[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
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Contraint à quitter le rassemblement de l’équipe nationale du Sénégal, actuellement basée en région amiénoise, Arouna Sangante, touché lors d’un entraînement des Lions de la Teranga, sera-t-il opérationnel dimanche, jour de la réception de Montpellier ? Élément de réponse en ce mardi 26 mars 2024.
Touché, Arouna Sangante a dû quitter prématurément l’équipe du Sénégal
Il devra attendre. Pour la première fois appelé par Aliou Cissé à prendre le pouls des Lions de la Teranga, dans leur version A, Arouna Sangante est d’ores et déjà rentré au Havre, sans avoir pu officialiser sa première « cape ». Alors que le Sénégal, également rejoint par Rassoul Ndiaye, se prépare à affronter le Bénin ce mardi sur la pelouse du stade de la Licorne (Amiens), le défenseur et capitaine du HAC s’est mis à la disposition du staff médical havrais.
Touché au tibia
Pour y soigner une blessure, disons préoccupante ? Non. Touché avant le premier des deux test-matches disputés à Amiens par le Sénégal, première sortie amicale remportée aux dépens du Gabon (3-0), Sangante ne souffre « que » d’une contusion, la conséquence d’un coup reçu au niveau du tibia.
Souci physique qui, sauf mauvaise surprise, ne remettra pas en cause sa participation au prochain rendez-vous, programmé dimanche au Stade Océane (15h), ce duel entre le HAC (13e, 27 pts) et Montpellier (14e, 26 pts). Un face-à-face, rappelons-le, qu’il faudra à Oussama Targhalline suivre de loin (suspendu).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Ambassadeurs du HAC au sein de l’équipe de France U19, Yoni Gomis et Steve Ngoura ont rallié la Porte Océane avec en main, le sésame ouvrant les portes du prochain Euro de la catégorie, en juillet prochain. Le point sur les internationaux en ce jeudi 28 mars 2024.
Tout comme Yoni Gomis, Steve Ngoura devrait disputer l’Euro U19 en juillet prochain
Pour eux, sauf incident, la saison se prolongera.
Jusqu’au 28 juillet peut-être, si la France, dans sa version U19, venait à se frayer un passage ouvrant les portes de la finale de l’Euro, dont l’Irlande du Nord sera le théâtre. Au coup d’envoi de celui-ci, le 15 juillet prochain, Steve Ngoura et Yoni Gomis devraient ainsi poursuivre leur parcours sous les ordres de Bernard Diomède, ce droit à l’aventure continentale que les deux espoirs du HAC viennent de s’offrir.
Lors de cette trêve internationale, qualificative au rendez-vous de l’été, les Bleuets ont en effet dominé la Belgique (2-0) et les Pays-Bas (1-0), deux matches décisifs disputés dans leur intégralité par Gomis. Ngoura, lui, est sorti à la 72e minute du premier duel et a disputé les vingt dernières de la deuxième échéance. Enfin, face à la Lituanie (0-2), match dénué du moindre enjeu, le défenseur havrais est resté sur le banc, l’attaquant, apparu à neuf reprises en L1, a disputé la première heure.
Nego se prépare à l’Euro
Toujours sous la tunique des Bleuets, catégorie U20 cette fois, Simon Ebonog, pour sa troisième apparition à ce niveau, n’a croqué qu’une demi-heure de jeu lors des deux oppositions amicales face à l’Allemagne (0-2 et 4-4). Les Lionceaux de l’Atlas (U23), que sont Oussama Targhalline et Yassine Kechta, ont quant à eux senti le froid, face aux U21 ukrainiens (0-1), match disputé par Kechta (Targhalline absent de la feuille), et le chaud, face aux U21 du Pays de Galles (2-0), duel auquel prit part Targhalline (sorti à la 61e) et non Kechta (resté sur le banc). Rappelons que les deux jeunes hommes devraient représenter le Maroc, et le HAC, à Paris 2024.
Le HAC, Loïc Nego en sera le seul émissaire lors du prochain championnat d’Europe (du 14 juin au 14 juillet), tournoi durant lequel la Hongrie croisera la route de la Suisse, de l’Écosse et du pays organisateur, l’Allemagne. Pour s’y préparer, Nego et les Hongrois se sont ainsi frottés ces derniers jours à la Turquie (1-0), le défenseur havrais figurait au sein du « onze » de départ, puis au Kosovo (2-0), rencontre qui vit Nego entrer en jeu à la 68e minute.
Première pour Ndiaye
Pendant ce temps, Daler Kuziaev suivait en spectateur le succès des Russes aux dépens de la Serbie (4-0), avant que le deuxième acte de cette parenthèse internationale, face au Paraguay, ne soit annulé suite à l’attentat de Moscou. En amical toujours, le Ghana s’est incliné devant le Nigeria (1-2), sans la présence d’André Ayew, avant de concéder le nul face à l’Ouganda (2-2), au jour de la 125e sélection de l’attaquant havrais, apparu à la 79e minute.
Rassoul Ndiaye, lui, a officialisé sa première cape avec le Sénégal, lancé dans le grand bain international à la 63e minute d’une rencontre remportée face au Bénin (1-0). Le milieu de terrain était resté scotché sur le banc lors du premier des deux test-matches disputés par les Lions de la Teranga (face au Gabon, 3-0). Et ce, lors d’un rassemblement rapidement quitté par Arouna Sangante, blessé.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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J-2 avant la réception de Montpellier, adversaire direct du HAC dans la course au maintien. Une affiche sous haute pression et une question : le Havre AC pourra-t-il s’appuyer dimanche sur la présence de Josué Casimir et d’Arouna Sangante ? Le point sur l’effectif en ce vendredi 29 mars 2024.
Malgré une gêne persistante au niveau d’un genou, Josué Casimir pourrait être aligné face à Montpellier
Il y a un peu moins de deux semaines, à la veille de la sombre production en terre clermontoise (1-2), sa saison avait été annoncée terminée, conséquence d’une douleur au ménisque et la perspective d’une opération. Mais quelques jours plus tard, un nouvel avis du chirurgien changeait la donne. Et redonnait espoir au milieu offensif guadeloupéen. Si Josué Casimir ne pourra échapper à l’opération, celle-ci sera en effet reportée, assuré qu’il est que l’état de son ménisque ne s’aggravera pas.
Alors l’homme dont l’activité, notamment défensive, a tant manqué lors de la précédente journée, s’est remis en action. Au point de pouvoir traverser les séances quotidiennes le plus normalement qu’il soit, et surtout, de redevenir un candidat sérieux à une place au sein du « onze ». « Il enchaîne les entraînements et les réactions sont bonnes, note Luka Elsner. La gêne (au genou) n’a pas totalement disparu, mais il tient à faire ce sacrifice. Josué va serrer les dents. » Peut-être alors est-il prêt à assumer un rôle dès dimanche, face à des Montpelliérains eux aussi engagés dans la course au maintien, puisque localisés à la quatorzième place, un point derrière le HAC.
Feu (presque) vert pour Sangante
Un duel sous haute pression donc, sous haute tension, qu’un seul des hommes de Luka Elsner ne pourra vivre de l’intérieur, à savoir Oussama Targhalline, expulsé lors de l’étape en terre clermontoise et suspendu un match. Car si Arouna Sangante, victime d’un coup sur le tibia lors du rassemblement de l’équipe du Sénégal et contraint à revenir se soigner au Havre, fit naître un léger stress, il ne fait aujourd’hui presque aucun doute de sa présence, dimanche, face à la dixième attaque de L1 (31 buts).
« Il récupère petit à petit, il s’est entraîné normalement ce matin (lire vendredi matin) », dit un entraîneur havrais qui n’entend toutefois pas, à J-2, assurer, à 100 %, de la présence sur le pré de son défenseur dès le coup d’envoi. Quant aux autres internationaux, tous ont regagné le centre d’entraînement de Soquence dans un état physique apte à leur permettre de reprendre le fil de leur saison en ciel et marine. Et ce, dès dimanche.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Entre le président du HAC, Jean-Michel Roussier, et son homologue du MHSC, Laurent Nicollin, le duel a débuté. À 48 heures du choc entre Havrais et Montpelliérains, sur fond de course au maintien, c’est le dossier « CVC » qui oppose les deux hommes. Le point en ce samedi 30 mars 2024.
Jean-Michel Roussier pourrait profiter de la réception de Montpellier afin de s’expliquer avec son homologue Laurent Nicollin
Dimanche, dans les coulisses du Stade Océane, théâtre d’une 27e journée qui verra s’opposer le HAC, treizième (27 pts), à Montpellier, quatorzième (26 pts), la poignée de main entre les deux boss pourrait être fraîche. Voire glaciale. Et ce, en raison du dossier CVC, de la manne financière distribuée par la société commerciale de la LFP. De cette répartition qui a notamment permis au MHSC d’empocher la bagatelle de 33 M€ de la part de « CVC » quand le HAC, lui, n’a perçu qu’1,5 M€.
Un écart de 31,5 M€ qui devrait, a priori, interpeller le président des présidents des clubs professionnels français, numéro 1 de « Foot Unis », un certain Laurent Nicollin, grand patron du Montpellier Hérault Sporting Club. À son élection, au printemps 2021, le très sérieux quotidien Les Échos avait même titré : « Laurent Nicollin la joue collectif ». Peut-être… Du moins, tant que les intérêts du MHSC restent préservés.
« Si les Anglais veulent bien nous accueillir… »
Seulement voilà, depuis quelques mois, Jean-Michel Roussier secoue ses homologues, et donc Nicollin, furieux qu’il est légitimement à l’idée de savoir le HAC floué par les règles de répartition associées à CVC. Un dossier arrivé jusqu’au Tribunal judiciaire de Paris, et sur lequel se penchent le Parquet national financier (PNF) ainsi que le Sénat, via une mission d’information. De quoi faire trembler nombre de bénéficiaires.
À commencer par Laurent Nicollin, cinglant à l’égard de Roussier dans une récente interview accordée au JDD. « Si tu n’es pas content (NDLR : en parlant du président du HAC), tu sors du championnat et tu vas faire autre chose. Je ne voudrais pas que la justice m’oblige à rendre les 33 M€, sinon, comme quatre ou cinq autres clubs, je mets la clé sous la porte. » Dit celui qui s’appuie sur 50 M€ de budget quand le HAC vit son retour en L1 avec une enveloppe de 35 M€. Collectif, toujours, mais pas trop.
Alors, qu’en pense le président Roussier, lui qui devra patienter jusqu’au mois de septembre, au mieux, avant la prochaine échéance au civil ? « Que dire… Sortir du championnat ? Moi, je suis d’accord, si les Anglais veulent bien nous accueillir en Premier League, on ira les yeux fermés ! Du Havre, on va plus vite à Londres qu’à Marseille. Plus sérieusement, je n’ai pas envie de lui répondre à travers la presse. » D’autant que Laurent Nicollin ne peut nourrir aucune crainte de remboursement face aux enquêtes menées par le PNF et le Sénat. Si une irrégularité venait à être suspectée, ce sont les têtes pensantes de l’accord CVC qui seraient alors sommées de s’expliquer au pénal.
C
Néanmoins, si le HAC, lâché par tous les autres clubs dans ce dossier, devait avoir gain de cause devant le Tribunal judiciaire de Paris, dès lors, la secousse pourrait être effectivement ressentie un peu partout en L1. Et donc à Montpellier, là où l’esprit collectif retrouverait alors, soudainement, tout son sens.
Par Benoît Donckele
Publié:
30 Mars 2024 à 09h56
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Le HAC attaque la dernière ligne droite du championnat ce dimanche 31 mars 2024 face à Montpellier, en sortie de trêve internationale et en pleine période de ramadan. Comment Luka Elsner et son staff adaptent-ils la charge de travail ? Nous avons posé la question à l’entraîneur havrais.
En cette fin de saison, Luka Elsner et son staff ne doublent plus systématiquement les séances d’entraînement à J-4 et J-2 des rencontres de Ligue 1
La trêve internationale : « Au complet seulement à J-2 »
Pas moins de dix Ciel et Marine ont rejoint leur sélection dans la foulée du revers à Clermont (2-1, le dimanche 17 mars), pour réapparaître au fur et à mesure de la semaine au centre technique.
Luka Elsner : « Nous avons traversé cette trêve comme les autres, en reprenant dès le mardi l’entraînement. On s’est entraînés mardi, mercredi, jeudi avec le match amical contre QRM (1-2), et vendredi, au maximum de ce que nous pouvions faire avec les présents, complétés par beaucoup de jeunes. Derrière, nous avons donné trois jours de repos aux joueurs afin de leur permettre de sortir un peu du cadre et de revenir en pleine possession de leurs moyens, notamment psychologiques. Et nous sommes repartis sur une semaine de préparation de match classique, en doublant les séances à J-4 et J-2, avec le retour progressif des internationaux. Le premier entraînement collectif au complet n’a eu lieu que vendredi matin, à J-2 donc. Tous les clubs de Ligue 1 vivent plus ou moins la même chose. Je trouve que nous avons vraiment bien travaillé malgré tout. »
Le ramadan : « Seule la performance compte »
Débuté le lundi 11 mars, le mois du ramadan s’achèvera autour du mardi 9 avril et aura ainsi concerné trois journées de Ligue 1 cette année, contre Clermont, Montpellier et Lens pour le Havre AC.
Luka Elsner : « Nous avons une approche ouverte concernant le ramadan, dans le sens où nous accompagnons les joueurs qui le respectent. Nous avons eu un temps d’échange avec eux en amont pour voir ce qu’il était possible de faire. Nous pouvons ainsi adopter quelques petites routines au quotidien, mais cela reste très léger, le cadre général reste le même. Et le processus de sélection aussi : seule la performance, que ce soit en match ou à l’entraînement, compte. Les joueurs sont libres de jeûner comme ils le souhaitent, y compris les jours de match. Par exemple, cette semaine, sur notre J-4, où toutes les données athlétiques dépassent les valeurs de match, il n’y a eu aucun problème. Et nous avons beaucoup de joueurs qui jeûnent. Après, il faut voir avec la répétition des efforts, mais on est sur du haut niveau, et si je me base sur mon vécu, les joueurs sont relativement aptes à gérer cette période, notamment les plus expérimentés. C’est pour ça que je pense que la meilleure approche reste de se baser sur les seules prestations. C’est ainsi que les joueurs se sentent le mieux, lorsqu’ils sont jugés sur leur métier : si je suis performant, je joue, sinon, je joue moins. Et on se rejoint tous sur l’objectif commun qui est de gagner des matches.
Le sprint final : « On a abaissé de 10 % à 15 % la charge »
Après neuf mois de travail, il reste huit journées et sept semaines d’entraînement aux Ciel et Marine à encaisser.
Luka Elsner : « On a commencé à y réfléchir avant cette trêve, en abaissant de 10 à 15 % notre charge de travail. Non pas au niveau de l’intensité des séances, mais sur le volume total. On a alterné entre des J-4 doublés et des J-2 doublés, en arrêtant de systématiser les deux, et on va probablement repartir de la sorte. Pour différentes raisons. On a quand même subi avant la trêve une mauvaise météo qui a dégradé fortement les terrains, cela a joué un peu. Mais l’idée première est de réduire le nombre de fois où on sort sur le terrain afin de garder un haut niveau de concentration les fois où nous y sommes, en particulier lors des matches. Athlétiquement, il n’y a pas de souci, les garçons récupèrent très bien, ils sont capables d’enchaîner énormément. Mais le but premier est d’être productif le jour du match. D’autant plus à ce stade de la saison. »
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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Deux semaines après le flop en terre clermontoise, le HAC revient en scène, ce dimanche 31 mars 2024 au Stade Océane, pour une affiche de nouveau capitale dans la course au maintien, face à des Montpelliérains eux aussi placés en alerte orange.
Abdoulaye Touré et les Havrais n’ont d’autres choix que de valider leur septième succès de la saison aux dépens de Montpellier
Quatorze jours se sont écoulés, les esprits se sont apaisés, mais la page, l’une des plus étranges, des plus inexplicables, depuis que Luka Elsner a pris possession du banc, ne pourra être tournée qu’à la condition d’un coup gagnant.
Cette feuille noircie par ces paragraphes à la mauvaise inspiration, ce récent stop à Clermont marqué d’un revers (1-2), d’une expulsion (Targhalline), la sixième de l’exercice en cours, et d’une joute, musclée mais finalement restée verbale, entre Mohamed Bayo et Christopher Opéri.
Le Stade Océane leur va si bien
Tombé là où seul le FC Lorient avait été jusqu’alors contraint à baisser pavillon, le HAC, dans sa version la plus moche, ne peut donc en rester là. Ne peut snober l’occasion de se racheter. « J’ai hâte d’y être, de montrer que le match de Clermont est loin, oublié, annonce d’emblée l’entraîneur havrais. On va livrer une tout autre image de ce que nous sommes, de ce que nous essayons de faire au quotidien. Rectifier le tir, tout simplement. Il y a effectivement un sentiment de rachat, car à Clermont, on a trahi nos valeurs. »
Et parallèlement à ce flop, le tout premier de la saison puisqu’à l’absence de qualité, d’efficacité, de solidité, s’est associé un état d’esprit contestable, c’est un cinquième revers en six journées qui est venu ponctuer la précédente échéance. Défaite qui a ainsi replacé le Havre AC (27 pts) à portée de main du premier menacé qu’est le FC Nantes (16e, 25 pts). Cette zone rouge qui tente également d’aspirer Montpellier (14e, 26 pts), en visite ce dimanche au cœur du vaisseau bleu.
Cet antre, certes déjà forcé par Brest, Lille, Paris, Rennes et Reims, mais au milieu duquel Arouna Sangante n’ont que rarement déçu des supporters annoncés à près de 22 000 ce dimanche. Là d’où quatre des huit derniers (Lyon, Toulouse, Lorient et Clermont) sont repartis sans la moindre miette, quand les quatre autres y sont attendus, à savoir Nantes (le 14/04), Metz (le 21/04), Strasbourg (le 4/05) et donc Montpellier pour le compte de la 27e journée.
Devant, il est temps que ça fasse mal
« Nous revoilà dans la même situation qu’au coup d’envoi de notre match face à Toulouse (1-0, 25e j.), note Arthur Desmas. On sait donc comment faire. Dos au mur, et dans ce stade où on adore jouer, poussés par nos supporters, on montre souvent un beau visage. Mais plus globalement, on savait que ce ne serait pas un parcours de santé. Et honnêtement, à huit journées de la fin, on est contents d’être là où on est aujourd’hui. Il faut donc y rester. »
Et pour cela, c’est en partie sur les épaules du secteur offensif que reposeront les chances de maintien, cette ligne où Bayo court depuis trois mois et demi derrière son cinquième but de la saison, où Grandsir n’a plus été une seule fois décisif depuis la journée d’ouverture et ce but inscrit à Montpellier (2-2), où Sabbi reste bloqué à un total de quatre réalisations, et où Casimir et Joujou n’ont toujours pas trouvé la clé face aux filets adverses.
Le guide qu’est devenu Ayew, auteur à Clermont de son 50e but en L1 (le 152e de sa carrière, toutes compétitions confondues), tentera donc une nouvelle fois d’entraîner ses partenaires vers le succès, cette septième victoire qui ne pourra échapper ce dimanche aux Ciel et Marine.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Sixième défaite en sept journées, sixième revers sur la pelouse du Stade Océane. Ce dimanche 31 mars 2024, le HAC a reçu un terrible coup de massue de la part de Montpellier (0-2). Les Ciel et Marine sont désormais juste au-dessus de la ligne de flottaison.
Yassine Kechta et les Havrais ont perdu très gros face à Montpellier
Celle-ci fait mal. Très mal. Opposés à des Montpelliérains eux aussi en lice pour leur maintien, les Havrais ont perdu gros. Très gros. Sèchement battus qu’ils ont été au terme d’un après-midi durant lequel ils auront pourtant posé leur empreinte jusqu’à la pause. Cette première période d’une domination certaine, sans pour autant être écrasante, de nouveau marquée par une force de frappe incapable de faire le moindre dégât. À l’image de Sabbi, si actif a-t-il été, si inspiré fut-il parfois, mais d’une criante maladresse au moment d’ajuster le geste final (8e, 9e, 21e, 45e+2). Le tout, sous le regard de Bayo, relégué sur le banc, et sous celui de Montpelliérains visiblement peu enclins à prendre le moindre risque.
Jullien assomme le HAC
Privé d’Opéri, tout frais papa, le HAC poussait, pressait. Mais la porte se refermait sans cesse. Et lorsque l’ouverture se présenta, c’est le poteau de Lecomte qui sauvait les Héraultais, comme sur cette reprise de Sangante à la suite d’un coup franc de Kechta (47e). Et si à l’heure de jeu, Luka Elsner tenta de secouer sa ligne offensive en y injectant Bayo et Casimir, c’est le MHSC qui finit par trouver la clé, sur ce contre qui vit Mincarelli servir Ferri en retrait. Ce dernier, seul aux six mètres, n’eut plus qu’à crucifier un Desmas jusqu’alors bien tranquille (0-1, 72e).
Coup de froid, avant le coup de grâce, quand Jullien, comme à la parade, prolongea au fond des filets un corner de Savanier (0-2, 80e). Un but qui vint sceller le sort d’une formation havraise désormais localisée à la 15e place, un point devant Lorient (16e). Et ce, à moins d’une semaine de se rendre à Lens…
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Cela devient préoccupant. Inquiétant. Stressant. Tombé pour la sixième fois, sur la base des sept dernières journées, le HAC, dominé ce dimanche 31 mars 2024 par Montpellier (0-2) au Stade Océane (0-2), a de nouveau exposé toutes ses lacunes offensives.
Même s’ils ont été remuants offensivement, les Havrais ont cruellement manqué d’efficacité devant le but montpelliérain
La liste des bourreaux, au nombre de douze désormais, de six lors des sept dernières échéances, tend à se faire longue. Bien trop longue. En tout cas, beaucoup plus longue que celle sur laquelle s’inscrivent les buteurs du HAC. Ces réalisateurs, ces canonniers, qui ont perdu leurs repères. Leurs sensations. Leur efficacité, tout simplement.
Lors des sept dernières journées, séquence à trois points sur les vingt et un mis en jeu, ils ne sont en effet que trois à avoir trouvé l’ouverture, Touré, d’un penalty transformé face à Reims, sans qu’il ne rapporte le moindre point (1-2, 23e j.), Opéri, d’une frappe qui vint relancer le club doyen face à Toulouse (1-0, 25e j.), et Ayew, sur cette pelouse clermontoise quittée par le club doyen sur un échec (1-2, 26e j.).
Les Montpelliérains, eux, ont été cliniques
Ce dimanche, pour la treizième fois de la saison, le HAC, si cohérent a-t-il souvent été dans le jeu, est donc resté sans voix face au but adverse. Sans solution. Sans idée bien définie. Brouillon. Quand en face, les Montpelliérains, nullement menaçants jusqu’à la pause, firent mouche au bout de leur premier mouvement offensif, ce contre conclu d’un centre en retrait de Mincarelli à destination de Ferri (72e). Seul aux six mètres, le milieu de terrain du MHSC n’eut plus qu’à crucifier un Desmas qui n’avait eu jusqu’alors qu’une frappe lointaine de Savanier à capter (48e). Cliniques, les Héraultais doublaient la mise sur ce corner de Savanier repris comme à la parade par Jullien (2-0).
Deux situations à l’actif des visiteurs, deux buts, une bonne dizaine au crédit des Havrais, et… Il serait toutefois malhonnête de ne pas mettre en exergue celle de la 47e minute, cet instant qui aurait pu tout changer, lorsqu’au deuxième poteau, à la réception d’un coup franc de Kechta, Sangante trouva le poteau. Ce montant qui avait été déjà touché par Bayo deux semaines auparavant (6e), à Clermont, avant que les Auvergnats n’ouvrent le score (12e). « Si on avait marqué ce premier but, on aurait plié le match, pense Luka Elsner. Ça n’a pas été le cas. Il y a toujours un peu de maladresse, d’hésitation. Ce n’est pas une grande nouveauté. » Afin de casser cette mauvaise habitude, l’entraîneur havrais décida au coup d’envoi de revisiter son système, avec seulement deux hommes en pointe, et sans Bayo, relégué sur le banc.
Opéri a tant manqué…
Un dispositif qui sembla libérer Sabbi, rarement vu aussi actif, disponible, audacieux, percutant, mais ô combien inexistant dans l’exercice de la finition (8e, 9e, 21e et 45e+2). « On paye très cher notre manque d’efficacité, note Elsner. On fait mal dans notre capacité à arriver dans des situations clés, mais… On essaie de trouver les solutions, d’alterner les joueurs, de trouver celui qui aura cette force pour finir. Maintenant, on a quand même payé l’absence de Christopher (Opéri). Il aurait été un élément majeur dans la partie offensive. »
Devenu papa quelques minutes avant le coup d’envoi, le latéral gauche aux deux réalisations et quatre passes décisives aurait sans doute été précieux sur le flanc gauche. Afin d’apporter des solutions et de débloquer quelques situations. Ce que ne purent faire les entrants que furent Casimir, Bayo – « que j’ai souhaité secouer, réveiller », confie Elsner – Grandsir et Joujou. « Il va donc falloir revenir à la charge. On n’avait en aucun cas prévu de jouer les places européennes, rappelle l’entraîneur havrais. On est dans une bataille de maintien. Elle sera extrêmement difficile. » Elle se poursuivra samedi (17h), à Lens.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Ciel et Marine le plus en vue, l’Américain a une nouvelle fois manqué de justesse dans le dernier geste face à Montpellier, venu s’imposer dimanche 31 mars 2024 au Stade Océane sur deux buts où le capitaine du HAC est concerné (0-2).
Remuant mais inefficace, Emmanuel Sabbi a livré une prestation frustrante face à Montpellier
Desmas (5) : il n’avait pas eu grand-chose à faire jusqu’aux deux buts montpelliérains, sur lesquels il se fait fusiller, depuis le point de penalty par Ferri (72e), dans ses six mètres par Jullien (80e).
Sangante (3) : le capitaine est passé tout près d’inscrire son premier but en Ligue 1, contrarié par le poteau à la retombée d’un coup franc de Kechta (47e). Peu sollicité avant la pause, davantage malmené ensuite, et surtout impliqué sur les deux buts. Il laisse trop de liberté au centreur (Mincarelli) sur le premier et lâche le buteur (Jullien) au marquage sur le second.
El Hajjam à l’attaque
Youte (5) : droit sur ses appuis, il ne s’est pas jeté devant Al-Tamari (29e) et les attaquants du MHSC. Et les quelques fois où ces derniers sont parvenus à le prendre dans la profondeur, il s’est fendu d’un retour salvateur (Adams, 44e, Nordin, 88e).
Lloris (5) : mis à contribution d’entrée, le gaucher n’a pas failli et a contribué à museler Adams (7/8 aux duels au final). Sonné par un ballon reçu en pleine face (54e), il le fut davantage encore par les deux buts montpelliérains...
El Hajjam (5) : titulaire pour la troisième fois de la saison en l’absence d’Opéri (naissance), le Marocain s’est projeté avec aplomb dans son couloir, ciblé toutefois par ses adversaires. Seul à obliger Lecomte à s’interposer en première mi-temps (28e), il a perdu de son inspiration offensive après la pause, à l’image de son centre qui débouche sur l’ouverture du score, et a fini par passer le relais à Grandsir (78e).
Kechta s’est essoufflé
Touré (5) : le Guinéen a égaré pas mal de ballons en première période (18 en tout, plus haut total côté havrais), mais il s’est bien repris et a pesé dans un secteur où il lui fallait notamment surveiller Savanier, tâche dont il s’est plutôt bien acquitté. Sorti en fin de match pour Ndiaye (89e).
Kechta (5) : une entame tonique, qui l’a vu gratter des cuirs et se projeter aux abords de la surface, et même à l’intérieur, pas loin de reprendre un centre d’Ayew (31e). Plus effacé au fur et à mesure que la fatigue s’est fait sentir. On le voit sur le contre fatal où il ne parvient pas à revenir sur Ferri. Suppléé par Joujou (78e), gourmand.
Nego (4) : une heure de jeu relativement fade, sans réel impact sur son côté droit, malgré de bonnes intentions incontestables. Remplacé par Bayo (65e), auteur d’une frappe écrasée peu après (68e).
Pas facile d’exister pour Ayew
Kuziaev (5) : sa capacité à servir de relais, à combiner dans les petits espaces, a parfois été précieuse face à une défense souvent regroupée, mais l’ancien du Zénith a aussi souffert à l’impact et pas davantage permis au HAC d’allumer la lumière.
Sabbi (4) : il aura beaucoup bougé, proposé, percuté, défendu, mais… Mais il lui aura une nouvelle fois manqué cette lucidité et cette précision indispensables au très haut niveau au moment de conclure. Terriblement frustrant, pour un joueur impliqué sur la plupart des situations havraises (8e, 21e, 31e...). Remplacé par Casimir (65e).
Ayew (4) : seul en pointe, son après-midi s’annonçait musclée face à l’imposante charnière Sagnan – Kouyaté. Elle le fut, à l’instar de ce duel en altitude avec le second qui envoya les deux hommes au tapis (25e). Peu de ballons à exploiter, peu d’éclairs non plus.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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Si on n’a guère goûté les sifflets venus des tribunes du Stade Océane, dimanche 31 mars 2024 face à Montpellier, on a pu découvrir le troisième maillot du club doyen…
Le chanteur britannique Pete Doherty portait ce dimanche en tribune le troisième maillot du HAC
ON A AIMÉ
Pete Doherty avec le troisième maillot. Les fans du HAC l’attendaient, ils ont eu l’occasion de le découvrir sur le dos du chanteur britannique Pete Doherty, présent en tribune Kop ce dimanche 31 mars 2024 pour la rencontre face à Montpellier. À dominante noire, sur le modèle de la tenue domicile, le troisième maillot est une nouveauté à l’échelle du club doyen.
ON N’A PAS AIMÉ
La réaction du Kop. Quelques « Mouillez le maillot » sont descendus du Kop au coup de sifflet final. Dur pour une équipe effectivement dans une mauvaise passe, mais rarement en déficit de combativité depuis bientôt deux ans. Et pas davantage ce dimanche face aux Montpelliérains.
Par la rédaction de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Dimanche 31 mars 2024, une fois scellée la sixième défaite concédée par le HAC au Stade Océane, quelques voix hostiles se firent entendre, quelques sifflets vinrent accueillir ceux qui tinrent à garder la tête haute face au Kop. Les plus grognards des fans seraient-ils déjà nostalgiques des magiques soirées de L2 ?
Dimanche, certains fans du HAC ont étonnamment jugé opportun de pointer le doigt le manque d’investissement des Ciel et Marine…
Si légitime soit la déception, si stressante est cette dernière ligne droite, la colère, elle, ne peut virer à la défiance à l’égard des Ciel et Marine. Ces « Mouillez le maillot » venus accompagner le coup de sifflet final de ce douzième duel perdu par le HAC cette saison tendent au hors sujet. Au déplacé.
Si nombre de choses peuvent être reprochées aux hommes de Luka Elsner en cette séquence angoissante vécue par des joueurs que la majorité des observateurs annonçaient condamnés à un retour en Ligue 2 avant même que ne soient consumées les premières minutes de la première journée, difficile, voire impossible, de les tancer pour un défaut d’investissement.
Mais que croyaient-ils ?
Un temps aux portes du Top 10, le Havre AC, toujours maître de son avenir, peut encore prendre à contre-pied tous les pronostics. Sept échéances restent au planning de l’exercice 2023-2024, dont quatre au Stade Océane (Nantes, Metz, Strasbourg et Marseille). Cet antre où se jouera la place du HAC en L1, au moins jusqu’en mai 2025. Pour certains, l’idée serait-elle donc de faire du vaisseau bleu un jardin où, en plus de la pression liée aux résultats, les Ciel et Marine auraient la crainte de savoir leur public, du moins une partie de celui-ci, capable de se dresser face à eux ? De ne plus rien leur passer ? De se draper de pessimisme au premier temps faible ?
Dimanche, la réaction de certains a ainsi confiné au ridicule. Peut-être chants hostiles et sifflets sont-ils venus d’une poignée de nostalgiques, en manque de ces soirées qui voyaient les Ciel et Marine donner la réplique à l’AC Ajaccio ou à Pau, sous les yeux d’une poignée de spectateurs. Mais que croyaient-ils ? Que le HAC, dont le budget (35 M€) ne fait pour seul envieux que Clermont Foot (22 M€), quand Metz dispose de 45 M€ (16e enveloppe), viendrait chatouiller les outsiders ? Donnerait la leçon à tous les autres prétendants au maintien ?
Alors oui, après une première partie de saison bouclée au-delà des espérances (11e), cette dernière ligne droite, ces trois seuls points mis au chaud sur les vingt et un derniers à piocher, ces six défaites lors des sept dernières journées, rendent ce sprint stressant.
L’un des hommes de Luka Elsner peut-il être suspecté de tricherie ?
Oui, le fait qu’offensivement, le HAC, seizième attaque du championnat (26 réalisations), ne puisse s’appuyer sur un buteur digne de la L1, malgré l’effort financier fait autour du prêt de Bayo et le pari Ayew, est en droit de susciter l’inquiétude. Mais encore une fois, l’un des hommes de Luka Elsner peut-il être suspecté de tricherie ? L’un des partenaires d’Arouna Sangante peut-il être pointé du doigt pour manque de respect au maillot ? Voilà plus d’un an et demi que le HAC fait renaître l’engouement, la passion. Et tout cela ne doit être balayé, alors même que se profile le dernier mois et demi de compétition. Crucial.
Et s’il fallait au club doyen en finir sur cette 15e place, personne ne serait en droit de faire la fine bouche. Et surtout pas ce public du Stade Océane, si souvent exceptionnel, mais que les grognards, qui sévissent également sur les réseaux sociaux, ne peuvent gangrener. Du moins, pas avant que le verdict ne tombe.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
L'aventure de Mathieu Bodmer au HAC est apparemment loin d'être terminée. À en croire les informations du journal L'Équipe ce mardi 2 avril, le directeur sportif du Havre, dont le contrat arrive à sa fin en juin prochain, devrait prolonger jusqu'en 2027. L'officialisation devrait intervenir ce mercredi, ajoute le quotidien. De bon augure pour le club normand, car l'ancien joueur professionnel, en poste depuis juin 2022, est parvenu à réaliser de très jolis coups avec peu de moyens depuis sa prise de fonction. De quoi attirer l'oeil des courtisans. Mais c'est donc bien chez le club doyen que le dirigeant de 41 ans devrait poursuivre. Une bonne nouvelle pour le HAC (15e) de Luka Elsner, promu cette saison en Ligue 1, et actuellement sur une série de 6 défaites (pour une victoire) sur les 7 derniers matchs.
https://www.lequipe.fr/Football/Actuali ... at/1458201
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Comme annoncé dans nos colonnes depuis plusieurs semaines, et alors que son contrat arrive à échéance en juin 2024, Mathieu Bodmer, le directeur sportif du HAC, va prolonger son contrat avec les Ciel et Marine.
Mathieu Bodmer devrait prolonger son contrat avec les Ciel et Marine jusqu’en 2027
Courtisé par plusieurs autres écuries de Ligue 1, Mathieu Bodmer, 41 ans, va bien prolonger son bail avec le Havre AC, et ce jusqu’en 2027. Une information annoncée dans nos colonnes par le président Roussier, puis confirmé par l’intéressé lui-même, qui sera officialisé par le club doyen ce mercredi 3 avril 2024.
Une saison à préparer
L’Ébroïcien Mathieu Bodmer a pris ses fonctions au HAC fin juin 2022, et a réussi quelques jolis coups au niveau des transferts. Cette signature, confirmée donc, doit permettre à l’ancien milieu de terrain du Paris SG, de Lille ou de Lyon notamment, de préparer d’ores et déjà la saison prochaine, et ce alors que le HAC est à la lutte pour le maintien en L1.
Par la rédaction de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Deux ans après son arrivée au HAC, en qualité de directeur sportif, Mathieu Bodmer, dont le contrat arrivait à terme, a officiellement prolongé ce mardi 2 avril 2024. Et ce, de trois saisons. Demain mercredi, une conférence de presse sera dédiée à cette annonce.
Mathieu Bodmer est désormais lié au HAC jusqu’en juin 2027
« Il n’y aura pas de surprise. Je ne sais pas quand ça va se faire, mais ça va se faire, sans problème. »Le 8 mars dernier, dans les colonnes de Paris Normandie, Mathieu Bodmer (41 ans) ne laissait planer aucun doute quant à son avenir à la tête de la direction sportive du HAC. Le 30 janvier de cette année, au micro de « Parlons Sport », l’émission hebdomadaire à retrouver sur paris-normandie.fr, le président Roussier avait d’ailleurs déjà donné le ton, assurant n’avoir « aucune inquiétude » sur l’issue des discussions menées et d’une prochaine prolongation.
Arrivé au terme d’un premier cycle de deux ans, ponctué d’une accession au sortir de la première année, et potentiellement libre en juin prochain, l’actuel directeur sportif le sera donc pour les trois prochaines saisons. Ce mardi 2 avril 2024, un contrat flambant neuf a ainsi été paraphé. Et ce, avant une annonce, attendue ce mercredi dans sa version officielle lors d’une conférence de presse, celle qui aurait pu être faite bien avant. Seulement voilà, Mathieu Bodmer n’entendait pas exposer son cas alors même que les Ciel et Marine étaient déjà engagés dans la course au maintien. « Ce n’est pas le bon timing », nous avait-il soufflé.
Un organigramme stabilisé, une place à sauver
Certes, dans la foulée d’un épisode glacial vécu au Stade Océane et d’un revers au profit de Montpellier (0-2, 27e j.), le timing n’est guère meilleur. Seulement voilà, à un mois et demi du baisser de rideau, sans doute le moment était-il venu de clarifier les choses. Ce qui évitera que le nom de l’Ébroïcien ne circule plus longtemps de l’Olympique Lyonnais au Stade Rennais, via le Paris Saint-Germain, pour ne citer que ces trois écuries ayant eu un regard attentif sur son futur. Ce qui permettra, surtout, de se pencher sur la saison à venir sans la crainte que l’organigramme ne soit victime de secousses de dernières minutes. Celui sur lequel s’est déjà inscrit Luka Elsner jusqu’en juin 2025.
Voilà donc le HAC, via la prolongation de Mathieu Bodmer, stabilisé en coulisse. Reste, évidemment, la partie la plus visible, la plus importante, à soigner, à sauver. Cette place en Ligue 1 sans laquelle le projet, peut-être, on dit bien peut-être, imaginé sur la base de moyens supérieurs, ne pourra prendre forme. Bref, un avenir, de plus en plus proche, mis en jeu lors des sept prochaines et dernières échéances de la saison. À commencer par ce déplacement à Lens, samedi (17 h), avant que le HAC ne reçoive coup sur coup Nantes, le dimanche 14 avril (13 h), puis Metz, le dimanche 21 avril (15 h).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
L’officialisation de la prolongation de contrat de Mathieu Bodmer fut l’occasion pour le directeur sportif du HAC et son président, Jean-Michel Roussier, de réaffirmer leur volonté de travailler sur le long terme avec Luka Elsner au poste d’entraîneur. Qu’importe l’issue de la saison actuelle.
À la question : « Votre projet de développement sur le moyen et long terme implique-t-il le quatuor Vincent Volpe, Mathieu Bodmer, Luka Elsner et vous-même ? » Jean-Michel Roussier a répondu, ce mercredi 3 avril 2024, lors de la conférence de presse officialisant la prolongation de contrat de Mathieu Bodmer au poste de directeur sportif : « À ma connaissance, oui. » Précisant, à propos de son entraîneur : « Pour Luka, c’est très simple, il a un contrat. »
Un bail étiré l’été dernier de 2024 à 2025. Des discussions pour une nouvelle prolongation ont-elles d’ores et déjà été entamées ? « Pour être très franc, non, a cette fois renvoyé Jean-Michel Roussier. Mais on fonctionne sur des circuits très courts au sein du club. On se voit et on se parle tous les jours, y compris avec Luka. On n’est pas dans la légende que véhicule parfois le foot, avec un entraîneur qui attend que son président lui fixe un rendez-vous… Ce n’est simplement pas le sujet du moment, pour Luka, pour Mathieu, comme pour moi. On en parlera tranquillement à la fin de la saison. Sans que, et je suis très clair tout de suite, la sanction finale puisse avoir une incidence. Si on devait descendre, ça n’aura pas d’incidence sur Luka. »
« On a un projet commun sur plusieurs saisons », a également rappelé Mathieu Bodmer dans une vidéo mise en ligne par le club doyen.
Par D.P. (paris normandie)
Publié:
3 Avril 2024 à 17h25
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Paraphée mardi soir, la prolongation du contrat de Mathieu Bodmer, et ce pour une durée de trois ans, a été officialisée ce mercredi 3 avril 2024. Directeur sportif du HAC depuis juin 2022, pisté par quelques grosses cylindrées de L1, l’Ébroïcien explique les raisons de sa fidélité au club doyen.
Des appels, il en a reçus. Des discussions, il en a eues. Néanmoins, Mathieu Bodmer (41 ans), si sollicité a-t-il été, avoue avoir écouté les propositions venues d’ailleurs, sans toutefois y prêter une réelle attention.
Normand de souche, il entend poursuivre sa mission au sein du plus grand club de la région, toujours entouré de Mohamed El Kharraze, son bras droit, et de Julien Momont, l’homme des data. Ce rôle de directeur sportif qu’il assumera, au moins, jusqu’en juin 2027.
Il y a quelques semaines, vous nous aviez affirmé que votre prolongation ne faisait plus aucun mystère, mais que le timing n’était pas le meilleur pour l’annoncer. Là, vous sentiez que le temps était venu de stabiliser les choses ?
« Oui et non. Je ne sais pas si ça changera quelque chose dans la tête des joueurs et du staff. Ce n’est pas le plus important je pense. Il me fallait régler deux-trois trucs perso, c’est plus ou moins fait, et être en accord avec le président. Aujourd’hui, tout était réuni pour que je prolonge. C’est plus logique, plus clair. »
D’autant que si la saison en cours n’a pas encore rendu son verdict, si le HAC reste sous la menace, il vous faut tout de même déjà vous pencher sur l’exercice 2024-25…
« Pour le moment, on a un scénario en tête et on va tout faire pour y arriver. On a donc un grand plan A et un petit plan B. »
Vincent Volpe vous a-t-il donné des garanties financières aptes à permettre au HAC de grandir un peu plus, un peu plus vite ?
« Je parle beaucoup avec Jean-Michel (Roussier), un peu moins avec Vincent (Volpe). Mais j’ai zéro doute sur la fiabilité des informations données par Vincent et que Jean-Michel me retranscrit. On a la chance de travailler dans un circuit très fermé. Maintenant, la priorité est de se maintenir pour pouvoir avancer. »
« Cela permettra d’être réellement jugé sur ce qu’on a pu faire depuis notre arrivée »
Et donc, financièrement…
« On part sur une enveloppe de 100 M€ ! Non, je rigole. Vincent nous aide beaucoup, à chaque fois qu’il y a eu un souci au club, c’est lui qui a remis de l’argent, mais on doit construire notre économie, via les transferts. C’est à nous de faire tourner la boutique, sans toujours demander à Vincent de remettre, 1, 2 ou 5 M€ de sa poche. Pour lui, ça doit être usant. »
Et pour vous, ce ne sont pas deux, mais trois années de plus à la tête de la direction sportive du HAC. Pouviez-vous envoyer plus fort message à ceux qui associaient votre nom à d’autres clubs ?
« Non, non. Je vais être honnête, le président me proposait deux ans, je lui ai dit que je préférais trois. Cela fera donc un cycle de cinq ans, c’est cohérent. Cela permettra d’être réellement jugé sur ce qu’on a pu faire depuis notre arrivée. C’est aussi un cycle durant lequel tu recrutes un jeune et tu le vois démarrer en équipe première. Là, ça veut dire que tu as bouclé la boucle. »
Mais une offre, venue d’ailleurs, ne vous a-t-elle jamais fait réfléchir ?
« Les sollicitations, ça fait partie du football. Mais pour l’instant, aucune ne m’a fait hésiter. Il n’y a qu’un club au monde qui pourrait me faire réfléchir (le PSG ?), mais pour l’instant, ils ne sont toujours pas venus. On verra ça un jour. Et puis franchement, on est bien ici. Il y a une bonne ambiance de travail, j’ai une bonne équipe autour de moi avec Momo (El Kharraze) et Julien (Momont), ça se passe bien avec le staff, avec Jean-Michel aussi. Que voulez-vous que j’aille chercher autre part ? Il y a eu des discussions, oui, mais souvent j’ai coupé court. Je n’ai pas envie de partir. C’est aussi simple que ça. Quand les mecs t’appellent et qu’ils voient que c’est compliqué, ils ne te rappellent pas. Et moi, je ne me disperse pas, il y a beaucoup de travail ici. »
« Une ville de foot où les clubs amateurs travaillent bien »
Cela traduit également un réel attachement au HAC, non ?
« Oui. Pourtant, j’ai été formé de l’autre côté de la rivière (NDLR : au SM Caen). De l’extérieur, les gens ne s’en rendent peut-être pas compte, mais c’est un club à part, qui a une vraie histoire, c’est le doyen, c’est une ville de football où les clubs amateurs travaillent bien. Et puis, je ne suis pas loin de la famille. Tout ça mis bout à bout fait que je me sens bien. »
Vous pouvez y ajouter une très belle cote de popularité…
« Si c’est vrai, tant mieux. Mais dans le football, la mémoire est très sélective, très courte. Tu n’es jugé que sur les résultats. Demain, si l’équipe venait à descendre, la cote de popularité en prendrait un coup. Les gens nous attendent au virage, on en a tous conscience. On vit avec ça, mais rassurez-vous, je dors bien la nuit. »
Cette fin de saison, vous l’imaginez comment ?
« Clermont nous a fait mal (NDLR : défaite 2-1, 26e j.), on n’a pas joué, c’était le pire match depuis qu’on est arrivés au club. Mais sauf erreur, on n’a encore jamais été relégables, ni barragistes. Et même si les gens l’oublient, barragiste, cela te laisse encore une chance de te maintenir. Aujourd’hui, on est à notre place. On savait que ce serait dur, mais ça fait partie de l’histoire de ce club. »
Par Benoît Donckele
Publié:
3 Avril 2024 à 17h31
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Outre l’objectif de pérenniser la place du HAC en Ligue 1, le directeur sportif compte profiter des trois prochaines années pour améliorer l’outil de travail du club, en pensant prioritairement aux pelouses de la Cavée Verte et Soquence.
Améliorer les conditions d’entraînement à Soquence fait partie des objectifs du nouveau mandat de Mathieu Bodmer
Àquoi ressemblerait le HAC rêvé de Mathieu Bodmer à horizon 2027, soit à l’échéance du nouveau contrat signé par le directeur sportif du club doyen ? « Une équipe pro installée en Ligue 1, une Cavée Verte flambant neuve, des terrains dignes de ce nom avec un centre de Soquence refait, un centre pour les féminines aussi », a listé mercredi 3 avril 2024 le DS du HAC à l’occasion de la conférence de presse officialisant sa prolongation de contrat.
Si le point 1 (l’avenir de l’équipe pro) se jouera en partie au cours des prochaines semaines, le point 2 (la rénovation de la Cavée) basculera enfin dans une phase concrète à compter du mois de juin avec le démarrage du chantier de réfection des bâtiments du centre de formation, pour un montant total de 4 M€ assumé normalement à parts égales (25 %) par le HAC et les collectivités (Ville, Département, Région). Les points 3 (les terrains) et 4 (les infrastructures des féminines) feront quant à eux partie des grands défis du nouveau mandat de Mathieu Bodmer.
« Le moindre hybride coûte entre 750 000 et 1 M€»
« Les pelouses, on va y arriver », a glissé mercredi le dirigeant à propos d’un sujet qu’il a depuis longtemps érigé en cheval de bataille. Pensant à celles de la Cavée Verte, indignes d’un club formateur du standing du HAC, mais également à celles du centre technique de Soquence.
« À Soquence, on a un terrain hybride et une plaine. Et on se rend compte que ce n’est pas simple avec les conditions météorologiques, a confirmé Jean-Michel Roussier à ses côtés au pupitre. Plus on sera capables d’offrir aux joueurs et au staff un outil de travail optimal, comme le font beaucoup de clubs de L1, plus on aura de chances de performer. » Le numéro un du club a toutefois rappelé le nerf de la guerre : « Le moindre terrain hybride coûte entre 750 000 et 1 M€. Autant dire que ça monte vite… »
« On espère résoudre certains de nos problèmes rapidement, au moins pour l’équipe réserve dans un premier temps », a également dit Bodmer ce mercredi, évoquant la potentielle création « d’un groupe Elite » et « d’un nouveau terrain à Soquence » au cours d’un entretien diffusé par le club.
« On ne pourra pas tout faire en même temps »
Quid enfin des féminines ? « On entend le grand discours « aulasien » (référence à Jean-Michel Aulas, président de la commission du haut niveau féminin) d’une ligue féminine professionnelle. Qui dit ligue professionnelle, dit obligations de développement. Et donc centre de formation ? Pas centre de formation ? On ne pourra pas tout faire en même temps, c’est un arbitrage que nous allons faire avec Vincent (Volpe) », a prévenu Jean-Michel Roussier, tout en jugeant « réaliste » le HAC 2027 imaginé par son directeur sportif.
« On travaille pour en tout cas. C’est la pression qu’on met tous les jours à tout le monde au sein du club », assure Bodmer, avant de conclure dans un sourire : « Si on arrive à faire tout ça, je pourrai partir tranquille. »
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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À 48 heures du coup d’envoi (17h) entre le RC Lens, sixième, et le HAC, quinzième, les Ciel et Marine se préparent en rang complet. Le point sur l’effectif en ce jeudi 4 avril 2024.
Suspendu face à Montpellier, Oussama Targhalline signera son retour face à Lens
Il y a bien eu cette crainte, cette alerte lorsqu’Arouna Sangante et Étienne Youte durent soigner un souci musculaire dans la foulée de la dernière journée, et du coup de massue infligé par Montpellier au Stade Océane (0-2, 27e j.).
Une peur toutefois rapidement balayée. « Tout va bien », assure Luka Elsner, un entraîneur qui aborde ainsi cette 28e journée avec un effectif au grand complet, si on excepte l’absence d’Élysée Logbo, en passe d’être opéré d’un genou (ligaments croisés) et out jusqu’à l’automne prochain.
Avec Opéri et Targhalline
Papa d’un petit garçon au moment même où ses partenaires se préparaient à affronter les Montpelliérains, et donc absent de cette joute, Christopher Opéri retrouvera ainsi naturellement, samedi à Lens, sa place sur le flanc gauche de la défense. Et ce n’est pas tout.
Expulsé il y a près de trois semaines sur la pelouse de Clermont (1-2, 26e j.), et suspendu un match, Oussama Targhalline, qui put entre-temps croquer une heure de jeu avec les U23 du Maroc, réintégrera également, sauf surprise, le « onze » de départ.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Absent du duel avec Montpellier, puisqu’appelé le jour même à la maternité afin d’assister à la naissance de son premier enfant, Christopher Opéri reviendra samedi en scène, sur la pelouse du RC Lens. Entretien avec le latéral gauche du HAC, ce jeudi 4 avril 2024.
Absent face à Montpellier, Christopher Opéri effectuera son retour samedi, sur la pelouse du RC Lens
Deux buts, quatre passes décisives et une faculté à enflammer son couloir gauche. Samedi à Lens, Christopher Opéri sera de retour au sein du « onze » dessiné par Luka Elsner.
Revenons quelques jours en arrière, sur ce dimanche on ne peut plus particulier pour vous. Entre la naissance de votre fils et la douloureuse issue du face-à-face entre le HAC et Montpellier, comment avez-vous traversé cette journée ?
« D’un côté, le fait de vivre un moment incroyable avec ma compagne, d’avoir un enfant, c’est quelque chose d’extraordinaire. Et d’un autre côté, j’étais un peu dégoûté de louper ce match si important. Mais ce sont les choses de la vie, c’est comme ça. »
Avez-vous hésité au moment de faire le choix de jouer, ou de ne pas jouer ?
« Ma compagne tenait à ce que je reste avec elle. C’est un premier bébé, donc forcément, je voulais aussi être là. Je l’ai donc assistée. Mais c’était quand même compliqué vis-à-vis de l’équipe, un peu dur pour moi. Alors j’ai suivi le match aux côtés de ma compagne. C’était difficile… Quand tu es sur le terrain d’habitude, regarder de l’extérieur te procure des émotions différentes, un ressenti différent. »
« Une réflexion en entraîne une autre, puis une autre »
Montpellier, ce devait être aussi le match du rachat, après la triste prestation à Clermont, la défaite (1-2) et la brouille, finalement restée verbale, entre vous et Mohamed Bayo. Cette dispute, est-ce réellement de l’histoire ancienne ?
« Pour être honnête, il n’y a pas eu de problème après cet événement. Avec « Momo », on s’est envoyé un message une fois rentré chez nous, on a ensuite posté un message sur les réseaux sociaux afin de clarifier la situation et dire aux supporters qu’il n’y avait aucun problème entre nous, que ce sont des choses qui arrivent lorsque vous êtes compétiteurs. On a l’envie de gagner, il y a l’adrénaline, des échanges plus tendus que d’autres, une réflexion en entraîne une autre, puis une autre. »
Cela ne traduit-il pas un stress, en cette fin de saison où le HAC peine à s’extirper des griffes de l’échec ?
« Un stress… Je ne dirais pas ça. Mais c’est vrai qu’on entre dans une période cruciale, ce qui fait qu’il y a un peu plus de tension. »
Avec le recul, comment analysez-vous la période actuelle ?
« Si je prends le match de Montpellier, c’est la justesse technique qui nous a manqué afin de finir nos occasions. »
« C’est devant qu’on doit regarder »
L’efficacité offensive serait-elle le seul souci du moment ?
« Non. Derrière, on doit aussi encaisser moins de buts. Mais je reste confiant, car dans le jeu, on voit qu’on est toujours capables de faire de belles choses. Mais ne restons pas sur ce qui vient de se passer. C’est devant qu’on doit regarder. »
Et devant, c’est Lens, une marche très haute…
« Oui. On s’attend à un match à très haute intensité. Mais on est prêts. »
Le risque, parmi d’autres, ne serait-il pas d’avoir déjà la tête aux deux échéances qui succéderont à celle de Bollaert, savoir les réceptions de Nantes (le 14/04) et Metz (le 21/04), soit deux adversaires directs ?
« On n’est pas du tout dans cet état d’esprit. Pour Nantes et Metz, on verra après. »
La saison passée, avant d’en finir sur un titre de champion, vous aviez également traversé une période délicate. Cette expérience peut-elle vous être utile dans la course au maintien ?
« Clairement. On peut s’appuyer sur ça. Il y a effectivement eu une période de flottement, une défaite à Annecy (NDLR : suivie d’une autre face à Valenciennes), mais on a montré que nous avions du caractère. Et cette force mentale, nous l’avons toujours."
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Le joueur de football Arouna Sangante a été auditionné par la police du Havre après un contrôle routier à Harfleur, mercredi 3 avril 2024.
Selon France Bleu, le défenseur du HAC et capitaine de l’équipe de football Arouna Sangante a été interpellé mercredi 3 avril 2024 à Harfleur, près du Havre. Le joueur de football, Sénégalais de 21 ans, était au volant d’une voiture. Il n’aurait pas été en possession de son permis de conduire. Et n’aurait pas assuré son véhicule.
Une ordonnance pénale
D’après nos informations, la garde à vue aurait été de courte durée. À l’issue de son audition, il aurait fait l’objet d’une ordonnance pénale. Contactée, la police n’a pas voulu communiquer sur le sujet. Joint, le procureur de la République du Havre, Bruno Dieudonné, « reste très prudent car il pourrait s’agir, selon la version de l’intéressé en tout cas, d’un simple problème administratif puisqu’il se dit titulaire du permis et d’un certificat d’assurance en règle ».
Par la rédaction (Paris Normandie)
Publié:
4 Avril 2024 à 18h28