https://www.francebleu.fr/infos/faits-d ... ur-7276690waterproof a écrit : ↑05 avr. 2024 12:25 Joueur de foot au HAC, Arouna Sangante a été placé en garde à vue au Havre
Le joueur de football Arouna Sangante a été auditionné par la police du Havre après un contrôle routier à Harfleur, mercredi 3 avril 2024.
Selon France Bleu, le défenseur du HAC et capitaine de l’équipe de football Arouna Sangante a été interpellé mercredi 3 avril 2024 à Harfleur, près du Havre. Le joueur de football, Sénégalais de 21 ans, était au volant d’une voiture. Il n’aurait pas été en possession de son permis de conduire. Et n’aurait pas assuré son véhicule.
Une ordonnance pénale
D’après nos informations, la garde à vue aurait été de courte durée. À l’issue de son audition, il aurait fait l’objet d’une ordonnance pénale. Contactée, la police n’a pas voulu communiquer sur le sujet. Joint, le procureur de la République du Havre, Bruno Dieudonné, « reste très prudent car il pourrait s’agir, selon la version de l’intéressé en tout cas, d’un simple problème administratif puisqu’il se dit titulaire du permis et d’un certificat d’assurance en règle ».
Par la rédaction (Paris Normandie)
Publié:
4 Avril 2024 à 18h28
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Football – Ligue 1 : le HAC poursuit à Lens sa recherche des points perdus
Tant dans l’état d’esprit que dans le jeu et l’efficacité de toutes ses lignes, le HAC, en perdition loin de ses bases depuis des mois, en décrochage au classement, ne pourra faire autrement que de respecter la règle d’une tenue correcte exigée, ce samedi 6 avril 2024 dans l’antre du RC Lens.
Josué Casimir et les Havrais tenteront à Lens d’échapper à un troisième revers de rang
Vingt-huitième journée, et c’est à Bollaert qu’il faudra au HAC échapper à un troisième revers de rang, à Lens où les Ciel et Marine rêveront de leur deuxième succès loin du Stade Océane.
La tension n’interdit pas la sensation
Six défaites en sept journées, deux revers de rang devant des candidats à la survie en L1 (Clermont et Montpellier), trois buts inscrits sur cette séquence, dont deux pour l’honneur, onze concédés… La période classe désormais le HAC, quinzième à ce jour et un point devant le barragiste (Lorient), comme l’équipe la plus en difficulté depuis le coup d’envoi de la phase retour. Exception faite du FC Metz.
Et c’est à Lens, prétendant déclaré à une qualification en Ligue des Champions, mais dominé lors des deux précédentes journées, par Nice et Lille, qu’il s’agira d’endiguer la chute. Du moins, de la freiner. « Peu importe le contexte et l’endroit, insiste Luka Elsner. L’idée, c’est de réenclencher le compteur. Si c’est un point, ce sera super, si c’est plus, ce sera extraordinaire. Et on peut croire en une sensation à Bollaert. On en a les ressources. On vit actuellement des moments dramatiques, mais cette tension et les émotions qui vont avec sont conformes à ce que vit une équipe qui se bat pour ne pas descendre. Ce qui n’est autre que l’objectif que nous avions évoqué en début de saison. »
À l’extérieur, vite reprendre la barre
Si au cœur du vaisseau bleu, bien que battu à six reprises, le HAC, onzième au classement « domicile », traverse honorablement la saison, en revanche, loin de la Porte Océane, les Ciel et Marine dérivent dangereusement. Plus personne ne semble en effet tenir la barre. Au moment d’aborder ce quinzième et antépénultième déplacement, version 2023-2024, aucune équipe n’expose ainsi un bilan inférieur à celui du HAC en déplacement.
Avec un trop modeste total de 10 points sur les 42 qu’il y avait à prendre jusqu’alors (comme Clermont et… l’OM), les Ciel et Marine se présentent en outre comme les seuls à ne pas avoir atteint la barre des deux succès à l’extérieur. L’unique coup de force en terres adverses date ainsi du 5 novembre, avec le Stadium de Toulouse pour théâtre (2-1, 11e j.). Depuis, les hommes de Luka Elsner ont empilé trois nuls et cinq revers, dont trois lors des trois derniers voyages (Lille, Brest et Clermont).
Souvenez-vous, le printemps dernier
C’était il y a un peu plus d’un an. Promis à l’accession depuis plusieurs semaines, le HAC, leader incontesté de Ligue 2 depuis le 5 novembre 2022, se mit soudain à bégayer. À Annecy, c’est d’abord une invincibilité, longue de 32 matches, qui prit fin (0-1, 35e j.). Une semaine plus tard, c’est Valenciennes qui climatisait le Stade Océane (0-2, 36e j.), avant que le match nul arraché dans les dernières secondes à Bastia (1-1, 37e j.) n’offre « que » trois points d’avance au seuil de l’ultime échéance.
Un final là aussi stressant, la peur de tout perdre alors que l’avance avait été si confortable (9 pts, 34e j.). Cette marge, un temps confortable sur le seizième et barragiste (8 pts), sur laquelle s’appuyaient encore les Havrais au sortir de la vingtième échéance. « Et comme la saison passée, rappelle Luka Elsner, les cartes, nous les avons encore en main. L’an passé, malgré des moments de tension, nous avons réussi à atteindre l’objectif à la dernière journée. Nous allons donc essayer de faire pareil, d’absorber cette tension. J’ai confiance, car on a beau dire ce que l’on veut, personne ne triche au sein de ce groupe. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Tant dans l’état d’esprit que dans le jeu et l’efficacité de toutes ses lignes, le HAC, en perdition loin de ses bases depuis des mois, en décrochage au classement, ne pourra faire autrement que de respecter la règle d’une tenue correcte exigée, ce samedi 6 avril 2024 dans l’antre du RC Lens.
Josué Casimir et les Havrais tenteront à Lens d’échapper à un troisième revers de rang
Vingt-huitième journée, et c’est à Bollaert qu’il faudra au HAC échapper à un troisième revers de rang, à Lens où les Ciel et Marine rêveront de leur deuxième succès loin du Stade Océane.
La tension n’interdit pas la sensation
Six défaites en sept journées, deux revers de rang devant des candidats à la survie en L1 (Clermont et Montpellier), trois buts inscrits sur cette séquence, dont deux pour l’honneur, onze concédés… La période classe désormais le HAC, quinzième à ce jour et un point devant le barragiste (Lorient), comme l’équipe la plus en difficulté depuis le coup d’envoi de la phase retour. Exception faite du FC Metz.
Et c’est à Lens, prétendant déclaré à une qualification en Ligue des Champions, mais dominé lors des deux précédentes journées, par Nice et Lille, qu’il s’agira d’endiguer la chute. Du moins, de la freiner. « Peu importe le contexte et l’endroit, insiste Luka Elsner. L’idée, c’est de réenclencher le compteur. Si c’est un point, ce sera super, si c’est plus, ce sera extraordinaire. Et on peut croire en une sensation à Bollaert. On en a les ressources. On vit actuellement des moments dramatiques, mais cette tension et les émotions qui vont avec sont conformes à ce que vit une équipe qui se bat pour ne pas descendre. Ce qui n’est autre que l’objectif que nous avions évoqué en début de saison. »
À l’extérieur, vite reprendre la barre
Si au cœur du vaisseau bleu, bien que battu à six reprises, le HAC, onzième au classement « domicile », traverse honorablement la saison, en revanche, loin de la Porte Océane, les Ciel et Marine dérivent dangereusement. Plus personne ne semble en effet tenir la barre. Au moment d’aborder ce quinzième et antépénultième déplacement, version 2023-2024, aucune équipe n’expose ainsi un bilan inférieur à celui du HAC en déplacement.
Avec un trop modeste total de 10 points sur les 42 qu’il y avait à prendre jusqu’alors (comme Clermont et… l’OM), les Ciel et Marine se présentent en outre comme les seuls à ne pas avoir atteint la barre des deux succès à l’extérieur. L’unique coup de force en terres adverses date ainsi du 5 novembre, avec le Stadium de Toulouse pour théâtre (2-1, 11e j.). Depuis, les hommes de Luka Elsner ont empilé trois nuls et cinq revers, dont trois lors des trois derniers voyages (Lille, Brest et Clermont).
Souvenez-vous, le printemps dernier
C’était il y a un peu plus d’un an. Promis à l’accession depuis plusieurs semaines, le HAC, leader incontesté de Ligue 2 depuis le 5 novembre 2022, se mit soudain à bégayer. À Annecy, c’est d’abord une invincibilité, longue de 32 matches, qui prit fin (0-1, 35e j.). Une semaine plus tard, c’est Valenciennes qui climatisait le Stade Océane (0-2, 36e j.), avant que le match nul arraché dans les dernières secondes à Bastia (1-1, 37e j.) n’offre « que » trois points d’avance au seuil de l’ultime échéance.
Un final là aussi stressant, la peur de tout perdre alors que l’avance avait été si confortable (9 pts, 34e j.). Cette marge, un temps confortable sur le seizième et barragiste (8 pts), sur laquelle s’appuyaient encore les Havrais au sortir de la vingtième échéance. « Et comme la saison passée, rappelle Luka Elsner, les cartes, nous les avons encore en main. L’an passé, malgré des moments de tension, nous avons réussi à atteindre l’objectif à la dernière journée. Nous allons donc essayer de faire pareil, d’absorber cette tension. J’ai confiance, car on a beau dire ce que l’on veut, personne ne triche au sein de ce groupe. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – HAC : voici le « onze » imaginé par Luka Elsner pour défier le RC Lens
H-1 avant le coup d’envoi du face-à-face entre le RC Lens, sixième, et le HAC, quinzième, duel comptant pour la 28e journée de championnat. Quel « onze » Luka Elsner a-t-il dessiné au tableau noir ?
Daler Kuziaev conserve bien évidemment sa place au sein du «onze» de départ
La première information est une confirmation :
Mohamed Bayo, muet depuis le 16 décembre et un penalty transformé face à Nice (3-1, 16e j.), a bel et bien chuté dans la hiérarchie. Remplaçant le week-end dernier, lors de la venue et du succès de Montpellier au Stade Océane (2-0), l’attaquant prêté par le LOSC s’installera de nouveau cet après-midi sur le banc des remplaçants. Devant, aux côtés d’André Ayew, c’est Emmanuel Sabbi qui lui a encore été préféré.
Milieu à trois ? À quatre ?
Au cœur du jeu, c’est Abdoulaye Touré qui fait les frais de l’entraîneur havrais, un milieu de terrain où figureront Daler Kuziaev, Oussama Targhalline et Yassine Kechta. Un entrejeu à trois ? Ou à quatre ? Tout dépendra du rôle joué par Loïc Nego, milieu excentré ou piston droit d’une ligne défensive (à cinq donc) sans surprise (Sangante, Youte, Lloris et Opéri).
Desmas – Sangante, Youté, Lloris, Opéri – Nego, Kuziaev, Targhalline, Kechta – Ayew, Sabbi
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
H-1 avant le coup d’envoi du face-à-face entre le RC Lens, sixième, et le HAC, quinzième, duel comptant pour la 28e journée de championnat. Quel « onze » Luka Elsner a-t-il dessiné au tableau noir ?
Daler Kuziaev conserve bien évidemment sa place au sein du «onze» de départ
La première information est une confirmation :
Mohamed Bayo, muet depuis le 16 décembre et un penalty transformé face à Nice (3-1, 16e j.), a bel et bien chuté dans la hiérarchie. Remplaçant le week-end dernier, lors de la venue et du succès de Montpellier au Stade Océane (2-0), l’attaquant prêté par le LOSC s’installera de nouveau cet après-midi sur le banc des remplaçants. Devant, aux côtés d’André Ayew, c’est Emmanuel Sabbi qui lui a encore été préféré.
Milieu à trois ? À quatre ?
Au cœur du jeu, c’est Abdoulaye Touré qui fait les frais de l’entraîneur havrais, un milieu de terrain où figureront Daler Kuziaev, Oussama Targhalline et Yassine Kechta. Un entrejeu à trois ? Ou à quatre ? Tout dépendra du rôle joué par Loïc Nego, milieu excentré ou piston droit d’une ligne défensive (à cinq donc) sans surprise (Sangante, Youte, Lloris et Opéri).
Desmas – Sangante, Youté, Lloris, Opéri – Nego, Kuziaev, Targhalline, Kechta – Ayew, Sabbi
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – Ligue 1 : quel point arraché par le HAC sur la pelouse du RC Lens !
Parfois dominé, secoué, parfois en passe de refroidir Bollaert mais finalement mené, le HAC est tout de même parvenu à arracher un point, ô combien précieux, ce samedi 6 avril 2024 à Lens.
D’un penalty, Emmanuel Sabbi a égalisé et inscrit son cinquième but de la saison
Entre des Sang et Or lancés à la poursuite d’une place qualificative en Ligue des Champions, et des Ciel et Marine engagés dans une course à la survie en Ligue 1, le duel paraissait sur le papier on ne peut plus déséquilibré. Une mission difficile pour le HAC, rendue quasi impossible quand d’une frappe venue d’ailleurs, Frankowski, en position très excentrée, piégea un Desmas quelque peu avancé (58e).
Étouffes lors des dix premières minutes, et cet orage que le numéro 1 du Havre AC parvint à éteindre d’une sortie salvatrice dans les pieds de Wahi (8e), les Ciel et Marine étaient toutefois parvenus à donner une solide réplique par la suite. Crédités qu’ils furent même de deux occasions, l’une en or, gâchée par Kuziaev (13e), l’autre au bout du pied de Sabbi (19e).
Et de cinq pour Sabbi
Alignés en 5-3-2, les hommes de Luka Elsner tenaient ainsi en respect les Lensois, jusqu’à ce coup de génie du Polonais, auteur de l’ouverture du score. Dès lors, le sort des Havrais, toujours aussi impuissants devant, semblait ne plus faire aucun mystère. Semblait seulement, car à la suite d’un long centre de Nego, Sabbi tombait sous la charge d’Aguilar et obtenait un penalty. Un face-à-face avec l’ex-Hacman Samba dont l’international américain se chargea, à la perfection, pour égaliser et devenir ainsi le meilleur buteur du HAC avec cinq réalisations au compteur (78e).
Un but des plus précieux à la sortie de ces deux revers concédés face à Clermont (1-2) et Montpellier (0-2). Un point qui pourrait tout changer, à un peu plus d’une semaine de recevoir le FC Nantes. Et à quinze jours de la venue du FC Metz au Stade Océane.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Parfois dominé, secoué, parfois en passe de refroidir Bollaert mais finalement mené, le HAC est tout de même parvenu à arracher un point, ô combien précieux, ce samedi 6 avril 2024 à Lens.
D’un penalty, Emmanuel Sabbi a égalisé et inscrit son cinquième but de la saison
Entre des Sang et Or lancés à la poursuite d’une place qualificative en Ligue des Champions, et des Ciel et Marine engagés dans une course à la survie en Ligue 1, le duel paraissait sur le papier on ne peut plus déséquilibré. Une mission difficile pour le HAC, rendue quasi impossible quand d’une frappe venue d’ailleurs, Frankowski, en position très excentrée, piégea un Desmas quelque peu avancé (58e).
Étouffes lors des dix premières minutes, et cet orage que le numéro 1 du Havre AC parvint à éteindre d’une sortie salvatrice dans les pieds de Wahi (8e), les Ciel et Marine étaient toutefois parvenus à donner une solide réplique par la suite. Crédités qu’ils furent même de deux occasions, l’une en or, gâchée par Kuziaev (13e), l’autre au bout du pied de Sabbi (19e).
Et de cinq pour Sabbi
Alignés en 5-3-2, les hommes de Luka Elsner tenaient ainsi en respect les Lensois, jusqu’à ce coup de génie du Polonais, auteur de l’ouverture du score. Dès lors, le sort des Havrais, toujours aussi impuissants devant, semblait ne plus faire aucun mystère. Semblait seulement, car à la suite d’un long centre de Nego, Sabbi tombait sous la charge d’Aguilar et obtenait un penalty. Un face-à-face avec l’ex-Hacman Samba dont l’international américain se chargea, à la perfection, pour égaliser et devenir ainsi le meilleur buteur du HAC avec cinq réalisations au compteur (78e).
Un but des plus précieux à la sortie de ces deux revers concédés face à Clermont (1-2) et Montpellier (0-2). Un point qui pourrait tout changer, à un peu plus d’une semaine de recevoir le FC Nantes. Et à quinze jours de la venue du FC Metz au Stade Océane.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – D1 : Sabbi retrouve la clé, Kuziaev perd la sienne, les notes des Ciel et Marine
Auteur du penalty de l’égalisation (1-1), ce samedi 6 avril 2024 à Lens, Emmanuel Sabbi est devenu le meilleur buteur du HAC. En revanche, Daler Kuziaev n’est jamais parvenu, ou presque, à se mettre dans le sens du jeu.
Emmanuel Sabbi n’avait plus fait mouche depuis le 28 janvier et un déplacement à Lorient (3-3)
Desmas (4) : de l’orage des dix premières minutes, c’est lui qui en est sorti vainqueur, d’une intervention pleine de caractère dans les pieds d’un Wahi qui se préparait à ouvrir le score (8e). La suite vit Desmas, sauvé par sa barre (11e), être aussi propre sur sa ligne comme dans les airs, jusqu’à… Jusqu’à cette 58e minute, lorsque trop avancé, il permit à Frankowski, excentré, de le lober.
Nego (5) : latéral droit d’une défense à cinq têtes, le Franco-Hongrois est d’abord resté sage, appelé qu’il était à verrouiller un couloir dans lequel les Lensois se sont peu engouffrés. Avant de monter d’un cran une fois le HAC mené, et de délivrer ce centre qui amena le penalty provoqué par Sabbi (76e).
Sangante (6) : une position plus axiale qui lui a offert l’opportunité de traverser cette fin d’après-midi en toute sérénité. Défensivement costaud et propre, il est apparu bien plus à l’aise que lors de ses précédentes productions dans le rôle de latéral droit.
Youte (7) : dès la 5e minute, il lui fallut stopper Pereira da Costa, en passe de se mettre dans le sens du but. Dix minutes plus tard, alors que Wahi filait au but, c’est encore lui qui se mit en travers du chemin (15e). Deux interventions venues symboliser une prestation impeccable.
Kechta avait du jus
Lloris (6) : à la gauche d’un trio de défenseurs axiaux, il a joué son habituelle partition, solide, présent au contre, jamais destabilisé, même dans la tempête. Handicapé par une douleur musculaire (ischios), il dut céder sa place à l’entrée du temps additionnel (90e).
Opéri (6) : une seule ombre au tableau, cet avertissement qui le privera du choc sur fond de maintien face à Metz. Pour le reste, il a encore distillé de nombreux centres, frappé de nombreux coups francs, et apporté sa pierre en première période, dans le jeu court et long, lorsque le HAC poussa le RC Lens dans les cordes.
Kuziaev (3) : une première mi-temps difficile, des passes mal dosées, des ballons perdus et une occasion manquée (13e). Une deuxième tout aussi compliquée. Face à un adversaire de calibre Ligue des Champions, niveau européen qu’il a souvent côtoyé (14 matches), le Russe était attendu à un niveau bien supérieur.
Targhalline (5) : de retour après avoir purgé son match de suspension, il a louvoyé entre une entente avec Kechta qui fit mal aux Lensois, et pertes de balle. Remplacé par Touré (86e), averti et également suspendu pour le duel avec Metz.
Kechta (6) : un match plein d’inspiration, comme cette passe lumineuse à destination de Kuziaev (13e), plein d’énergie dans le repli défensif, plein d’agressivité dans l’exercice du pressing. Remplacé par Bayo (74e), dont l’entrée en jeu fut quelconque.
Sabbi (6) : il a fait parler sa vivacité, s’est plié avec hargne aux tâches défensives. Et peut-être était-il écrit que sa montée puissance finirait par lui ouvrir le chemin du but. Ces filets qu’il ne trouva pas à la 19e, ceux qu’il fit trembler d’un penalty qu’il avait lui même provoqué (78e). Et de cinq pour l’attaquant US qui devient le meilleur buteur havrais. Remplacé par Ebonog (90e).
Ayew (5) : qu’il est précieux dans l’exercice de la conservation du ballon, même lorsqu’un, deux, voire trois défenseurs adverses le mettent sous pression. Dommage toutefois qu’il ne soit jamais parvenu à se mettre dans le sens du but. Averti, le Ghanéen sera lui aussi suspendu lors de la réception de Metz. À la 74e minute, c’est un Casimir plein de peps qui prit son relais.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Auteur du penalty de l’égalisation (1-1), ce samedi 6 avril 2024 à Lens, Emmanuel Sabbi est devenu le meilleur buteur du HAC. En revanche, Daler Kuziaev n’est jamais parvenu, ou presque, à se mettre dans le sens du jeu.
Emmanuel Sabbi n’avait plus fait mouche depuis le 28 janvier et un déplacement à Lorient (3-3)
Desmas (4) : de l’orage des dix premières minutes, c’est lui qui en est sorti vainqueur, d’une intervention pleine de caractère dans les pieds d’un Wahi qui se préparait à ouvrir le score (8e). La suite vit Desmas, sauvé par sa barre (11e), être aussi propre sur sa ligne comme dans les airs, jusqu’à… Jusqu’à cette 58e minute, lorsque trop avancé, il permit à Frankowski, excentré, de le lober.
Nego (5) : latéral droit d’une défense à cinq têtes, le Franco-Hongrois est d’abord resté sage, appelé qu’il était à verrouiller un couloir dans lequel les Lensois se sont peu engouffrés. Avant de monter d’un cran une fois le HAC mené, et de délivrer ce centre qui amena le penalty provoqué par Sabbi (76e).
Sangante (6) : une position plus axiale qui lui a offert l’opportunité de traverser cette fin d’après-midi en toute sérénité. Défensivement costaud et propre, il est apparu bien plus à l’aise que lors de ses précédentes productions dans le rôle de latéral droit.
Youte (7) : dès la 5e minute, il lui fallut stopper Pereira da Costa, en passe de se mettre dans le sens du but. Dix minutes plus tard, alors que Wahi filait au but, c’est encore lui qui se mit en travers du chemin (15e). Deux interventions venues symboliser une prestation impeccable.
Kechta avait du jus
Lloris (6) : à la gauche d’un trio de défenseurs axiaux, il a joué son habituelle partition, solide, présent au contre, jamais destabilisé, même dans la tempête. Handicapé par une douleur musculaire (ischios), il dut céder sa place à l’entrée du temps additionnel (90e).
Opéri (6) : une seule ombre au tableau, cet avertissement qui le privera du choc sur fond de maintien face à Metz. Pour le reste, il a encore distillé de nombreux centres, frappé de nombreux coups francs, et apporté sa pierre en première période, dans le jeu court et long, lorsque le HAC poussa le RC Lens dans les cordes.
Kuziaev (3) : une première mi-temps difficile, des passes mal dosées, des ballons perdus et une occasion manquée (13e). Une deuxième tout aussi compliquée. Face à un adversaire de calibre Ligue des Champions, niveau européen qu’il a souvent côtoyé (14 matches), le Russe était attendu à un niveau bien supérieur.
Targhalline (5) : de retour après avoir purgé son match de suspension, il a louvoyé entre une entente avec Kechta qui fit mal aux Lensois, et pertes de balle. Remplacé par Touré (86e), averti et également suspendu pour le duel avec Metz.
Kechta (6) : un match plein d’inspiration, comme cette passe lumineuse à destination de Kuziaev (13e), plein d’énergie dans le repli défensif, plein d’agressivité dans l’exercice du pressing. Remplacé par Bayo (74e), dont l’entrée en jeu fut quelconque.
Sabbi (6) : il a fait parler sa vivacité, s’est plié avec hargne aux tâches défensives. Et peut-être était-il écrit que sa montée puissance finirait par lui ouvrir le chemin du but. Ces filets qu’il ne trouva pas à la 19e, ceux qu’il fit trembler d’un penalty qu’il avait lui même provoqué (78e). Et de cinq pour l’attaquant US qui devient le meilleur buteur havrais. Remplacé par Ebonog (90e).
Ayew (5) : qu’il est précieux dans l’exercice de la conservation du ballon, même lorsqu’un, deux, voire trois défenseurs adverses le mettent sous pression. Dommage toutefois qu’il ne soit jamais parvenu à se mettre dans le sens du but. Averti, le Ghanéen sera lui aussi suspendu lors de la réception de Metz. À la 74e minute, c’est un Casimir plein de peps qui prit son relais.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – Ligue 1 : le HAC rentre de Lens regonflé à bloc
Mené à Bollaert, un HAC résilient et parfois séduisant est parvenu à ramener de Lens un bon match nul (1-1), samedi 6 avril 2024. Précieux sur le plan comptable autant que pour le moral en cette période creuse, avant la double réception capitale de Nantes et Metz.
Loïc Nego et les Havrais ont pu célébrer l’égalisation d’Emmanuel Sabbi avec le millier de supporters ciel et marine présents à Bollaert
Il y a bien eu une ultime frayeur, lorsque M. Letexier a mis la main à l’oreillette alors que le chronomètre en terminait avec la huitième minute de temps additionnel et que le ballon venait de quitter la surface havraise. « Mon circuit neuronal n’a pas eu le temps d’être trop inquiet car l’arbitre a rapidement sifflé la fin du match et je l’en remercie », en a souri après coup Luka Elsner, qui put alors serrer les poings de rage et savourer ce point acquis de haute lutte.
Un point qui « sera peut-être décisif » à l’heure du verdict et qui d’ores et déjà pèse lourd « en termes de confiance » (Elsner). Parce que Lens avait absolument besoin d’un succès à Bollaert pour entretenir ses rêves de Ligue des Champions, parce que le HAC n’avait plus rien ramené depuis deux mois en déplacement (Strasbourg en Coupe, Lille, Brest, Clermont), et parce que Clermont (1-2) et Montpellier (0-2) étaient récemment venus alourdir une éprouvante série (6 revers lors des 7 dernières journées).
Le retour du facteur réussite
« On a retrouvé des couleurs, une certaine fierté, pouvait saluer l’entraîneur havrais. Contrairement aux dernières fois, l’équipe n’a pas baissé les bras après le but encaissé. » Et contrairement aux dernières fois, le HAC aura pu compter sur ce brin de réussite qui lui avait fui sur les poteaux touchés (Rennes, Clermont, Montpellier) ou le penalty donné à retirer à l’ultime seconde aux Rémois (1-2).
Car si celui accordé ce samedi à Sabbi, pour une charge d’Aguilar dans son dos, n’a rien de scandaleux, il peut toutefois « prêter à discussion », ainsi que l’a lui-même reconnu le technicien slovène. L’Américain n’a pas tremblé face à Samba pour se porter seul en tête des buteurs maison (5) et faire exploser le magnifique parcage (1-1, 78e).
En ce week-end de Paris-Roubaix, Bollaert ne fut pas forcément l’enfer du nord pour le Havre AC, même si les entames de première et deuxième mi-temps auront ressemblé à des secteurs pavés. « Comme toujours ici », relève Elsner. Ses hommes étaient sortis indemnes des dix premières minutes grâce à leur transversale (11e) et un grand Desmas devant Wahi (7e, 8e), avant de réellement malmener le RC Lens, articulés dans un 5-3-2 quasi identique à celui de Franck Haise au cœur duquel le trio Targhalline – Kechta – Kuziaev fut précieux et pas loin de faire mouche en premier (Kuziaev servi par Kechta, 13e).
« Je voulais voir si les garçons avaient encore quelque chose dans le ventre »
Sauvé au retour des vestiaires par le VAR, annulant le but de Sotoca pour un hors-jeu de Wahi (54e), le HAC ne l’a pas été quelques instants plus tard par Desmas, trop avancé sur un centre-tir de Frankowski (1-0, 58e). Elsner a ensuite hésité à sortir Sabbi. Pour ne finalement effectuer ses premiers changements qu’à l’approche du dernier quart d’heure (74e). « Je voulais voir si les garçons avaient encore quelque chose dans le ventre, s’ils mettraient des actes sur les paroles prononcées dans la semaine. Cela m’a rendu fier de les voir maintenir une activité. »
Le Doyen en a été récompensé par un nul qui aurait presque pu se transformer en hold-up en négociant mieux un ou deux contres, et vient ainsi clore une belle semaine, quelques jours après la prolongation de Mathieu Bodmer au poste de directeur sportif. Mais qui, paradoxalement, pourrait ne pas lui suffire pour éviter de tomber pour la première fois en zone rouge, en fonction des résultats de Lorient et Nantes ce dimanche. Et qui ne change pas fondamentalement la donne à court terme : la double réception de Nantes (14 avril) et Metz (21 avril) sera déterminante dans l’optique du maintien.
Par David Poisnel de paris-Normandie.
Mené à Bollaert, un HAC résilient et parfois séduisant est parvenu à ramener de Lens un bon match nul (1-1), samedi 6 avril 2024. Précieux sur le plan comptable autant que pour le moral en cette période creuse, avant la double réception capitale de Nantes et Metz.
Loïc Nego et les Havrais ont pu célébrer l’égalisation d’Emmanuel Sabbi avec le millier de supporters ciel et marine présents à Bollaert
Il y a bien eu une ultime frayeur, lorsque M. Letexier a mis la main à l’oreillette alors que le chronomètre en terminait avec la huitième minute de temps additionnel et que le ballon venait de quitter la surface havraise. « Mon circuit neuronal n’a pas eu le temps d’être trop inquiet car l’arbitre a rapidement sifflé la fin du match et je l’en remercie », en a souri après coup Luka Elsner, qui put alors serrer les poings de rage et savourer ce point acquis de haute lutte.
Un point qui « sera peut-être décisif » à l’heure du verdict et qui d’ores et déjà pèse lourd « en termes de confiance » (Elsner). Parce que Lens avait absolument besoin d’un succès à Bollaert pour entretenir ses rêves de Ligue des Champions, parce que le HAC n’avait plus rien ramené depuis deux mois en déplacement (Strasbourg en Coupe, Lille, Brest, Clermont), et parce que Clermont (1-2) et Montpellier (0-2) étaient récemment venus alourdir une éprouvante série (6 revers lors des 7 dernières journées).
Le retour du facteur réussite
« On a retrouvé des couleurs, une certaine fierté, pouvait saluer l’entraîneur havrais. Contrairement aux dernières fois, l’équipe n’a pas baissé les bras après le but encaissé. » Et contrairement aux dernières fois, le HAC aura pu compter sur ce brin de réussite qui lui avait fui sur les poteaux touchés (Rennes, Clermont, Montpellier) ou le penalty donné à retirer à l’ultime seconde aux Rémois (1-2).
Car si celui accordé ce samedi à Sabbi, pour une charge d’Aguilar dans son dos, n’a rien de scandaleux, il peut toutefois « prêter à discussion », ainsi que l’a lui-même reconnu le technicien slovène. L’Américain n’a pas tremblé face à Samba pour se porter seul en tête des buteurs maison (5) et faire exploser le magnifique parcage (1-1, 78e).
En ce week-end de Paris-Roubaix, Bollaert ne fut pas forcément l’enfer du nord pour le Havre AC, même si les entames de première et deuxième mi-temps auront ressemblé à des secteurs pavés. « Comme toujours ici », relève Elsner. Ses hommes étaient sortis indemnes des dix premières minutes grâce à leur transversale (11e) et un grand Desmas devant Wahi (7e, 8e), avant de réellement malmener le RC Lens, articulés dans un 5-3-2 quasi identique à celui de Franck Haise au cœur duquel le trio Targhalline – Kechta – Kuziaev fut précieux et pas loin de faire mouche en premier (Kuziaev servi par Kechta, 13e).
« Je voulais voir si les garçons avaient encore quelque chose dans le ventre »
Sauvé au retour des vestiaires par le VAR, annulant le but de Sotoca pour un hors-jeu de Wahi (54e), le HAC ne l’a pas été quelques instants plus tard par Desmas, trop avancé sur un centre-tir de Frankowski (1-0, 58e). Elsner a ensuite hésité à sortir Sabbi. Pour ne finalement effectuer ses premiers changements qu’à l’approche du dernier quart d’heure (74e). « Je voulais voir si les garçons avaient encore quelque chose dans le ventre, s’ils mettraient des actes sur les paroles prononcées dans la semaine. Cela m’a rendu fier de les voir maintenir une activité. »
Le Doyen en a été récompensé par un nul qui aurait presque pu se transformer en hold-up en négociant mieux un ou deux contres, et vient ainsi clore une belle semaine, quelques jours après la prolongation de Mathieu Bodmer au poste de directeur sportif. Mais qui, paradoxalement, pourrait ne pas lui suffire pour éviter de tomber pour la première fois en zone rouge, en fonction des résultats de Lorient et Nantes ce dimanche. Et qui ne change pas fondamentalement la donne à court terme : la double réception de Nantes (14 avril) et Metz (21 avril) sera déterminante dans l’optique du maintien.
Par David Poisnel de paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : arrivé de Russie l’été dernier, Daler Kuziaev, un Tsar qui fait débat
C’est l’un des plus beaux CV retenus par le HAC depuis plusieurs années. Pourtant, la griffe de Daler Kuziaev ne saute pas toujours aux yeux. Et son cas rythme les discussions. Consultant au micro de Prime Vidéo, Ludovic Obraniak nous fait partager son avis, ce dimanche 7 avril 2024.
Insister sur le fait qu’on est en droit d’en attendre plus, crée le débat, engendre des réactions contrastées, toutes aussi entendables, respectables, les unes que les autres.
Ou quand Daler Kuziaev (31 ans), tout droit venu du Zénith Saint-Pétersbourg en juillet dernier, quart de finaliste de la Coupe du Monde 2018, présent à l’Euro 2020 et crédité de 35 apparitions sur la scène européenne, dont 14 en Ligue des Champions, pose une empreinte parfois discrète sur la L1. « C’est vrai qu’il est cyclique, note Ludovic Obraniak, présent samedi à Bollaert et souvent appelé cette saison à commenter les matches du HAC. Parfois, il peut effectivement disparaître d’une rencontre. Ce qui, à mon avis, n’a pas du tout été le cas à Lens. »
« Sa présence dans les moments chauds »
Admettez que sa carrière en impose, et comprenez qu’au sein du « onze » havrais, l’homme originaire du Tatarstan (Rus) pourrait faire montre d’une plus grande influence. À ce jour, le Tsar expose deux buts, dont le dernier date du 3 septembre 2023, face à Lorient (3-0, 4e j.), et deux passes décisives, le tout en 24 apparitions, dont 21 titularisations. « Il faudrait en effet qu’il soigne ses stats », acquiesce Obraniak. Et ce, même si quelques-unes de ses inspirations, comme cette passe lumineuse prolongée par Bayo d’une frappe sur le poteau à Clermont (1-2, 26e j.), auraient peut-être dû faire l’objet d’un plus grand soin de la part de ses partenaires.
Alors oui, samedi, dans la foulée de la perf’ signée à Lens, ce nul (1-1) propice à requinquer le moral des troupes, les commentaires, nos commentaires, ne furent guère élogieux à l’égard du joueur au maillot floqué du numéro 14. Sanctionné d’une note de 3. Au terme de la rencontre, il fut le joueur de champ qui perdit le plus de ballons (20), à l’issue du premier acte, il put ruminer cette occasion en or massif, et gâchée, d’ouvrir le score (13e). « Oui, c’est vrai, il a perdu des ballons, constate Obraniak, ex-international polonais et champion de France 2011 avec Lille. Mais il faut imaginer un joueur qui est en permanence sous la pression des adversaires. Moi, ce que j’ai retenu de son match, c’est ce calme dont il a fait bénéficier ses partenaires, sa qualité en une touche de balle, sa présence dans les moments chauds. »
« L’homme est remarquable »
Encore une fois, l’idée n’est en aucun cas de remettre en question le talent de Kuziaev, ni d’en faire un élément mineur. Loin de là. Très loin de là. À 31 ans, celui-ci n’a plus rien à prouver. Si ce n’est sa faculté à s’exporter, lui qui n’avait jusqu’à l’été dernier jamais quitté la Russie et son championnat, et dont le Toulouse FC, acteur cette saison de l’Europa League, avait fait l’une de ses priorités. Peut-être même, comme certains étrangers appelés à se poser pour la première fois en Ligue 1, lui faut-il traverser une saison pour réellement s’intégrer, s’imposer.
« Je trouve quand même que son adaptation n’est pas si mauvaise. Il ne faut pas oublier qu’il vient d’un club où il n’était pas habitué à subir. Et puis sincèrement, l’homme est remarquable. Samedi, il a donné une interview en français (NDLR : au micro de Prime), alors que ça ne fait même pas un an qu’il est là. Cela en dit long sur le personnage. Il dégage une bonté, une générosité, une humilité. » Qu’ajouter de plus ? « Qu’à l’occasion des six derniers matches, il sera un réel atout pour le HAC », assure Obraniak.
Jean-Michel Roussier tacle le PSG
Des jeunes poussés dans l’arène (Zague et Mayulu), des joueurs sortis de la cave (Soler, Skriniar et Mukiele)… Samedi, à quatre jours du quart de finale aller de la Ligue des Champions, face au FC Barcelone, Luis Enrique avait fait le choix de laisser ses « tops players », soit sur le banc, soit au repos. Un « cadeau » fait à des Clermontois, derniers, mais venus gratter un point au Parc des Princes (1-1).
Un épiphénomène pour les formations qui n’ont rien à craindre de cette fin de saison, un scandale pour le président Jean-Michel Roussier, dont la colère a été transmise à la LFP. « C’est l’expression d’un immense mépris pour le Championnat de France, a-t-il confié au micro de RMC Sport. Je me suis fendu d’un texto à la Ligue pour leur exprimer ce que je ressens de voir le PSG se foutre du Championnat de France (…) Se foutre de la gueule du monde. »
Mais qui, au sein des hautes instances, reprochera à Enrique de faire tourner, alors qu’en Ligue 1, Paris, où le HAC est attendu le 27 avril (21h), a quasiment validé son troisième titre de rang, et que le seul et grand défi se relèvera désormais à l’échelle européenne ? Oui, pour le championnat, pour l’image et l’équité de celui-ci, cela peut être contesté dans la mesure où les dommages seraient collatéraux. Mais puisqu’aucune règle n’a été enfreinte, d’affaire il n’y aura pas.
C’est l’un des plus beaux CV retenus par le HAC depuis plusieurs années. Pourtant, la griffe de Daler Kuziaev ne saute pas toujours aux yeux. Et son cas rythme les discussions. Consultant au micro de Prime Vidéo, Ludovic Obraniak nous fait partager son avis, ce dimanche 7 avril 2024.
Insister sur le fait qu’on est en droit d’en attendre plus, crée le débat, engendre des réactions contrastées, toutes aussi entendables, respectables, les unes que les autres.
Ou quand Daler Kuziaev (31 ans), tout droit venu du Zénith Saint-Pétersbourg en juillet dernier, quart de finaliste de la Coupe du Monde 2018, présent à l’Euro 2020 et crédité de 35 apparitions sur la scène européenne, dont 14 en Ligue des Champions, pose une empreinte parfois discrète sur la L1. « C’est vrai qu’il est cyclique, note Ludovic Obraniak, présent samedi à Bollaert et souvent appelé cette saison à commenter les matches du HAC. Parfois, il peut effectivement disparaître d’une rencontre. Ce qui, à mon avis, n’a pas du tout été le cas à Lens. »
« Sa présence dans les moments chauds »
Admettez que sa carrière en impose, et comprenez qu’au sein du « onze » havrais, l’homme originaire du Tatarstan (Rus) pourrait faire montre d’une plus grande influence. À ce jour, le Tsar expose deux buts, dont le dernier date du 3 septembre 2023, face à Lorient (3-0, 4e j.), et deux passes décisives, le tout en 24 apparitions, dont 21 titularisations. « Il faudrait en effet qu’il soigne ses stats », acquiesce Obraniak. Et ce, même si quelques-unes de ses inspirations, comme cette passe lumineuse prolongée par Bayo d’une frappe sur le poteau à Clermont (1-2, 26e j.), auraient peut-être dû faire l’objet d’un plus grand soin de la part de ses partenaires.
Alors oui, samedi, dans la foulée de la perf’ signée à Lens, ce nul (1-1) propice à requinquer le moral des troupes, les commentaires, nos commentaires, ne furent guère élogieux à l’égard du joueur au maillot floqué du numéro 14. Sanctionné d’une note de 3. Au terme de la rencontre, il fut le joueur de champ qui perdit le plus de ballons (20), à l’issue du premier acte, il put ruminer cette occasion en or massif, et gâchée, d’ouvrir le score (13e). « Oui, c’est vrai, il a perdu des ballons, constate Obraniak, ex-international polonais et champion de France 2011 avec Lille. Mais il faut imaginer un joueur qui est en permanence sous la pression des adversaires. Moi, ce que j’ai retenu de son match, c’est ce calme dont il a fait bénéficier ses partenaires, sa qualité en une touche de balle, sa présence dans les moments chauds. »
« L’homme est remarquable »
Encore une fois, l’idée n’est en aucun cas de remettre en question le talent de Kuziaev, ni d’en faire un élément mineur. Loin de là. Très loin de là. À 31 ans, celui-ci n’a plus rien à prouver. Si ce n’est sa faculté à s’exporter, lui qui n’avait jusqu’à l’été dernier jamais quitté la Russie et son championnat, et dont le Toulouse FC, acteur cette saison de l’Europa League, avait fait l’une de ses priorités. Peut-être même, comme certains étrangers appelés à se poser pour la première fois en Ligue 1, lui faut-il traverser une saison pour réellement s’intégrer, s’imposer.
« Je trouve quand même que son adaptation n’est pas si mauvaise. Il ne faut pas oublier qu’il vient d’un club où il n’était pas habitué à subir. Et puis sincèrement, l’homme est remarquable. Samedi, il a donné une interview en français (NDLR : au micro de Prime), alors que ça ne fait même pas un an qu’il est là. Cela en dit long sur le personnage. Il dégage une bonté, une générosité, une humilité. » Qu’ajouter de plus ? « Qu’à l’occasion des six derniers matches, il sera un réel atout pour le HAC », assure Obraniak.
Jean-Michel Roussier tacle le PSG
Des jeunes poussés dans l’arène (Zague et Mayulu), des joueurs sortis de la cave (Soler, Skriniar et Mukiele)… Samedi, à quatre jours du quart de finale aller de la Ligue des Champions, face au FC Barcelone, Luis Enrique avait fait le choix de laisser ses « tops players », soit sur le banc, soit au repos. Un « cadeau » fait à des Clermontois, derniers, mais venus gratter un point au Parc des Princes (1-1).
Un épiphénomène pour les formations qui n’ont rien à craindre de cette fin de saison, un scandale pour le président Jean-Michel Roussier, dont la colère a été transmise à la LFP. « C’est l’expression d’un immense mépris pour le Championnat de France, a-t-il confié au micro de RMC Sport. Je me suis fendu d’un texto à la Ligue pour leur exprimer ce que je ressens de voir le PSG se foutre du Championnat de France (…) Se foutre de la gueule du monde. »
Mais qui, au sein des hautes instances, reprochera à Enrique de faire tourner, alors qu’en Ligue 1, Paris, où le HAC est attendu le 27 avril (21h), a quasiment validé son troisième titre de rang, et que le seul et grand défi se relèvera désormais à l’échelle européenne ? Oui, pour le championnat, pour l’image et l’équité de celui-ci, cela peut être contesté dans la mesure où les dommages seraient collatéraux. Mais puisqu’aucune règle n’a été enfreinte, d’affaire il n’y aura pas.
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Football – Ligue 1 : un vide à combler derrière, une crainte au milieu, le point sur l’effectif du HAC
J-2 avant le coup d’envoi du choc sur fond de maintien entre le HAC et le FC Nantes, une rencontre que les Ciel et Marine abordent sans l’un de leurs piliers et avec la crainte de devoir déplorer l’absence d’un autre incontournable. Le point sur l’effectif en ce vendredi 14 avril 2024.
Touché aux ischios, Gautier Lloris ne pourra se dresser face aux attaquants du FC Nantes
Samedi à Lens (1-1), il n’avait pu aller au bout de la rencontre, contraint à passer le relais à Yoann Salmier à l’entrée du temps additionnel de la seconde période. Et il ne pourra pas non plus espérer croiser le fer avec les attaquants du FC Nantes.
Touché aux ischios, Gautier Lloris est en effet à l’arrêt. « On fait tout pour le retaper afin qu’il soit opérationnel face à Metz », dit Luka Elsner. Le FC Metz, annoncé au Stade Océane le 21 avril (15h).
Décision samedi
Mais avant cela, c’est l’obstacle nantais qu’il s’agira d’enjamber ce dimanche (13h). Un adversaire on ne peut plus direct, que le HAC ne devance qu’à la faveur de la différence de buts (-9 contre -18), un menacé qu’il faudra peut-être aux Ciel et Marine défier en l’absence d’un autre élément majeur.
À savoir Oussama Targhalline, stoppé en raison d’une entorse contractée cette semaine à la cheville droite. « Une décision sera prise demain (lire samedi) », précise l’entraîneur havrais. Au cas où le Marocain viendrait à déclarer forfait, ce sont deux coups très durs qu’il faudrait aux Havrais encaisser et digérer, eux qui, rappelons-le, devront compenser la suspension de Christopher Opéri, d’Abdoulaye Touré et d’André Ayew au jour de la venue des Messins.
Un mot enfin sur le FC Nantes qui se présentera au Havre privé de Moses Simon, Ignatius Ganago, Bastien Meupiyou (blessés), mais aussi d’Eray Cömert (suspendu) et de… Tino Kadewere (mollet).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
J-2 avant le coup d’envoi du choc sur fond de maintien entre le HAC et le FC Nantes, une rencontre que les Ciel et Marine abordent sans l’un de leurs piliers et avec la crainte de devoir déplorer l’absence d’un autre incontournable. Le point sur l’effectif en ce vendredi 14 avril 2024.
Touché aux ischios, Gautier Lloris ne pourra se dresser face aux attaquants du FC Nantes
Samedi à Lens (1-1), il n’avait pu aller au bout de la rencontre, contraint à passer le relais à Yoann Salmier à l’entrée du temps additionnel de la seconde période. Et il ne pourra pas non plus espérer croiser le fer avec les attaquants du FC Nantes.
Touché aux ischios, Gautier Lloris est en effet à l’arrêt. « On fait tout pour le retaper afin qu’il soit opérationnel face à Metz », dit Luka Elsner. Le FC Metz, annoncé au Stade Océane le 21 avril (15h).
Décision samedi
Mais avant cela, c’est l’obstacle nantais qu’il s’agira d’enjamber ce dimanche (13h). Un adversaire on ne peut plus direct, que le HAC ne devance qu’à la faveur de la différence de buts (-9 contre -18), un menacé qu’il faudra peut-être aux Ciel et Marine défier en l’absence d’un autre élément majeur.
À savoir Oussama Targhalline, stoppé en raison d’une entorse contractée cette semaine à la cheville droite. « Une décision sera prise demain (lire samedi) », précise l’entraîneur havrais. Au cas où le Marocain viendrait à déclarer forfait, ce sont deux coups très durs qu’il faudrait aux Havrais encaisser et digérer, eux qui, rappelons-le, devront compenser la suspension de Christopher Opéri, d’Abdoulaye Touré et d’André Ayew au jour de la venue des Messins.
Un mot enfin sur le FC Nantes qui se présentera au Havre privé de Moses Simon, Ignatius Ganago, Bastien Meupiyou (blessés), mais aussi d’Eray Cömert (suspendu) et de… Tino Kadewere (mollet).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – HAC : « A moi de prendre les bonnes décisions », affirme Loïc Nego
Ancien élève de la Jonelière, là où le FC Nantes a façonné de grands acteurs du football français, Loïc Nego, défenseur/milieu du HAC, défiera dimanche 14 avril 2024 le club de ses débuts. Avec en tête, ce rôle important qu’il se doit de tenir. Entretien avec l’international hongrois.
Sélectionné à 35 reprises sous le maillot de la Hongrie, Loïc Nego tentera d’apporter toute son expérience au HAC en cette fin de saison aussi passionnante que stressante
Àl’affiche de l’Euro 2024 (en Allemagne, du 14 juin au 14 juillet), sous les couleurs de la Hongrie, son pays d’adoption, où il a passé dix années de sa vie, Loïc Nego (33 ans), entre autres Ciel et Marine, a d’ici là pour mission d’aider le HAC à assurer son avenir en Ligue 1. Et cela passe par un coup de force aux dépens de son club formateur.
Si on vous dit FC Nantes, vous nous dites quoi ?
« Que c’est là-bas que j’ai grandi, que j’ai fait mes gammes. J’en garde de très bons souvenirs, mais ça date quand même. Ça fait plus d’une décennie maintenant. C’est surtout la période de ma formation, car avec les pros je n’ai pas joué beaucoup (NDLR : 13 matches de L2). »
Qu’est ce qui a coincé au moment où s’est présentée l’occasion de vous faire une place au sein du groupe pro ?
« C’était l’objectif. Je souhaitais effectivement m’inscrire sur la durée. Mais j’ai dû partir (NDLR : il a rejoint la Roma en 2011). Sur le moment, j’étais un peu déçu de quitter Nantes, même si on est tous amenés un jour à faire notre chemin. D’autant que je suis très content de ce que j’ai pu accomplir par la suite. »
« Du coup, j’ai claqué la porte »
Avec le recul, aucun regret donc…
« Sauf sur la façon dont cela s’est terminé avec Nantes. On s’est quitté sur un malentendu. »
À savoir ?
« Tout ce qui avait été discuté pour la suite de ma carrière à Nantes a été changé à la dernière minute. Du coup, j’ai claqué la porte. »
Et aujourd’hui, que vous inspire le FC Nantes ?
« Ça ne me concerne plus. Que les Nantais descendent ou pas, ce n’est plus mon problème. »
Un peu quand même, non ?
« C’est vrai qu’un très gros match nous attend, important pour les deux équipes. À domicile, on reste sur une grande frustration (NDLR : défaite face à Montpellier, 0-2). Maintenant, derrière, on est quand même allé prendre un point à Lens (1-1), là où tout le monde, à l’exception de nos supporters, nous voyait perdants. Ce point nous a redonné le sourire et a confirmé le fait que nous étions capables de faire de belles choses. À nous de le prouver une nouvelle fois dimanche. »
« Il faut passer ce cap et prendre ses responsabilités »
Puis le dimanche suivant, face à Metz…
« D’abord Nantes, avec l’obligation cette fois de convertir nos occasions. Et pour la confiance, gardons bien en tête que jusqu’alors, nous n’avons encore jamais été relégables. »
À titre personnel, quelle impression vous laisse votre première saison au HAC, la première de votre carrière en Ligue 1 également ?
« Mitigée. Je sais qu’il me faut être plus décisif (3 passes, 0 but). J’y travaille. Comme beaucoup ici, je découvre la L1, j’en apprends tous les week-ends, mais à un moment donné, il faut passer ce cap et prendre ses responsabilités. Je vais avoir un rôle important à jouer en cette fin de saison, à moi de prendre les bonnes décisions. »
Havre AC – FC Nantes, dimanche 14 avril 2024 à 13 h au Stade Océane
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Ancien élève de la Jonelière, là où le FC Nantes a façonné de grands acteurs du football français, Loïc Nego, défenseur/milieu du HAC, défiera dimanche 14 avril 2024 le club de ses débuts. Avec en tête, ce rôle important qu’il se doit de tenir. Entretien avec l’international hongrois.
Sélectionné à 35 reprises sous le maillot de la Hongrie, Loïc Nego tentera d’apporter toute son expérience au HAC en cette fin de saison aussi passionnante que stressante
Àl’affiche de l’Euro 2024 (en Allemagne, du 14 juin au 14 juillet), sous les couleurs de la Hongrie, son pays d’adoption, où il a passé dix années de sa vie, Loïc Nego (33 ans), entre autres Ciel et Marine, a d’ici là pour mission d’aider le HAC à assurer son avenir en Ligue 1. Et cela passe par un coup de force aux dépens de son club formateur.
Si on vous dit FC Nantes, vous nous dites quoi ?
« Que c’est là-bas que j’ai grandi, que j’ai fait mes gammes. J’en garde de très bons souvenirs, mais ça date quand même. Ça fait plus d’une décennie maintenant. C’est surtout la période de ma formation, car avec les pros je n’ai pas joué beaucoup (NDLR : 13 matches de L2). »
Qu’est ce qui a coincé au moment où s’est présentée l’occasion de vous faire une place au sein du groupe pro ?
« C’était l’objectif. Je souhaitais effectivement m’inscrire sur la durée. Mais j’ai dû partir (NDLR : il a rejoint la Roma en 2011). Sur le moment, j’étais un peu déçu de quitter Nantes, même si on est tous amenés un jour à faire notre chemin. D’autant que je suis très content de ce que j’ai pu accomplir par la suite. »
« Du coup, j’ai claqué la porte »
Avec le recul, aucun regret donc…
« Sauf sur la façon dont cela s’est terminé avec Nantes. On s’est quitté sur un malentendu. »
À savoir ?
« Tout ce qui avait été discuté pour la suite de ma carrière à Nantes a été changé à la dernière minute. Du coup, j’ai claqué la porte. »
Et aujourd’hui, que vous inspire le FC Nantes ?
« Ça ne me concerne plus. Que les Nantais descendent ou pas, ce n’est plus mon problème. »
Un peu quand même, non ?
« C’est vrai qu’un très gros match nous attend, important pour les deux équipes. À domicile, on reste sur une grande frustration (NDLR : défaite face à Montpellier, 0-2). Maintenant, derrière, on est quand même allé prendre un point à Lens (1-1), là où tout le monde, à l’exception de nos supporters, nous voyait perdants. Ce point nous a redonné le sourire et a confirmé le fait que nous étions capables de faire de belles choses. À nous de le prouver une nouvelle fois dimanche. »
« Il faut passer ce cap et prendre ses responsabilités »
Puis le dimanche suivant, face à Metz…
« D’abord Nantes, avec l’obligation cette fois de convertir nos occasions. Et pour la confiance, gardons bien en tête que jusqu’alors, nous n’avons encore jamais été relégables. »
À titre personnel, quelle impression vous laisse votre première saison au HAC, la première de votre carrière en Ligue 1 également ?
« Mitigée. Je sais qu’il me faut être plus décisif (3 passes, 0 but). J’y travaille. Comme beaucoup ici, je découvre la L1, j’en apprends tous les week-ends, mais à un moment donné, il faut passer ce cap et prendre ses responsabilités. Je vais avoir un rôle important à jouer en cette fin de saison, à moi de prendre les bonnes décisions. »
Havre AC – FC Nantes, dimanche 14 avril 2024 à 13 h au Stade Océane
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – Ligue 1 : au HAC, les penalties, ce n’est pas de la loterie
Le HAC a converti, avec aplomb, ses quatre derniers penalties sur les cinq obtenus cette saison. Le fruit d’une hiérarchie bien établie et d’un exercice travaillé chaque semaine à l’entraînement.
Emmanuel Sabbi a converti deux des quatre penalties transformés par le HAC cette saison
C’était Samba en face, à Bollaert, il ne restait qu’un petit quart d’heure pour égaliser, mais Emmanuel Sabbi n’a pas tremblé le moins du monde au moment d’exécuter la sentence face à l’international tricolore, pris à contre-pied (1-1). L’Américain a converti le week-end dernier face aux Sang et Or le quatrième penalty consécutif transformé par le Havre AC. Avec une assurance similaire à celle dont avait fait preuve Mohamed Bayo face au Niçois Bulka (3-1, 16e j.), lui-même (Sabbi) déjà face au Lorientais Mvogo (3-3, 19e j.), et plus récemment Abdoulaye Touré, auteur d’une panenka pleine de sang-froid devant le Rémois Diouf (1-2, 23e j.). Faisant de Samuel Grandsir le seul Ciel et Marine à avoir échoué dans le domaine cette saison, au bout du bout du temps additionnel face à Monaco (0-0, 12e j.).
Une hiérarchie établie mais mouvante
« Il y a une hiérarchie établie, des tireurs attitrés, qui ont été identifiés après avoir répété l’exercice à l’entraînement », explique Luka Elsner. La hiérarchie en question ? L’entraîneur havrais ne souhaite pas la révéler. Simplement précise-t-il que celle-ci peut « évoluer en fonction des rencontres ». Ainsi Touré avait-il pris ses responsabilités contre Reims alors que Sabbi et Bayo se trouvaient sur le terrain. Bayo avait fait mouche contre Nice alors que Sabbi était à ses côtés, soit l’inverse du week-end dernier à Lens, où le Guinéen semblait avoir lui aussi envie de tenter sa chance. « S’il y a plusieurs tireurs mentionnés sur un match, cela peut amener de petites discussions, mais généralement, c’est relativement clair, et il ne doit pas y en avoir », cadre Elsner.
Et le technicien slovène de préciser encore : « On essaye aussi de se mettre dans la peau de celui qui va tenter d’arrêter le penalty, on ne se contente pas de prendre en compte nos tireurs. » Toute une stratégie planifiée en amont de chaque rencontre par Serge Costa, l’un des adjoints du staff, lequel réunit chaque semaine les tireurs havrais « au moins une fois, mais souvent plusieurs fois », afin de répéter leurs gammes.
On l’aura compris : à l’heure où le sujet – celui des tirs au but plus que des penalties, mais l’idée reste la même – fait débat au sommet même du foot hexagonal, au point de diviser le sélectionneur Didier Deschamps et son DTN Hubert Fournier, le coach du HAC (41 ans) ne fait clairement pas partie de la team « loterie ». « Je préfère avoir des certitudes dans le processus plutôt que de laisser trop de place au hasard. Je pense que le fait de répéter le geste à l’entraînement avec des gardiens actifs, qui cherchent vraiment à faire l’arrêt, est profitable au tireur. C’est plus facile après pour lui de prendre ses responsabilités en match, ça lui met moins de pression. Il sait qu’il les a travaillés, il a des habitudes, tu en fais une espèce de spécialiste, comme cela existe pour les coups francs ou les corners. »
« Le débat est infini, sans conclusion »
Alors que sa formation affiche cette saison un taux de réussite (80 %) « dans la norme statistique », après avoir conclu sa saison de Ligue 2 à 5/8 (63 %), Elsner ne prétend pas non plus détenir « la vérité ». « C’est comme pour les systèmes tactiques, chaque entraîneur s’est construit ses convictions au fur et à mesure de sa carrière, en fonction des adjoints qu’il a côtoyés, des joueurs qu’il a dirigés. Cela reste un exercice qui contient une part d’aléatoire. Je préfère personnellement avoir un processus clair et le rectifier si je me trompe, d’autres préféreront s’appuyer sur les aptitudes mentales d’un joueur, sa capacité à répondre présent à l’instant T même sans s’être exercé. Le débat est infini, sans conclusion. »
L’efficacité des tireurs ciel et marine n’en demeure pas moins un atout, à ce stade de la saison où le moindre penalty peut peser lourd comme à Bollaert. Sans parler de la perspective d’un éventuel barrage qui se jouerait aux tirs au but, où un André Ayew, spécialiste en la matière (25/30 en carrière), voire un Daler Kuziaev (2/3 la saison passée avec le Zénith), pourraient aussi avoir leur mot à dire à onze mètres…
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Le HAC a converti, avec aplomb, ses quatre derniers penalties sur les cinq obtenus cette saison. Le fruit d’une hiérarchie bien établie et d’un exercice travaillé chaque semaine à l’entraînement.
Emmanuel Sabbi a converti deux des quatre penalties transformés par le HAC cette saison
C’était Samba en face, à Bollaert, il ne restait qu’un petit quart d’heure pour égaliser, mais Emmanuel Sabbi n’a pas tremblé le moins du monde au moment d’exécuter la sentence face à l’international tricolore, pris à contre-pied (1-1). L’Américain a converti le week-end dernier face aux Sang et Or le quatrième penalty consécutif transformé par le Havre AC. Avec une assurance similaire à celle dont avait fait preuve Mohamed Bayo face au Niçois Bulka (3-1, 16e j.), lui-même (Sabbi) déjà face au Lorientais Mvogo (3-3, 19e j.), et plus récemment Abdoulaye Touré, auteur d’une panenka pleine de sang-froid devant le Rémois Diouf (1-2, 23e j.). Faisant de Samuel Grandsir le seul Ciel et Marine à avoir échoué dans le domaine cette saison, au bout du bout du temps additionnel face à Monaco (0-0, 12e j.).
Une hiérarchie établie mais mouvante
« Il y a une hiérarchie établie, des tireurs attitrés, qui ont été identifiés après avoir répété l’exercice à l’entraînement », explique Luka Elsner. La hiérarchie en question ? L’entraîneur havrais ne souhaite pas la révéler. Simplement précise-t-il que celle-ci peut « évoluer en fonction des rencontres ». Ainsi Touré avait-il pris ses responsabilités contre Reims alors que Sabbi et Bayo se trouvaient sur le terrain. Bayo avait fait mouche contre Nice alors que Sabbi était à ses côtés, soit l’inverse du week-end dernier à Lens, où le Guinéen semblait avoir lui aussi envie de tenter sa chance. « S’il y a plusieurs tireurs mentionnés sur un match, cela peut amener de petites discussions, mais généralement, c’est relativement clair, et il ne doit pas y en avoir », cadre Elsner.
Et le technicien slovène de préciser encore : « On essaye aussi de se mettre dans la peau de celui qui va tenter d’arrêter le penalty, on ne se contente pas de prendre en compte nos tireurs. » Toute une stratégie planifiée en amont de chaque rencontre par Serge Costa, l’un des adjoints du staff, lequel réunit chaque semaine les tireurs havrais « au moins une fois, mais souvent plusieurs fois », afin de répéter leurs gammes.
On l’aura compris : à l’heure où le sujet – celui des tirs au but plus que des penalties, mais l’idée reste la même – fait débat au sommet même du foot hexagonal, au point de diviser le sélectionneur Didier Deschamps et son DTN Hubert Fournier, le coach du HAC (41 ans) ne fait clairement pas partie de la team « loterie ». « Je préfère avoir des certitudes dans le processus plutôt que de laisser trop de place au hasard. Je pense que le fait de répéter le geste à l’entraînement avec des gardiens actifs, qui cherchent vraiment à faire l’arrêt, est profitable au tireur. C’est plus facile après pour lui de prendre ses responsabilités en match, ça lui met moins de pression. Il sait qu’il les a travaillés, il a des habitudes, tu en fais une espèce de spécialiste, comme cela existe pour les coups francs ou les corners. »
« Le débat est infini, sans conclusion »
Alors que sa formation affiche cette saison un taux de réussite (80 %) « dans la norme statistique », après avoir conclu sa saison de Ligue 2 à 5/8 (63 %), Elsner ne prétend pas non plus détenir « la vérité ». « C’est comme pour les systèmes tactiques, chaque entraîneur s’est construit ses convictions au fur et à mesure de sa carrière, en fonction des adjoints qu’il a côtoyés, des joueurs qu’il a dirigés. Cela reste un exercice qui contient une part d’aléatoire. Je préfère personnellement avoir un processus clair et le rectifier si je me trompe, d’autres préféreront s’appuyer sur les aptitudes mentales d’un joueur, sa capacité à répondre présent à l’instant T même sans s’être exercé. Le débat est infini, sans conclusion. »
L’efficacité des tireurs ciel et marine n’en demeure pas moins un atout, à ce stade de la saison où le moindre penalty peut peser lourd comme à Bollaert. Sans parler de la perspective d’un éventuel barrage qui se jouerait aux tirs au but, où un André Ayew, spécialiste en la matière (25/30 en carrière), voire un Daler Kuziaev (2/3 la saison passée avec le Zénith), pourraient aussi avoir leur mot à dire à onze mètres…
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : alors, avec ou sans Oussama Targhalline face au FC Nantes ?
Jugé incertain vendredi, Oussama Targhalline, handicapé par une entorse contractée à la cheville droite, ne pourra être aligné, dimanche (13 h), face au FC Nantes, a-t-on appris ce samedi 13 avril 2024.
Blessé, Oussama Targhalline ne pourra être aligné face au FC Nantes
C’est malheureusement confirmé, Oussama Targhalline sera coincé en tribune pendant que les Ciel et Marine en débattront avec les Nantais. Touché à la cheville droite en début de semaine (entorse), le Marocain, expulsé lors de la triste campagne clermontoise (1-2) et tout juste revenu de suspension (face à Lens, 1-1), sera donc de nouveau absent de la feuille de match. Lui qui n’a pu jusqu’alors disputer que neuf des vingt-huit journées consommées.
Deux coups durs
Dans l’impossibilité de s’entraîner normalement, ni vendredi, ni ce samedi, Targhalline laissera donc à Abdoulaye Touré le rôle de sentinelle devant la défense. Une arrière-garde, rappelons, au sein de laquelle Gautier Lloris ne pourra prendre place, puisque touché aux ischios. Deux coups durs qui viennent ainsi s’ajouter aux trois prochains, à savoir cette suspension qui privera Christopher Opéri, Abdoulaye Touré et André Ayew de la 30e journée et la réception du FC Metz, dimanche 21 avril (15 h).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Jugé incertain vendredi, Oussama Targhalline, handicapé par une entorse contractée à la cheville droite, ne pourra être aligné, dimanche (13 h), face au FC Nantes, a-t-on appris ce samedi 13 avril 2024.
Blessé, Oussama Targhalline ne pourra être aligné face au FC Nantes
C’est malheureusement confirmé, Oussama Targhalline sera coincé en tribune pendant que les Ciel et Marine en débattront avec les Nantais. Touché à la cheville droite en début de semaine (entorse), le Marocain, expulsé lors de la triste campagne clermontoise (1-2) et tout juste revenu de suspension (face à Lens, 1-1), sera donc de nouveau absent de la feuille de match. Lui qui n’a pu jusqu’alors disputer que neuf des vingt-huit journées consommées.
Deux coups durs
Dans l’impossibilité de s’entraîner normalement, ni vendredi, ni ce samedi, Targhalline laissera donc à Abdoulaye Touré le rôle de sentinelle devant la défense. Une arrière-garde, rappelons, au sein de laquelle Gautier Lloris ne pourra prendre place, puisque touché aux ischios. Deux coups durs qui viennent ainsi s’ajouter aux trois prochains, à savoir cette suspension qui privera Christopher Opéri, Abdoulaye Touré et André Ayew de la 30e journée et la réception du FC Metz, dimanche 21 avril (15 h).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – Ligue 1 : face à Nantes, c’est une première balle de break pour le HAC
Chaud, bouillant ! Ce dimanche 14 avril 2024, à partir de 13 heures, se jouera une grande partie de la saison et de l’avenir du HAC, 14e en ce jour de confrontation aussi passionnante que stressante avec le FC Nantes, que le club doyen ne devance qu’à la faveur de la différence de buts.
Abdoulaye Touré affrontera un FC Nantes dont il a défendu les couleurs à 162 reprises
Le succès de Metz (2-1), vendredi 12 avril 2024, aux dépens d’un RC Lens que le HAC avait tenu en respect quelques jours plus tôt (1-1), injecte à la représentation de ce dimanche 14 avril une dose de tension, de pression. Mais aussi de passion.
Celle que les Ciel et Marine véhiculent, distillent depuis plus d’un an et demi. Et dans laquelle il s’agira une nouvelle fois de se draper afin de nouer contact avec ce supplément d’âme sans lequel il sera impossible d’accrocher le blason du FC Nantes à ce tableau de chasse en attente d’un septième succès.
vides laissés par Gautier Lloris et Oussama Targhalline, blessés. Soit une défense, à quatre ou à cinq, avec Yoann Salmier ou pas, à relooker, et un entrejeu, au centre duquel l’ex-Nantais Adboulaye Touré devrait prendre place, à retoucher. Quand offensivement, la finition restera encore et toujours à soigner, cette ligne où se côtoieront une nouvelle fois Emmanuel Sabbi, l’actuel meilleur buteur du HAC (5 réalisations), et André Ayew. « C’est grâce à leur activité permanente qu’on arrive à se créer des choses, sans oublier leur grande discipline au niveau défensif. » Duo préférentiel qui laisse ainsi désormais peu de place à Mohamed Bayo, recrue phare de l’été, poussé sur le banc lors des deux dernières journées.
Une piqûre qui fait son effet ? « Il ne s’agit plus de piquer qui que ce soit, répond Elsner. Mon objectif est de mettre les joueurs les plus en forme. Et aujourd’hui, peu importent les positions. Celui qui rentrera cinq, dix ou quinze minutes devra tout donner, malgré la frustration. Si tout le monde comprend ça, alors le HAC se maintiendra. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Chaud, bouillant ! Ce dimanche 14 avril 2024, à partir de 13 heures, se jouera une grande partie de la saison et de l’avenir du HAC, 14e en ce jour de confrontation aussi passionnante que stressante avec le FC Nantes, que le club doyen ne devance qu’à la faveur de la différence de buts.
Abdoulaye Touré affrontera un FC Nantes dont il a défendu les couleurs à 162 reprises
Le succès de Metz (2-1), vendredi 12 avril 2024, aux dépens d’un RC Lens que le HAC avait tenu en respect quelques jours plus tôt (1-1), injecte à la représentation de ce dimanche 14 avril une dose de tension, de pression. Mais aussi de passion.
Celle que les Ciel et Marine véhiculent, distillent depuis plus d’un an et demi. Et dans laquelle il s’agira une nouvelle fois de se draper afin de nouer contact avec ce supplément d’âme sans lequel il sera impossible d’accrocher le blason du FC Nantes à ce tableau de chasse en attente d’un septième succès.
vides laissés par Gautier Lloris et Oussama Targhalline, blessés. Soit une défense, à quatre ou à cinq, avec Yoann Salmier ou pas, à relooker, et un entrejeu, au centre duquel l’ex-Nantais Adboulaye Touré devrait prendre place, à retoucher. Quand offensivement, la finition restera encore et toujours à soigner, cette ligne où se côtoieront une nouvelle fois Emmanuel Sabbi, l’actuel meilleur buteur du HAC (5 réalisations), et André Ayew. « C’est grâce à leur activité permanente qu’on arrive à se créer des choses, sans oublier leur grande discipline au niveau défensif. » Duo préférentiel qui laisse ainsi désormais peu de place à Mohamed Bayo, recrue phare de l’été, poussé sur le banc lors des deux dernières journées.
Une piqûre qui fait son effet ? « Il ne s’agit plus de piquer qui que ce soit, répond Elsner. Mon objectif est de mettre les joueurs les plus en forme. Et aujourd’hui, peu importent les positions. Celui qui rentrera cinq, dix ou quinze minutes devra tout donner, malgré la frustration. Si tout le monde comprend ça, alors le HAC se maintiendra. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – Ligue 1 : Nantes assomme le HAC dans le temps additionnel…
Gros coup de froid au Stade Océane, où le FC Nantes est parvenu à faire tomber le HAC à quelques secondes du coup de sifflet final (0-1), ce dimanche 14 avril 2024.
André Ayew et les Havrais ont concédé leur treizième défaite de la saison
Il ne restait qu’une seule des quatre minutes du temps additionnel à consommer quand Bamba s’avança tranquillement vers le but d’un Desmas décisif quelques instants plus tôt, arma sa frappe à l’entrée de la surface face à trois défenseurs havrais à l’arrêt et obligea le numéro 1 du HAC à s’incliner (90e+3). Terrible coup reçu par des Ciel et Marine contraints à baisser pavillon, et ce pour la septième fois de la saison au Stade Océane.
Bayo contré in extremis
Cruel même, tant en cette seconde période, les hommes de Luka Elsner, hors du coup jusqu’à la pause, avaient su imposer une réelle pression à des Nantais visiblement tout heureux du point qu’ils avaient en main. Mais une nouvelle fois, le HAC n’est pas parvenu à transformer sa domination en un succès qui lui échappe depuis quatre matches maintenant.
Boostés par l’entrée en jeu de Casimir au coup d’envoi de la seconde période, Sangante et les siens se créèrent pourtant quelques chaudes situations dans la surface nantaise, mais ni Kechta (61e), qui fit briller Lafont, ni Ayew (78e), au terme d’un joli festival, avant que Pallois ne détourne une autre tentative du Ghanéen (85e), ni Bayo (89e), contré in extremis par Pallois, ne parvinrent à trouver l’ouverture. Ce que fit Bamba, à quelques secondes du coup de sifflet final.
Dans une semaine, c’est le FC Metz (17e), qui se posera au Stade Océane.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Gros coup de froid au Stade Océane, où le FC Nantes est parvenu à faire tomber le HAC à quelques secondes du coup de sifflet final (0-1), ce dimanche 14 avril 2024.
André Ayew et les Havrais ont concédé leur treizième défaite de la saison
Il ne restait qu’une seule des quatre minutes du temps additionnel à consommer quand Bamba s’avança tranquillement vers le but d’un Desmas décisif quelques instants plus tôt, arma sa frappe à l’entrée de la surface face à trois défenseurs havrais à l’arrêt et obligea le numéro 1 du HAC à s’incliner (90e+3). Terrible coup reçu par des Ciel et Marine contraints à baisser pavillon, et ce pour la septième fois de la saison au Stade Océane.
Bayo contré in extremis
Cruel même, tant en cette seconde période, les hommes de Luka Elsner, hors du coup jusqu’à la pause, avaient su imposer une réelle pression à des Nantais visiblement tout heureux du point qu’ils avaient en main. Mais une nouvelle fois, le HAC n’est pas parvenu à transformer sa domination en un succès qui lui échappe depuis quatre matches maintenant.
Boostés par l’entrée en jeu de Casimir au coup d’envoi de la seconde période, Sangante et les siens se créèrent pourtant quelques chaudes situations dans la surface nantaise, mais ni Kechta (61e), qui fit briller Lafont, ni Ayew (78e), au terme d’un joli festival, avant que Pallois ne détourne une autre tentative du Ghanéen (85e), ni Bayo (89e), contré in extremis par Pallois, ne parvinrent à trouver l’ouverture. Ce que fit Bamba, à quelques secondes du coup de sifflet final.
Dans une semaine, c’est le FC Metz (17e), qui se posera au Stade Océane.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – Ligue 1 : la défense finit par craquer, l’attaque finit par lasser… Les notes après HAC – Nantes
Solide dans l’ensemble, le HAC aurait pu obtenir le point du nul s’il n’avait pas craqué dans les arrêts de jeu, ce dimanche 14 avril face au FC Nantes (0-1). Il lui aurait en revanche été difficile d’espérer plus avec une attaque une nouvelle fois inoffensive. Retrouvez les notes des Ciel et Marine après ce 13e revers de la saison.
André Ayew a dû attendre la 78e minute pour s’ouvrir enfin le chemin du but, mais la frappe du Ghanéen a flirté avec le montant droit d’Alban Lafont
Desmas (5) : il pensait tenir son deuxième clean-sheet en 2024, avant la frappe (peu puissante mais précise) de Bamba qu’il ne parvient pas à détourner (90e+3). Il venait tout juste d’éviter le pire devant Douglas Augusto (90e+1). Le portier du HAC avait repoussé une tentative d’Abline (20e) et relâché une autre de Mollet (35e) en première mi-temps.
Nego (4) : lui qui disait cette semaine pouvoir, devoir même, apporter davantage, s’est quelque peu montré en début de match. Mais cela n’a pas duré. Et cela n’a surtout pas suffi à son entraîneur, qui l’a sorti dès la mi-temps pour changer de système et lancer Casimir (6), qui a dynamisé l’attaque et effacé Duverne dès son entrée en jeu, pour… centrer au troisième poteau (46e). Symbole de ses qualités et de ses défauts.
Salmier a bien suppléé Lloris
Sangante (5) : il avait à surveiller Abline, pas la tâche la plus simple dans la période actuelle, et l’ancien Havrais l’a effacé pour prendre Desmas pour cible (20e). Sa seconde période, où il a repris place dans le couloir droit, fut marquée par plusieurs interventions tranchantes, d’autres où il tente de sonner la charge, encore aux avant-postes sur le contre fatal, réclamant une faute que M. Ben El Hadj ne lui a pas accordée...
Youte (5) : il a poursuivi sur sa lancée de Bollaert en première mi-temps, impeccable dans la lecture, la couverture, l’alignement, et auteur d’un gros retour sur Mohamed (5e). Piégé par l’Egyptien (56e) puis par Abline (68e) après la pause, il peut remercier Sangante sur le premier coup et l’attaquant nantais qui ne cadre pas sur le second.
Salmier (6) : titularisé pour la deuxième fois en 2024 en l’absence de Lloris, le Guyanais n’a jamais semblé en manque de rythme ni de repères. Solide aux duels et vigilant pour écarter le danger plusieurs fois, notamment sur la frappe relâchée par Desmas (35e), mais également sûr de lui avec le ballon.
Kechta sur courant continu
Opéri (5) : il s’est surtout signalé sur coups de pied arrêtés – bien frappés pour la plupart – au cours du premier acte. Beaucoup plus dans son couloir lors du second, manquant toutefois de précision dans ses centres.
Touré (5) : il n’est pas le seul responsable, mais le HAC a parfois eu du mal à gérer les mouvements de Sissoko et Mollet entre les lignes. Le Guinéen aura par ailleurs permis de récupérer des ballons haut (8 au total) et tenté d’impulser quelques offensives.
Kechta (6) : un gros travail de pressing, pas toujours payant par manque de coordination collective, mais une activité constante jusqu’à son remplacement par Ngoura (70e). Tout le stade aurait voulu le voir prendre sa chance à la 54e. C’est finalement sur un centre contré qu’il fut le seul à mettre Lafont à contribution (61e). Plein d’envie aussi, son successeur a participé à la meilleure mi-temps du Havre AC.
Ce n’était pas le bon Sabbi
Kuziaev (4) : discret, excepté sur un ou deux renversements, le Russe n’a pas aidé à mettre du rythme en première période. Il a certes donné sur le plan défensif, mais écrase une volée en bonne position (77e), est averti pour une semelle sur Bamba (83e) et a connu du déchet dans ses transmissions (13 ballons perdus). Remplacé par Ebonog (88e), dont on peut regretter le manque d’agressivité, trop loin de Bamba, sur le but.
Sabbi (4) : personne n’a compris, à commencer par ses coéquipiers, pourquoi il ne la donne pas après s’être joué de Pallois sur le côté droit (18e). C’était le Sabbi que l’on aime moins, peu inspiré dans ses choix (18 ballons perdus), même s’il a mieux fini, à l’image de ce ballon sur lequel il s’arrache pour centrer vers Ayew (85e). Remplacé par Bayo, devancé par Pallois dès son premier ballon sur un service de Grandsir (89e).
Ayew (4) : au-delà de son habituel travail de sape, il aura fallu attendre la 78e minute pour le voir enfin s’ouvrir le chemin du but après avoir éliminé Pallois et Chirivella, mais sa frappe enroulée du gauche vient flirter avec le poteau droit. Il tend la jambe pour reprendre le centre de Sabbi juste avant de passer le relais à Grandsir (85e).
Par David Poisnel de paris-Normandie.
Solide dans l’ensemble, le HAC aurait pu obtenir le point du nul s’il n’avait pas craqué dans les arrêts de jeu, ce dimanche 14 avril face au FC Nantes (0-1). Il lui aurait en revanche été difficile d’espérer plus avec une attaque une nouvelle fois inoffensive. Retrouvez les notes des Ciel et Marine après ce 13e revers de la saison.
André Ayew a dû attendre la 78e minute pour s’ouvrir enfin le chemin du but, mais la frappe du Ghanéen a flirté avec le montant droit d’Alban Lafont
Desmas (5) : il pensait tenir son deuxième clean-sheet en 2024, avant la frappe (peu puissante mais précise) de Bamba qu’il ne parvient pas à détourner (90e+3). Il venait tout juste d’éviter le pire devant Douglas Augusto (90e+1). Le portier du HAC avait repoussé une tentative d’Abline (20e) et relâché une autre de Mollet (35e) en première mi-temps.
Nego (4) : lui qui disait cette semaine pouvoir, devoir même, apporter davantage, s’est quelque peu montré en début de match. Mais cela n’a pas duré. Et cela n’a surtout pas suffi à son entraîneur, qui l’a sorti dès la mi-temps pour changer de système et lancer Casimir (6), qui a dynamisé l’attaque et effacé Duverne dès son entrée en jeu, pour… centrer au troisième poteau (46e). Symbole de ses qualités et de ses défauts.
Salmier a bien suppléé Lloris
Sangante (5) : il avait à surveiller Abline, pas la tâche la plus simple dans la période actuelle, et l’ancien Havrais l’a effacé pour prendre Desmas pour cible (20e). Sa seconde période, où il a repris place dans le couloir droit, fut marquée par plusieurs interventions tranchantes, d’autres où il tente de sonner la charge, encore aux avant-postes sur le contre fatal, réclamant une faute que M. Ben El Hadj ne lui a pas accordée...
Youte (5) : il a poursuivi sur sa lancée de Bollaert en première mi-temps, impeccable dans la lecture, la couverture, l’alignement, et auteur d’un gros retour sur Mohamed (5e). Piégé par l’Egyptien (56e) puis par Abline (68e) après la pause, il peut remercier Sangante sur le premier coup et l’attaquant nantais qui ne cadre pas sur le second.
Salmier (6) : titularisé pour la deuxième fois en 2024 en l’absence de Lloris, le Guyanais n’a jamais semblé en manque de rythme ni de repères. Solide aux duels et vigilant pour écarter le danger plusieurs fois, notamment sur la frappe relâchée par Desmas (35e), mais également sûr de lui avec le ballon.
Kechta sur courant continu
Opéri (5) : il s’est surtout signalé sur coups de pied arrêtés – bien frappés pour la plupart – au cours du premier acte. Beaucoup plus dans son couloir lors du second, manquant toutefois de précision dans ses centres.
Touré (5) : il n’est pas le seul responsable, mais le HAC a parfois eu du mal à gérer les mouvements de Sissoko et Mollet entre les lignes. Le Guinéen aura par ailleurs permis de récupérer des ballons haut (8 au total) et tenté d’impulser quelques offensives.
Kechta (6) : un gros travail de pressing, pas toujours payant par manque de coordination collective, mais une activité constante jusqu’à son remplacement par Ngoura (70e). Tout le stade aurait voulu le voir prendre sa chance à la 54e. C’est finalement sur un centre contré qu’il fut le seul à mettre Lafont à contribution (61e). Plein d’envie aussi, son successeur a participé à la meilleure mi-temps du Havre AC.
Ce n’était pas le bon Sabbi
Kuziaev (4) : discret, excepté sur un ou deux renversements, le Russe n’a pas aidé à mettre du rythme en première période. Il a certes donné sur le plan défensif, mais écrase une volée en bonne position (77e), est averti pour une semelle sur Bamba (83e) et a connu du déchet dans ses transmissions (13 ballons perdus). Remplacé par Ebonog (88e), dont on peut regretter le manque d’agressivité, trop loin de Bamba, sur le but.
Sabbi (4) : personne n’a compris, à commencer par ses coéquipiers, pourquoi il ne la donne pas après s’être joué de Pallois sur le côté droit (18e). C’était le Sabbi que l’on aime moins, peu inspiré dans ses choix (18 ballons perdus), même s’il a mieux fini, à l’image de ce ballon sur lequel il s’arrache pour centrer vers Ayew (85e). Remplacé par Bayo, devancé par Pallois dès son premier ballon sur un service de Grandsir (89e).
Ayew (4) : au-delà de son habituel travail de sape, il aura fallu attendre la 78e minute pour le voir enfin s’ouvrir le chemin du but après avoir éliminé Pallois et Chirivella, mais sa frappe enroulée du gauche vient flirter avec le poteau droit. Il tend la jambe pour reprendre le centre de Sabbi juste avant de passer le relais à Grandsir (85e).
Par David Poisnel de paris-Normandie.
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Football – Ligue 1 : victime d’un cruel scénario, le HAC n’arrive pas à endiguer sa chute
Triste 29e journée pour le HAC, tombé ce dimanche 14 avril 2024 face au FC Nantes sur la pelouse du Stade Océane. Un échec lourd de conséquences dans une course au maintien qui se poursuivra dimanche prochain, avec la réception du FC Metz.
Les joueurs havrais étaient abattus à l’issue de la rencontre
Les uns après les autres, ils se sont écroulés. Les deux genoux à terre. Sous le poids d’un échec auquel ils savaient ne plus pouvoir échapper. Seule une poignée de secondes restaient à jouer et depuis le coup d’envoi de la seconde période, ce sont les Ciel et Marine qui pressaient, qui menaçaient. Sans marquer, comme trop souvent. Alors que Bamba, lui, n’eut besoin que d’une percée en forme de promenade dans le camp du HAC, d’une frappe décochée à l’entrée de la surface sous le regard des passifs défenseurs havrais, pour ajuster Desmas et envoyer les Ciel et Marine au tapis. Pour de bon.
On avait à cet instant déjà franchi le cap de la troisième des quatre minutes de temps additionnel. Le sort du HAC était ainsi scellé. C’est une septième défaite au Stade Océane à laquelle les 23 000 spectateurs allaient assister, la treizième de la saison. Et ce, face à un adversaire qui jouait, et jouera peut-être encore des coudes avec le HAC pour échapper aux griffes d’un barrage, ou d’une relégation. Nantes repousse ainsi le club doyen à trois points, quand Metz, tombeur de Lens vendredi soir (2-1), revient à deux longueurs. Metz, que le HAC défiera dans une semaine, sur cette même pelouse, privé d’Opéri, de Touré et d’Ayew (suspendus), alors qu’un doute plane sur le retour de Lloris (ischios) et de Targhalline (cheville).
Une seule frappe cadrée
Et face aux Havrais se présentera dans une semaine un certain Mikautadze, revenu cet hiver en Lorraine, et crédité de sept buts sur la base des sept dernières journées. Une stat’ qui suffit à faire des envieux dans les rangs du Havre AC, une écurie qui vient de signer son quatorzième match sans trouver le chemin des filets. Une autre affiche à très haute tension est donc en cours d’impression, une échéance qu’il s’agira pour les Ciel et Marine d’aborder bien moins crispés qu’ils ne l’ont été ce dimanche. Si tant est que cela soit possible. « L’enjeu était pesant pour les deux équipes, estime Luka Elsner. Mais mes joueurs n’ont pas été dans les bonnes conditions, notamment au niveau du système. C’est pour ça qu’on a changé à la mi-temps (NDLR : à la pause, Casimir a pris le relais de Nego). On a fait une grande deuxième mi-temps. »
Oui, après un premier acte insipide, tant d’un côté que de l’autre, il y eut enfin une réelle pression mise sur la défense nantaise. Enfin de l’intensité, symbolisée par l’entrée en jeu de Casimir (46e). Enfin des situations, voire des occasions. Mais encore une fois, de buteur il n’y eut pas. Sabbi, par gourmandise, ne put faire sauter le verrou (18e), Kuziaev, d’une frappe bien trop molle, ne fit guère frissonner Lafont (77e), Ayew, au terme d’un joli solo, ne put cadrer (78e), avant que Pallois ne détourne une tentative du Ghanéen (85e). Alors que Bayo, au cœur des six mètres, fut contré in extremis par Pallois (89e).
« On a eu de vraies vagues fortes sur le but adverse et on aurait dû faire en sorte d’être récompensés de cette énergie, de cet allant, dit Elsner. On ne l’a pas été, et comme souvent dans des situations comme ça, on se fait punir à la dernière minute. Offensivement, on tourne autour du pot depuis le début de la saison. Je pense que les garçons doivent prendre de plus en plus leurs responsabilités pour terminer nos actions. » Au bilan « offensif », le HAC a tourné le dos à cette 29e journée avec une seule frappe cadrée… Et ça glisse, dangereusement.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Triste 29e journée pour le HAC, tombé ce dimanche 14 avril 2024 face au FC Nantes sur la pelouse du Stade Océane. Un échec lourd de conséquences dans une course au maintien qui se poursuivra dimanche prochain, avec la réception du FC Metz.
Les joueurs havrais étaient abattus à l’issue de la rencontre
Les uns après les autres, ils se sont écroulés. Les deux genoux à terre. Sous le poids d’un échec auquel ils savaient ne plus pouvoir échapper. Seule une poignée de secondes restaient à jouer et depuis le coup d’envoi de la seconde période, ce sont les Ciel et Marine qui pressaient, qui menaçaient. Sans marquer, comme trop souvent. Alors que Bamba, lui, n’eut besoin que d’une percée en forme de promenade dans le camp du HAC, d’une frappe décochée à l’entrée de la surface sous le regard des passifs défenseurs havrais, pour ajuster Desmas et envoyer les Ciel et Marine au tapis. Pour de bon.
On avait à cet instant déjà franchi le cap de la troisième des quatre minutes de temps additionnel. Le sort du HAC était ainsi scellé. C’est une septième défaite au Stade Océane à laquelle les 23 000 spectateurs allaient assister, la treizième de la saison. Et ce, face à un adversaire qui jouait, et jouera peut-être encore des coudes avec le HAC pour échapper aux griffes d’un barrage, ou d’une relégation. Nantes repousse ainsi le club doyen à trois points, quand Metz, tombeur de Lens vendredi soir (2-1), revient à deux longueurs. Metz, que le HAC défiera dans une semaine, sur cette même pelouse, privé d’Opéri, de Touré et d’Ayew (suspendus), alors qu’un doute plane sur le retour de Lloris (ischios) et de Targhalline (cheville).
Une seule frappe cadrée
Et face aux Havrais se présentera dans une semaine un certain Mikautadze, revenu cet hiver en Lorraine, et crédité de sept buts sur la base des sept dernières journées. Une stat’ qui suffit à faire des envieux dans les rangs du Havre AC, une écurie qui vient de signer son quatorzième match sans trouver le chemin des filets. Une autre affiche à très haute tension est donc en cours d’impression, une échéance qu’il s’agira pour les Ciel et Marine d’aborder bien moins crispés qu’ils ne l’ont été ce dimanche. Si tant est que cela soit possible. « L’enjeu était pesant pour les deux équipes, estime Luka Elsner. Mais mes joueurs n’ont pas été dans les bonnes conditions, notamment au niveau du système. C’est pour ça qu’on a changé à la mi-temps (NDLR : à la pause, Casimir a pris le relais de Nego). On a fait une grande deuxième mi-temps. »
Oui, après un premier acte insipide, tant d’un côté que de l’autre, il y eut enfin une réelle pression mise sur la défense nantaise. Enfin de l’intensité, symbolisée par l’entrée en jeu de Casimir (46e). Enfin des situations, voire des occasions. Mais encore une fois, de buteur il n’y eut pas. Sabbi, par gourmandise, ne put faire sauter le verrou (18e), Kuziaev, d’une frappe bien trop molle, ne fit guère frissonner Lafont (77e), Ayew, au terme d’un joli solo, ne put cadrer (78e), avant que Pallois ne détourne une tentative du Ghanéen (85e). Alors que Bayo, au cœur des six mètres, fut contré in extremis par Pallois (89e).
« On a eu de vraies vagues fortes sur le but adverse et on aurait dû faire en sorte d’être récompensés de cette énergie, de cet allant, dit Elsner. On ne l’a pas été, et comme souvent dans des situations comme ça, on se fait punir à la dernière minute. Offensivement, on tourne autour du pot depuis le début de la saison. Je pense que les garçons doivent prendre de plus en plus leurs responsabilités pour terminer nos actions. » Au bilan « offensif », le HAC a tourné le dos à cette 29e journée avec une seule frappe cadrée… Et ça glisse, dangereusement.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : le match entre le PSG et le HAC ne devrait pas être décalé
La qualification du Paris Saint-Germain en demi-finales de la Ligue des Champions ne devrait finalement pas avoir d’impact sur le Havre AC, qui se rendra bien, selon toute vraisemblance, au Parc des Princes le samedi 27 avril 2024.
«Un combat de moins à mener », souffle-t-on ce jeudi 18 avril au matin dans les bureaux du Havre AC. Pas de CNOSF, ni de tribunal administratif. Le président du HAC, Jean-Michel Roussier, ne devrait en effet pas avoir à actionner « tous les recours » possibles, comme il avait menacé de le faire dans le cas où la rencontre entre son club et le Paris Saint-Germain, prévue le samedi 27 janvier 2024 (21 h) au Parc des Princes (31e j.), aurait été décalée entre les 33e et 34e journées de Ligue 1.
Vers un report de PSG - Nice ?
Le PSG qualifié pour les demi-finales de la Ligue des Champions, tout dépendait de la programmation choisie par l’UEFA pour le dernier carré de sa prestigieuse compétition. Un Dortmund – PSG prévu le mardi 30 avril et le PSG – HAC du 27 avril aurait certainement été décalé, comme l’avait indiqué la LFP au club doyen. Mais l’institution européenne a préféré programmer l’autre demie, opposant le Bayern Munich au Real Madrid, le mardi 30, et Dortmund – PSG le lendemain, mercredi 1er mai. Un calendrier qui offrirait au club de la capitale quatre jours entre la réception du HAC et son déplacement en Allemagne.
Pour Paris, l’enjeu devrait désormais être de faire reporter la réception de Nice prévue le samedi 4 mai, soit entre ses matches aller et retour (le mardi 7 mai) face au Borussia, seulement séparés de six jours. PSG – Nice sera-t-il décalé entre les 33e et 34e journées ? Le club azuréen n’y semble en tous cas pas favorable.
Paris Normandie
Publié:
18 Avril 2024 à 11h30
La qualification du Paris Saint-Germain en demi-finales de la Ligue des Champions ne devrait finalement pas avoir d’impact sur le Havre AC, qui se rendra bien, selon toute vraisemblance, au Parc des Princes le samedi 27 avril 2024.
«Un combat de moins à mener », souffle-t-on ce jeudi 18 avril au matin dans les bureaux du Havre AC. Pas de CNOSF, ni de tribunal administratif. Le président du HAC, Jean-Michel Roussier, ne devrait en effet pas avoir à actionner « tous les recours » possibles, comme il avait menacé de le faire dans le cas où la rencontre entre son club et le Paris Saint-Germain, prévue le samedi 27 janvier 2024 (21 h) au Parc des Princes (31e j.), aurait été décalée entre les 33e et 34e journées de Ligue 1.
Vers un report de PSG - Nice ?
Le PSG qualifié pour les demi-finales de la Ligue des Champions, tout dépendait de la programmation choisie par l’UEFA pour le dernier carré de sa prestigieuse compétition. Un Dortmund – PSG prévu le mardi 30 avril et le PSG – HAC du 27 avril aurait certainement été décalé, comme l’avait indiqué la LFP au club doyen. Mais l’institution européenne a préféré programmer l’autre demie, opposant le Bayern Munich au Real Madrid, le mardi 30, et Dortmund – PSG le lendemain, mercredi 1er mai. Un calendrier qui offrirait au club de la capitale quatre jours entre la réception du HAC et son déplacement en Allemagne.
Pour Paris, l’enjeu devrait désormais être de faire reporter la réception de Nice prévue le samedi 4 mai, soit entre ses matches aller et retour (le mardi 7 mai) face au Borussia, seulement séparés de six jours. PSG – Nice sera-t-il décalé entre les 33e et 34e journées ? Le club azuréen n’y semble en tous cas pas favorable.
Paris Normandie
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18 Avril 2024 à 11h30
On a tous deux vies. La deuxième commence lorsqu'on s'aperçoit qu'on en a qu'une.
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Faut-il vraiment chambouler le calendrier de la L1 pour favoriser les clubs européens ?
Alors que Marseille et Paris disputeront un dernier carré européen, la L1 s'est empressée d'aménager le calendrier de ses représentants dans les épreuves continentales. L'intention est louable, mais la France est le seul championnat du Big 5 à procéder ainsi.
On ne sent pas encore tout à fait l'odeur de l'épopée, et il faudrait vraiment être très jeune pour penser que l'aventure européenne de l'OM, ce printemps, prend toute sa place dans la grande histoire du club. Mais Marseille est en demi-finales de Ligue Europa, il rejoint le Paris-SG, qualifié deux jours plus tôt en Ligue des champions, et le football français n'est pas passé loin d'un milieu de semaine exceptionnel. Il est quand même assez formidable. Seul Lille manque au panorama, évacué de la Ligue Europa Conférence aux tirs au but en début de soirée, nouvelle victime d'une malédiction nationale incarnée par Emiliano Martinez. Éliminé mais gagnant lui aussi de son match retour.
Vendredi dernier, à cette heure, les prévisions n'étaient pas aussi joyeuses. Et vu l'empressement de la Ligue à aménager le calendrier de nos représentants dans les épreuves continentales, il faut croire que nous n'étions pas les seuls à imaginer des derniers carrés sans le moindre représentant hexagonal. Alors que le Championnat est passé de vingt à dix-huit clubs, alors que la Coupe de la Ligue a disparu du calendrier, la LFP en est réduite à chambouler les dernières journées de l'épreuve qu'elle organise pour préserver les forces de nos équipes dans les compétitions managées par l'UEFA.
« On n'use bizarrement pas, dans les quatre grands Championnats après lesquels court notre Ligue 1, de ce type d'artifice »
Cela part évidemment d'une intention louable : offrir le maximum de chances de réussite au PSG et à l'OM contre le Borussia Dortmund et l'Atalanta Bergame, début mai. Mais on n'use bizarrement pas, dans les quatre grands Championnats après lesquels court notre Ligue 1, de ce type d'artifice. On ne remet pas en cause l'équité de son propre Championnat au nom de l'intérêt supérieur de la nation à l'export. On considère plutôt qu'un club engagé dans une compétition européenne doit construire son effectif en conséquence, et que s'il ne le fait pas, ce n'est pas aux autres clubs, engagés ou non dans la lutte pour le maintien, d'en subir les conséquences quand le calendrier des nantis invités dans le grand monde s'emballe.
Marseille et Paris méritent mieux que cela. Ils n'ont pas écarté le plus grand Benfica ni le plus grand FC Barcelone, mais ils ont obtenu le droit qu'on s'intéresse très fort à eux dans deux semaines, que le stade Vélodrome et le Parc des Princes fassent encore plus de bruit, et que le souffle de l'épopée, cette fois, les porte sans réserve.
Régis Dupont L'Equipe
19 avril 2024 à 09h37
Alors que Marseille et Paris disputeront un dernier carré européen, la L1 s'est empressée d'aménager le calendrier de ses représentants dans les épreuves continentales. L'intention est louable, mais la France est le seul championnat du Big 5 à procéder ainsi.
On ne sent pas encore tout à fait l'odeur de l'épopée, et il faudrait vraiment être très jeune pour penser que l'aventure européenne de l'OM, ce printemps, prend toute sa place dans la grande histoire du club. Mais Marseille est en demi-finales de Ligue Europa, il rejoint le Paris-SG, qualifié deux jours plus tôt en Ligue des champions, et le football français n'est pas passé loin d'un milieu de semaine exceptionnel. Il est quand même assez formidable. Seul Lille manque au panorama, évacué de la Ligue Europa Conférence aux tirs au but en début de soirée, nouvelle victime d'une malédiction nationale incarnée par Emiliano Martinez. Éliminé mais gagnant lui aussi de son match retour.
Vendredi dernier, à cette heure, les prévisions n'étaient pas aussi joyeuses. Et vu l'empressement de la Ligue à aménager le calendrier de nos représentants dans les épreuves continentales, il faut croire que nous n'étions pas les seuls à imaginer des derniers carrés sans le moindre représentant hexagonal. Alors que le Championnat est passé de vingt à dix-huit clubs, alors que la Coupe de la Ligue a disparu du calendrier, la LFP en est réduite à chambouler les dernières journées de l'épreuve qu'elle organise pour préserver les forces de nos équipes dans les compétitions managées par l'UEFA.
« On n'use bizarrement pas, dans les quatre grands Championnats après lesquels court notre Ligue 1, de ce type d'artifice »
Cela part évidemment d'une intention louable : offrir le maximum de chances de réussite au PSG et à l'OM contre le Borussia Dortmund et l'Atalanta Bergame, début mai. Mais on n'use bizarrement pas, dans les quatre grands Championnats après lesquels court notre Ligue 1, de ce type d'artifice. On ne remet pas en cause l'équité de son propre Championnat au nom de l'intérêt supérieur de la nation à l'export. On considère plutôt qu'un club engagé dans une compétition européenne doit construire son effectif en conséquence, et que s'il ne le fait pas, ce n'est pas aux autres clubs, engagés ou non dans la lutte pour le maintien, d'en subir les conséquences quand le calendrier des nantis invités dans le grand monde s'emballe.
Marseille et Paris méritent mieux que cela. Ils n'ont pas écarté le plus grand Benfica ni le plus grand FC Barcelone, mais ils ont obtenu le droit qu'on s'intéresse très fort à eux dans deux semaines, que le stade Vélodrome et le Parc des Princes fassent encore plus de bruit, et que le souffle de l'épopée, cette fois, les porte sans réserve.
Régis Dupont L'Equipe
19 avril 2024 à 09h37
On a tous deux vies. La deuxième commence lorsqu'on s'aperçoit qu'on en a qu'une.
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : trois suspendus mais de l’espoir pour les blessés, le point avant HAC – Metz
On le savait, trois titulaires potentiels du Havre AC (Opéri, Touré, Ayew) manqueront la réception de Metz, dimanche 21 avril 2024. Les blessés Lloris et Targhalline ont quant à eux repris l’entraînement ce vendredi, sans que l’on sache encore s’ils pourront défier les Lorrains.
Eux savaient depuis quinze jours qu’ils ne seraient pas du duel face au FC Metz, ce dimanche 21 avril (15 h), au Stade Océane. Avertis lors du déplacement à Lens (1-1), Christopher Opéri, Adboulaye Touré et André Ayew purgeront tous les trois un match de suspension ce week-end après avoir écopé de trois avertissements sur une période de dix matches.
Trois absences de taille pour un rendez-vous crucial - le HAC (15e) devance Metz (17e) de deux points - auxquels Luka Elsner craignait de devoir ajouter deux autres forfaits d’importance. Mais en ce vendredi 19 avril, il n’est pas interdit d’espérer voir Gautier Lloris (ischios) et Oussama Targhalline(cheville), tous deux absents contre Nantes le week-end dernier (0-1), fouler la pelouse du Stade Océane face aux Lorrains.
« Un entraînement, c’est trop peu »
Les deux hommes ont en tout cas repris l’entraînement collectif ce vendredi matin. « Avec précaution toutefois, un peu de gestion, précise leur entraîneur, qui attendra les deux dernières séances de la semaine, vendredi après-midi et samedi après-midi, avant de prendre une décision les concernant. Il faut qu’on récolte un peu plus de données quant à leurs sensations. Un entraînement, c’est trop peu. Il faut y aller progressivement. Mais il y a quand même de l’espoir qu’ils soient dans le groupe. »
Par David Poisnel Paris Normandie
Publié:
19 Avril 2024 à 14h26
On le savait, trois titulaires potentiels du Havre AC (Opéri, Touré, Ayew) manqueront la réception de Metz, dimanche 21 avril 2024. Les blessés Lloris et Targhalline ont quant à eux repris l’entraînement ce vendredi, sans que l’on sache encore s’ils pourront défier les Lorrains.
Eux savaient depuis quinze jours qu’ils ne seraient pas du duel face au FC Metz, ce dimanche 21 avril (15 h), au Stade Océane. Avertis lors du déplacement à Lens (1-1), Christopher Opéri, Adboulaye Touré et André Ayew purgeront tous les trois un match de suspension ce week-end après avoir écopé de trois avertissements sur une période de dix matches.
Trois absences de taille pour un rendez-vous crucial - le HAC (15e) devance Metz (17e) de deux points - auxquels Luka Elsner craignait de devoir ajouter deux autres forfaits d’importance. Mais en ce vendredi 19 avril, il n’est pas interdit d’espérer voir Gautier Lloris (ischios) et Oussama Targhalline(cheville), tous deux absents contre Nantes le week-end dernier (0-1), fouler la pelouse du Stade Océane face aux Lorrains.
« Un entraînement, c’est trop peu »
Les deux hommes ont en tout cas repris l’entraînement collectif ce vendredi matin. « Avec précaution toutefois, un peu de gestion, précise leur entraîneur, qui attendra les deux dernières séances de la semaine, vendredi après-midi et samedi après-midi, avant de prendre une décision les concernant. Il faut qu’on récolte un peu plus de données quant à leurs sensations. Un entraînement, c’est trop peu. Il faut y aller progressivement. Mais il y a quand même de l’espoir qu’ils soient dans le groupe. »
Par David Poisnel Paris Normandie
Publié:
19 Avril 2024 à 14h26
On a tous deux vies. La deuxième commence lorsqu'on s'aperçoit qu'on en a qu'une.
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Football – Ligue 1, avant HAC – Metz : « Je suis souvent là dans les grands moments », s’amuse Casimir
Auteur face à Nantes d’une entrée séduisante qui pourrait lui permettre de retrouver une place de titulaire face au FC Metz, dimanche 21 avril 2024, Josué Casimir attend toujours sa première réalisation dans l’élite avec le Havre AC. Bientôt un an après avoir signé celle de la montée.
Josué Casimir avait fait souffrir Jean-Kevin Duverne et les Nantais dès son entrée en jeu à la mi-temps le week-end dernier
Pour la troisième fois ce vendredi 19 avril 2024 (après Metz à l’aller et le déplacement à Lille en février), Josué Casimir fut désigné pour venir s’exprimer face aux médias à J-2 d’une rencontre de Ligue 1, exercice dans lequel le Guadeloupéen est toujours à son aise, même si on a un temps cru qu’on ne l’y reverrait plus de la saison.
« Tout va on ne peut mieux, a rassuré d’emblée celui dont le genou avait inquiété au sein du club après la victoire sur Toulouse (1-0, 25e j.). À la base, c’était un coup qui remonte à Rennes (0-1, 21e), une contusion osseuse qui s’est aggravée. J’ai fait le sacrifice de ne pas faire ce qu’il y avait à faire pour pouvoir être présent avec l’équipe. Cela me tenait à cœur d’aller au combat pour le club qui m’a vu grandir. » Devra-t-il passer sur le billard à l’issue de la saison ? « On verra le 20 mai… », élude l’attaquant de 22 ans.
Il a recouvré l’intégralité de ses moyens
En attendant, Casimir dit avoir recouvré l’intégralité de ses moyens et cela s’est vu face au FC Nantes (0-1), qu’il a bousculé dès son entrée à la pause malgré un déficit récurrent à la finition. Après un match manqué (à Clermont) et trois autres débutés sur le banc, elle devrait lui permettre de retrouver une place de titulaire qu’il n’a occupée qu’à une reprise au cours des sept dernières journées.
La lumière viendra-t-elle de Casimir ? Le natif de Baie-Mahault a délivré la dernière de ses trois passes décisives il y a bientôt sept mois contre Clermont (2-1, 6e j.) et n’a plus trouvé le chemin des filets depuis son but historique, le 2 juin 2023 devant Dijon (1-0). « Il faut croire que je suis souvent là dans les grands moments », a souri le joueur lorsqu’on lui a soumis l’idée qu’il puisse être celui qui offrira au HAC sa survie en Ligue 1. « Mais si je ne marque pas et que le HAC se maintient, ce ne sera pas un problème. »
Lui ou un autre, les Ciel et Marine n’auront d’autre choix que d’élever leur moyenne du moment – 5 buts inscrits sur les 10 dernières journées – afin d’endiguer leur enlisement. Casimir faisait partie jeudi midi du groupe de joueurs à avoir terminé la séance face au but sous la houlette de Jean-Michel Lesage. « Il est là au quotidien pour nous conseiller, ça peut être pour une meilleure prise de balle, comment mieux frapper dans le ballon. C’est quelqu’un qui nous aide beaucoup. »
« Prolonger ? Bien sûr que j’aimerais »
Reste à le retranscrire sur le terrain. Casimir n’en doute pas : « Des buts, on en a mis à un moment. Quand ça tournera, ça tournera. On n’est pas là à s’apitoyer sur notre sort. C’est le privilège du joueur de foot, on n’a pas le choix que de se tourner très vite vers le match suivant. » Et l’enfant de la Cavée de rappeler : « Si on nous avait dit qu’on ne serait pas dans la zone rouge à cinq journées de la fin, tout le monde aurait signé. »
Ce qui n’enlève rien au caractère « déterminant » du rendez-vous du week-end. « Il ne faut pas se mentir, il l’est. Metz est derrière nous et doit le rester », clame l’attaquant sous contrat jusqu’au 30 juin 2025. Et en discussions pour une éventuelle prolongation ? « Il n’y a rien de tout cela, mais bien sûr que j’aimerais. Je suis bien ici, chez moi, j’y resterai tout le temps qu’il faudra. »
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Auteur face à Nantes d’une entrée séduisante qui pourrait lui permettre de retrouver une place de titulaire face au FC Metz, dimanche 21 avril 2024, Josué Casimir attend toujours sa première réalisation dans l’élite avec le Havre AC. Bientôt un an après avoir signé celle de la montée.
Josué Casimir avait fait souffrir Jean-Kevin Duverne et les Nantais dès son entrée en jeu à la mi-temps le week-end dernier
Pour la troisième fois ce vendredi 19 avril 2024 (après Metz à l’aller et le déplacement à Lille en février), Josué Casimir fut désigné pour venir s’exprimer face aux médias à J-2 d’une rencontre de Ligue 1, exercice dans lequel le Guadeloupéen est toujours à son aise, même si on a un temps cru qu’on ne l’y reverrait plus de la saison.
« Tout va on ne peut mieux, a rassuré d’emblée celui dont le genou avait inquiété au sein du club après la victoire sur Toulouse (1-0, 25e j.). À la base, c’était un coup qui remonte à Rennes (0-1, 21e), une contusion osseuse qui s’est aggravée. J’ai fait le sacrifice de ne pas faire ce qu’il y avait à faire pour pouvoir être présent avec l’équipe. Cela me tenait à cœur d’aller au combat pour le club qui m’a vu grandir. » Devra-t-il passer sur le billard à l’issue de la saison ? « On verra le 20 mai… », élude l’attaquant de 22 ans.
Il a recouvré l’intégralité de ses moyens
En attendant, Casimir dit avoir recouvré l’intégralité de ses moyens et cela s’est vu face au FC Nantes (0-1), qu’il a bousculé dès son entrée à la pause malgré un déficit récurrent à la finition. Après un match manqué (à Clermont) et trois autres débutés sur le banc, elle devrait lui permettre de retrouver une place de titulaire qu’il n’a occupée qu’à une reprise au cours des sept dernières journées.
La lumière viendra-t-elle de Casimir ? Le natif de Baie-Mahault a délivré la dernière de ses trois passes décisives il y a bientôt sept mois contre Clermont (2-1, 6e j.) et n’a plus trouvé le chemin des filets depuis son but historique, le 2 juin 2023 devant Dijon (1-0). « Il faut croire que je suis souvent là dans les grands moments », a souri le joueur lorsqu’on lui a soumis l’idée qu’il puisse être celui qui offrira au HAC sa survie en Ligue 1. « Mais si je ne marque pas et que le HAC se maintient, ce ne sera pas un problème. »
Lui ou un autre, les Ciel et Marine n’auront d’autre choix que d’élever leur moyenne du moment – 5 buts inscrits sur les 10 dernières journées – afin d’endiguer leur enlisement. Casimir faisait partie jeudi midi du groupe de joueurs à avoir terminé la séance face au but sous la houlette de Jean-Michel Lesage. « Il est là au quotidien pour nous conseiller, ça peut être pour une meilleure prise de balle, comment mieux frapper dans le ballon. C’est quelqu’un qui nous aide beaucoup. »
« Prolonger ? Bien sûr que j’aimerais »
Reste à le retranscrire sur le terrain. Casimir n’en doute pas : « Des buts, on en a mis à un moment. Quand ça tournera, ça tournera. On n’est pas là à s’apitoyer sur notre sort. C’est le privilège du joueur de foot, on n’a pas le choix que de se tourner très vite vers le match suivant. » Et l’enfant de la Cavée de rappeler : « Si on nous avait dit qu’on ne serait pas dans la zone rouge à cinq journées de la fin, tout le monde aurait signé. »
Ce qui n’enlève rien au caractère « déterminant » du rendez-vous du week-end. « Il ne faut pas se mentir, il l’est. Metz est derrière nous et doit le rester », clame l’attaquant sous contrat jusqu’au 30 juin 2025. Et en discussions pour une éventuelle prolongation ? « Il n’y a rien de tout cela, mais bien sûr que j’aimerais. Je suis bien ici, chez moi, j’y resterai tout le temps qu’il faudra. »
Par David Poisnel de Paris-Normandie.