Football - Ligue 2 : le HAC doit changer de braquet
Nouvelle occasion pour le Havre AC de recoller au groupe des cinq. Ce lundi 17 janvier 2022 au Mans, où la rencontre est délocalisée, c’est le Paris FC, cinquième avec un match de retard, qui donnera la réplique à des Ciel et Marine contraints de passer à la vitesse supérieure.
Toujours meilleur buteur du HAC, avec cinq réalisations, Quentin Cornette tentera d’entraîner les Ciel et Marine vers un cinquième succès à l’extérieur
Il y avait une fenêtre. Une toute petite fenêtre. Une trop petite fenêtre. « C’était tentant, ça va mieux, mais il n’est pas prêt. » Paul Le Guen a estimé que le risque était trop grand, Jamal Thiaré restera ce lundi aux soins pendant que les Ciel et Marine se dirigeront vers Le Mans, où le Paris FC prendra ses quartiers en attendant que la suspension du stade Charléty soit levée.
L’attaquant sénégalais reporte donc ses espoirs d’un retour à la compétition à samedi prochain, jour de la réception de Rodez. Et le HAC ses chances d’injecter un peu de peps sur le front de l’attaque. Cette ligne qui attend toujours son joker hivernal. « Si l’opportunité Abline se présente, on fera », assure « PLG ». La logique voudrait même que ce soit déjà acté.
Abline veut-il venir ?
Le HAC souhaite attirer le jeune attaquant du Stade Rennais (18 ans), Bruno Génésio, le coach breton, a récemment déclaré qu’un prêt de l’international U19 au Havre « pourrait être très intéressant ». Tout le monde semble donc d’accord. Enfin, tout le monde… « Le joueur a d’autres options », ajoute Le Guen. En clair, à la différence de Thierno Baldé (PSG) et d’Ismaël Boura (Lens), heureux de l’opportunité d’un prêt au HAC, Matthis Abline, retenu dimanche parmi les vingt qui ont humilié Bordeaux, ne paraît pas si pressé de rejoindre la Porte Océane et la Ligue 2.
La recrue se fait donc attendre, alors que les Ciel et Marine, eux, ne peuvent plus se permettre de perdre de temps. Tombés la semaine passée face à Sochaux (0-1), Alexandre Bonnet et les siens se doivent une nouvelle fois d’aller chercher à plusieurs centaines de kilomètres les unités perdues au Stade Océane. Une mission qui leur sied à merveille. À l’extérieur, le club doyen, défait une seule fois (à Dunkerque, 0-1, 14e j.), s’annonce en effet comme l’une des références du championnat. Et se révèle même efficace, en témoignent ces cinq buts inscrits lors des deux derniers voyages (à Grenoble, 2-1, et Auxerre, 3-2), soit autant que lors des… sept derniers matches au cœur du vaisseau bleu.
« Même les défaites concédées face à Ajaccio et Sochaux ont démontré qu’on pouvait rivaliser avec les leaders, note Le Guen. On est à la queue du peloton de tête, mais nous ne sommes pas loin. Maintenant, il s’agit de ne pas se faire décrocher. » Notamment par le Paris FC, cette écurie insatiable avant la trêve, et avant que son premier rendez-vous de l’année 2022 ne soit reporté (à Dunkerque), puisque victorieuse de ses six derniers matches. La plus belle des séries en cours, et de loin, au crédit d’une formation dont le dernier revers date du 16 octobre, à Pau (0-1, 12e j.).
Richardson va bien, mais…
Si Yahia Fofana, Himad Abdelli et Nolan Mbemba en ont fini avec le Covid et son protocole, en revanche, Amir Richardson et Jean-Pascal Fontaine, testés vendredi, gardent encore quelques traces du virus. Les deux hommes ne pourront ainsi être sur la feuille de match. « Amir n’a aucun symptôme, précise Paul Le Guen. Et quand je le vois travailler athlétiquement, sur le terrain d’à côté, ça me frustre de ne pas pouvoir compter sur lui. Mais on respecte le protocole. » Dimanche soir, les résultats des tests effectués dans la matinée n’étaient toujours pas connus, le groupe n’a donc pu être communiqué.
Paris FC - Havre AC, ce lundi 17 janvier 2022 à 20 h 45, au Mans
Arbitre : M. Varela.
Absences au Paris FC : Name, Guilavogui, Kanté (CAN), Hanin (malade), Diaby Fadiga, Campanini (choix), Arab, Mandouki (blessés) ; au HAC : Richardson, Fontaine (Covid), Thiaré (reprise), P.I. Ba (CAN), Ben Mohamed (genou).
PARIS FC : 1. Demarconnay (cap) - 31. Chergui, 2. Bernauer, 4. O. Camara - 33. Koré, 23. Siby, 10. Iglesias, 28. Diakite, 3. Hadjam - 7. Laura, 11. Gory.
Remplaçants (à choisir parmi) : 40. Filipovic (g), 15. Bamba, 8. Demoncy, 34. Masevo, 20. Lopez, 22. Caddy, 25. Alfarela, 35. Touré.
Entraîneur : Thierry Laurey.
HAC : 30. Fofana - 5. Mayembo, 27. Gibaud, 6. Touré - 4. Baldé, 17. Bonnet (cap), 22. Lekhal, 20. Boura - 11. Cornette, 9. Boutaïb, 10. Alioui.
Remplaçants (à choisir parmi) : 1. Gorgelin (g), 33. Nseke, 29. Sangante, 2. Wahib, 18. Mbemba, 15. A. Ba, 8. Abdelli, 28. Mahmoud, 23. Casimir, 21. Gomes.
Entraîneur : Paul Le Guen.
Trois questions à Fernand Mayembo (défenseur du HAC)
Abordez-vous ce nouveau duel avec un concurrent direct en ayant conscience que le droit à l’erreur tend à disparaître ?
Fernand Mayembo : « Il va effectivement falloir accrocher les équipes qui sont devant nous et montrer que nous sommes là. Sinon, l’écart va se creuser. L’échec face à Sochaux (0-1, 20e j.) nous a fait mal, car ce n’était vraiment pas mérité. Mais le résultat est là, il faut absolument l’emporter face au Paris FC. D’autant que nous avons une revanche à prendre sur les Parisiens. À l’aller, on avait fait un très bon match, sans le moindre point au bout (1-2, 3e j.). »
Il manque certes des points, mais il manque surtout des buts. Le fait qu’offensivement, le HAC ne fasse pas suffisamment mal, ne commence-t-il pas à devenir pesant ?
« Forcément, c’est rageant de ne pas marquer, mais nos attaquants font ce qu’ils peuvent. Manque-t-on de chance ? Je ne sais pas. La chance, ça se provoque. Mais on garde confiance en tout le monde. On fait tout pour être bon, on met de l’intensité, après, il y a des matches durant lesquels ça ne suffit pas. »
Un mot sur la concurrence. Les jeunes poussent de plus en plus fort, non ?
« C’est normal. Comme ça, je sais qu’à tous les matches, je dois être à 100 %. Si je me loupe, je sais que derrière, quelqu’un est prêt à jouer. Il y a des jeunes de qualité et oui ils nous poussent, oui. On a tous besoin d’avoir de temps en temps une piqûre de rappel. À moi de montrer que je suis bon. Même à l’entraînement, car ça se « bagarre ». Après cette absence (NDLR : blessure à la cuisse contractée à Grenoble, le 3 décembre), je suis maintenant prêt à jouer et je souhaite le montrer sur le terrain. »
[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football - Ligue 2 : un HAC de glace et de feu
Pathétiques en première période, les Ciel et Marine, alors au bord du gouffre à la pause, sont parvenus à arracher le point du nul face au Paris FC, ce lundi 17 janvier 2022 au Mans, à la faveur d’une incroyable réaction (2-2). Quel scénario !
Khalib Boutaïb, auteur du premier but havrais, et les joueurs du HAC se sont révoltés en seconde période après un premier acte indigne face au Paris FC, sur la pelouse du Mans
Elle les menaçait cette deuxième défaite de la saison loin du Stade Océane. Mais les Ciel et Marine, mangés en première période et menés 2-0, se sont par la suite remis dans l’axe pour à leur tour secouer des Parisiens qui restaient sur six succès de rang. À quelques jours de recevoir Rodez, le Havre AC reste donc au contact du Top 5. Mais que cette soirée, terminée pied au plancher, débuta mal.
Du jamais vu même, du moins cette saison. Une entame qu’un ambitieux ne peut se permettre d’effectuer. Un naufrage d’entrée de jeu, ce dont profita l’ex-Havrais Alimami Gory pour terrasser une défense havraise totalement méconnaissable. Et ce, à l’image de Boura, de retour de suspension, perdu dès les premières secondes, via cette erreur de relance qui permit à Laura de planter une première banderille au bout de quarante secondes. Une faute de concentration qui en appelait une autre, quand le défenseur prêté par le RC Lens fit une nouvelle fois un très mauvais choix, une balle perdue dont hérita Gory, auteur de l’ouverture du score (4e).
Battus dans tous les compartiments du jeu par des Parisiens plus saignants, plus propres techniquement et collectivement, les hommes de Paul Le Guen ne parvenaient pas à sortir la tête du seau, un peu plus étouffés qu’ils allaient être quand… Gory résista à Touré pour servir Diakité, dont la frappe parfaite piégea Fofana (2-0). On ne jouait que depuis dix-sept minutes et les Havrais, sous le regard de Mayembo et de Bonnet relégués sur le banc, n’étaient pas encore parvenus à aligner trois passes à la suite. Ni même à approcher le but de Demarconnay avant cette 24e minute et ce coup franc de Cornette repris par Boutaïb, mais le portier du PFC détournait le cuir d’une jolie claquette.
Un changement radical de scénario et de visage en seconde période
Un semblant de réaction resté sans suite, même si la pression parisienne se fit moins forte, et un premier acte qui aurait pu se terminer sur un naufrage si Baldé, à la suite d’une tête de Bamba, n’avait pas suppléé Fofana sur sa ligne de but (44e). Le PFC s’amusait, tout simplement, quand le HAC ne trouvait pas la moindre solution, si ce n’était sur cette tentative de A. Ba, repoussée des poings par Demarconnay (45e+2).
C’en était sans doute trop pour « PLG » qui décida à la pause de laisser Touré, Lekhal et A. Ba au vestiaire pour lancer Mayembo, Abdelli et Bonnet dès la reprise. Et cela modifia totalement la donne. Non seulement, les Ciel et Marine s’offraient enfin quelques séquences de possession, jouaient haut et… changeaient radicalement le scénario de la soirée. Un retour fracassant, d’abord dessiné par Khalid Boutaïb, d’une reprise que Demarconnay ne pouvait que prolonger au fond de ses filets (2-1, 60e). Pour le cinquième but du Lion de l’Atlas, servi par Quentin Cornette, auteur de sa sixième passe décisive. Avant que Nabil Alioui, sur un centre impeccable d’Abdelli, ne signe une volée tout aussi parfaite qui trompa le portier du PFC (2-2, 64e).
En deux temps et deux somptueux mouvements, le HAC venait ainsi d’effacer l’image laissée au terme du premier acte. Une révolte digne de ce nom, un sursaut d’orgueil qui poussa les protégés de Laurey à perdre pied, des Parisiens tout heureux de voir Bernauer, leur capitaine, contrer une frappe de Cornette qui prenait le chemin du but (75e). Ce but que le HAC ne put trouver une troisième fois, au terme d’une seconde période contrôlée de bout en bout.
Les notes du HAC : Fofana (5), Sangante (4,5), Gibaud (5), Touré (3,5) puis Mayembo (5,5), Baldé (5), A. Ba (4) puis Abdelli (6), Lekhal (3,5) puis Bonnet (5,5), Boura (3,5), Cornette (6), Boutaïb (6,5), Alioui (6).
Au Mans, le Paris FC et le HAC 2 à 2 (2-0)
Arbitre : M. Varela.
Spectateurs : 500 environ.
Buts pour le Paris FC : Gory (4e), Diakite (17e) ; pour le HAC : Boutaïb (60e), Alioui (64e).
Avertissement au Paris FC : Chergui (87e).
PARIS FC : Demarconnay - Chergui, Camara, Bernauer (cap) - Koré (Bamba, 40e), Hadjam, Diakite (Demoncy, 65e), Iglesias, Siby (Alfarela, 77e) - Laura (J. Lopez, 77e), Gory (Caddy, 65e)
Entraîneur : Thierry Laurey.
HAC : Fofana - Sangante, Gibaud, Touré (Mayembo, 46e) - Baldé, A. Ba (Abdelli, 46e), Lekhal (cap) (Bonnet, 46e), Boura - Cornette (Mahmoud, 85e), Boutaïb, Alioui.
Entraîneur : Paul Le Guen.
Le Guen : « Une question d’état d’esprit, de révolte »
Paul Le Guen (entraîneur du HAC) : « On a fait une première mi-temps épouvantable, on aurait pu être menés 4, voire 5-0, il n’y aurait rien eu à dire. Déjà, après trois minutes de jeu, il aurait pu y avoir 2-0. C’était insupportable. Lorsqu’on a fait ce qu’on a fait depuis le début de la saison, on n’a pas le droit d’entamer le match comme ça. On n’a pas la possibilité de ne pas être présent au niveau de l’engagement et de la concentration. C’est une première cette saison. On avait un pacte pour que ça n’arrive pas cette saison, et c’est arrivé. Je n’ai pas d’explication, on a à se plaindre de rien, mais on n’était pas là. Ensuite, on a vraiment bousculé nos adversaires, on aurait même pu bénéficier d’un penalty. C’était un match très étrange, difficile à analyser. Il y a eu beaucoup d’émotions, c’est très étonnant. À la mi-temps, je ne pouvais pas rester sans réaction. Après, c’est plus une question d’état d’esprit, de révolte. Le staff n’a pas supporté cette première période, mais les joueurs non plus. J’ai employé des mots durs, des décisions ont été prises, c’est la règle. Et au final, il y a une déception de ne pas prendre les trois points. Mais on va s’accrocher. On a des combattants dans cette équipe, ceux qui s’engagent le plus seront sur le terrain. »
Dans les travées
Alioui, finalement opérationnel
Testé (PCR) dimanche matin comme l’ensemble de ses partenaires, Nabil Alioui, pour lequel les résultats laissaient planer un doute, a quitté lundi matin Le Havre, direction Le Mans, non sans avoir effectué un ultime test (antigénique), négatif. L’excentré gauche a ainsi pu être aligné dans le « onze » de départ.
Salée la note pour le Paris FC
Contraint de délocaliser ses cinq premiers matches à domicile de la phase retour, suite aux incidents qui ont émaillé le 32e de finale de Coupe de France entre le Paris FC et Lyon, le 17 décembre, le club parisien, déjà soumis à une amende de 10 000 €, va voir la note s’allonger considérablement. Pour la seule réception du HAC, le PFC a dû en effet régler une facture de 50 000 €, afin de louer le MMArena du Mans.
En tout cas, Sochaux tente le coup…
Et si Tino Kadewere, actuellement à la CAN avec le Zimbabwe et peu utilisé cette saison à l’Olympique Lyonnais (quatre apparitions, une seule titularisation), rebondissait en Ligue 2, sous les couleurs du… FC Sochaux ? Les Doubistes, après avoir déjà approché le Lorientais Grbic, finalement parti au Pays-Bas (Vitesse Arnhem), et le Strasbourgeois Waris, se sont en effet rapprochés de l’OL pour tenter d’attirer l’ex-attaquant du HAC. Un premier contact toutefois infructueux selon nos confrères de France Bleu Belfort-Montbéliard.
Pathétiques en première période, les Ciel et Marine, alors au bord du gouffre à la pause, sont parvenus à arracher le point du nul face au Paris FC, ce lundi 17 janvier 2022 au Mans, à la faveur d’une incroyable réaction (2-2). Quel scénario !
Khalib Boutaïb, auteur du premier but havrais, et les joueurs du HAC se sont révoltés en seconde période après un premier acte indigne face au Paris FC, sur la pelouse du Mans
Elle les menaçait cette deuxième défaite de la saison loin du Stade Océane. Mais les Ciel et Marine, mangés en première période et menés 2-0, se sont par la suite remis dans l’axe pour à leur tour secouer des Parisiens qui restaient sur six succès de rang. À quelques jours de recevoir Rodez, le Havre AC reste donc au contact du Top 5. Mais que cette soirée, terminée pied au plancher, débuta mal.
Du jamais vu même, du moins cette saison. Une entame qu’un ambitieux ne peut se permettre d’effectuer. Un naufrage d’entrée de jeu, ce dont profita l’ex-Havrais Alimami Gory pour terrasser une défense havraise totalement méconnaissable. Et ce, à l’image de Boura, de retour de suspension, perdu dès les premières secondes, via cette erreur de relance qui permit à Laura de planter une première banderille au bout de quarante secondes. Une faute de concentration qui en appelait une autre, quand le défenseur prêté par le RC Lens fit une nouvelle fois un très mauvais choix, une balle perdue dont hérita Gory, auteur de l’ouverture du score (4e).
Battus dans tous les compartiments du jeu par des Parisiens plus saignants, plus propres techniquement et collectivement, les hommes de Paul Le Guen ne parvenaient pas à sortir la tête du seau, un peu plus étouffés qu’ils allaient être quand… Gory résista à Touré pour servir Diakité, dont la frappe parfaite piégea Fofana (2-0). On ne jouait que depuis dix-sept minutes et les Havrais, sous le regard de Mayembo et de Bonnet relégués sur le banc, n’étaient pas encore parvenus à aligner trois passes à la suite. Ni même à approcher le but de Demarconnay avant cette 24e minute et ce coup franc de Cornette repris par Boutaïb, mais le portier du PFC détournait le cuir d’une jolie claquette.
Un changement radical de scénario et de visage en seconde période
Un semblant de réaction resté sans suite, même si la pression parisienne se fit moins forte, et un premier acte qui aurait pu se terminer sur un naufrage si Baldé, à la suite d’une tête de Bamba, n’avait pas suppléé Fofana sur sa ligne de but (44e). Le PFC s’amusait, tout simplement, quand le HAC ne trouvait pas la moindre solution, si ce n’était sur cette tentative de A. Ba, repoussée des poings par Demarconnay (45e+2).
C’en était sans doute trop pour « PLG » qui décida à la pause de laisser Touré, Lekhal et A. Ba au vestiaire pour lancer Mayembo, Abdelli et Bonnet dès la reprise. Et cela modifia totalement la donne. Non seulement, les Ciel et Marine s’offraient enfin quelques séquences de possession, jouaient haut et… changeaient radicalement le scénario de la soirée. Un retour fracassant, d’abord dessiné par Khalid Boutaïb, d’une reprise que Demarconnay ne pouvait que prolonger au fond de ses filets (2-1, 60e). Pour le cinquième but du Lion de l’Atlas, servi par Quentin Cornette, auteur de sa sixième passe décisive. Avant que Nabil Alioui, sur un centre impeccable d’Abdelli, ne signe une volée tout aussi parfaite qui trompa le portier du PFC (2-2, 64e).
En deux temps et deux somptueux mouvements, le HAC venait ainsi d’effacer l’image laissée au terme du premier acte. Une révolte digne de ce nom, un sursaut d’orgueil qui poussa les protégés de Laurey à perdre pied, des Parisiens tout heureux de voir Bernauer, leur capitaine, contrer une frappe de Cornette qui prenait le chemin du but (75e). Ce but que le HAC ne put trouver une troisième fois, au terme d’une seconde période contrôlée de bout en bout.
Les notes du HAC : Fofana (5), Sangante (4,5), Gibaud (5), Touré (3,5) puis Mayembo (5,5), Baldé (5), A. Ba (4) puis Abdelli (6), Lekhal (3,5) puis Bonnet (5,5), Boura (3,5), Cornette (6), Boutaïb (6,5), Alioui (6).
Au Mans, le Paris FC et le HAC 2 à 2 (2-0)
Arbitre : M. Varela.
Spectateurs : 500 environ.
Buts pour le Paris FC : Gory (4e), Diakite (17e) ; pour le HAC : Boutaïb (60e), Alioui (64e).
Avertissement au Paris FC : Chergui (87e).
PARIS FC : Demarconnay - Chergui, Camara, Bernauer (cap) - Koré (Bamba, 40e), Hadjam, Diakite (Demoncy, 65e), Iglesias, Siby (Alfarela, 77e) - Laura (J. Lopez, 77e), Gory (Caddy, 65e)
Entraîneur : Thierry Laurey.
HAC : Fofana - Sangante, Gibaud, Touré (Mayembo, 46e) - Baldé, A. Ba (Abdelli, 46e), Lekhal (cap) (Bonnet, 46e), Boura - Cornette (Mahmoud, 85e), Boutaïb, Alioui.
Entraîneur : Paul Le Guen.
Le Guen : « Une question d’état d’esprit, de révolte »
Paul Le Guen (entraîneur du HAC) : « On a fait une première mi-temps épouvantable, on aurait pu être menés 4, voire 5-0, il n’y aurait rien eu à dire. Déjà, après trois minutes de jeu, il aurait pu y avoir 2-0. C’était insupportable. Lorsqu’on a fait ce qu’on a fait depuis le début de la saison, on n’a pas le droit d’entamer le match comme ça. On n’a pas la possibilité de ne pas être présent au niveau de l’engagement et de la concentration. C’est une première cette saison. On avait un pacte pour que ça n’arrive pas cette saison, et c’est arrivé. Je n’ai pas d’explication, on a à se plaindre de rien, mais on n’était pas là. Ensuite, on a vraiment bousculé nos adversaires, on aurait même pu bénéficier d’un penalty. C’était un match très étrange, difficile à analyser. Il y a eu beaucoup d’émotions, c’est très étonnant. À la mi-temps, je ne pouvais pas rester sans réaction. Après, c’est plus une question d’état d’esprit, de révolte. Le staff n’a pas supporté cette première période, mais les joueurs non plus. J’ai employé des mots durs, des décisions ont été prises, c’est la règle. Et au final, il y a une déception de ne pas prendre les trois points. Mais on va s’accrocher. On a des combattants dans cette équipe, ceux qui s’engagent le plus seront sur le terrain. »
Dans les travées
Alioui, finalement opérationnel
Testé (PCR) dimanche matin comme l’ensemble de ses partenaires, Nabil Alioui, pour lequel les résultats laissaient planer un doute, a quitté lundi matin Le Havre, direction Le Mans, non sans avoir effectué un ultime test (antigénique), négatif. L’excentré gauche a ainsi pu être aligné dans le « onze » de départ.
Salée la note pour le Paris FC
Contraint de délocaliser ses cinq premiers matches à domicile de la phase retour, suite aux incidents qui ont émaillé le 32e de finale de Coupe de France entre le Paris FC et Lyon, le 17 décembre, le club parisien, déjà soumis à une amende de 10 000 €, va voir la note s’allonger considérablement. Pour la seule réception du HAC, le PFC a dû en effet régler une facture de 50 000 €, afin de louer le MMArena du Mans.
En tout cas, Sochaux tente le coup…
Et si Tino Kadewere, actuellement à la CAN avec le Zimbabwe et peu utilisé cette saison à l’Olympique Lyonnais (quatre apparitions, une seule titularisation), rebondissait en Ligue 2, sous les couleurs du… FC Sochaux ? Les Doubistes, après avoir déjà approché le Lorientais Grbic, finalement parti au Pays-Bas (Vitesse Arnhem), et le Strasbourgeois Waris, se sont en effet rapprochés de l’OL pour tenter d’attirer l’ex-attaquant du HAC. Un premier contact toutefois infructueux selon nos confrères de France Bleu Belfort-Montbéliard.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football - Ligue 2 : Fofana a-t-il déjà dit oui à Angers ? Pas sûr…
Le numéro 1 du HAC, en fin de contrat, est annoncé à Angers la saison prochaine. Mais son arrivée au SCO ne semble pas pour autant actée. Un poids lourd de Ligue 1 verrait également sa venue d’un bon œil.
Une chose est certaine, Yahia Fofana poursuivra sa carrière loin du HAC dès l’été prochain
Selon nos confrères de RMC Sport, Yahia Fofana (21 ans), dont le contrat arrivera à terme en juin prochain, et donc libre de s’engager où il le souhaite depuis le 1er janvier dans l’optique de la saison prochaine, se serait d’ores et déjà mis d’accord avec Angers (L1). Angers, club qui avait pourtant déboursé plus de 7 M€ en 2020 pour s’attacher les services de Paul Bernardoni jusqu’en 2024, mais récemment prêté à Saint-Étienne, et où Danijel Petkovic, l’actuel titulaire, vit très certainement ses cinq derniers mois.
Comme un tapis rouge déroulé au portier havrais, en termes de temps de jeu. Seulement voilà, Angers, comme le veut, non pas la tradition, mais l’obligation, n’a pas informé le HAC de sa volonté de signer Fofana. Le deal est-il vraiment acté ? Le doute plane.
D’autant qu’une autre source, proche du dossier, murmure un fort intérêt de l’Olympique de Marseille, d’où Steve Mandanda devrait s’éloigner l’été prochain, à l’endroit du numéro 1 havrais. Un joueur, en outre pisté par les Italiens de la Fiorentina (Série A), qui ne devrait toutefois pas tourner le dos au club doyen dès cet hiver.
Touré dans le viseur du Bayern
En revanche, rien n’assure encore la présence d’Isaak Touré (18 ans), sous contrat jusqu’en 2023, jusqu’à la fin de la saison. Comme annoncé dans nos colonnes la semaine passée, et confirmé par le journal L’Équipe ce mardi, le défenseur havrais ne laisse pas insensible l’Olympique Lyonnais (ni Strasbourg, ni Bordeaux). Mais pas que.
En Allemagne, plusieurs écuries de dimension européenne suivent également de près l’international U19, dont le… Bayern Munich. Un club dont la stratégie est d’attirer les jeunes joueurs dès l’hiver, afin de leur permettre de s’intégrer sans stress lors des premiers mois, et d’apprendre la langue.
Enfin, dans le sens des arrivées, le Havre AC attend toujours l’issue du dossier « Abline ». Cet attaquant rennais de 18 ans sur lequel Paul Le Guen a jeté son dévolu, que le club breton aimerait prêter, mais dont l’agent freine l’arrivée au Havre. Et pour cause, deux ou trois clubs de Ligue 1 ont également des vues sur l’international U19.
Le numéro 1 du HAC, en fin de contrat, est annoncé à Angers la saison prochaine. Mais son arrivée au SCO ne semble pas pour autant actée. Un poids lourd de Ligue 1 verrait également sa venue d’un bon œil.
Une chose est certaine, Yahia Fofana poursuivra sa carrière loin du HAC dès l’été prochain
Selon nos confrères de RMC Sport, Yahia Fofana (21 ans), dont le contrat arrivera à terme en juin prochain, et donc libre de s’engager où il le souhaite depuis le 1er janvier dans l’optique de la saison prochaine, se serait d’ores et déjà mis d’accord avec Angers (L1). Angers, club qui avait pourtant déboursé plus de 7 M€ en 2020 pour s’attacher les services de Paul Bernardoni jusqu’en 2024, mais récemment prêté à Saint-Étienne, et où Danijel Petkovic, l’actuel titulaire, vit très certainement ses cinq derniers mois.
Comme un tapis rouge déroulé au portier havrais, en termes de temps de jeu. Seulement voilà, Angers, comme le veut, non pas la tradition, mais l’obligation, n’a pas informé le HAC de sa volonté de signer Fofana. Le deal est-il vraiment acté ? Le doute plane.
D’autant qu’une autre source, proche du dossier, murmure un fort intérêt de l’Olympique de Marseille, d’où Steve Mandanda devrait s’éloigner l’été prochain, à l’endroit du numéro 1 havrais. Un joueur, en outre pisté par les Italiens de la Fiorentina (Série A), qui ne devrait toutefois pas tourner le dos au club doyen dès cet hiver.
Touré dans le viseur du Bayern
En revanche, rien n’assure encore la présence d’Isaak Touré (18 ans), sous contrat jusqu’en 2023, jusqu’à la fin de la saison. Comme annoncé dans nos colonnes la semaine passée, et confirmé par le journal L’Équipe ce mardi, le défenseur havrais ne laisse pas insensible l’Olympique Lyonnais (ni Strasbourg, ni Bordeaux). Mais pas que.
En Allemagne, plusieurs écuries de dimension européenne suivent également de près l’international U19, dont le… Bayern Munich. Un club dont la stratégie est d’attirer les jeunes joueurs dès l’hiver, afin de leur permettre de s’intégrer sans stress lors des premiers mois, et d’apprendre la langue.
Enfin, dans le sens des arrivées, le Havre AC attend toujours l’issue du dossier « Abline ». Cet attaquant rennais de 18 ans sur lequel Paul Le Guen a jeté son dévolu, que le club breton aimerait prêter, mais dont l’agent freine l’arrivée au Havre. Et pour cause, deux ou trois clubs de Ligue 1 ont également des vues sur l’international U19.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football - Ligue 2 : cette pause qui a tout secoué
Lundi 17 janvier 2022, le quart d’heure de break a sorti les Ciel et Marine d’un profond sommeil. Des mots, des choix, Paul Le Guen a tout tenté afin d’éviter une correction, secouant fortement des hommes finalement si près d’un succès aux dépens du Paris FC (2-2).
Abdelli, Alioui et Boutaïb, trois des hommes qui ont permis au Havre AC de changer radicalement de visage, lundi soir face au Paris FC
« On a des combattants dans cette équipe, ceux qui s’engagent le plus seront sur le terrain. » Telle fut la conclusion de la conférence de presse d’après-match donnée par Paul Le Guen, lundi, au terme d’une soirée passée du pathétique au presque fantastique. Comme un message envoyé aux joueurs qui n’auraient pas suffisamment de coffre, de hargne, pour maintenir le Havre AC en vie dans cette course aux play-offs.
Si l’entraîneur havrais se sentait bien plus léger au sortir des quarante-cinq dernières minutes qu’à la fin des quarante-cinq premières, la prestation de ses hommes lors du premier acte le laissa réellement perplexe. « Il va falloir être lucide, confiait de son côté Pierre Gibaud. Et se remettre en question, parce que des premières mi-temps comme ça, il ne faut plus que ça arrive. Restons en alerte, car on avait encore les claquettes en début de match. »
Des claquettes et quelques « claques » au cœur d’une pause salvatrice. Un quart d’heure durant lequel « PLG » ne put parler football, tant personne n’y avait encore joué depuis le coup d’envoi. Non. L’entraîneur havrais, conscient que les Ciel et Marine venaient d’échapper de peu à une véritable « raclée » en première période, appuya sur l’orgueil. Et sur le bouton de trois sièges éjectables, Isaak Touré, Victor Lekhal et Abdoullah Ba ayant été désignés pour payer la note, victimes désignées d’un collectif d’où aucune tête ne sortait alors de la mêlée.
Abdelli, enfin !
Certes, Touré n’entra jamais dans son match. Lekhal, déjà en deçà des attentes face à Sochaux (0-1, 20e j.), traverse une zone de turbulence, orphelin qu’il est d’Amir Richardson au cœur du jeu. Quant à Abdoullah Ba, titularisé pour la sixième fois cette saison, il manqua une nouvelle occasion de revenir dans le jeu de la concurrence. Mais d’autres auraient également pu se changer au milieu du gué.
Mais au final, les choix de « PLG » se révélèrent plus que judicieux. « Quel coaching ! » Le compliment est signé d’Oswald Tanchot, le prédécesseur de Le Guen sur le banc du HAC, présent lundi soir au MMArena. L’entrée de Fernand Mayembo, afin de rééquilibrer une défense aux abois, et celles du duo Bonnet-Abdelli, dans le but d’injecter une dose de technicité, changèrent alors le cours des événements.
Pendant que le Paris FC plongeait, le HAC remontait à la surface. Avec (enfin !) un Himad Abdelli inspiré, clairvoyant et décisif, puisqu’auteur du centre qui permit à Nabil Alioui d’égaliser (64e). Un Abdelli comme tout le monde aimerait le voir plus souvent, plus régulièrement, un atout trop peu maître, malgré un talent certain.
Mayembo, Bonnet et Abdelli, trois hommes naturellement en lice pour intégrer le prochain « onze », celui qui enregistrera également les candidatures de Richardson et Fontaine, cette équipe de départ qui se dressera samedi face à Rodez. Avec l’objectif de faire tomber ces trois points qui auraient déjà pu revenir au HAC lundi soir, si M. Varela n’avait pas privé les Ciel et Marine d’un penalty (69e) jugé incontestable, à raison, par Paul Le Guen.
Lundi 17 janvier 2022, le quart d’heure de break a sorti les Ciel et Marine d’un profond sommeil. Des mots, des choix, Paul Le Guen a tout tenté afin d’éviter une correction, secouant fortement des hommes finalement si près d’un succès aux dépens du Paris FC (2-2).
Abdelli, Alioui et Boutaïb, trois des hommes qui ont permis au Havre AC de changer radicalement de visage, lundi soir face au Paris FC
« On a des combattants dans cette équipe, ceux qui s’engagent le plus seront sur le terrain. » Telle fut la conclusion de la conférence de presse d’après-match donnée par Paul Le Guen, lundi, au terme d’une soirée passée du pathétique au presque fantastique. Comme un message envoyé aux joueurs qui n’auraient pas suffisamment de coffre, de hargne, pour maintenir le Havre AC en vie dans cette course aux play-offs.
Si l’entraîneur havrais se sentait bien plus léger au sortir des quarante-cinq dernières minutes qu’à la fin des quarante-cinq premières, la prestation de ses hommes lors du premier acte le laissa réellement perplexe. « Il va falloir être lucide, confiait de son côté Pierre Gibaud. Et se remettre en question, parce que des premières mi-temps comme ça, il ne faut plus que ça arrive. Restons en alerte, car on avait encore les claquettes en début de match. »
Des claquettes et quelques « claques » au cœur d’une pause salvatrice. Un quart d’heure durant lequel « PLG » ne put parler football, tant personne n’y avait encore joué depuis le coup d’envoi. Non. L’entraîneur havrais, conscient que les Ciel et Marine venaient d’échapper de peu à une véritable « raclée » en première période, appuya sur l’orgueil. Et sur le bouton de trois sièges éjectables, Isaak Touré, Victor Lekhal et Abdoullah Ba ayant été désignés pour payer la note, victimes désignées d’un collectif d’où aucune tête ne sortait alors de la mêlée.
Abdelli, enfin !
Certes, Touré n’entra jamais dans son match. Lekhal, déjà en deçà des attentes face à Sochaux (0-1, 20e j.), traverse une zone de turbulence, orphelin qu’il est d’Amir Richardson au cœur du jeu. Quant à Abdoullah Ba, titularisé pour la sixième fois cette saison, il manqua une nouvelle occasion de revenir dans le jeu de la concurrence. Mais d’autres auraient également pu se changer au milieu du gué.
Mais au final, les choix de « PLG » se révélèrent plus que judicieux. « Quel coaching ! » Le compliment est signé d’Oswald Tanchot, le prédécesseur de Le Guen sur le banc du HAC, présent lundi soir au MMArena. L’entrée de Fernand Mayembo, afin de rééquilibrer une défense aux abois, et celles du duo Bonnet-Abdelli, dans le but d’injecter une dose de technicité, changèrent alors le cours des événements.
Pendant que le Paris FC plongeait, le HAC remontait à la surface. Avec (enfin !) un Himad Abdelli inspiré, clairvoyant et décisif, puisqu’auteur du centre qui permit à Nabil Alioui d’égaliser (64e). Un Abdelli comme tout le monde aimerait le voir plus souvent, plus régulièrement, un atout trop peu maître, malgré un talent certain.
Mayembo, Bonnet et Abdelli, trois hommes naturellement en lice pour intégrer le prochain « onze », celui qui enregistrera également les candidatures de Richardson et Fontaine, cette équipe de départ qui se dressera samedi face à Rodez. Avec l’objectif de faire tomber ces trois points qui auraient déjà pu revenir au HAC lundi soir, si M. Varela n’avait pas privé les Ciel et Marine d’un penalty (69e) jugé incontestable, à raison, par Paul Le Guen.
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KrozArMor76
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Ne sachant où le mettre je poses ça là :
un peu de lecture pour les prochaines vacances ?
https://www.leparisien.fr/sports/footba ... 1481423553
un peu de lecture pour les prochaines vacances ?
https://www.leparisien.fr/sports/footba ... 1481423553
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 2 : Fofana s’en ira donc sans rien laisser au HAC
Libre au terme de cette saison et autorisé à s’engager où il le souhaite depuis le 1er janvier, Yahia Fofana a accepté la proposition d’Angers via un contrat de quatre ans qui prendra effet cet été. Pas la moindre indemnité de transfert ne tombera donc dans les caisses du HAC. Une fois de plus…
Au terme de cette saison, c’est donc libre que Yahia Fofana rejoindra Angers et, sauf surprise, la Ligue 1
Harold Moukoudi, Pape Gueye, Loïc Badé… Et maintenant, Yahia Fofana. Autant de pépites formées à la Cavée Verte, révélées en Ligue 2 sous le maillot du HAC et parties libres du club doyen. L’actuel numéro 1 du club doyen, au cœur de sa troisième et dernière année de contrat, vient ainsi d’assurer sa présence l’été prochain dans les rangs d’Angers, club avec lequel il sera lié jusqu’en 2026.
Autorisé à choisir sa future destination depuis le 1er janvier, Yahia Fofana (21 ans) traverse ainsi ses quatre derniers mois sous les ordres de Paul Le Guen. Avant de partir pour le SCO, sans laisser derrière lui la moindre indemnité de transfert.
Moukoudi, Badé, Gueye et Fofana n’auront donc jamais accepté les propositions faites par la direction du HAC. Pour le premier cité, une promesse avait néanmoins été faite sous seing privé, avant qu’il ne se rétracte. D’où sa mise à l’écart avant qu’il ne rejoigne Saint-Étienne, libre, en juin 2020.
« Il fera le job jusqu’au bout avec nous »
Pour Badé, son refus de parapher un premier contrat pro en faveur du Havre AC permit néanmoins au club de s’en tirer financièrement à bon compte. Puisqu’il s’agissait d’un premier contrat, et non d’une prolongation, le Havre AC put en effet bénéficier de 20 % du montant du transfert du défenseur entre Lens et Rennes en 2021. Soit 3,5 M€.
Quant à Gueye et Fofana, leur départ ne rapportera donc rien. « C’est dommage, déplore Pierre Wantiez, le DG du HAC, mais désormais, les joueurs préfèrent partir libres. » Tout a pourtant été tenté afin de retenir Fofana, en vain. « Au moins six ou sept propositions ont été faites, précise Wantiez. Le club était prêt à faire un effort significatif, mais… »
Mais les offres sont restées lettre morte, les dirigeants angevins, sans même prendre le soin d’en avertir leurs homologues havrais, comme le veut le règlement, ont donc saisi l’occasion. Aidés en cela qu’ils ont été par l’Olympique de Marseille, menacé d’interdiction de recrutement l’été prochain par la FIFA suite à l’imbroglio autour de l’arrivée de… l’ex-Havrais Pape Gueye (2020), un joueur qui s’était dans un premier temps officiellement engagé en faveur des Anglais de Watford. L’OM avait en effet ciblé Fofana.
« Yahia a fait son choix, reprend Wantiez. Maintenant, tout le monde sait qu’il fera le job jusqu’au bout avec nous. » Ce dont personne ne doute, bien évidemment. Et peut-être laissera-t-il une profonde empreinte sportive en cas d’accession. En revanche, force est de constater l’impasse dans laquelle se trouvent le HAC et tous les clubs formateurs.
Le contrat de trois ans, signé de plus en plus tôt par les espoirs, n’est ainsi qu’une modeste garantie, sachant qu’il est impossible de contraindre un jeune, ou plutôt son entourage, de prolonger au sein de son club formateur. D’autant que l’idée d’un premier bail de cinq ans (3+1+1), au sortir de la formation, bute toujours sur le refus du syndicat des joueurs. Mais elle reste néanmoins dans les tuyaux.
Football – Ligue 2 : Thiaré doit encore attendre
Quand reverra-t-on Jamal Thiaré à la pointe de l’attaque du Havre AC ? La question se pose avec autant d’insistance que l’inquiétude grandit. Samedi, jour de la réception de Rodez, il ne figurera pas sur la feuille de match.
Jamal Thiaré n’est plus apparu sur une pelouse de Ligue 2 depuis le 16 octobre
De retour, puis malade, puis de retour, puis à l’arrêt, puis de retour, puis… Jamal Thiaré vit des jours, des semaines et même des mois on ne peut plus difficiles. Ce jeudi matin, l’attaquant sénégalais n’est pas apparu au milieu de ses partenaires.
Afin de le remettre sur pied, de lui permettre de retrouver la totalité de moyens physiques entamés depuis le 16 octobre par une douleur à un genou, un nouveau rythme lui a en effet été proposé. A savoir trois jours d’entraînement, deux jours de repos. Et ce, lors des deux ou trois prochaines semaines.
Lekhal et Gibaud à l’arrêt
Inquiet pour son attaquant, Paul Le Guen n’entend donc pas prendre le moindre risque. Samedi, jour de la réception de Rodez, le Havre AC composera ainsi une nouvelle fois avec l’absence de Thiaré. Et peut-être ne sera-t-il pas le seul à manquer à l’appel.
Si Amir Richardson et Jean-Pascal Fontaine sont de nouveau opérationnels, en revanche, Victor Lekhal est actuellement à l’arrêt (genou) et pourrait être contraint de renoncer à la prochaine journée. Alors que Pierre Gibaud, lui aussi aux soins, est annoncé incertain (adducteurs).
Libre au terme de cette saison et autorisé à s’engager où il le souhaite depuis le 1er janvier, Yahia Fofana a accepté la proposition d’Angers via un contrat de quatre ans qui prendra effet cet été. Pas la moindre indemnité de transfert ne tombera donc dans les caisses du HAC. Une fois de plus…
Au terme de cette saison, c’est donc libre que Yahia Fofana rejoindra Angers et, sauf surprise, la Ligue 1
Harold Moukoudi, Pape Gueye, Loïc Badé… Et maintenant, Yahia Fofana. Autant de pépites formées à la Cavée Verte, révélées en Ligue 2 sous le maillot du HAC et parties libres du club doyen. L’actuel numéro 1 du club doyen, au cœur de sa troisième et dernière année de contrat, vient ainsi d’assurer sa présence l’été prochain dans les rangs d’Angers, club avec lequel il sera lié jusqu’en 2026.
Autorisé à choisir sa future destination depuis le 1er janvier, Yahia Fofana (21 ans) traverse ainsi ses quatre derniers mois sous les ordres de Paul Le Guen. Avant de partir pour le SCO, sans laisser derrière lui la moindre indemnité de transfert.
Moukoudi, Badé, Gueye et Fofana n’auront donc jamais accepté les propositions faites par la direction du HAC. Pour le premier cité, une promesse avait néanmoins été faite sous seing privé, avant qu’il ne se rétracte. D’où sa mise à l’écart avant qu’il ne rejoigne Saint-Étienne, libre, en juin 2020.
« Il fera le job jusqu’au bout avec nous »
Pour Badé, son refus de parapher un premier contrat pro en faveur du Havre AC permit néanmoins au club de s’en tirer financièrement à bon compte. Puisqu’il s’agissait d’un premier contrat, et non d’une prolongation, le Havre AC put en effet bénéficier de 20 % du montant du transfert du défenseur entre Lens et Rennes en 2021. Soit 3,5 M€.
Quant à Gueye et Fofana, leur départ ne rapportera donc rien. « C’est dommage, déplore Pierre Wantiez, le DG du HAC, mais désormais, les joueurs préfèrent partir libres. » Tout a pourtant été tenté afin de retenir Fofana, en vain. « Au moins six ou sept propositions ont été faites, précise Wantiez. Le club était prêt à faire un effort significatif, mais… »
Mais les offres sont restées lettre morte, les dirigeants angevins, sans même prendre le soin d’en avertir leurs homologues havrais, comme le veut le règlement, ont donc saisi l’occasion. Aidés en cela qu’ils ont été par l’Olympique de Marseille, menacé d’interdiction de recrutement l’été prochain par la FIFA suite à l’imbroglio autour de l’arrivée de… l’ex-Havrais Pape Gueye (2020), un joueur qui s’était dans un premier temps officiellement engagé en faveur des Anglais de Watford. L’OM avait en effet ciblé Fofana.
« Yahia a fait son choix, reprend Wantiez. Maintenant, tout le monde sait qu’il fera le job jusqu’au bout avec nous. » Ce dont personne ne doute, bien évidemment. Et peut-être laissera-t-il une profonde empreinte sportive en cas d’accession. En revanche, force est de constater l’impasse dans laquelle se trouvent le HAC et tous les clubs formateurs.
Le contrat de trois ans, signé de plus en plus tôt par les espoirs, n’est ainsi qu’une modeste garantie, sachant qu’il est impossible de contraindre un jeune, ou plutôt son entourage, de prolonger au sein de son club formateur. D’autant que l’idée d’un premier bail de cinq ans (3+1+1), au sortir de la formation, bute toujours sur le refus du syndicat des joueurs. Mais elle reste néanmoins dans les tuyaux.
Football – Ligue 2 : Thiaré doit encore attendre
Quand reverra-t-on Jamal Thiaré à la pointe de l’attaque du Havre AC ? La question se pose avec autant d’insistance que l’inquiétude grandit. Samedi, jour de la réception de Rodez, il ne figurera pas sur la feuille de match.
Jamal Thiaré n’est plus apparu sur une pelouse de Ligue 2 depuis le 16 octobre
De retour, puis malade, puis de retour, puis à l’arrêt, puis de retour, puis… Jamal Thiaré vit des jours, des semaines et même des mois on ne peut plus difficiles. Ce jeudi matin, l’attaquant sénégalais n’est pas apparu au milieu de ses partenaires.
Afin de le remettre sur pied, de lui permettre de retrouver la totalité de moyens physiques entamés depuis le 16 octobre par une douleur à un genou, un nouveau rythme lui a en effet été proposé. A savoir trois jours d’entraînement, deux jours de repos. Et ce, lors des deux ou trois prochaines semaines.
Lekhal et Gibaud à l’arrêt
Inquiet pour son attaquant, Paul Le Guen n’entend donc pas prendre le moindre risque. Samedi, jour de la réception de Rodez, le Havre AC composera ainsi une nouvelle fois avec l’absence de Thiaré. Et peut-être ne sera-t-il pas le seul à manquer à l’appel.
Si Amir Richardson et Jean-Pascal Fontaine sont de nouveau opérationnels, en revanche, Victor Lekhal est actuellement à l’arrêt (genou) et pourrait être contraint de renoncer à la prochaine journée. Alors que Pierre Gibaud, lui aussi aux soins, est annoncé incertain (adducteurs).
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football - Ligue 2 : Boutaïb, c’est pour maintenant ?
Co-meilleur buteur du HAC, aux côtés de Quentin Cornette lui aussi crédité de cinq réalisations, Khalid Boutaïb n’a toutefois encore jamais célébré le moindre de ses buts inscrits en ciel et marine au cœur du Stade Océane. Sera-ce pour ce samedi 22 janvier 2022, face à Rodez ?
En dix-sept matches disputés au Stade Océane, Khalid Boutaïb n’a encore jamais fait trembler les filets. Est-ce pour ce samedi soir ?
Un doublé à Dijon où Sochaux avait temporairement pris ses quartiers (2-0, 2e j.), une ouverture du score à Caen (2-2, 12e j.), un but qui mit K.-O. Auxerre à l’Abbé-Deschamps (3-2, 19e j.) et un autre qui relança le HAC, mardi au Mans, face au Paris FC (2-2, 21e j.). Pour un total de cinq réalisations, toutes signées loin du Stade Océane. Cet antre où l’efficacité lui a également échappé la saison passée, ses deux seuls coups de griffes décisifs, en quinze matches disputés, ayant uniquement laissé, là aussi, une trace à quelques centaines de kilomètres du vaisseau bleu (Rodez et Valenciennes).
À lui tout seul, Khalid Boutaïb symbolise ainsi le paradoxe du moment. Celui qui fait du Havre AC une force de frappe anonyme à domicile (9 buts en 11 matches), mais une puissance de feu redoutable en déplacement, l’une des cinq meilleures à l’extérieur (13 buts en 10 matches). « Pourtant, note-t-il, que ce soit à domicile ou à l’extérieur, on joue de la même façon. Simplement, il y a moins d’espaces et nous sommes moins en réussite. »
« Si tout le monde se met dans son sillage… »
Alors c’est à deux heures et demie du Havre qu’il a reçu sa dernière ovation, lundi soir dernier, dans la foulée du nul scellé face au Paris FC (2-2). Durant de longues minutes, la cinquantaine de fans ayant effectué le déplacement a scandé son nom. « C’est toujours un plaisir, mais je sais aussi qu’à ce poste d’attaquant, quand tu marques, on te met tout en haut et quand tu ne marques pas, tu es le principal fautif. Mais je prends du recul par rapport à ça. Mon rôle premier est d’être au service de l’équipe. »
Et ce rôle, il le tient à merveille. S’il peut lui être reproché de ne pas être suffisamment tranchant dans le dernier geste, son investissement ne peut être remis en cause. « Si tout le monde se met dans son sillage, bien des problèmes vont disparaître », dit Paul Le Guen à propos de son numéro 9. Seulement voilà, sa générosité entame bien souvent sa lucidité. « Je ne calcule pas mes efforts. J’ai toujours joué comme ça. Mais je suis aussi conscient que devant le but, ça m’empêche parfois de faire un bon contrôle ou un geste juste. »
À 34 ans, le Lion de l’Atlas (20 sélections, 8 buts), dont le contrat avec le HAC arrivera à terme en juin prochain, n’entend donc pas s’économiser sur le pré. « J’ai toujours faim. » Et son appétit pourrait s’avérer être un atout dans cette course aux play-offs.
« On doit se mettre en mode commando »
Cette lutte que les Ciel et Marine ne pourront remporter qu’à la seule condition de se remettre dans l’axe à domicile, sous les yeux d’un public qui n’a plus croqué le moindre succès depuis le 23 octobre et la réception de Pau (1-0, 13e j.). Valenciennes et Amiens sont ainsi venus piocher le nul au Stade Océane, Ajaccio et Sochaux en sont repartis avec les trois points.
« Alors on doit se mettre en mode commando, annonce Boutaïb. Il faut marquer, oui, mais ça fait quand même longtemps qu’on n’a plus fini un match sans prendre de but. » Le dernier en date coïncide avec la venue de Valenciennes, le 6 novembre (0-0, 15e j.). « Alors face à Rodez, conclut l’attaquant havrais, j’échange volontiers un premier but au Stade Océane contre la victoire. » Serait-ce être trop gourmand que d’espérer les deux ?
Havre AC - Rodez, ce samedi 22 janvier 2022 à 19 heures au Stade Océane
Arbitre : M. Perreau Niel.
Absents au HAC : Lekhal (genou), Thiaré (reprise), Ben Mohamed (genou), P.I. Ba (retour CAN), A. Ba, Casimir, Gomes (choix) ; à Rodez : Sanaia (malade), Ouammou (Covid), Bardy, Boissier (suspendus), Chougrani (mollet), Obiang (CAN).
HAC : 30. Fofana - 5. Mayembo, 27. Gibaud, 29. Sangante - 4. Baldé, 24. Richardson, 17. Bonnet (cap), 20. Boura - 11. Cornette, 9. Boutaïb, 10. Alioui.
Remplaçants : 1. Gorgelin (g), 6. Touré, 2. Wahib ou 18. Mbemba, 7. Fontaine, 8. Abdelli, 28. Mahmoud, 12. Abline.
Entraîneur : Paul Le Guen.
RODEZ : 16. Mpasi (cap) - 19. Buadès, 2. Célestine, 24. Malanda - 20. Kérouédan, 5. E. Zidane, 14. Danger, 8. Rajot, 29. Coelho - 25. Depres, 9. Mal. Dembélé.
Remplaçants : 30. Secchi (g), 17. Mafuta Buni, 12. Corrédor, 11. U. Bonnet, 10. David, 18. Leborgne, 33. Far.
Entraîneur : Laurent Peyrelade.
Du neuf dans les «18»
Paul Le Guen peut enfin injecter une dose de nouveauté. Arrivé au Havre jeudi dans l’après-midi avant de parapher dans la foulée un contrat sous forme de prêt, Matthis Abline ne cesse de voir les choses s’accélérer. Ce vendredi, soit vingt-quatre heures après avoir prolongé son bail avec le Stade Rennais (2025), il prit ainsi ses premières marques au milieu des Ciel et Marine. Avant d’être convoqué pour la réception de Rodez.
« J’ai envie de commencer très vite avec lui, annonce Le Guen. Il est en forme, il n’y a donc pas de raison d’attendre. » L’attaquant de 18 ans devrait néanmoins vivre du banc les premières minutes de ce duel avec des Ruthénois en perte de vitesse, puisque sèchement battus à Pau (0-4) et face à Dijon (0-2).
Pour la première fois depuis le coup d’envoi de la phase retour, « PLG » disposera ainsi d’un réel joker offensif. Mais que peut apporter le nouvel attaquant ? « Son dynamisme, sa vitesse, il est technique, costaud, précise le coach. On avait besoin de cette option supplémentaire. » Sachant, en outre, qu’il faut toujours au HAC se passer de Jamal Thiaré (genou), alors que Pape Ibnou Ba, éliminé de la CAN avec la Mauritanie, ne ralliera la Porte Océane qu’en début de semaine prochaine.
Pendant qu’Abline effectuera, peut-être, ses débuts, Abdoullah Ba, son plus proche partenaire en équipe de France U19, sera quant à lui appelé à refaire ses gammes dans les rangs de la « B ». « Un choix sportif », insiste un entraîneur havrais qui n’a guère goûté le niveau affiché par le jeune milieu de terrain (18 ans), lundi face au Paris FC.
« Je trouve qu’il n’affiche plus cette personnalité qu’il avait à ses débuts. Pour autant, il n’est pas définitivement éliminé. » Mais l’écart se creuse un peu plus avec un Amir Richardson (19 ans) de retour au cœur d’un entrejeu privé de Victor Lekhal, touché à un genou.
Co-meilleur buteur du HAC, aux côtés de Quentin Cornette lui aussi crédité de cinq réalisations, Khalid Boutaïb n’a toutefois encore jamais célébré le moindre de ses buts inscrits en ciel et marine au cœur du Stade Océane. Sera-ce pour ce samedi 22 janvier 2022, face à Rodez ?
En dix-sept matches disputés au Stade Océane, Khalid Boutaïb n’a encore jamais fait trembler les filets. Est-ce pour ce samedi soir ?
Un doublé à Dijon où Sochaux avait temporairement pris ses quartiers (2-0, 2e j.), une ouverture du score à Caen (2-2, 12e j.), un but qui mit K.-O. Auxerre à l’Abbé-Deschamps (3-2, 19e j.) et un autre qui relança le HAC, mardi au Mans, face au Paris FC (2-2, 21e j.). Pour un total de cinq réalisations, toutes signées loin du Stade Océane. Cet antre où l’efficacité lui a également échappé la saison passée, ses deux seuls coups de griffes décisifs, en quinze matches disputés, ayant uniquement laissé, là aussi, une trace à quelques centaines de kilomètres du vaisseau bleu (Rodez et Valenciennes).
À lui tout seul, Khalid Boutaïb symbolise ainsi le paradoxe du moment. Celui qui fait du Havre AC une force de frappe anonyme à domicile (9 buts en 11 matches), mais une puissance de feu redoutable en déplacement, l’une des cinq meilleures à l’extérieur (13 buts en 10 matches). « Pourtant, note-t-il, que ce soit à domicile ou à l’extérieur, on joue de la même façon. Simplement, il y a moins d’espaces et nous sommes moins en réussite. »
« Si tout le monde se met dans son sillage… »
Alors c’est à deux heures et demie du Havre qu’il a reçu sa dernière ovation, lundi soir dernier, dans la foulée du nul scellé face au Paris FC (2-2). Durant de longues minutes, la cinquantaine de fans ayant effectué le déplacement a scandé son nom. « C’est toujours un plaisir, mais je sais aussi qu’à ce poste d’attaquant, quand tu marques, on te met tout en haut et quand tu ne marques pas, tu es le principal fautif. Mais je prends du recul par rapport à ça. Mon rôle premier est d’être au service de l’équipe. »
Et ce rôle, il le tient à merveille. S’il peut lui être reproché de ne pas être suffisamment tranchant dans le dernier geste, son investissement ne peut être remis en cause. « Si tout le monde se met dans son sillage, bien des problèmes vont disparaître », dit Paul Le Guen à propos de son numéro 9. Seulement voilà, sa générosité entame bien souvent sa lucidité. « Je ne calcule pas mes efforts. J’ai toujours joué comme ça. Mais je suis aussi conscient que devant le but, ça m’empêche parfois de faire un bon contrôle ou un geste juste. »
À 34 ans, le Lion de l’Atlas (20 sélections, 8 buts), dont le contrat avec le HAC arrivera à terme en juin prochain, n’entend donc pas s’économiser sur le pré. « J’ai toujours faim. » Et son appétit pourrait s’avérer être un atout dans cette course aux play-offs.
« On doit se mettre en mode commando »
Cette lutte que les Ciel et Marine ne pourront remporter qu’à la seule condition de se remettre dans l’axe à domicile, sous les yeux d’un public qui n’a plus croqué le moindre succès depuis le 23 octobre et la réception de Pau (1-0, 13e j.). Valenciennes et Amiens sont ainsi venus piocher le nul au Stade Océane, Ajaccio et Sochaux en sont repartis avec les trois points.
« Alors on doit se mettre en mode commando, annonce Boutaïb. Il faut marquer, oui, mais ça fait quand même longtemps qu’on n’a plus fini un match sans prendre de but. » Le dernier en date coïncide avec la venue de Valenciennes, le 6 novembre (0-0, 15e j.). « Alors face à Rodez, conclut l’attaquant havrais, j’échange volontiers un premier but au Stade Océane contre la victoire. » Serait-ce être trop gourmand que d’espérer les deux ?
Havre AC - Rodez, ce samedi 22 janvier 2022 à 19 heures au Stade Océane
Arbitre : M. Perreau Niel.
Absents au HAC : Lekhal (genou), Thiaré (reprise), Ben Mohamed (genou), P.I. Ba (retour CAN), A. Ba, Casimir, Gomes (choix) ; à Rodez : Sanaia (malade), Ouammou (Covid), Bardy, Boissier (suspendus), Chougrani (mollet), Obiang (CAN).
HAC : 30. Fofana - 5. Mayembo, 27. Gibaud, 29. Sangante - 4. Baldé, 24. Richardson, 17. Bonnet (cap), 20. Boura - 11. Cornette, 9. Boutaïb, 10. Alioui.
Remplaçants : 1. Gorgelin (g), 6. Touré, 2. Wahib ou 18. Mbemba, 7. Fontaine, 8. Abdelli, 28. Mahmoud, 12. Abline.
Entraîneur : Paul Le Guen.
RODEZ : 16. Mpasi (cap) - 19. Buadès, 2. Célestine, 24. Malanda - 20. Kérouédan, 5. E. Zidane, 14. Danger, 8. Rajot, 29. Coelho - 25. Depres, 9. Mal. Dembélé.
Remplaçants : 30. Secchi (g), 17. Mafuta Buni, 12. Corrédor, 11. U. Bonnet, 10. David, 18. Leborgne, 33. Far.
Entraîneur : Laurent Peyrelade.
Du neuf dans les «18»
Paul Le Guen peut enfin injecter une dose de nouveauté. Arrivé au Havre jeudi dans l’après-midi avant de parapher dans la foulée un contrat sous forme de prêt, Matthis Abline ne cesse de voir les choses s’accélérer. Ce vendredi, soit vingt-quatre heures après avoir prolongé son bail avec le Stade Rennais (2025), il prit ainsi ses premières marques au milieu des Ciel et Marine. Avant d’être convoqué pour la réception de Rodez.
« J’ai envie de commencer très vite avec lui, annonce Le Guen. Il est en forme, il n’y a donc pas de raison d’attendre. » L’attaquant de 18 ans devrait néanmoins vivre du banc les premières minutes de ce duel avec des Ruthénois en perte de vitesse, puisque sèchement battus à Pau (0-4) et face à Dijon (0-2).
Pour la première fois depuis le coup d’envoi de la phase retour, « PLG » disposera ainsi d’un réel joker offensif. Mais que peut apporter le nouvel attaquant ? « Son dynamisme, sa vitesse, il est technique, costaud, précise le coach. On avait besoin de cette option supplémentaire. » Sachant, en outre, qu’il faut toujours au HAC se passer de Jamal Thiaré (genou), alors que Pape Ibnou Ba, éliminé de la CAN avec la Mauritanie, ne ralliera la Porte Océane qu’en début de semaine prochaine.
Pendant qu’Abline effectuera, peut-être, ses débuts, Abdoullah Ba, son plus proche partenaire en équipe de France U19, sera quant à lui appelé à refaire ses gammes dans les rangs de la « B ». « Un choix sportif », insiste un entraîneur havrais qui n’a guère goûté le niveau affiché par le jeune milieu de terrain (18 ans), lundi face au Paris FC.
« Je trouve qu’il n’affiche plus cette personnalité qu’il avait à ses débuts. Pour autant, il n’est pas définitivement éliminé. » Mais l’écart se creuse un peu plus avec un Amir Richardson (19 ans) de retour au cœur d’un entrejeu privé de Victor Lekhal, touché à un genou.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football - Ligue 2 : le HAC rate encore sa cible
Incapables de faire sauter un verrou posé par des Ruthénois volontaires, mais sans génie, ce samedi 22 janvier 2022, les Ciel et Marine ont une nouvelle fois quitté le Stade Océane sur un échec (0-0).
Nabil Alioui et les Havrais ont pourtant dominé les débats et eu des occasions de faire mouche, sans réussir à trouver la faille face à des Ruthénois assez prudents
Paul Le Guen a raison lorsqu’il affirme que la possession ne l’intéresse pas, qu’elle ne reflète pas forcément la réalité du jeu. Ses hommes l’ont même conforté dans sa vision des choses. Au terme des 90 minutes, cette possession approcha en effet les 70 % en faveur du Havre AC. Une attaque-défense toutefois vaine, puisque jamais les filets de Mpasi n’ont tremblé. Et pourtant, les Havrais ont tenté, frappé surtout, quatorze fois au total, pour simplement trois cuirs à destination du cadre. Dont un seul obligea le portier du RAF à sortir le grand jeu, lorsqu’à la réception d’un centre détourné de Cornette, Alioui s’envola pour une volée acrobatique (45e).
Un coup d’éclat qui vint ponctuer une première période durant laquelle les Ciel et Marine ont campé dans la partie de terrain de Rodez, mais comme souvent, comme presque toujours au Stade Océane, sans faire le moindre mal. Crédité au coup d’envoi de deux petits points sur les quatre derniers rendez-vous sous les yeux de son public, le Havre AC, certes outrageusement dominateur, ne cessait de piocher à l’approche de la surface ruthénoise. Soit par manque de justesse dans la dernière passe, soit par l’absence de lucidité, à l’image de Boutaïb qui n’eut pas la malice d’éviter la sortie de Mpasi à hauteur des six mètres (38e).
Face à un bloc bas, très bas, aucun Havrais ne parvenait à faire la différence, ni dans les enchaînements, ni en solo. La présence d’Abline, fraîchement arrivé de Rennes (prêt), laissait toutefois planer un espoir, mais son entrée à l’heure de jeu ne fit pas pour autant basculer les débats. En seconde période, le HAC sembla pourtant pousser un peu plus fort, les Aveyronnais repoussaient les vagues comme ils le pouvaient et ni Boura (55e et 59e), ni Alioui (58e), ni Boutaïb (59e), ni Abdelli (83e), ne réussirent à délivrer les Ciel et Marine.
Le risque de voir le Top 5 s’éloigner à force de piétiner à domicile
Dans cette course au Top 5, le club doyen a donc laissé filer deux points de plus à domicile, cet antre où Bonnet et les siens n’ont inscrit qu’un seul but lors des cinq derniers matches. Celui de Cornette face à Amiens (1-1, 16e j.), ce coup franc qui vit Gurtner commettre une énorme faute de main. Comment dès lors, même sur les bases d’un parcours à l’extérieur digne d’un ambitieux, croire aux chances havraises de recoller à un wagon de tête au sein duquel Auxerre, le Paris FC et Ajaccio comptent deux matches de retard ? Le visage du Havre AC présenté face à Rodez, corrigé à Pau il y a deux semaines (0-4) et tombé à domicile face à Dijon le week-end dernier (0-2), ne permet en rien de rêver. De penser les Havrais capables de signer une série de succès.
Voilà trois mois que le vaisseau bleu n’a plus été le théâtre d’un succès. Et rien n’indique que cette situation soit sur le point de changer. Dans deux semaines à Niort, le HAC, revenu du néant lundi dernier face au Paris FC (2-2), ne pourra donc se permettre de signer un troisième nul à la suite.
Les notes du HAC : Fofana (5), Mayembo (5), Gibaud (5), Sangante (5), Baldé (5), Richardson (5), Abdelli (5,5), Boura (5), Cornette (5,5), Boutaïb (4,5), Alioui (5).
Au Havre, le HAC et Rodez 0 à 0
Arbitre : M. Perreau Niel.
Spectateurs : 4 045.
Avertissements au HAC : Sangante (65e), Mayembo (76e), Abdelli (90e+3), Bonnet (90e+6) ; à Rodez : Kerouedan (66e), Celestine (90e+3), David (90e+4).
HAC : Fofana - Mayembo, Gibaud (cap), Sangante - Baldé, Richardson (Bonnet, 59e), Abdelli, Boura (Fontaine, 80e) - Cornette, Boutaïb (Abline, 59e), Alioui.
Entraîneur : Paul Le Guen.
RODEZ : Mpasi - Buades, Celestine (cap), Malanda - Kerouedan (Corredor, 81e), E. Zidane (Leborgne, 67e), Danger, Rajot, Coelho - Depres (U. Bonnet, 67e), Mal. Dembélé (David, 81e).
Entraîneur : Emerick Darbelet.
Le Guen : « C’est long, mais je vais m’obstiner »
Paul Le Guen (entraîneur du HAC) : « De la frustration, de la déception. On n’a pas trouvé la solution. On a beaucoup essayé, beaucoup tenté, centré, frappé, sans jamais trouver l’ouverture. Rodez a bien joué le coup, on n’a pas réussi à déborder cette équipe. C’est dur, car on a fait beaucoup d’efforts pour peu de réussite. Les chiffres au Stade Océane, je les ai en tête, c’est dur à encaisser, mais admettez qu’on est entreprenants. Maintenant, on n’a pas la passe, pas la finition. On n’est pas suffisamment agressifs, précis, dans la finition. Là, on jouait pourtant avec trois attaquants, avec Himad (Abdelli) en soutien et des couloirs qui sont libres d’attaquer, mais on n’y arrive pas. C’est long, mais je vais m’obstiner. Et j’espère que Matthis (Abline) va nous aider, il en a les qualités, même s’il était un peu tendu. Mais je ne lui demandais pas de faire un festival lors de sa première apparition. On va tout faire pour le mettre en situation d’être efficace. »
Nabil Alioui (attaquant du HAC) : « On n’arrive pas à retrouver cette victoire au Stade Océane. On a du mal à marquer, même si dans le jeu, on n’est pas mal. On a eu quelques occasions, ça aurait dû nous suffire pour gagner. Sur la mienne (45e), le gardien fait un bel arrêt. Que manque-t-il ? Le dernier geste… Mais je suis sûr qu’on va inverser la tendance à domicile, et dans très peu de temps. »
Incapables de faire sauter un verrou posé par des Ruthénois volontaires, mais sans génie, ce samedi 22 janvier 2022, les Ciel et Marine ont une nouvelle fois quitté le Stade Océane sur un échec (0-0).
Nabil Alioui et les Havrais ont pourtant dominé les débats et eu des occasions de faire mouche, sans réussir à trouver la faille face à des Ruthénois assez prudents
Paul Le Guen a raison lorsqu’il affirme que la possession ne l’intéresse pas, qu’elle ne reflète pas forcément la réalité du jeu. Ses hommes l’ont même conforté dans sa vision des choses. Au terme des 90 minutes, cette possession approcha en effet les 70 % en faveur du Havre AC. Une attaque-défense toutefois vaine, puisque jamais les filets de Mpasi n’ont tremblé. Et pourtant, les Havrais ont tenté, frappé surtout, quatorze fois au total, pour simplement trois cuirs à destination du cadre. Dont un seul obligea le portier du RAF à sortir le grand jeu, lorsqu’à la réception d’un centre détourné de Cornette, Alioui s’envola pour une volée acrobatique (45e).
Un coup d’éclat qui vint ponctuer une première période durant laquelle les Ciel et Marine ont campé dans la partie de terrain de Rodez, mais comme souvent, comme presque toujours au Stade Océane, sans faire le moindre mal. Crédité au coup d’envoi de deux petits points sur les quatre derniers rendez-vous sous les yeux de son public, le Havre AC, certes outrageusement dominateur, ne cessait de piocher à l’approche de la surface ruthénoise. Soit par manque de justesse dans la dernière passe, soit par l’absence de lucidité, à l’image de Boutaïb qui n’eut pas la malice d’éviter la sortie de Mpasi à hauteur des six mètres (38e).
Face à un bloc bas, très bas, aucun Havrais ne parvenait à faire la différence, ni dans les enchaînements, ni en solo. La présence d’Abline, fraîchement arrivé de Rennes (prêt), laissait toutefois planer un espoir, mais son entrée à l’heure de jeu ne fit pas pour autant basculer les débats. En seconde période, le HAC sembla pourtant pousser un peu plus fort, les Aveyronnais repoussaient les vagues comme ils le pouvaient et ni Boura (55e et 59e), ni Alioui (58e), ni Boutaïb (59e), ni Abdelli (83e), ne réussirent à délivrer les Ciel et Marine.
Le risque de voir le Top 5 s’éloigner à force de piétiner à domicile
Dans cette course au Top 5, le club doyen a donc laissé filer deux points de plus à domicile, cet antre où Bonnet et les siens n’ont inscrit qu’un seul but lors des cinq derniers matches. Celui de Cornette face à Amiens (1-1, 16e j.), ce coup franc qui vit Gurtner commettre une énorme faute de main. Comment dès lors, même sur les bases d’un parcours à l’extérieur digne d’un ambitieux, croire aux chances havraises de recoller à un wagon de tête au sein duquel Auxerre, le Paris FC et Ajaccio comptent deux matches de retard ? Le visage du Havre AC présenté face à Rodez, corrigé à Pau il y a deux semaines (0-4) et tombé à domicile face à Dijon le week-end dernier (0-2), ne permet en rien de rêver. De penser les Havrais capables de signer une série de succès.
Voilà trois mois que le vaisseau bleu n’a plus été le théâtre d’un succès. Et rien n’indique que cette situation soit sur le point de changer. Dans deux semaines à Niort, le HAC, revenu du néant lundi dernier face au Paris FC (2-2), ne pourra donc se permettre de signer un troisième nul à la suite.
Les notes du HAC : Fofana (5), Mayembo (5), Gibaud (5), Sangante (5), Baldé (5), Richardson (5), Abdelli (5,5), Boura (5), Cornette (5,5), Boutaïb (4,5), Alioui (5).
Au Havre, le HAC et Rodez 0 à 0
Arbitre : M. Perreau Niel.
Spectateurs : 4 045.
Avertissements au HAC : Sangante (65e), Mayembo (76e), Abdelli (90e+3), Bonnet (90e+6) ; à Rodez : Kerouedan (66e), Celestine (90e+3), David (90e+4).
HAC : Fofana - Mayembo, Gibaud (cap), Sangante - Baldé, Richardson (Bonnet, 59e), Abdelli, Boura (Fontaine, 80e) - Cornette, Boutaïb (Abline, 59e), Alioui.
Entraîneur : Paul Le Guen.
RODEZ : Mpasi - Buades, Celestine (cap), Malanda - Kerouedan (Corredor, 81e), E. Zidane (Leborgne, 67e), Danger, Rajot, Coelho - Depres (U. Bonnet, 67e), Mal. Dembélé (David, 81e).
Entraîneur : Emerick Darbelet.
Le Guen : « C’est long, mais je vais m’obstiner »
Paul Le Guen (entraîneur du HAC) : « De la frustration, de la déception. On n’a pas trouvé la solution. On a beaucoup essayé, beaucoup tenté, centré, frappé, sans jamais trouver l’ouverture. Rodez a bien joué le coup, on n’a pas réussi à déborder cette équipe. C’est dur, car on a fait beaucoup d’efforts pour peu de réussite. Les chiffres au Stade Océane, je les ai en tête, c’est dur à encaisser, mais admettez qu’on est entreprenants. Maintenant, on n’a pas la passe, pas la finition. On n’est pas suffisamment agressifs, précis, dans la finition. Là, on jouait pourtant avec trois attaquants, avec Himad (Abdelli) en soutien et des couloirs qui sont libres d’attaquer, mais on n’y arrive pas. C’est long, mais je vais m’obstiner. Et j’espère que Matthis (Abline) va nous aider, il en a les qualités, même s’il était un peu tendu. Mais je ne lui demandais pas de faire un festival lors de sa première apparition. On va tout faire pour le mettre en situation d’être efficace. »
Nabil Alioui (attaquant du HAC) : « On n’arrive pas à retrouver cette victoire au Stade Océane. On a du mal à marquer, même si dans le jeu, on n’est pas mal. On a eu quelques occasions, ça aurait dû nous suffire pour gagner. Sur la mienne (45e), le gardien fait un bel arrêt. Que manque-t-il ? Le dernier geste… Mais je suis sûr qu’on va inverser la tendance à domicile, et dans très peu de temps. »
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Le HAC rate encore sa cible
Benoît DONCKELE
Nabil Alioui et les Havrais ont pourtant dominé les débats et eu des occasions de faire mouche, sans réussir à trouver la faille face à des Ruthénois assez prudents
Incapables hier soir de faire sauter un verrou posé par des Ruthénois volontaires, mais sans génie, les Ciel et Marine ont une nouvelle fois quitté le Stade Océane sur un échec (0-0).
Paul Le Guen a raison lorsqu’il affirme que la possession ne l’intéresse pas, qu’elle ne reflète pas forcément la réalité du jeu. Ses hommes l’ont même conforté dans sa vision des choses. Au terme des 90 minutes, cette possession approcha en effet les 70 % en faveur du Havre AC. Une attaque-défense toutefois vaine, puisque jamais les filets de Mpasi n’ont tremblé. Et pourtant, les Havrais ont tenté, frappé surtout, quatorze fois au total, pour simplement trois cuirs à destination du cadre. Dont un seul obligea le portier du RAF à sortir le grand jeu, lorsqu’à la réception d’un centre détourné de Cornette, Alioui s’envola pour une volée acrobatique (45e).
Un coup d’éclat qui vint ponctuer une première période durant laquelle les Ciel et Marine ont campé dans la partie de terrain de Rodez, mais comme souvent, comme presque toujours au Stade Océane, sans faire le moindre mal. Crédité au coup d’envoi de deux petits points sur les quatre derniers rendez-vous sous les yeux de son public, le Havre AC, certes outrageusement dominateur, ne cessait de piocher à l’approche de la surface ruthénoise. Soit par manque de justesse dans la dernière passe, soit par l’absence de lucidité, à l’image de Boutaïb qui n’eut pas la malice d’éviter la sortie de Mpasi à hauteur des six mètres (38e).
Face à un bloc bas, très bas, aucun Havrais ne parvenait à faire la différence, ni dans les enchaînements, ni en solo. La présence d’Abline, fraîchement arrivé de Rennes (prêt), laissait toutefois planer un espoir, mais son entrée à l’heure de jeu ne fit pas pour autant basculer les débats. En seconde période, le HAC sembla pourtant pousser un peu plus fort, les Aveyronnais repoussaient les vagues comme ils le pouvaient et ni Boura (55e et 59e), ni Alioui (58e), ni Boutaïb (59e), ni Abdelli (83e), ne réussirent à délivrer les Ciel et Marine.
Le risque de voir le Top 5 s’éloigner à force de piétiner à domicile
Dans cette course au Top 5, le club doyen a donc laissé filer deux points de plus à domicile, cet antre où Bonnet et les siens n’ont inscrit qu’un seul but lors des cinq derniers matches. Celui de Cornette face à Amiens (1-1, 16e j.), ce coup franc qui vit Gurtner commettre une énorme faute de main. Comment dès lors, même sur les bases d’un parcours à l’extérieur digne d’un ambitieux, croire aux chances havraises de recoller à un wagon de tête au sein duquel Auxerre, le Paris FC et Ajaccio comptent deux matches de retard ? Le visage du Havre AC présenté face à Rodez, corrigé à Pau il y a deux semaines (0-4) et tombé à domicile face à Dijon le week-end dernier (0-2), ne permet en rien de rêver. De penser les Havrais capables de signer une série de succès.
Voilà trois mois que le vaisseau bleu n’a plus été le théâtre d’un succès. Et rien n’indique que cette situation soit sur le point de changer. Dans deux semaines à Niort, le HAC, revenu du néant lundi face au Paris FC (2-2), ne pourra donc se permettre de signer un troisième nul à la suite.
Les notes du HAC : Fofana (5), Mayembo (5), Gibaud (5), Sangante (5), Baldé (5), Richardson (5), Abdelli (5,5), Boura (5), Cornette (5,5), Boutaïb (4,5), Alioui (5).
Benoît DONCKELE
Nabil Alioui et les Havrais ont pourtant dominé les débats et eu des occasions de faire mouche, sans réussir à trouver la faille face à des Ruthénois assez prudents
Incapables hier soir de faire sauter un verrou posé par des Ruthénois volontaires, mais sans génie, les Ciel et Marine ont une nouvelle fois quitté le Stade Océane sur un échec (0-0).
Paul Le Guen a raison lorsqu’il affirme que la possession ne l’intéresse pas, qu’elle ne reflète pas forcément la réalité du jeu. Ses hommes l’ont même conforté dans sa vision des choses. Au terme des 90 minutes, cette possession approcha en effet les 70 % en faveur du Havre AC. Une attaque-défense toutefois vaine, puisque jamais les filets de Mpasi n’ont tremblé. Et pourtant, les Havrais ont tenté, frappé surtout, quatorze fois au total, pour simplement trois cuirs à destination du cadre. Dont un seul obligea le portier du RAF à sortir le grand jeu, lorsqu’à la réception d’un centre détourné de Cornette, Alioui s’envola pour une volée acrobatique (45e).
Un coup d’éclat qui vint ponctuer une première période durant laquelle les Ciel et Marine ont campé dans la partie de terrain de Rodez, mais comme souvent, comme presque toujours au Stade Océane, sans faire le moindre mal. Crédité au coup d’envoi de deux petits points sur les quatre derniers rendez-vous sous les yeux de son public, le Havre AC, certes outrageusement dominateur, ne cessait de piocher à l’approche de la surface ruthénoise. Soit par manque de justesse dans la dernière passe, soit par l’absence de lucidité, à l’image de Boutaïb qui n’eut pas la malice d’éviter la sortie de Mpasi à hauteur des six mètres (38e).
Face à un bloc bas, très bas, aucun Havrais ne parvenait à faire la différence, ni dans les enchaînements, ni en solo. La présence d’Abline, fraîchement arrivé de Rennes (prêt), laissait toutefois planer un espoir, mais son entrée à l’heure de jeu ne fit pas pour autant basculer les débats. En seconde période, le HAC sembla pourtant pousser un peu plus fort, les Aveyronnais repoussaient les vagues comme ils le pouvaient et ni Boura (55e et 59e), ni Alioui (58e), ni Boutaïb (59e), ni Abdelli (83e), ne réussirent à délivrer les Ciel et Marine.
Le risque de voir le Top 5 s’éloigner à force de piétiner à domicile
Dans cette course au Top 5, le club doyen a donc laissé filer deux points de plus à domicile, cet antre où Bonnet et les siens n’ont inscrit qu’un seul but lors des cinq derniers matches. Celui de Cornette face à Amiens (1-1, 16e j.), ce coup franc qui vit Gurtner commettre une énorme faute de main. Comment dès lors, même sur les bases d’un parcours à l’extérieur digne d’un ambitieux, croire aux chances havraises de recoller à un wagon de tête au sein duquel Auxerre, le Paris FC et Ajaccio comptent deux matches de retard ? Le visage du Havre AC présenté face à Rodez, corrigé à Pau il y a deux semaines (0-4) et tombé à domicile face à Dijon le week-end dernier (0-2), ne permet en rien de rêver. De penser les Havrais capables de signer une série de succès.
Voilà trois mois que le vaisseau bleu n’a plus été le théâtre d’un succès. Et rien n’indique que cette situation soit sur le point de changer. Dans deux semaines à Niort, le HAC, revenu du néant lundi face au Paris FC (2-2), ne pourra donc se permettre de signer un troisième nul à la suite.
Les notes du HAC : Fofana (5), Mayembo (5), Gibaud (5), Sangante (5), Baldé (5), Richardson (5), Abdelli (5,5), Boura (5), Cornette (5,5), Boutaïb (4,5), Alioui (5).
''' tout cramer, pour repartir sur des bases saines""".
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football - Ligue 2 : toujours la même histoire pour le HAC…
Si la promotion 2021-22 du Havre AC laisse transpirer une réelle solidité, si elle sera marquée par l’éclosion des jeunes, l’ensemble manque néanmoins de ce, ou de ces joueurs capables de faire basculer un match verrouillé, à l’instar de ce duel avec des Ruthénois venus pour résister, à défaut de jouer.
Paul Le Guen l’a admis samedi, quelques minutes après une nouvelle déception au Stade Océane : «À domicile, les chiffres sont durs à encaisser»
C’est un groupe, un vrai. Seulement voilà, de celui-ci, personne n’ose se démarquer quand le scénario exige une prise de risque individuelle. Quand face au HAC se dresse un mur comme celui érigé par les Ruthénois, arrivés sur les bords de la Manche tout aussi décimés (5 absents majeurs) que décidés à ne donner aucune réplique en termes de jeu.
Un scénario auquel s’attendaient bien évidemment des Ciel et Marine en quête d’un succès au Stade Océane depuis trois mois. Alors ils ont donné, l’inverse ne peut d’ailleurs jamais leur être reproché, pour si peu au bout. Pour devoir se contenter d’un point bien trop modeste sans même que le portier du RAF, certes décisif à la 45e à la suite de la volée acrobatique de Nabil Alioui, n’ait eu à faire le show.
Pourtant, Paul Le Guen, sur les bases d’un 3-4-3 aujourd’hui dénué de son effet de surprise - Baldé et Boura, les pistons, sont désormais surveillés de très près - avait pour la première fois cette saison titularisé Himad Abdelli. Une suite logique pour ce dernier, dans la foulée d’une entrée fracassante cinq jours plus tôt face au Paris FC (2-2). Soutien du trio Cornette-Boutaïb-Alioui, Abdelli a d’abord versé dans un excès de simplicité, avant de monter d’un cran sur le pré comme dans ses initiatives. Sans pour autant entrer en contact avec la justesse du dernier geste.
Un « c.s.c » et une boulette
Sur le papier, le « onze » paraissait donc suffisamment offensif. Fallait-il cependant deux « pointes » au lieu d’une (Boutaïb), selon ce débat qui a animé les réseaux sociaux ? Une seule aurait suffi, à condition qu’il s’agisse d’un vrai buteur. Simplement, le HAC, l’une des sept équipes à ne pas placer un seul de ses joueurs parmi les quinze meilleurs réalisateurs de Ligue 2, n’en dispose pas. Du moins pas encore, sur les bases de cet espoir qui plane au-dessus de l’attaquant Matthis Abline (18 ans), prêté par le Stade Rennais, dont les premiers pas, lors de l’ultime demi-heure, ont été compliqués. Sans qu’il ne soit encore permis d’en tirer la moindre conclusion.
Mais l’espoir de retrouver une puissance de feu digne de ce nom au Stade Océane, là où le Havre AC n’a fait mouche que deux fois lors des six derniers matches (un c.c.s du Palois Kouassi, une boulette de l’Amiénois Gurtner), ne peut reposer sur le seul international U19. Problème, la source des solutions se tarit. Et ce, même si l’ex-Niortais Pape Ibnou Ba (2 buts/17 apparitions), de retour de la Coupe d’Afrique des Nations, devrait retrouver la L2 dans moins de deux semaines à… Niort. Et même s’il n’est pas exclu de revoir Jamal Thiaré dans les « 18 » à l’occasion du prochain déplacement dans les Deux-Sèvres. Même si…
Le fait est qu’en l’état des performances maigrelettes à domicile, la course derrière Auxerre (5e) et le Paris FC (4e), deux formations qui comptent deux et trois points de plus que le HAC, mais deux matches en moins, paraît très mal engagée. Pour inverser le cours des choses, les Ciel et Marine ne pourront faire l’économie d’une série, à minima aussi belle que celle réalisée aux dépens de QRM (1-0, 9e j.), Nîmes (1-0, 10e j.) et Dijon (2-0, 11e j.).
Le chiffre : 8
S’il fallait symboliser les difficultés du Havre AC à faire du Stade Océane un antre qu’il n’est pas bon visiter, cela tiendrait en un chiffre, le 8. Huit, comme le nombre de succès du club doyen dans son « jardin » depuis le coup d’envoi de la saison 2020-21. Soit un total de… 31 apparitions. Pour un bilan à faire froid dans le dos, lorsqu’on parle d’une équipe ambitieuse, de dix défaites (3 depuis l’ouverture du championnat), treize nuls et donc seulement huit coups gagnants, quatre la saison passée, et quatre à ce stade de l’exercice en cours (en 12 matches).
Si la promotion 2021-22 du Havre AC laisse transpirer une réelle solidité, si elle sera marquée par l’éclosion des jeunes, l’ensemble manque néanmoins de ce, ou de ces joueurs capables de faire basculer un match verrouillé, à l’instar de ce duel avec des Ruthénois venus pour résister, à défaut de jouer.
Paul Le Guen l’a admis samedi, quelques minutes après une nouvelle déception au Stade Océane : «À domicile, les chiffres sont durs à encaisser»
C’est un groupe, un vrai. Seulement voilà, de celui-ci, personne n’ose se démarquer quand le scénario exige une prise de risque individuelle. Quand face au HAC se dresse un mur comme celui érigé par les Ruthénois, arrivés sur les bords de la Manche tout aussi décimés (5 absents majeurs) que décidés à ne donner aucune réplique en termes de jeu.
Un scénario auquel s’attendaient bien évidemment des Ciel et Marine en quête d’un succès au Stade Océane depuis trois mois. Alors ils ont donné, l’inverse ne peut d’ailleurs jamais leur être reproché, pour si peu au bout. Pour devoir se contenter d’un point bien trop modeste sans même que le portier du RAF, certes décisif à la 45e à la suite de la volée acrobatique de Nabil Alioui, n’ait eu à faire le show.
Pourtant, Paul Le Guen, sur les bases d’un 3-4-3 aujourd’hui dénué de son effet de surprise - Baldé et Boura, les pistons, sont désormais surveillés de très près - avait pour la première fois cette saison titularisé Himad Abdelli. Une suite logique pour ce dernier, dans la foulée d’une entrée fracassante cinq jours plus tôt face au Paris FC (2-2). Soutien du trio Cornette-Boutaïb-Alioui, Abdelli a d’abord versé dans un excès de simplicité, avant de monter d’un cran sur le pré comme dans ses initiatives. Sans pour autant entrer en contact avec la justesse du dernier geste.
Un « c.s.c » et une boulette
Sur le papier, le « onze » paraissait donc suffisamment offensif. Fallait-il cependant deux « pointes » au lieu d’une (Boutaïb), selon ce débat qui a animé les réseaux sociaux ? Une seule aurait suffi, à condition qu’il s’agisse d’un vrai buteur. Simplement, le HAC, l’une des sept équipes à ne pas placer un seul de ses joueurs parmi les quinze meilleurs réalisateurs de Ligue 2, n’en dispose pas. Du moins pas encore, sur les bases de cet espoir qui plane au-dessus de l’attaquant Matthis Abline (18 ans), prêté par le Stade Rennais, dont les premiers pas, lors de l’ultime demi-heure, ont été compliqués. Sans qu’il ne soit encore permis d’en tirer la moindre conclusion.
Mais l’espoir de retrouver une puissance de feu digne de ce nom au Stade Océane, là où le Havre AC n’a fait mouche que deux fois lors des six derniers matches (un c.c.s du Palois Kouassi, une boulette de l’Amiénois Gurtner), ne peut reposer sur le seul international U19. Problème, la source des solutions se tarit. Et ce, même si l’ex-Niortais Pape Ibnou Ba (2 buts/17 apparitions), de retour de la Coupe d’Afrique des Nations, devrait retrouver la L2 dans moins de deux semaines à… Niort. Et même s’il n’est pas exclu de revoir Jamal Thiaré dans les « 18 » à l’occasion du prochain déplacement dans les Deux-Sèvres. Même si…
Le fait est qu’en l’état des performances maigrelettes à domicile, la course derrière Auxerre (5e) et le Paris FC (4e), deux formations qui comptent deux et trois points de plus que le HAC, mais deux matches en moins, paraît très mal engagée. Pour inverser le cours des choses, les Ciel et Marine ne pourront faire l’économie d’une série, à minima aussi belle que celle réalisée aux dépens de QRM (1-0, 9e j.), Nîmes (1-0, 10e j.) et Dijon (2-0, 11e j.).
Le chiffre : 8
S’il fallait symboliser les difficultés du Havre AC à faire du Stade Océane un antre qu’il n’est pas bon visiter, cela tiendrait en un chiffre, le 8. Huit, comme le nombre de succès du club doyen dans son « jardin » depuis le coup d’envoi de la saison 2020-21. Soit un total de… 31 apparitions. Pour un bilan à faire froid dans le dos, lorsqu’on parle d’une équipe ambitieuse, de dix défaites (3 depuis l’ouverture du championnat), treize nuls et donc seulement huit coups gagnants, quatre la saison passée, et quatre à ce stade de l’exercice en cours (en 12 matches).
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Football – Ligue 2 : Pape Ibnou Ba : « Parfois, on a eu peur »
De retour sous les ordres de Paul Le Guen, Pape Ibnou Ba, l’un des acteurs de la Coupe d’Afrique des Nations 2022 (Cameroun), revient sur cette parenthèse, aussi forte qu’angoissante, sous les couleurs de la Mauritanie. Et se projette sur la prochaine échéance du Havre AC, dans un antre qu’il connaît, celui des Chamois Niortais.
Buteur avec la Mauritanie en match de préparation, face au Gabon (1-1), Pape Ibnou Ba n’a pu trouver l’ouverture lors des trois matches de poule de la CAN
Tombée face à la Gambie (1-0), la Tunisie (4-0) et le Mali (2-0), la Mauritanie de Pape Ibnou Ba, apparu lors de ces trois rencontres, a quitté la Coupe d’Afrique des Nations sans jamais avoir eu l’espoir d’accéder aux huitièmes de finale. L’attaquant havrais nous raconte sa première percée sur la scène internationale et annonce qu’il entend rapidement tourner la page d’une première partie de saison en deçà des attentes.
À quand remonte cette opportunité de débuter une carrière internationale ?
Pape Ibnou Ba : « Ça fait deux ans que je suis en contact avec la Fédération mauritanienne. J’avais d’ailleurs déjà reçu quelques convocations, sans donner suite. La décision d’accepter, ou pas, je ne pouvais pas la prendre sans d’abord en parler à ma famille. Je trouve important d’avoir l’avis de mes proches. »
D’autant que les vôtres sont Sénégalais. Alors, pourquoi la Mauritanie ?
« Ma grand-mère est Mauritanienne. Je n’ai donc pas hésité et je ne le regrette vraiment pas. »
Sportivement, collectivement, cette CAN ne vous a pas permis de prendre un seul point lors des trois matches de poule. Sur quel sentiment avez-vous quitté le Cameroun ?
« Celui de la déception. L’objectif était d’atteindre les huitièmes de finale. On n’a pas été à la hauteur. Maintenant, il faut déjà penser aux matches de qualification à la CAN 2023. »
« On entendait des coups de feu »
Il s’agissait de votre premier grand tournoi international. À titre personnel, comment l’avez-vous vécu ?
« C’est extraordinaire. Je n’avais jamais joué pour une sélection et j’en reviens avec une expérience réellement enrichissante. C’est la CAN quand même ! »
Oui, mais une CAN décriée pour la qualité de son organisation et les couacs qui ont rythmé le tournoi. La Mauritanie en a-t-elle pâti ?
« Oui. Ça s’est mal passé, parce qu’on était logés à Limbé (NDLR : au Sud-Ouest du pays), une ville où il y a la guerre civile. Le jour de notre premier match, il y a même eu des morts et des blessés. Le lendemain, à l’hôtel, on entendait encore des coups de feu. On n’a pas eu le droit de sortir se balader durant notre séjour là-bas, parfois on ne pouvait même pas prendre l’air sur le balcon des chambres. On nous disait que c’était trop dangereux, qu’on pouvait nous tirer dessus. J’avoue que parfois, on a eu peur. Nos familles tremblaient aussi en entendant ce qu’il se passait à Limbé. Ça n’excuse pas le fait que nous ayons perdu nos trois matches, mais on n’était vraiment pas sereins. On s’est quand même serré les coudes. Pour notre dernier match, à Douala, c’était bien plus calme. »
« Il est temps que je fasse parler de moi »
Vous garderez donc un souvenir mitigé de cette aventure…
« Oui. Parce que la CAN, ce sont de belles équipes, de grands joueurs et d’autres, moins connus, qui peuvent profiter de la compétition pour se montrer et, peut-être, changer de vie. Il y a quand même eu trop de problèmes depuis le début. C’est dommage. Mais la saison continue, place au HAC maintenant. »
Avec dans votre ligne de mire, un rendez-vous pas tout à fait comme les autres…
« Oui, c’est à Niort (le 5/02). Ça va être un peu spécial pour moi. Mais il faudra mettre ça de côté, car on a besoin de points. »
Physiquement, les traces de la CAN sont-elles toujours présentes ?
« Non, tout va bien. De toute façon, quand tu es footballeur, il faut savoir encaisser le rythme des voyages et des matches. Là, je suis déjà prêt à rejouer. »
Prêt également à effacer les images d’une première partie de saison, disons décevante ?
« C’est vrai qu’entre l’incertitude de mon départ de Niort, puis le transfert et l’arrivée dans un nouvel environnement, mes débuts au Havre ont été difficiles. J’en suis conscient. Maintenant, il est temps que je fasse parler de moi. Je suis bien dans le club, bien dans ma vie, il me faut aider le HAC à atteindre son objectif. »
Dans les travées
Un match ferme pour Sangante
Averti à trois reprises lors des dix derniers matches officiels disputés par le HAC (championnat et Coupe), Arouna Sangante a écopé d’un match de suspension automatique. Le défenseur havrais ne sera donc pas du déplacement à Niort, le 5 février.
Lekhal de retour
Forfait au soir de la réception de Rodez (0-0), et ce en raison d’un genou capricieux, Victor Lekhal, le joueur de champ le plus utilisé à ce stade de la saison, a retrouvé une activité tout à fait normale sur les pelouses de Soquence.
Koné, bientôt pro ?
À moins qu’il ne refuse la proposition faite par ses dirigeants, Mohamed Koné (19 ans), le numéro 3 dans la hiérarchie des gardiens, devrait prochainement parapher son premier contrat professionnel en faveur du HAC. Né en Côte-d’Ivoire (Adjamé), Koné est arrivé au Havre AC à l’été 2020, en provenance de Torcy.
Et les prêts ?
Peu utilisés depuis le coup d’envoi de la saison, Ylan Gomes (4 apparitions), Elies Mahmoud (3) et Josué Casimir (2) verront-ils leur situation évoluer d’ici la fin du mercato d’hiver (lundi à minuit) ? Appelés à faire l’objet d’un prêt, a priori en National, ces trois offensifs n’ont pas encore trouvé de club où rebondir, ou n’ont pas souhaité donner suite à une possible issue.
De retour sous les ordres de Paul Le Guen, Pape Ibnou Ba, l’un des acteurs de la Coupe d’Afrique des Nations 2022 (Cameroun), revient sur cette parenthèse, aussi forte qu’angoissante, sous les couleurs de la Mauritanie. Et se projette sur la prochaine échéance du Havre AC, dans un antre qu’il connaît, celui des Chamois Niortais.
Buteur avec la Mauritanie en match de préparation, face au Gabon (1-1), Pape Ibnou Ba n’a pu trouver l’ouverture lors des trois matches de poule de la CAN
Tombée face à la Gambie (1-0), la Tunisie (4-0) et le Mali (2-0), la Mauritanie de Pape Ibnou Ba, apparu lors de ces trois rencontres, a quitté la Coupe d’Afrique des Nations sans jamais avoir eu l’espoir d’accéder aux huitièmes de finale. L’attaquant havrais nous raconte sa première percée sur la scène internationale et annonce qu’il entend rapidement tourner la page d’une première partie de saison en deçà des attentes.
À quand remonte cette opportunité de débuter une carrière internationale ?
Pape Ibnou Ba : « Ça fait deux ans que je suis en contact avec la Fédération mauritanienne. J’avais d’ailleurs déjà reçu quelques convocations, sans donner suite. La décision d’accepter, ou pas, je ne pouvais pas la prendre sans d’abord en parler à ma famille. Je trouve important d’avoir l’avis de mes proches. »
D’autant que les vôtres sont Sénégalais. Alors, pourquoi la Mauritanie ?
« Ma grand-mère est Mauritanienne. Je n’ai donc pas hésité et je ne le regrette vraiment pas. »
Sportivement, collectivement, cette CAN ne vous a pas permis de prendre un seul point lors des trois matches de poule. Sur quel sentiment avez-vous quitté le Cameroun ?
« Celui de la déception. L’objectif était d’atteindre les huitièmes de finale. On n’a pas été à la hauteur. Maintenant, il faut déjà penser aux matches de qualification à la CAN 2023. »
« On entendait des coups de feu »
Il s’agissait de votre premier grand tournoi international. À titre personnel, comment l’avez-vous vécu ?
« C’est extraordinaire. Je n’avais jamais joué pour une sélection et j’en reviens avec une expérience réellement enrichissante. C’est la CAN quand même ! »
Oui, mais une CAN décriée pour la qualité de son organisation et les couacs qui ont rythmé le tournoi. La Mauritanie en a-t-elle pâti ?
« Oui. Ça s’est mal passé, parce qu’on était logés à Limbé (NDLR : au Sud-Ouest du pays), une ville où il y a la guerre civile. Le jour de notre premier match, il y a même eu des morts et des blessés. Le lendemain, à l’hôtel, on entendait encore des coups de feu. On n’a pas eu le droit de sortir se balader durant notre séjour là-bas, parfois on ne pouvait même pas prendre l’air sur le balcon des chambres. On nous disait que c’était trop dangereux, qu’on pouvait nous tirer dessus. J’avoue que parfois, on a eu peur. Nos familles tremblaient aussi en entendant ce qu’il se passait à Limbé. Ça n’excuse pas le fait que nous ayons perdu nos trois matches, mais on n’était vraiment pas sereins. On s’est quand même serré les coudes. Pour notre dernier match, à Douala, c’était bien plus calme. »
« Il est temps que je fasse parler de moi »
Vous garderez donc un souvenir mitigé de cette aventure…
« Oui. Parce que la CAN, ce sont de belles équipes, de grands joueurs et d’autres, moins connus, qui peuvent profiter de la compétition pour se montrer et, peut-être, changer de vie. Il y a quand même eu trop de problèmes depuis le début. C’est dommage. Mais la saison continue, place au HAC maintenant. »
Avec dans votre ligne de mire, un rendez-vous pas tout à fait comme les autres…
« Oui, c’est à Niort (le 5/02). Ça va être un peu spécial pour moi. Mais il faudra mettre ça de côté, car on a besoin de points. »
Physiquement, les traces de la CAN sont-elles toujours présentes ?
« Non, tout va bien. De toute façon, quand tu es footballeur, il faut savoir encaisser le rythme des voyages et des matches. Là, je suis déjà prêt à rejouer. »
Prêt également à effacer les images d’une première partie de saison, disons décevante ?
« C’est vrai qu’entre l’incertitude de mon départ de Niort, puis le transfert et l’arrivée dans un nouvel environnement, mes débuts au Havre ont été difficiles. J’en suis conscient. Maintenant, il est temps que je fasse parler de moi. Je suis bien dans le club, bien dans ma vie, il me faut aider le HAC à atteindre son objectif. »
Dans les travées
Un match ferme pour Sangante
Averti à trois reprises lors des dix derniers matches officiels disputés par le HAC (championnat et Coupe), Arouna Sangante a écopé d’un match de suspension automatique. Le défenseur havrais ne sera donc pas du déplacement à Niort, le 5 février.
Lekhal de retour
Forfait au soir de la réception de Rodez (0-0), et ce en raison d’un genou capricieux, Victor Lekhal, le joueur de champ le plus utilisé à ce stade de la saison, a retrouvé une activité tout à fait normale sur les pelouses de Soquence.
Koné, bientôt pro ?
À moins qu’il ne refuse la proposition faite par ses dirigeants, Mohamed Koné (19 ans), le numéro 3 dans la hiérarchie des gardiens, devrait prochainement parapher son premier contrat professionnel en faveur du HAC. Né en Côte-d’Ivoire (Adjamé), Koné est arrivé au Havre AC à l’été 2020, en provenance de Torcy.
Et les prêts ?
Peu utilisés depuis le coup d’envoi de la saison, Ylan Gomes (4 apparitions), Elies Mahmoud (3) et Josué Casimir (2) verront-ils leur situation évoluer d’ici la fin du mercato d’hiver (lundi à minuit) ? Appelés à faire l’objet d’un prêt, a priori en National, ces trois offensifs n’ont pas encore trouvé de club où rebondir, ou n’ont pas souhaité donner suite à une possible issue.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football - Ligue 2 : Boutaïb quitte le HAC pour… renforcer le Paris FC !
Annoncé en fin de semaine dernière sur les tablettes d’Adanaspor, pensionnaire de D2 turque, Khalib Boutaïb, dont le contrat courait jusqu’en juin prochain, restera finalement en France, en Ligue 2, dans les rangs d’un des concurrents directs du Havre AC : le Paris FC.
Boutaïb quitte donc le HAC pour rejoindre le Paris FC, club face auquel il avait relancé les Ciel et Marine, le 17 janvier dernier (2-2, 21e journée)
« L’objectif n’est pas de s’affaiblir, mais de se renforcer. » Tel était la vision des choses du côté des dirigeants du Havre AC lors de ce mercato d’hiver. Ce lundi, jour des ultimes transactions, non seulement le HAC (6e après 22 journées) s’affaiblit, en laissant filer le co-meilleur buteur du club (5 réalisations), mais aide l’un de ses adversaires directs dans la course aux play-offs à se renforcer, du moins dans l’idée.
Oui, Khalid Boutaïb (34 ans) s’est officiellement engagé en faveur du Paris FC (4e). Là où l’international marocain (20 sélections, 8 buts) retrouvera Thierry Laurey, un entraîneur avec lequel il a déjà connu deux accessions en Ligue 1, sous les couleurs du Gazelec Ajaccio (2014-15) puis de Strasbourg (2016-17). Le Paris FC, un club qui a déjà enregistré cet hiver l’arrivée de l’expérimenté Jonathan Iglesias (Clermont) et de l’attaquant messin Lamine Gueye.
« Il va donc au PFC, on assume »
En échange d’un contrat d’un an et demi, celui qui avait rejoint le Havre AC en octobre 2020 et au sujet duquel les difficultés autour de sa qualification s’étaient étirées jusqu’en janvier 2021, tourne donc le dos au club doyen. Et ce, à six mois du terme d’un contrat qui aurait été automatiquement prolongé d’une année en cas d’accession. « À la demande de Khalid (Boutaïb), tout s’est accéléré, précise Pierre Wantiez, le DG du club. Il est compliqué de retenir un joueur de bientôt 35 ans auquel on propose dix-huit mois de contrat. À ce stade de l’année, nous n’étions pas prêts à lui faire une telle offre. Il va donc au Paris FC, on assume. » Au PFC, Boutaïb comblera donc le départ de Gaëtan Laura (4 buts, 2 passes), parti en Série B italienne (Cosenza, 17e/20).
Alors que les Ciel et Marine peinent à recoller au Top 5, alors que les hommes de Paul Le Guen n’ont gratté que deux points lors des trois premiers matches de la phase retour (2n., 1d.), voilà donc que le co-meilleur buteur (5) de la douzième attaque de L2 met les voiles. Certes, les statistiques du Franco-Marocain ne sont guère affolantes, mais le message envoyé au vestiaire (et aux fans) peut être considéré comme mauvais.
Autour de 500 000 € dans les caisses
D’autant, encore une fois, que Boutaïb, titularisé à dix-sept reprises, rejoint un candidat aux play-offs, voire à l’accession. Le tout, avec l’assentiment de Paul Le Guen – dont le veto aurait été sans appel – un coach qui s’appuiera donc dans l’immédiat sur les seuls Pape Ibnou Ba, une « pointe » qui se doit encore de convaincre (2 buts), et Matthis Abline, un jeune attaquant (18 ans) qui a tout à prouver en un laps de temps de quatre mois seulement. Sachant que Jamal Thiaré, absent depuis le 16 octobre, n’est toujours pas annoncé opérationnel.
En attendant, c’est le trésorier du Havre AC qui réalise le joli coup de ce mercato, via un transfert confirmé autour de 500 000 euros, et l’économie d’un salaire qui pesait.
Annoncé en fin de semaine dernière sur les tablettes d’Adanaspor, pensionnaire de D2 turque, Khalib Boutaïb, dont le contrat courait jusqu’en juin prochain, restera finalement en France, en Ligue 2, dans les rangs d’un des concurrents directs du Havre AC : le Paris FC.
Boutaïb quitte donc le HAC pour rejoindre le Paris FC, club face auquel il avait relancé les Ciel et Marine, le 17 janvier dernier (2-2, 21e journée)
« L’objectif n’est pas de s’affaiblir, mais de se renforcer. » Tel était la vision des choses du côté des dirigeants du Havre AC lors de ce mercato d’hiver. Ce lundi, jour des ultimes transactions, non seulement le HAC (6e après 22 journées) s’affaiblit, en laissant filer le co-meilleur buteur du club (5 réalisations), mais aide l’un de ses adversaires directs dans la course aux play-offs à se renforcer, du moins dans l’idée.
Oui, Khalid Boutaïb (34 ans) s’est officiellement engagé en faveur du Paris FC (4e). Là où l’international marocain (20 sélections, 8 buts) retrouvera Thierry Laurey, un entraîneur avec lequel il a déjà connu deux accessions en Ligue 1, sous les couleurs du Gazelec Ajaccio (2014-15) puis de Strasbourg (2016-17). Le Paris FC, un club qui a déjà enregistré cet hiver l’arrivée de l’expérimenté Jonathan Iglesias (Clermont) et de l’attaquant messin Lamine Gueye.
« Il va donc au PFC, on assume »
En échange d’un contrat d’un an et demi, celui qui avait rejoint le Havre AC en octobre 2020 et au sujet duquel les difficultés autour de sa qualification s’étaient étirées jusqu’en janvier 2021, tourne donc le dos au club doyen. Et ce, à six mois du terme d’un contrat qui aurait été automatiquement prolongé d’une année en cas d’accession. « À la demande de Khalid (Boutaïb), tout s’est accéléré, précise Pierre Wantiez, le DG du club. Il est compliqué de retenir un joueur de bientôt 35 ans auquel on propose dix-huit mois de contrat. À ce stade de l’année, nous n’étions pas prêts à lui faire une telle offre. Il va donc au Paris FC, on assume. » Au PFC, Boutaïb comblera donc le départ de Gaëtan Laura (4 buts, 2 passes), parti en Série B italienne (Cosenza, 17e/20).
Alors que les Ciel et Marine peinent à recoller au Top 5, alors que les hommes de Paul Le Guen n’ont gratté que deux points lors des trois premiers matches de la phase retour (2n., 1d.), voilà donc que le co-meilleur buteur (5) de la douzième attaque de L2 met les voiles. Certes, les statistiques du Franco-Marocain ne sont guère affolantes, mais le message envoyé au vestiaire (et aux fans) peut être considéré comme mauvais.
Autour de 500 000 € dans les caisses
D’autant, encore une fois, que Boutaïb, titularisé à dix-sept reprises, rejoint un candidat aux play-offs, voire à l’accession. Le tout, avec l’assentiment de Paul Le Guen – dont le veto aurait été sans appel – un coach qui s’appuiera donc dans l’immédiat sur les seuls Pape Ibnou Ba, une « pointe » qui se doit encore de convaincre (2 buts), et Matthis Abline, un jeune attaquant (18 ans) qui a tout à prouver en un laps de temps de quatre mois seulement. Sachant que Jamal Thiaré, absent depuis le 16 octobre, n’est toujours pas annoncé opérationnel.
En attendant, c’est le trésorier du Havre AC qui réalise le joli coup de ce mercato, via un transfert confirmé autour de 500 000 euros, et l’économie d’un salaire qui pesait.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 2 : Thiaré verrait-il enfin le bout du tunnel ?
L’attaquant havrais, touché à un genou, n’est plus apparu sous le maillot du HAC depuis le 16 octobre et un nul pioché sur la pelouse du SM Caen. Déjà reportée plusieurs fois, la date de son retour tend toutefois à se confirmer. Et c’est pour bientôt.
Jamal Thiaré, dont le dernier match date du 16 octobre, pourrait renouer avec la compétion le 14 février, date de la réception de Bastia.
Si aucune autre complication ne vient une nouvelle fois le freiner dans un processus de reprise qui n’en finit pas, Jamal Thiaré, stoppé depuis trois mois et demi par un genou douloureux, pourrait cocher d’un trait épais la date du 14 février. Celle qui coïncide avec la réception du SC Bastia pour le compte de la 24e journée.
« C’est l’objectif, annonce Paul Le Guen. Jamal (Thiaré) s’entraîne actuellement avec Olivier (Rodriguez, le préparateur athlétique) et ça va de mieux en mieux. Pour Bastia, il devrait être opérationnel. L’idée est qu’il soit dans le groupe. » Un groupe que Thiaré (12 matches, 3 buts, 3 passes) ne pourra donc pas accompagner samedi à Niort.
Ben Mohamed toujours coincé à l’infirmerie
Niort, théâtre d’un choc d’outsiders – les Chamois sont revenus à la hauteur du HAC – sur lequel Arouna Sangante doit également faire une croix, puisque suspendu. L’unique forfait parmi les joueurs jusqu’alors disponibles. Sachant qu’outre Thiaré, Ayman Ben Mohamed, victime d’une rupture des ligaments croisés d’un genou il y a près d’un an (mars 2021), alors qu’il faisait l’objet d’un prêt dans les rangs de Denizlispor (Tur), ne peut toujours pas espérer quitter l’infirmerie.
L’international tunisien (27 ans), arrivé de l’Espérance Tunis (Tun) en 2019 et dont le contrat court jusqu’en juin, est en effet toujours dans l’impossibilité de participer à la moindre séance collective. Et il est à craindre que son bilan ne puisse dépasser la barre des vingt-huit matches disputés en faveur du HAC (16 en 2019-20, 12 en 2020-21).
L’attaquant havrais, touché à un genou, n’est plus apparu sous le maillot du HAC depuis le 16 octobre et un nul pioché sur la pelouse du SM Caen. Déjà reportée plusieurs fois, la date de son retour tend toutefois à se confirmer. Et c’est pour bientôt.
Jamal Thiaré, dont le dernier match date du 16 octobre, pourrait renouer avec la compétion le 14 février, date de la réception de Bastia.
Si aucune autre complication ne vient une nouvelle fois le freiner dans un processus de reprise qui n’en finit pas, Jamal Thiaré, stoppé depuis trois mois et demi par un genou douloureux, pourrait cocher d’un trait épais la date du 14 février. Celle qui coïncide avec la réception du SC Bastia pour le compte de la 24e journée.
« C’est l’objectif, annonce Paul Le Guen. Jamal (Thiaré) s’entraîne actuellement avec Olivier (Rodriguez, le préparateur athlétique) et ça va de mieux en mieux. Pour Bastia, il devrait être opérationnel. L’idée est qu’il soit dans le groupe. » Un groupe que Thiaré (12 matches, 3 buts, 3 passes) ne pourra donc pas accompagner samedi à Niort.
Ben Mohamed toujours coincé à l’infirmerie
Niort, théâtre d’un choc d’outsiders – les Chamois sont revenus à la hauteur du HAC – sur lequel Arouna Sangante doit également faire une croix, puisque suspendu. L’unique forfait parmi les joueurs jusqu’alors disponibles. Sachant qu’outre Thiaré, Ayman Ben Mohamed, victime d’une rupture des ligaments croisés d’un genou il y a près d’un an (mars 2021), alors qu’il faisait l’objet d’un prêt dans les rangs de Denizlispor (Tur), ne peut toujours pas espérer quitter l’infirmerie.
L’international tunisien (27 ans), arrivé de l’Espérance Tunis (Tun) en 2019 et dont le contrat court jusqu’en juin, est en effet toujours dans l’impossibilité de participer à la moindre séance collective. Et il est à craindre que son bilan ne puisse dépasser la barre des vingt-huit matches disputés en faveur du HAC (16 en 2019-20, 12 en 2020-21).
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 2 : Le Guen ne voulait pas retenir Boutaïb coûte que coûte
Si l’entraîneur havrais ne souhaitait pas se séparer de Khalid Boutaïb, dont le contrat expirait en juin, Paul Le Guen n’a toutefois pas jugé opportun de s’aligner sur la proposition du Paris FC, pourtant l’un des concurrents directs dans la course aux play-offs. Explications.
Paul Le Guen et Khalid Boutaïb : une histoire qui n’aura duré qu’une seule année entre les hommes, l’attaquant, arrivé en octobre 2020, n’ayant été qualifié qu’en janvier 2021
« Je comprends qu’on puisse s’étonner. » Paul Le Guen sait que la décision a pu surprendre. Ou quand son attaquant de pointe le plus utilisé (19 apparitions, 17 titularisations), qui plus est co-meilleur du HAC (5 réalisations), a reçu le feu vert afin de quitter le Havre AC au dernier jour du mercato d’hiver. Et ce, afin d’épaissir les rangs du Paris FC, troisième à un point du leader toulousain, sept points devant le Havre AC.
« Dans un premier temps, explique « PLG », Khalid est venu me voir fin décembre afin de me dire qu’il avait reçu une offre de Malatyaspor (D1 turque). J’ai donc accéléré pour Matthis Abline (NDLR : prêté par le Stade Rennais) et à partir du moment où il nous avait rejoints, ça devenait plus ouvert pour Khalid dans le cadre d’un départ. »
« J’ai dit : “On ne suit pas” »
Seulement voilà, financièrement, aucun accord en termes de transfert n’aurait pu être trouvé avec l’actuelle lanterne rouge de Süper Lig (Tur). Malatyaspor, où l’ex-attaquant havrais avait déjà croqué un morceau de sa carrière (juillet 2017 – janvier 2019), devint dès lors une issue impossible.
Adanaspor (D2, Tur) s’est également penché sur le dossier, en même temps que le PFC se positionnait concrètement. « Et bien sûr qu’il y a eu une réflexion, assure Le Guen. Mais Khalid souhaitait partir à Paris, et je ne voulais pas que la proposition du PFC nous oblige à nous aligner. En tout cas, pas à ce stade de la saison. J’ai dit : “On ne suit pas”. Il y avait une décision à prendre en fonction d’éléments précis. On a eu la position que je souhaitais. »
Les dix-huit mois de contrat proposés par le Paris FC, alors que Boutaïb atteindra la barre des 35 ans en avril, ne pouvaient laisser insensible le Lion de l’Atlas. Tout comme les 500 000 €, voire un peu plus, inclus dans le deal, ne pouvaient laisser imperturbables les dirigeants havrais. « Tout en respectant l’ambition du club, note Le Guen, il s’agit également d’avoir un œil sur les finances et la masse salariale. » Sur ces deux derniers points, le coup s’avère parfait.
Et sportivement ? Le Guen n’a-t-il pas eu la tentation de signer une deuxième et dernière recrue hivernale, une fois Boutaïb officiellement Parisien ? « Non. Je suis sûr que Matthis (Abline) va être très bien, Jamal (Thiaré) va revenir et je suis convaincu que Pape (Ibnou Ba) sera beaucoup mieux. »
Vu sous cet angle, l’inquiétude n’a pas lieu d’être, d’autant que Boutaïb, en version ciel et marine, a plus souvent été mis en exergue pour son manque d’efficacité que pour ses qualités de finisseur (7 buts en 34 matches, 0 au Stade Océane). En sera-t-il différemment sous les ordres de Thierry Laurey ? Mystère.
Ce que l’on sait en revanche, dans l’attente du retour de Jamal Thiaré, c’est que la balle sera samedi à Niort dans les pieds de Pape Ibnou Ba, auteur la saison passée de quatorze buts à la pointe des Chamois, ou de Matthis Abline. À moins que les deux attaquants ne soient associés d’entrée.
Ces Chamois rugissent de plaisir
Sauvés par le Covid au printemps 2020, puisque dix-huitièmes à égalité de points avec des Manceaux finalement relégués en National, maintenus en Ligue 2 à la faveur d’un barrage remporté aux dépens de Villefranche Beaujolais (1-3, 2-0) en mai dernier… À force de camper si près du gouffre et de son grand vide, les Niortais semblaient à court terme condamnés à disparaître du paysage de la Ligue 2.
Seulement voilà, à l’inverse de certaines écuries désormais habituées à flirter avec la zone rouge, les Chamois Niortais sont cette fois parvenus à se hisser loin des menacés, cinquièmes qu’ils seront samedi soir au moment de défier des Ciel et Marine qu’ils devancent désormais au goal-average. Avec en réserve, ce match en retard (à Grenoble) qui leur permet d’espérer, virtuellement, de revenir à la hauteur d’Auxerre (5e).
Un retour en tête du peloton des chasseurs que les Niortais doivent à ces quatre succès (et un nul) lors des cinq derniers matches, tombeurs qu’ils ont notamment été de Toulouse (2-1, 17e j.) et de Caen, à d’Ornano (2-0, 20e j.). Soit un cycle de cinq rencontres qui a vu les partenaires de l’ex-Havrais Dylan Louiserre inscrire onze buts, pour seulement deux encaissés.
Une force offensive qui n’a toutefois encore pu s’appuyer sur l’ancien Hacman Godwin Bentil, parti à Niort fin août en même temps que Pape Ibnou Ba effectuait le chemin inverse. Le Ghanéen, arrivé blessé dans les Deux-Sèvres, n’a ainsi plus disputé la moindre minute en L2 depuis le 7 novembre 2020 (Grenoble – HAC, 2-1), mais sa présence dans les dix-huit Niortais convoqués pour le voyage à Caen (le 28/01) tend à annoncer un retour imminent à la compétition.
Si l’entraîneur havrais ne souhaitait pas se séparer de Khalid Boutaïb, dont le contrat expirait en juin, Paul Le Guen n’a toutefois pas jugé opportun de s’aligner sur la proposition du Paris FC, pourtant l’un des concurrents directs dans la course aux play-offs. Explications.
Paul Le Guen et Khalid Boutaïb : une histoire qui n’aura duré qu’une seule année entre les hommes, l’attaquant, arrivé en octobre 2020, n’ayant été qualifié qu’en janvier 2021
« Je comprends qu’on puisse s’étonner. » Paul Le Guen sait que la décision a pu surprendre. Ou quand son attaquant de pointe le plus utilisé (19 apparitions, 17 titularisations), qui plus est co-meilleur du HAC (5 réalisations), a reçu le feu vert afin de quitter le Havre AC au dernier jour du mercato d’hiver. Et ce, afin d’épaissir les rangs du Paris FC, troisième à un point du leader toulousain, sept points devant le Havre AC.
« Dans un premier temps, explique « PLG », Khalid est venu me voir fin décembre afin de me dire qu’il avait reçu une offre de Malatyaspor (D1 turque). J’ai donc accéléré pour Matthis Abline (NDLR : prêté par le Stade Rennais) et à partir du moment où il nous avait rejoints, ça devenait plus ouvert pour Khalid dans le cadre d’un départ. »
« J’ai dit : “On ne suit pas” »
Seulement voilà, financièrement, aucun accord en termes de transfert n’aurait pu être trouvé avec l’actuelle lanterne rouge de Süper Lig (Tur). Malatyaspor, où l’ex-attaquant havrais avait déjà croqué un morceau de sa carrière (juillet 2017 – janvier 2019), devint dès lors une issue impossible.
Adanaspor (D2, Tur) s’est également penché sur le dossier, en même temps que le PFC se positionnait concrètement. « Et bien sûr qu’il y a eu une réflexion, assure Le Guen. Mais Khalid souhaitait partir à Paris, et je ne voulais pas que la proposition du PFC nous oblige à nous aligner. En tout cas, pas à ce stade de la saison. J’ai dit : “On ne suit pas”. Il y avait une décision à prendre en fonction d’éléments précis. On a eu la position que je souhaitais. »
Les dix-huit mois de contrat proposés par le Paris FC, alors que Boutaïb atteindra la barre des 35 ans en avril, ne pouvaient laisser insensible le Lion de l’Atlas. Tout comme les 500 000 €, voire un peu plus, inclus dans le deal, ne pouvaient laisser imperturbables les dirigeants havrais. « Tout en respectant l’ambition du club, note Le Guen, il s’agit également d’avoir un œil sur les finances et la masse salariale. » Sur ces deux derniers points, le coup s’avère parfait.
Et sportivement ? Le Guen n’a-t-il pas eu la tentation de signer une deuxième et dernière recrue hivernale, une fois Boutaïb officiellement Parisien ? « Non. Je suis sûr que Matthis (Abline) va être très bien, Jamal (Thiaré) va revenir et je suis convaincu que Pape (Ibnou Ba) sera beaucoup mieux. »
Vu sous cet angle, l’inquiétude n’a pas lieu d’être, d’autant que Boutaïb, en version ciel et marine, a plus souvent été mis en exergue pour son manque d’efficacité que pour ses qualités de finisseur (7 buts en 34 matches, 0 au Stade Océane). En sera-t-il différemment sous les ordres de Thierry Laurey ? Mystère.
Ce que l’on sait en revanche, dans l’attente du retour de Jamal Thiaré, c’est que la balle sera samedi à Niort dans les pieds de Pape Ibnou Ba, auteur la saison passée de quatorze buts à la pointe des Chamois, ou de Matthis Abline. À moins que les deux attaquants ne soient associés d’entrée.
Ces Chamois rugissent de plaisir
Sauvés par le Covid au printemps 2020, puisque dix-huitièmes à égalité de points avec des Manceaux finalement relégués en National, maintenus en Ligue 2 à la faveur d’un barrage remporté aux dépens de Villefranche Beaujolais (1-3, 2-0) en mai dernier… À force de camper si près du gouffre et de son grand vide, les Niortais semblaient à court terme condamnés à disparaître du paysage de la Ligue 2.
Seulement voilà, à l’inverse de certaines écuries désormais habituées à flirter avec la zone rouge, les Chamois Niortais sont cette fois parvenus à se hisser loin des menacés, cinquièmes qu’ils seront samedi soir au moment de défier des Ciel et Marine qu’ils devancent désormais au goal-average. Avec en réserve, ce match en retard (à Grenoble) qui leur permet d’espérer, virtuellement, de revenir à la hauteur d’Auxerre (5e).
Un retour en tête du peloton des chasseurs que les Niortais doivent à ces quatre succès (et un nul) lors des cinq derniers matches, tombeurs qu’ils ont notamment été de Toulouse (2-1, 17e j.) et de Caen, à d’Ornano (2-0, 20e j.). Soit un cycle de cinq rencontres qui a vu les partenaires de l’ex-Havrais Dylan Louiserre inscrire onze buts, pour seulement deux encaissés.
Une force offensive qui n’a toutefois encore pu s’appuyer sur l’ancien Hacman Godwin Bentil, parti à Niort fin août en même temps que Pape Ibnou Ba effectuait le chemin inverse. Le Ghanéen, arrivé blessé dans les Deux-Sèvres, n’a ainsi plus disputé la moindre minute en L2 depuis le 7 novembre 2020 (Grenoble – HAC, 2-1), mais sa présence dans les dix-huit Niortais convoqués pour le voyage à Caen (le 28/01) tend à annoncer un retour imminent à la compétition.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football - Ligue 2 : et si Abline prenait la main à la pointe du HAC ?
Arrivé du Stade Rennais le 20 janvier, dans le cadre d’un prêt, entré en jeu face à Rodez quarante-huit heures plus tard, sur fond de passage de témoin avec Khalid Boutaïb, Matthis Abline (18 ans) se verra très certainement confier de toutes nouvelles responsabilités dès ce samedi 5 février 2022, à Niort.
Ce samedi à Niort, Matthis Abline devrait être pour la première fois titularisé à la pointe du «onze» havrais
Khalid Boutaïb parti pour le Paris FC au dernier jour du mercato hivernal, Jamal Thiaré inéligible au groupe des dix-huit, Josué Casimir toujours figé devant cette marche trop haute pour lui… Paul Le Guen ne couchera ainsi que deux « pointes » de profession sur la vingt-troisième feuille de match de la saison.
À savoir Pape Ibnou, de retour ce samedi soir à René-Gaillard, ce stade qui le vit inscrire sept de ses quatorze buts en faveur des Chamois la saison passée, et Matthis Abline, 18 ans, sept apparitions en Ligue 1 sous les couleurs rennaises (une titularisation).
Mais au jeu de la succession de Boutaïb, il semblerait qu’Abline soit en ballottage très favorable. Le Guen l’a rappelé, le départ de P.I. Ba pour la Coupe d’Afrique des Nations, à l’appel de la Mauritanie, l’a surpris. D’autant que l’ex-Niortais, transféré l’été dernier au HAC pour plus d’un million d’euros, courait encore derrière ses sensations (2 buts).
« Je n’étais pas stressé, mais… »
Parallèlement, ce même Le Guen, qui a confié avoir « remotivé » Ba à son retour du Cameroun, ne tarit pas d’éloges à l’endroit de l’international U19. « C’est véritablement un atout pour nous. Selon moi, ce sera un attaquant de très haut niveau. À nous de le mettre, sur ces quatre mois, dans les meilleures conditions. »
Détendu, posé, celui qui a prolongé jusqu’en 2025 au Stade Rennais avant de rallier la Porte Océane aborde quant à lui cette parenthèse havraise sans regretter un seul instant le fait de s’être momentanément éloigné de l’élite. « J’ai avant tout besoin de jouer et Le Havre m’offre cette opportunité. J’avoue que je ne connaissais pas bien le coach, mais je sais qu’il accorde sa confiance aux jeunes. Cela a bien évidemment pesé dans mon choix. C’est un prêt de cinq mois seulement, alors il va falloir bosser très dur pour être performant avec le HAC et revenir plus fort à Rennes afin d’aller chercher d’autres objectifs. Mais d’abord, il y a ce match à Niort. »
Niort, où le bachelier, cru 2021, devrait donc apparaître pour la première fois au sein du « onze » havrais, deux semaines après un passage de relais avec Boutaïb, à l’heure de jeu, au soir d’un duel vierge de but avec Rodez. « J’avoue que cette entrée a été un peu compliquée pour moi. Je n’étais pas stressé, mais il s’agissait tout de même d’une découverte. Il me faut apprendre très vite »
Et si l’on en croit Bruno Genesio, l’entraîneur qui lui a ouvert les portes de la Ligue 1, Abline laisse filtrer l’étoffe d’un attaquant apte à rapidement s’imposer en Ligue 2 : « C’est un joueur sur lequel je compte énormément, sur lequel le club compte énormément, confiait-il récemment à nos confrères de Ouest-France. Je pense que ça peut être le futur avant-centre du Stade Rennais, un vrai avant-centre, un peu comme Gaëtan (Laborde), un joueur qui est attiré par le but. » L’accès à celui des Chamois Niortais lui sera en tout cas autorisé.
Niort – Havre AC, samedi 5 février 2022 à 19 h
Arbitre : M. Petit.
Absences à Niort : Bentil, Tormin, Doukansy (choix) ; au HAC : Sangante (suspendu), Thiaré (reprise), Ben Mohamed (genou), Mahmoud, Gomes, Casimir (choix).
NIORT : 1. Braat – 29. Moutachy, 27. Passi, 18. M’Bondo, 21. Vallier – 6. Louiserre (cap), 33. Cassubie – 10. Boutobba, 7. Zemzemi, 11. Merdji – 9. I. Sissoko.
Remplaçants : 1. Michel (g), 5. Kilama, 4. Conte, 3. Yongwa, 26. Benchamma, 17. Renel, 12. J. Mendes.
Entraîneur : Sébastien Desabre
HAVRE AC : 30. Fofana – 5. Mayembo, 27. Gibaud (cap), 6. Touré – 4. Baldé, 24. Richardson, 8. Abdelli, 20. Boura – 11. Cornette, 12. Abline, 10. Alioui.
Remplaçants : 1. Gorgelin (g), 2. Wahib, 18. Mbemba, 22. Lekhal, 7. Fontaine, 17. Bonnet, 25. P.I. Ba.
Entraîneur : Paul Le Guen.
Un choc d’outsiders, un vrai !
Concurrents inattendus, mais concurrents on ne peut plus menaçants, les Chamois Niortais mènent la chasse derrière les cinq « proies » de tête, au coude-à-coude avec des Ciel et Marine qu’ils devancent à la faveur d’une plus haute précision offensive (27 buts « pour » contre 22). Seulement voilà, si Niort, via ses trois succès à la suite, le tout en inscrivant sept buts sans en concéder un seul, ferait trembler nombre de pensionnaires de Ligue 2, les Ciel et Marine, eux, se poseront confiants à René-Gaillard.
Non pas que leur dernière production, face à Rodez (0-0), ait été en mesure de les relancer dans la course aux play-offs, mais force est de constater qu’à l’extérieur, ils en imposent. D’une, ils ne se sont inclinés qu’une seule fois en dix déplacements (à Dunkerque, 0-1, 14e j.). Et de deux, les trois dernières joutes loin du Stade Océane ont été synonymes de succès, à Grenoble (2-1, 17e j.) et Auxerre (3-2, 19e j.), avant ce nul tout en réaction face au Paris FC (2-2, 21e j.).
« Nous avons des arguments, annonce « PLG ». Et je suis convaincu qu’on peut faire quelque chose de bien lors de ces seize derniers matches. » Celui qui se déroulera ce samedi sera en tout cas marqué par les retours dans le groupe de Pape Ibnou Ba et de Victor Lekhal, et peut-être par la deuxième titularisation de la saison de Himad Abdelli, « dont je sais le talent et qui fait actuellement partie des meilleurs », estime Le Guen.
Arrivé du Stade Rennais le 20 janvier, dans le cadre d’un prêt, entré en jeu face à Rodez quarante-huit heures plus tard, sur fond de passage de témoin avec Khalid Boutaïb, Matthis Abline (18 ans) se verra très certainement confier de toutes nouvelles responsabilités dès ce samedi 5 février 2022, à Niort.
Ce samedi à Niort, Matthis Abline devrait être pour la première fois titularisé à la pointe du «onze» havrais
Khalid Boutaïb parti pour le Paris FC au dernier jour du mercato hivernal, Jamal Thiaré inéligible au groupe des dix-huit, Josué Casimir toujours figé devant cette marche trop haute pour lui… Paul Le Guen ne couchera ainsi que deux « pointes » de profession sur la vingt-troisième feuille de match de la saison.
À savoir Pape Ibnou, de retour ce samedi soir à René-Gaillard, ce stade qui le vit inscrire sept de ses quatorze buts en faveur des Chamois la saison passée, et Matthis Abline, 18 ans, sept apparitions en Ligue 1 sous les couleurs rennaises (une titularisation).
Mais au jeu de la succession de Boutaïb, il semblerait qu’Abline soit en ballottage très favorable. Le Guen l’a rappelé, le départ de P.I. Ba pour la Coupe d’Afrique des Nations, à l’appel de la Mauritanie, l’a surpris. D’autant que l’ex-Niortais, transféré l’été dernier au HAC pour plus d’un million d’euros, courait encore derrière ses sensations (2 buts).
« Je n’étais pas stressé, mais… »
Parallèlement, ce même Le Guen, qui a confié avoir « remotivé » Ba à son retour du Cameroun, ne tarit pas d’éloges à l’endroit de l’international U19. « C’est véritablement un atout pour nous. Selon moi, ce sera un attaquant de très haut niveau. À nous de le mettre, sur ces quatre mois, dans les meilleures conditions. »
Détendu, posé, celui qui a prolongé jusqu’en 2025 au Stade Rennais avant de rallier la Porte Océane aborde quant à lui cette parenthèse havraise sans regretter un seul instant le fait de s’être momentanément éloigné de l’élite. « J’ai avant tout besoin de jouer et Le Havre m’offre cette opportunité. J’avoue que je ne connaissais pas bien le coach, mais je sais qu’il accorde sa confiance aux jeunes. Cela a bien évidemment pesé dans mon choix. C’est un prêt de cinq mois seulement, alors il va falloir bosser très dur pour être performant avec le HAC et revenir plus fort à Rennes afin d’aller chercher d’autres objectifs. Mais d’abord, il y a ce match à Niort. »
Niort, où le bachelier, cru 2021, devrait donc apparaître pour la première fois au sein du « onze » havrais, deux semaines après un passage de relais avec Boutaïb, à l’heure de jeu, au soir d’un duel vierge de but avec Rodez. « J’avoue que cette entrée a été un peu compliquée pour moi. Je n’étais pas stressé, mais il s’agissait tout de même d’une découverte. Il me faut apprendre très vite »
Et si l’on en croit Bruno Genesio, l’entraîneur qui lui a ouvert les portes de la Ligue 1, Abline laisse filtrer l’étoffe d’un attaquant apte à rapidement s’imposer en Ligue 2 : « C’est un joueur sur lequel je compte énormément, sur lequel le club compte énormément, confiait-il récemment à nos confrères de Ouest-France. Je pense que ça peut être le futur avant-centre du Stade Rennais, un vrai avant-centre, un peu comme Gaëtan (Laborde), un joueur qui est attiré par le but. » L’accès à celui des Chamois Niortais lui sera en tout cas autorisé.
Niort – Havre AC, samedi 5 février 2022 à 19 h
Arbitre : M. Petit.
Absences à Niort : Bentil, Tormin, Doukansy (choix) ; au HAC : Sangante (suspendu), Thiaré (reprise), Ben Mohamed (genou), Mahmoud, Gomes, Casimir (choix).
NIORT : 1. Braat – 29. Moutachy, 27. Passi, 18. M’Bondo, 21. Vallier – 6. Louiserre (cap), 33. Cassubie – 10. Boutobba, 7. Zemzemi, 11. Merdji – 9. I. Sissoko.
Remplaçants : 1. Michel (g), 5. Kilama, 4. Conte, 3. Yongwa, 26. Benchamma, 17. Renel, 12. J. Mendes.
Entraîneur : Sébastien Desabre
HAVRE AC : 30. Fofana – 5. Mayembo, 27. Gibaud (cap), 6. Touré – 4. Baldé, 24. Richardson, 8. Abdelli, 20. Boura – 11. Cornette, 12. Abline, 10. Alioui.
Remplaçants : 1. Gorgelin (g), 2. Wahib, 18. Mbemba, 22. Lekhal, 7. Fontaine, 17. Bonnet, 25. P.I. Ba.
Entraîneur : Paul Le Guen.
Un choc d’outsiders, un vrai !
Concurrents inattendus, mais concurrents on ne peut plus menaçants, les Chamois Niortais mènent la chasse derrière les cinq « proies » de tête, au coude-à-coude avec des Ciel et Marine qu’ils devancent à la faveur d’une plus haute précision offensive (27 buts « pour » contre 22). Seulement voilà, si Niort, via ses trois succès à la suite, le tout en inscrivant sept buts sans en concéder un seul, ferait trembler nombre de pensionnaires de Ligue 2, les Ciel et Marine, eux, se poseront confiants à René-Gaillard.
Non pas que leur dernière production, face à Rodez (0-0), ait été en mesure de les relancer dans la course aux play-offs, mais force est de constater qu’à l’extérieur, ils en imposent. D’une, ils ne se sont inclinés qu’une seule fois en dix déplacements (à Dunkerque, 0-1, 14e j.). Et de deux, les trois dernières joutes loin du Stade Océane ont été synonymes de succès, à Grenoble (2-1, 17e j.) et Auxerre (3-2, 19e j.), avant ce nul tout en réaction face au Paris FC (2-2, 21e j.).
« Nous avons des arguments, annonce « PLG ». Et je suis convaincu qu’on peut faire quelque chose de bien lors de ces seize derniers matches. » Celui qui se déroulera ce samedi sera en tout cas marqué par les retours dans le groupe de Pape Ibnou Ba et de Victor Lekhal, et peut-être par la deuxième titularisation de la saison de Himad Abdelli, « dont je sais le talent et qui fait actuellement partie des meilleurs », estime Le Guen.