses à savoir sur Brest, adversaire du HAC

Deuxième de Ligue 1 et sur une série de douze matches sans défaite, le Stade Brestois impressionne. Pour venir à bout du HAC à Francis-Le Blé dimanche 3 mars 2024, les Ty’Zefs pourront compter sur un secteur défensif très solide et sur un Pierre Lees-Melou dans la forme de sa vie.

Pierre Lees-Melou, à gauche, ici à la lutte avec l’ancien Quevillais Pierrick Capelle, enchaîne les bonnes performances cette saison

Brest – HAC, un match pour l’histoire

Si les Brestois tenteront de conserver leur deuxième place ce week-end face au Havre, les joueurs d’Eric Roy auront une motivation supplémentaire. Celle de s’offrir un nouveau record d’invincibilité en première division.

Victorieux le week-end dernier sur la pelouse de Strasbourg (3-0), ces derniers n’ont plus connu la défaite dans l’élite depuis 12 rencontres, record de 1990 égalé. Un défi largement réalisable quand on sait que le Stade Brestois n’a perdu qu’un seul match à Francis-Le Blé lors de cet exercice 2023-2024, et ce fut face au PSG sur un but de Kylian Mbappé à la 89e minute (2-3, 10e j.).

Une défense en béton armé, un collectif ultra-soudé

Auteurs d’une saison tout simplement hors normes compte tenu de leurs moyens et de leurs ambitions initiales, les Ty’Zefs constituent assurément l’une des formations les plus difficiles à manœuvrer. Deuxième meilleure défense avec 18 buts encaissés juste derrière Nice (15), ces derniers ne se sont jamais inclinés après avoir ouvert le score (12 victoires et 2 matches nuls).

Les Bretons surfent donc sur une dynamique très positive concernant leur secteur défensif puisqu’ils ne sont plus allés chercher le ballon au fond de leurs filets à domicile depuis le 7 décembre 2023 face à Strasbourg, soit depuis cinq face-à-face toutes compétitions confondues. Côté HAC, il faut remonter au 28 mars 2014 pour retrouver le dernier but inscrit par les Ciel et Marine à Brest, un but signé Maxime Le Marchand…

Pierre Lees-Melou aligne les performances de haute volée

Dans le football, il ne faut jamais abandonner. Pierre Lees-Melou en est le parfait exemple. À 30 ans, le milieu de terrain français réalise très probablement la meilleure saison de sa carrière. Replacé juste devant la défense dans le rôle de milieu défensif, l’ancien joueur de Dijon, Nice et Norwich enchaîne les bonnes performances. Il est le neuvième joueur à disputer le plus de duels défensifs en Europe, remportant 63 % d’entre eux !

Par Antonin Bardin de Paris-Normandie.
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Football – Ligue 1 : pourquoi le HAC peut faire craquer le surprenant dauphin du PSG

Quinzième budget de Ligue 1 (48 M€), le Stade Brestois toise actuellement toutes les grosses écuries du championnat, à l’exception du PSG. Néanmoins, dimanche 3 mars 2024, le HAC, annoncé sur la pelouse de Francis-Le Blé, ne peut s’interdire le droit à l’exploit.

Yassine Kechta et les Havrais se mettront en quête, ce dimanche à Brest, d’un deuxième succès loin du Stade Océane

Cinq matches sans croquer le moindre succès, six si on y ajoute le 8e de finale de Coupe de France perdu à Strasbourg, trois revers à la suite, et même quatre si on accole à cette série l’échec de la Meinau. Oui, le HAC navigue actuellement dans des eaux agitées, quand Brest ne cesse de s’éloigner de son dernier revers en championnat (le 5 novembre 2023).

Néanmoins, les Ciel et Marine, souvent séduisants dans le jeu à défaut d’être efficaces, conservent en main leur destin. Et ne peuvent se poser au bout du monde sans l’espoir d’y laisser une empreinte profonde de leur passage. Pourquoi y croire ?

Parce qu’un second souffle, ça se trouve

Jamais sous l’ère Luka Elsner, marquée par une accession et une invincibilité longue de 32 matches la saison passée, le HAC n’avait enchaîné autant de revers en championnat (3). Plus jamais, depuis le coup d’envoi de la 4e journée, ponctuée d’un succès aux dépens de Lorient (3-0), le Havre AC n’avait été localisé à cette 14e place venue sanctionner le récent revers concédé face à Reims (1-2).

Et pourtant, lorsque l’inquiétude s’est ancrée au décor clermontois, messin, voire lorientais et montpelliérain, dans les rangs ciel et marine, à la faveur d’une qualité de jeu reconnue, la panique ne s’est pas encore incrustée. « On a beaucoup discuté sur ce qu’il fallait mettre en place pour sortir de cette dynamique un peu négative, confie Elsner. L’objectif, c’est de maintenir des contenus bons, plus longtemps. Ne pas faire juste 60, ou 45 bonnes minutes, voire moins à Lille (0-3). Si on arrive à tenir plus longtemps, on aura plus de chance d’accrocher des points, même lorsque le scénario est moins chanceux. Brest est peut-être le test le plus difficile dans cette optique. »

Parce que ça va (re)serrer et (enfin) scorer

On le concède, cela flirte avec le virtuel. Mais puisque chacun s’accorde à penser que le HAC évolue un ton au-dessus des actuels menacés, pourquoi ne pas se risquer à miser sur un clean sheet, celui après lequel court le HAC depuis ce voyage à Nantes (0-0), le 26 novembre 2023. Car si le club doyen s’appuie sur la huitième défense de Ligue 1 (30 buts « contre »), lors des douze dernières journées, ses filets ont tremblé au moins une fois par match. Sur la base des cinq dernières échéances, dix buts ont même été concédés. Face à la quatrième attaque du championnat (34 buts « pour »), les rangs devront ainsi être plus que resserrés. « Sur les matches de Lens, Nantes ou Monaco, par exemple, lorsque nous avions moins d’efficacité offensive, notre solidité nous permettait de tenir dur notre but., se souvient Elsner Si on est efficaces derrière, nous aurons peut-être une occasion ou un coup de pied arrêté qui nous permettra de l’emporter. »

À condition de finir ! De ne pas voir le cadre s’échapper. Ce fameux but adverse dont se sont écartés les canonniers du HAC, puisqu’à l’occasion des quatre dernières journées, les filets n’ont été trouvés qu’à deux reprises, une première fois par le Monégasque Fofana (csc), une deuxième sur un penalty de Touré. Un peu maigre. Toutefois, la montée en puissance d’Ayew, désormais prêt à être aligné d’entrée, et l’orgueil de Bayo, qui n’a fait mouche qu’à l’occasion de trois de ses quatorze matches disputés (4 réalisations), pourraient, entre autres atouts, aider les Havrais à s’extirper de la spirale infernale.

Parce que Kechta va rebondir

Braquer les projecteurs sur le Franco-Marocain ne fait pas de lui le principal chaînon défaillant dans l’amorce de certaines séquences offensives. Néanmoins, force est de constater la baisse de régime de Yassine Kechta (22 ans), dont le talent intrinsèque ne fait guère de doute, depuis quelques matches. Moins inspiré et toujours aussi peu décisif (1 passe).

« Ce sont les aléas d’une saison pour des joueurs qui sont relativement jeunes, pense Luka Elsner. Ce n’est pas évident de traiter autant de choses à la fois. Mais il a la capacité de revenir d’un coup, de surprendre tout le monde, il l’a déjà démontré par le passé. Je compte absolument sur ça pour l’instant, puisque les solutions qui s’offrent à nous sont relativement limitées. On a longuement discuté la semaine passée, et je pense qu’il peut retrouver une aura qui le mettra au cœur de notre jeu. »

Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – Ligue 1 : une absence de taille en défense, le « onze » du HAC face à Brest

H-1 avant le coup d’envoi du duel entre Brest, actuellement localisé sur la deuxième marche du podium, et le HAC, en quête de son deuxième succès à l’extérieur. Et il faudra aux Ciel et Marine composer avec l’absence, au coup d’envoi, d’un des piliers de leur défense.

Oualid El Hajjam débutera la rencontre face à Brest

L’alerte semblait être levée. Mais finalement, Étienne Youté ne pourra être présent au coup d’envoi de cette rencontre. Handicapé en début de semaine par une douleur au nerf sciatique, le défenseur havrais, ménagé, vivra ainsi le début de cette 24e échéance du banc des remplaçants. Ce qui contraint ainsi Luka Elner à revoir sa ligne arrière, au cœur de laquelle s’installera donc Yoann Salmier, dont la dernière titularisation, en championnat, date du 20 décembre 2023, à Reims (0-1, 17e j.).

El Hajjam d’entrée

Et il ne s’agit pas de la seule « nouveauté ». Oualid El Hajjam a en effet été préféré à Loïc Nego. Soit dans un rôle de latéral droit, sur la base d’une défense à cinq têtes, soit en tant que troisième milieu, aux côtés d’Abdoulaye Touré et de Yassine Kechta.

Enfin, devant, confiance a été renouvelée aux trois hommes présents dans le « onze » lors de la précédente journée, à savoir Emmanuel Sabbi, Mohamed Bayo et André Ayew.

Desmas – Sangante (cap), Salmier, Lloris, Opéri – El Hajjam, Touré, Kechta – Sabbi, Bayo, Ayew.

Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – Ligue 1 : le HAC concède sa quatrième défaite à la suite sur la pelouse de Brest

Le HAC n’est pas parvenu à sortir de la spirale infernale, ce dimanche 3 mars 2024 à Brest (1-0). Et c’est d’une quatrième défaite à la suite, certes courte, qu’il va falloir se relever.

Emmanuel Sabbi et les Havrais ne sont pas parvenus à inverser le cours des choses

Il n’y aura donc pas eu d’exploit sur la pelouse du stade Francis-Le Blé, antre de Brestois toujours solidement installés sur la deuxième marche du podium. Une seule erreur aura ainsi condamné le HAC dès la 34e minute, lorsqu’à la suite d’une relance courte et risquée de Desmas qui mit Lloris dans l’embarras, Brest dessina l’action de l’ouverture du score (Lees-Melou) et du succès.

Le HAC toujours trop léger devant

Victoire bretonne que les Ciel et Marine, privés de Youté (ménagé) et toujours aussi peu saignants, ne purent contester. Seuls Opéri (30e) et Sabbi (74e) eurent en effet l’occasion de faire mouche, le premier d’une frappe tendue et lointaine, le deuxième d’une tentative au cœur de la surface brestoise. Un peu maigre pour espérer faire tomber des Finistériens désormais invaincus depuis treize matches.

Quant aux Havrais, battus pour la quatrième fois de rang, après les échecs face à Rennes (0-1), Lille (0-3) et Reims (1-2), il leur faudra vite se remettre à l’endroit. Eux qui croiseront coup sur coup la route de Toulouse (10e), dimanche prochain au Stade Océane (15 heures), de Clermont (18e), en Auvergne, puis de Montpellier (15e), le 31 mars au cœur du vaisseau bleu.

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Football - Ligue 1 : Desmas, la relance fatale, l’attaque, elle, va toujours aussi mal. Les notes du HAC
Une erreur du numéro 1 du HAC a permis aux Brestois de punir des Ciel et Marine toujours aussi légers aux avant-postes, ce dimanche 3 mars 2024 en terre bretonne.

Une nouvelle fois en difficulté, Mohamed Bayo traverse une réelle crise de confiance

Desmas (4) : il n’avait eu qu’une seule intervention à effectuer, ce ballon boxé à la suite d’un coup franc de Pereira Lage (20e), avant d’être crucifié à bout portant par Lees-Melou (34e). Une ouverture du score pour laquelle sa responsabilité est engagée, puisque c’est lui, au départ de l’action, qui mit Lloris dans l’embarras d’une relance courte et risquée. Par la suite, deux fois il sauva les siens d’une plus lourde défaite.

El Hajjam (5) : deuxième titularisation, en championnat, pour ce joueur qui incarne ces valeurs de combat avec lesquelles les Ciel et Marine entendaient défier Brest. Et le Franco-Marocain n’a pas déçu. S’il s’est fait peur sur deux fautes commises aux abords de la surface (19e et 54e), il n’a pas hésité à dépasser sa fonction, dangereux qu’il fut même sur cette demi-volée repoussée du pied par Bizot (53e). Remplacé par Ebonog (83e).

Sangante (5) : revenu dans une position plus axiale, à la droite d’une charnière à trois, puis à deux têtes, le capitaine havrais a traversé l’après-midi avec rigueur et solidité.

Salmier (5) : depuis le 20 décembre et une défaite à Reims (0-1, 17e j.), il n’avait plus eu l’occasion de revenir sous les projecteurs de la L1. Un retour qui prit fin dès la pause, non sans qu’il se soit signalé d’une intervention décisive sur un Camara qui s’en allait seul défier Desmas (43e). Un choix tactique ? Non. Sévèrement touché aux côtes, l’ex-Troyen dut jeter l’éponge et passer le relais à Casimir (4).

Lloris (4) : en difficulté sur une relance risquée de son gardien, le défenseur havrais, d’une perte de balle, offrit l’occasion à Brest d’amorcer un mouvement fatal au HAC (34e), action qui le vit par la suite perdre son duel avec Pereira Lage, passeur décisif.

Kechta retrouve du peps

Opéri (6) : cela s’est joué à quelques centimètres seulement pour qu’il puisse se présenter comme l’homme de l’ouverture du score, d’une terrible frappe, tendue, lointaine (30e). De nombreux centres, une fois encore, une incessante activité le long de son couloir gauche, une fois de plus.

Touré (4) : premier joueur de l’après-midi à prendre sa chance, d’une frappe, certes cadrée, mais bien trop molle (18e), l’ancien milieu de terrain du Genoa n’a bien évidemment pas rechigné à aller aux duels, mais trop souvent il s’est montré emprunté.

Kechta (6) : on l’a même vu en position de « libéro » mettre fin à une contre-attaque brestoise (73e). Il a profité de ce voyage à Brest pour retrouver du punch. Une énergie qui lui permit notamment de gratter nombre de ballons dans les pieds bretons. Solide et percutant. Remplacé par Nego (83e).

Sabbi (3) : sa volonté ne peut être remise en cause, mais que ce soit dans un rôle de milieu (très) offensif, sur le flanc gauche, où à un poste plus axial (en seconde période), son influence sur les situations dangereuses fut bien trop légère. À l’exception de cette frappe en première intention venue finir sa course au ras du montant droit (74e). Peut-être pouvait-il tout de même attraper le cadre. Remplacé par Ngoura (77e).

Bayo (3) : on ne peut pas dire qu’il ait été d’un grand soutien, ni dans la conservation du ballon, ni dans les solutions qu’il a proposées. Une première mi-temps à oublier, une deuxième un peu plus tonique, mais globalement insuffisante. Aucune occasion à son actif.

Ayew (4) : d’un retourné, il a tenté de refaire le coup de Lorient, sans réussite cette fois (9e). Soit la seule fois où il put prendre Bizot pour cible, au cours d’un match où il aura donné de sa personne, malgré un marquage très strict de la part de Brestois, à deux ou à trois pour le contrer. Remplacé par Joujou (77e).

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Football – Ligue 1 : le HAC échoue dans l’exercice du rebond et aborde une série décisive

C’est à Brest, où se produit le surprenant dauphin du PSG, que le HAC a concédé son quatrième revers à la suite (0-1), ce dimanche 3 mars 2024. À Brest, d’où les Ciel et Marine sont repartis avec déjà en tête, une succession d’échéances plus décisives les unes que les autres.

Emmanuel Sabbi et les Havrais restent sur une série de six matches sans succès, sur quatre défaites à la suite.

La marge d’erreur se réduit. Le succès de Lorient, en terre rennaise (2-1), rapproche le HAC de la zone rouge, de cette 16e place où sont actuellement localisés les Montpelliérains (1 point de moins), de cette 17e position d’où les Messins (4 points de moins) ont donné de réels signes de vie en l’emportant à Nantes (2-0). Oui, pour la première fois de la saison, le Havre AC intègre le cercle des menacés. « On entre dans un scénario où chaque équipe va jouer sa survie », admettait Luka Elsner. La faute à une série noire, ponctuées de défaites (4 à la suite), à ces deux seuls points glanés sur les dix-huit derniers mis en jeu.

Salmier doit jeter l’éponge

Et plane le sentiment que rien ne va. Ce dimanche à Brest, avant même que l’ex-Brestois (1978-81) et Havrais (1981-84 et 1988-89) Patrick Martet ne donne le coup d’envoi fictif, décision fut prise de finalement ménager Youté, touché au nerf sciatique en début de semaine et sous la menace d’une suspension. Pour le relayer, confiance fut portée à Salmier, solide, crédité d’un retour salvateur (43e), mais si violemment touché aux côtes qu’il dut renoncer la pause venue.

Et puis il y eut ce fait de jeu, cette relance aussi courte que risquée de Desmas à destination de Lloris, pour un ballon finalement perdu et dont la route se poursuivit jusqu’au fond des filets havrais. Un but signé Lees-Melou à bout portant (34e). « Ce but, on se le met tout seul », déplorait l’entraîneur après cette 24e échéance, celle qui éloigne un peu plus le club doyen de son dernier succès, en date du 14 janvier 2024 aux dépens de Lyon (3-1, 18e j.).

Pourtant, en dessinant une défense à cinq têtes, le technicien slovène pensait bien avoir trouvé la clé pour stopper des Brestois désormais invaincus depuis treize journées. Jusqu’à cette mauvaise inspiration du numéro 1 du HAC, ce dernier n’avait jamais eu à sortir le grand jeu. C’est même Opéri qui avait été le premier de cet après-midi à faire frissonner le public de Francis-Le Blé (30e). « Quand on met en place cette stratégie-là, il faut y ajouter énormément de rigueur sur tous les instants. Et ce moment nous pénalise énormément », regrettait Elsner.

« Celui qui n’est pas prêt à ça… »

Ce regret, ces regrets même – « on a vraiment bien travaillé pour rendre le match neutre, car c’est rare d’avoir un match neutre ici, face à l’une des équipes qui frappe le plus, notait Elsner. Le fait d’avoir en partie réussi à étouffer tout ça, d’avoir eu des situations où on se doit d’être plus appliqués, nous laisse des regrets, oui » – il s’agira de les balayer au plus vite. Car se profilent à l’horizon du HAC trois matches de la plus haute importance.

Dimanche prochain, c’est en effet Toulouse (10e) qui se posera au Havre (15 heures). Une semaine plus tard, c’est à Clermont, sur la pelouse de l’actuelle lanterne rouge, que le HAC se présentera. Et ce, avant de recevoir Montpellier, aujourd’hui en position de barragiste. « On va devoir compter sur tout le monde, annonce Elsner. J’ai bien dit aux garçons que celui qui n’est pas prêt à ça, il peut demander à partir en vacances. Il faut une vraie union. Et quand je parle d’union, je parle également des supporters qui étaient encore là en nombre (200). Contre Toulouse, ce devra être la folie. Il faut se mobiliser à fond. » Le suspense s’épaissit.

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Football – HAC : « Le staff se casse la tête », observe Mathieu Bodmer

Entretien avec Mathieu Bodmer, ce jeudi 7 mars 2024, à J-3 de la réception de Toulouse, coup d’envoi d’un sprint final durant lequel le HAC, tombé lors des quatre dernières journées, jouera son avenir en Ligue 1.

Mathieu Bodmer est convaincu que le HAC dispose de tous les atouts nécessaires au maintien en Ligue 1

Alors que se profile le premier des dix derniers matches de la saison, série que le HAC aborde en quinzième position, soit juste au-dessus de la zone rouge, Mathieu Bodmer, certes réaliste, entend conserver un optimisme sans faille.

C’est un directeur sportif déçu, inquiet ou frustré qui a récemment tourné le dos au quatrième revers du HAC, concédé à Brest (0-1) ?

« Bonne question… Disons de la frustration, car on mériterait d’avoir plus de points, mais si on ne les a pas, c’est qu’il nous manque un truc. On l’a vu à Brest. Là-bas, les Brestois ont peut-être eu moins de situations dangereuses que nous, mais il leur a suffi d’une demi-occasion pour marquer, sur ce ballon que nous aurions sorti il y a encore quelques semaines. Alors que de l’autre côté, le gardien fait l’arrêt, le défenseur fait le sauvetage ou tu tires juste à côté. Le staff se casse la tête pour trouver les solutions, les mecs travaillent bien, maintenant il faut des points. »

Quel(s) paramètre(s) mettriez-vous en exergue afin de balayer les interrogations nées des quatre récentes défaites ?

« À part Lille, la seule équipe qui nous a dominés de la tête et des épaules à l’aller (0-2) comme au retour (0-3), dans le jeu, on s’est toujours accroché. Mais… Regardez face à Rennes (0-1, 21e j.), on fait une super première mi-temps, on a un petit trou derrière, et à l’arrivée, on perd 1-0. Les Rennais nous ont félicités, c’était sympa, mais au final, ça fait zéro point. »

« Je ne vais pas incriminer que le secteur offensif »

Et sur la base des cinq dernières journées, zéro but inscrit par l’un des hommes du secteur offensif…

« Je ne vais pas incriminer que le secteur offensif. Il y a surtout deux joueurs majeurs qui n’ont pas été là ces dernières semaines, Daler Kuziaev (NDLR : suspendu lors des 4 dernières journées) et Oussama Targhalline (absent lors des 5 derniers matches). Quand ils sont sur le terrain, tu as une possession de balle différente, tu joues dans un système différent. Sans ces deux joueurs, c’est plus difficile. »

Néanmoins, pour revenir aux attaquants, Mohamed Bayo peine à retrouver ses sensations depuis son retour de la CAN. Vous confirmez ?

« C’est effectivement un peu plus compliqué, oui. Maintenant, il a fallu qu’il décompresse de la CAN (NDLR : quart de finaliste avec la Guinée) et qu’il digère ses émotions, parce que marquer des buts décisifs pour son pays, c’est quelque chose de très fort. »

À Brest, lui et André Ayew ont par instants donné l’impression de se marcher sur les pieds. Simple question d’automatismes ?

« L’association avec André prend effectivement un peu de temps, mais notez qu’ils n’ont pas souvent joué ensemble. Maintenant, il est vrai aussi qu’on n’a plus beaucoup de temps. »

Avec le recul, ne regrettez-vous pas d’avoir laissé Nabil Alioui s’envoler pour la Turquie lors du mercato d’hiver ?

« On ne pense pas à ça, dans la mesure où c’était sa volonté. Il arrivait en fin de contrat. C’est compliqué de retenir un joueur lorsqu’il te fait savoir qu’il veut voir autre chose. Mais il nous reste des joueurs offensifs de qualité, à eux de le montrer. »

« Ce n’est pas le bon timing »

Nombreux sont les concurrents de la course au maintien à s’être renforcés cet hiver. N’était-il pas possible, au-delà du dossier « Sarr », de tenter un coup offensif ?

« On ne pouvait pas, on n’en avait pas les moyens. C’est aussi pour ça qu’on a un peu dégraissé, afin de commencer à équilibrer les comptes. »

Dimanche, au coup d’envoi du duel avec Toulouse, est-ce l’heure de vérité qui sonnera ?

« Ce sera en tout cas le début d’un sprint. On va recevoir cinq concurrents directs (Toulouse, Montpellier, Nantes, Metz et Strasbourg) et si on veut se maintenir, il faudra transformer l’essai chez nous face à ces adversaires. »

Un mot sur votre avenir pour conclure. Où en sont les discussions avec la direction et l’actionnaire quant à votre prolongation de contrat ?

« Il y a actuellement d’autres choses à régler, plus importantes que mon cas. Mais il n’y aura pas de surprise. Je ne sais pas quand ça va se faire, mais ça va se faire, sans problème. Je ne joue pas la montre, mais je ne me vois pas prolonger, mettre ma situation en avant, alors que tout le monde est focus sur le maintien. Ce n’est pas le bon timing. »

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Football – Ligue 1 : J-2 avant la réception de Toulouse, les fans du HAC lancent le sprint final

Cette fois, cela ne fait plus aucun doute. Localisé juste au-dessus d’une place de barragiste occupée par Montpellier au coup d’envoi de cette 25e journée, le HAC lance l’opération maintien. Et à J-2 de la réception de Toulouse, ce sont ses fans qui ont décidé de frapper les premiers.

Les supporters du HAC appellent à l’union sacrée autour de l’opération maintien

Ce message, véhiculé sur les réseaux sociaux par les supporters du Havre AC, se veut plus mobilisateur que jamais. Et ce, à un stade de la saison où les Ciel et Marine décideront de leur avenir, ce destin que les hommes de Luka Elsner tiennent toujours en main, malgré toutes ces secousses récemment venues fissurer un parcours bien plus qu’honnête jusqu’alors. Cette percée en Ligue 1 freinée coup sur coup par Rennes (0-1, 21e j.), Lille (0-3, 22e j.), Reims (1-2, 23e j.) et Brest (0-1, 24e j.). Quatre échecs à la suite, face à quatre écuries du Top 10, pour quatre places perdues au classement (15e).

Alors c’est maintenant, au moment où les hommes de Luka Elsner s’apprêtent à se frotter à des Toulousains en net regain de forme (3 victoires à la suite, 4 lors des 5 dernières journées), qu’il s’agit de se rassembler autour de l’objectif maintien. D’un communiqué intitulé « Appel au peuple havrais ! », les supporters du HAC, qu’ils soient membres des Barbarians, du KCM, des HAC Fans ou du Kop Océane 1872, entendent ainsi créer l’union sacrée.

Il reste des places, mais peu

« Nous demandons à tous les Havrais et Havraises de remplir le stade (dimanche) une heure avant le coup d’envoi. Dès 14 heures, pendant l’échauffement, nous devrons être grands, bouillants. Parce que ce maintien, vous l’avez, nous l’avons tous encore en main. » Il est clair en effet que personne ne doit sombrer dans la panique, qu’à dix journées de la fin, c’est encore le HAC, parmi les quatre plus grands menacés du moment, qui figure en pole position de ce sprint à destination de la survie en L1.

Ce HAC qui abordera de plus le money time, à savoir les six dernières échéances de la saison, avec quatre productions à l’affiche du Stade Océane, face à Nantes, Metz, Strasbourg et Marseille. Mais dès dimanche, pour la réception d’un Téfécé qui reste la seule victime des Ciel et Marine loin vaisseau bleu (2-1, 11e j.), « nous serons survoltés, prêts à tout donner », assurent les plus fervents supporters. Et ils ne chanteront pas seuls, , ne sauteront pas seuls, puisque la barre des 22 000 spectateurs (dont seulement 150 Toulousains) devrait être atteinte, soit un guichet quasi fermé pour la catégorie grand public. « L’heure est à l’unité générale et au combat, féroce, sans pitié, celui de la survie », lancent les fans.

Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – Ligue 1 : Daler Kuziaev et Oussama Targhalline de retour dans les rangs du HAC

Dimanche, jour de la réception de Toulouse (15h), c’est un tout autre championnat qui débutera, une dernière ligne droite à suspense. Et le HAC, quinzième et en lice pour son maintien, retrouvera pour l’occasion toutes ses forces vives. Le point sur l’effectif en ce vendredi 8 mars 2024.

Après quatre matches de suspension, Daler Kuziaev retrouvera dimanche sa place au cœur de l’entrejeu du HAC.

Peut-être les prémices d’un chapitre en passe d’être refermé. Le point final d’une séquence infructueuse, durant laquelle seuls deux points furent grattés sur les dix-huit derniers mis en jeu, et douloureuse, de par cette chute de quatre places au classement.

Une période également marquée par l’absence de deux indispensables, deux incontournables d’un entrejeu soudain perdu, ou presque. À savoir Daler Kuziaev, expulsé le 7 février lors d’un huitième de finale de Coupe de France, à Strasbourg (1-3), et depuis suspendu (4 matches), et Oussama Targhalline, blessé (hanche) et out lors des cinq dernières journées.

Une dernière association victorieuse avec le HAC

La dernière fois que ses deux hommes ont pu être alignés, ensemble, dès le coup d’envoi (en championnat), date ainsi du 14 janvier, jour d’un éclatant succès aux dépens de Lyon (3-1, 18e j.). Soit le seul coup gagnant de la phase retour. Néanmoins, si le Russe débutera bien cette 25e échéance de la saison, en homme revanchard, « auquel la compétition manque », assure Luka Elsner, le doute demeure quant au retour du Marocain au sein du « onze » de départ dès dimanche. Lui qui se prépare à finir sa deuxième semaine d’entraînement consécutive depuis sa sortie de l’infirmerie. « Et il a de très bonnes sensations », rassure le technicien slovène.

Rappelons que déjà touché à la hanche en début de saison, lors de l’échauffement ayant précédé le coup d’envoi de HAC-Brest (0-1, 2e j.), Targhalline n’a pour l’heure disputé que six matches cette saison. Autre bonne nouvelle, si Étienne Youté, ménagé à Brest (0-1), retrouvera sa place dans l’axe de la défense, Yoann Salmier, titularisé face au Stade Brestois mais contraint à l’arrêt dès la pause (touché aux côtes), ne ressent plus la moindre douleur.

Enfin, un mot sur Élysée Logbo, agressé dans la nuit du 2 au 3 janvier, touché au fessier, et depuis resté à l’écart des terrains. Eh bien le jeune attaquant havrais (19 ans) effectuera son retour à la compétition ce week-end, avec la « B », face au SM Caen.

Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – HAC : « Il n’est pas question de céder à la panique », insiste l’Américain Emmanuel Sabbi

Arrivé d’Odense BK (Dan) l’été dernier, Emmanuel Sabbi découvre, échéance après échéance, les exigences de la L1. Ce championnat qui lui offre encore dix journées, dont l’une dimanche face à Toulouse au Stade Océane, pour se révéler un peu plus. Entretien avec l’Américain, ce samedi 9 mars 2024.

En vingt apparitions avec le HAC, ses vingt premières en L1 et en France, l’Américain Emmanuel Sabbi a scoré à quatre reprises


Vingt apparitions, quatre buts au compteur, dont un doublé au jour de la victoire aux dépens de l’OGC Nice (3-1, 16e j.). À 26 ans et au sortir de six saisons vécues au Danemark, Emmanuel Sabbi tente de se faire un nom en Ligue 1. Dimanche, jour d’un face-à-face ô combien important face à Toulouse, l’international US pourrait ainsi jouer un rôle majeur, qu’il soit aligné d’entrée, comme ce fut le cas à dix reprises, ou en qualité de joker.

Le HAC reste sur quatre défaites de rang, le HAC est tombé de la 11e à la 15e place. Comment le groupe parvient-il à s’accrocher dans la tempête ?

« On reste tous positifs, on travaille dur. On sait tous ce qu’il y a à faire. Et on ne change rien à nos habitudes, car il n’est pas question de céder à la panique. »

Cette période délicate, comment l’expliquez-vous ? Est-ce dû au simple fait que le secteur offensif peine à retrouver le chemin des filets ?

« Il est bien évident que nous, les attaquants, on souhaite être décisifs, soit par une passe, soit par un but. On attaque toujours les matches avec cette ambition. Tout en ayant bien à l’esprit qu’il nous faut aussi défendre. Mais on ne peut pas nier que face au but adverse, par manque d’agressivité et de justesse pour ma part, c’est une période compliquée. Il faut en sortir. »

« À domicile, on entend tout gagner »
Et vite, car seuls dix matches, plus importants les uns que les autres, restent à jouer…

« On va devoir tout donner. Mais dès dimanche, on va pouvoir compter sur une ambiance incroyable pour nous y aider. Nos supporters vont sortir le grand jeu, nous devrons être à la hauteur. »

Et c’est devant ces mêmes fans, au Stade Océane, que vous disputerez six de vos dix derniers matches. Est-ce à la maison que tout se jouera ?

« On sait surtout que nous allons affronter beaucoup de nos concurrents directs. Et à domicile, on entend tout gagner. On a vraiment hâte d’être au match de dimanche. »

« Être ici aujourd’hui est un vrai signe de progression »
À titre personnel, et même s’il vous sera encore possible de poser votre griffe sur certaines rencontres, comment jugez-vous votre première aventure sur le sol français ?

« Je suis heureux, l’atmosphère est très bonne en France. On joue dans des stades où il y a souvent plus de 20 000 personnes, et ici au Stade Océane, on a de supers supporters. Franchement, je me sens bien. Maintenant, ce n’est pas le plus important. Ce qui compte, c’est que nous restions en Ligue 1. »

Et cette Ligue 1 vous surprend-elle, ou correspond-elle à ce que vous imaginiez lorsque vous vous produisiez encore au sein du championnat danois ?

« Je l’imaginais très agressive, et elle l’est, avec de très grands joueurs sur le terrain et des grands matches. Je ne suis vraiment pas surpris. Pour moi, être ici aujourd’hui, avoir la confiance du club, c’est un vrai signe de progression. J’ai vraiment fait le bon choix. »

Le 29 janvier 2023, face à la Colombie, vous apparaissiez pour la première fois sous le maillot des États-Unis, pour votre seule et unique sélection à ce jour. L’idée de défendre à nouveau la bannière étoilée fait-elle partie de vos principaux objectifs ?

« Bien sûr. Pas pour y revenir juste une fois, mais pour m’installer durablement au sein de cette sélection. »


Par Benoît Donckele
Publié:
9 Mars 2024 à 10h52
On a tous deux vies. La deuxième commence lorsqu'on s'aperçoit qu'on en a qu'une.
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Football – Ligue 1 : cette fois, Ngoura n’a pas laissé passer l’occasion

L’attaquant de 19 ans a participé à toutes les rencontres du HAC en 2024, profitant des mésaventures de Logbo et du départ d’Alioui au mercato, après avoir dû patienter dix-sept mois entre ses deux premières apparitions avec les pros.

Auteur de son premier but chez les professionnels en Coupe de France, Steve Ngoura attend désormais de trouver l’ouverture avec le HAC en Ligue 1

Il est des choix qui ne trompent pas. Comme lorsque Luka Elsner décide, chose rarissime depuis son arrivée aux commandes du HAC, de n’opérer que deux remplacements au cours d’un même match, le 25 février dernier contre le Stade de Reims (1-2), et que l’entraîneur havrais fait de Steve Ngoura l’un des deux entrants tout en laissant des offensifs comme Antoine Joujou et Samuel Grandsir sur le banc jusqu’au coup de sifflet final

Le technicien slovène n’avait guère d’autres solutions de rechange au poste d’attaquant axial depuis l’agression dont a été victime Elysée Logbo, suivie du départ de Nabil Alioui pour la Turquie au mercato ? C’est un fait. Mais pas un tout. Depuis le début de l’année, Elsner aura ainsi fait participer Ngoura à l’intégralité des dix rencontres disputées par le Havre AC, Ligue 1 (7) et Coupe de France (3) confondues, lui offrant même une titularisation à Châteauroux, où le jeune attaquant avait signé le but de la qualification (0-1).

Bons points et mises en garde

Deux mois durant lesquels l’entraîneur havrais a salué à plusieurs reprises l’attitude de son numéro 13, crédité pour l’heure de 94 minutes cumulées dans l’élite et d’une passe décisive à Lorient (3-3). Confiant notamment : « Steve joue le rôle qu’un attaquant de son profil doit occuper, celui d’un joueur qui dévore les espaces et qui, quand il touche le ballon dans des zones de construction, fait preuve d’une grande simplicité. Il apporte de la présence autour de la surface adverse et s’implique aussi beaucoup sur le plan défensif. »

Elsner n’oublie toutefois jamais d’accompagner ses bons points d’une mise en garde. « Il a su profiter d’un contexte favorable pour se faire une place, à lui de continuer à travailler avec beaucoup d’humilité pour prolonger cette dynamique. » L’entraîneur du HAC sait mieux que quiconque le danger planant au-dessus du natif d’Ivry-sur-Seine, qu’il fut le premier à lancer dans le grand bain le 6 août 2022 à Valenciennes (1-0), à 17 ans et six mois. Ainsi Ngoura aurait-il pu faire partie des meilleurs seconds rôles de la formidable saison de L2 réalisée par le club doyen. Il n’en fut rien, pour celui qui passa les dix-sept mois suivants dans l’ombre des championnats U19 et National 3, dépassé par Elysée Logbo dans la course menant vers le très haut niveau.

« On a vécu avec Steve ce qu’on connaît souvent avec un jeune lorsqu’il touche au monde pro, à savoir qu’il se pense professionnel sans en avoir encore toutes les aptitudes, à commencer par l’exigence quotidienne. La post-formation est une étape clé qui n’est pas toujours évidente, on l’a vu également avec Simon Ebonog, témoigne François Rodrigues, le patron de la formation ciel et marine. Steve arrivait avec sa bonne humeur au demeurant très agréable, mais pas forcément l’envie de se faire mal. Ses prestations n’étaient pas à la hauteur de nos attentes ni de celles du staff des pros, qui visionne tous les matches de la réserve. »

« L’un des joueurs avec lesquels je discute le plus »

L’été dernier, le HAC avait malgré tout offert son premier contrat professionnel (2026) au meilleur buteur de la saison à la Cavée (18 buts), considéré parmi les plus belles promesses depuis son arrivée à 14 ans de Choisy-le-Roi. « Une manière pour le club de lui réaffirmer sa confiance », poursuit Rodrigues, pour qui le jeune international, auteur d’un triplé avec les U19 tricolore en octobre dernier face à la Suisse (3-3), est « tout doucement en train d’enfiler le costume » de joueur pro.

« Il vient de fêter ses 19 ans, devient petit à petit adulte, cela se ressent au niveau de sa maturité », abonde Elsner, sans cacher être « constamment sur le dos » de son jeune attaquant. « C’est l’un des joueurs avec lesquels je discute le plus, parce qu’il a besoin d’être dans un cadre bien défini pour exprimer son potentiel. » Incontestable. « Il est grand, difficile à bouger, rapide, a le sens du but, de la malice, détaille Rodrigues. Autant de caractéristiques fortes pour le haut niveau. Mais il faudra encore être un peu patient… ou pas. L’éclosion d’un jeune reste aléatoire, qui plus est à ce poste-là et en Ligue 1. Peut-être que Steve mettra quelques mois à exploser. Mais peut-être que Luka le fera rentrer dimanche contre Toulouse et qu’il mettra un doublé… »

Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Mathelvin
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !

Message par Mathelvin »

Football – Ligue 1 : pour le HAC, le moment est venu de se remettre à l’endroit

Le compte à rebours est déclenché. Ce dimanche 10 mars 2024 au Stade Océane, face à Toulouse, le HAC, sevré de succès depuis près de deux mois, entre dans une ultime ligne droite, séquence de dix matches décisive pour sa survie en Ligue 1. Et si la période est sombre, l’espoir, lui, reste grand.

Oussama Targhalline, ici sous le regard de Daler Kuziaev. Deux hommes qui signeront leur retour à la compétition, ce dimanche face à Toulouse

En même temps que Montpellier, alors seizième au moment d’ouvrir cette 25e échéance, gravait vendredi son succès sur les terres de tristes Niçois (2-1), la pression s’accentuait un peu plus autour des Ciel et Marine. Virtuellement barragistes qu’ils seront en effet lorsque sera donné le coup d’envoi, ce dimanche au Stade Océane, du premier des dix derniers matches de leur saison.

HAC – Toulouse, ou l’acte I d’une opération maintien rendue soudainement stressante au sortir d’une série noire, de ces six matches à la suite dénués du moindre succès, de ces quatre revers concédés lors des quatre dernières journées. Scénario un temps improbable, lorsqu’à l’issue de la 20e journée, et un nul à Louis-II, huit points séparaient les Ciel et Marine d’une rouge localisation. Mais à ce contexte préoccupant, les Ciel et Marine opposeront des atouts aptes à les tirer d’affaire.

Un « onze » assurément renforcé

Il a fallu aux Havrais faire le dos rond, plier et même craquer, en attendant de pouvoir de nouveau s’appuyer sur un « onze » enfin réintégré par tous ses cadres. On parle de ces absences préjudiciables qu’ont été celles de Daler Kuziaev, suspendu quatre matches (0 pt/12), et d’Oussama Targhalline, physiquement indisponible lors des cinq dernières journées (1 pt/15).

Dimanche, se dressera donc face à Toulouse une équipe dite « type », avec le retour du Russe – « un joueur de son expérience, à ce stade de la saison, doit prendre les choses en main », estime Luka Elsner – et probablement celui du Marocain. « Et cela nous donne de l’optimisme, avoue l’entraîneur havrais. Cela nous aidera surtout à être plus dominateur, ou en tout cas à moins subir, à avoir une meilleure gestion des temps forts et des temps faibles, à déplorer moins de pertes de balle, et à disposer d’une palette tactique plus large. C’est top, ça arrive au bon moment. »

Et peut-être aussi cela guidera de nouveau le secteur offensif, duquel a été écarté Antoine Joujou ce week-end, puisque laissé à la disposition de la « B », vers le cœur de la cible, le dernier dimanche ayant vu les attaquants scorer (Sabbi et Ayew x2) étant en date du 28 janvier, à Lorient (3-3, 19e j.). « Ça doit effectivement faire évoluer notre capacité à être dangereux, espère l’entraîneur havrais. Maintenant, ce n’est pas parce qu’ils seront là sur le papier, que ça va se réaliser. ll faudra l’activer. »

Un calendrier a priori favorable

Quand le FC Nantes, pour ne citer que ce premier concurrent à la portée du Havre AC, se prépare à un final qui lui imposera de croiser la route de six prétendants à un sésame continental, on parle de l’OM, Nice, Rennes, Brest, Lille et Monaco, le HAC, lui, en débattra principalement avec des écuries dont la seule ambition est de ne pas être poussées à l’extérieur du cercle réservé à l’élite. Avec, pour autre élément à considérer comme positif, le fait de recevoir Toulouse, puis Montpellier, mais aussi Nantes, Metz et Strasbourg. Sans compter ce déplacement, dans une semaine, en direction de Clermont, coincé en fond de cale.

« Mais ne nous précipitons pas dans les calculs, prévient Luka Elsner. Oui, c’est maintenant que tout se joue, que s’ouvre une période cruciale pour beaucoup d’équipes, mais pour le moment, c’est Toulouse. » Parce que désormais, chaque coup gagnant comptera (presque) double, chaque couac sera lourd de conséquences. Soit une lutte aussi passionnante à vivre que cette course qui avait mené le HAC jusqu’à l’accession, en juin dernier.

Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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