Reims a établi les premiers contacts avec Le Havre, ce mercredi, pour recruter son entraîneur Luka Elsner. Le dossier avance. Le HAC a fixé sa liste de priorité pour lui succéder.
« Il nous faut une réponse dans la semaine ». Dans les colonnes du quotidien Paris Normandie ce mercredi, Jean-Michel Roussier fixait une deadline à son entraîneur Luka Elsner, désireux depuis plusieurs jours « d'écouter les offres ». Le président du Havre n'a pas eu besoin d'attendre longtemps pour être fixé. Les dirigeants rémois ont entamé, ces dernières heures, des négociations pour racheter la dernière année de contrat du technicien slovène du HAC.
Les discussions ont avancé ce mercredi après-midi et dans les deux camps, on se voulait plutôt optimiste quant à une finalisation rapide. Surpris (et déçus) par la position de leur entraîneur qu'ils ont toujours soutenu malgré des périodes sportives délicates, les dirigeants du HAC, s'ils sont décidés à faire valoir leurs droits, ne retiendront pas le jeune technicien (41 ans). Ce dernier est lui décidé à partir depuis qu'il a appris que le club normand disposerait de très peu de moyens pour renforcer l'équipe et qu'il faudrait passer par les ventes de plusieurs joueurs importants pour constituer l'effectif de la saison prochaine.
De son côté, après avoir observé le marché et sondé un certain nombre de techniciens - Joao Sacramento (35 ans, ancien adjoint de Christophe Galtier) et Davide Ancelotti (adjoint de Carlo au Real Madrid)... -, les décideurs rémois ont tranché en faveur d'Elsner. Un accord contractuel a déjà été trouvé avec le technicien havrais, qui a même commencé à travailler sur les contours de l'effectif de l'an prochain.
Digard, Dumont et Guyot sur la short-list du Havre.
S'ils ne sont pas prêts, dans leurs négociations, à verser des indemnités comparables à celles données par Nice à Lens dans le cadre du dossier Franck Haise (quelque 2 M€), les dirigeants du Stade de Reims ont érigé le jeune technicien (nommé dans les meilleurs entraîneurs de la saison de L1) comme priorité et sont donc conscients que Le Havre ne le lâchera pas sans un montant acceptable.
Mathieu Bodmer et ses équipes, dans le contexte incertain de ces derniers jours, ont commencé à travailler sur le profil du successeur d'Elsner (qui ne partira pas avec ses adjoints). Les critères sont connus : avec un regard certain sur la formation, une capacité à développer des jeunes profils. Une première short-list a été dressée. Y figurent Didier Digard, actuellement en charge du groupe élite à l'OGC Nice et tout juste titulaire du BEPF, Stéphane Dumont, qui a quitté Guingamp il y a une dizaine de jours, et Laurent Guyot, le technicien d'Annecy. Ces trois-là répondent aux critères établis. Avec un passé de formateur et un regard à même d'encadrer une équipe qui, si elle a réussi à se maintenir, ne dispose pas encore de beaucoup de repères au très haut niveau.
Des échanges directs ou indirects ont été établis avec plusieurs de ces techniciens ces dernières heures. Didier Digard, formé au HAC, a su avec Nice la saison dernière, bien au-delà des résultats, faire émerger un certain nombre de jeunes éléments (Bouanani, Belahyane, Amraoui...). Stéphane Dumont, s'il n'a pas réussi à faire monter Guingamp, dispose d'une solide cote.
Les dirigeants du Havre ne veulent pas attendre avant de se décider. Une fois les négociations avec Reims achevées, Mathieu Bodmer souhaite aller vite.
Source : l'équipe
[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
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Football – Ligue 1 : Digard en pole position pour entraîner le HAC ?
Parmi les noms cités pour succéder à Luka Elsner (en partance pour le Stade de Reims) sur le banc du Havre AC, celui de Didier Digard semble tenir la corde en ce jeudi 30 mai 2024.
Didier Digard pourrait succéder à Luka Elsner sur le banc du HAC
Qui sera le prochain entraîneur du HAC ? La réponse ne devrait plus tarder à tomber, alors que le club doyen et le Stade de Reims ont entamé des négociations afin d’entériner le départ de Luka Elsner sur le banc du club champenois.
Didier Digard ? Stéphane Dumont ? Laurent Guyot ? Zoumana Camara ? Une piste étrangère ? Parmi les différents noms évoqués ces derniers jours, le premier (Digard) figurerait en bonne position pour succéder au technicien slovène, selon nos informations, même si le second (Dumont) bénéficie aussi d’une jolie cote dans l’esprit de Mathieu Bodmer.
De retour au HAC dix-sept ans après ?
Ancien partenaire de Mathieu Bodmer à Nice (entre 2010 et 2013), Didier Digard cocherait en effet un certain nombre de cases : jeune (37 ans), tourné vers les jeunes après avoir exercé au sein du centre de formation de l’OGC Nice, déjà passé sur un banc de Ligue 1 en tant qu’adjoint puis numéro un, titulaire depuis peu du BEPF (Brevet d’entraîneur de football professionnel) et libre de s’engager où il le souhaite.
Originaire de Gisors dans l’Eure, formé au HAC, Didier Digard aurait en outre l’avantage de bien connaître la maison ciel et marine et pourrait donc, dix-sept ans après son départ vers le PSG, effectuer son grand retour au sein du club doyen.
Par Benoît Donckele et David Poisnel de Paris-Normandie.
Parmi les noms cités pour succéder à Luka Elsner (en partance pour le Stade de Reims) sur le banc du Havre AC, celui de Didier Digard semble tenir la corde en ce jeudi 30 mai 2024.
Didier Digard pourrait succéder à Luka Elsner sur le banc du HAC
Qui sera le prochain entraîneur du HAC ? La réponse ne devrait plus tarder à tomber, alors que le club doyen et le Stade de Reims ont entamé des négociations afin d’entériner le départ de Luka Elsner sur le banc du club champenois.
Didier Digard ? Stéphane Dumont ? Laurent Guyot ? Zoumana Camara ? Une piste étrangère ? Parmi les différents noms évoqués ces derniers jours, le premier (Digard) figurerait en bonne position pour succéder au technicien slovène, selon nos informations, même si le second (Dumont) bénéficie aussi d’une jolie cote dans l’esprit de Mathieu Bodmer.
De retour au HAC dix-sept ans après ?
Ancien partenaire de Mathieu Bodmer à Nice (entre 2010 et 2013), Didier Digard cocherait en effet un certain nombre de cases : jeune (37 ans), tourné vers les jeunes après avoir exercé au sein du centre de formation de l’OGC Nice, déjà passé sur un banc de Ligue 1 en tant qu’adjoint puis numéro un, titulaire depuis peu du BEPF (Brevet d’entraîneur de football professionnel) et libre de s’engager où il le souhaite.
Originaire de Gisors dans l’Eure, formé au HAC, Didier Digard aurait en outre l’avantage de bien connaître la maison ciel et marine et pourrait donc, dix-sept ans après son départ vers le PSG, effectuer son grand retour au sein du club doyen.
Par Benoît Donckele et David Poisnel de Paris-Normandie.
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Le Havre. Le centre de formation du HAC doit être réhabilité pour garder son agrément
Après avoir obtenu un bail emphytéotique de 30 ans pour son centre de formation de la Cavée Verte, le HAC se lance dans une réhabilitation de grande ampleur afin de coller aux directives de la Fédération française de football. Un projet qui se monte à 3,9 millions d’euros.
Le centre de formation du HAC sera entièrement rénové pour conserver son agrément
Si le HAC est aujourd’hui une équipe en Ligue 1 de football, c’est aussi l’un des meilleurs centres de formation de France. Mais cette véritable fabrique à grands joueurs nationaux et internationaux doit aujourd’hui se réinventer. Le site historique de la Cavée Verte au Havre n’a pas satisfait aux exigences de la Fédération française de football. Cette dernière a préconisé une série de rénovations indispensables pour conserver l’agrément qu’elle délivre.
Le terrain et les locaux, qui sont propriété de la Ville du Havre, sont désormais gérés par la société anonyme sportive professionnelle (SASP) Havre Athletic Club (HAC) football. Un bail emphytéotique administratif de 30 ans a en effet été signé afin de laisser au HAC toute latitude d’investir selon les souhaits de la fédération.
Un chantier à 3,9 millions d’euros
Il va d’abord falloir déménager, dans quelques jours, afin de commencer les travaux rapidement. Le chantier, estimé à un peu moins de 4 millions d’euros, sera phasé afin de permettre une utilisation des nouveaux vestiaires dès la reprise de la saison, mi-juillet. Durant un an, les joueurs seront accueillis au CRJS (Campus pour la réussite de la jeunesse et des sports au Havre) où évoluent déjà les joueuses.
Car le centre de formation, ce n’est pas qu’un terrain d’honneur et trois terrains d’entraînement avec les vestiaires qui vont avec. Non. Les locaux abritent surtout un internat de 40 résidents avec logement et restauration, des espaces médicaux, de performance et de réathlétisation.
Les travaux ont pour but d’améliorer l’isolation thermique et phonique des chambres mais aussi de créer de nouvelles salles de préparation physique et de suivi… « Nous sommes sur de l’amélioration de l’accueil quotidien », souligne Régis Debons, adjoint au maire en charge des sports. Pour gagner de la place, les services administratifs du HAC football, jusqu’à présent accueillis à la Cavée Verte, déménageront définitivement au stade Océane.
Un vivier pour une équipe compétitive
« La qualité de formation est connue et reconnue des entraîneurs mais les conditions d’accueil sont aussi importantes. Dans le projet de rénovation, toute une partie de l’aménagement sera consacrée à la qualité de l’accueil », souligne Richard Mion, directeur du service des sports de la Ville du Havre. « Les jeunes sont évalués tout au long de l’année sur leurs résultats sportifs et scolaires. L’an dernier, nous étions deuxième centre de formation de France derrière le PSG. On est dans le haut du tableau. Et clairement, les chambres, les sanitaires, les douches… N’étaient pas à la hauteur des autres centres de formation », détaille Régis Debons.
« Le centre de formation, c’est aussi le vivier des joueurs pour la Ligue 1. Les jeunes viennent alimenter l’équipe et les transferts qui s’ensuivent permettent d’équilibrer cette même équipe et la rendre plus compétitive », poursuit l’élu. C’est pour cela que la Ville du Havre versera une subvention de 849 000 euros pour participer aux travaux. Un autre quart sera versé par le Département, ainsi que la Région, le HAC finançant le reste. Contactée, la direction du HAC n’a pas été en mesure de nous répondre.
Par Marie-Ange Maraine de Paris-Normandie.
Après avoir obtenu un bail emphytéotique de 30 ans pour son centre de formation de la Cavée Verte, le HAC se lance dans une réhabilitation de grande ampleur afin de coller aux directives de la Fédération française de football. Un projet qui se monte à 3,9 millions d’euros.
Le centre de formation du HAC sera entièrement rénové pour conserver son agrément
Si le HAC est aujourd’hui une équipe en Ligue 1 de football, c’est aussi l’un des meilleurs centres de formation de France. Mais cette véritable fabrique à grands joueurs nationaux et internationaux doit aujourd’hui se réinventer. Le site historique de la Cavée Verte au Havre n’a pas satisfait aux exigences de la Fédération française de football. Cette dernière a préconisé une série de rénovations indispensables pour conserver l’agrément qu’elle délivre.
Le terrain et les locaux, qui sont propriété de la Ville du Havre, sont désormais gérés par la société anonyme sportive professionnelle (SASP) Havre Athletic Club (HAC) football. Un bail emphytéotique administratif de 30 ans a en effet été signé afin de laisser au HAC toute latitude d’investir selon les souhaits de la fédération.
Un chantier à 3,9 millions d’euros
Il va d’abord falloir déménager, dans quelques jours, afin de commencer les travaux rapidement. Le chantier, estimé à un peu moins de 4 millions d’euros, sera phasé afin de permettre une utilisation des nouveaux vestiaires dès la reprise de la saison, mi-juillet. Durant un an, les joueurs seront accueillis au CRJS (Campus pour la réussite de la jeunesse et des sports au Havre) où évoluent déjà les joueuses.
Car le centre de formation, ce n’est pas qu’un terrain d’honneur et trois terrains d’entraînement avec les vestiaires qui vont avec. Non. Les locaux abritent surtout un internat de 40 résidents avec logement et restauration, des espaces médicaux, de performance et de réathlétisation.
Les travaux ont pour but d’améliorer l’isolation thermique et phonique des chambres mais aussi de créer de nouvelles salles de préparation physique et de suivi… « Nous sommes sur de l’amélioration de l’accueil quotidien », souligne Régis Debons, adjoint au maire en charge des sports. Pour gagner de la place, les services administratifs du HAC football, jusqu’à présent accueillis à la Cavée Verte, déménageront définitivement au stade Océane.
Un vivier pour une équipe compétitive
« La qualité de formation est connue et reconnue des entraîneurs mais les conditions d’accueil sont aussi importantes. Dans le projet de rénovation, toute une partie de l’aménagement sera consacrée à la qualité de l’accueil », souligne Richard Mion, directeur du service des sports de la Ville du Havre. « Les jeunes sont évalués tout au long de l’année sur leurs résultats sportifs et scolaires. L’an dernier, nous étions deuxième centre de formation de France derrière le PSG. On est dans le haut du tableau. Et clairement, les chambres, les sanitaires, les douches… N’étaient pas à la hauteur des autres centres de formation », détaille Régis Debons.
« Le centre de formation, c’est aussi le vivier des joueurs pour la Ligue 1. Les jeunes viennent alimenter l’équipe et les transferts qui s’ensuivent permettent d’équilibrer cette même équipe et la rendre plus compétitive », poursuit l’élu. C’est pour cela que la Ville du Havre versera une subvention de 849 000 euros pour participer aux travaux. Un autre quart sera versé par le Département, ainsi que la Région, le HAC finançant le reste. Contactée, la direction du HAC n’a pas été en mesure de nous répondre.
Par Marie-Ange Maraine de Paris-Normandie.
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Source : https://www.lfp.fr/Articles/Communiqu%C ... -uber-eats
Affluences : une saison 2023/2024 record en Ligue 1 Uber Eats
Communiqués
Publié le 31/05/2024 à 10:01 - LFP
Partager
La Ligue 1 Uber Eats a enregistré de nouveaux records d’affluences au terme de cette saison 2023/2024.
Au fil de cette saison 2023/2024 qui marquait le passage à 18 clubs, pas moins de 8,27 millions de spectateurs se sont déplacés pour assister à une rencontre de Ligue 1 Uber Eats (305 matchs comptabilisés sur les 34 journées, hors matchs de Barrages).
L’affluence moyenne en Ligue 1 Uber Eats s’élève à 27 113 spectateurs à la fin de cet exercice, ce qui constitue une hausse de 14% par rapport à la saison 2022/2023. Il s’agit de la meilleure affluence moyenne historique enregistrée par la Ligue 1 Uber Eats ! À noter que 9 clubs sur 18 (Olympique de Marseille, Paris Saint-Germain, Olympique Lyonnais, LOSC Lille, RC Lens, FC Nantes, Stade Rennais FC, Toulouse FC et RC Strasbourg Alsace) terminent avec plus de 25 000 spectateurs de moyenne.
Il ne s’agit pas du seul record pour célébrer cette fin de saison en Ligue 1 Uber Eats. Avec un taux de remplissage moyen fixé à 85,4% (+4 points en comparaison avec la saison précédente), la Ligue 1 Uber Eats enregistre sa meilleure moyenne historique en la matière, avec 8 clubs franchissant la barre moyenne des 90% de taux de remplissage (RC Lens, Paris Saint-Germain, RC Strasbourg Alsace, Stade Brestois 29, FC Lorient, Olympique de Marseille, Clermont Foot 63).
Autre signe d’un engouement grandissant, la Ligue 1 Uber Eats a battu également son record historique du nombre de spectateurs sur une journée de championnat à l’occasion de la 25ᵉ journée, avec 32 338 spectateurs par rencontre.
Les deux promus du début de saison 2023/2024 sont les clubs ayant connu la plus forte augmentation de leur affluence moyenne (+ 75% pour Le Havre AC, + 51% pour le FC Metz), alors que le Stade Brestois 29 (+ 15%) et le Stade de Reims (+14%) sont ceux dont les affluences ont le plus progressé parmi les clubs déjà présents en Ligue 1 Uber Eats la saison dernière.
Dans le détail, voici les affluences moyennes et le taux de remplissage club par club de la saison 2023/2024 en Ligue 1 Uber Eats :
Affluences : une saison 2023/2024 record en Ligue 1 Uber Eats
Communiqués
Publié le 31/05/2024 à 10:01 - LFP
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La Ligue 1 Uber Eats a enregistré de nouveaux records d’affluences au terme de cette saison 2023/2024.
Au fil de cette saison 2023/2024 qui marquait le passage à 18 clubs, pas moins de 8,27 millions de spectateurs se sont déplacés pour assister à une rencontre de Ligue 1 Uber Eats (305 matchs comptabilisés sur les 34 journées, hors matchs de Barrages).
L’affluence moyenne en Ligue 1 Uber Eats s’élève à 27 113 spectateurs à la fin de cet exercice, ce qui constitue une hausse de 14% par rapport à la saison 2022/2023. Il s’agit de la meilleure affluence moyenne historique enregistrée par la Ligue 1 Uber Eats ! À noter que 9 clubs sur 18 (Olympique de Marseille, Paris Saint-Germain, Olympique Lyonnais, LOSC Lille, RC Lens, FC Nantes, Stade Rennais FC, Toulouse FC et RC Strasbourg Alsace) terminent avec plus de 25 000 spectateurs de moyenne.
Il ne s’agit pas du seul record pour célébrer cette fin de saison en Ligue 1 Uber Eats. Avec un taux de remplissage moyen fixé à 85,4% (+4 points en comparaison avec la saison précédente), la Ligue 1 Uber Eats enregistre sa meilleure moyenne historique en la matière, avec 8 clubs franchissant la barre moyenne des 90% de taux de remplissage (RC Lens, Paris Saint-Germain, RC Strasbourg Alsace, Stade Brestois 29, FC Lorient, Olympique de Marseille, Clermont Foot 63).
Autre signe d’un engouement grandissant, la Ligue 1 Uber Eats a battu également son record historique du nombre de spectateurs sur une journée de championnat à l’occasion de la 25ᵉ journée, avec 32 338 spectateurs par rencontre.
Les deux promus du début de saison 2023/2024 sont les clubs ayant connu la plus forte augmentation de leur affluence moyenne (+ 75% pour Le Havre AC, + 51% pour le FC Metz), alors que le Stade Brestois 29 (+ 15%) et le Stade de Reims (+14%) sont ceux dont les affluences ont le plus progressé parmi les clubs déjà présents en Ligue 1 Uber Eats la saison dernière.
Dans le détail, voici les affluences moyennes et le taux de remplissage club par club de la saison 2023/2024 en Ligue 1 Uber Eats :
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Football – Ligue 1 : Luka Elsner du HAC à Reims, toujours pas de fumée blanche
La situation ne subira aucun revirement. La saison prochaine, Luka Elsner se posera sur le banc du Stade de Reims. Néanmoins, le départ du futur ex-entraîneur du Havre AC ne pourra être acté qu’à la condition qu’un accord soit scellé entre les deux clubs. Le point en ce lundi 3 juin 2024.
On a tout notre temps. »Décidé à ne pas plier face à l’offensive du Stade de Reims, Jean-Michel Roussier entend faire savoir à son homologue Jean-Pierre Caillot qu’en l’état, il n’entend pas classer si facilement le dossier « Elsner ». « Reims fait du Reims », soufflait même le patron du Havre AC. À savoir que les deux parties jouent actuellement sur le même terrain, celui de la mésentente. « J’espère que tout le monde restera raisonnable », a pour sa part confié Caillot, sur fond de message à l’adresse de son collègue normand, à nos confrères de L’Union. La première offre transmise par Reims est restée lettre morte.
Le million d’euros attendu afin de libérer le technicien slovène de sa dernière année de contrat semble en effet faire tousser le patron du Stade de Reims, membre du Conseil d’administration de la Ligue de Football Professionnel, proche de Vincent Labrune, numéro 1 de la LFP. Donc, du camp de ceux qui regardent d’un très mauvais œil le combat judiciaire mené par Roussier dans l’affaire « CVC ». En position de force, Roussier regarde ainsi défiler les heures, les jours, en toute sérénité.
Aux côtés de Carlo Ancelotti
Parce qu’il sait que son confrère champenois ne changera pas d’idée. « Nous avons une idée précise du coach avec lequel nous avons envie de travailler », assure ce dernier. Il sait aussi que Luka Elsner (41 ans), l’entraîneur arrivé dans le sillage de Mathieu Bodmer il y a deux ans, a fait le choix d’un nouveau défi, à l’endroit même où officiait jusqu’au 2 mai dernier son ex-adjoint (au Standard de Liège, Belgique), Will Still. Elsner a d’ailleurs déjà enfilé les couleurs rémoises (effectif actuel, mercato, etc.).
Roussier sait enfin que pour succéder à celui qui a réussi l’exploit de remettre – et de laisser – le HAC sous les projecteurs de la Ligue 1, les candidats ne sont pas rares. « Mais tant que le départ de Luka ne sera pas officialisé, je ne recevrai personne », précise-t-il. Personne, autrement dit aucun des deux entraîneurs toujours en lice. Une chambre d’appel où patiente un certain Didier Digard (37 ans), dont le contrat avec l’OGC Nice, où il dirigeait le groupe Élite la saison passée, arrive à terme.
Désormais titulaire du BEPF, diplôme pour lequel il effectua un stage aux côtés de Carlo Ancelotti au Real Madrid, il eut déjà au cœur de l’exercice 2022-23 l’occasion de prendre le pouls de la Ligue 1, en qualité de coach, sur le banc des Aiglons (10 victoires, 7 nuls et 4 défaites). Un intérim notamment marqué par une première éclatante, ce « set » gagné face à Montpellier (6-1), début d’une série de treize matches sans le moindre revers.
Quant à l’identité du deuxième entraîneur pisté, elle reste vague. Même s’il serait étonnant que Stéphane Dumont (41 ans), libre de s’engager où il le souhaite après trois saisons à la tête de l’effectif de l’En Avant Guingamp, ne soit pas inscrit sur une liste de plus en plus short.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
La situation ne subira aucun revirement. La saison prochaine, Luka Elsner se posera sur le banc du Stade de Reims. Néanmoins, le départ du futur ex-entraîneur du Havre AC ne pourra être acté qu’à la condition qu’un accord soit scellé entre les deux clubs. Le point en ce lundi 3 juin 2024.
On a tout notre temps. »Décidé à ne pas plier face à l’offensive du Stade de Reims, Jean-Michel Roussier entend faire savoir à son homologue Jean-Pierre Caillot qu’en l’état, il n’entend pas classer si facilement le dossier « Elsner ». « Reims fait du Reims », soufflait même le patron du Havre AC. À savoir que les deux parties jouent actuellement sur le même terrain, celui de la mésentente. « J’espère que tout le monde restera raisonnable », a pour sa part confié Caillot, sur fond de message à l’adresse de son collègue normand, à nos confrères de L’Union. La première offre transmise par Reims est restée lettre morte.
Le million d’euros attendu afin de libérer le technicien slovène de sa dernière année de contrat semble en effet faire tousser le patron du Stade de Reims, membre du Conseil d’administration de la Ligue de Football Professionnel, proche de Vincent Labrune, numéro 1 de la LFP. Donc, du camp de ceux qui regardent d’un très mauvais œil le combat judiciaire mené par Roussier dans l’affaire « CVC ». En position de force, Roussier regarde ainsi défiler les heures, les jours, en toute sérénité.
Aux côtés de Carlo Ancelotti
Parce qu’il sait que son confrère champenois ne changera pas d’idée. « Nous avons une idée précise du coach avec lequel nous avons envie de travailler », assure ce dernier. Il sait aussi que Luka Elsner (41 ans), l’entraîneur arrivé dans le sillage de Mathieu Bodmer il y a deux ans, a fait le choix d’un nouveau défi, à l’endroit même où officiait jusqu’au 2 mai dernier son ex-adjoint (au Standard de Liège, Belgique), Will Still. Elsner a d’ailleurs déjà enfilé les couleurs rémoises (effectif actuel, mercato, etc.).
Roussier sait enfin que pour succéder à celui qui a réussi l’exploit de remettre – et de laisser – le HAC sous les projecteurs de la Ligue 1, les candidats ne sont pas rares. « Mais tant que le départ de Luka ne sera pas officialisé, je ne recevrai personne », précise-t-il. Personne, autrement dit aucun des deux entraîneurs toujours en lice. Une chambre d’appel où patiente un certain Didier Digard (37 ans), dont le contrat avec l’OGC Nice, où il dirigeait le groupe Élite la saison passée, arrive à terme.
Désormais titulaire du BEPF, diplôme pour lequel il effectua un stage aux côtés de Carlo Ancelotti au Real Madrid, il eut déjà au cœur de l’exercice 2022-23 l’occasion de prendre le pouls de la Ligue 1, en qualité de coach, sur le banc des Aiglons (10 victoires, 7 nuls et 4 défaites). Un intérim notamment marqué par une première éclatante, ce « set » gagné face à Montpellier (6-1), début d’une série de treize matches sans le moindre revers.
Quant à l’identité du deuxième entraîneur pisté, elle reste vague. Même s’il serait étonnant que Stéphane Dumont (41 ans), libre de s’engager où il le souhaite après trois saisons à la tête de l’effectif de l’En Avant Guingamp, ne soit pas inscrit sur une liste de plus en plus short.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
pour celles et ceux que ca pourrait interesser
https://actu.fr/normandie/pont-audemer_ ... 57282.html
https://actu.fr/normandie/pont-audemer_ ... 57282.html
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : et pendant ce temps, quid du mercato estival du HAC ?
Parallèlement au départ de Luka Elsner à destination du Stade de Reims, transfuge pour lequel un accord financier reste à trouver, le Havre AC parvient-il à avancer quelques pions, tant en termes de ventes que de recrues ? Le point en ce mardi 4 juin 2024.
Etienne Youte devrait faire l’objet d’un « juteux » transfert dans les prochaines semaines
« Après Elsner, les départs s’enchaînent . » Voilà un titre, issu d’un site, forcément expert en matière de transferts, qui ne peut laisser insensible. Alors naturellement, mécaniquement, on clique. Et là, coup de tonnerre ! L’info sort brutalement. Il ne s’agit pas de plusieurs départs, comme indiqué en premier indice, mais d’un seul.
Celui de… Kandet Diawara, jamais vu en L1 sous les couleurs du HAC, avant d’être prêté, en janvier dernier, à Concarneau (15 matches). Voilà l’unique « info », du moins rumeur (Diawara n’est pas parti), camouflée derrière ce titre un brin racoleur. Alors, qu’en est-il exactement des avancées du Havre AC, à quelques semaines de l’ouverture officielle du mercato ? « D’abord, il nous faut vendre », rappelle en préambule Jean-Michel Roussier.
Elsner, Digard ou un autre, ça ne change rien
Vendre Youte par exemple, à un prix estimé entre 12 et 15 M€, défenseur qui entre dans sa dernière année de contrat et dont le potentiel séduit autant en France (OM ?) qu’à l’étranger (Allemagne et Angleterre) ? Vendre Arouna Sangante également, lui aussi repéré par des chasseurs de têtes d’horizons différents ? Vendre Christopher Opéri, entré cette saison dans une dimension nouvelle ? « Il y a des intérêts pour certains de nos joueurs, confirme Mathieu Bodmer. Mais pour l’instant, nous n’avons pas reçu la moindre offre. »
Et pour cause. Si, au HAC, l’incertitude quant à l’identité du futur entraîneur ne plaide pas en faveur de l’avancée du mercato, toutes les autres écuries de Ligue 1 patientent elles aussi. Certaines n’ont pas encore arrêté leur choix quant à l’homme qui s’installera sur le banc, d’autres sont toujours en quête d’un directeur sportif. Et ce n’est pas tout. À ce jour, aucun des dirigeants français n’a en effet de visibilité quant aux négociations des droits TV pour la période 2024-2029. « Résultat, note Bodmer, rien ne bouge. »
Que le HAC choisisse Didier Digard, Stéphane Dumont ou un autre technicien afin de valider la succession d’Elsner, ne modifiera donc en rien, à très court terme, le rythme des mouvements au sein de l’effectif havrais. Un groupe au sein duquel personne, parmi les joueurs sous contrat, n’a encore été poussé vers la sortie. « Pour ça, on attend de savoir qui sera l’entraîneur, dit le directeur sportif du Havre AC. Certains joueurs avaient un certain statut avec Luka, mais qu’en sera-t-il avec celui qui le remplacera sur le banc ? »
À un peu moins d’un mois de la reprise de l’entraînement (le 1er juillet 2024), au HAC, comme ailleurs, l’intersaison est au point mort.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Parallèlement au départ de Luka Elsner à destination du Stade de Reims, transfuge pour lequel un accord financier reste à trouver, le Havre AC parvient-il à avancer quelques pions, tant en termes de ventes que de recrues ? Le point en ce mardi 4 juin 2024.
Etienne Youte devrait faire l’objet d’un « juteux » transfert dans les prochaines semaines
« Après Elsner, les départs s’enchaînent . » Voilà un titre, issu d’un site, forcément expert en matière de transferts, qui ne peut laisser insensible. Alors naturellement, mécaniquement, on clique. Et là, coup de tonnerre ! L’info sort brutalement. Il ne s’agit pas de plusieurs départs, comme indiqué en premier indice, mais d’un seul.
Celui de… Kandet Diawara, jamais vu en L1 sous les couleurs du HAC, avant d’être prêté, en janvier dernier, à Concarneau (15 matches). Voilà l’unique « info », du moins rumeur (Diawara n’est pas parti), camouflée derrière ce titre un brin racoleur. Alors, qu’en est-il exactement des avancées du Havre AC, à quelques semaines de l’ouverture officielle du mercato ? « D’abord, il nous faut vendre », rappelle en préambule Jean-Michel Roussier.
Elsner, Digard ou un autre, ça ne change rien
Vendre Youte par exemple, à un prix estimé entre 12 et 15 M€, défenseur qui entre dans sa dernière année de contrat et dont le potentiel séduit autant en France (OM ?) qu’à l’étranger (Allemagne et Angleterre) ? Vendre Arouna Sangante également, lui aussi repéré par des chasseurs de têtes d’horizons différents ? Vendre Christopher Opéri, entré cette saison dans une dimension nouvelle ? « Il y a des intérêts pour certains de nos joueurs, confirme Mathieu Bodmer. Mais pour l’instant, nous n’avons pas reçu la moindre offre. »
Et pour cause. Si, au HAC, l’incertitude quant à l’identité du futur entraîneur ne plaide pas en faveur de l’avancée du mercato, toutes les autres écuries de Ligue 1 patientent elles aussi. Certaines n’ont pas encore arrêté leur choix quant à l’homme qui s’installera sur le banc, d’autres sont toujours en quête d’un directeur sportif. Et ce n’est pas tout. À ce jour, aucun des dirigeants français n’a en effet de visibilité quant aux négociations des droits TV pour la période 2024-2029. « Résultat, note Bodmer, rien ne bouge. »
Que le HAC choisisse Didier Digard, Stéphane Dumont ou un autre technicien afin de valider la succession d’Elsner, ne modifiera donc en rien, à très court terme, le rythme des mouvements au sein de l’effectif havrais. Un groupe au sein duquel personne, parmi les joueurs sous contrat, n’a encore été poussé vers la sortie. « Pour ça, on attend de savoir qui sera l’entraîneur, dit le directeur sportif du Havre AC. Certains joueurs avaient un certain statut avec Luka, mais qu’en sera-t-il avec celui qui le remplacera sur le banc ? »
À un peu moins d’un mois de la reprise de l’entraînement (le 1er juillet 2024), au HAC, comme ailleurs, l’intersaison est au point mort.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : entraîneur et mercato, au HAC, tous les dossiers sont en stand-by
Le refus du Stade de Reims de s’aligner sur la position du HAC dans le dossier « Elsner », le passage devant la DNCG et le flou qui entoure les droits TV obligent les dirigeants havrais à faire preuve d’une grande patience. Le point en ce jeudi 6 juin 2024.
Le choix de Luka Elsner, cette envie de rejoindre le Stade Reims, de travailler avec des moyens plus épais, au sortir de deux saisons durant lesquelles il aura rempli son contrat, et même plus, ajoute de l’incertitude aux incertitudes. Si en coulisse, le technicien slovène a ouvert le nouveau chapitre de sa carrière, si seuls les dossiers ayant trait à l’effectif rémois occupent son quotidien, il ne peut ignorer que l’entête de son contrat, celui qui court jusqu’en 2025, n’a toujours pas changé.
À ce jour, Elsner figure bel et bien sur l’organigramme du HAC. « Il y a beaucoup de mousse, beaucoup d’air, note Jean-Michel Roussier. Mais en l’état, Reims n’apparaît pas très motivé à l’idée de faire le moindre effort. Le dossier n’a donc pas avancé. » Et par ricochet, l’identité du nouvel entraîneur (Didier Digard ?), soit le septième de l’ère Vincent Volpe, ne peut être officialisée, dévoilée. À ce sujet, si le Stade de Reims venait à ignorer les attentes (financières) du Havre AC, un revirement de situation pourrait-il ponctuer les négociations ? « Tout est possible, estime le président Roussier. Mais je ne m’impatiente pas. Là, il y a des choses plus importantes à régler, dans un contexte dangereux. »
« Les droits télé, c’est un serpent de mer »
Une chose importante notamment, ce passage devant la DNCG, programmé au 12 juin 2024, sachant le flou qui accompagne les discussions autour des droits TV, pour la période 2024-2029. Droits qui représentent tout de même 50 % du budget du HAC, soit un peu plus de 15 M€. Une somme sur laquelle le club doyen, spectateur d’un deal (mal) géré dans l’urgence par Vincent Labrune et son orchestre, doute de pouvoir s’appuyer.
Dos au mur, le patron de la Ligue a en effet exposé un plan B, une chaîne 100 % L1 estampillée LFP, à un prix de 25 € par mois en échange d’un abonnement. « Ces droits, depuis des années, c’est un serpent de mer, souffle Roussier. Sur ce qui est présenté aujourd’hui, il ne faudra pas deux, mais quatre millions d’abonnés pour approcher les sommes espérées (NDLR : 540 M€ la première année, jusqu’à 870 M€ en 2029). » Ce qui flirte avec l’impossible.
« Il y aura de la casse »
Comme nombre de ses confrères, le patron du Havre AC peine ainsi à se projeter vers l’avenir. Même le plus proche, cette séquence dédiée à un mercato d’estival qui ouvrira ses portes le 10 juin. Car avant de passer à l’action, d’inviter de nouvelles têtes à poser en ciel et marine, le HAC ne pourra contourner la case « ventes ». Et là aussi, ça coince. « Il y a des discussions concernant certains de nos joueurs, admet Roussier. Mais la situation du football français invite les clubs étrangers à attendre. Si le contexte n’évolue pas, ces clubs sauront qu’on a besoin d’argent, ils reverront donc leurs offres à la baisse. Il y aura de la casse. »
Quant aux futures arrivées, rien ne filtre, puisque rien ne bouge. « On y travaille, assure Roussier. Mais là aussi, tout est en stand-by. » Dans un peu plus de trois semaines, le 1er juillet, viendra l’heure de la reprise de l’entraînement, et à ce jour, au HAC comme ailleurs, c’est du brouillard qu’il faut d’abord s’extirper.
Par Benoît Donckele
Publié:
6 Juin 2024 à 17h00
Le refus du Stade de Reims de s’aligner sur la position du HAC dans le dossier « Elsner », le passage devant la DNCG et le flou qui entoure les droits TV obligent les dirigeants havrais à faire preuve d’une grande patience. Le point en ce jeudi 6 juin 2024.
Le choix de Luka Elsner, cette envie de rejoindre le Stade Reims, de travailler avec des moyens plus épais, au sortir de deux saisons durant lesquelles il aura rempli son contrat, et même plus, ajoute de l’incertitude aux incertitudes. Si en coulisse, le technicien slovène a ouvert le nouveau chapitre de sa carrière, si seuls les dossiers ayant trait à l’effectif rémois occupent son quotidien, il ne peut ignorer que l’entête de son contrat, celui qui court jusqu’en 2025, n’a toujours pas changé.
À ce jour, Elsner figure bel et bien sur l’organigramme du HAC. « Il y a beaucoup de mousse, beaucoup d’air, note Jean-Michel Roussier. Mais en l’état, Reims n’apparaît pas très motivé à l’idée de faire le moindre effort. Le dossier n’a donc pas avancé. » Et par ricochet, l’identité du nouvel entraîneur (Didier Digard ?), soit le septième de l’ère Vincent Volpe, ne peut être officialisée, dévoilée. À ce sujet, si le Stade de Reims venait à ignorer les attentes (financières) du Havre AC, un revirement de situation pourrait-il ponctuer les négociations ? « Tout est possible, estime le président Roussier. Mais je ne m’impatiente pas. Là, il y a des choses plus importantes à régler, dans un contexte dangereux. »
« Les droits télé, c’est un serpent de mer »
Une chose importante notamment, ce passage devant la DNCG, programmé au 12 juin 2024, sachant le flou qui accompagne les discussions autour des droits TV, pour la période 2024-2029. Droits qui représentent tout de même 50 % du budget du HAC, soit un peu plus de 15 M€. Une somme sur laquelle le club doyen, spectateur d’un deal (mal) géré dans l’urgence par Vincent Labrune et son orchestre, doute de pouvoir s’appuyer.
Dos au mur, le patron de la Ligue a en effet exposé un plan B, une chaîne 100 % L1 estampillée LFP, à un prix de 25 € par mois en échange d’un abonnement. « Ces droits, depuis des années, c’est un serpent de mer, souffle Roussier. Sur ce qui est présenté aujourd’hui, il ne faudra pas deux, mais quatre millions d’abonnés pour approcher les sommes espérées (NDLR : 540 M€ la première année, jusqu’à 870 M€ en 2029). » Ce qui flirte avec l’impossible.
« Il y aura de la casse »
Comme nombre de ses confrères, le patron du Havre AC peine ainsi à se projeter vers l’avenir. Même le plus proche, cette séquence dédiée à un mercato d’estival qui ouvrira ses portes le 10 juin. Car avant de passer à l’action, d’inviter de nouvelles têtes à poser en ciel et marine, le HAC ne pourra contourner la case « ventes ». Et là aussi, ça coince. « Il y a des discussions concernant certains de nos joueurs, admet Roussier. Mais la situation du football français invite les clubs étrangers à attendre. Si le contexte n’évolue pas, ces clubs sauront qu’on a besoin d’argent, ils reverront donc leurs offres à la baisse. Il y aura de la casse. »
Quant aux futures arrivées, rien ne filtre, puisque rien ne bouge. « On y travaille, assure Roussier. Mais là aussi, tout est en stand-by. » Dans un peu plus de trois semaines, le 1er juillet, viendra l’heure de la reprise de l’entraînement, et à ce jour, au HAC comme ailleurs, c’est du brouillard qu’il faut d’abord s’extirper.
Par Benoît Donckele
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6 Juin 2024 à 17h00
On a tous deux vies. La deuxième commence lorsqu'on s'aperçoit qu'on en a qu'une.
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Les clubs de Ligue 1 condamnés à vendre pour vivre pendant le mercato en attendant les droits télé
Le mercato, qui ouvre officiellement lundi, devrait connaître une première phase de vente pour la majorité des clubs français. L'incertitude liée aux droits télé est trop importante pour prendre le risque d'investir massivement cet été.
Dans un contexte économique aussi incertain que celui que traversent les clubs avec le problème des droits télé, toujours pas résolu pour la période 2024-2029, les dirigeants français vont devoir trouver de l'argent pour maintenir les budgets à des niveaux acceptables. Tous les clubs ne sont cependant pas logés à la même enseigne.
Le Paris-Saint-Germain a les moyens de ses ambitions, surtout après le départ de Kylian Mbappé. Monaco peut se permettre de gonfler son effectif sans avoir à vendre ses meilleurs éléments. Sans Coupe d'Europe, Rennes peut toujours attirer un joueur au-dessus des 10 millions d'euros. Même si Ineos fait désormais des économies de partout à Nice, Florian Maurice et Franck Haise ont un budget à dépenser. L'OL saura trouver des ressources, même si les Lyonnais ont encore des dettes importantes liées à des transferts. Strasbourg aussi pourra faire un effort s'il cible un joueur de moins de 23 ans.
« Je ne vais pas dire que c'est déjà la panique mais certains commencent quand même à avoir peur de ce qu'il peut se passer »
Un acteur du marché des transferts
Pour le reste, on comptera le moindre bonus accordé, le moins pourcentage à la revente, le moindre centime, en attendant de savoir à quelle sauce tout le monde sera mangé quand la LFP officialisera la commercialisation de la L1. « En France, si on vend pour 10 M€ et qu'on réinvestit 5 M€ sur le marché, on peut déjà estimer que c'est très bien en temps normal, confie un acteur du marché. Dans certains clubs, on va être en dessous de ça. »
« Je ne vais pas dire que c'est déjà la panique, explique une autre source, mais certains commencent quand même à avoir peur de ce qu'il peut se passer. Nous n'avons aucune projection et à part les clubs qualifiés en Ligue des champions et ceux qui ont un peu de trésorerie, les autres peuvent avoir de grandes craintes sur ce mercato. »
Il y a souvent l'impression, ces dernières années, que le Championnat de France n'a pas d'argent, surtout depuis la crise liée au désistement de Mediapro en 2020-2021. Mais les clubs ont explosé leur record d'achat la saison dernière, mercato d'été et d'hiver confondus, pour un total de 1,18 milliard d'euros. Les ventes ont certes été importantes (1,05 milliard) mais la balance (-124,71 millions) est la deuxième plus importante de l'histoire derrière celle de la saison 2013-2014.
Cette fois-ci, il va falloir vendre un peu plus. Ce n'est clairement pas une bonne nouvelle et même le PSG ne pourra pas cacher la misère. Le départ de Mbappé fait déjà mal à la réputation de notre Championnat. Ceux de Jonathan David, Désiré Doué, Leny Yoro, Jean-Clair Todibo, Alexandre Lacazette, Elye Wahi, Wissam Ben Yedder, Thijs Dallinga, Arnaud Kalimuendo ou Edon Zhegrova, pour ne citer qu'eux, pourraient appauvrir les débats.
Les idées, denrée rare
Si la LFP n'arrive pas à ses fins économiquement pour vendre ses droits télé, il faudra que les clubs français reviennent à ce qui a fait leur force : la formation et des idées dans le recrutement. L'excellence française dans le premier domaine est reconnue. La diversité des innovations récentes dans notre Championnat reste encore à démontrer tant certains clubs ont profité de l'arrivée de capitaux étrangers pour casser leur tirelire, sans vraiment penser au lendemain.
Ces dernières années, la data a aussi fait une entrée fracassante dans le quotidien des clubs et les outils mis à disposition des cellules de recrutement sont plus présents. Mais là encore, les logiciels coûtent de plus en plus chers et les équipes sont amenées à faire des économies. Il va donc falloir se montrer malin, patient, aller chercher les bonnes infos sur la situation des joueurs et dénicher des éléments de qualité sans faire sauter la banque.
Le marché des entraîneurs et des directeurs sportifs a déjà atteint un niveau inédit, avec des présidents à la recherche de profils capables de valoriser un effectif. Ces changements vont amener des mouvements encore plus importants au sein des équipes. Avec des prises de décisions beaucoup plus longues, car personne ne peut se louper.
Loïc Tanzi
mis à jour le 7 juin 2024 à 07h00
Le mercato, qui ouvre officiellement lundi, devrait connaître une première phase de vente pour la majorité des clubs français. L'incertitude liée aux droits télé est trop importante pour prendre le risque d'investir massivement cet été.
Dans un contexte économique aussi incertain que celui que traversent les clubs avec le problème des droits télé, toujours pas résolu pour la période 2024-2029, les dirigeants français vont devoir trouver de l'argent pour maintenir les budgets à des niveaux acceptables. Tous les clubs ne sont cependant pas logés à la même enseigne.
Le Paris-Saint-Germain a les moyens de ses ambitions, surtout après le départ de Kylian Mbappé. Monaco peut se permettre de gonfler son effectif sans avoir à vendre ses meilleurs éléments. Sans Coupe d'Europe, Rennes peut toujours attirer un joueur au-dessus des 10 millions d'euros. Même si Ineos fait désormais des économies de partout à Nice, Florian Maurice et Franck Haise ont un budget à dépenser. L'OL saura trouver des ressources, même si les Lyonnais ont encore des dettes importantes liées à des transferts. Strasbourg aussi pourra faire un effort s'il cible un joueur de moins de 23 ans.
« Je ne vais pas dire que c'est déjà la panique mais certains commencent quand même à avoir peur de ce qu'il peut se passer »
Un acteur du marché des transferts
Pour le reste, on comptera le moindre bonus accordé, le moins pourcentage à la revente, le moindre centime, en attendant de savoir à quelle sauce tout le monde sera mangé quand la LFP officialisera la commercialisation de la L1. « En France, si on vend pour 10 M€ et qu'on réinvestit 5 M€ sur le marché, on peut déjà estimer que c'est très bien en temps normal, confie un acteur du marché. Dans certains clubs, on va être en dessous de ça. »
« Je ne vais pas dire que c'est déjà la panique, explique une autre source, mais certains commencent quand même à avoir peur de ce qu'il peut se passer. Nous n'avons aucune projection et à part les clubs qualifiés en Ligue des champions et ceux qui ont un peu de trésorerie, les autres peuvent avoir de grandes craintes sur ce mercato. »
Il y a souvent l'impression, ces dernières années, que le Championnat de France n'a pas d'argent, surtout depuis la crise liée au désistement de Mediapro en 2020-2021. Mais les clubs ont explosé leur record d'achat la saison dernière, mercato d'été et d'hiver confondus, pour un total de 1,18 milliard d'euros. Les ventes ont certes été importantes (1,05 milliard) mais la balance (-124,71 millions) est la deuxième plus importante de l'histoire derrière celle de la saison 2013-2014.
Cette fois-ci, il va falloir vendre un peu plus. Ce n'est clairement pas une bonne nouvelle et même le PSG ne pourra pas cacher la misère. Le départ de Mbappé fait déjà mal à la réputation de notre Championnat. Ceux de Jonathan David, Désiré Doué, Leny Yoro, Jean-Clair Todibo, Alexandre Lacazette, Elye Wahi, Wissam Ben Yedder, Thijs Dallinga, Arnaud Kalimuendo ou Edon Zhegrova, pour ne citer qu'eux, pourraient appauvrir les débats.
Les idées, denrée rare
Si la LFP n'arrive pas à ses fins économiquement pour vendre ses droits télé, il faudra que les clubs français reviennent à ce qui a fait leur force : la formation et des idées dans le recrutement. L'excellence française dans le premier domaine est reconnue. La diversité des innovations récentes dans notre Championnat reste encore à démontrer tant certains clubs ont profité de l'arrivée de capitaux étrangers pour casser leur tirelire, sans vraiment penser au lendemain.
Ces dernières années, la data a aussi fait une entrée fracassante dans le quotidien des clubs et les outils mis à disposition des cellules de recrutement sont plus présents. Mais là encore, les logiciels coûtent de plus en plus chers et les équipes sont amenées à faire des économies. Il va donc falloir se montrer malin, patient, aller chercher les bonnes infos sur la situation des joueurs et dénicher des éléments de qualité sans faire sauter la banque.
Le marché des entraîneurs et des directeurs sportifs a déjà atteint un niveau inédit, avec des présidents à la recherche de profils capables de valoriser un effectif. Ces changements vont amener des mouvements encore plus importants au sein des équipes. Avec des prises de décisions beaucoup plus longues, car personne ne peut se louper.
Loïc Tanzi
mis à jour le 7 juin 2024 à 07h00
On a tous deux vies. La deuxième commence lorsqu'on s'aperçoit qu'on en a qu'une.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : Arouna Sangante est-il vraiment sur le point de rejoindre l’Atalanta ?
Sollicité depuis plusieurs mois par des écuries françaises et étrangères, Arouna Sangante devrait bel et bien quitter le Havre AC au cours de l’intersaison. L’Italie, et précisément l’Atalanta Bergame, semble lui offrir un nouveau terrain de jeu. Info ? Intox ? Le point en ce vendredi 7 juin 2024.
Arouna Sangante semble être l’un des joueurs pistés par l’Atalanta Bergame
L’image est détourée, édition du mercredi 5 juin 2024 de la Gazzetta dello Sport, célèbre quotidien italien. On y voit Arouna Sangante et ce titre : « Pour la défense de l’Atalanta ». L’Atalanta, de Bergame forcément, sacrée championne d’Europe le mois dernier, version Ligue Europa, et qualifiée pour la Ligue des Champions, édition 2024-2025. Au cœur de l’article, on y apprend que le deal, entre Italiens et Havrais, pourrait se discuter autour de 15 M€. Oui, 15 M€ !
L’Italie n’a pas les faveurs du Sénégalais
Sportivement, sans doute y a-t-il bien pire comme destination, et financièrement, très certainement le président Roussier n’hésiterait pas un seul instant à vendre son capitaine au tarif dévoilé par la presse transalpine. Seulement voilà, en l’état, rien n’indique que le Sénégalais (22 ans), capitaine des Ciel et Marine lors du récent exercice, s’engagera en faveur de l’Atalanta.
Selon nos informations, le défenseur aux 98 matches sous le maillot du HAC (dont 30 en L1), sous contrat jusqu’en 2026, n’a pas fait de l’Italie, et de sa Serie A, sa destination favorite. D’autre part, de source présidentielle, cette option n’est pas à l’ordre du jour. « Pour la simple et bonne raison que je n’en ai jamais entendu parler », confie Jean-Michel Roussier. À savoir qu’à ce jour, l’Atalanta Bergame, quatrième de Serie A au terme de la saison passée et réputée pour sa sagesse dans les allées du mercato, n’a pas transmis d’offre au Havre AC.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Sollicité depuis plusieurs mois par des écuries françaises et étrangères, Arouna Sangante devrait bel et bien quitter le Havre AC au cours de l’intersaison. L’Italie, et précisément l’Atalanta Bergame, semble lui offrir un nouveau terrain de jeu. Info ? Intox ? Le point en ce vendredi 7 juin 2024.
Arouna Sangante semble être l’un des joueurs pistés par l’Atalanta Bergame
L’image est détourée, édition du mercredi 5 juin 2024 de la Gazzetta dello Sport, célèbre quotidien italien. On y voit Arouna Sangante et ce titre : « Pour la défense de l’Atalanta ». L’Atalanta, de Bergame forcément, sacrée championne d’Europe le mois dernier, version Ligue Europa, et qualifiée pour la Ligue des Champions, édition 2024-2025. Au cœur de l’article, on y apprend que le deal, entre Italiens et Havrais, pourrait se discuter autour de 15 M€. Oui, 15 M€ !
L’Italie n’a pas les faveurs du Sénégalais
Sportivement, sans doute y a-t-il bien pire comme destination, et financièrement, très certainement le président Roussier n’hésiterait pas un seul instant à vendre son capitaine au tarif dévoilé par la presse transalpine. Seulement voilà, en l’état, rien n’indique que le Sénégalais (22 ans), capitaine des Ciel et Marine lors du récent exercice, s’engagera en faveur de l’Atalanta.
Selon nos informations, le défenseur aux 98 matches sous le maillot du HAC (dont 30 en L1), sous contrat jusqu’en 2026, n’a pas fait de l’Italie, et de sa Serie A, sa destination favorite. D’autre part, de source présidentielle, cette option n’est pas à l’ordre du jour. « Pour la simple et bonne raison que je n’en ai jamais entendu parler », confie Jean-Michel Roussier. À savoir qu’à ce jour, l’Atalanta Bergame, quatrième de Serie A au terme de la saison passée et réputée pour sa sagesse dans les allées du mercato, n’a pas transmis d’offre au Havre AC.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : le HAC n’a pas encore totalement convaincu la DNCG
Convoqué ce mercredi 12 juin 2024 devant la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG), le HAC n’a pu totalement convaincre le gendarme financier d’un football français en proie à de sérieux doutes quant à l’avenir. Les dirigeants havrais devront apporter à la DNCG un peu plus de garanties.
Jean-Michel Roussier devra apporter à la DNCG un peu plus de garanties financières
Pour la première fois de l’ère Vincent Volpe, quelques doutes accompagnaient les dirigeants du Havre AC sur la route de la DNCG. « Et il n’y a pas eu de surprise », avoue Jean-Michel Roussier.
Parce que le HAC, à l’échelle de la L1, dispose et disposera encore la saison prochaine d’un budget on ne peut plus serré, parce que l’incertitude demeure toujours aussi grande quant aux droits TV, parce qu’enfin, « CVC » ne représente presque rien dans les finances du Havre AC (1,5 M€), sans doute était-il écrit que le président Roussier ne ressortirait pas du siège de la LFP avec le feu vert du gendarme financier.
Comme l’OM
À l’instar de l’Olympique de Marseille, également auditionnée ce mercredi, c’est un « sursis à statuer » qui a donc ponctué cet examen devant la DNCG. « Il nous faut transmettre, j’imagine dans un délai de quinze jours, de nouvelles garanties financières, explique Roussier. Cette audition a duré un peu plus de deux heures, soit bien plus longtemps que d’habitude, et on a senti une grande prudence de la part des membres de la DNCG par rapport au contexte du moment. Nous transmettrons donc ces documents. »
Dans l’attente des notifications de la Direction nationale de contrôle de gestion, Jean-Michel Roussier n’a pu offrir d’explications plus précises. Lui qui doit également gérer le départ annoncé de son entraîneur, Luka Elsner, en direction du Stade de Reims. Enfin, le départ…
À ce jour, le technicien slovène est toujours lié au HAC jusqu’en juin 2025. Et pour cause : le président Caillot (Reims) ne semble toujours pas enclin à s’aligner sur le prix demandé. « À Reims, ils imaginent peut-être que je vais me lasser, dit Roussier. Mais non. » Le besoin de liquidité n’incitera pas le patron du Havre AC à revoir sa position.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Convoqué ce mercredi 12 juin 2024 devant la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG), le HAC n’a pu totalement convaincre le gendarme financier d’un football français en proie à de sérieux doutes quant à l’avenir. Les dirigeants havrais devront apporter à la DNCG un peu plus de garanties.
Jean-Michel Roussier devra apporter à la DNCG un peu plus de garanties financières
Pour la première fois de l’ère Vincent Volpe, quelques doutes accompagnaient les dirigeants du Havre AC sur la route de la DNCG. « Et il n’y a pas eu de surprise », avoue Jean-Michel Roussier.
Parce que le HAC, à l’échelle de la L1, dispose et disposera encore la saison prochaine d’un budget on ne peut plus serré, parce que l’incertitude demeure toujours aussi grande quant aux droits TV, parce qu’enfin, « CVC » ne représente presque rien dans les finances du Havre AC (1,5 M€), sans doute était-il écrit que le président Roussier ne ressortirait pas du siège de la LFP avec le feu vert du gendarme financier.
Comme l’OM
À l’instar de l’Olympique de Marseille, également auditionnée ce mercredi, c’est un « sursis à statuer » qui a donc ponctué cet examen devant la DNCG. « Il nous faut transmettre, j’imagine dans un délai de quinze jours, de nouvelles garanties financières, explique Roussier. Cette audition a duré un peu plus de deux heures, soit bien plus longtemps que d’habitude, et on a senti une grande prudence de la part des membres de la DNCG par rapport au contexte du moment. Nous transmettrons donc ces documents. »
Dans l’attente des notifications de la Direction nationale de contrôle de gestion, Jean-Michel Roussier n’a pu offrir d’explications plus précises. Lui qui doit également gérer le départ annoncé de son entraîneur, Luka Elsner, en direction du Stade de Reims. Enfin, le départ…
À ce jour, le technicien slovène est toujours lié au HAC jusqu’en juin 2025. Et pour cause : le président Caillot (Reims) ne semble toujours pas enclin à s’aligner sur le prix demandé. « À Reims, ils imaginent peut-être que je vais me lasser, dit Roussier. Mais non. » Le besoin de liquidité n’incitera pas le patron du Havre AC à revoir sa position.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Mercato Reims : L’arrivée de Luka Elsner au point mort ?
La venue de Luka Elsner au Stade de Reims se complique.
Alors que l’optimisme régnait, la venue de Luka Elsner (Le Havre) du Stade de Reims serait bloquée, en raison des négociations au point mort entre les deux clubs, annonce le journal L’Equipe.
Le Stade de Reims a fait de Luka Elsner sa priorité pour qu’il devienne son futur entraîneur. Si le coach slovène souhaite rejoindre le club champenois, il a un contrat avec Le Havre, qui expire en juin 2025. Pour le libérer, la direction havraise demande une somme d’argent, et a même revu ses prétentions financières à la baisse. Reims aurait, de son côté, augmenté son offre. Néanmoins, selon L’Equipe, la situation s’est figée et aucun des deux clubs n’a fait de pas suffisamment grand pour trouver un accord pour le transfert de l’ancien technicien de l’Amiens SC.
Même si les dirigeants du SDR se montraient confiants il y a quelques jours, l’hypothèse qu’Elsner n’aille pas à Reims existe pour la première fois depuis le début du dossier. Depuis son arrivée en Normandie, en juin 2022 l’homme de 41 ans a dirigé 76 matchs à la tête du HAC, pour 29 victoires, 26 matchs nuls et 21 défaites, et est parvenu à refaire monter le club doyen en Ligue 1 la saison dernière. Il a maintenu le HAC, cette saison, à la 15e place.
Le Stade de Reims avait montré un intérêt pour Davide Ancelotti, le fils et adjoint de Carlo au Real Madrid, mais l’Italien avait refusé l’offre champenoise, préférant rester dans le staff madrilène. Le suspense reste entier, donc, pour connaître l’identité du successeur de Will Still, parti au RC Lens ?
https://www.befoot.net/reims-larrivee-d ... oint-mort/
La venue de Luka Elsner au Stade de Reims se complique.
Alors que l’optimisme régnait, la venue de Luka Elsner (Le Havre) du Stade de Reims serait bloquée, en raison des négociations au point mort entre les deux clubs, annonce le journal L’Equipe.
Le Stade de Reims a fait de Luka Elsner sa priorité pour qu’il devienne son futur entraîneur. Si le coach slovène souhaite rejoindre le club champenois, il a un contrat avec Le Havre, qui expire en juin 2025. Pour le libérer, la direction havraise demande une somme d’argent, et a même revu ses prétentions financières à la baisse. Reims aurait, de son côté, augmenté son offre. Néanmoins, selon L’Equipe, la situation s’est figée et aucun des deux clubs n’a fait de pas suffisamment grand pour trouver un accord pour le transfert de l’ancien technicien de l’Amiens SC.
Même si les dirigeants du SDR se montraient confiants il y a quelques jours, l’hypothèse qu’Elsner n’aille pas à Reims existe pour la première fois depuis le début du dossier. Depuis son arrivée en Normandie, en juin 2022 l’homme de 41 ans a dirigé 76 matchs à la tête du HAC, pour 29 victoires, 26 matchs nuls et 21 défaites, et est parvenu à refaire monter le club doyen en Ligue 1 la saison dernière. Il a maintenu le HAC, cette saison, à la 15e place.
Le Stade de Reims avait montré un intérêt pour Davide Ancelotti, le fils et adjoint de Carlo au Real Madrid, mais l’Italien avait refusé l’offre champenoise, préférant rester dans le staff madrilène. Le suspense reste entier, donc, pour connaître l’identité du successeur de Will Still, parti au RC Lens ?
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Football – DNCG : suite au « sursis à statuer », faut-il s’inquiéter pour le HAC ?
L’examen du budget 2024-25 a laissé planer quelques doutes aux yeux des membres de la Direction nationale de contrôle de gestion. Les interrogations du gendarme financier du football français à l’égard du HAC s’accompagnent-elles pour autant d’une réelle inquiétude ? Le point en ce jeudi 13 juin 2024.
« Bien sûr que je suis inquiet. » Le président Roussier ne tente même pas de le cacher. « Comment pourrais-je ne pas l’être quand, au moment où on se parle, nos projections se font sur la base des droits TV ? Et aujourd’hui, la recette de ces droits, c’est zéro. » Alors que ceux-ci, comme nous l’avait indiqué le patron du HAC, représentent purement et simplement la moitié du budget du Havre AC.
Dans ce contexte, inédit dans le paysage du football français, il était donc à craindre que la DNCG ne valide pas, dès l’audition du mercredi 12 juin 2024, le budget prévisionnel du club doyen, saison 2024-25, les projections et l’atterrissage qui l’accompagnent. D’où un « sursis à statuer » et l’obligation pour les dirigeants havrais de transmettre au gendarme financier des documents en forme de garanties financières.
Un trou de 15 M€
Une demande effectuée parce qu’à ce jour, il faut notamment au HAC combler en priorité un déficit estimé à 15 M€, quand celui-ci était de 7 M€ un an auparavant. La raison de cet écart ? Ou plutôt, les raisons ? L’accession en L1, l’augmentation inévitable du budget (de 19 M€ à 35 M€) et de la masse salariale. Mais aussi et surtout la volonté de ne pas vendre les meilleurs éléments, à l’été 2023, au moment d’aborder le retour au sein de l’élite – pour la première fois de l’ère Vincent Volpe, la balance des mouvements a ainsi uniquement penché du côté des arrivées. D’où un manque à gagner.
Cette fois, d’ici au 30 août, 23 heures, et la fermeture du mercato d’été, des ventes seront actées, ventes toutefois déjà « virtuellement » couchées au budget prévisionnel présenté mercredi à la DNCG. Et ce, toujours dans une atmosphère apte à faire le jeu des clubs étrangers, eux qui salivent déjà à l’idée de faire leur marché en France à des prix défiant toute concurrence.
Baisse imposée du budget prévisionnel ?
Alors, que risque donc le HAC si les garanties attendues par la DNCG se révélaient trop légères ? Une baisse imposée du budget prévisionnel ? Oui. Rappelons que la saison passée, celui-ci n’approchait que les 35 M€, soit tout de même 10 M€ de moins que Metz (16e budget de L1). « On va tout devoir revoir à la baisse », prévient Jean-Michel Roussier. À savoir que la masse salariale, même si elle venait à ne faire l’objet d’aucune restriction (encadrement), entrera naturellement en cure d’amaigrissement.
Voilà donc pour le décor du moment, décor qui fait en outre du HAC l’un des clubs où l’identité de l’entraîneur n’est toujours pas connue – même si Luka Elsner est toujours sous contrat – mais aussi l’un des très nombreux clubs pour lesquels l’ouverture du mercato, lundi dernier, n’a pu briser l’immobilisme ambiant. Pour le Havre AC, la reprise de l’entraînement est programmée au 1er juillet, pour la Ligue 1, les trois coups sont annoncés au 16 août.
Par Benoît Donckele
Publié:
13 Juin 2024 à 15h35
L’examen du budget 2024-25 a laissé planer quelques doutes aux yeux des membres de la Direction nationale de contrôle de gestion. Les interrogations du gendarme financier du football français à l’égard du HAC s’accompagnent-elles pour autant d’une réelle inquiétude ? Le point en ce jeudi 13 juin 2024.
« Bien sûr que je suis inquiet. » Le président Roussier ne tente même pas de le cacher. « Comment pourrais-je ne pas l’être quand, au moment où on se parle, nos projections se font sur la base des droits TV ? Et aujourd’hui, la recette de ces droits, c’est zéro. » Alors que ceux-ci, comme nous l’avait indiqué le patron du HAC, représentent purement et simplement la moitié du budget du Havre AC.
Dans ce contexte, inédit dans le paysage du football français, il était donc à craindre que la DNCG ne valide pas, dès l’audition du mercredi 12 juin 2024, le budget prévisionnel du club doyen, saison 2024-25, les projections et l’atterrissage qui l’accompagnent. D’où un « sursis à statuer » et l’obligation pour les dirigeants havrais de transmettre au gendarme financier des documents en forme de garanties financières.
Un trou de 15 M€
Une demande effectuée parce qu’à ce jour, il faut notamment au HAC combler en priorité un déficit estimé à 15 M€, quand celui-ci était de 7 M€ un an auparavant. La raison de cet écart ? Ou plutôt, les raisons ? L’accession en L1, l’augmentation inévitable du budget (de 19 M€ à 35 M€) et de la masse salariale. Mais aussi et surtout la volonté de ne pas vendre les meilleurs éléments, à l’été 2023, au moment d’aborder le retour au sein de l’élite – pour la première fois de l’ère Vincent Volpe, la balance des mouvements a ainsi uniquement penché du côté des arrivées. D’où un manque à gagner.
Cette fois, d’ici au 30 août, 23 heures, et la fermeture du mercato d’été, des ventes seront actées, ventes toutefois déjà « virtuellement » couchées au budget prévisionnel présenté mercredi à la DNCG. Et ce, toujours dans une atmosphère apte à faire le jeu des clubs étrangers, eux qui salivent déjà à l’idée de faire leur marché en France à des prix défiant toute concurrence.
Baisse imposée du budget prévisionnel ?
Alors, que risque donc le HAC si les garanties attendues par la DNCG se révélaient trop légères ? Une baisse imposée du budget prévisionnel ? Oui. Rappelons que la saison passée, celui-ci n’approchait que les 35 M€, soit tout de même 10 M€ de moins que Metz (16e budget de L1). « On va tout devoir revoir à la baisse », prévient Jean-Michel Roussier. À savoir que la masse salariale, même si elle venait à ne faire l’objet d’aucune restriction (encadrement), entrera naturellement en cure d’amaigrissement.
Voilà donc pour le décor du moment, décor qui fait en outre du HAC l’un des clubs où l’identité de l’entraîneur n’est toujours pas connue – même si Luka Elsner est toujours sous contrat – mais aussi l’un des très nombreux clubs pour lesquels l’ouverture du mercato, lundi dernier, n’a pu briser l’immobilisme ambiant. Pour le Havre AC, la reprise de l’entraînement est programmée au 1er juillet, pour la Ligue 1, les trois coups sont annoncés au 16 août.
Par Benoît Donckele
Publié:
13 Juin 2024 à 15h35
On a tous deux vies. La deuxième commence lorsqu'on s'aperçoit qu'on en a qu'une.
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Entre Le Havre et Reims, des questions de principes pour l'entraîneur Luka Elsner
Luka Elsner, cible de Reims, fait l'objet d'âpres négociations avec Le Havre. Les deux clubs s'opposent, sur fond de divergences diverses et variées.
« Au point mort ». Mercredi, à Reims, on était cash sur l'avancée des négociations avec Le Havre à propos du « transfert » de Luka Elsner en Champagne. Sous contrat avec les Normands jusqu'en 2025, l'entraîneur slovène (41 ans) doit en effet se défaire de son bail, ce qui n'est pas une mince affaire. Cela dure d'ailleurs depuis le 29 mai. Plus de deux semaines d'atermoiements... Au Havre, on estime que c'est au club champenois de faire évoluer la situation.
« Nous avons reçu deux offres de Reims : la première à hauteur de 225 000 € plus 75 000 de bonus en cas de qualification européenne, la seconde à hauteur de 250 000 € plus 50 000, toujours en cas de qualification européenne, affirme Jean-Michel Roussier, le président havrais. En tout, ça fait 300 000 € en comptant les bonus, ce n'est pas acceptable. On attend vraiment un effort de la part de Reims. Mais nous avons reçu la deuxième offre le 5 juin et, depuis, nous n'avons plus de nouvelles. Ma date butoir ? Quelques jours avant la reprise de l'entraînement, prévue le 1er juillet. À l'heure actuelle, le HAC a un entraîneur, Reims n'en a pas. »
Pour libérer son technicien, nommé parmi les cinq meilleurs entraîneurs de L1, Roussier n'a pas donné de montant, mais il pourrait commencer à infléchir sa position à partir de 500 000 €. À un an de la fin de son contrat, légèrement supérieur à celui d'Elsner, Francesco Farioli a été libéré contre 1 M€ par Nice pour rejoindre l'Ajax Amsterdam.
Elsner déjà impliqué dans la construction de l'effectif rémois
La différence somme proposée/somme perçue n'a rien d'anodin pour le HAC, aux finances très limitées. D'autant plus que la DNCG a prononcé un sursis à statuer dans l'attente d'éléments complémentaires afin de valider la participation du club doyen à la saison 2024-2025. « Ce n'est pas une surprise, et nous transmettrons ces documents », a indiqué le dirigeant, qui priorisait une résolution rapide fin mai concernant Elsner mais qui se montre finalement bien patient.
À Reims, on l'est aussi, comme l'a montré le directeur général Mathieu Lacour, présent à Toulouse ces derniers jours pour le séminaire de Foot Unis, syndicat des clubs de L1. Les tests médicaux de reprise sont programmés le 26 juin, un horizon qui semble lointain. Les dirigeants rémois restent donc sereins même si Jean-Pierre Caillot, le président, n'a pas répondu à nos sollicitations. Car le plan B menant à Joao Sacramento, adjoint de Christophe Galtier à Al-Duhail, n'a pas été activé.
Un contrat de deux ans attend Elsner en Champagne. L'ancien Amiénois est déjà impliqué dans la construction de l'effectif rémois depuis son lieu de vacances. Il s'impatiente aussi. Aujourd'hui, personne n'est gagnant dans cette guerre d'ego. À l'été 2022, les négociations pour le transfert du milieu marocain Amir Richardson vers le SDR, prêté un an au HAC dans la foulée, avaient déjà été âpres. Depuis, l'accord signé par la LFP avec CVC a mis de l'huile sur le feu. Roussier s'est ainsi opposé à Vincent Labrune, dont l'un des soutiens principaux se nomme... Caillot. Une somme de conflits qui rend toute entente ardue à atteindre.
Cyril Olivès-Berthet et Sébastien Buron (avec L. Ha.)
publié le 14 juin 2024 à 06h45
Luka Elsner, cible de Reims, fait l'objet d'âpres négociations avec Le Havre. Les deux clubs s'opposent, sur fond de divergences diverses et variées.
« Au point mort ». Mercredi, à Reims, on était cash sur l'avancée des négociations avec Le Havre à propos du « transfert » de Luka Elsner en Champagne. Sous contrat avec les Normands jusqu'en 2025, l'entraîneur slovène (41 ans) doit en effet se défaire de son bail, ce qui n'est pas une mince affaire. Cela dure d'ailleurs depuis le 29 mai. Plus de deux semaines d'atermoiements... Au Havre, on estime que c'est au club champenois de faire évoluer la situation.
« Nous avons reçu deux offres de Reims : la première à hauteur de 225 000 € plus 75 000 de bonus en cas de qualification européenne, la seconde à hauteur de 250 000 € plus 50 000, toujours en cas de qualification européenne, affirme Jean-Michel Roussier, le président havrais. En tout, ça fait 300 000 € en comptant les bonus, ce n'est pas acceptable. On attend vraiment un effort de la part de Reims. Mais nous avons reçu la deuxième offre le 5 juin et, depuis, nous n'avons plus de nouvelles. Ma date butoir ? Quelques jours avant la reprise de l'entraînement, prévue le 1er juillet. À l'heure actuelle, le HAC a un entraîneur, Reims n'en a pas. »
Pour libérer son technicien, nommé parmi les cinq meilleurs entraîneurs de L1, Roussier n'a pas donné de montant, mais il pourrait commencer à infléchir sa position à partir de 500 000 €. À un an de la fin de son contrat, légèrement supérieur à celui d'Elsner, Francesco Farioli a été libéré contre 1 M€ par Nice pour rejoindre l'Ajax Amsterdam.
Elsner déjà impliqué dans la construction de l'effectif rémois
La différence somme proposée/somme perçue n'a rien d'anodin pour le HAC, aux finances très limitées. D'autant plus que la DNCG a prononcé un sursis à statuer dans l'attente d'éléments complémentaires afin de valider la participation du club doyen à la saison 2024-2025. « Ce n'est pas une surprise, et nous transmettrons ces documents », a indiqué le dirigeant, qui priorisait une résolution rapide fin mai concernant Elsner mais qui se montre finalement bien patient.
À Reims, on l'est aussi, comme l'a montré le directeur général Mathieu Lacour, présent à Toulouse ces derniers jours pour le séminaire de Foot Unis, syndicat des clubs de L1. Les tests médicaux de reprise sont programmés le 26 juin, un horizon qui semble lointain. Les dirigeants rémois restent donc sereins même si Jean-Pierre Caillot, le président, n'a pas répondu à nos sollicitations. Car le plan B menant à Joao Sacramento, adjoint de Christophe Galtier à Al-Duhail, n'a pas été activé.
Un contrat de deux ans attend Elsner en Champagne. L'ancien Amiénois est déjà impliqué dans la construction de l'effectif rémois depuis son lieu de vacances. Il s'impatiente aussi. Aujourd'hui, personne n'est gagnant dans cette guerre d'ego. À l'été 2022, les négociations pour le transfert du milieu marocain Amir Richardson vers le SDR, prêté un an au HAC dans la foulée, avaient déjà été âpres. Depuis, l'accord signé par la LFP avec CVC a mis de l'huile sur le feu. Roussier s'est ainsi opposé à Vincent Labrune, dont l'un des soutiens principaux se nomme... Caillot. Une somme de conflits qui rend toute entente ardue à atteindre.
Cyril Olivès-Berthet et Sébastien Buron (avec L. Ha.)
publié le 14 juin 2024 à 06h45
On a tous deux vies. La deuxième commence lorsqu'on s'aperçoit qu'on en a qu'une.
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Transferts : Étienne Youté Kinkoué (Le Havre) bientôt en Angleterre ?
Plusieurs clubs anglais avancent ces dernières semaines pour essayer de faire signer le défenseur du Havre Étienne Youté Kinkoué. À un an de la fin de son contrat, le joueur pourrait quitter la France.
Le mercato estival est encore très calme. Trop calme pour la majorité des acteurs. Mais certains dossiers arrivent tout de même à avancer. Malgré sa complexité, celui d'Étienne Youté Kinkoué (22 ans, sous contrat jusqu'en 2025) en fait partie. Le défenseur central du Havre (24 matches cette saison) est courtisé par plusieurs clubs anglais dont West Ham et Nottingham Forest.
Le propriétaire de Forest connaît bien le natif de Lyon car il est également celui de l'Olympiakos, ancien club de Kinkoué. Le club londonien a lui déjà essayé d'attirer le Français l'hiver dernier. Si les deux noms de ces clubs ont fuité, il existe au moins un autre club anglais et un allemand en discussions pour arriver à faire signer le joueur formé à Troyes.
L. T. L'équipe
publié le 14 juin 2024 à 16h37
Plusieurs clubs anglais avancent ces dernières semaines pour essayer de faire signer le défenseur du Havre Étienne Youté Kinkoué. À un an de la fin de son contrat, le joueur pourrait quitter la France.
Le mercato estival est encore très calme. Trop calme pour la majorité des acteurs. Mais certains dossiers arrivent tout de même à avancer. Malgré sa complexité, celui d'Étienne Youté Kinkoué (22 ans, sous contrat jusqu'en 2025) en fait partie. Le défenseur central du Havre (24 matches cette saison) est courtisé par plusieurs clubs anglais dont West Ham et Nottingham Forest.
Le propriétaire de Forest connaît bien le natif de Lyon car il est également celui de l'Olympiakos, ancien club de Kinkoué. Le club londonien a lui déjà essayé d'attirer le Français l'hiver dernier. Si les deux noms de ces clubs ont fuité, il existe au moins un autre club anglais et un allemand en discussions pour arriver à faire signer le joueur formé à Troyes.
L. T. L'équipe
publié le 14 juin 2024 à 16h37
On a tous deux vies. La deuxième commence lorsqu'on s'aperçoit qu'on en a qu'une.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Nécrologie. Francis Rakotovao, speaker originaire de Caen, est décédé
Originaire de Caen, Francis Rakotovao est décédé mercredi 12 juin, près d’un mois et demi après une chute à vélo. Il était le speaker du Havre AC, du Caen TTC, après avoir été celui du Caen HB. Il était la joie de vivre incarnée.
On gardera de lui l’image d’un bon vivant, un peu déjanté qui se plaisait à faire le bien autour de lui. Décédé mercredi 12 juin, près d’un mois et demi après un accident de vélo, Francis Rakotovao laisse derrière lui un vide immense. Il était la joie de vivre incarnée et son décès bouleverse toutes celles et tous ceux qui ont eu la chance, un jour, de croiser sa route.
Ancien speaker du Caen HB (Proligue de handball), Francis Rakotovao officiait encore au micro les soirs de match du Havre AC (Ligue 1), du STB Le Havre (N1 de basket), mais aussi du Caen TTC (Pro A de tennis de table).
Il avait mis de côté sa carrière d’enseignant pour se consacrer pleinement à sa passion pour le sport et l’animation.
« Super Francis » est décédé à 35 ans après avoir subi un grave accident de vélo à La Bouille, près de Rouen. Il s’est éteint au centre de réadaptation Normandy 2 à Granville (Manche) à la suite d’un arrêt cardio-respiratoire.
Comme un symbole, le dernier match qu’il aura animé fut un derby normand de basket entre Le Havre et Caen.
« Sorti du coma au bout d’une dizaine de jours, il se préparait à une longue récupération, écrit sa famille dans un communiqué. Il avait ensuite été transféré le 3 juin 2024 au centre de réadaptation Normandy 2 pour poursuivre sa rééducation. Pendant sa convalescence, il a toujours été entouré de sa famille et de ses amis. Une autopsie a été demandée.
Les proches de Francis garderont en mémoire sa joie de vivre, son sens de l’humour un brin déjanté, son goût pour les rencontres au hasard, au coin de la rue ou sous les tropiques. Féru de sport et de voyages, Francis vivait la vie intensément. Il avait été journaliste sportif, animateur de colonies de vacances autour du monde, enseignant en sciences économiques et sociales. Non issu du milieu de l’événementiel, il s’était lancé avec succès dans une carrière de speaker/animateur… avant de toucher du doigt son rêve : la Ligue 1 de football avec Le Havre AC. Sa voix ne résonnera plus dans les stades, mais son esprit restera dans le cœur de ses parents, son frère, sa sœur, ses cousins et cousines, ses oncles et tantes, ses amis ainsi que toutes les personnes qui ont croisé sa route pendant ces 35 années où il nous a éclairés de sa personnalité solaire et pétillante. Son décès aussi brutal qu’inattendu nous laisse immensément tristes.
Nous tenons à remercier ses amis, partenaires, supporters pour les nombreuses marques de soutien. »
La rédaction de Ouest-France de Caen, où Francis Rakotovao avait travaillé en tant que correspondant sportif entre 2011 et 2013, s’associe à la peine de ses proches et adresse ses plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches.
Originaire de Caen, Francis Rakotovao est décédé mercredi 12 juin, près d’un mois et demi après une chute à vélo. Il était le speaker du Havre AC, du Caen TTC, après avoir été celui du Caen HB. Il était la joie de vivre incarnée.
On gardera de lui l’image d’un bon vivant, un peu déjanté qui se plaisait à faire le bien autour de lui. Décédé mercredi 12 juin, près d’un mois et demi après un accident de vélo, Francis Rakotovao laisse derrière lui un vide immense. Il était la joie de vivre incarnée et son décès bouleverse toutes celles et tous ceux qui ont eu la chance, un jour, de croiser sa route.
Ancien speaker du Caen HB (Proligue de handball), Francis Rakotovao officiait encore au micro les soirs de match du Havre AC (Ligue 1), du STB Le Havre (N1 de basket), mais aussi du Caen TTC (Pro A de tennis de table).
Il avait mis de côté sa carrière d’enseignant pour se consacrer pleinement à sa passion pour le sport et l’animation.
« Super Francis » est décédé à 35 ans après avoir subi un grave accident de vélo à La Bouille, près de Rouen. Il s’est éteint au centre de réadaptation Normandy 2 à Granville (Manche) à la suite d’un arrêt cardio-respiratoire.
Comme un symbole, le dernier match qu’il aura animé fut un derby normand de basket entre Le Havre et Caen.
« Sorti du coma au bout d’une dizaine de jours, il se préparait à une longue récupération, écrit sa famille dans un communiqué. Il avait ensuite été transféré le 3 juin 2024 au centre de réadaptation Normandy 2 pour poursuivre sa rééducation. Pendant sa convalescence, il a toujours été entouré de sa famille et de ses amis. Une autopsie a été demandée.
Les proches de Francis garderont en mémoire sa joie de vivre, son sens de l’humour un brin déjanté, son goût pour les rencontres au hasard, au coin de la rue ou sous les tropiques. Féru de sport et de voyages, Francis vivait la vie intensément. Il avait été journaliste sportif, animateur de colonies de vacances autour du monde, enseignant en sciences économiques et sociales. Non issu du milieu de l’événementiel, il s’était lancé avec succès dans une carrière de speaker/animateur… avant de toucher du doigt son rêve : la Ligue 1 de football avec Le Havre AC. Sa voix ne résonnera plus dans les stades, mais son esprit restera dans le cœur de ses parents, son frère, sa sœur, ses cousins et cousines, ses oncles et tantes, ses amis ainsi que toutes les personnes qui ont croisé sa route pendant ces 35 années où il nous a éclairés de sa personnalité solaire et pétillante. Son décès aussi brutal qu’inattendu nous laisse immensément tristes.
Nous tenons à remercier ses amis, partenaires, supporters pour les nombreuses marques de soutien. »
La rédaction de Ouest-France de Caen, où Francis Rakotovao avait travaillé en tant que correspondant sportif entre 2011 et 2013, s’associe à la peine de ses proches et adresse ses plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Malheureusement notre speaker est décédé, je n’arrive pas à mettre le lien de 76actu…
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Francis Rakotovao nous a quittés…
Speaker du HAC depuis deux saisons, Francis Rakotovao est décédé mercredi 12 juin…
Au milieu de cette trêve de Ligue 1, en cette mi-juin qui se devait être synonyme de fête sous forme du coup d’envoi du Championnat d’Europe en Allemagne, c’est une bien triste nouvelle qui s’est abattue sur la famille HAC : Francis Rakotovao, notre speaker, est décédé des suites de l’accident de vélo dont il fut victime le 1er mai dernier.
Speaker du Stade Océane depuis l’été 2022, Francis avait su, grâce à son enthousiasme, sa volonté de progresser et de s’approprier les codes des tribunes de football, conquérir le public havrais. Il effectuait même de nombreux déplacements et était devenu un supporter du HAC à part entière. Il restera l’un des acteurs incontournables de ces deux dernières saisons, et sa gentillesse, sa bienveillance, son indéfectible sourire, demeureront gravés dans les mémoires.
Francis, tu nous manqueras…
A sa famille, à ses proches, le HAC présente ses plus sincères condoléances.
Site off'
Speaker du HAC depuis deux saisons, Francis Rakotovao est décédé mercredi 12 juin…
Au milieu de cette trêve de Ligue 1, en cette mi-juin qui se devait être synonyme de fête sous forme du coup d’envoi du Championnat d’Europe en Allemagne, c’est une bien triste nouvelle qui s’est abattue sur la famille HAC : Francis Rakotovao, notre speaker, est décédé des suites de l’accident de vélo dont il fut victime le 1er mai dernier.
Speaker du Stade Océane depuis l’été 2022, Francis avait su, grâce à son enthousiasme, sa volonté de progresser et de s’approprier les codes des tribunes de football, conquérir le public havrais. Il effectuait même de nombreux déplacements et était devenu un supporter du HAC à part entière. Il restera l’un des acteurs incontournables de ces deux dernières saisons, et sa gentillesse, sa bienveillance, son indéfectible sourire, demeureront gravés dans les mémoires.
Francis, tu nous manqueras…
A sa famille, à ses proches, le HAC présente ses plus sincères condoléances.
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