[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
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Sombre nouvelle. Victime d’un accident le 1er mai de cette année, Francis Rakotovao, longtemps resté dans le coma, s’est éteint mercredi, a-t-on appris ce vendredi 14 juin 2024.
Francis s’est éteint à l’âge de 35 ans
Avec lui, c’est une voix, un sourire et un regard pétillant qui disparaissent. Mercredi 12 juin 2024, Francis Rakotovao, speaker du HAC depuis le coup d’envoi de la saison 2022-23, est décédé. Plongé dans le coma après une terrible chute lors d’un raid cycliste, le 1er mai 2024, il avait été hospitalisé au CHU de Rouen, et plongé dans le coma. Sorti de ce coma au bout de dix jours, il se préparait depuis à une longue rééducation au centre de réadaptation Normandy 2, à Granville. Là où il avait été transféré le 3 juin dernier. Où il s’est éteint à l’âge de 35 ans.
Journaliste sportif, enseignant en sciences économiques et sociales, Francis s’était lancé dans l’événementiel, via une carrière de speaker/animateur au profit du Caen Handball, du Caen TTC, mais aussi de l’USLG Cherboug et du STB Le Havre. Avant de toucher du doigt son rêve, la Ligue 1, le HAC et son Stade Océane. Où sa voix ne résonnera plus, mais où son esprit demeurera.
À sa famille, la rédaction de Paris Normandie présente ses plus sincères condoléances.
Par la rédaction de Paris-Normandie.
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Emblématique président du HAC, de la fin des années 1970 à juin 2000, Jean-Pierre Hureau, auquel Jean-Pierre Louvel avait succédé, est décédé la nuit dernière à l’âge de 91 ans, a-t-on appris ce lundi 17 juin 2024.
Jean-Pierre Hureau s’est éteint à l’âge de 91 ans
Sombre nouvelle pour le HAC, pour Le Havre et pour le football français dans son ensemble. Dans la nuit du dimanche 16 au lundi 17 juin 2024, Jean-Pierre Hureau s’est éteint à l’âge de 91 ans, vaincu par la maladie. Personnage emblématique de la cité Océane, dans les affaires comme dans le sport, il avait été appelé par René Bourillon à prendre la présidence du Havre AC, de « son » club doyen, en 1978. Un mandat qu’il assumera durant un peu plus de vingt ans, avant qu’il ne passe le relais à Jean-Pierre Louvel en juin 2000.
Il a redonné vie au HAC
Sous la présidence de Jean-Pierre Hureau, le HAC aura rapidement retrouvé la Deuxième division (1979), le statut professionnel (1981), avant de prendre place au sein de l’élite, de 1985 à 1988, puis de 1991 à 2000. Longtemps proche des hautes instances, de l’équipe de France et du Paris SG, dans sa version européenne, il laisse une empreinte profonde de sa passion et de son dévouement au profit du HAC mais aussi plus largement du football.
Par la rédaction de Paris-Normandie.
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Emblématique président du HAC, de la fin des années 1970 à juin 2000, Jean-Pierre Hureau, auquel Jean-Pierre Louvel avait succédé, est décédé la nuit dernière à l’âge de 91 ans, a-t-on appris ce lundi 17 juin 2024.
Sombre nouvelle pour le HAC, pour Le Havre et pour le football français dans son ensemble. Dans la nuit du dimanche 16 au lundi 17 juin 2024, Jean-Pierre Hureau s’est éteint à l’âge de 91 ans, vaincu par la maladie. Personnage emblématique de la cité Océane, dans les affaires comme dans le sport, il avait été appelé par René Bourillon à prendre la présidence du Havre AC, de « son » club doyen, en 1978. Un mandat qu’il assumera durant un peu plus de vingt ans, avant qu’il ne passe le relais à Jean-Pierre Louvel en juin 2000.
https://www.paris-normandie.fr/id533582 ... -de-91-ans
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Le Havre et Reims sont tout proches d'un accord de principe sur l'indemnité de départ de l'entraîneur normand Luka Elsner, qui pourra ensuite s'engager avec le club champenois.
Cette fois, les obstacles semblent tous levés. À moins d'un improbable retournement de situation, Luka Elsner (41 ans) sera bien le prochain entraîneur du Stade de Reims. Les négociations entre le Havre et Reims, en sommeil ces derniers jours, ont repris en ce début de semaine. Jean-Pierre Caillot et Jean-Michel Roussier, les présidents des deux clubs, ont multiplié les échanges ces deux derniers jours. Le montant n'a pas filtré mais un accord de principe est proche d'être trouvé. Une fois les documents signés, Luka Elsner deviendra le prochain entraîneur du club champenois.
H.De., L.T. L'équipe
publié le 19 juin 2024 à 11h22
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Au point mort depuis des semaines, les négociations s’accélèrent enfin entre le Havre AC et le Stade de Reims concernant Luka Elsner. Un dénouement imminent qui devrait propulser Didier Digard sur le banc du HAC dans les plus brefs délais. Le point en ce mercredi 19 juin 2024.
« Il y a enfin avec Reims des discussions qui m’incitent à décrocher mon téléphone. » Resté de marbre depuis des semaines face aux propositions du Stade de Reims, Jean-Michel Roussier sait, aujourd’hui, son homologue rémois, Jean-Pierre Caillot, prêt à consentir un effort. Parce que les Champenois ont fait de Luka Elsner leur priorité, parce que la date du retour à l’entraînement des Rémois approche (le 26 juin 2024), la situation devrait se décanter dans un délai très proche. À un an du terme de son contrat, le technicien slovène se prépare donc à succéder à Will Still.
Et qui pour combler le vide laissé par l’homme de la montée et du maintien ? Sauf retournement de situation, c’est à Didier Digard (38 ans le mois prochain) que seront confiées les rênes de l’effectif. Lui, le Normand d’origine (il est de Gisors), formé et révélé au Havre AC (2004-2007, 82 matches) qu’il quitta pour rejoindre le PSG, non sans avoir été le plus jeune capitaine du club doyen (à 20 ans), se prépare donc à revenir aux sources.
À signer son retour sur un banc de Ligue 1, échelon où il avait créé la sensation lors d’un intérim gagnant à l’OGC Nice. Cette parenthèse ouverte en janvier 2023, Digard remplaçant le Suisse Lucien Favre (limogé), s’acheva sur un bilan de dix victoires, sept nuls et quatre défaites. Cet intérim, l’Eurois l’avait débuté par une série de douze journées sans le moindre revers. Sauf revirement de situation, l’ex-pensionnaire de la Cavée Verte sera donc présent au centre d’entraînement de Soquence, le 1er juillet 2024, date de la reprise.
Et pour être guidé, Didier Digard s’appuiera sur des hommes déjà bien installés, comme Mathieu Bodmer, avec lequel il a évolué à Nice (de 2013 à 2015), mais aussi sur l’équipe qui entourait Luka Elsner. À commencer par Serge Costa, bras droit du Slovène depuis quelques années et avec lequel il aurait pu mettre le cap sur Reims. Mais Costa a fait le choix de rester fidèle au HAC et au projet qui lui avait été présenté à son arrivée (été 2022). Autour du nouveau coach, le septième de l’ère Volpe, le staff laisse donc filtrer une réelle stabilité. Soit un gain de temps au cœur d’une période où rien ne bouge.
Ouvertes depuis le 10 juin 2024, les allées du mercato d’hiver sont en effet aussi désertes que ces fronts de mer balayés par les fortes les averses du printemps. Personne, à l’exception de trois-quatre téméraires, n’ose s’y aventurer, pour y acter des premiers deals, alors que sur les radars grandit la menace de vent(s) violent(s). Une dépression comme jamais le football français n’en a connue. Vendredi, lors de l’AG de la LFP, sans doute sera-t-il possible d’y voir un peu plus clair sur la gravité du mal. La Ligue 1 saura en effet de quelle hauteur est le mur au pied duquel toutes les écuries, ou presque, ont été poussées.
Au HAC, comme ailleurs, ça bloque donc de partout. D’autant qu’il faut au président Roussier attendre les conclusions de la Direction nationale de contrôle de gestion, sur la base des documents complémentaires à transmettre la semaine prochaine. « Mais j’ai confiance en la solidité de ces documents, dit le patron du HAC. Cela ne nous épargnera peut-être pas un encadrement de la masse salariale, mais nous l’avons anticipé. » Précisons que les dirigeants havrais ne seront pas convoqués une seconde fois par le gendarme financier du football français.
Par Benoît Donckele
Publié:
19 Juin 2024 à 13h50
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
INFO L'ÉQUIPE. Les négociations concernant l'entraîneur slovène, Luka Elsner, ont repris entre Reims et Le Havre, et un accord devrait intervenir ces prochains jours. Le club doyen le remplacera par Didier Digard.
Au « point mort » en milieu de semaine dernière, les négociations concernant le départ de Luka Elsner du Havre vers Reims ont repris ce week-end, et les deux clubs se sont rapprochés ces derniers jours. Plusieurs points font encore l'objet de discussions, et selon les sources, le dossier est plus ou moins proche d'être bouclé. La confiance est de mise pour toutes les parties, et en cas d'issue heureuse, ce qui est très probable, le transfert est censé avoir lieu au plus tard la semaine prochaine. Le tournage de la vidéo de présentation du coach serait même programmé début juillet, dans un grand restaurant de la banlieue de Reims.
Jean-Michel Roussier avait évoqué ses conditions dans nos colonnes, la semaine dernière. « Nous avons reçu deux offres de Reims : la première à hauteur de 225 000 € plus 75 000 de bonus en cas de qualification européenne, la seconde à hauteur de 250 000 € plus 50 000, toujours en cas de qualification européenne, affirmait alors le président havrais. En tout, ça fait 300 000 € en comptant les bonus, ce n'est pas acceptable. » Silencieux plusieurs jours après sa deuxième offre proposée le 5 juin, Reims est donc revenu à la charge avec une somme proche de 500 000 €.
La situation a évolué, et cela tient aussi du fait d'Elsner. Car l'entraîneur slovène de 41 ans a consenti à des efforts financiers pour que l'accord soit possible et que le transfert puisse donc avoir lieu. Actuellement en congés, le technicien doit revenir de vacances ce dimanche et être mardi prochain à la reprise du staff, à Reims. Les joueurs seront de retour le lendemain pour les traditionnels tests médicaux, prémices d'une préparation dont le programme a été validé ces derniers jours par le Slovène. À la demande du natif de Ljubljana, le club champenois réfléchit à faire venir un adjoint supplémentaire, qui ne viendrait pas du Havre.
En dénichant Elsner, Reims frappe un beau coup en attirant un jeune entraîneur mais déjà expérimenté, connaissant bien la Ligue 1 après des passages à Amiens et donc au Havre, faisant confiance aux jeunes et nominé parmi les cinq entraîneurs de l'année la saison écoulée. Relégué avec Amiens en 2019-2020 lors d'un exercice arrêté prématurément en raison du Covid, Elsner a réussi, en deux saisons avec le club doyen, une montée conclue par un titre de champion de Ligue 2 et un maintien. Il devra atteindre cette fois des objectifs plus élevés dans un club avec des moyens bien supérieurs, où un contrat de deux années l'attend, avec une année supplémentaire en option.
Pendant ce temps-là, Le Havre a évidemment activé plusieurs pistes. Celle menant à Stéphane Dumont a été évoquée mais la priorité était Didier Digard, comme annoncé dans nos colonnes le 29 mai. Formé au club doyen et déjà courtisé il y a deux ans par le directeur sportif Mathieu Bodmer, avec qui il a joué deux ans à Nice (2013-2015), le technicien était la saison dernière en charge du groupe élite à l'OGCN, après avoir été, pendant plusieurs mois en 2023, un intérimaire aux très bons résultats en L1 sur le banc azuréen, après le départ de Lucien Favre.
Tout frais diplômé du BEPF en mai, l'ancien joueur du PSG est prêt pour ce nouveau challenge. Un accord de principe autour d'un contrat de deux ans a été acté entre l'ancien milieu de 37 ans et la direction havraise. Il sera présent le lundi 1er juillet à la reprise des Normands.
Sébastien Buron, Cyril Olivès-Berthet, Flavien Trésarrieu L'équipe
publié le 19 juin 2024 à 17h42
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Jean-Michel Roussier, président du Havre, met en garde contre le plan B de la Ligue auquel il ne croit pas. Créateur de la chaîne de clubs Onzéo (2006-2019) et ancien patron de Mediapro, il est sans concession sur CVC.
« En tant que président du Havre, que vous inspire le dossier des droits télé ?
Je garde l'espoir que la LFP présente un projet avec une issue heureuse. C'est-à-dire un montant a minima équivalent à celui de cette saison après le remboursement de CVC (20 % sur les recettes de la LFP en 2024-2025). C'est un souhait modeste. À la vue des derniers éléments, il faut espérer un miracle. Depuis des mois, une équipe, censée avancer avec des spécialistes mondiaux, est au travail. C'est malheureux d'attendre une intervention divine pour obtenir 400 ou 500 M € comme je le lis. On a créé une société commerciale, qui prend 13 % des recettes à vie de la Ligue, pour en arriver là ?
On vous sent ironique ?
Je le suis. On nous a vendu l'arrivée de la société commerciale comme une étape majeure pour le développement du foot français et aujourd'hui, on parle d'un plan de sauvetage et il est demandé aux actionnaires des clubs d'accentuer leur garantie financière. Si c'était pour ça, on peut s'interroger d'avoir concédé à vie 13 % de nos revenus. Tout le monde est en train de se rendre compte que les banquiers ne sont pas les plus à même de valoriser un produit foot qu'ils ne connaissent pas. De messies, ils deviennent rapidement apprentis sorciers. Espérons qu'ils ne soient pas, demain, nos fossoyeurs.
Le plan B consistant à créer une chaîne de la Ligue ne vous semble pas réaliste ?
On ressort d'un vieux carton un ancien projet de chaîne. À chaque appel d'offres, la création d'une chaîne de la Ligue revient comme un serpent de mer. Il y a des raisons objectives pour qu'elle n'y soit jamais allée avant. C'est un métier la distribution d'une chaîne.
Qu'attendez-vous du conseil d'administration de la LFP vendredi ?
D'avoir un point sur les chiffres et de connaître le business plan ultra-précis de cette chaîne. Quand j'avais critiqué à l'assemblée de novembre 2023 l'accord avec CVC j'avais pris une grande leçon de finances de certains présidents (Féry et Oughourlian) et banquiers, mais là sur la création d'une chaîne et sa distribution je m'y connais un peu. Obtenir 2 millions d'abonnés en année 1 à 20 euros hors taxe, c'est totalement illusoire. Vous pensez que si c'était aussi facile, Mediapro, qui diffusait la L1, la Ligue des champions et la Ligue Europa et avait un accord avec Netflix, n'aurait pas continué ?
Canal+ est la seule solution ?
Canal a encore plus mal vécu le choix d'Amazon que celui de Mediapro car face à ce dernier, Canal n'a pas été écartée, mais battue. Il n'est pas concevable que le foot puisse survivre sans Canal. Mais je comprends sa position, ça doit bien la faire rire le plan B.
Qui serait responsable de cet échec ?
La Ligue porterait une responsabilité majeure. Il y a une personne qui prend des décisions seule, le président de la Ligue. Sans faire d'analogie avec ce qu'il se passe en France actuellement, ses décisions ont entraîné de brusques changements de cap, qui risquent de nous mener à un naufrage.
On dirait que vous en faites une affaire personnelle avec Vincent Labrune ?
En aucun cas même si c'est lui qui incarne la négociation des droits télé. Je n'ai rien dit jusqu'à présent, pour respecter le temps de négociations. Je demande qu'à l'injustice que le HAC vit, sur le dossier CVC (il n'a perçu que 1,5 M € malgré sa montée en L1 et en espérait 9, soit 7,5 M € de moins que les 16,5 M € touchés au minimum par les clubs) et l'incidence que cela a sur nos capitaux propres, ne s'ajoute pas une baisse dramatique des recettes télé.
Vous êtes un peu le vilain petit canard de la L1 depuis que vous avez attaqué la Ligue sur l'accord avec CVC. Ne craignez-vous pas que les gens se disent : "C'est encore Roussier" ?
Je prends la parole en raison des chiffres qui circulent. J'espère que la LFP a une alternative et que je me trompe. »
Arnaud Hermant L'Equipe
publié le 20 juin 2024 à 00h13
mis à jour le 20 juin 2024 à 09h16
- Merineferet
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Attendu depuis plusieurs jours, le calendrier de la Ligue 1 2024-2025 sera révélé ce vendredi 21 juin. Le Championnat reprendra le vendredi 16 août. Une seule certitude : le PSG commencera à l'extérieur, après avoir changé la pelouse du Parc des Princes, enceinte qui accueille les épreuves de football des JO jusqu'au 11 août.
lequipe.fr
Victor Hugo, pour le Paris-Normandie.
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Lié au HAC jusqu’en 2027, à la faveur de la signature, le 19 juin 2024, d’un tout premier contrat professionnel, Paul Argney (18 ans) a rejoint la « bande » des gardiens, celle où il côtoiera d’un peu plus près encore les Desmas, Gorgelin et Koné. Et ça risque de bouchonner.
Élu meilleur gardien de la Coupe du Monde U17, en décembre 2023, au terme d’une compétition qui vit les Bleuets échouer en finale face à l’Allemagne (2-2, 3 t.a.b. à 4), Paul Argney, déjà vice-champion d’Europe de la catégorie en juin 2023, est entré dans une dimension nouvelle. Invité qu’il a été à parapher un premier contrat professionnel, d’une durée de trois ans. Invitation qu’il n’a bien évidemment pas déclinée, le symbole d’une ascension sans accroc pour cet espoir (18 ans) venu d’Avranches en 2021.
Le natif de Granville (Manche) entre donc officiellement dans ce groupe pro, un effectif au sein duquel il eut déjà et souvent l’occasion de se faire une petite place. La saison passée, une fois Mohamed Koné prêté à Dunkerque (janvier 2024), c’est en effet au quotidien qu’il travailla sous les ordres de Luka Elsner et de Nicolas Douchez, en charge de la préparation des gardiens.
Koné de nouveau prêté ?
En l’état, ce sont donc quatre portiers qu’il faudra au futur adjoint de Didier Digard gérer. À savoir Arthur Desmas (30 ans) et Mathieu Gorgelin (33 ans), un numéro 1 et une doublure qui entrent dans leur dernière année de contrat, mais aussi Mohamed Koné (22 ans), lui aussi lié au HAC jusqu’en juin 2025, et donc Paul Argney. Question : l’un d’entre eux fera-t-il cet été l’objet d’un prêt ? « Rien n’a encore été décidé », nous fait savoir Mathieu Bodmer. Sauf retournement de situation, Desmas conservera les gants du numéro 1. Sauf changement, Gorgelin gardera le statut de première doublure, rôle qu’il assume sans broncher depuis trois ans.
Alors qui de Koné ou d’Argney sera incité à aller prendre de l’expérience loin du HAC, loin de la Ligue 1 ? De retour d’un prêt très convaincant à Dunkerque (L2), entre janvier et mai 2024 (15 matches), le portier ivoirien, de plus en plus proche de sa première sélection avec les Éléphants, goûtera peut-être moyennement le fait de retrouver un statut de numéro 3. Ou même de devenir numéro 2, si cette décision venait à être prise. À 22 ans, il ressent le besoin d’enchaîner les matches, de se faire un nom tout simplement, non pas sur une demi-saison, mais sur un exercice complet. À Dunkerque ? Ce n’est pas à exclure.
Quant à Paul Argney, la saison prochaine, c’est de l’expérience qu’il prendra sous la houlette de Nicolas Douchez, et peut-être lors des huit ou dix matches au programme du prochain Challenge des réserves. Tout en poursuivant, bien évidemment, son aventure avec les Bleuets.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Ce mardi 25 juin, le HAC a officiellement annoncé sur ses réseaux sociaux que Luka Elsner ne serait plus son entraîneur. Comme pressenti depuis plusieurs semaines, le technicien slovène rejoint une autre écurie de Ligue 1, le Stade de Reims.
Luka Elsner quitte le HAC et rallie le Stade de Reims
Ça y est, après plusieurs semaines de stand-by, le HAC connaît son premier départ. Et non des moindres. Luka Elsner, l’entraîneur, quitte officiellement les rangs du club doyen. Sa destination ? Pas de surprise, puisqu’il s’agit du Stade de Reims où il aura donc la lourde de tâche de remplacer son homologue belge Will Still, parti au RC Lens.
Elsner, artisan de la montée en Ligue 1
C’est donc une page importante qui se tourne dans la riche histoire du club havrais. Car à sa tête, le technicien slovène a réussi ce que personne n’était parvenu à faire depuis l’époque Pierre Mankowski, soit il y a trente-trois ans, monter en première division et s’y maintenir. Véritable icône du projet engagé par Mathieu Bodmer il y a deux ans, le natif de Ljubljana était pressenti sur le départ depuis plusieurs semaines.
Ce n’était qu’une question de temps donc, d’autant plus que le technicien s’attelait déjà à la confection de l’effectif champenois depuis plusieurs jours. Semblerait-il que la reprise de l’entraînement, prévue le 26 juin, à Reims ait incité à faire réagir les dirigeants rémois qui, jusqu’alors, n’avaient pas proposé d’offre suffisamment convaincante pour que Jean-Michel Roussier n’entame les pourparlers.
Par Antonin Bardin de Paris-Normandie.
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Son arrivée sur le banc du Stade de Reims désormais officialisée, Luka Elsner explique les raisons qui l’ont conduit à quitter le Havre AC, après deux saisons « vraiment incroyables » dont le Slovène conservera « un souvenir impérissable ».
Au lendemain de sa conférence de presse d’intronisation en tant qu’entraîneur du Stade de Reims, où il fut essentiellement question de sa nouvelle mission au sein du club champenois, Luka Elsner livre ses explications sur son départ du Havre AC.
Première question toute simple : pourquoi avoir quitté le HAC ?
« Parce que cela me semblait être le bon timing. J’ai vécu au HAC une histoire tellement forte qu’elle méritait une belle fin. Avec le maintien acquis, je trouve qu’elle l’est. Il est rare dans nos métiers d’avoir des conclusions heureuses, j’en ai profité pour donner une autre orientation à ma carrière, pour des raisons d’instinct, et d’autres objectives. Je pense que c’était le bon moment. »
« Les ressources limitées du HAC ne sont en rien la raison principale de mon départ »
Le Stade de Reims, club structuré, doté de moyens supérieurs au HAC, constituait pour votre progression personnelle une occasion à ne pas laisser passer ?
« Je pense qu’il s’agit effectivement d’une marche supérieure. C’est pour moi une évolution logique de carrière, que j’estime juste à la bonne mesure, entre les capacités qui sont miennes aujourd’hui et le niveau de développement auquel se situe Reims. Il y avait compatibilité entre les deux parties, et une forme de continuité dans ce que je dois accomplir en tant qu’entraîneur. »
Les modestes moyens du HAC dans la perspective du marché estival ont-ils, comme on a pu le lire, pesé dans votre décision ?
« Non. Le HAC se trouve dans une situation logique compte tenu de sa trajectoire, qui est celle d’un promu plus ou moins inattendu qui parvient ensuite à se maintenir en Ligue 1. Des difficultés financières, tous les clubs vont en avoir étant donné la situation critique (NDLR : rapport aux droits TV). J’ai eu énormément de chance d’avoir avec Mathieu (Bodmer), Momo (El Kharraze) et Julien (Momont), des personnes qui ont su faire des choses brillantes en matière de recrutement malgré des moyens limités. Et ça, je n’ai aucun doute que ça va continuer. Les ressources limitées du club ne sont en rien la raison principale de mon départ. Simplement, se battre pour le maintien est une mission difficile, qui coûte beaucoup d’énergie, draine énormément d’émotions. C’est une mission bien spécifique, dont découle en partie mon choix de partir sur un autre projet. »
« J’y suis allé (annoncer sa décision à Bodmer) avec un petit nœud au ventre »
On a cru comprendre que vos contacts avec le Stade de Reims avaient été initiés avant la fin du championnat. Quand avez-vous pris votre décision ?
« Non, cela s’est fait bien après la fin du championnat, qu’il s’agisse des discussions que j’ai pu avoir avec le Stade de Reims comme de ma réflexion autour de mon avenir au Havre. Dans les jours qui ont suivi le match de Marseille (34e et dernière journée), c’est là que tu te poses, que tu mènes une analyse en profondeur sur ce qui s’est passé, sur la suite à donner. Puis les perspectives s’ouvrent un peu, il y a un projet qui se présente et tu y réfléchis en mettant tous les arguments sur la table. C’est à ce moment-là que les choses ont mûri de mon côté. »
Lorsque vous dites, à l’avant-veille du match contre l’OM, « On sait exactement ce qu’on veut faire au niveau de l’effectif avec Mathieu (Bodmer, en vue de la saison prochaine) », vous vous projetez vraiment ou n’est-ce que de la communication ?
« Je me projetais. Parce que mon boulot l’exige. Le professionnalisme, c’est de travailler pour le bien du club et pour construire la suite. Et c’est aussi pour ça qu’il aurait été irresponsable de ma part d’initier une réflexion sur mon avenir avant la fin du championnat, sachant que rien n’était joué jusqu’à la 33e journée. Les enjeux étaient trop importants, notre mission maintien nécessitait trop de concentration. Comme je suis quelqu’un qui travaille quand même en amont, la suite était dans les papiers depuis quelques semaines. Donc tout ça était très logique. »
Quand et comment avez-vous annoncé votre décision à Mathieu Bodmer, qui souhaitait, lui, vous prolonger ?
« J’ai une relation particulière avec Mathieu, envers lequel je serai éternellement reconnaissant et redevable de la confiance qu’il m’a accordée. Au même titre d’ailleurs que M. Volpe et Jean-Michel Roussier, Momo (El Kharraze) aussi qui fait partie de l’équipe. Cette gratitude rendait d’autant plus difficile mon annonce, que j’ai faite au moment qui me semblait logique et avec suffisamment d’avance pour que le club puisse se retourner. J’y suis allé avec un petit nœud au ventre, parce que les relations que nous avons nouées allaient au-delà du professionnel. »
Et comment Mathieu Bodmer a-t-il réagi ?
« Mathieu prend toujours les choses avec du recul, une bonne distance, une certaine réflexion. Je ne peux pas parler à sa place, mais disons qu’il ne perd jamais son côté positif, sa foi en l’avenir. Il y avait de mon côté des arguments logiques, d’autres peut-être plus difficiles à accepter, chacun a sa vision des choses. Mais je pense que Mathieu est quelqu’un qui anticipe beaucoup, que ce soit au niveau des joueurs, de l’équipe, de l’évolution du club. Et il avait certainement dans un coin de la tête cette possibilité-là. »
« Le renouveau du HAC n’est pas l’histoire d’une seule personne »
Comment avez-vous vécu la période de négociations entre les deux clubs, qui ont traîné en longueur ?
« Je me disais que le temps ferait que les positions se rapprocheraient. C’est normal quand il y a un transfert, chose de plus en plus courante chez les entraîneurs. Je comprenais la position du Havre, comme celle de Reims, tout en faisant en sorte de rester à l’écart vis-à-vis de tout ça en attendant le dénouement. »
Vous savez que votre choix de quitter le HAC a fait beaucoup de déçus chez les supporters, avec lesquels vous aviez noué une relation forte. Qu’avez-vous à leur dire ?
« Je peux d’abord leur dire que le projet HAC et le renouveau du HAC ne sont pas l’histoire d’une seule personne. Certainement pas la mienne. C’est un projet qui va continuer, je pense que les plus belles choses restent à venir, avec l’engouement qui s’est créé, la direction qui a été prise, les gens qui y travaillent aujourd’hui. La stabilité du staff technique est d’ailleurs une garantie forte. Tout est en place pour pérenniser le club en Ligue 1, lui faire encore vivre plein d’émotions. Pour ce qui est de ma connexion avec l’environnement du club, elle aura juste été exceptionnelle. Rares sont les moments dans une carrière où on peut vivre ce genre de choses. Pour ma part, je n’avais rien connu de comparable sur un banc. J’ai passé deux saisons vraiment incroyables, différentes dans le contenu, mais tout aussi fortes en émotions. Je me suis passionné pour ce club, investi de toutes mes forces pour l’aider à avancer et remplir cet objectif qui était de remplir le Stade Océane. Auquel nous sommes parvenus. Mes efforts, ceux de mon staff, de mes joueurs, nous ont été mille fois rendus par la joie et le bonheur qu’ont pu nous transmettre les supporters. Cela nous a rempli le cœur. J’en garderai un souvenir impérissable, et je comprends leur déception. Mais dans la vie, il faut savoir avancer et essayer de prendre les bonnes directions. Celle-ci me semble la bonne. »
Outre le sang rouge et noir coulant dans vos veines de par votre jeunesse niçoise, vous garderez donc une part de ciel et marine en vous ?
« Une grande part, oui. Dans le monde du foot, nous ne sommes pas des robots, mais des êtres humains qui restent tous marqués par leurs expériences. Celle-là m’a beaucoup donné, j’en ressors dix fois mieux armé qu’à mon arrivée. D’où ce sentiment de reconnaissance, pour l’opportunité qui m’a été donnée, la confiance qui m’a été témoignée, l’accueil qui m’a été réservé. Au quotidien, mes échanges avec les Havrais ont toujours été très sympas. Je ressentais l’amour de la ville pour son équipe, c’était beau à voir. Oui, une part du Havre restera en moi. »
Et c’est à Didier Digard que reviendra la lourde tâche d’assurer votre succession. Que pensez-vous de ce choix ?
« Mon avis sur lui est tout à fait positif. Il avait eu un super impact lorsqu’il avait été amené à reprendre l’OGC Nice. J’avais eu l’occasion d’échanger avec lui quand la promotion 2023-2024 du BEPF (Brevet d’entraîneur professionnel de football) avait passé quelques jours au Havre. Top entraîneur, top personne, ce choix ne me surprend pas du tout. Ça a été un super joueur, un super leader de vestiaire, il a tout pour réussir au Havre en tant qu’entraîneur, dans un environnement qu’il connaît bien, entouré de personnes compétentes. À ce propos, si je peux ajouter quelque chose ? »
Allez-y.
« J’ai déjà eu l’occasion de parler aux personnes avec lesquelles j’ai travaillé au Havre, le staff, les joueurs. Je les ai tous appelés, on a discuté au téléphone, mais les remercier individuellement n’est pas la même chose que de les remercier médiatiquement. Je tiens simplement à dire qu’ils ont fait un travail incroyable, que tous auront été irréprochables dans leur implication et extraordinaires au niveau humain. Chaque moment vécu auprès d’eux aura été un privilège pour moi, et je pars avec la certitude d’avoir noué des amitiés qui perdureront longtemps. Car finalement, ce qui reste, plus que les titres ou les victoires, ce sont les souvenirs créés. Et ceux avec eux resteront indélébiles. »
Vous auriez bien aimé en emmener certains avec vous à Reims ? On pense à votre adjoint Serge Costa ?
« Il y a eu des discussions autour de ça, mais je pense qu’il était important qu’il y ait une certaine stabilité au niveau du staff du HAC pour garantir la fiabilité de la suite du projet. J’arrive aussi dans un club qui a une structure staff bien établie. Au final, c’était la meilleure solution qu’il n’y ait pas de mouvement de ce côté-là. »
Risque-t-il d’y en avoir du côté des joueurs ?
« Je pense que les choses ne vont pas bouger énormément au niveau de l’effectif du côté de Reims. Au moment présent, il n’y a pas de risque de ce côté-là. »
Par David Poisnel
Publié:
26 Juin 2024 à 17h35
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Ce jeudi 27 juin, le HAC était à nouveau auditionné par la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) suite à son sursis à statuer écopé il y a deux semaines. Les dirigeants ont tenté de rassurer le gendarme financier qui a décidé de sanctionner le club doyen d’un encadrement de la masse salariale.
Le HAC a été sanctionné d’un encadrement de la masse salariale pour la saison 2024/2025
Ça y est, le HAC connaît la décision de la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) pour la saison 2024/2025. À l’issue de l’audition effectuée ce jeudi 27 juin, le club doyen s’est vu sanctionner d’un encadrement de la masse salarial. En clair, cela signifie que ce dernier est contraint d’annoncer une limite du budget prévisionnel consacré au paiement de ses joueurs. Une limite qu’il ne pourra pas dépasser, ce qui sous-entend qu’il ne sera pas totalement libre de ses mouvements sur le marché des transferts.
Une décision qui ne change pas grand-chose
Déjà convoqués au siège de la LFP il y a deux semaines, les dirigeants havrais n’avaient pas convaincu le gendarme financier qui avait décidé de placer un sursis à statuer sur la tête du Havre AC dans l’attente de garanties financières supplémentaires. Pour la toute première fois de l’ère Vincent Volpe, le HAC n’avait pas convaincu lors de son premier passage.
Il aura donc fallu attendre deux semaines
supplémentaires pour que le futur des Ciel et Marine soit confirmé en Ligue 1. Avouons-le, cette mesure ne changera pas grand-chose à la saison que s’apprête à préparer le club. Son budget étant déjà fortement restreint et incertain quant à l’infime montant touché par « CVC » (1,5 M€) et le montant des droits TV toujours aussi flou à moins de deux mois du début de l’exercice 2024-2025. « En effet, plus personne n’ignore que le HAC est le seul club de Ligue 1 à ne pas avoir bénéficié des fonds négociés dans le cadre de l’accord avec CVC qui avait notamment pour but de consolider et de renforcer les fonds propres des clubs. L’actionnaire majoritaire a donc dû se substituer à ce déséquilibre scandaleux », explique le club dans son communiqué.
Le HAC n’est d’ailleurs pas tout seul à être sanctionné par cette mesure. Le FC Nantes a écopé de la même décision à l’issue de son passage le 30 mai dernier.
Par Antonin Bardin de Paris-Normandie.
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Comme il s'y attendait, Le Havre a vu la masse salariale du club encadrée par la DNCG ce jeudi. Les Normands ont publié un communiqué pour justifier leurs difficultés.
Alors que les clubs passent au crible de la DNCG comme à chaque fin de saison, Le Havre a vu sa masse salariale être encadrée par l'instance de contrôle du foot français. Maintenu à l'issue de la saison (15e) pour son retour dans l'élite, le club doyen a réagi à cette décision au travers d'un communiqué publié sur le site du club.
Le club parle d'une « annonce sans surprise, conséquence logique de la double peine infligée au HAC ». Les dirigeants normands y rappellent être les seuls en Ligue 1 « à ne pas avoir bénéficié des fonds négociés dans le cadre de l'accord avec CVC, qui avait notamment pour but de consolider et de renforcer les fonds propres des clubs. L'actionnaire majoritaire a donc dû se substituer à ce déséquilibre scandaleux ».
« Par ailleurs, le mauvais feuilleton autour des droits TV s'éternisant, c'est l'ensemble du football français qui est fragilisé, ces recettes représentant pour les clubs français en général et pour le HAC en particulier leur principale source de recettes. Cette décision a toutefois été anticipée par la direction du club qui travaille depuis plusieurs semaines à la construction d'un effectif, guidée par sa situation budgétaire », conclut le club.
L'equipe publié le 27 juin 2024 à 17h13
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Michel Savin, sénateur de l'Isère et rapporteur de la mission d'information sur les fonds d'investissement dans le foot français, s'interroge sur l'accord entre la Ligue de football professionnel et CVC.
Au lendemain de l'audition du président de la Ligue de football professionnel Vincent Labrune, Michel Savin, sénateur de l'Isère et rapporteur de la mission d'information sur l'intervention des fonds d'investissement dans le football professionnel français, fait le point pour L'Équipe sur les entretiens déjà réalisés, les interrogations des sénateurs sur le contrat avec CVC (*) et leurs inquiétudes en pleine crise d'attribution des droits télé pour le cycle 2024-2029.
(*) Le fonds a offert 1,5 milliard d'euros contre 13 % des recettes commerciales de la LFP à vie.
« Où en êtes-vous de votre mission d'information ?
Avec le président de la mission, Laurent Lafon, et plusieurs de nos collègues, nous avons mené une trentaine d'auditions jusqu'à présent. On en aura encore d'ici au 15 juillet. Et on en mènera d'autres en septembre en fonction du résultat de l'appel d'offres des droits télé et de ses conséquences. Il y aura aussi des réauditions car on a listé des contradictions. Hier (mercredi) encore, les présidents Kita (Nantes) et Nicollin (Montpellier) nous disaient qu'ils n'ont pas pris connaissance du pacte financier et du plan d'affaires de la société commerciale, alors que Vincent Labrune nous a affirmé que tous les présidents avaient eu connaissance de ces documents. Notre pouvoir de mission d'enquête court jusqu'au 27 septembre, ensuite nous rédigerons notre rapport.
Les présidents n'ont-ils pas eu connaissance du pacte financier où n'en ont-ils pas pris connaissance ?
Qu'autant d'argent soit entre les mains de responsables qui ne connaissent pas ou ne s'intéressent pas à ces éléments, cela nous interpelle. Tout comme le fait qu'ils fassent aveuglément confiance à quelques personnes. J'ai beaucoup de respect pour messieurs Kita et Nicollin car c'est leur argent personnel qu'ils investissent dans leur club mais il y a des choses qui nous semblent surprenantes. Un collectif de présidents semble se mobiliser pour essayer de rediscuter de la répartition future des droits télé. Le président de la Ligue nous a dit que c'était hors de question, cela risque de créer des tensions.
« Les clubs semblent avoir accordé une confiance excessive à la Ligue »
Que se dégage-t-il des premières auditions ?
Quand le Sénat a été amené à se prononcer sur la création de la société commerciale en 2022, notre question était de savoir si cela serait bénéfique pour le foot français. On nous avait dit que sa création avec l'arrivée de CVC allait amener de la compétence, notamment sur les droits télé. Or les présidents que l'on a vus n'ont pas la même vision, eux disent que leur priorité était l'apport de financements dans une situation d'urgence. Deuxièmement l'accord entre la Ligue et CVC inclut des garanties pour le fonds, et cela est normal vu l'investissement consenti par CVC, mais qui peuvent être très préjudiciables pour les clubs si les objectifs du plan d'affaire ne sont pas atteints. Était-ce le bon choix ?
Vous en doutez ?
Les clubs semblent avoir accordé une confiance excessive à la Ligue et ils ne sont pas autour de la table avec CVC au sein de la société commerciale, il n'y a que des représentants de la Ligue et de CVC. Quel est le pouvoir de la Ligue ?
Le bien-fondé de la création de la société commerciale a été justifié par l'arrêt de Mediapro. À la vue de vos auditions, cela se confirme-t-il ?
Deux versions s'opposent : d'un côté celle de Jean-Michel Roussier (président du Havre et ancien directeur général de Mediapro) qui nous dit que des propositions ont été faites à la Ligue. On a des échanges entre Mediapro et la LFP dans lesquels la chaîne demandait un aménagement en raison du Covid, proposait de verser une soixantaine de millions d'euros pour patienter. De l'autre côté, on nous dit que ce n'était pas possible, que ça n'allait pas durer et qu'elle finirait par fermer.
« Comment le salaire (de Vincent Labrune) peut-il avoir été multiplié par trois alors qu'en tant que président de la Ligue il a moins de missions ?
Pourquoi insistez-vous dans vos auditions sur la rémunération de Vincent Labrune ?
Il n'y a pas de considérations personnelles mais une interrogation s'agissant d'une instance qui a une subdélégation de service public. Comment son salaire peut-il avoir été multiplié par trois alors qu'en tant que président de la Ligue il a moins de missions puisque tous les aspects commerciaux et marketings ont été transférés à la société commerciale ? Sur son parachute, il y a un vote du conseil d'administration de la Ligue en 2020, qui dit que le président de la Ligue touchera deux années de rémunération qu'il arrête de lui-même, qu'il soit remercié ou qu'il perde l'élection de septembre pour laquelle il nous a laissé entendre qu'il souhaitait se représenter. Dans la mesure où il touche 1,2 M€ de salaire (annuel) et 1,5 M€ de prime correspondant à l'accord avec CVC (une prime de 3 millions d'euros au total, payée en deux fois), soit 2,7 M€, ça lui ferait un parachute de 5,4 M€ à la charge de la Ligue. Quand on évoque ces chiffres avec les présidents, ils disent qu'ils n'ont pas fait attention à cet aspect et que Labrune a bien travaillé. Le président de la Ligue s'est engagé à mettre ce point à l'ordre du jour du prochain conseil d'administration.
Ce point semble cristalliser votre attention...
Quand on a voté le texte de la société commerciale notre objectif était qu'il serve les intérêts financiers des clubs et pas ceux des banques, des cabinets d'avocats ou de quelques dirigeants de la Ligue. 37,5 M€ de commissions ont été versés quand même.
Lors de l'audition des représentants de CVC la semaine passée, il y a eu un malaise sur ce sujet...
Ils ont dit que le salaire du président n'était pas pris en charge par la société commerciale alors qu'il l'est à 50 %. On parle de 600 000 euros et ils ne sont pas au courant. C'est tout de même incroyable. Les présidents de club ont des réussites professionnelles exceptionnelles pour certains, mais ils font confiance à des gens qui prennent des décisions potentiellement très lourdes pour eux, sans avoir de véritable contrôle. Une partie des présidents auditionnés n'a rien vérifié par excès de confiance.
La double casquette de Labrune, à la fois président de la LFP et de la société commerciale, est-ce aussi un sujet ?
Rien n'interdit cette double casquette dans les statuts. Mais peut-on défendre les intérêts de la Ligue et donc des clubs quand on est aussi le patron de la société commerciale ? Il est dur de définir les choses, d'autant que CVC a un pouvoir bloquant sur certaines décisions si le fonds le souhaite. Quand on se marie à quelqu'un, on lit bien le contrat de mariage. Encore une fois, quelles seront les conséquences pour les clubs qui risquent d'être les plus pénalisés ?
La Ligue semble vouloir créer sa chaîne, ils sont nombreux à douter de son succès...
Si la LFP la crée, il n'y aura pas d'argent avant décembre. Comment les clubs vont-ils faire d'ici là pour payer les salaires ? Après, quand CVC nous dit qu'ils discutent avec Canal, je me dis qu'il y a encore une possibilité que Canal+ se positionne, mais à quelles conditions et à quel prix ?
Sur quoi peut déboucher votre mission ?
Sur des recommandations, notamment en direction de la FFF, de la Ligue et du ministère des Sports, mais aussi de possibles propositions législatives sur les responsabilités de l'État ».
Arnaud Hermant L'EQUIPE
publié le 27 juin 2024 à 22h10
mis à jour le 27 juin 2024 à 23h06
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Successeur de Luka Elsner sur le banc du Havre AC, Didier Digard sera officiellement présenté lundi 1er juillet 2024, en marge de la reprise des Ciel et Marine.
Rendez-vous est donné le lundi 1er juillet 2024 à 14 h 45 aux médias, au cœur de la salle de presse du Stade Océane. Voilà le moment choisi par le HAC pour organiser la présentation officielle de son nouvel entraîneur, Didier Digard, dont le club doyen aura bien sûr confirmé l’arrivée en amont sur ses différents supports multimédia.
Attendu ce week-end au Havre
Attendu ce week-end au Havre, le successeur de Luka Elsner rencontrera ce même lundi 1er juillet les membres de l’effectif ciel et marine, qui effectueront leur grande reprise au centre technique de Soquence, reprise consacrée comme de coutume à différents tests physiques et médicaux dans un premier temps.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
S’il ne remet pas en cause l’encadrement de masse salariale que lui a infligée la Direction nationale du contrôle de gestion, le HAC ne manque pas d’en rappeler les raisons qu’il estime d’une « injustice extraordinaire ». Explications avec le président Jean-Michel Roussier.
Dans les bureaux du Stade Océane, la décision était attendue et n’a donc surpris personne. « Encadrement de la masse salariale. » Ainsi la Direction nationale du contrôle de gestion de la Ligue de Football Professionnel s’est-elle prononcée jeudi 27 juin concernant le dossier 2024-2025 présenté par les dirigeants du Havre AC, auxquels l’instance avait demandé des garanties supplémentaires suite à leur audition du 12 juin.
« Une décision extrêmement légitime » aux yeux du président Jean-Michel Roussier, dont le HAC ne fera pas appel mais il n’a toutefois pas manqué de souligner les raisons premières, « d’une injustice extraordinaire » (Roussier), dans un communiqué pointant une nouvelle fois le « déséquilibre scandaleux » subi par le club doyen dans la répartition des montants perçus dans le cadre de l’accord entre la Ligue et le fonds d’investissement CVC.
« Car la DNCG établit ses décisions sur un certain nombre de critères, rappelle le président du HAC. Le budget prévisionnel que nous présentons, les garanties que nous – ou plutôt Vincent (Volpe, le propriétaire) – sommes en mesure d’apporter, les indemnités de transferts que nous projetons… Et surtout la qualité de nos capitaux propres. »
Un élément de ressources essentiel que l’argent fourni par CVC avait notamment pour but de renforcer. « Comme l’a d’ailleurs bien expliqué Jean-Marc Mickeler (le président de la DNCG) lors de son audition devant le Sénat (NDLR : dans le cadre de la commission d’enquête sur l’intervention des fonds d’investissement dans le football français). Ce que tous les clubs de L1 ont eu la possibilité de faire, sauf le nôtre, insiste Roussier en référence au petit 1,5 M€ perçu par le Havre AC. Pour que nos capitaux propres tiennent la route, il a donc fallu que Vincent (Volpe) apporte toutes les garanties demandées par la DNCG, dans le cas notamment où nos futures ventes ne constitueraient pas une recette suffisante. »
Le HAC peut donc dire une nouvelle fois « merci » à son propriétaire. « Cette année plus encore que les précédentes », assure « JMR ». Et qu’aurait-il donc fallu pour que le club doyen passe comme d’habitude sans encombre l’obstacle de la DNCG ? « Ni plus ni moins que les 7,5 M€ que nous réclamons du deal CVC depuis un an, c’est aussi basique que ça », répond encore Roussier.
Pour la première fois depuis un bon nombre d’années, le HAC devra donc composer ces prochaines semaines avec une contrainte qui n’en est finalement pas vraiment une. « Cet encadrement ne change strictement rien, certifie Roussier. L’incertitude autour des droits TV nous obligeait de toute façon à réduire notre masse salariale. Nous nous serions « auto-encadrés », si je puis dire. »
« Ca va être un vrai marché aux puces ! »
Crédité de 15 M€ de droits TV au titre de la saison 2023-2024, le HAC s’est projeté vers 2024-2025 sur la base d’un rabais de 30 %, soit un manque à gagner de près de 5M€. À combler là encore via des cessions de joueur… qui n’ont toujours pas débuté. « Chez nous comme ailleurs, relève Roussier. Vu la situation dans laquelle se trouve le foot français, les clubs étrangers auraient tort de ne pas faire traîner encore un peu les négociations, comme le font ceux avec lesquels nous discutons depuis des semaines. Ils n’auront bientôt plus qu’à faire les soldes, ça va être un vrai marché aux puces ! »
À l’instar de tous ses homologues, Roussier attend donc avec autant impatience qu’inquiétude le dénouement de cet interminable feuilleton concernant la diffusion de la L1. « Il me faudrait une boule de cristal pour deviner comment cette histoire va se terminer… » Tout comme pour prédire le verdict du combat que le Havre AC continue de mener devant les tribunaux pour récupérer coûte que coûte les 7,5 M€ du milliard et demi versé par CVC. « Cela pourrait encore être long, très long. Et si par bonheur, la justice venait à nous donner raison, il ne fait aucun doute que la LFP fera appel. Mais je ne lâcherai jamais ce dossier », promet le numéro un du club doyen.
Par David Poisnel Paris Normandie
Publié:
28 Juin 2024 à 17h16