[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Auteur d’un enchaînement de grande classe sur le deuxième but du HAC, dimanche 24 septembre 2023, le nouvel attaquant ciel et marine a débloqué son compteur face au Clermont Foot qui l’a vu éclore. Comme il l’avait fait avec Lille la saison dernière.
Mohamed Bayo a expulsé des mois de frustration au moment de célébrer son premier but sous la tunique havraise
Cette fois, il n’a pas pu contenir sa joie, torse bombé, ailes déployées, un cri de rage pour venir célébrer son premier but en ciel et marine, 190 jours après sa dernière réalisation avec Lille (le 18 mars lors de la victoire 2-0 à Toulouse), genoux à terre sur la pelouse du Stade Océane.
« Ce but est une délivrance, parce que cela faisait longtemps que je ne jouais pas, que j’avais du mal, que j’avais envie de retrouver le chemin des filets. Ça tombe sur Clermont, c’est la loi du foot. J’espère pour eux qu’ils vont inverser la tendance, on a vu que c’était une bonne équipe », confiait à la sortie du vestiaire l’attaquant de 25 ans, resté de marbre lorsqu’il avait déjà sévi face à son club formateur la saison passée, sa première réalisation également sous la tunique nordiste (0-2, 16e j.).
Gastien lui souhaite le meilleur
« Il ne marque pas pendant plusieurs matches et le fait toujours contre nous. On l’a formé et on continue de le faire, a préféré en sourire Pascal Gastien, à l’origine de son éclosion dans le Puy-de-Dôme. Je ne vais pas dire que je suis content pour lui, parce que son but nous a mis en difficulté, mais j’espère vraiment qu’il va faire une grosse saison, parce que c’est un gamin attachant. Qui a fait une erreur, voilà… Je pense qu’il va bien aider Le Havre. »
Mohamed Bayo et son nouvel entraîneur pouvaient en tout cas difficilement espérer mieux que cette entame de « rêve », selon le terme employé par Luka Elsner. Admiratif de la façon avec laquelle son nouveau numéro 9 a converti le centre de Casimir. « Son but est très dur à mettre, cet enchaînement contrôle pied gauche, frappe pied droit, dans un contexte où ça va très vite, tout le monde n’en est pas capable. C’est une réalisation de haute volée. »
Elsner loue son apport
En trois apparitions et 134 minutes passées sur le terrain, l’ancien Dogue, dont le nom fut l’un des plus applaudis lors de la présentation des équipes, a déjà livré un bel aperçu de sa palette. « Il est très pertinent dans ses choix de courses, c’est très important pour nous de l’avoir dans la profondeur, a détaillé Elsner. Dès qu’il y a un décalage de fait, il est disponible pour se mettre face au but ou se créer une occasion. » On a également pu le constater à la 68e minute, lorsqu’il se démarque pour recevoir un centre en retrait Casimir et prendre pour cible Mory Diaw.
« Et puis il faut aussi louer son implication défensive, n’oublie pas le technicien slovène. Il a été souvent se replacer, fermer les lignes de passe, essayer de gratter quelques ballons sur les centraux. On a un joueur relativement complet. » Et manifestement épanoui au Havre. « Je suis vraiment content d’être dans ce club qui m’a donné ma chance », dit l’international guinéen. « Pour lui comme pour nous, je pense que ce prêt a été un bon choix », ne doute pas Elsner. Un prêt qui l’empêchera toutefois d’enchaîner dimanche 1er octobre face au LOSC, selon l’accord convenu entre les deux clubs.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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Auteur face à Clermont de son quatrième but en six journées, l’attaquant ciel et marine signe une entrée en Ligue 1 épatante et rêve ouvertement de la sélection marocaine.
Ses compagnons d’altitude se nomment Kylian Mbappé, Wissam Ben Yedder ou encore Mostafa Mohamed, l’attaquant titulaire de la sélection égyptienne et canonnier du FC Nantes. « Des joueurs de très, très grande classe », pouvait mesurer Nabil Alioui, dimanche en fin de journée, dans les entrailles du Stade Océane.
D’une volée du pied gauche au second poteau, l’attaquant havrais est venu inscrire face au Clermont Foot son quatrième but de la saison, l’installant sur le podium des meilleurs artificiers de Ligue 1 après six journées.
« Je suis content qu’il ait marqué ce but, car c’est le genre de situation de transition où il avait parfois un peu de mal à se lancer et à vite comprendre qu’il y avait une ouverture », s’est réjoui Luka Elsner, un entraîneur qui ne souhaite pas voir son numéro 10 enfermé sur ce côté gauche où il l’a installé depuis trois journées et le retour d’une défense à quatre.
Une première depuis "cavegoal"
« Le coach me demande de rentrer en tant que deuxième attaquant, notamment sur les centres qui viennent de la droite », confirme Alioui, premier Ciel et Marine depuis Alain Caveglia en 1994-1995 à avoir déjà frappé à quatre reprises dans l’élite à ce stade de la saison. « Pour un joueur qui sort de Ligue 2, c’est quand même la confirmation d’un réel potentiel », souligne Luka Elsner.
L’illustration aussi d’une jolie panoplie, puisque deux de ses quatre buts ont été inscrits du droit en dehors de la surface (Rennes et Lorient), un du pied gauche aux six mètres (Clermont) et le dernier dans le jeu aérien (Rennes). Jusqu’où ira Alioui ? « Je ne me suis pas fixé de total à atteindre, comme je ne me fixe pas de limite, répond le Franco-Marocain. Si je peux en mettre le max, j’en mettrai le max. Je fais mon petit bonhomme de chemin. J’essaye de travailler au maximum pour être performant le week-end. Je suis aussi super bien servi par mes coéquipiers. Tout le monde fait son job. À nous de maintenir cette exigence que ce soit dans la dernière passe ou dans la finition. »
"Les places sont chères"
Auteur de 40 % des buts de la 4e attaque de l’élite, le natif de Toulon (24 ans) aurait tort de ne pas voir plus grand et plus haut. La sélection marocaine ? « C’est clairement un objectif », se fixe l’ex-Bleuet (26 sélections des U16 aux U20). Non sans avoir conscience de la féroce concurrence régnant chez les Lions de l’Atlas. El-Nesyri (FC Séville), Ziyech (Galatasaray), Boufal (Al-Rayyan), Adli (Leverkusen), Ezzalzouli (Bétis Séville), Harit (Marseille), Aboukhlal (Toulouse)… « Il y a de très, très bons joueurs, les places sont chères. Je me dois donc déjà de performer avec mon club et on verra par la suite. »
Nul doute que Walid Regragui le suit en tout cas avec attention. « Là-dessus… », s’est échappé dans un sourire Alioui lorsqu’on lui a demandé si le sélectionneur marocain lui avait déjà glissé quelques mots. Le prochain rassemblement verra les derniers demi-finalistes du Mondial se rendre en Côte d’Ivoire pour une confrontation amicale (le 14/10), puis accueillir le Libéria dans le cadre des qualifications d’une CAN que le Maroc est déjà assuré de disputer (le 17/10). Alioui guettera forcément la liste. Ses parents, tous deux originaires du pays, venus du Var pour s’installer au Havre et suivre au plus près la carrière de leurs fils, au moins autant.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Acteur majeur d’un après-midi ponctué pour le HAC d’un deuxième coup gagnant, aux dépens de Clermont Foot cette fois (2-1), Josué Casimir, un temps rayé des plans de Luka Elsner, s’est confié à Paris Normandie ce lundi 25 septembre 2023.
Sur cette action, Casimir pousse le Clermontois Caufriez à la faute, avant de centrer et d’offrir à Alioui l’occasion d’ouvrir le score...
Étonnamment, il ne semblait pas très chaud à l’idée de revenir, à froid, sur sa prestation XXL, rythmée de deux passes décisives. « Josué (Casimir) ne parlera pas aujourd’hui », nous a-t-on même fait savoir à l’heure où l’entretien avait été programmé, où nous faisions encore face à une chaise vide.
Et puis soudain, la porte séparant le sanctuaire des joueurs et la salle de presse s’est ouverte. Sourire aux lèvres, forcément détendu, le Guadeloupéen, âgé de 22 ans depuis dimanche, s’est installé, prêt à recevoir la première question.
Deux offrandes pour deux buts, trois points et une place au sein du Top 10. Pouviez-vous espérer plus beaux frissons en cette journée d’anniversaire ?
« C’était effectivement une très belle journée ! Tout est allé si vite. L’objectif était d’emballer la rencontre et on a su répondre à la volonté du coach sur les dix premières minutes. Et je suis très content d’avoir permis, enfin d’avoir contribué à cette victoire. Il s’agissait de confirmer notre match à Lyon (0-0), on est donc très heureux d’être parvenus à conserver jusqu’au bout les points du succès. »
À Lyon, deux de vos centres auraient dû être décisifs, face à Clermont, vos deux premiers centres l’ont été. Pour un joueur auquel il est souvent reproché un manque de justesse dans le dernier geste, ce n’est pas si mal, non ?
« J’ai cette capacité à me créer un nombre important de situations et si maintenant, j’arrive à concrétiser tout ça avec un but ou une passe décisive, c’est tant mieux pour moi, tant mieux pour l’équipe. »
Et de cette équipe, vous vous en êtes quelque peu éloigné, puisque laissé à l’écart des « 20 » lors du déplacement à Rennes et la réception de Lorient…
« J’ai un coach qui me connaît parfaitement bien et il sait durcir les choses avec moi quand il le faut, pour me remettre dedans. Il a bien géré la situation et je pense que j’ai plutôt bien répondu. Je suis content, non pas d’être resté à la maison, mais que mon retour se déroule de la sorte. »
Le doute commençait-il à gagner du terrain ?
« Non… Le coach m’a fait comprendre que le travail à fournir n’était pas suffisamment bien fait, que mon comportement était sans doute un peu moins bon. »
À savoir ?
« On s’est dit des choses avec le coach, mais tout ça restera entre nous. Il m’a fait part de ce qui ne lui plaisait pas, d’un comportement qui avait une mauvaise influence sur mes prestations. »
« Je me suis parfois demandé ce que j’allais devenir »
Il y a un peu plus d’un an, se posait la question de savoir si, oui ou non, vous disposiez d’un potentiel suffisant afin de vous imposer en L2. Au début de cette saison, même question, en version L1 cette fois. Et…
« (il coupe) Et je me fiche ce que peuvent penser certaines personnes. Il y a ceux qui disent, et ceux qui font. Quant à moi, comme lorsqu’on me demande de jouer à tel ou tel poste, j’essaie de m’adapter à toutes les situations. Je suis d’abord là pour rendre service à l’équipe. Et si j’en suis là aujourd’hui, c’est que je le mérite. Du moins, je pense. »
Néanmoins, sous l’ère Le Guen, n’avez-vous pas craint de disparaître des radars ?
« J’étais encore très jeune, mais c’est vrai, là, j’ai un peu douté. Je me suis parfois demandé ce que j’allais devenir, ce que sera demain. Ça n’a pas été une période facile à vivre. Heureusement, j’étais déjà très bien entouré et j’ai pu surmonter cette période. Et quand tu gagnes en maturité, tu te dis que finalement, tu ne peux pas plaire à tout le monde. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Dimanche, au Stade Océane, le HAC se dressera-t-il face au LOSC avec, ou sans Yassine Kechta ? Ce jeudi 28 septembre 2023, l’incertitude planait en effet quant à la présence de l’international U23 marocain au coup d’envoi de la 7e journée de championnat.
Très souvent connecté au mode vitesse accélérée depuis le début de la saison dernière, Yassine Kechta (21 ans) est aujourd’hui à l’arrêt. Malade. Un souci de santé qui pourrait ainsi le priver du duel à venir, face à des Lillois tombés mardi devant le Stade Reims, sur la pelouse de Pierre Mauroy (1-2). Un coup dur pour le « onze » de Luka Elsner, mais une pause contrainte loin d’être surprenante.
Blessé le 1er avril dernier à Pau (fracture du péroné), le Lionceau de l’Atlas, révélation de l’exercice 2022-23, le premier de sa jeune carrière, dut en effet rester à l’écart des terrains durant plus de trois mois. Ce qui eut, bien évidemment, un impact négatif sur sa préparation. D’où cette récente et inéluctable baisse de régime, à Lyon (0-0, 5e j.) et lors de la réception de Clermont (2-1, 6e j.).
Le HAC sans Bayo, Lille sans Umtiti
Le repos forcé permettra-t-il à l’international U23 marocain, titularisé lors des quatre dernières journées, de récupérer ? Sera-t-il remis sur pied pour se dresser, lui aussi, face aux Dogues ? Sans doute la décision sera-t-elle prise dans les vingt-quatre prochaines heures.
Rappelons qu’il faudra aux Ciel et Marine évoluer en l’absence de Mohamed Bayo, prêté par Lille et non autorisé cette saison, sur fond de clause contractuelle, à croiser le fer avec le LOSC. Notons enfin que les Nordistes mettront le cap sur la Porte Océane privés du défenseur champion du monde 2018, Samuel Umtiti (commotion cérébrale), d’Adam Ounas (cuisse), de Nabil Bentaleb (mollet) et, peut-être, du milieu de terrain international turc, Yusuf Yazici (cheville).
Par Benoit DONCKELE
Publié:
28 Septembre 2023 à 14h43
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Sans verser dans les conclusions hâtives, le président du HAC, Jean-Michel Roussier, ne peut masquer, ce jeudi 28 septembre 2023, sa satisfaction au regard du début de saison des Ciel et Marine. Et envoie un nouveau message cinglant aux observateurs, ainsi qu’à la LFP.
Président du HAC depuis juin 2022, Jean-Michel Roussier ne peut que se réjouir du début de saison des Ciel et Marine
À l’approche d’un nouveau rendez-vous au Stade Océane, et de la réception du LOSC, dimanche 1er octobre 2023, le président du HAC, Jean-Michel Roussier, s’est confié à Paris Normandie. Entretien.
Le HAC ne s’est incliné qu’une seule fois, reste sur quatre matches sans le moindre couac et occupe la septième place. Heureux ? Surpris ?
« Satisfait avant tout. Et surpris… Ce serait présomptueux de ne pas l’être un peu, mais tout a été fait pour construire une équipe qui existe en Ligue 1. Et on existe en Ligue 1. »
Avec, à l’instar du mercato d’été 2022, quelques paris en passe d’être gagnés. Abdoulaye Touré, qui a déjà disputé deux fois plus de matches (6) que tout au long de la saison passée, ne symbolise-t-il pas ce qui s’apparente à une réelle prise de risque ?
« Non. C’est le talent de Mathieu (Bodmer) et de son équipe que de faire confiance à des joueurs qui avaient très peu joué la saison d’avant. Gautier Lloris avait très peu joué. Arthur Desmas avait peu joué. Christopher Opéri avait très peu joué. Après, peut-on dire de ces joueurs, comme pour Abdoulaye (Touré), que ce sont des paris ? Moi en tout cas, je ne suis pas parieur lorsque je signe les contrats. Je n’ai pas une âme de parieur. Il y a un savoir-faire en termes de recrutement. Si on en revient à Abdoulaye Touré, il n’y avait aucun doute dans l’esprit de Mathieu, de Momo (El Kharraze) et de Julien (Momont). »
« On est la dix-huitième roue du carrosse »
N’avez-vous pas la sensation que l’image du HAC a déjà bien changé aux yeux de tous ces observateurs qui ne prédisaient, ou ne prédisent peut-être encore, rien d’autre qu’une place dans la charrette ?
« Mais l’an passé, certains nous voyaient descendre en National après les matches de préparation. Alors oui, on fait partie des petits clubs. On est d’ailleurs traité comme un petit club. »
C’est-à-dire ?
« Un exemple, autre que celui, déjà suffisant, de la répartition des sommes issues de la société commerciale (CVC). Récemment, nous avons joué à 20 h 45, à Lyon, un dimanche soir. Sauf que c’était le choix numéro 5 des diffuseurs et que ça ne nous rapporte pas un euro (NDLR : une partie des droits TV est calculée sur la notoriété des clubs, à savoir l’exposition décidée par les diffuseurs). On est la dix-huitième roue du carrosse. »
Finalement, le fait d’être dans le coup n’aiguise-t-il un peu plus votre fierté ?
« Ce n’est pas de la fierté. Mais ce serait effectivement incroyable de pouvoir faire un pied de nez aux pronostics du début de saison. Ce serait un kif ! C’est quand même génial d’être enterré avant même d’avoir commencé. Je suis émerveillé des grands sachants du football, des immenses consultants, des stratèges du football, des « footballologues » comme on appelle l’autre sur Canal (Geoffroy Garétier). Ils vivent dans des certitudes. Alors oui, ce serait luxueux de leur faire un pied de nez. »
« Dans les prochains jours, nous allons assigner la Ligue »
Néanmoins, à la veille des trois coups, il semblait toute de même difficile de placer le HAC ailleurs qu’aux côtés des futurs menacés, non ?
« Il faut bien entendu être lucide. Il y a une réalité, ce lien qui existe entre vos moyens et vos résultats. »
Au sujet des moyens, le dossier « CVC » a-t-il quelque peu évolué ?
« Il n’y a toujours pas de discussion, de négociation ouverte. Je pense que dans les prochains jours, nous allons assigner la Ligue. Sa politique consiste à servir les gros clubs, avec, bien sûr, des résultats extrêmement brillants en coupe(s) d’Europe. À un moment… C’est bien de parler de l’Angleterre, mais ce serait bien aussi de s’en inspirer. Là-bas, les clubs de milieu et de bas de tableau sont très bien servis économiquement. Et c’est pour ça que ce championnat existe. Sinon, il n’aurait aucun intérêt. Si ici, on passe notre temps à se répandre aux propos qui sont tenus dans les stades, si ça devient ça notre championnat, eh bien il perdra tout son intérêt. »
« On n’est pas là par accident »
Il n’en reste pas moins que la notoriété du club, pour rester sur ce thème, monte en flèche au Havre et dans la région. Percevez-vous ce changement, radical ?
« Ça prend forme, oui. D’ores et déjà, il y aura plus de 20 000 spectateurs pour la réception de Lille. Pour Lens (le 20 octobre), on espère être à guichets fermés. On devrait l’être pour Monaco (le 12 novembre). C’est une grande satisfaction. Mais plus généralement, on perçoit une vraie fierté, en ville et en dehors. De l’autre côté du pont (de Normandie), j’en entends parler. C’est un grand plaisir. »
Et économiquement, sentez-vous également grandir dans la région un intérêt à l’égard du club ?
« On voit de vraies marques d’intérêt, oui. Mais bon, il y a à la fois l’attrait du Petit Poucet, que nous sommes, et la qualité de ce qu’on produit, digne de la Ligue 1. On ne va pas non plus s’emballer. Mais au moment où l’on se parle, on peut affirmer qu’il y a toujours cette exceptionnelle solidarité, et du talent. On n’est pas là par accident. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Malade jusqu’à jeudi, et donc jugé incertain, Yassine Kechta, de retour à l’entraînement ce vendredi 29 septembre 2023, pourrait finalement être opérationnel pour l’échéance de dimanche, entre le HAC et le LOSC, sur la pelouse du Stade Océane.
Malade en milieu de semaine, Yassine Kechta pourrait toutefois être opérationnel pour la réception du LOSC
Il y avait un doute. Réel. Mais celui-ci semble avoir été balayé ce vendredi 29 septembre 2023. Absent de l’entraînement mercredi et jeudi, Yassine Kechta, malade, a finalement repris place sous les ordres de Luka Elsner. « Il a rapidement récupéré », note le technicien slovène. Le Lionceau de l’Atlas devrait ainsi pouvoir conserver sa place au sein du « onze » de départ. Tout comme Josué Casimir, lui aussi malade jeudi, mais jugé apte à faire face aux Lillois.
Nego revient en scène
Peut-être sera-t-il difficile à Luka Elsner de reléguer sur le banc Josué Casimir, double passeur décisif face à Clermont (2-1, 6e j.). Néanmoins, sur ce côté droit où le Guadeloupéen reste sur deux prestations de très haute qualité, l’entraîneur voit revenir Loïc Nego dans la course. Et ce, après que l’international hongrois, également concurrent de Yoann Salmier au poste de latéral, eût été contraint à faire l’impasse sur les deux précédentes journées, handicapé par un mollet capricieux. Autre retour, non pas dans les « 20 », mais à l’entraînement, celui d’Aloïs Confais.
En revanche, il s’agira de patienter encore deux semaines, au moins, pour voir Antoine Joujou tourner cette page assombrie par une grosse entorse de la cheville, et peut-être plus d’un mois pour assister à la reprise d’Oussama Targhalline (hanche), en passe de quitter le Maroc pour rallier Le Havre. Rappelons que Mohamed Bayo, prêté par le LOSC, n’est pas autorisé à disputer cette rencontre.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Récemment parachuté sur le côté droit de la défense, Yoann Salmier signe des débuts dans les rangs du HAC empreints de sérieux, de rigueur, de solidité. Dimanche 1er octobre 2023 face à Lille, lors d’une rencontre parrainée par Paris-Normandie, l’ex-Troyen tentera de rester sur sa lancée.
Défenseur central de formation, Yoann Salmier s’est mué en un solide latéral droit
Il en était l’un des piliers. Il en fut même le capitaine au cœur de la saison passée. Mais de l’ESTAC, Yoann Salmier en gardera le souvenir, du moins le plus frais, d’une relégation en Ligue 2. Sanction qui vint ponctuer un exercice 2022-23 durant lequel les Troyens coururent en vain derrière la victoire, de la 18e à la 38e journée. Soit plus d’un demi-championnat de disette. « Le changement de club m’a vraiment fait du bien. Je retrouve le sourire. Ici, le club est stable, sain, il y a du public, de la ferveur, alors qu’à Troyes, il y a eu pas mal de problèmes, de changements, et beaucoup de choses qui n’ont pas marché. Là, on sent que le HAC est un club en progression. »
À 30 ans, et cinq saisons traversées dans l’Aube (63 matches de L1, de 2021 à 2023), l’ancien pensionnaire du centre de formation du RC Strasbourg (14 matches de L1, 2017-18) renoue donc avec des sensations perdues la saison passée. Et plus encore. « Pour un promu, ce sont quand même des débuts rêvés, on ne va pas le cacher. On m’avait prévenu que ça bossait énormément ici. On ne m’a pas menti. Chaque jour, on nous pousse dans nos derniers retranchements. Et les résultats suivent. Ce qui nous permet d’envisager sereinement les matches à venir. A commencer par celui de Lille. Là, c’est une grosse écurie, une équipe européenne, il va falloir que tout le monde pousse le curseur un peu plus loin. Mais une chose est certaine, on sait souffrir tous ensemble, on peut affronter toutes les tempêtes. Il y a une telle cohésion au sein de ce groupe. »
« Au début, je me demandais si j’allais être capable de tenir tout un match »
Titularisé lors des six premières journées, et jamais encore appelé à passer le relais en cours de match, le Guyanais d’origine a rapidement rassuré sur ses capacités à élever son niveau, à répondre aux attentes de l’exigeant Luka Elsner. Un coach qui n’a pas hésité, au sortir des deux premières journées, à pousser un peu plus Salmier sur le côté, d’axial droit, au cœur d’une défense à cinq têtes (ou à trois), à latéral droit. Et sans faire de bruit, ni de toile, le joueur aux 188 centimètres sous la toise s’est installé à ce poste a priori dévolu à Loïc Nego.
« J’avais déjà dépanné à ce poste. Sur une défense à trois centraux, je me retrouve souvent à droite. Là, en tant que latéral, j’y suis un peu plus encore. Je m’adapte. De toute façon, on se doit tous d’être flexibles. Si tactiquement, le coach souhaite réajuster les choses en cours de match, il a besoin de pouvoir s’appuyer sur des joueurs capables de répondre tout de suite. Mais pour revenir à ce poste de latéral, au début, je me demandais si j’allais être capable de tenir tout un match. Parce qu’au niveau des courses, des joueurs qu’il faut prendre au marquage, il y a un réel changement. Et finalement, je pense que ça tient. »
Dimanche, à l’épreuve de Dogues en quête de rachat, puisque refroidis mardi par Reims à domicile (1-2), la résistance de Yoann Salmier dans le couloir droit passera donc une nouvelle fois au révélateur.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Attention quand même à ne pas s'enflammer.
https://www.lequipe.fr/Football/Actuali ... en/1422740
Avant Le Havre - Lille, pourquoi le HAC est déjà un « favori » au maintien
Pour ses retrouvailles avec la Ligue 1, Le Havre réalise un début de saison très prometteur. Explications avec des statistiques à l'appui avant la rencontre face au LOSC, dimanche (15 h).
La semaine dernière, avant le match face à Clermont (2-1), Luka Elsner avait tenu à prendre le contre-pied face à la vague d'optimisme suscitée par les bons résultats du Havre. « Si on avançait moins vite, on serait déjà bien en difficulté, avait affirmé l'entraîneur du club normand. J'aimerais qu'on puisse accélérer le rythme. » Deux jours plus tard, dans la foulée du succès obtenu contre les Auvergnats, le technicien tenait cette fois à exprimer sa joie. « Avoir cette entame de Championnat, c'est juste exceptionnel pour les garçons et le club, appréciait-il. Je suis très satisfait. »
Le Slovène a bien des raisons de l'être. Car les chiffres sont là pour témoigner de la performance du champion de Ligue 2. Après six journées, le HAC compte neuf points et, sur les dix précédentes saisons, dans un Championnat à 20 équipes, seuls quatre promus en ont possédé plus à ce stade de la compétition, dont le Monaco de Radamel Falcao, James Rodriguez ou Jérémy Toulalan en 2013-2014.
Une seule défaite après six journées, record du club
Surtout, depuis dix saisons, aucune équipe n'a été reléguée après avoir cumulé ce nombre de points à ce moment de la saison. Seules deux formations font office d'exceptions sur ces trente dernières années : Saint-Étienne en 2000-2001 et Brest en 2012-2013. Avoir déjà neuf unités constitue donc une belle garantie. Tout comme le fait de voir l'équipe posséder cinq points d'avance sur le premier non-relégable après six journées : sur cette période, seuls Reims (en 2015-2016) et Nîmes (en 2020-2021) sont descendus dans ce cas de figure.
Pour son retour dans l'élite, quatorze après, Le Havre a donc parfaitement lancé sa mission maintien et le défenseur Yoann Salmier peut évoquer des « débuts rêvés » pour le promu. Car le HAC a aussi marqué les esprits par son nul arraché à Rennes, à 10 contre 11 (2-2, le 27 août), celui obtenu contre Lyon (0-0, le 17 septembre), même face à un adversaire en difficulté, et la large victoire décrochée face à Lorient (3-0, le 3 septembre), alors invaincu.
« Je ne sais pas si on peut dire qu'il y a un effet de surprise, comme j'ai les joueurs au quotidien, je vois leur implication »
« Je ne sais pas si on peut dire qu'il y a un effet de surprise, comme j'ai les joueurs au quotidien, je vois leur implication, indique Elsner. Je sais qu'on peut aller au combat avec eux. C'est une équipe qui rend fier. » Les supporters havrais ne diront pas le contraire. Leur équipe ne compte qu'une défaite, pour deux victoires et trois nuls, et elle n'avait jamais perdu aussi peu de rencontres à ce stade sur ses dix précédentes campagnes dans l'élite.
Et si Mohamed Bayo, prêté par le LOSC, ne pourra pas jouer dimanche (15h) en vertu d'un accord entre les deux clubs, Le Havre pourra sortir un autre atout de sa manche : six joueurs ont déjà marqué depuis le début du Championnat. Il s'agit du deuxième meilleur total pour un promu depuis dix ans.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Ce dimanche 1er octobre 2023, le HAC challengera le LOSC, une première affiche XXL, parrainée par Paris Normandie, au cœur d’un Stade Océane a priori rallié par près de 22 000 spectateurs. Un antre où les fans ont renoué avec un plaisir dans lequel ils entendent mordre sans modération.
Dans les rangs des fans, et des 4 000 fidèles du Kop, le HAC, sur et hors du terrain, fait désormais l’unanimité
Ils revivent. Après des années à combattre les effets de la sinistrose, à tenter de ne pas faire du Stade Océane une enceinte à l’atmosphère proche du huis clos, les plus fervents, les plus fidèles, les plus chauds des supporters ne chantent désormais plus jamais seuls.
Depuis un peu plus d’un an, et le début d’une ère incarnée par le trio Roussier-Bodmer-Elsner, les frissons ont regagné les travées du Kop. Là où 4 000 fans se retrouvent désormais. « Plus que les résultats, c’est le fait qu’avec ce nouveau board, ce nouveau staff technique, jamais les valeurs n’ont été bafouées, remarque Florian Provost, l’un des leaders des Barbarians Havrais. On se reconnaît tout simplement dans cette équipe. Mais quel panard de pouvoir entraîner autant de monde dans le stade ! »
« L’impression que tout marche comme le souhaitent les dirigeants »
Ce dimanche encore, pour la quatrième apparition des Ciel et Marine au cœur du vaisseau bleu, là où ces derniers ambitionneront un troisième succès à la suite dans la foulée des victoires signées face à Lorient (3-0, 4e j.) et Clermont (2-1, 6e j.), le Kop sortira le grand jeu. « Il faudra que tout le monde suive, prévient Yann Simon, le porte-parole de la Fédération des supporters. Parce qu’en face, il y aura 1 200 Lillois. Et ça va faire du bruit. Mais j’ai le sentiment que petit à petit, le public commence à répondre. »
Pour la réception des Dogues, les fans pourront ainsi s’appuyer sur près de 22 000 voix. Des guichets pas tout à fait fermés, mais presque. « On a l’impression que tout marche comme le souhaitent les dirigeants, note Provost le « BH ». La campagne d’abonnements a été un réel succès (NDLR : les 11 000 cartes mises cet été en vente ont trouvé preneurs) et on voit que pour la réception de Clermont, qui n’est pas l’adversaire le plus sexy du championnat, le club est parvenu à vendre 7 000 places. Un chiffre qui n’était même pas celui de l’affluence globale il y a encore un an. » Certes, le Stade Océane n’avait encore que la Ligue 2 pour décor, mais pour mémoire, la réception de Bastia, le 8 octobre 2022, n’avait réuni que 6 398 spectateurs.
« Dans l’esprit des gens, l’image du HAC a changé, assure Mickaël Duchemin, le numéro 1 du Kop Ciel et Marine. Une dynamique s’est créée la saison dernière et l’équipe surfe toujours dessus. Ce que font les dirigeants, le staff et les joueurs est tout simplement beau. On pouvait difficilement rêver meilleur début de championnat. Mais ce qui est encore plus beau, c’est cette relation que nous avons avec Mathieu (Bodmer) et Luka (Elsner). Parfois, ce sont même eux qui demandent à nous rencontrer. La saison dernière, avant le match face à QRM, Luka était venu nous voir, sans en dire un mot à ses joueurs, afin qu’on se mobilise pour l’entraînement. On a répondu présent, on a même fait craquer quelques fumis. »
Ce dimanche, point de fumigène, mais des écharpes, brandies à l’heure de l’hymne, au rythme du Gode Save the King. Et une ferveur qui se devra d’être digne des grands après-midis. « Il faut vraiment qu’on joue notre rôle, insiste Florian Provost. Au club, ils croient tellement dans les bonhommes qu’ils recrutent que, nous aussi, on doit faire entendre cette confiance sans faille qu’on a envers cette équipe. » « On est en Ligue 1, ce qui est déjà beau, et il y a en plus des résultats. C’est un double bonheur », savoure Romain Martin, co-animateur et co-créateur, avec Gilles Dumesnil, du « Space HAC » diffusé chaque semaine sur X.
« On a envie de croquer à pleines dents dans ces moments-là, enchérit Yann Simon. Toutes les planètes sont alignées, au niveau des résultats, de l’état d’esprit, de la progression des jeunes et des relations qu’on a avec le club. On se laisse donc porter par les choses. » Un troisième succès, avant de s’envoler pour Marseille (le 8/10), renforcerait un peu plus encore cette sensation de bien-être. Que ce dimanche soit beau et chaud dans les travées !
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Onzième au coup d’envoi de cette 7ème journée, le LOSC, engagé cette saison sur la scène européenne, peine encore à trouver son rythme de croisière.
L’international islandais, Hakon Haraldsson, peine à s’imposer dans les rangs du LOSC
Umtiti va leur manquer
C’est notamment privé de son champion du monde que le LOSC se dirigera vers le Stade Océane. Victime mardi, face à Reims (1-2), d’un violent choc à la tête, Samuel Umtiti, contraint depuis à rester au repos afin de se remettre d’une commotion cérébrale, laissera un grand vide au cœur d’une défense déjà piégée à neuf reprises. Touché (psoas), l’ex-Lyonnais, passé par le FC Barcelone (Esp, 2016-2022) et Lecce (Ita), avait déjà dû faire une croix sur les deux premières échéances de la saison.
Blessés, Tiago Djalo, Nabil Bentaleb, Yusuf Yazici et et Adam Ounas resteront, eux aussi, à Lille.
En quête de rachat
Coup de froid sur le LOSC. Plus jamais depuis le 31 août 2022 et un duel avec Nice (1-2), les Nordistes n’avaient été poussés à baisser pavillon sous les yeux de leur public. Jusqu’à mardi dernier et la réception de Reims (match en retard de la 6ème journée). Pris à la gorge (buts Rémois aux 12e et 16e minutes), les Lillois n’ont en effet pu éviter les affres d’une deuxième défaite (1-2), eux qui étaient lourdement tombés à Lorient (1-4) le 27 août (3e j.).
Haraldsson coincé dans les starting-blocks
Son compteur reste bloqué. Et pourtant, lors des matches de préparation, l’international islandais a flambé. Face au HAC notamment (3-1). Ce jour-là, Hakon Haraldsson, milieu très offensif et excentré de 20 ans fraîchement arrivé du Danemark, avait crevé l’écran et fait trembler à deux reprises les filets havrais.
Seulement voilà, depuis l’ouverture du championnat, l’ex-pépite du FC Copenhague (Dan), en mal de repères dans le jeu, n’a pas encore une seule fois trouvé l’ouverture. « C’est un jeune avec beaucoup de qualités, assure Paulo Fonseca, l’entraîneur du LOSC. Mais il a besoin de temps pour s’adapter au championnat français et à notre jeu. Je n’ai aucun doute sur lui. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Tourmenté par Zhegrova, impliqué sur les deux buts lillois, le latéral gauche du HAC a vécu un match compliqué face à l’ailier kosovar, dimanche 1er octobre 2023. Retrouvez les notes des joueurs de Luka Elsner à l’issue de ce deuxième revers de la saison.
Capitaine en l’absence de Sangante, Christopher Opéri a connu bien des difficultés sur son côté gauche face au Lillois Edon Zhegrova
Desmas ( 7 ) : si le HAC était encore en vie au repos, il le devait essentiellement à son dernier rempart, auteur d’un arrêt réflexe monstrueux sur sa ligne sur une tête de Yoro (30e) et d’une double parade magnifique devant David puis Zhegrova (45e+2), entre autres. Il ne peut qu’accompagner du regard la frappe splendide de Zhegrova sur l’ouverture du score (40e) et se fait surprendre par l’erreur d’appréciation de Salmier sur le but du break (53e). Acclamé par le Kop à l’issue de la rencontre, logiquement.
Salmier ( 4 ) : on retiendra forcément de sa prestation son « csc », où il veut laisser le ballon filer en sortie de but alors que Cavaleiro rôde dans son dos. Toujours vaillant, mais pas toujours à l’aise dans ce couloir droit qu’il avait conservé malgré l’absence de Sangante (12 ballons perdus), il s’est concentré à contenir la paire Ismaily – Cavaleiro. Avec plus ou moins de réussite.
Youté a géré son baptême avec calme
Youté ( 5 ) : la blessure de Sangante a permis au jeune défenseur (21 ans) de vivre son grand baptême en Ligue 1. Une première qu’il a traversée avec le calme et la sérénité qui le caractérisent, au cours d’un « drôle » de match pour lui, dans le sens où, malgré la supériorité lilloise, il n’aura finalement pas été tant que cela mis à contribution. Au bilan : un seul duel disputé (et remporté) sur l’ensemble des 90 minutes, Jonathan David ayant beaucoup décroché.
Lloris ( 4 ) : privé de son habituel compagnon de l’axe, le gaucher est apparu un peu plus fébrile que d’habitude, à l’image de ce ballon aérien qu’il peine à apprécier juste avant la pause. Trop court sur la tête de Yoro (30e), il a aussi connu du déchet dans la relance (32e, 52e), dans une rencontre à peu de duels pour lui également (2 gagnés sur 4).
Opéri ( 3 ) : Zhegrova, l’homme du match, aura fait passer un pénible après-midi au capitaine havrais du jour. Souvent malmené, concerné sur les deux buts, Opéri se fait effacer trop facilement par le Kosovar sur le premier, et est encore trop loin de lui pour l’empêcher de centrer sur le second. L’emprise lilloise ne lui aura, par ailleurs, pas permis de faire valoir ses qualités offensives (1 centre).
Ndiaye seul à surnager au milieu
Kuziaev ( 3 ) : on ne l’a pas reconnu. Lui, le joueur si habile techniquement, a rendu un grand nombre de ballons aux visiteurs (9). Aucun impact, aucune influence : s’il a tenté d’aller « chasser » ses adversaires directs en début de rencontre, il aura symbolisé malgré lui le naufrage du HAC dans l’entrejeu, où André et Angel Gomes ont fait leur loi.
Touré (4) : sa gourmandise ballon au pied, son péché mignon parfois, a bien failli coûter très cher au HAC, lorsqu’il perd un ballon bouillant dans sa surface, et il n’a pu que remercier Desmas sur ce coup-là (45e+2). En position de marquer sur corner plus tôt dans la rencontre (18e), le roc du milieu aura bien sûr effectué plusieurs retours salvateurs, initié quelques offensives (8e, 24e), mais ce n’était pas le grand Touré du début de saison. Remplacé par Nego (84e).
Ndiaye (6) : incontestablement le meilleur joueur de champ havrais. Titularisé pour la première fois depuis Brest (2e j.), il a affiché un gros volume de jeu, de courses, souvent là pour jaillir et gratter des ballons dans les pieds lillois (5), dont deux dans la même minute (39e). Il a également essayé de jouer vers l’avant et de se projeter dans les espaces libres, en première période surtout. On le voit encore tacler (64e) et dégager un ballon de la tête (67e) avant de céder sa place à Kechta. Malade durant la semaine, le Franco-Marocain aurait pu rallumer la flamme à l’approche des arrêts de jeu (90e), mais lui et Logbo se gênent sur le centre d’Opéri.
Les offensifs se sont trop vite éteints
Casimir ( 3 ) : dans un début de partie similaire à celui de Clermont, il n’a pas été loin de délivrer sa quatrième passe décisive de la saison, d’un magnifique « exter » pour Soumaré (8e). La seule action d’éclat de son après-midi, qui l’aura vu faire preuve de plusieurs maladresses techniques (36e). C’est d’ailleurs lui qui redonne étrangement le ballon aux Nordistes à l’origine du deuxième but. Remplacé par Sabbi (70e), généreux, parfois trop (3 fautes), au point de s’agacer contre l’arbitre, mais pas beaucoup plus convaincant que lors de ses précédentes entrées en jeu.
Alioui ( 3 ) : l’absence de Bayo lui offrait l’opportunité de retrouver l’axe, d’où il a essayé de participer à la construction des attaques, sans beaucoup peser toutefois, ni inquiéter la charnière Yoro – Alexsandro. Une frappe (non cadrée) à son actif, écrasée des 25 mètres, preuve de son impuissance (57e). Remplacé par Logbo (61e), dont l’entrée n’a pas permis au HAC d’être plus menaçant.
Soumaré ( 4 ) : de retour dans le « onze » après avoir fait banquette durant quatre journées, l’ancien de QRM a cru délivrer le Stade Océane dès la 7e minute, avant d’être rappelé (à juste titre) sur terre par M. Dechepy. Idéalement servi dans la foulée par Casimir, il enlève trop sa volée (8e). Impérial dans les airs, il est encore là pour dévier un corner au premier poteau (18e), puis débouler au cœur de la défense lilloise (24e). Dommage qu’il se soit éteint ensuite… Remplacé par Grandsir (61e), qui a envoyé quelques centres dans la surface adverse(5), sans trouver preneur.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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Si les Havrais ont fait illusion lors des premières minutes, ce sont les Lillois qui ont déroulé sur la pelouse du Stade Océane et infligé au HAC son deuxième revers à domicile (0-2), ce dimanche 1er octobre 2023.
Yoann Salmier, auteur du «CSC» qui permit à Lille de faire le break
Qu’il fut long cet après-midi. Très long. Comme l’impression que rien ni personne ne put inverser le cours des choses. Un sentiment d’impuissance qui a peu à peu gagné les rangs du HAC. Ce dimanche, l’obstacle paraissait beaucoup trop grand pour qu’il puisse être enjambé par des Ciel et Marine invaincus depuis quatre matches au coup d’envoi. Les Dogues, européens cette saison et annoncés jeudi face aux surprenants Féroïens de Klaksvik en Conférence Ligue, n’auront donc guère laissé aux Havrais l’occasion de croire en un troisième succès à la suite au Stade Océane.
Certes, l’entame de cet après-midi avait laissé filtrer quelques promesses. Soumaré ouvrait le score dès la 7e minute, pour un but finalement refusé, ce même Soumaré inquiétait Chevalier dans la foulée, d’une volée non cadrée (8e). Avant que Touré ne soit un peu trop court pour prolonger une déviation de la tête de Soumaré (18e). Le HAC tentait d’imposer un tempo d’enfer, mais c’est Desmas qui offrait le premier geste spectaculaire, d’un incroyable réflexe face à Yoro (30e).
Malgré un grand Desmas
Jusque-là, et malgré le forfait de dernière minute d’Arouna Sangante (contracture), tout allait plutôt bien. Mais Lille montait en puissance et Zhegrova, l’international kosovar, allait se jouer d’Opéri pour cette fois obliger Desmas à s’incliner, d’une frappe parfaite (40e). Coup de froid. Et nouvelle frayeur quand Touré, dans sa surface de réparation, tergiversa et permit à David, puis à Zhegrova d’allumer tour à tour un Desmas impérial (45e+2).
Opéri et les siens restaient en vie. Le suspense aussi. Mais les Ciel et Marine, dévorés au cœur du jeu, ne furent jamais en situation contrarier la domination des visiteurs. Ces derniers firent même rapidement le break, lorsque Salmier, au deuxième poteau, ne put faire autrement que de prolonger au fond de ses propres filets un centre de Zhegrova (52e). Les nombreux changements effectués par Luka Elsner ne modifièrent en rien le scénario. Une semaine avant de se rendre à Marseille, le Havre AC a donc concédé son deuxième revers de la saison. Le deuxième au Stade Océane.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Dépassés par les Dogues dans tous les compartiments du jeu, ou presque, les Ciel et Marine ont notamment souffert au cœur du jeu, ce dimanche 1er octobre 2023. Le HAC, battu pour la deuxième fois de la saison, n’a ainsi pu barrer la route du succès au LOSC.
Face aux Lillois, Abdoulaye Touré a, lui aussi, paru dépassé par les événements
Une entame de folie. Un premier quart d’heure qui vit Soumaré inscrire un but finalement refusé pour un hors-jeu du passeur (Alioui) (7e), puis ce même Soumaré faire frissonner Chevalier d’une volée finalement non cadrée (8e). Quelques situations intéressantes ensuite et puis… plus rien. « Ces quinze premières minutes, c’était sans doute notre fenêtre de tir à exploiter dans cette rencontre, pense Luka Elsner, contraint ce dimanche de construire son « onze » sans Sangante (blessé) et Bayo (accord entre les deux clubs). Derrière, par manque de rigueur, de discipline et d’application, on n’a plus produit grand-chose. »
Il fut en effet flagrant que le décor se mit soudainement à changer. Radicalement. Les Dogues mirent le pied sur le ballon. Gagnèrent les duels. Verrouillèrent l’entrejeu. Ce secteur où les Havrais ne sont plus parvenus à exister, tant à la récupération qu’à la création. Pour l’occasion, l’entraîneur havrais avait d’ailleurs fait le choix de muscler la ligne, en préférant Ndiaye à Kechta. Une inspiration que le technicien slovène n’eut d’ailleurs pas à regretter. L’ex-Sochalien a, lui, signé un match plein. Le meilleur joueur de champ, tout simplement. « Et c’est une bonne nouvelle pour nous, apprécie Elsner. On sait qu’on a un spectre plus large de joueurs sur lesquels on peut compter. »
Néanmoins, à lui seul, il ne put équilibrer l’entrejeu, là où les Lillois André, Cabella et Gomes se sont régalés. « Est-ce qu’on s’est fait manger au milieu ? Je ne pense pas. C’était global, estime Ndiaye. On n’a pas eu le ballon. Les Lillois étaient meilleurs que nous, tout simplement. Ils nous ont épuisés à nous faire courir après le ballon. » Courir, Kuziaev n’a pas rechigné à le faire.
Mais le Russe, à la carrière pourtant semée de matches face à des adversaires de dimension européenne, a lui aussi évolué bien en deçà de son niveau. Parfois perdu et jamais influent dans le jeu. Un jour sans partagé par Abdoulaye Touré, pourtant impérial ces dernières semaines. Lui qui aurait pu être décisif avant la pause… d’une erreur qui offrit aux Lillois David et Zhegrova l’occasion de breaker(45e+2). Desmas sauva la mise à l’ancien joueur du Genoa (Ita).
« Il y a eu un vrai coup de mou, avoue Touré. On n’était pas aussi concentrés que d’habitude, pas aussi solidaires. Et face à une telle équipe, si tu joues à moitié, tu le payes cash. Mais je n’arrive toujours pas à comprendre pourquoi, après un début de match où on a mis la pression, on a subitement reculé.
Les changements opérés par Luka Elsner au cours de la seconde période, avec notamment l’entrée en jeu au milieu de Kechta (71e) puis de Nego (84e) n’ont guère permis au scénario de dessiner les contours d’un début de réaction. De la 45e à la 90e, le HAC ne put ainsi se créer la moindre occasion (5 frappes, 0 cadrée sur l’ensemble du match). Et faire douter des Nordistes mis sur les rails du succès par Zhegrova, l’international kosovar (40e), avant que Salmier, d’un « csc », ne scelle la troisième victoire de la saison du LOSC.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Ce mardi 3 octobre 2023, à 17h30, le HAC renouera avec le passé, via une séance d’entraînement, ouverte au public, programmée sur la pelouse d’honneur du centre de formation Christophe Revault.
Ce mardi 3 octobre 2023, c’est à la Cavée Verte que se déroulera la séance d’entraînement des hommes de Luka Elsner
C’est à un rendez-vous un peu particulier auquel doivent se préparer les Ciel et Marine. Un entraînement qui se déroulera ce mardi 3 octobre 2023, non pas à Soquence, mais sur l’une des pelouses de la Cavée Verte, au centre de formation Christophe Revault. Une séance, dont le coup d’envoi sera donné à 17h30, à laquelle assisteront très certainement de nombreux supporters.
La semaine du rebond, et d’une sensation ?
L’idée est ainsi de se rapprocher un peu plus encore des fans et du grand public, tout en consolidant les liens déjà forts qui existent entre les pros et les espoirs du club, ceux qui incarnent l’ADN du HAC. Une programmation originale qui lancera une semaine placée sous le signe du rebond, suite au revers concédé dimanche 1er octobre 2023 face à Lille (0-2).
Une semaine que les hommes de Luka Elsner, parmi lesquels est espéré le retour d’Arouna Sangante (contracture), boucleront sur la pelouse du stade Vélodrome, dimanche 8 octobre 2023, à 13 heures. Avec l’envie d’y créer l’une des belles sensations de cette 8e journée de championnat.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Ce mardi 3 octobre 2023, les Ciel et Marine se sont entraînés sur la pelouse du centre de formation Christophe-Revault, à la Cavée Verte, devant leurs supporters. Un retour aux sources nécessaire selon les dirigeants havrais, notamment après la défaite face à Lille de dimanche.
Les joueurs du HAC se sont entraînés ce mardi à la Cavée Verte, devant leurs supporters
Deux jours après leur défaite face à Lille, le deuxième revers en Ligue 1 cette saison, les joueurs du HAC se sont retrouvés pour leur première séance de la semaine avec, en ligne de mire, un déplacement dimanche 8 octobre 2023 (13 h) sur la mythique pelouse du Stade Vélodrome de l’Olympique de Marseille.
« C’est un endroit qui compte dans notre histoire »
Retour aux sources ce mardi 3 octobre 2023 pour les joueurs de Luka Elsner avec un entraînement sur la pelouse de l’historique Cavée Verte, au centre de formation Christophe-Revault, antre du très reconnu centre de formation havrais. « S’entraîner ici est une réflexion que nous avions depuis un moment avec Mathieu Bodmer, François Rodrigues et le club en général, argumente le coach seinomarin. C’est un endroit qui compte dans notre histoire, où se trouvent les racines historiques et le modèle du club qui se base sur les jeunes, donc ça a du sens pour nous et ça donne l’opportunité à nos supporters de venir nous voir également à l’entraînement. »
La séance a débuté par un traditionnel footing, histoire de chauffer les muscles. L’occasion pour la grosse centaine de supporters présents de se chauffer, eux, la voix, et d’exprimer leur soutien à l’ensemble du groupe à chaque passage devant la tribune. « Nous sommes avec vous ! On ne vous lâchera pas ! Aller les gars ! », a-t-on pu entendre, avant que les Barbarians Havrais, le groupe ultras, ne craquent plusieurs fumigènes et fassent résonner l’enceinte avec quelques feux d’artifice.
Kechta à 100 %, un peu de patience pour Sangante
Fortement amoindri par la maladie le week-end dernier, Yassine Kechta était bien présent à l’entraînement aux côtés de ses coéquipiers. Celui qui n’a joué que 20 minutes face à Lille était de retour en pleine forme et postulera donc à une place de titulaire dimanche.
Quant au capitaine Arouna Sangante, absent de dernière minute avant la rencontre face au LOSC suite à une torsion du genou lors de l’ultime répétition de la semaine, il n’était pas de la partie ce mardi soir. « Nous avons bon espoir qu’il revienne dans le groupe d’ici à 48 heures, peut-être pas en séance complète cependant », conclut le technicien havrais.
Par Antonin Bardin de Paris-Normandie.
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Si le déplacement des Ciel et Marine est bien évidemment organisé au cordeau, celui des supporters du HAC, des cinq cents fans attendus dimanche 8 octobre 2023 dans les travées du stade Vélodrome, oblige à la débrouille.
A Rennes, le 27 août 2023, 1 300 Havrais ont envahi le parcage visiteurs du Roazhon Park
Certains rallieront la cité phocéenne par les airs, ou le rail. D’autres, par la route, pour une traversée aller du pays longue de douze à treize heures, pauses comprises. Quelques-uns en profiteront pour s’offrir un week-end au pied de la Bonne Mère, quand la majorité remettra le cap sur la Porte Océane sitôt le coup de sifflet final, ou presque.
Au total, malgré la volonté, finalement restée sans suite, de la préfecture des Bouches-du-Rhône de limiter à beaucoup moins de 500 le nombre de billets dédiés à la délégation des supporters du HAC, ceux-ci seront bien un demi-millier à s’installer dans le parcage visiteurs du Vélodrome. Au minimum.
« C’est comme ça qu’on conçoit le foot »
« On a la chance d’être très peu touché par les interdictions et les restrictions, se réjouit Yann Simon, porte-parole de la Fédération des supporters. Ce qui nous permet d’entretenir, voire de faire évoluer, cette culture du déplacement née la saison dernière. » À Montpellier, lors de la première journée (0-0), ils étaient ainsi près de 300 Havrais à la Mosson. À Rennes (2-2), les fans ont rempli le parcage du Roazhon Park (1 300). À Lyon (0-0), ils étaient un peu plus de 200 derrière les épais filets de protection.
« Voir des parcages pleins, pouvoir échapper aux arrêtés préfectoraux lorsque le HAC joue à l’extérieur, c’est comme ça qu’on conçoit le foot, reprend Yann Simon. Et si tout se passe bien au Stade Océane, comme ce fut le cas dimanche dernier avec un parcage rempli de Lillois (1 200), cela jouera en notre faveur lors de nos déplacements. » En revanche, il est un grain de sable qui vient contrarier l’organisation de ces derniers.
« Tout le monde s’est pris en main pour être dimanche au Vélodrome »
Ce week-end, aucun car ne mettra en effet le cap sur Marseille. Et pour cause. D’une part, les cars « Grand tourisme », imposés pour un périple aussi long que celui qui arrivera à Marseille au départ du Havre, ne sont pas légion. D’autre part, la pénurie des chauffeurs, déplorée à l’échelle nationale dans la foulée du Covid, rend plus difficile encore le plan de route.
« D’autant qu’il faut prévoir, pour les chauffeurs, un repos à l’hôtel pour un tel déplacement, précise Yann Simon. En termes d’organisation, c’est quasiment impossible pour nous. Pour Metz (le 29/10), nous serons également confrontés au problème de cars et de chauffeurs, malgré nos bonnes relations avec Transdev et les Cars Périer. Mais dans notre malheur, on voit que tout le monde s’est pris en main pour être dimanche au Vélodrome. » À Metz, à la fin du mois (le 29), sans doute la barre des 300 Havrais sera-t-elle atteinte.
Et à Nantes, pour un périple bien plus court que celui de dimanche, et donc a priori moins compliqué à finaliser ? « Je me penche déjà sur ce déplacement, on pourrait être plus de mille, prédit le porte-parole de la « Fédé ». Mais tant qu’on ne connaît pas avec précision la programmation de ce match (initialement annoncé au 26 novembre), il est impossible de répondre aux devis des sociétés de transport. » Un obstacle que les fans enjamberont, une fois encore avec succès.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Contraint à jeter l’éponge à la veille de la réception de Lille, Arouna Sangante renouera avec la compétition dimanche 8 octobre 2023 lors du face-à-face entre Marseille et le HAC (13 h).
Forfait face à Lille, Arouna Sangante retrouvera, ce dimanche à Marseille, sa place et son brassard de capitaine
Lorsqu’il dut se résoudre à rayer Arouna Sangante de la liste des vingt joueurs appelés à défier le LOSC (1-2), dimanche 1er octobre 2023, Luka Elsner avait précisé qu’il n’était pas utile de s’alarmer quant à la gravité de la blessure du capitaine havrais. Le technicien slovène ne pouvait voir plus juste.
Remis d’une contracture musculaire, due à une torsion d’un genou, Sangante ne se sera donc pas éternisé à l’infirmerie. Mercredi, le Sénégalais était ainsi revenu sous les ordres du staff technique et dimanche 8 octobre 2023, au Vélodrome, il plantera ses crampons au centre de la défense, en lieu et place d’Étienne Youté.
Joujou reviendra après la trêve
Un retour qui s’ajoute donc à celui de Mohamed Bayo, resté dimanche dernier en tribune, puisque non autorisé à croiser le fer avec Lille, où son contrat court jusqu’en 2027. En revanche, le HAC devra une nouvelle fois se passer des services d’Antoine Joujou. Écarté des terrains en raison d’une grosse entorse (cheville), le double passeur décisif face à Lorient (3-0, 4e j.) devrait toutefois être à nouveau opérationnel une fois passée la trêve internationale.
Enfin, notons la réapparition d’Oussama Targhalline. Autorisé à effectuer une partie de son protocole médical au Maroc, près des siens, le champion d’Afrique U23 se remet donc à la disposition du staff médical et des préparateurs athlétiques du HAC. A priori, l’ex-Marseillais, touché à la hanche le 20 août 2023, sortira du tunnel dans un mois.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Directeur du recrutement des jeunes, Franck Sale quittera le HAC en fin d’année, nous a-t-il confirmé ce vendredi 6 octobre 2023. Sa vision des choses ne correspond plus à ce que tend à devenir la quête des talents de demain.
En décembre, Franck Sale quittera définitivement le HAC
Au printemps 2021, malgré quelques démentis, malgré le fait que les dirigeants de l’époque ne soient pas allés au bout de leur idée, Franck Sale, revenu au HAC en 2017 après cinq saisons traversées avec l’OGC Nice, avait été poussé tout près de la porte. Le principal intéressé nous avait alors confirmé qu’il lui avait bel et bien été annoncé son éviction. Un peu plus de deux ans plus tard, au printemps 2023, c’est au FC Lorient que son nom circula, pour y endosser le costume de directeur sportif, en lieu et place de l’historique Christophe Le Roux. Sans suite.
Cette fois, il semble qu’il ne puisse plus y avoir l’espoir d’un retour en arrière. Sa décision, communiquée jeudi soir à la direction du HAC, est irrévocable. En décembre prochain, après dix-huit années au service du club doyen (2000-2012 et 2017-2023), il rendra son tablier. « J’avais une méthode de travail, et à partir du moment où je ne peux plus l’appliquer, ça devient impossible de rester. »
« Je ne veux pas polémiquer »
Le Havre AC se prépare ainsi à perdre l’un des experts en matière de recrutement des talents de demain. « Mais je ne veux pas polémiquer, assure-t-il. Simplement, quand je vois le nombre de joueurs formés au club qui ont participé à l’accession, ceux qui ont fait leurs débuts en Ligue 1 ou qui s’entraînent régulièrement avec les pros, je pars l’esprit tranquille. »
Ses relations, tendues, avec le bras droit de Mathieu Bodmer, Mohamed El Kharraze, et la sensation de ne pas être suffisamment soutenu par les membres du conseil d’administration du HAC Association, auront donc fini par le convaincre que sa place n’était plus à la Cavée Verte. Et si les pièces du « dossier » ne sont pas toutes divulguées, s’inquiéter du départ imminent de l’un des piliers d’un centre de formation connu et reconnu en France, mais aussi sur tout le continent, ne paraît pas être disproportionné.
À bientôt 60 ans, Franck Sale cherchera donc à rebondir loin de la Porte Océane. Son profil, son expérience et ses très belles pioches plaideront incontestablement en sa faveur.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Remis d’une blessure à un mollet, l’international hongrois Loïc Nego devrait reprendre place au sein du « onze » havrais, dimanche 7 octobre 2023 à Marseille, où le HAC est attendu. Entretien.
Loïc Nego n’est plus apparu au sein du «onze» de départ depuis la réception de Lorient et un large succès du HAC (3-0, 4e j.)
Avant de rejoindre lundi 8 octobre 2023 la sélection hongroise, et de reprendre la course à la qualification à l’Euro 2024, face à la Serbie (le 14) puis en Lituanie (le 17), Loïc Nego, entré en jeu devant Lille (1-2) après avoir dû faire une croix sur le déplacement à Lyon (0-0, 6e j.) et la réception de Clermont (2-1, 7e j.), devrait être aligné d’entrée face à Marseille dimanche 7 octobre 2023.
Prêt, le mollet tient le choc ?
« Oui. Aujourd’hui, je vais mieux. Ça fait un peu plus de dix jours que j’ai repris l’entraînement. Tout va pour le mieux, c’est de l’histoire ancienne. »
Et l’histoire à venir s’écrira à Marseille. Le Vélodrome, son ambiance, la pression que souhaiteront imposer les Phocéens… On se trompe si on vous dit qu’avec votre expérience, il n’y a pas de quoi vous effrayer ?
« Mais en Ligue 1, tous les matches sont chauds. Alors on y va avec beaucoup d’enthousiasme, pour jouer au ballon. C’est vrai que le Vélodrome, c’est spécial, mais ce n’est pas pour ça que nous perdrons de vue l’envie de mettre beaucoup d’audace dans notre jeu. De toute façon, si tu ne joues pas face à une telle équipe, tu finis par craquer. »
« Nos supporters seront nombreux et, sincèrement, ça nous touche »
La leçon reçue dimanche dernier par Lille, un adversaire auquel vous avez offert le ballon et l’initiative entre les 15e et 90e minutes, a donc été retenue ?
« On est quand même tombés sur une équipe de Lille qui a fait son match référence. On sait aussi ce qu’on a fait de bien, comme ce premier quart d’heure qui aurait pu nous permettre de faire la différence, et de moins bon. On va essayer de rectifier tout ça. »
Sachant que l’OM ne surfe pas sur une folle dynamique, ne pensez-vous pas qu’une fenêtre de tir s’ouvrira à vous ?
« Ce qu’il se passe à l’OM n’est pas notre problème. En ligne de mire, nous avons juste l’envie de revenir au Havre avec un, ou trois points. On va me dire qu’il y a beaucoup de jeunes dans notre équipe, que le contexte pourrait avoir une influence sur eux, mais ils dégagent une telle maturité, qu’il n’y a aucune crainte à avoir. Ils sont dans le bain. Ils ont montré qu’ils étaient capables de se hisser au niveau L1. Et puis c’est du football, il y aura du monde, de l’ambiance, et qu’on soit jeune, ou pas, c’est avant tout ce qu’on aime. Alors sortons de ce match en ayant le sentiment d’avoir tout donné. C’est essentiel pour nous, essentiel aussi pour les supporters qui feront le déplacement. Ils seront nombreux et sincèrement, ça nous touche. »
Un mot pour conclure sur votre placement, et la possibilité de vous voir évoluer, non pas au poste de latéral droit, mais en qualité de milieu droit. Cela vous pose problème ?
« Pas du tout. S’il fallait jouer à gauche, je jouerais à gauche. Si on me demandait d’aller dans le but, eh bien j’irais et je ferais mon possible pour être bon. Comme tous les autres joueurs, je suis à la disposition de l’entraîneur. Chacun doit aider, même si ce n’est pas son poste de prédilection. On est là pour faire le boulot. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Guichets fermés. Ce dimanche 8 octobre 2023, au stade Vélodrome, c’est devant près de 63 000 spectateurs que le HAC, jusqu’alors invaincu à l’extérieur, tentera de se relever du récent échec concédé face au LOSC.
Gautier Lloris et les Havrais passeront leur invincibilité à l’extérieur au révélateur marseillais
C’est une première dans l’histoire du doyen des clubs français. Ou quand ce dimanche, à Marseille, les Ciel et Marine se produiront dans un antre rallié par près de 63 000 spectateurs, un stade Vélodrome aux guichets fermés pour la sixième fois cette saison. Jamais encore, en 151 ans d’existence, le Havre AC n’avait été convié à évoluer devant une telle affluence. Une ligne de plus s’écrira donc dans la cité phocéenne, là où le HAC, certes tombé à onze reprises, n’a pas toujours été contraint à baisser pavillon. Sept nuls y ont ainsi été piochés, et même un succès, certes poussiéreux, jauni, ridé, datant de… 1938.
Alors, 85 ans après, les Ciel et Marine peuvent-ils rééditer la performance de leurs aînés, pour ne pas dire de leurs « ancêtres » ? Les pronostics ne leur accordent bien évidemment que peu de faveurs, mais n’en était-il pas de même lorsque le HAC s’en est allé ouvrir sa saison à Montpellier (2-2), la poursuivre à Rennes (2-2, 3e j.) et Lyon (0-0, 5e j.) ? Trois déplacements, trois nuls. Et surtout, une invincibilité à l’extérieur uniquement partagée par le PSG, Monaco, Rennes et Nice.
« Ce qui est sûr, c’est que ça va chauffer »
« On peut parler des stats, de l’horaire du match, ce qui est sûr, c’est que ça va chauffer, annonce Luka Elsner. Ces matches à l’extérieur, notamment les deux premiers, ont montré qu’on savait rebondir, quant au match de Lyon, il nous a permis d’en apprendre plus sur nous et sur la Ligue 1. Là, on va jouer au Vélodrome, c’est enthousiasmant, un match qu’on a envie de jouer. Allons-y avec cette solidarité qui a été la nôtre lors des précédents déplacements. La présence de nos supporters, nombreux je crois, nous donnera de la force. Nous aurons le sentiment d’y aller tous ensemble. »
Y aller et, exister. Ce que les Ciel et Marine, pour la première fois depuis que le rideau s’est levé sur la saison, ne sont pas parvenus à faire le week-end dernier face à Lille (1-2). Ou si peu. « Et j’ai senti les joueurs vexés, confie l’entraîneur havrais. Certains ont vu que ça devenait de plus en plus dur, notamment face aux adversaires qui jouent l’Europe. Ces équipes arrivent aujourd’hui avec les réservoirs remplis, un état de forme qui commence à être le bon. Même si pour elles, les échéances s’accumulent, un rythme de croisière s’est installé, les repères sont là. » Enfin presque là, si on se réfère à la rencontre ayant opposé l’OM à Brighton (Ang), jeudi en Ligue Europa, d’abord dominée par les Marseillais (2-0, 20e), avant que ces derniers ne laissent échapper le succès (2-2).
Cette victoire, aux dépens de Phocéens notamment privés de Gigot et Veretout, à laquelle les hommes d’Elsner rêveront au coup d’envoi, eux qui pourront de nouveau s’appuyer sur Arouna Sangante et Mohamed Bayo.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.