[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
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Percutant et efficace, le HAC s’est offert le 16e Trophée des Normands UJSF en disposant assez nettement du SM Caen (3-1), mercredi 19 juillet 2023, à Vire (Calvados), au cours d’une fin d’après-midi assez riche en enseignements.
Bien servi par Kandet Diawara (à l’arrière-plan), Issa Soumaré a inscrit d’une superbe frappe du gauche le troisième but du HAC contre Caen
Le Trophée des Normands UJSF restera une année de plus de ce côté-ci de la région. Vainqueur de QRM l’an dernier (2-1), le HAC a disposé mercredi 19 juillet d’une équipe de Caen dont il ne partage plus le même étage (3-1). Voici ce que l’on pourra retenir de ce deuxième rendez-vous de l’été.
Quel groupe ?
Aptes au service, Quentin Cornette, Yann Kitala et Nassim Chadli n’étaient pourtant pas du rendez-vous face au SMC. « Choix du club, a expliqué Mathieu Bodmer avant la rencontre. On leur a dit que le mieux, pour eux comme pour nous, était qu’ils trouvent un autre projet. On n’oublie pas pour autant ce qu’ils ont pu faire la saison dernière et on se comportera du mieux possible avec eux pour les aider à se préparer. » Si le HAC cherche également une porte de sortie à Pape Ibnou Ba et Salifou Soumah, il vient d’en trouver une pour Djamal Moussadek et Abdelwahed Wahib. Le défenseur central (21 ans) a été prêté à Villefranche-Beaujolais (Nat), tandis que le latéral gauche (23 ans) devrait s’engager avec Concarneau (L2).
Quel système ?
4-2-3-1, 5-3-2, 4-4-2 : Luka Elsner jongle avec les systèmes depuis le début de la « prépa ». « On continue notre laboratoire d’expérimentations, voir comment les garçons sont les plus à l’aise, observe le coach. Ce n’est pas simple pour eux, on leur demande beaucoup de flexibilité, une vraie concentration, même si dans les principes, on reste assez proches de ce qu’on faisait avant. Il sera nécessaire pour nous d’être capables de s’adapter, plus on maîtrisera de systèmes, plus on sera en mesure de répondre en fonction des matches. »
Quel capitaine ?
Passé du bras d’Opéri à celui de Sangante lors de la balade slovène face à Triglav Kranj (9-2), le brassard avait été confié ce mercredi au jeune défenseur central alors que les deux hommes se trouvaient ensemble sur le terrain. « Ce sont des choses que nous allons tester sur la préparation, mais Christopher et Arouna sont aujourd’hui clairement deux éléments forts amenés à être des leaders. L’un ou l’autre capitaine, ça se jouera sur des détails, mais je suis heureux de pouvoir compter sur deux hommes à ce point stables dans leur capacité à emmener l’équipe », a salué leur entraîneur.
Quelle prestation ?
Malgré un onze expérimental et relativement jeune, les Ciel et Marine ont offert une belle réplique au « meilleur SM Caen du moment », selon Jean-Marc Furlan. Les Havrais ont frappé d’entrée sur un corner en deux temps conclu par Ngoura au second poteau (5e), avant de prendre le large au retour des vestiaires sur deux accélérations côté droit de Diawara, qui a servi à deux minutes d’intervalle Alioui (55e) et Soumaré (57e), tous deux auteurs d’une frappe limpide à l’entrée de la surface. Piégés par Bassette sur la fin (83e), les Hacmen se seront surtout montrés efficaces sur ce fameux jeu de transition essentiel en Ligue 1. « C’est une évolution par rapport à la saison dernière, dans notre capacité à contre-attaquer et à finir, c’est de bon augure », s’est réjoui Elsner, conscient que le niveau sera tout autre, vendredi (17 h), au cœur du flambant neuf Campus PSG.
Encore trois ou quatre recrues attendues
En marge de la rencontre, Mathieu Bodmer a indiqué que le HAC allait « sûrement » accueillir un milieu de terrain supplémentaire. « On verra le profil en fonction des matches amicaux et des systèmes testés. » « Peut-être un milieu de terrain capable de jouer très bas, juste devant la défense », a précisé de son côté Luka Elsner. Mais c’est bien sûr aux avant-postes que le club doyen est le plus en quête de renforts. Bodmer recherche ainsi « deux ou trois attaquants ». « Plutôt dans l’axe dans un premier temps, on verra si on fait un excentré ou pas », développe le « DS », probablement pour le côté droit, sachant que « Grandsir, Soumaré, voire Alioui et Joujou » peuvent évoluer à gauche. Question profil, Bodmer s’est contenté de parler d’éléments « confirmés », ayant « l’expérience de la Ligue 1 ». Kadewere ? Gameiro ? « Ils ne sont pas sur la liste », répond le dirigeant havrais.
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Recrue hors norme pour le club doyen, l’international russe Daler Kuziaev a effectué ses premières séances d’entraînement en ce début de semaine. Son professionnalisme a déjà marqué les esprits.
Daler Kuziaev mardi midi à l’issue de la séance d’entraînement, saluant Maël et Milo, deux jeunes supporters du Havre AC
Le soleil inonde la plaine d’entraînement du centre technique du HAC en ce mardi matin, et alors que le drone avec lequel le staff filme ses séances bourdonne dans les airs, les regards d’une bonne partie de la trentaine de supporters présents se concentrent vers un joueur. Daler Kuziaev est vêtu d’une chasuble rose pour cette opposition disputée sur espace réduit. « On sent qu’en termes de toucher de balle, il a un petit truc en plus », a déjà pu percevoir Romain, fidèle du club doyen depuis de longues années.
Comme d’autres, Kévin, venu ce mardi matin avec son fils Mathis, a d’abord été interloqué lorsque l’annonce de la signature au HAC de Daler Kuziaev lui est parvenue. « Comme je ne regarde pas vraiment le championnat russe (sourire), j’ai tapé son nom sur internet. Coupe du monde, Euro, Ligue des Champions… Je crois qu’on a frappé fort là. C’est à se demander comment nos dirigeants ont fait pour récupérer un joueur pareil », s’étonne cet abonné.
« Sa simple arrivée peut convaincre d’autres joueurs »
Premier joueur russe de l’histoire du Havre AC, le milieu aux 46 sélections avec la Sbornaya, quintuple champion national en titre avec le Zénith Saint-Pétersbourg, est directement entré au panthéon des plus fameuses recrues du club doyen. « On espère simplement qu’il ne nous fera pas une Milinko Pantic », sourit François en référence à l’ancien numéro 10 serbe arrivé en 1998 de l’Atlético de Madrid, finalement resté comme un énorme flop. Mais ce fan du HAC se veut pour l’heure rempli d’espoirs et d’optimisme. « Sa simple arrivée peut convaincre d’autres joueurs de signer chez nous. Avec lui, un attaquant peut se dire qu’il aura de bons ballons. »
Si le Trophée des Normands ne sera pas l’occasion d’avoir un premier aperçu de son talent, Daler Kuziaev a déjà marqué les esprits par son comportement hors des terrains. « Il a demandé à tout de suite s’entraîner, il est très pro, très rigoureux dans son travail », avait annoncé Mathieu Bodmer lors de sa présentation, alors que ses nouveaux partenaires se trouvaient en Slovénie. « Il tient à arriver très tôt avant l’entraînement, confie un membre du club. Ce matin (mardi matin), il était là dès 8 h 30 alors que le rendez-vous était fixé à 9 h 30 pour une séance à 10 h 30. » Et pour l’avoir vu, on peut attester que le trentenaire aura été le dernier à quitter l’aire de jeu, après avoir échangé quelques ballons avec Mokrane Bentoumi.
« Il a une approche très sérieuse du travail, un énorme enthousiasme aussi d’être avec nous, ne peut qu’abonder Luka Elsner, que l’on a déjà aperçu plusieurs fois échanger avec sa recrue vedette. C’est un élément important pour nous. J’essaye de faire en sorte qu’il se sente bien et qu’il s’adapte le plus rapidement possible. » Encore à l’hôtel, Daler Kuziaev a trouvé un appartement dans lequel il pourrait rapidement emménager. Célibataire et sans enfant, il y vivra seul, son père étant déjà reparti au pays. « C’est un énorme changement pour lui, qui n’avait encore jamais quitté la Russie, dit-on encore au sein du HAC. En cela, il faudra peut-être que les supporters et les médias ne se montrent pas trop exigeants avec lui d’entrée, car sans doute aura-t-il besoin d’un peu de temps pour s’acclimater et s’exprimer pleinement. »
Assidu à ses cours de français, Daler Kuziaev devrait en tout cas pouvoir rapidement se faire comprendre dans la langue de Molière. « Bonjour ! », a-t-il lancé ce mardi aux petits Maël et Milo qui lui réclamaient une photo. Un premier pas parmi tant d’autres, pour le nouveau numéro 14 du Havre AC.
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Alors que le défenseur central Djamal Moussadek a été prêté ce mercredi 19 juillet par le HAC à Villefranche-Beaujolais (Nat), le latéral gauche Abdelwahed Wahib devrait lui rejoindre Concarneau (L2).
Au HAC depuis 2019, le Marocain Abdelwahed Wahib est sur le point de rejoindre Concarneau en Ligue 2
Sur le départ depuis plusieurs jours, les jeunes défenseurs Djamal Moussadek (21 ans) et Abdelwahed Wahib (23 ans) ont trouvé leur futur club. Le premier, jamais vu en championnat avec le HAC depuis son arrivée l’été dernier, évoluera en National avec Villefranche-Beaujolais sous la forme d’un prêt (contrat jusqu’en 2025), tandis que le second, aligné à 20 reprises en Ligue 2 avant d’être victime d’une rupture des ligaments croisés l’an dernier, devrait s’engager dans les heures qui viennent avec Concarneau, promu en L2, dans le cadre d’un transfert définitif.
Cornette, Kitala et Chadli également poussés vers la sortie
Mahmoud, Moussadek et Wahib partis, le HAC est désormais à la recherche d’une porte de sortie pour Pape Ibnou Ba et Salifou Soumah, mais également pour Quentin Cornette, Yann Kitala et Nassim Chadli, qui n’ont pas été retenus dans le groupe appelé à défier Caen ce mercredi 19 juillet à l’occasion du Trophée des Normands. « Choix du club, a expliqué Mathieu Bodmer avant la rencontre. On leur a dit que le mieux, pour eux comme pour nous, était qu’ils trouvent un autre projet. On n’oublie pas pour autant ce qu’ils ont pu faire la saison dernière et on se comportera du mieux possible avec eux pour les aider à se préparer. Après, chacun est libre de faire ce qu’il veut, ils sont sous contrat, on va bien s’en occuper quand même. »
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Le Russe Daler Kuziaev et l’ex-Sochalien Rassoul Ndiaye feront leurs débuts sous le maillot du HAC à l’occasion du match amical disputé au Campus PSG, vendredi 21 juillet, un rendez-vous « exceptionnel » et surtout très utile selon Luka Elsner.
Luka Elsner se réjouit à l’idée de voir son HAC se mesurer au Paris SG
Grâce aux liens conservés par Mathieu Bodmer (Parisien de 2010 à 2013) et Nicolas Douchez (2011-2016) au sein du club de la capitale, le HAC aura le privilège d’être la première équipe à franchir les portes du tout nouveau Campus PSG pour y affronter le Paris Saint-Germain, ce vendredi 21 juillet 2023, à 17 h.
Installé sur 74 hectares à Poissy (Yvelines), ce centre d’entraînement ultramoderne, qui aura coûté entre 250 et 300 M€, offre 17 terrains de football, dont 12 hybrides (3 chauffés), en plus d’espaces intérieurs dernier cri (4 bassins de balnéothérapie, vestiaire circulaire, salle de performance XXL…), un restaurant et 43 chambres.
Le résultat sera secondaire
« Cela va être exceptionnel et j’en suis très content, se réjouit Luka Elsner, qui voit surtout ce test estival hors norme comme un excellent révélateur. Il faut qu’on se confronte à ce qui se fait de mieux pour découvrir les zones dans lesquelles nous devons progresser, et il y en a beaucoup. Seul un adversaire de grande qualité nous montrera les détails où nous sommes en retard. Il y a plein de choses intéressantes à voir, notamment comment nous allons chercher à récupérer le ballon face à leur capacité à le confisquer. Le résultat sera certainement secondaire dans notre réflexion, l’important sera le contenu. »
Quarante-huit heures après avoir dominé Caen dans le Trophée des Normands UJSF (3-1), l’entraîneur havrais pourra s’appuyer sur plusieurs éléments supplémentaires, dont ses deux dernières recrues, Daler Kuziaev et Rassoul Ndiaye. « Mais sur des temps de jeu courts », précise le technicien, qui utilisera certains de ses hommes au-delà des 45 minutes. Ménagé jusqu’alors, Arthur Desmas devrait également faire ses débuts face au PSG, tout comme Oussama Targhalline, qui n’aura coupé que dix jours suite à son titre de champion d’Afrique U23 avec le Maroc.
Mbappe dans un groupe de 27 Parisiens
Côté parisien, Luis Enrique, qui n’a récupéré ses internationaux de juin qu’en début de semaine, a retenu un groupe de 27 joueurs, au sein duquel figurent ses six recrues (Asensio, Skriniar, Hernandez...), mais aussi Mbappé, Verratti, Marquinhos... En reprise, Neymar sera absent, tout comme Nuno Mendes, Mukiele, Kimpembe, Bernat et Soler. Passé ce premier galop d’essai face au champion de Ligue 2, le champion de Ligue 1 s’envolera samedi pour une tournée au Japon.
La rencontre de ce vendredi se déroulera évidemment à huis clos. Elle sera diffusée sur beIN Sport 1, PSG TV Premium et la chaîne Twitch du club parisien.
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Du bas de tableau chypriote à la Ligue 1, Kandet Diawara se voit offrir par le HAC une superbe opportunité d’exploser aux yeux du grand public. Les débuts de cet avaleur d’espaces s’avèrent plutôt intéressants.
Auteur de deux passes décisives mercredi contre Caen, Kandet Diawara profite de ce début de préparation pour se mettre en valeur
Sans un énorme loupé d’Issa Soumaré face au but vide (59e), Kandet Diawara aurait signé un triplé en à peine cinq minutes, mercredi, à l’occasion du Trophée des Normands contre Caen (3-1). Un coup du chapeau non pas de buts mais de passes décisives, puisque c’est déjà lui qui avait servi Nabil Alioui (55e) et Issa Soumaré (57e), depuis son côté droit, sur les deux actions qui auront assommé le Stade Malherbe de Caen.
« À partir du moment où le jeu est face à lui, que les espaces sont ouverts, il est capable de très bonnes choses. Et comme c’est quelqu’un de très altruiste, il donne le ballon quand il le faut », a salué Luka Elsner à propos de cette recrue taillée pour le jeu de transition considéré comme « essentiel à notre survie en Ligue 1 » par le coach havrais.
Partenaire de Tchouaméni en équipe de France U18
Rapide, véloce, percutant, Kandet Diawara a toutefois encore « pas mal de principes » à assimiler avant de se fondre pleinement dans le collectif voulu par son entraîneur. « J’attends de lui qu’il progresse quand les espaces sont un peu plus denses, sur certaines phases défensives à bien maîtriser, même si on l’a déjà vu un peu mieux presser face à Caen », a ainsi souligné de lui-même Elsner mercredi.
Un garçon de 23 ans arrivé d’un club relégué en D2 chypriote (Paralimniou) pouvait difficilement être autre chose qu’un potentiel à développer. « Un pari, comme l’a qualifié Mathieu Bodmer à la reprise. On a vu de belles choses, il était libre, on le tente. On aime bien donner de temps en temps leur chance à des joueurs passés en dessous des radars. À lui de la saisir. »
Pensionnaire du centre de formation du RC Lens, partenaire d’Aurélien Tchouaméni et Maxence Caqueret en équipe de France U18, la trajectoire du natif de Lille avait d’abord ressemblé à celle d’un bel espoir du foot français. Jusqu’à la fin de son contrat « stagiaire » chez les Sang et Or à l’été 2020. « Il était convenu que je signerais pro si Lens restait en Ligue 2, mais le club est monté (suite à l’arrêt des compétitions dû au Covid) et on ne m’a proposé qu’une année amateur. J’ai préféré partir. Sauf qu’avec la pandémie, je suis resté sept mois sans club », a-t-il récemment raconté sur le site officiel du HAC.
« Kandet n’avait rien à faire dans le championnat chypriote »
Sa « passion pour le foot » l’avait finalement poussé à rejoindre la D2 chypriote (Xylotymbou), où quelques mois lui auront suffi pour taper dans l’œil du plus prestigieux APOEL Nicosie. « Le problème dans un club comme l’APOEL, c’est qu’ils ne prennent pas le temps de développer les jeunes. Ils veulent des joueurs confirmés pour jouer le titre et la Coupe d’Europe », témoigne Issam Chebake (33 ans), qui nous a rappelés dans la seconde lorsqu’on lui a demandé quelques mots au sujet de son ancien protégé sur l’île. « En décembre dernier, je m’étais justement dit qu’il fallait que je souffle son nom au président Volpe, parce que j’estimais que Kandet n’avait rien à faire dans le championnat chypriote », poursuit l’ancien latéral du HAC (2014-2017), sur le point d’attaquer sa troisième saison à Nicosie.
Son profil et sa saison à 39 matches (5 buts, 2 passes décisives) avec Paralimniou, où il était prêté par l’APOEL, auront en tout cas convaincu Bodmer et son équipe de tenter le coup. « Je suis sûr qu’il a les qualités pour réussir en Ligue 1, ne doute pas Chebake. En plus d’avoir une super mentalité, c’est un bosseur. » « Quelqu’un de très enthousiaste », dit de lui son nouvel entraîneur. « Je me sens prêt à relever ce défi, partir jeune m’a servi », affirme Diawara. En bon avaleur d’espaces, le Franco-Guinéen aurait tort de ne pas s’engouffrer pleine balle dans cette ouverture en or que lui offre le HAC.
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http://www.footmercato.net/a49405808888 ... mon-depart
Fier de tes origines , fils d’Oxford et Cambridge, deux couleurs font notre prestige Ciel & Marine
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Les Ciel et Marine auront globalement tenu tête aux stars parisiennes sur leur pelouse d’entraînement de Poissy, ce vendredi 21 juillet 2023, craquant toutefois à deux reprises en seconde période, dont une devant Mbappé en toute fin de match (2-0).
Le HAC a cédé en deuxième période face au PSG de Kang-in Lee
Le premier duel de la saison entre le champion de France de Ligue 1 et le champion de France de Ligue 2 a viré à l’avantage du club de la capitale (2-0), ce vendredi 21 juillet 2023, au cœur de l’impressionnant Campus PSG, le tout nouveau centre d’entraînement du Paris Saint-Germain.
Souhaité par le staff et les dirigeants ciel et marine afin d’atténuer l’effet « wahou » que pourrait provoquer la Ligue 1 chez certains néophytes, mais également pour jauger des progrès à faire en vue de ce nouvel univers, ce troisième rendez-vous de l’été aura logiquement vu le HAC souvent courir après le ballon. « Si on est négatifs dans tout ce qu’on fait, on va se prendre la pression dans la gueule tout le match, prenez des initiatives ! », a ainsi exhorté dès les premières minutes Luka Elsner, pendant que son homologue Luis Enrique haranguait ses troupes dans sa langue natale.
Une nouvelle fois organisés à cinq derrière, disciplinés, les Ciel et Marine n’auront pas concédé grand-chose au cours des 45 premières minutes à des Parisiens revenus pour certains depuis quelques jours à l’entraînement : deux frappes d’Asensio, la première repoussée par Desmas (30e), la seconde hors du cadre (39e). À deux reprises – une frappe d’Alioui (19e), une volée d’Opéri (36e) – les Havrais ont eux aussi pris la cage parisienne pour cible.
Le HAC a eu les occasions pour égaliser
Sous les yeux de Kimpembe (convalescent), Luis Campos et bien sûr Mathieu Bodmer, les Hacmen ont cédé au retour des vestiaires, sur un duel remporté en deux temps par Ekitike face à Gorgelin (1-0, 53e), alors que les recrues Kuziaev et Ndiaye étaient entrées à la mi-temps au sein d’un 4-3-3. Avec un peu plus de justesse (parade de Navas devant Joujou, 59e ; frappe de Diawara, 89e) ou de réussite (contre de Logbo sur Letellier, 75e), les Havrais auraient pu revenir à hauteur. C’était avant que Kylian Mbappé, entré à 25 minutes de la fin, ne donne un peu plus de relief au succès des siens dans les ultimes secondes, seul face à Gorgelin (2-0, 90e).
Alors que les Parisiens s’envoleront samedi 22 juillet pour une tournée au Japon, le quatrième rendez-vous estival des Ciel et Marine les emmènera à Luchin, au sein cette fois du centre d’entraînement de Lille, le mercredi 26 juillet.
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Défait par le Paris Saint-Germain au sein de son centre d’entraînement de Poissy, le HAC a concédé, mercredi 26 juillet 2023 dans les Yvelines, une défaite constructive dans l’optique de sa préparation pour la Ligue 1, révélatrice de ses atouts comme de ses manques du moment.
Le HAC de Christopher Opéri a concédé sa première défaite de l’été face au PSG de Kang-in Lee et Achraf Hakimi
On ne l’avait pas beaucoup vu depuis 25 minutes qu’il était entré. Et puis il aura suffi d’une accélération, et d’un relais avec Cher Ndour, à Kylian Mbappé pour s’en aller tromper Mathieu Gorgelin et donner un peu plus d’ampleur au succès (2-0) du Paris Saint-Germain face au HAC, ce vendredi 21 juillet 2023, au sein du magnifique Campus PSG de Poissy. Les ultimes secondes s’égrenaient et les Ciel et Marine allaient ainsi concéder leur première défaite de la présaison, pas illogique compte tenu de la mainmise globale des champions de Ligue 1, mais loin d’être dégradante au regard de la prestation des champions de Ligue 2.
Disputée à huis clos mais sous le regard de Mathieu Bodmer et Luis Campos, les directeurs sportifs des deux clubs, ou encore d’un Presnel Kimpembe convalescent en survêtement, ce prestigieux galop d’essai aura permis aux HAC de repartir des Yvelines avec ce qu’il était venu chercher. À savoir une opposition face à ce qui l’attend de mieux au cours des prochains mois, à la fois une idée des progrès qu’il lui reste à accomplir et une occasion d’estomper l’effet « wahou » que pourrait constituer ce nouvel univers chez certains néophytes.
Ce qu’il aura manqué aux Havrais ? Un peu de percussion à la récupération du ballon, de prise de responsabilités, malgré les encouragements répétés de leur entraîneur depuis le bord de touche. « Si on est négatifs dans tout ce qu’on fait, on va se prendre la pression dans la gueule tout le match, prenez des initiatives ! », a exhorté Elsner dès le coup d’envoi, pendant que son homologue espagnol haranguait les siens dans sa langue natale. De poids aussi aux avant-postes, cette présence et ces solutions que devront impérativement apporter les prochains arrivants.
Face à des Parisiens à peine rentrés de vacances pour certains, les Havrais, disciplinés devant leur défense à cinq et généreux pour fermer les espaces, n’auront pas souvent eu le ballon mais pas non plus concédé grand-chose au cours des 45 minutes initiales, seule une tentative d’Asensio ayant mis Desmas à contribution (30e). Ce PSG – HAC s’est surtout débridé au retour des vestiaires, alors que 17 des 22 joueurs avaient changé et que le HAC avait opté pour le même système que son hôte (4-3-3), avec un milieu Kuziaev – Targhalline – Ndiaye qui a déjà offert quelques « promesses » à son entraîneur.
Déjà avertis par le jeune Nhaga (50e), les Hacmen se sont fait piéger peu après par Ekitike, qui a dû s’y reprendre à deux fois pour tromper Gorgelin (1-0, 53e). Avec un peu plus de justesse (parade de Navas devant Joujou, 59e ; frappe de Diawara, 89e), ou de réussite (contre de Logbo sur Letellier, 75e), le HAC aurait pu revenir à hauteur dans ce duel finalement achevé par l’inévitable Mbappé, dont l’avenir va continuer d’animer l’actualité alors que le PSG s’envolera dès ce samedi pour une tournée au Japon. Le HAC poursuivra de son côté celle des centres d’entraînement haut de gamme, avec un quatrième match de préparation programmé au Domaine de Luchin du LOSC, mercredi 26 juillet.
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Les Ciel et Marine disputent ce mercredi 26 juillet 2023 leur quatrième match de préparation au sein du centre d’entraînement de Lille. Toujours sans Oualid El Hajjam, dont la cheville est loin d’être rétablie, ni les jeunes Steve Ngoura et Mokrane Bentoumi, qui accumuleront du temps de jeu en réserve.
Le HAC de Gautier Lloris jouera mercredi son quatrième match amical face au LOSC, avec Mathéo Bodmer mais sans Mokrane Bentoumi
Les Ciel et Marine ont pris la route dès ce mardi 25 juillet en fin de journée en direction du Nord de la France, où ils affronteront mercredi (17 h) le LOSC au sein de son centre d’entraînement du Domaine de Luchin.
Manqueront toujours à l’appel Samuel Grandsir et Yassine Kechta, tous deux en phase de reprise, ainsi que Oualid El Hajjam, dont l’état de la cheville n’invite pas son entraîneur à l’optimisme. « Les ligaments ont été bien touchés, on est encore sur plusieurs semaines d’absence, rapporte Luka Elsner, qui sait déjà qu’il ne pourra pas compter sur son latéral droit pour l’ouverture de la Ligue 1, le 13 août à Montpellier. Même s’il venait à être rétabli d’ici là, il ne serait pas en état sur le plan athlétique. »
Le HAC refermera finalement sa préparation contre Clermont
Pour son quatrième galop d’essai estival, l’entraîneur havrais a choisi de retenir un groupe de 23 joueurs, dont ne feront pas partie les jeunes Mokrane Bentoumi et Steve Ngoura. « Ils joueront avec la réserve qui a un match amical contre la B de Lens (N3 également). Et on tournera avec d’autres jeunes pour le match de Lorient », explique Elsner.
Les Havrais affronteront les Merlus samedi 29 juillet à Dinard, avant de refermer leur préparation face à Clermont le samedi 5 août à Orléans. Le club doyen avait initialement penser se frotter aux Allemands de Bochum, puis aux Espagnols de Majorque, mais ces deux rencontres se sont révélées trop complexes à organiser. Les hommes de Luka Elsner joueront donc 2 x 90 minutes face à ceux de Pascal Gastien afin de donner du temps de jeu à tous à une semaine du coup d’envoi de la Ligue 1.
Un mot sur le LOSC pour terminer. Cinquième de l’élite, qualifié pour les barrages de la Ligue Europa Conférence, le club nordiste a débuté sa présaison par deux succès prolifiques face à Dunkerque (L2, 3-1) et le Cercle Bruges (7-2), porté par un quadruplé du Canadien Jonathan David et un triplé de la recrue islandaise Hákon Haraldsson face aux Belges. Disputé à huis clos, ce Lille – HAC sera toutefois diffusé sur les supports numériques du LOSC.
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A 32 ans, et plus d’une décennie après avoir quitté le FC Nantes et la France, le latéral Loïc Nego va prochainement découvrir la Ligue 1 sous le maillot du HAC, une division à laquelle l’international hongrois craignait de ne jamais pouvoir goûter.
Première recrue de l’été havrais, Loïc Nego compte près de 400 matches au haut niveau, dont 27 sélections avec la Hongrie
Il a marqué contre Chelsea en Coupe d’Europe, a terrassé l’Angleterre 4-0 en son royaume, a accroché la France (1-1) ou encore l’Allemagne (3-3) lors du dernier Euro, mais parle de ce qui l’attend à compter du 13 août prochain comme d’un « rêve » sur le point de devenir réalité. « Cela faisait un moment que j’attendais d’avoir cette opportunité de découvrir la Ligue 1, confie Loïc Nego. Récemment, j’avais un peu accusé le coup en m’imaginant refermer ma carrière sans avoir pu goûter à l’élite française. »
L’international hongrois était en sélection pour les qualifications à l’Euro 2024 lorsque son agent lui a relayé un intérêt du HAC à la mi-juin. « Je lui ai tout de suite dit d’accepter, sans même en savoir plus sur les négociations. Et de fermer les autres portes. » L’une d’elles aurait pu lui donner accès au championnat grec, via une approche du PAOK Salonique, une autre, plus originale, l’amener carrément à traverser l’Atlantique pour se confronter au football brésilien.
« Je serai redevable à vie à la Hongrie »
L’étranger, toujours l’étranger, une habitude pour celui qui avait coupé le cordon avec l’Hexagone il y a douze ans sur « une erreur de jeunesse », une prolongation de contrat refusée au FC Nantes pour s’engager libre avec l’AS Rome à 20 ans. « Mais un mal pour un bien lorsque je refais le film de ma carrière », estime le champion d’Europe 2010 avec l’équipe de France U19, dont les pérégrinations européennes avaient d’abord ressemblé à une très mauvaise idée (aucun match pro avec la Roma, deux au Standard de Liège, un seul avec Charlton…). Et puis l’enfant de Garges-lès-Gonesse avait enfin fini par se faire une place au sein du championnat hongrois, à Ujpest, puis Vidéoton, devenu en cours de route Fehérvár.
Au final, le Francilien aux origines guadeloupéennes sera resté neuf ans sur les bords du Danube. Il s’y est construit un palmarès national (un titre de champion et deux coupes de Hongrie), une carte de visite continentale (43 matches de Coupe d’Europe), en plus d’une réputation internationale depuis sa naturalisation en 2019 (27 sélections, 2 buts). Et bien plus encore. « Bien sûr que je suis Français, mais je serai redevable à vie à la Hongrie pour tout ce qu’elle m’a donné et continuerai à défendre ses couleurs tant qu’on me le demandera », confie le père de famille, qu’il n’est pas rare d’apercevoir avec des chaussettes décorées du drapeau magyar lors de certaines séances du HAC, où il s’est engagé pour deux saisons.
Décisif tous les quatre matches en moyenne depuis ses débuts chez les professionnels (44 buts et 55 passes décisives en 368 matches en club), Loïc Nego mettra bientôt ses qualités de latéral offensif et polyvalent à l’épreuve de la Ligue 1, un championnat qui a peu de secrets pour lui, même s’il n’y a encore jamais planté ses crampons. « Amazon, Canal+, j’étais équipé à Budapest », sourit-il, à l’aube de basculer définitivement du statut de téléspectateur à celui d’acteur de l’élite hexagonale.
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Voilà deux questions qui taraudent les supporters ciel et marine depuis plusieurs jours : comment se fait-il que les nouveaux maillots du HAC n’aient toujours pas été présentés ? Et quand le seront-ils ?
Les supporters havrais devront patienter encore quelques jours avant de découvrir les maillots du HAC pour la saison 2023-2024
Présentera, présentera pas ? Les supporters ciel et marine étalent à grands coups de posts leur inquiétude sur les réseaux sociaux : quand découvrirons-nous les nouveaux maillots du HAC ? @Lucasfontaine76 s’interroge depuis plusieurs jours : « y’a pas à être aussi long pour annoncer les maillots. On est le 21 juillet... ». « Je pense que ça se fera sur le dernier match de présaison » lui répond @BahriRudyMalik. « On est dans la même galère » a, pour sa part, tweeté @HellowtfC, supporter toulousain. Rappelons que l’année dernière, les nouvelles tuniques des Havrais avaient été dévoilées le 25 juillet. Il n’y a donc pas encore péril en la demeure...
@dj76flb apporte un début de réponse : « début août qu’on m’a dit au HAC shop », tandis que d’autres oscillent entre humour et agacement, à l’image de @LHACAPABLE qui dresse un constat amer : « toujours pas de maillot au Havre AC. On va jouer en chasuble contre Montpellier, je suis vert ! » Un post qui amuse @LaetitiaPodevin : « juste en chasuble, ça peut-être sexy ». Le mot de la fin pour @BahriRudyMalik qui demande à la communauté de prendre son mal en patience en se fendant d’un tweet plein de bon sens : « no stress ».
Les nouveaux maillots dévoilés aux alentours du 8 août
Alors, qu’en est-il vraiment ? Le HAC présentera bien ces nouvelles tuniques plus tard que les précédentes saisons. C’est aux alentours du 8 août que les supporters havrais pourront découvrir les « jerseys » - comme disent nos cousins canadiens - de leur équipe préférée. Un retard - si on peut parler de retard - dû, peut-être aussi, à l’arrivée de nouveaux sponsors maillots, dont le sponsor principal, qui ne sera plus Siemens Gamesa. Parmi eux Geodis ? Réponse définitive dans moins de deux semaines.
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Le club doyen tient la sentinelle qu’il recherchait : l’ancien Nantais Abdoulaye Touré (29 ans) s’est engagé pour deux saisons. Il arrive libre du Genoa (Italie).
Parti il y a deux ans en Italie, Abdoulaye Touré n’est pas parvenu à s’imposer au Genoa
Le HAC a mis la main sur sa huitième recrue de l’été. Et surtout sur ce milieu de terrain capable d’évoluer seul devant la défense, en sentinelle, un profil recherché depuis le départ de Victor Lekhal. Auteur de 143 apparitions en Ligue 1 avec le FC Nantes entre 2013 et 2021, Abdoulaye Touré (29 ans) s’est engagé jusqu’en 2025 avec le club doyen.
Passé également par la Turquie
Parti il y a deux ans au Genoa (Ita), le Franco-Guinéen (1,88 m) ne s’y est jamais imposé (8 apparitions en Série A en 2021-22, 3 en Série B la saison dernière), passant même en prêt par la Turquie début 2022 (Fatih Karagümrük). Libéré de ses deux dernières années de contrat, il s’est engagé sans indemnité de transfert avec le HAC.
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Malmenés dans le jeu, punis sur leurs pertes de balle et globalement impuissants en attaque, les Ciel et Marine ont pu mesurer ce qu’ils valaient, en l’état, face à une grosse écurie de Ligue 1, mercredi 26 juillet 2023, au centre d’entraînement du LOSC (3-2).
Le HAC de Daler Kuziaev a concédé une deuxième défaite en préparation face au LOSC de Jonathan David
Il n’y avait pas beaucoup plus de spectateurs qu’au Campus PSG de Poissy (2-0), mais autrement plus d’intensité, ce mercredi 26 juillet pour les Havrais, sur l’une des pelouses du tout aussi splendide Domaine de Luchin. « J’avais prévenu les garçons que le LOSC était plus proche d’un état de forme de compétition, cela s’est confirmé », constatait Luka Elsner à l’issue de ce nouveau revers concédé face à un poids lourd du football français.
Depuis le jour de la reprise, l’entraîneur du HAC rabâche à ses joueurs que dans l’élite, « une erreur de quelques mètres, une prise de balle un peu ratée, une exécution trop tardive, ça se transforme souvent en occasion et même en but contre les top équipes ». « Mais tant qu’on ne les a pas vécues, dans la chair, c’est difficile de comprendre. Entre le match de Paris et celui de Lille, on commence à avoir suffisamment d’éléments », souffle le technicien, dont l’équipe aura effectivement pris de plein fouet la dure réalité de la Ligue 1 face aux Nordistes, au-delà d’un score final clément (3-2).
« On prend notre mal en patience »
Elle a notamment payé cash deux de ses pertes de balle, une relance de Nego interceptée et transformée en but par David au bout d’un magnifique enchaînement de passes (1-0, 18e), puis une transmission hasardeuse de Ndiaye aussitôt exploitée par les Lillois et Haraldsson (2-1, 54e). Elle a également pu constater la qualité de la finition de l’Islandais sur le troisième but du LOSC (3-1, 62e). Ou encore à quel point il était difficile de tenir le ballon face à un adversaire d’une telle agressivité, même si le milieu (Targhalline, Kuziaev, Ndiaye) laisse entrevoir des choses et que la défense à cinq une nouvelle fois reconduite aura plutôt bien protégé Desmas et Gorgelin pendant une heure.
À quelques exceptions près, dont la belle sortie de balle qui amène le penalty obtenu par Casimir et transformé par Targhalline (1-1, 32e), une double occasion pour Joujou et Ndiaye en fin de première période, et quelques étincelles quand tous les titulaires avaient regagné le banc (Salmier marque sur corner à la 90e), le HAC aura une nouvelle fois peiné à exister aux avant-postes. Tout sauf une surprise, vus les moyens offensifs du moment, encore plus réduits hier en l’absence d’Alioui, gêné le matin même aux adducteurs.
« On joue avec des profils qui ne sont pas des profils d’attaquant, même si je trouve que Josué (Casimir) s’en est plutôt bien sorti. On essaye de travailler d’autres éléments de notre jeu, mais bon, on sait que ça ne passera pas sans recrutement devant. On prend notre mal en patience, on a conscience que ce n’est vraiment pas simple, surtout avec nos moyens financiers », mesure Elsner. « Il faut beaucoup parler, convaincre par le discours », confiait Mathieu Bodmer avant le coup d’envoi. Il reste un gros mois de mercato au HAC et à son directeur sportif. Mais plus que deux semaines et demie avant la reprise du championnat.
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Taulier de l’équipe, le jeune défenseur central Arouna Sangante (21 ans) a prolongé ce jeudi 27 juillet 2023 son contrat d’une année, de 2025 à 2026, en faveur du Havre AC.
Co-capitaine du HAC en cet été 2023, Arouna Sangante a prolongé son contrat avec son club formateur
C’était une signature pressentie, très attendue surtout par les supporters havrais. Le club doyen a annoncé ce jeudi 27 juillet 2023 la prolongation de contrat d’un an, de 2025 à 2026, de son jeune défenseur Arouna Sangante (21 ans).
L’une des principales valeurs marchandes de l’effectif
Cadre de l’équipe, co-capitaine du HAC (avec Christopher Opéri) en cette préparation, Arouna Sangante est déjà apparu à 68 reprises (2 buts, 4 passes décisives) en Ligue 2 avec son club formateur.
Son potentiel, couplé à son excellente saison 2022-23, avait pu susciter l’intérêt de certains clubs pour l’international Espoirs sénégalais, parmi les principales valeurs marchandes de l’effectif ciel et marine. Sa prolongation confirme son intention de découvrir la Ligue 1 avec le HAC, qu’il avait rejoint en 2018 en provenance du Red Star.
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Luka Elsner devra une nouvelle fois se passer de son attaquant Nabil Alioui, encore gêné aux adducteurs, pour le cinquième match de préparation du HAC, samedi 29 juillet 2023, face à Lorient. La dernière recrue Abdoulaye Touré ne sera pas non plus de la partie.
Après Paris et Lille, et avant Clermont, le HAC dispute contre Lorient une nouvelle opposition face à l’un de ses futurs adversaires en Ligue 1
« C’est embêtant, aussi bien pour lui que pour l’équipe », ne cache pas Luka Elsner à l’évocation de la nouvelle absence de Nabil Alioui en vue du match amical face à Lorient, samedi 29 juillet 2023 (17 h), à Dinard. Déjà forfait face aux Slovènes de Triglav Kranj (victoire 9-2) et contre Lille mercredi dernier (défaite 3-2), le Franco-Marocain devra encore faire l’impasse sur le rendez-vous face aux Merlus en raison d’adducteurs douloureux. « Ce n’est pas grave en soi, il n’y a pas de lésion, mais c’est récurrent chez lui, regrette son coach. Cela lui enlève du temps de jeu, il n’aura fait que deux matches de préparation sur cinq. »
Kechta devrait revenir contre Clermont
Alioui rejoint parmi les absents Oualid El Hajjam (cheville), Samuel Grandsir, qui vient de reprendre contact avec le ballon, Yassine Kechta, dont le retour devrait intervenir face à Clermont la semaine prochaine, et la dernière recrue, Abdoulaye Touré. « Son arrivée est trop récente pour prendre un risque », juge Elsner, qui étirera encore un peu plus les temps de jeu face aux Morbihannais.
Comme prévu, l’entraîneur havrais réintégrera les jeunes Mokrane Bentoumi et Steve Ngoura pour ce déplacement en Ille-et-Vilaine, que n’effectueront pas Yoni Gomis, Cheick Doumbia, ni Elysée Logbo, lesquels emmagasineront à leur tour des minutes à l’occasion d’une opposition interne organisée samedi matin à la Cavée Verte.
À noter pour finir que ce Lorient – HAC sera diffusé sur la chaîne Youtube du club breton.
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Après deux saisons partagées entre l’Italie et la Turquie, et seulement 25 matches disputés au total, l’ancien Nantais Abdoulaye Touré se pose au HAC en quête de rebond. « J’ai hâte de montrer ce que je vaux », clame le milieu de terrain de 29 ans.
Huitième recrue de l’été, Abdoulaye Touré s’est engagé pour deux saisons avec le HAC
À peine débarqué, Abdoulaye Touré ne sera pas du cinquième match amical du HAC, samedi 29 juillet face à Lorient, à Dinard. Arrivé libre du Genoa (où il s’était engagé en 2021 pour deux saisons + deux autres en option, qui n’ont pas été levées), le Franco-Guinéen, Ciel et Marine jusqu’en 2025, se donne « quelques jours, voire quelques semaines » pour recouvrer l’intégralité de ses moyens physiques, lui qui n’a disputé que 13 rencontres en dix-huit mois au Genoa et 12 autres en six mois avec le club turc du Fatih Karagümrük depuis son départ de Nantes.
Deux ans après, vous voilà de retour en France et en Ligue 1.
« Je suis très content, parce que l’expérience que j’ai vécue, que ce soit en Italie ou en Turquie, ne s’est pas passée comme je l’imaginais. C’est le football, il y a plein de rebondissements que les joueurs ne maîtrisent pas. Des changements de staff, de direction (NDLR : le Genoa a été dirigé par quatre entraîneurs différents, dont la légende ukrainienne Andreï Chevtchenko, au cours des deux dernières saisons). Je l’ai souvent connu, que ce soit en France ou à l’étranger : alors que tu penses être au bon endroit, au bon moment, tu te retrouves finalement à devoir faire un pas en arrière… On est obligés de s’adapter, c’est la vie d’un footballeur. »
Que garderez-vous de ces deux années loin de l’Hexagone ?
« Du positif, malgré tout, parce que je considère que toute expérience est bonne à prendre, enrichissante. Cela m’a permis de découvrir deux nouveaux pays, d’apprendre l’italien, que je comprends et que je parle plus ou moins, en plus de l’anglais. De me confronter à deux nouveaux championnats. Tout ça me servira. »
Vous teniez à revenir en Ligue 1 ?
« Mon souhait était effectivement de revenir en France. Car après deux ans sans beaucoup jouer, j’avais besoin d’un championnat que je connais pour rebondir. La Ligue 1 était la solution la plus facile. »
Et pourquoi au HAC plus qu'ailleurs?
« Parce que le feeling est très bien passé avec la direction sportive. Les premiers contacts ne remontent qu’à quelques jours. Tout s’est fait très facilement, très rapidement. On m’a dit ce qu’on attendait de moi, j’ai moi-même expliqué ce que j’étais capable d’apporter. Ça a tout de suite matché. »
Justement, qu’êtes-vous en mesure d’apporter au promu ?
« De par mon physique (1,88 m), je sais que certains vont me ranger dans la catégorie des bourrins (sourire), un joueur forcément attiré par les duels. Cela fait effectivement partie de mon jeu, mais ce n’est pas ma qualité première. Je suis d’abord un joueur qui aime jouer au foot, quand l’équipe a la possession de balle, quand ça combine bien et que ça termine par des buts. J’ai été formé comme ça, à l’école nantaise. »
Vous arrivez notamment pour offrir une option en tant que sentinelle, un poste qui vous correspond ?
« En tant que milieu défensif, j’ai un peu évolué à tous les postes : en sentinelle, à deux devant la défense, avec un joueur qui se projette, l’autre qui reste en couverture, en tant que numéro 8, où j’ai le plus été utilisé ces dernières saisons. Peu importe où le coach souhaitera me mettre, je ne serai pas perdu. »
L’ancien capitaine du FC Nantes que vous êtes doit également être un leader de vestiaire ?
« Disons un leader naturel. Je ne suis pas quelqu’un qui va beaucoup s’exprimer en dehors du terrain. Par contre, sur le terrain, j’aime bien donner des consignes, apporter ma petite expérience. Tout en étant à l’écoute des autres, il n’y a pas de mauvaises paroles, même quand elles proviennent des plus jeunes. »
Physiquement, où en êtes-vous ?
« Ça va, je m’entretenais avec des préparateurs physiques qui me donnaient des programmes. De mon côté ou avec d’autres joueurs. Je ne suis pas au top de ma forme, c’est certain, surtout pour un championnat aussi exigeant que la Ligue 1. Je me donne quelques jours, voire quelques semaines, pour retrouver toutes mes capacités. J’arrive dans un groupe qui est déjà en partie constitué, cela va être à moi de me faire ma place. J’ai hâte de montrer ce que je vaux. »
Pour finir, si on vous cite la date du 26 novembre 2023, que répondez-vous ?
« Le déplacement à la Beaujoire. Bien sûr que je l’ai coché, ça va être un moment très spécial. Ce sera la première fois que je retourne chez moi, dans ma ville, dans le club où j’ai tout appris, où je suis devenu un homme. J’y garde de très bons souvenirs, même si ça ne s’est pas très bien fini. Mais la page est tournée, je suis aujourd’hui très heureux d’être Havrais et je donnerai tout pour le HAC. »
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Sérieux, Lorient domine un Le Havre pas inintéressant en amical
Organisé et intéressant dans la tenue du ballon, Le Havre a plutôt bien rivalisé, à l'image d'une défense plutôt costaude et d'un milieu de terrain qu'on demande à revoir. On pense notamment à Oussama Targhalline, qui a bien orienté le jeu devant la défense, ou à Daler Kouzyaïev, disponible, combatif et assez juste dans ses choix au milieu de terrain. Il reste quand même du travail pour incarner un peu plus encore une certaine menace offensive
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
S’ils n’ont pu s’éviter une troisième défaite à la suite (0-2), les Ciel et Marine ont largement rivalisé avec les Lorientais, samedi 29 juillet 2023 à Dinan, affichant des progrès notables dans le jeu. Ne manque toujours plus que ces renforts offensifs pour donner une réelle allure à l’ensemble.
C’était un cinquième test que l’on espérait un peu plus significatif que les précédents, soit un peu trop abordables (Triglav Kranj, Caen), soit un peu trop relevés (PSG, Lille) pour le Havre AC. Ce fut le cas et au-delà du résultat brut (0-2), le HAC, piégé suite à un coup franc joué à deux sur le côté droit (55e) et en contre (90e) sous une bonne pluie bretonne, peut se satisfaire de la réplique offerte face au dernier 10e de Ligue 1, qu’il aura dominé dans l’ensemble malgré des conditions de préparation loin d’être optimales. « On a passé notre temps dans les embouteillages, c’était vraiment très perturbant pour les garçons, a regretté Luka Elsner à la fin d’une rencontre lancée avec une demi-heure de retard. Produire une telle performance en dit pas mal sur leur mentalité et leur capacité d’adaptation. »
Côté tactique, ça se confirme
Pour la quatrième fois de suite, l’entraîneur avait choisi de disposer ses hommes en 5-3-2 au coup d’envoi, un système qui offre de la densité en phase défensive et pas mal de solutions dans la construction, même si la marge de progression paraît conséquente offensivement, que ce soit dans les couloirs ou pour trouver les deux de devant, souvent servis dans la profondeur. « On essaye d’avancer sur ce schéma pour apprécier ses forces et ses faiblesses et mettre les joueurs à l’aise. Sauter du 5-3-2 au 4-3-3 ne nous permettrait pas de créer grand-chose, d’autant que nous savons que nous sommes capables de maîtriser le 4-3-3. Nous nous adapterons en fonction de nos besoins », explique le technicien.
Côté choix, ça se précise
À l’exception du duo d’attaque, dont l’identité dépendra du timing des prochains recrutements, Elsner a aligné contre Lorient un onze qui pourrait ressembler à celui que l’on verra à Montpellier le 13 août. Avec Casimir dans le couloir gauche ? Opéri suspendu (accumulation de cartons jaunes), l’habituel offensif constitue en tout cas une alternative crédible, alors que Doumbia paraît encore un peu tendre pour débuter en L1. « Kinkoué est très proche dans l’axe, il fait une super prépa. On aura une belle concurrence au milieu aussi, avec l’arrivée d’Abdoulaye Touré en plus », note toutefois Elsner, qui continue de bricoler devant en quête d’une « formule transitoire » avec des attaquants axiaux qui n’en sont pas (Joujou, Soumaré, Diawara, Casimir), à l’exception de Ngoura, auteurs de deux des cinq ou six tentatives ciel et marine face aux Merlus (58e, 61e) .
Côté jeu, ça se construit
Nouveau système, nouveaux joueurs (cinq recrues ce samedi au coup d’envoi), nouvelle division : il est logique qu’Elsner et ses hommes aient besoin de temps pour se construire. Face à un adversaire d’un moindre calibre que les deux précédents, beaucoup moins agressif au pressing, le HAC aura en tout cas montré des progrès concrets dans le jeu, que ce soit en termes de sorties de balle, de circuits de passes, ou encore de permutations au milieu. « On a bien évolué, abonde Elsner, mais il nous faut maintenant la finalisation, avoir cette capacité à vraiment accélérer aux abords de la surface adverse. » Cela passera inévitablement par le mercato. « Beaucoup de dossiers sont lancés, nos dirigeants travaillent dessus 24h/24, c’est un combat de tous les instants. Certains vont finir par basculer. Il reste pas mal d’opportunités, d’autres vont s’ouvrir au fil des semaines. On ne peut pas définir le timing, même si chaque point comptera, dès la 1ère minute à Montpellier. »
Elsner : « Kuziaev simplifie le football »
Ciel et Marine le plus en vue face aux Bretons, Daler Kuziaev a déjà donné un bel aperçu de tout ce qu’il était en mesure d’apporter au Havre AC. L’ancien milieu du Zénith Saint-Pétersbourg (30 ans) a avalé les kilomètres, réclamé sans cesse le ballon, affiché très peu de déchet dans ses passes et pas mal de combativité à la récupération, tout en se chargeant de certains coups de pied arrêtés. « Sa capacité d’adaptation est vraiment surprenante. Arriver comme ça de Russie, poser ses valises, et tout de suite débuter dans l’équipe, admire Luka Elsner. Il avait besoin de se remettre dans les clous sur le plan athlétique après être resté un moment sans entraînement. Son aisance physique lui permet de faire valoir sa palette technique d’une vraie justesse. Il simplifie le football.» Sport au langage universel pour celui qui s’exprime pour l’heure en anglais. « Mais on l’entend déjà dire pas mal de mots français, souligne son coach. C’est quelqu’un d’intelligent, qui a fait pas mal d’études, on sent une capacité très forte à se fondre dans un nouvel environnement. »