[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
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Football – HAC : à la Cavée, un duo flambant neuf pour aller plus haut, plus vite
Une ère nouvelle s’ouvre à la Cavée Verte. La présidence du HAC Association devient en effet une coprésidence, assurée par François Philippe et Antoine Tinel. Les deux hommes succèdent à Jean-Michel Kociszewski.
Antoine Tinel (à gauche) et François Philippe, les deux nouveaux hommes forts de la Cavée Verte
Le rendez-vous n’a pu être fixé là où le HAC peaufine les talents de demain. Où les travaux, engagés afin d’effacer les stigmates du temps qui passe à la Cavée Verte – déplorable, l’état des terrains le restera malheureusement – s’étireront jusqu’au début de l’été. Mais l’essentiel était ailleurs. Qu’importait le lieu, l’idée était de venir à la rencontre des deux nouveaux hommes forts du HAC Association.
L’appel aux anciens
À notre droite, François Philippe (56 ans), chef d’entreprise, vice-président de l’Asso depuis 2012. À notre gauche, Antoine Tinel (50 ans), directeur de société, membre du Conseil d’administration depuis une décennie, jusqu’alors secrétaire général et en charge de la section féminine. Un duo de Havrais pur jus sous la responsabilité duquel se forment actuellement un peu plus de 450 jeunes (garçons et filles). Un effectif auquel se greffent une cinquantaine de salariés. Le tout abrité par un budget de l’ordre de 5 M€. « Et on peut être vite dépassé par la charge de travail », admet François Philippe. « On savait qu’il y avait beaucoup de dossiers à gérer, mais il y en a vraiment beaucoup », enchérit Antoine Tinel. « Mais on l’a voulu », sourit ce dernier.
D’où le choix de se partager la pile durant les six ans du mandat – « même si l’idée serait de passer à quatre ans », disent-ils de concert. La partie sportive devient ainsi le domaine de compétences de Tinel, la face administrative et institutionnelle celui de Philippe. Le tout drapé dans des projets bien évidemment communs. À savoir dépoussiérer la structure, « il faut que l’organisation corresponde au monde moderne, qu’il y ait un cadre », insiste Philippe. « Tout le monde met la main à la pâte, mais ce n’est pas bon, ajoute Tinel. Il y a de la bonne volonté, de la compétence, c’est indéniable, mais chacun doit avoir un rôle bien défini. »
Jaïr Karam reconduit au poste de directeur ?
Moderniser donc, sans pour autant snober le passé, les anciens plus précisément. On parle de joueurs dont le passage à la Cavée et/ou chez les pros a laissé une empreinte profonde. L’objectif est de réinjecter de l’identité havraise à la Cavée. Prochainement, le Conseil d’administration de l’Asso pourrait ainsi accueillir un nouveau membre, en charge des anciens. Et ce, afin de travailler sur le parrainage d’équipes, comme le font déjà Jean-Alain Boumsong ou Loïc Badé pour ne citer qu’eux, voire d’intégrer l’encadrement technique.
Jusqu’à proposer un rôle de directeur de la formation à un « ex » de la maison ? Intérimaire au poste depuis le départ de François Rodrigues pour l’Arabie saoudite en cours de saison, Jaïr Karam, par ailleurs coach de la « B », le restera jusqu’au 30 juin. Et après ? « Il fait bien le taf, estime François Philippe. On est très content de son implication, d’autant qu’il a pris le poste au pied levé. » Mais bien évidemment, la question se posera quant à la suite, sur la base financière, celle du verdict de la saison (L1 ou L2), mais aussi et surtout à travers la décision de Mathieu Bodmer, l’homme qui définit la politique sportive du club. La vitrine. « Parce que quoi qu’on puisse faire, dit Antoine Tinel, l’objectif, c’est de sortir des joueurs. » « Et pour ça, on a aussi besoin de tous les clubs du territoire, conclut François Philippe. Le jeune qui est bon, il doit jouer au HAC, pas à Caen, ni à Lens. »
Les U19 inquiètent, la « B » s’accroche
Un an après la chute de la réserve en Régional 1, un autre séisme à forte intensité secouera-t-il la Cavée ? À ce jour, les U19 dirigés par Cédric Lécluse occupent en effet l’une des places réservées aux relégables. Une position qui inquiète bien évidemment les hauts dirigeants du centre de formation, conscients que l’absence du HAC en U19 Nationaux serait terrible en termes d’image. Néanmoins, la situation des jeunes ciel et marine n’est en rien désespérée. Avec 25 points au compteur (12e/14), ils luttent au coude à coude avec Valenciennes, où ils se déplaceront le week-end prochain, avec QRM, annoncé dimanche 30 mars 2025 à Lille, et affichent un handicap d’un point sur Lens et de trois sur Dunkerque et Lille.
Et quid de la « B » ? Eh bien les hommes de Jaïr Karam s’accrochent à leur place de leader. Non sans mal. Battus dimanche 23 mars 2025 sur la pelouse de l’AS Trouville-Deauville (1-0), ils sentent la meute des poursuivants se rapprocher. Bayeux et Trouville-Deauville ne sont qu’à une longueur, Gonfreville à trois. La réception de Bayeux, le 6 avril, donnera ainsi un indice plus précis sur les chances de la réserve de retrouver Caucriauville, largement en tête du Groupe B, en finale d’accession.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Une ère nouvelle s’ouvre à la Cavée Verte. La présidence du HAC Association devient en effet une coprésidence, assurée par François Philippe et Antoine Tinel. Les deux hommes succèdent à Jean-Michel Kociszewski.
Antoine Tinel (à gauche) et François Philippe, les deux nouveaux hommes forts de la Cavée Verte
Le rendez-vous n’a pu être fixé là où le HAC peaufine les talents de demain. Où les travaux, engagés afin d’effacer les stigmates du temps qui passe à la Cavée Verte – déplorable, l’état des terrains le restera malheureusement – s’étireront jusqu’au début de l’été. Mais l’essentiel était ailleurs. Qu’importait le lieu, l’idée était de venir à la rencontre des deux nouveaux hommes forts du HAC Association.
L’appel aux anciens
À notre droite, François Philippe (56 ans), chef d’entreprise, vice-président de l’Asso depuis 2012. À notre gauche, Antoine Tinel (50 ans), directeur de société, membre du Conseil d’administration depuis une décennie, jusqu’alors secrétaire général et en charge de la section féminine. Un duo de Havrais pur jus sous la responsabilité duquel se forment actuellement un peu plus de 450 jeunes (garçons et filles). Un effectif auquel se greffent une cinquantaine de salariés. Le tout abrité par un budget de l’ordre de 5 M€. « Et on peut être vite dépassé par la charge de travail », admet François Philippe. « On savait qu’il y avait beaucoup de dossiers à gérer, mais il y en a vraiment beaucoup », enchérit Antoine Tinel. « Mais on l’a voulu », sourit ce dernier.
D’où le choix de se partager la pile durant les six ans du mandat – « même si l’idée serait de passer à quatre ans », disent-ils de concert. La partie sportive devient ainsi le domaine de compétences de Tinel, la face administrative et institutionnelle celui de Philippe. Le tout drapé dans des projets bien évidemment communs. À savoir dépoussiérer la structure, « il faut que l’organisation corresponde au monde moderne, qu’il y ait un cadre », insiste Philippe. « Tout le monde met la main à la pâte, mais ce n’est pas bon, ajoute Tinel. Il y a de la bonne volonté, de la compétence, c’est indéniable, mais chacun doit avoir un rôle bien défini. »
Jaïr Karam reconduit au poste de directeur ?
Moderniser donc, sans pour autant snober le passé, les anciens plus précisément. On parle de joueurs dont le passage à la Cavée et/ou chez les pros a laissé une empreinte profonde. L’objectif est de réinjecter de l’identité havraise à la Cavée. Prochainement, le Conseil d’administration de l’Asso pourrait ainsi accueillir un nouveau membre, en charge des anciens. Et ce, afin de travailler sur le parrainage d’équipes, comme le font déjà Jean-Alain Boumsong ou Loïc Badé pour ne citer qu’eux, voire d’intégrer l’encadrement technique.
Jusqu’à proposer un rôle de directeur de la formation à un « ex » de la maison ? Intérimaire au poste depuis le départ de François Rodrigues pour l’Arabie saoudite en cours de saison, Jaïr Karam, par ailleurs coach de la « B », le restera jusqu’au 30 juin. Et après ? « Il fait bien le taf, estime François Philippe. On est très content de son implication, d’autant qu’il a pris le poste au pied levé. » Mais bien évidemment, la question se posera quant à la suite, sur la base financière, celle du verdict de la saison (L1 ou L2), mais aussi et surtout à travers la décision de Mathieu Bodmer, l’homme qui définit la politique sportive du club. La vitrine. « Parce que quoi qu’on puisse faire, dit Antoine Tinel, l’objectif, c’est de sortir des joueurs. » « Et pour ça, on a aussi besoin de tous les clubs du territoire, conclut François Philippe. Le jeune qui est bon, il doit jouer au HAC, pas à Caen, ni à Lens. »
Les U19 inquiètent, la « B » s’accroche
Un an après la chute de la réserve en Régional 1, un autre séisme à forte intensité secouera-t-il la Cavée ? À ce jour, les U19 dirigés par Cédric Lécluse occupent en effet l’une des places réservées aux relégables. Une position qui inquiète bien évidemment les hauts dirigeants du centre de formation, conscients que l’absence du HAC en U19 Nationaux serait terrible en termes d’image. Néanmoins, la situation des jeunes ciel et marine n’est en rien désespérée. Avec 25 points au compteur (12e/14), ils luttent au coude à coude avec Valenciennes, où ils se déplaceront le week-end prochain, avec QRM, annoncé dimanche 30 mars 2025 à Lille, et affichent un handicap d’un point sur Lens et de trois sur Dunkerque et Lille.
Et quid de la « B » ? Eh bien les hommes de Jaïr Karam s’accrochent à leur place de leader. Non sans mal. Battus dimanche 23 mars 2025 sur la pelouse de l’AS Trouville-Deauville (1-0), ils sentent la meute des poursuivants se rapprocher. Bayeux et Trouville-Deauville ne sont qu’à une longueur, Gonfreville à trois. La réception de Bayeux, le 6 avril, donnera ainsi un indice plus précis sur les chances de la réserve de retrouver Caucriauville, largement en tête du Groupe B, en finale d’accession.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – HAC : un retour et des incertitudes dans les rangs du Havre AC
J-3 avant que le HAC, virtuellement relégable, ne donne le coup d’envoi de son sprint final, sur la pelouse du Stade Océane (17h15), à l’occasion de la réception du FC Nantes, treizième. Avec quel effectif Didier Digard prépare-t-il ce nouveau duel entre candidats au maintien ?
Absent du voyage à Lyon, Yanis Zouaoui, touché à un mollet, n’a toujours pas signé son retour à l’entraînement
Il y a d’abord la bonne nouvelle du jour : le retour d’Arouna Sangante. Handicapé par une douleur au psoas et forfait lors des quatre précédentes journées, le capitaine du HAC est de nouveau opérationnel, prêt à disputer son… onzième match de la saison. À la droite de la défense ? Dans l’axe ? Mystère. Une interrogation d’autant plus grande que Didier Digard ne sait pas encore sur quels défenseurs il lui sera possible de s’appuyer face au FC Nantes. Et pour cause.
Alerte pour Kuziaev
En ce jeudi, les incertains se nomment en effet Étienne Youte (pubis) - « au mieux, il reprendra l’entraînement samedi », précise Digard- mais aussi Yanis Zouaoui (mollet) et Fodé Ballo-Touré (cheville), déjà absents du déplacement à Lyon (4-3, 26e j.). À l’arrêt également lors de la trêve internationale, après avoir ressenti une douleur à ce mollet qui l’avait contraint à rester à l’écart des terrains durant deux mois, Daler Kuziaev a toutefois donné des signes rassurants. Le Russe a ainsi repris une activité tout à fait normale. Tout comme Yann Kitala, remis d’une blessure à une cuisse.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
J-3 avant que le HAC, virtuellement relégable, ne donne le coup d’envoi de son sprint final, sur la pelouse du Stade Océane (17h15), à l’occasion de la réception du FC Nantes, treizième. Avec quel effectif Didier Digard prépare-t-il ce nouveau duel entre candidats au maintien ?
Absent du voyage à Lyon, Yanis Zouaoui, touché à un mollet, n’a toujours pas signé son retour à l’entraînement
Il y a d’abord la bonne nouvelle du jour : le retour d’Arouna Sangante. Handicapé par une douleur au psoas et forfait lors des quatre précédentes journées, le capitaine du HAC est de nouveau opérationnel, prêt à disputer son… onzième match de la saison. À la droite de la défense ? Dans l’axe ? Mystère. Une interrogation d’autant plus grande que Didier Digard ne sait pas encore sur quels défenseurs il lui sera possible de s’appuyer face au FC Nantes. Et pour cause.
Alerte pour Kuziaev
En ce jeudi, les incertains se nomment en effet Étienne Youte (pubis) - « au mieux, il reprendra l’entraînement samedi », précise Digard- mais aussi Yanis Zouaoui (mollet) et Fodé Ballo-Touré (cheville), déjà absents du déplacement à Lyon (4-3, 26e j.). À l’arrêt également lors de la trêve internationale, après avoir ressenti une douleur à ce mollet qui l’avait contraint à rester à l’écart des terrains durant deux mois, Daler Kuziaev a toutefois donné des signes rassurants. Le Russe a ainsi repris une activité tout à fait normale. Tout comme Yann Kitala, remis d’une blessure à une cuisse.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – HAC : « Ça ne change rien. » Suspendu, Digard remonte au perchoir face aux Canaris
Comme à l’aller à la Beaujoire (victoire 2-0), Didier Digard vivra le match de ce dimanche 30 mars 2025 face au FC Nantes depuis les tribunes du Stade Océane. Le coach du HAC, qui compte sur la paire Serge Costa – Nicolas Douchez pour faire passer ses messages, estime que sa suspension n’aura aucun impact sur les débats.
Privé de banc de touche contre Nantes, Didier Digard comptera notamment sur son adjoint Serge Costa (à droite) pour relayer ses consignes
C’est une coïncidence dont Didier Digard se serait bien passée, mais l’ancien Aiglon qu’il est s’apprête donc à remonter au perchoir face aux Canaris. Suspendu au match aller (0-2, 12e j.) après être sorti de ses gonds lors de la venue de Reims (0-3, 11e j.), l’entraîneur havrais le sera de nouveau pour la manche retour face au FC Nantes, ce dimanche 30 mars 2025, après avoir été doublement averti par M. Dechepy à Lyon (4-2).
Privé de « banc de touche, de vestiaire d’arbitres et de toute fonction officielle » par la commission de discipline de la LFP, le coach du HAC demeurera libre d’accéder au vestiaire ciel et marine, tout comme de débriefer la rencontre avec les médias. Il lui faudra en revanche vivre les débats depuis les tribunes du Stade Océane, « au moins huit rangs au-dessus de son propre banc », stipule le règlement, de la même manière qu’il avait suivi ceux à la Beaujoire en novembre dernier.
« Je peux vous garantir que les joueurs n’entendent rien »
« Sincèrement, cela ne change rien pour l’équipe, a soutenu cette semaine le technicien ciel et marine. En tant que coach, je pense que nous n’avons que très peu d’impact sur les matches depuis le bord du terrain. Il y a simplement des échanges de regards avec les joueurs, mais les messages que nous pouvons faire passer sont infimes. Tout se passe durant la semaine de travail, lors de la causerie d’avant-match ou à la mi-temps. Je sais que les gens aiment lorsque le coach s’excite sur le côté, mais pour avoir été joueur, je peux vous garantir que les joueurs n’entendent rien et qu’ils regardent à peine leur entraîneur. À la limite, le coach pouvait peut-être influer sur l’arbitrage par le passé, mais ce n’est même plus le cas aujourd’hui avec la VAR. »
L’analyse de cette saison de L1 apporte plutôt de l’eau à son moulin. Depuis le coup d’envoi du championnat, huit entraîneurs ont jusqu’à présent été suspendus de banc de touche, pour un total de 18 rencontres jouées (*). Bilan des courses ? 10 victoires, 2 matches nuls et 6 défaites pour l’équipe « privée » de coach. Surtout, la grande majorité des résultats concernés ont épousé une certaine logique, basculant bien souvent en faveur du favori.
« C’est bête à dire, mais c’est surtout pour l’entraîneur que c’est différent, la sensation de stress est décuplée en tribunes, on s’y sent vraiment impuissant et on doit intérioriser nos émotions », ajoute Digard, pour qui la différence de perspective ne change pas grand-chose à la perception du jeu. « On a peut-être un peu plus de recul, mais même depuis le banc, j’essaye déjà de me détacher du ballon et de regarder ce qui se passe autour. »
Deux matches avec sursis au-dessus de la tête
Pour l’entraîneur havrais, c’est avant tout « la diffusion des messages » qui importera. Officiellement « interdit de communiquer directement ou indirectement avec toute personne présente sur la feuille de match » par le règlement, Digard devrait néanmoins prendre place à proximité de Julien Momont et Clément Gonin, les deux analystes vidéo en contact direct avec le banc ciel et marine. « Sachant qu’à la différence du match aller, ce n’est pas Nico (Douchez, suspendu lui aussi à l’époque), mais Thomas (Joubert, qui a écopé de deux matches de suspension suite à son expulsion à Lyon) qui sera à mes côtés en tribunes. Nico sera donc aussi en bas pour faire passer les messages. »
À la Beaujoire, on avait essentiellement vu Serge Costa, ex-adjoint de Luka Elsner dont le Lorrain d’origine partage la façon énergique de vivre les rencontres. Cela s’était soldé par une prestation aboutie du HAC, l’un des trois seuls clean-sheets de la saison. « L’entrée de Steve (Ngoura, à l’origine du deuxième but) ? C’est Didier Digard, clairement. Il a eu le nez fin », l’avait joué très « corporate » le numéro deux à l’époque. Un Serge Costa qu’il ne serait pas impossible de revoir en première ligne d’ici la fin du championnat : outre son match ferme, Digard a en effet écopé de deux matches de suspension avec sursis, lesquels tomberont au moindre avertissement reçu au cours des dix prochaines journées.
(*) Paulo Fonseca (5 matches), Eric Roy (4), Franck Haise (3), Jorge Sampaoli (2), Adi Hütter (1), Will Still (1), Jean-Louis Gasset (1) et Didier Digard (1).
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Comme à l’aller à la Beaujoire (victoire 2-0), Didier Digard vivra le match de ce dimanche 30 mars 2025 face au FC Nantes depuis les tribunes du Stade Océane. Le coach du HAC, qui compte sur la paire Serge Costa – Nicolas Douchez pour faire passer ses messages, estime que sa suspension n’aura aucun impact sur les débats.
Privé de banc de touche contre Nantes, Didier Digard comptera notamment sur son adjoint Serge Costa (à droite) pour relayer ses consignes
C’est une coïncidence dont Didier Digard se serait bien passée, mais l’ancien Aiglon qu’il est s’apprête donc à remonter au perchoir face aux Canaris. Suspendu au match aller (0-2, 12e j.) après être sorti de ses gonds lors de la venue de Reims (0-3, 11e j.), l’entraîneur havrais le sera de nouveau pour la manche retour face au FC Nantes, ce dimanche 30 mars 2025, après avoir été doublement averti par M. Dechepy à Lyon (4-2).
Privé de « banc de touche, de vestiaire d’arbitres et de toute fonction officielle » par la commission de discipline de la LFP, le coach du HAC demeurera libre d’accéder au vestiaire ciel et marine, tout comme de débriefer la rencontre avec les médias. Il lui faudra en revanche vivre les débats depuis les tribunes du Stade Océane, « au moins huit rangs au-dessus de son propre banc », stipule le règlement, de la même manière qu’il avait suivi ceux à la Beaujoire en novembre dernier.
« Je peux vous garantir que les joueurs n’entendent rien »
« Sincèrement, cela ne change rien pour l’équipe, a soutenu cette semaine le technicien ciel et marine. En tant que coach, je pense que nous n’avons que très peu d’impact sur les matches depuis le bord du terrain. Il y a simplement des échanges de regards avec les joueurs, mais les messages que nous pouvons faire passer sont infimes. Tout se passe durant la semaine de travail, lors de la causerie d’avant-match ou à la mi-temps. Je sais que les gens aiment lorsque le coach s’excite sur le côté, mais pour avoir été joueur, je peux vous garantir que les joueurs n’entendent rien et qu’ils regardent à peine leur entraîneur. À la limite, le coach pouvait peut-être influer sur l’arbitrage par le passé, mais ce n’est même plus le cas aujourd’hui avec la VAR. »
L’analyse de cette saison de L1 apporte plutôt de l’eau à son moulin. Depuis le coup d’envoi du championnat, huit entraîneurs ont jusqu’à présent été suspendus de banc de touche, pour un total de 18 rencontres jouées (*). Bilan des courses ? 10 victoires, 2 matches nuls et 6 défaites pour l’équipe « privée » de coach. Surtout, la grande majorité des résultats concernés ont épousé une certaine logique, basculant bien souvent en faveur du favori.
« C’est bête à dire, mais c’est surtout pour l’entraîneur que c’est différent, la sensation de stress est décuplée en tribunes, on s’y sent vraiment impuissant et on doit intérioriser nos émotions », ajoute Digard, pour qui la différence de perspective ne change pas grand-chose à la perception du jeu. « On a peut-être un peu plus de recul, mais même depuis le banc, j’essaye déjà de me détacher du ballon et de regarder ce qui se passe autour. »
Deux matches avec sursis au-dessus de la tête
Pour l’entraîneur havrais, c’est avant tout « la diffusion des messages » qui importera. Officiellement « interdit de communiquer directement ou indirectement avec toute personne présente sur la feuille de match » par le règlement, Digard devrait néanmoins prendre place à proximité de Julien Momont et Clément Gonin, les deux analystes vidéo en contact direct avec le banc ciel et marine. « Sachant qu’à la différence du match aller, ce n’est pas Nico (Douchez, suspendu lui aussi à l’époque), mais Thomas (Joubert, qui a écopé de deux matches de suspension suite à son expulsion à Lyon) qui sera à mes côtés en tribunes. Nico sera donc aussi en bas pour faire passer les messages. »
À la Beaujoire, on avait essentiellement vu Serge Costa, ex-adjoint de Luka Elsner dont le Lorrain d’origine partage la façon énergique de vivre les rencontres. Cela s’était soldé par une prestation aboutie du HAC, l’un des trois seuls clean-sheets de la saison. « L’entrée de Steve (Ngoura, à l’origine du deuxième but) ? C’est Didier Digard, clairement. Il a eu le nez fin », l’avait joué très « corporate » le numéro deux à l’époque. Un Serge Costa qu’il ne serait pas impossible de revoir en première ligne d’ici la fin du championnat : outre son match ferme, Digard a en effet écopé de deux matches de suspension avec sursis, lesquels tomberont au moindre avertissement reçu au cours des dix prochaines journées.
(*) Paulo Fonseca (5 matches), Eric Roy (4), Franck Haise (3), Jorge Sampaoli (2), Adi Hütter (1), Will Still (1), Jean-Louis Gasset (1) et Didier Digard (1).
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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Football – HAC : épargné par les blessures, Gautier Lloris peut livrer son plein potentiel
Laissé tranquille par un corps qui l’a souvent handicapé dans sa carrière, Gautier Lloris livre, sans aucun doute, la meilleure saison de sa carrière. Une bonne forme qui s’explique par de nouvelles habitudes dans sa vie professionnelle comme personnelle.
Gautier Lloris n’a manqué qu’un match de championnat depuis le début de la saison
Quand le bateau a fortement tangué, il a été l’un des seuls à garder le cap. À surnager. Fidèlement. Auteur, jusqu’ici, d’une saison très convaincante, Gautier Lloris figure comme la valeur sûre de l’effectif havrais.
Au vu de ses prestations, il ne serait guère étonnant que son nom soit le premier coché sur la feuille de match par son entraîneur Didier Digard. L’intéressé, lui, refuse de juger ses performances individuelles. « Je ne peux pas parler de moi sans penser à l’équipe, argue-t-il. J’aimerais que le HAC soit classé plus haut donc j’aimerais faire mieux pour que cela soit le cas. On fera le bilan en fin d’exercice mais je ne serais pas satisfait de ma saison tant que notre objectif maintien n’est pas atteint. »
Heureusement, les statistiques sont un peu plus éloquentes. Peut-être plus exposé que d’autres défenseurs du championnat, Gautier Lloris demeure un arrière extrêmement fiable. Avec plus de 65 % de duels gagnés, 85 interceptions, 135 tacles réussis et 59 récupérations de balle dans les pieds adverses (personne ne fait mieux en Ligue 1) celui qui porte le maillot ciel et marine depuis l’été 2022 se trouve être l’un des meilleurs en un contre un défensif.
Enfin épargné par les blessures
Une vraie intelligence défensive qui peut enfin s’exprimer autrement que par intermittence. Au début de l’année 2023, alors que le HAC lançait sa course à la montée, Gautier Lloris avait dû être écarté des terrains durant plus de deux mois en raison d’une lésion à un mollet. Une blessure qui faisait suite à une fracture du métatarse intervenue la saison précédente et d’autres pépins musculaires qui avaient plombé son exercice 2019-2020.
Depuis, le Niçois de naissance semble avoir laissé ses problèmes physiques en Ligue 2. Un vrai motif de satisfaction. Cette saison, Gautier Lloris n’a manqué qu’une seule rencontre. C’était contre Nice, le 16 février dernier, en raison d’une grippe. « Je suis heureux de pouvoir enchaîner les matches après toutes les blessures que j’ai pu connaître dans ma carrière, jubile-t-il. Cette fiabilité est multifactorielle. J’effectue un gros travail de prévention des blessures avec le staff médical mais aussi à la maison. Ma copine est kinésithérapeute. On bosse beaucoup ensemble sur ce sujet. Attention, ce n’était pas un critère. Ce serait cruel pour elle (rires). »
Un leader discret
Alors que ses compères de la charnière ont régulièrement été contraints de déclarer forfait pour des raisons diverses, Gautier Lloris, lui, a presque toujours tenu sa place. Leader sur le terrain, il n’a en revanche pas la même assurance hors du rectangle vert.
À l’inverse de son frère Hugo connu pour ses gueulantes avec l’équipe de France ou pour une altercation musclée avec son coéquipier Son Heung-min à la mi-temps d’un match avec Tottenham, le numéro 4 havrais n’est pas celui qui va hausser la voix dans l’intimité du vestiaire. Décrit comme « discret », il préfère briller par son exemplarité et distille des remarques et des conseils lorsqu’il juge le moment opportun. « C’est le haut niveau. On est obligé de passer par ces petites discussions même si, parfois, ce sont des mots que l’on aurait préféré ne pas entendre. Je préfère prendre à part un coéquipier pour corriger ce qui doit l’être. On doit être là pour s’entraider et progresser ensemble. »
Ce dimanche 30 mars 2025, pour la réception de Nantes, c’est Arouna Sangante, de retour de blessure, qui devrait être aligné aux côtés de Gautier Lloris, Etienne Youte étant diminué par une inflammation au pubis.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Laissé tranquille par un corps qui l’a souvent handicapé dans sa carrière, Gautier Lloris livre, sans aucun doute, la meilleure saison de sa carrière. Une bonne forme qui s’explique par de nouvelles habitudes dans sa vie professionnelle comme personnelle.
Gautier Lloris n’a manqué qu’un match de championnat depuis le début de la saison
Quand le bateau a fortement tangué, il a été l’un des seuls à garder le cap. À surnager. Fidèlement. Auteur, jusqu’ici, d’une saison très convaincante, Gautier Lloris figure comme la valeur sûre de l’effectif havrais.
Au vu de ses prestations, il ne serait guère étonnant que son nom soit le premier coché sur la feuille de match par son entraîneur Didier Digard. L’intéressé, lui, refuse de juger ses performances individuelles. « Je ne peux pas parler de moi sans penser à l’équipe, argue-t-il. J’aimerais que le HAC soit classé plus haut donc j’aimerais faire mieux pour que cela soit le cas. On fera le bilan en fin d’exercice mais je ne serais pas satisfait de ma saison tant que notre objectif maintien n’est pas atteint. »
Heureusement, les statistiques sont un peu plus éloquentes. Peut-être plus exposé que d’autres défenseurs du championnat, Gautier Lloris demeure un arrière extrêmement fiable. Avec plus de 65 % de duels gagnés, 85 interceptions, 135 tacles réussis et 59 récupérations de balle dans les pieds adverses (personne ne fait mieux en Ligue 1) celui qui porte le maillot ciel et marine depuis l’été 2022 se trouve être l’un des meilleurs en un contre un défensif.
Enfin épargné par les blessures
Une vraie intelligence défensive qui peut enfin s’exprimer autrement que par intermittence. Au début de l’année 2023, alors que le HAC lançait sa course à la montée, Gautier Lloris avait dû être écarté des terrains durant plus de deux mois en raison d’une lésion à un mollet. Une blessure qui faisait suite à une fracture du métatarse intervenue la saison précédente et d’autres pépins musculaires qui avaient plombé son exercice 2019-2020.
Depuis, le Niçois de naissance semble avoir laissé ses problèmes physiques en Ligue 2. Un vrai motif de satisfaction. Cette saison, Gautier Lloris n’a manqué qu’une seule rencontre. C’était contre Nice, le 16 février dernier, en raison d’une grippe. « Je suis heureux de pouvoir enchaîner les matches après toutes les blessures que j’ai pu connaître dans ma carrière, jubile-t-il. Cette fiabilité est multifactorielle. J’effectue un gros travail de prévention des blessures avec le staff médical mais aussi à la maison. Ma copine est kinésithérapeute. On bosse beaucoup ensemble sur ce sujet. Attention, ce n’était pas un critère. Ce serait cruel pour elle (rires). »
Un leader discret
Alors que ses compères de la charnière ont régulièrement été contraints de déclarer forfait pour des raisons diverses, Gautier Lloris, lui, a presque toujours tenu sa place. Leader sur le terrain, il n’a en revanche pas la même assurance hors du rectangle vert.
À l’inverse de son frère Hugo connu pour ses gueulantes avec l’équipe de France ou pour une altercation musclée avec son coéquipier Son Heung-min à la mi-temps d’un match avec Tottenham, le numéro 4 havrais n’est pas celui qui va hausser la voix dans l’intimité du vestiaire. Décrit comme « discret », il préfère briller par son exemplarité et distille des remarques et des conseils lorsqu’il juge le moment opportun. « C’est le haut niveau. On est obligé de passer par ces petites discussions même si, parfois, ce sont des mots que l’on aurait préféré ne pas entendre. Je préfère prendre à part un coéquipier pour corriger ce qui doit l’être. On doit être là pour s’entraider et progresser ensemble. »
Ce dimanche 30 mars 2025, pour la réception de Nantes, c’est Arouna Sangante, de retour de blessure, qui devrait être aligné aux côtés de Gautier Lloris, Etienne Youte étant diminué par une inflammation au pubis.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Football – HAC : « La façon dont l’équipe essaye de se relever me plaît vraiment », dit Marc Sagot
À vous la parole ! Avant chaque rencontre des Ciel et Marine, nous relayons les impressions d’un fan du club doyen. À l’aube du duel entre le HAC et le FC Nantes, ce dimanche 30 mars 2025 (17 h 15), micro tendu à Marc Sagot (55 ans).
« Cette fin de saison m’inspire du stress, de l’angoisse, mais surtout de l’espoir. Je pense que le HAC a le potentiel pour se maintenir, même si chacun sait que ce sera difficile. Et ça passera notamment par ce match face au FC Nantes. Car lorsqu’on voit le calendrier de fin de saison, il ne faut surtout pas se louper dimanche. Mais vraiment, je crois qu’on va y arriver. Parce que depuis le début des matches retour, le comportement de l’équipe est plutôt bon à l’extérieur. Parce que surtout, on sent un groupe qui a envie de se sauver. Les attitudes sont bonnes. Avec l’appui du public, les joueurs doivent pouvoir trouver la force de battre les Nantais », espère ce cadre spécialisé dans le transport maritime, auquel la passion du football et du HAC fut transmise par son père.
« La situation reflète juste la logique des choses »
« Puisque les joueurs nous montrent qu’ils s’accrochent, qu’ils ne veulent pas tomber en Ligue 2, nous, les supporters, on doit aussi jouer notre rôle. Alors bien évidemment, j’aurais aimé qu’on s’évite cette peur liée à la course au maintien, mais, selon moi, personne ne peut contester le fait que la situation reflète tout simplement la logique des choses. Jusqu’à la trêve hivernale, j’avoue d’ailleurs que je ne voyais pas du tout comment il serait possible de s’en sortir. Rien ne fonctionnait. Et là, la façon dont l’équipe essaye de se relever me plaît vraiment. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
À vous la parole ! Avant chaque rencontre des Ciel et Marine, nous relayons les impressions d’un fan du club doyen. À l’aube du duel entre le HAC et le FC Nantes, ce dimanche 30 mars 2025 (17 h 15), micro tendu à Marc Sagot (55 ans).
« Cette fin de saison m’inspire du stress, de l’angoisse, mais surtout de l’espoir. Je pense que le HAC a le potentiel pour se maintenir, même si chacun sait que ce sera difficile. Et ça passera notamment par ce match face au FC Nantes. Car lorsqu’on voit le calendrier de fin de saison, il ne faut surtout pas se louper dimanche. Mais vraiment, je crois qu’on va y arriver. Parce que depuis le début des matches retour, le comportement de l’équipe est plutôt bon à l’extérieur. Parce que surtout, on sent un groupe qui a envie de se sauver. Les attitudes sont bonnes. Avec l’appui du public, les joueurs doivent pouvoir trouver la force de battre les Nantais », espère ce cadre spécialisé dans le transport maritime, auquel la passion du football et du HAC fut transmise par son père.
« La situation reflète juste la logique des choses »
« Puisque les joueurs nous montrent qu’ils s’accrochent, qu’ils ne veulent pas tomber en Ligue 2, nous, les supporters, on doit aussi jouer notre rôle. Alors bien évidemment, j’aurais aimé qu’on s’évite cette peur liée à la course au maintien, mais, selon moi, personne ne peut contester le fait que la situation reflète tout simplement la logique des choses. Jusqu’à la trêve hivernale, j’avoue d’ailleurs que je ne voyais pas du tout comment il serait possible de s’en sortir. Rien ne fonctionnait. Et là, la façon dont l’équipe essaye de se relever me plaît vraiment. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : les trois coups du sprint final, c’est maintenant pour les Ciel et Marine
Huit matches pour savoir si le HAC, virtuellement relégable, parviendra à s’assurer d’un avenir en Ligue 1. Huit échéances inscrites à ce sprint final dont le coup d’envoi sera donné ce dimanche 30 mars 2025 (17 h 15), au Stade Océane, à l’occasion de la venue du FC Nantes.
Absent lors des quatre dernières journées, Arouna Sangante reprendra place ce dimanche au sein de la défense du HAC
Il a attendu le retour du dernier international, que le Guinéen Abdoulaye Touré rallie la Porte Océane, pour réunir ses joueurs avant la séance de jeudi matin.
Parce que Didier Digard sait que la saison entre dans son money time, que les huit prochaines et dernières journées défileront sans la moindre interruption jusqu’au 18 mai 2025. Que le maintien se jouera maintenant, ou ne se jouera plus jamais. « Il y a eu cette trêve internationale, on a pu souffler, se ressourcer, et il était important, à travers mon discours de jeudi, de marquer le coup d’envoi du sprint final. C’était message très positif, l’idée était de prendre conscience qu’on entre dans un moment où les points coûteront très cher. On est dans la course et il faudra être fort mentalement. »
Fort et ponctuel. Au regard du calendrier, les Havrais ne pourront en effet se permettre de rester coincés dans les starting-blocks. Car avant d’aborder les cinq dernières journées, lesquelles abritent notamment des rendez-vous avec le PSG, Monaco, Marseille et Strasbourg, le HAC a devant lui trois échéances aujourd’hui qualifiées de décisives. Ce dimanche face à des Nantais localisés six points devant, puis dans une semaine dans l’Hérault, sur les terres de Montpelliérains relégués à six points, avant de recevoir, le 13 avril, des Rennais qui n’ont presque plus rien à craindre et déjà plus rien à espérer.
« Ce ne sont que des paroles, je ne peux pas être acteur »
Alors, ce face-à-face avec le FC Nantes, déjà couperet ? « C’est un terme marquant, ça fait des beaux titres, sourit Didier Digard. J’aimerais offrir autre chose en termes de communication, mais il n’y a que la continuité qui nous rendra heureux en fin de saison. Si on mise tout sur ce match et qu’il n’y a rien derrière, ce sera compliqué. Mais c’est chez nous, et c’est le moment de réussir à faire quelque chose à domicile. » Ce Stade Océane où la victoire fuit les Ciel et Marine depuis presque cinq mois (7 défaites, 1 nul) et vers lequel convergeront une nouvelle fois plus de 20 000 spectateurs.
« Je voudrais tant que ce public soit récompensé de tous ses efforts. C’est donc maintenant. Après, ce ne sont que des paroles. Je ne peux pas être acteur. Les joueurs doivent se prendre en main, ils en sont capables. En tout cas, aujourd’hui, on est dans la bataille, alors que tous les chiffres nous promettaient d’être condamnés depuis longtemps. Et ce que l’on montre ces derniers temps nous offre de grands espoirs. » Sur cette phase retour, avant le début de cette 27e journée, le HAC fait ainsi mieux que Reims, Montpellier, Saint-Étienne et Angers, et tire (presque), toujours sur la base de cette seconde partie de saison, dans une catégorie où se trouvent Auxerre, Toulouse et… Nantes.
Soit un redressement qui ne peut être ignoré, certes toujours insuffisant, mais annonciateur d’une fin de saison palpitante. À condition qu’après l’AJA (3-1, 3e j.) et le MHSC (1-0, 10e j.), le FC Nantes puisse être accroché au tableau de chasse d’Océane.
Havre AC – FC Nantes, dimanche 30 mars 2025 à 17 h 15 au Stade Océane
Arbitre : M. Wattelier.
HAVRE AC : 1. Gorgelin – 93. Sangante (cap), 6. Youte, 4. Lloris, 32. Pembele – 23. Mwanga, 34. Diawara, 8. Kechta – 10. Casimir, 99. Hassan, 45. Soumaré.
Remplaçants : 30. Desmas (g), 7. Nego, 97. Ballo-Touré, 14. Kuziaev, 19. Ndiaye, 94. Touré, 28. Ayew, 21. Joujou, 46. Housni.
Entraîneur : Didier Digard.
Absents : Zouaoui (mollet), Logbo (épaule), Confais, El Hajjam, Kitala (choix).
NANTES : 16. Lopes – 98. Amian, 24. Sow, 4. Pallois, 3. Cozza – 5. Chirivella (cap), 8. Lepenant, 6. Douglas Augusto – 22. Thomas, 39. Abline, 27. Simon.
Remplaçants (à choisir parmi) : 30. Carlgren, 41. Acapandié, 46. Mongo, 66. Leroux ; 25. Mollet, 72. Doucouré, 59. Tabibou ; 62. Guirassy, 31. Mohamed ; 17. Elia.
Entraîneur : Antoine Kombouaré.
Absents : Castelletto (suspendu), Coco (ischio), Coquelin (blessé), Zézé (reprise), Centonze (dos), Lafont (choix).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Huit matches pour savoir si le HAC, virtuellement relégable, parviendra à s’assurer d’un avenir en Ligue 1. Huit échéances inscrites à ce sprint final dont le coup d’envoi sera donné ce dimanche 30 mars 2025 (17 h 15), au Stade Océane, à l’occasion de la venue du FC Nantes.
Absent lors des quatre dernières journées, Arouna Sangante reprendra place ce dimanche au sein de la défense du HAC
Il a attendu le retour du dernier international, que le Guinéen Abdoulaye Touré rallie la Porte Océane, pour réunir ses joueurs avant la séance de jeudi matin.
Parce que Didier Digard sait que la saison entre dans son money time, que les huit prochaines et dernières journées défileront sans la moindre interruption jusqu’au 18 mai 2025. Que le maintien se jouera maintenant, ou ne se jouera plus jamais. « Il y a eu cette trêve internationale, on a pu souffler, se ressourcer, et il était important, à travers mon discours de jeudi, de marquer le coup d’envoi du sprint final. C’était message très positif, l’idée était de prendre conscience qu’on entre dans un moment où les points coûteront très cher. On est dans la course et il faudra être fort mentalement. »
Fort et ponctuel. Au regard du calendrier, les Havrais ne pourront en effet se permettre de rester coincés dans les starting-blocks. Car avant d’aborder les cinq dernières journées, lesquelles abritent notamment des rendez-vous avec le PSG, Monaco, Marseille et Strasbourg, le HAC a devant lui trois échéances aujourd’hui qualifiées de décisives. Ce dimanche face à des Nantais localisés six points devant, puis dans une semaine dans l’Hérault, sur les terres de Montpelliérains relégués à six points, avant de recevoir, le 13 avril, des Rennais qui n’ont presque plus rien à craindre et déjà plus rien à espérer.
« Ce ne sont que des paroles, je ne peux pas être acteur »
Alors, ce face-à-face avec le FC Nantes, déjà couperet ? « C’est un terme marquant, ça fait des beaux titres, sourit Didier Digard. J’aimerais offrir autre chose en termes de communication, mais il n’y a que la continuité qui nous rendra heureux en fin de saison. Si on mise tout sur ce match et qu’il n’y a rien derrière, ce sera compliqué. Mais c’est chez nous, et c’est le moment de réussir à faire quelque chose à domicile. » Ce Stade Océane où la victoire fuit les Ciel et Marine depuis presque cinq mois (7 défaites, 1 nul) et vers lequel convergeront une nouvelle fois plus de 20 000 spectateurs.
« Je voudrais tant que ce public soit récompensé de tous ses efforts. C’est donc maintenant. Après, ce ne sont que des paroles. Je ne peux pas être acteur. Les joueurs doivent se prendre en main, ils en sont capables. En tout cas, aujourd’hui, on est dans la bataille, alors que tous les chiffres nous promettaient d’être condamnés depuis longtemps. Et ce que l’on montre ces derniers temps nous offre de grands espoirs. » Sur cette phase retour, avant le début de cette 27e journée, le HAC fait ainsi mieux que Reims, Montpellier, Saint-Étienne et Angers, et tire (presque), toujours sur la base de cette seconde partie de saison, dans une catégorie où se trouvent Auxerre, Toulouse et… Nantes.
Soit un redressement qui ne peut être ignoré, certes toujours insuffisant, mais annonciateur d’une fin de saison palpitante. À condition qu’après l’AJA (3-1, 3e j.) et le MHSC (1-0, 10e j.), le FC Nantes puisse être accroché au tableau de chasse d’Océane.
Havre AC – FC Nantes, dimanche 30 mars 2025 à 17 h 15 au Stade Océane
Arbitre : M. Wattelier.
HAVRE AC : 1. Gorgelin – 93. Sangante (cap), 6. Youte, 4. Lloris, 32. Pembele – 23. Mwanga, 34. Diawara, 8. Kechta – 10. Casimir, 99. Hassan, 45. Soumaré.
Remplaçants : 30. Desmas (g), 7. Nego, 97. Ballo-Touré, 14. Kuziaev, 19. Ndiaye, 94. Touré, 28. Ayew, 21. Joujou, 46. Housni.
Entraîneur : Didier Digard.
Absents : Zouaoui (mollet), Logbo (épaule), Confais, El Hajjam, Kitala (choix).
NANTES : 16. Lopes – 98. Amian, 24. Sow, 4. Pallois, 3. Cozza – 5. Chirivella (cap), 8. Lepenant, 6. Douglas Augusto – 22. Thomas, 39. Abline, 27. Simon.
Remplaçants (à choisir parmi) : 30. Carlgren, 41. Acapandié, 46. Mongo, 66. Leroux ; 25. Mollet, 72. Doucouré, 59. Tabibou ; 62. Guirassy, 31. Mohamed ; 17. Elia.
Entraîneur : Antoine Kombouaré.
Absents : Castelletto (suspendu), Coco (ischio), Coquelin (blessé), Zézé (reprise), Centonze (dos), Lafont (choix).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : déjà une grosse tuile dans les rangs du Havre AC
Alors que le coup d’envoi du face-à-face entre le HAC et le FC Nantes, comptant pour la 27e journée de Ligue 1, ne sera donné que dans une heure, les Ciel et Marine doivent d’ores et déjà composer avec un premier coup dur.
Ce dimanche matin, Mathieu Gorgelin a dû se résoudre à déclarer forfait
La tuile ! C’est sans Mathieu Gorgelin que le HAC se dressera face au FC Nantes. Jusqu’à ce dimanche matin, l’actuel numéro 1 du Havre AC eut pourtant l’espoir de signer un dixième match à la suite, mais une blessure musculaire l’a obligé à renoncer. Et à confier les gants du titulaire à Arthur Desmas, dont la dernière apparition date du 12 janvier et l’ultime acte de la phase aller. Un forfait qui offre en outre l’occasion au jeune Alex Texeira (18 ans) de vivre cette journée de l’intérieur, appelé à s’installer sur banc en qualité de doublure.
Ballo-Touré encore à l’écart des « 20 »
Autre absence, attendue, celle de Fodé Ballo-Touré, toujours gêné par une douleur à une cheville. Déjà privé de Yanis Zouaoui (mollet), Didier Digard renouvellera l’expérience Timothée Pembele sur le côté gauche de la défense. À Lyon, le joueur prêté par Sunderland (Ang) avait su montrer à la hauteur de la mission. Et qui d’autre en défense, sachant le retour aux affaires d’Arouna Sangante ? Gautier Lloris, bien sûr. Et ? Loïc Nego à droite. Touché cette semaine (pubis), Etienne Youte vivra donc le coup d’envoi du banc des remplaçants. Tout comme Mahamadou Diawara.
L’entrejeu sera donc composé de Junior Mwanga, d’Abdoulaye Touré et de Yassine Kechta. Trois hommes positionnés derrière un trio offensif, avec Issa Soumaré à gauche, Josué Casimir à droite, alors que dans l’axe, André Ayew est de nouveau préféré à Ahmed Hassan.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Alors que le coup d’envoi du face-à-face entre le HAC et le FC Nantes, comptant pour la 27e journée de Ligue 1, ne sera donné que dans une heure, les Ciel et Marine doivent d’ores et déjà composer avec un premier coup dur.
Ce dimanche matin, Mathieu Gorgelin a dû se résoudre à déclarer forfait
La tuile ! C’est sans Mathieu Gorgelin que le HAC se dressera face au FC Nantes. Jusqu’à ce dimanche matin, l’actuel numéro 1 du Havre AC eut pourtant l’espoir de signer un dixième match à la suite, mais une blessure musculaire l’a obligé à renoncer. Et à confier les gants du titulaire à Arthur Desmas, dont la dernière apparition date du 12 janvier et l’ultime acte de la phase aller. Un forfait qui offre en outre l’occasion au jeune Alex Texeira (18 ans) de vivre cette journée de l’intérieur, appelé à s’installer sur banc en qualité de doublure.
Ballo-Touré encore à l’écart des « 20 »
Autre absence, attendue, celle de Fodé Ballo-Touré, toujours gêné par une douleur à une cheville. Déjà privé de Yanis Zouaoui (mollet), Didier Digard renouvellera l’expérience Timothée Pembele sur le côté gauche de la défense. À Lyon, le joueur prêté par Sunderland (Ang) avait su montrer à la hauteur de la mission. Et qui d’autre en défense, sachant le retour aux affaires d’Arouna Sangante ? Gautier Lloris, bien sûr. Et ? Loïc Nego à droite. Touché cette semaine (pubis), Etienne Youte vivra donc le coup d’envoi du banc des remplaçants. Tout comme Mahamadou Diawara.
L’entrejeu sera donc composé de Junior Mwanga, d’Abdoulaye Touré et de Yassine Kechta. Trois hommes positionnés derrière un trio offensif, avec Issa Soumaré à gauche, Josué Casimir à droite, alors que dans l’axe, André Ayew est de nouveau préféré à Ahmed Hassan.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – Ligue 1 : le HAC gagne enfin à domicile grâce à un but en toute fin de match
Elle était attendue depuis novembre. Ce dimanche 30 mars 2025, les Ciel et marine ont renoué avec la victoire au Stade Océane. Un succès qui s’est dessiné dans les dernières minutes du temps réglementaire.
Ayew a manqué l’immanquable face à Lopes
Ils n’avaient plus gagné à domicile depuis le 3 novembre 2024 mais, ce dimanche 30 mars 2025, les Ciel et marine ont rompu la malédiction face au FC Nantes. Au terme d’un match riche en rebondissements (3-2).
Auteur d’une excellente entame de match, le HAC est récompensé peu avant le quart d’heure de jeu. À la suite d’une faute de main de Sow, Abdoulaye Toure inscrit son troisième but en trois matchs en convertissant un penalty (1-0, 13e). Dix minutes plus tard, le jeune défenseur nantais égalise de la tête (1-1, 23e) avant de concéder un nouveau penalty en accrochant Touré dans sa surface de réparation. L’international guinéen ne se fait pas prier pour redonner l’avantage aux siens en trompant une deuxième fois Lopes (2-1, 27e). Déjà trompé à deux reprises en première période, le portier nantais empêche le but du break en sortant un arrêt magistral à bout portant devant André Ayew (39e).
Pembele en héros
Le HAC a manqué sa chance et Nantes, toujours dans le match, va recoller au retour des vestiaires. Lancé en profondeur, Abline décale Simon qui n’a plus qu’à pousser le ballon au fond des filets (2-2, 48e). Dans le deuxième acte, le rythme va être moins élevé qu’en première. Il faut attendre le dernier quart d’heure pour voir les Havrais se reporter vers l’avant. Mwanga va toucher la transversale (75e), Toure va avoir l’occasion d’inscrire un triplé (78e) mais c’est bien Timothée Pembelé qui va permettre à ses partenaires de repartir avec les trois points de la victoire en catapultant le cuir au fond des filets (3-2, 88e).
Au Havre, Havre AC bat FC Nantes 3 à 2 (2-1)
Arbitre : M. Wattellier. Spectateurs : 20 436.
Buts pour le HAC : Toure (13e, 27e), Pembele (88e) ; pour Nantes : Sow (23e), Simon (48e).
Avertissements au HAC : Pembele (18e) ; à Nantes : Thomas (64e), Pallois (90e+3).
HAVRE AC : Desmas – Nego, Sangante (cap) (Youte, 62e), Lloris, Pembele – Mwanga, Kechta (Joujou, 73e), Touré (Ndiaye, 84e) – Casimir, Soumaré (Hassan, 73e), Ayew (Diawara, 62e).
Entraîneur : Didier Digard.
FC NANTES : Lopes – Cozza, Pallois, Sow, Amian – Chirivella (Thomas, 45e), Douglas Augusto, Lepenant (Elia, 90e) – Simon, Abline, Mohamed (Leroux, 79e).
Entraîneur : Antoine Kombouaré.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Elle était attendue depuis novembre. Ce dimanche 30 mars 2025, les Ciel et marine ont renoué avec la victoire au Stade Océane. Un succès qui s’est dessiné dans les dernières minutes du temps réglementaire.
Ayew a manqué l’immanquable face à Lopes
Ils n’avaient plus gagné à domicile depuis le 3 novembre 2024 mais, ce dimanche 30 mars 2025, les Ciel et marine ont rompu la malédiction face au FC Nantes. Au terme d’un match riche en rebondissements (3-2).
Auteur d’une excellente entame de match, le HAC est récompensé peu avant le quart d’heure de jeu. À la suite d’une faute de main de Sow, Abdoulaye Toure inscrit son troisième but en trois matchs en convertissant un penalty (1-0, 13e). Dix minutes plus tard, le jeune défenseur nantais égalise de la tête (1-1, 23e) avant de concéder un nouveau penalty en accrochant Touré dans sa surface de réparation. L’international guinéen ne se fait pas prier pour redonner l’avantage aux siens en trompant une deuxième fois Lopes (2-1, 27e). Déjà trompé à deux reprises en première période, le portier nantais empêche le but du break en sortant un arrêt magistral à bout portant devant André Ayew (39e).
Pembele en héros
Le HAC a manqué sa chance et Nantes, toujours dans le match, va recoller au retour des vestiaires. Lancé en profondeur, Abline décale Simon qui n’a plus qu’à pousser le ballon au fond des filets (2-2, 48e). Dans le deuxième acte, le rythme va être moins élevé qu’en première. Il faut attendre le dernier quart d’heure pour voir les Havrais se reporter vers l’avant. Mwanga va toucher la transversale (75e), Toure va avoir l’occasion d’inscrire un triplé (78e) mais c’est bien Timothée Pembelé qui va permettre à ses partenaires de repartir avec les trois points de la victoire en catapultant le cuir au fond des filets (3-2, 88e).
Au Havre, Havre AC bat FC Nantes 3 à 2 (2-1)
Arbitre : M. Wattellier. Spectateurs : 20 436.
Buts pour le HAC : Toure (13e, 27e), Pembele (88e) ; pour Nantes : Sow (23e), Simon (48e).
Avertissements au HAC : Pembele (18e) ; à Nantes : Thomas (64e), Pallois (90e+3).
HAVRE AC : Desmas – Nego, Sangante (cap) (Youte, 62e), Lloris, Pembele – Mwanga, Kechta (Joujou, 73e), Touré (Ndiaye, 84e) – Casimir, Soumaré (Hassan, 73e), Ayew (Diawara, 62e).
Entraîneur : Didier Digard.
FC NANTES : Lopes – Cozza, Pallois, Sow, Amian – Chirivella (Thomas, 45e), Douglas Augusto, Lepenant (Elia, 90e) – Simon, Abline, Mohamed (Leroux, 79e).
Entraîneur : Antoine Kombouaré.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Football – Ligue 1 : Pembele en héros, Touré en costaud, les notes après HAC – Nantes
Découvrez les notes des Ciel et Marine après la victoire (3-2) du Havre AC contre le FC Nantes ce dimanche 30 mars 2025. Buteurs devant leur public, Abdoulaye Touré et Timothée Pembele ont brillé. De la même façon, Junior Mwanga a livré son meilleur match depuis son arrivée.
En plus de son doublé sur penalty, Abdoulaye Touré a rayonné dans l’entrejeu havrais
Desmas (5) : profitant de la blessure de Gorgelin (cuisse), il était de retour aux affaires. Une première depuis la réception de Lens le 12 janvier dernier. Sauvé par sa transversale sur une tête de Mohamed (19e), il ne peut pas sortir celle de Sow (23e). De la même façon, il observe, impuissant, Simon pousser le cuir au fond de ses filets en début de deuxième période (48e).
Nego (6) : quatre duels gagnés sur onze et seulement un dribble réussi sur sept tentés. Simon n’a pas passé un bel après-midi sur la pelouse du Stade Océane. La faute à Nego. Durant 90 minutes, l’international hongrois a su canaliser l’explosivité et la créativité du Nigérian. En plus de son activité défensive, il est l’auteur de l’ouverture en profondeur qui amènera le premier penalty havrais.
Un héros nommé Pembele
Sangante (3) : touché au psoas, Sangante avait loupé les quatre dernières sorties de son équipe. En manque de rythme, le capitaine havrais a souffert. Souvent malmené par la puissance de Mohamed, il est battu dans les airs par Sow sur le premier but nantais (23e) et est pris de vitesse par Abline sur le deuxième (48e). Perclus de crampes dès l’heure de jeu, il est remplacé par Youte (62e).
Lloris (6) : la caution sérénité de la défense havraise. Même quand le bateau tangue. Alors que le HAC pousse pour marquer ce troisième but, il faut une intervention décisive de la tête de Lloris pour éviter un scénario catastrophe (85e). Souverain dans les duels, il est tout de même devancé par Mohamed sur l’action qui amène le deuxième but nantais (48e).
Pembele (7) : le héros du jour ! À nouveau aligné comme latéral gauche, Pembele a confirmé que ce nouveau poste lui allait comme un gant après son excellent match à Lyon. Impeccable face au remuant Abline malgré un avertissement récolté peu après la fin du premier quart d’heure (18e), le joueur prêté par Sunderland s’est même mué en buteur en allant catapulter au fond des filets un ballon repoussé une première fois par Lopes (88e). Une première réalisation sous la tunique havraise célébrée par l’ensemble de ses coéquipiers et un stade en délire.
Mwanga (7) : quel abattage ! Plus les matchs avancent et plus on le sent à l’aise dans l’entrejeu des Ciel et Marine. Premier relanceur de son équipe, il n’a jamais paniqué malgré la pression des milieux nantais. Que cela soit face ou dos au jeu. Meilleur récupérateur de la rencontre (8), il ne s’est toutefois pas cantonné qu’à ses tâches défensives. On l’a vu se projeter à de nombreuses reprises et aurait pu délivrer le HAC avant l’heure si sa reprise de volée ne s’était pas écrasée sur la barre (75e).
Touré voir double
Touré (9) : jamais deux sans trois. Et même trois sans quatre. Meilleur buteur du HAC, Abdoulaye Touré a inscrit sa troisième et quatrième réalisation en trois matchs. Deux nouveaux penaltys convertis, dont un qu’il est allé obtenir lui-même, sur la gauche et la droite de Lopes. Sa performance est sublimée par une présence remarquable au milieu de terrain. Contre Nantes, Touré a senti tous les bons coups.
Kechta (5) : peut-être moins en vue que ses compères du milieu de terrain, le Franco-Marocain s’est efforcé d’offrir des solutions à ses partenaires dans les intervalles. Il n’a pas toujours bien utilisé le ballon mais a été irréprochable dans l’investissement.
Casimir (6) : le meilleur attaquant havrais. Disponible et volontaire, Casimir a semé le désordre au sein de l’arrière-garde des Canaris. Il offre un véritable caviar à Ayew qui trouvera le moyen de le vendanger (38e). Il est impliqué sur le troisième but puisqu’il décale Hassan dont la frappe détournée sera poussée au fond par Pembele (88e).
Soumaré (3) : Soumaré a beaucoup tenté sans réussir grand-chose. En difficulté dans son couloir face à Amian, il n’a jamais su faire de différence. Une tendance qui s’est prolongée lorsqu’il a été repositionné dans l’axe après la sortie d’Ayew (62e). Il est le Havrais qui a perdu le plus de ballons (19). Un match à oublier.
Ayew (4) : il s’est pris la tête dans les mains durant quelques secondes. Se demandant comment il avait pu rater un but tout fait. Trouvé par une offrande à ras de terre de Casimir à un mètre des cages, Ayew se heurte à un arrêt admirable de Lopes à bout portant (39e). Avant cela, il avait obtenu le premier penalty de la rencontre en poussant Sow à la faute (11e). Remplacé par Diawara à l’heure de jeu (62e).
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Découvrez les notes des Ciel et Marine après la victoire (3-2) du Havre AC contre le FC Nantes ce dimanche 30 mars 2025. Buteurs devant leur public, Abdoulaye Touré et Timothée Pembele ont brillé. De la même façon, Junior Mwanga a livré son meilleur match depuis son arrivée.
En plus de son doublé sur penalty, Abdoulaye Touré a rayonné dans l’entrejeu havrais
Desmas (5) : profitant de la blessure de Gorgelin (cuisse), il était de retour aux affaires. Une première depuis la réception de Lens le 12 janvier dernier. Sauvé par sa transversale sur une tête de Mohamed (19e), il ne peut pas sortir celle de Sow (23e). De la même façon, il observe, impuissant, Simon pousser le cuir au fond de ses filets en début de deuxième période (48e).
Nego (6) : quatre duels gagnés sur onze et seulement un dribble réussi sur sept tentés. Simon n’a pas passé un bel après-midi sur la pelouse du Stade Océane. La faute à Nego. Durant 90 minutes, l’international hongrois a su canaliser l’explosivité et la créativité du Nigérian. En plus de son activité défensive, il est l’auteur de l’ouverture en profondeur qui amènera le premier penalty havrais.
Un héros nommé Pembele
Sangante (3) : touché au psoas, Sangante avait loupé les quatre dernières sorties de son équipe. En manque de rythme, le capitaine havrais a souffert. Souvent malmené par la puissance de Mohamed, il est battu dans les airs par Sow sur le premier but nantais (23e) et est pris de vitesse par Abline sur le deuxième (48e). Perclus de crampes dès l’heure de jeu, il est remplacé par Youte (62e).
Lloris (6) : la caution sérénité de la défense havraise. Même quand le bateau tangue. Alors que le HAC pousse pour marquer ce troisième but, il faut une intervention décisive de la tête de Lloris pour éviter un scénario catastrophe (85e). Souverain dans les duels, il est tout de même devancé par Mohamed sur l’action qui amène le deuxième but nantais (48e).
Pembele (7) : le héros du jour ! À nouveau aligné comme latéral gauche, Pembele a confirmé que ce nouveau poste lui allait comme un gant après son excellent match à Lyon. Impeccable face au remuant Abline malgré un avertissement récolté peu après la fin du premier quart d’heure (18e), le joueur prêté par Sunderland s’est même mué en buteur en allant catapulter au fond des filets un ballon repoussé une première fois par Lopes (88e). Une première réalisation sous la tunique havraise célébrée par l’ensemble de ses coéquipiers et un stade en délire.
Mwanga (7) : quel abattage ! Plus les matchs avancent et plus on le sent à l’aise dans l’entrejeu des Ciel et Marine. Premier relanceur de son équipe, il n’a jamais paniqué malgré la pression des milieux nantais. Que cela soit face ou dos au jeu. Meilleur récupérateur de la rencontre (8), il ne s’est toutefois pas cantonné qu’à ses tâches défensives. On l’a vu se projeter à de nombreuses reprises et aurait pu délivrer le HAC avant l’heure si sa reprise de volée ne s’était pas écrasée sur la barre (75e).
Touré voir double
Touré (9) : jamais deux sans trois. Et même trois sans quatre. Meilleur buteur du HAC, Abdoulaye Touré a inscrit sa troisième et quatrième réalisation en trois matchs. Deux nouveaux penaltys convertis, dont un qu’il est allé obtenir lui-même, sur la gauche et la droite de Lopes. Sa performance est sublimée par une présence remarquable au milieu de terrain. Contre Nantes, Touré a senti tous les bons coups.
Kechta (5) : peut-être moins en vue que ses compères du milieu de terrain, le Franco-Marocain s’est efforcé d’offrir des solutions à ses partenaires dans les intervalles. Il n’a pas toujours bien utilisé le ballon mais a été irréprochable dans l’investissement.
Casimir (6) : le meilleur attaquant havrais. Disponible et volontaire, Casimir a semé le désordre au sein de l’arrière-garde des Canaris. Il offre un véritable caviar à Ayew qui trouvera le moyen de le vendanger (38e). Il est impliqué sur le troisième but puisqu’il décale Hassan dont la frappe détournée sera poussée au fond par Pembele (88e).
Soumaré (3) : Soumaré a beaucoup tenté sans réussir grand-chose. En difficulté dans son couloir face à Amian, il n’a jamais su faire de différence. Une tendance qui s’est prolongée lorsqu’il a été repositionné dans l’axe après la sortie d’Ayew (62e). Il est le Havrais qui a perdu le plus de ballons (19). Un match à oublier.
Ayew (4) : il s’est pris la tête dans les mains durant quelques secondes. Se demandant comment il avait pu rater un but tout fait. Trouvé par une offrande à ras de terre de Casimir à un mètre des cages, Ayew se heurte à un arrêt admirable de Lopes à bout portant (39e). Avant cela, il avait obtenu le premier penalty de la rencontre en poussant Sow à la faute (11e). Remplacé par Diawara à l’heure de jeu (62e).
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : enfin les Ciel et Marine font sauter la banque au Stade Océane !
Grandiose ! Oui, ce dimanche 30 mars 2025, face au FC Nantes, le HAC a fait dans le grandiose pour enfin renouer avec un succès qui lui échappait depuis près de cinq mois au Stade Océane. Les Ciel et Marine quittent la zone rouge, à une semaine de se rendre à Montpellier.
A la 88e minute, d’une frappe pleine de rage, Pembele a offert au HAC son septième succès de la saison, le troisième à domicile
Les minutes s’écoulaient, de plus en plus vite, laissant derrière elles la traînée des regrets, des images que les Ciel et Marine auraient pu ressasser durant des jours, des semaines, peut-être même des mois. Comme ce raté d’Ayew à moins d’un mètre de la ligne de but (39e), ou encore cette frappe de Mwanga venue s’écraser sur la transversale (75e).
Lorsque soudain, à l’affût d’une frappe d’Hassan repoussée par Lopes, Pembele enfonça le cuir au fond des filets. Il restait alors deux minutes de temps réglementaire, plus cinq de temps additionnel. Et pour la troisième fois de la soirée, le HAC, rejoint à deux reprises par les Canaris, se plaçait sur la voie du succès. Celui que le FC Nantes n’allait plus pouvoir lui contester.
Oui, via cette frappe pleine de rage du défenseur prêté par les Anglais de Sunderland, le Havre AC mettait un point final à cinq mois de disette au Stade Océane (7 défaites, 1 nul). Enfin ! Et portait son total provisoire à sept victoires, soit autant que la saison passée. Et ce n’est pas tout. Ces trois points extirpent en outre le Doyen de la zone rouge, et ce quel que soit le verdict du dossier « Montpellier – Saint-Étienne », attendu le 2 avril. Mais aussi de reprendre trois points aux Héraultais, aux Verts, aux Angevins et aux Nantais. Un carton presque plein.
« Ils ont été supérieurs à nous »
« Les Havrais ont joué comme une équipe qui veut se maintenir, déclarait Antoine Kombouaré, le coach du FCN, pour la deuxième fois battu cette saison par Didier Digard, suspendu et coincé en tribune comme à l’aller (2-0). Ils ont été supérieurs à nous, tout simplement. » Et c’est un ex-Nantais (2015-2021) qui a donné la leçon en termes d’engagement, l’un des premiers de cordée de la révolte havraise en cette deuxième partie de saison. On nommera Abdoulaye Touré. Auteur d’une prestation juste incroyable. C’est lui qui ouvrit les hostilités, d’un penalty concédé par Sow (1-0, 13e). Lui encore, d’un penalty qu’il provoqua et qu’il transforma (2-1, 27e), qui permit aux Ciel et Marine de reprendre la main après l’égalisation de… Sow (23e). Lui enfin qui put quitter la pelouse, à la 84e, sous l’ovation de ces 20 000 spectateurs qui assistèrent aux sixième et septième buts de l’international guinéen, au premier doublé de sa carrière.
« J’ai essayé de garder la tête la plus froide possible et cela a payé. Mais au-delà de mes buts, je pense que j’ai eu un rendement assez complet. C’est bien pour moi, bien pour le collectif. On aura besoin de tout le monde jusqu’au bout. » À l’instar de Didier Digard et de l’ensemble de ses partenaires, le vice-capitaine n’entendait pas bomber le torse. Néanmoins, il sait mieux que tout le monde la faculté, dont les premiers contours ont été dessinés au coup d’envoi de la phase retour, des Ciel et Marine à se relever.
À l’image de cette seconde période, marquée dès son entame par la deuxième égalisation nantaise au terme d’un contre mené par Abline et conclu par Simon (2-2, 48e). Avant que Pembele ne libère tout un groupe, tout un stade. N’arrête tout simplement ce temps qui ne cessait de s’étirer depuis le deuxième et dernier succès en date au Stade Océane, le 3 novembre face à Montpellier (1-0). Là où Sangante et les siens tenteront dimanche (17h15) de doubler la mise.
Au Havre, Havre AC bat FC Nantes 3 à 2 (2-1)
Arbitre : M. Wattellier. Spectateurs : 20 436.
Buts pour le HAC : Toure (13e, 27e), Pembele (88e) ; pour Nantes : Sow (23e), Simon (48e).
Avertissements au HAC : Pembele (18e) ; à Nantes : Thomas (64e), Pallois (90e+3).
HAVRE AC : Desmas – Nego, Sangante (cap) (Youte, 62e), Lloris, Pembele – Mwanga, Kechta (Joujou, 73e), Touré (Ndiaye, 84e) – Casimir, Soumaré (Hassan, 73e), Ayew (Diawara, 62e).
Entraîneur : Didier Digard.
FC NANTES : Lopes – Cozza, Pallois, Sow, Amian – Chirivella (Thomas, 45e), Douglas Augusto, Lepenant (Elia, 90e) – Simon, Abline, Mohamed (Leroux, 79e).
Entraîneur : Antoine Kombouaré.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Grandiose ! Oui, ce dimanche 30 mars 2025, face au FC Nantes, le HAC a fait dans le grandiose pour enfin renouer avec un succès qui lui échappait depuis près de cinq mois au Stade Océane. Les Ciel et Marine quittent la zone rouge, à une semaine de se rendre à Montpellier.
A la 88e minute, d’une frappe pleine de rage, Pembele a offert au HAC son septième succès de la saison, le troisième à domicile
Les minutes s’écoulaient, de plus en plus vite, laissant derrière elles la traînée des regrets, des images que les Ciel et Marine auraient pu ressasser durant des jours, des semaines, peut-être même des mois. Comme ce raté d’Ayew à moins d’un mètre de la ligne de but (39e), ou encore cette frappe de Mwanga venue s’écraser sur la transversale (75e).
Lorsque soudain, à l’affût d’une frappe d’Hassan repoussée par Lopes, Pembele enfonça le cuir au fond des filets. Il restait alors deux minutes de temps réglementaire, plus cinq de temps additionnel. Et pour la troisième fois de la soirée, le HAC, rejoint à deux reprises par les Canaris, se plaçait sur la voie du succès. Celui que le FC Nantes n’allait plus pouvoir lui contester.
Oui, via cette frappe pleine de rage du défenseur prêté par les Anglais de Sunderland, le Havre AC mettait un point final à cinq mois de disette au Stade Océane (7 défaites, 1 nul). Enfin ! Et portait son total provisoire à sept victoires, soit autant que la saison passée. Et ce n’est pas tout. Ces trois points extirpent en outre le Doyen de la zone rouge, et ce quel que soit le verdict du dossier « Montpellier – Saint-Étienne », attendu le 2 avril. Mais aussi de reprendre trois points aux Héraultais, aux Verts, aux Angevins et aux Nantais. Un carton presque plein.
« Ils ont été supérieurs à nous »
« Les Havrais ont joué comme une équipe qui veut se maintenir, déclarait Antoine Kombouaré, le coach du FCN, pour la deuxième fois battu cette saison par Didier Digard, suspendu et coincé en tribune comme à l’aller (2-0). Ils ont été supérieurs à nous, tout simplement. » Et c’est un ex-Nantais (2015-2021) qui a donné la leçon en termes d’engagement, l’un des premiers de cordée de la révolte havraise en cette deuxième partie de saison. On nommera Abdoulaye Touré. Auteur d’une prestation juste incroyable. C’est lui qui ouvrit les hostilités, d’un penalty concédé par Sow (1-0, 13e). Lui encore, d’un penalty qu’il provoqua et qu’il transforma (2-1, 27e), qui permit aux Ciel et Marine de reprendre la main après l’égalisation de… Sow (23e). Lui enfin qui put quitter la pelouse, à la 84e, sous l’ovation de ces 20 000 spectateurs qui assistèrent aux sixième et septième buts de l’international guinéen, au premier doublé de sa carrière.
« J’ai essayé de garder la tête la plus froide possible et cela a payé. Mais au-delà de mes buts, je pense que j’ai eu un rendement assez complet. C’est bien pour moi, bien pour le collectif. On aura besoin de tout le monde jusqu’au bout. » À l’instar de Didier Digard et de l’ensemble de ses partenaires, le vice-capitaine n’entendait pas bomber le torse. Néanmoins, il sait mieux que tout le monde la faculté, dont les premiers contours ont été dessinés au coup d’envoi de la phase retour, des Ciel et Marine à se relever.
À l’image de cette seconde période, marquée dès son entame par la deuxième égalisation nantaise au terme d’un contre mené par Abline et conclu par Simon (2-2, 48e). Avant que Pembele ne libère tout un groupe, tout un stade. N’arrête tout simplement ce temps qui ne cessait de s’étirer depuis le deuxième et dernier succès en date au Stade Océane, le 3 novembre face à Montpellier (1-0). Là où Sangante et les siens tenteront dimanche (17h15) de doubler la mise.
Au Havre, Havre AC bat FC Nantes 3 à 2 (2-1)
Arbitre : M. Wattellier. Spectateurs : 20 436.
Buts pour le HAC : Toure (13e, 27e), Pembele (88e) ; pour Nantes : Sow (23e), Simon (48e).
Avertissements au HAC : Pembele (18e) ; à Nantes : Thomas (64e), Pallois (90e+3).
HAVRE AC : Desmas – Nego, Sangante (cap) (Youte, 62e), Lloris, Pembele – Mwanga, Kechta (Joujou, 73e), Touré (Ndiaye, 84e) – Casimir, Soumaré (Hassan, 73e), Ayew (Diawara, 62e).
Entraîneur : Didier Digard.
FC NANTES : Lopes – Cozza, Pallois, Sow, Amian – Chirivella (Thomas, 45e), Douglas Augusto, Lepenant (Elia, 90e) – Simon, Abline, Mohamed (Leroux, 79e).
Entraîneur : Antoine Kombouaré.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : les raisons d’un redressement flagrant et espéré salvateur
La victoire scellée dimanche 30 mars 2025 aux dépens du FC Nantes (3-2), la septième de la saison, la troisième au Stade Océane, et la façon dont le Havre AC a fini par forcer la décision lors de cette 27e journée de Ligue 1, symbolisent le net regain de forme des Ciel et Marine.
Timothée Pembele (à droite), auteur dimanche 30 mars 2025, à la 88e minute, d’un but qui autorise le HAC à conserver intact son espoir de maintien
Scotché dans le rouge vif durant treize journées, et même poussé à aborder les 19 et 20e échéances avec en main la lanterne rouge, le HAC n’en reste pas moins en vie dans la course au maintien. Une lutte relancée par les Ciel et Marine depuis plusieurs semaines (7 points lors des quatre derniers matches), eux qui abordent les sept derniers rendez-vous en position de barragistes, à deux longueurs de Reims et trois d’Angers et de Nantes.
Le poids des arrivées et… des départs
Dimanche 30 mars 2025, dans la foulée du septième succès de la saison, lorsqu’on lui fit remarquer qu’au coup d’envoi, une seule des quatre recrues hivernales avait été alignée, Didier Digard nous jeta un regard presque étonné : « Mais pas n’importe laquelle quand même ». Oui, pendant que Fodé Ballo-Touré rongeait son frein en tribune (cheville), pendant que Mahamadou Diawara et Ahmed Hassan patientaient sur le banc, Junior Mwanga, prêté par la RC Strasbourg, régnait au cœur du jeu. Un récital que le joueur révélé sous le maillot des Girondins de Bordeaux aurait pu valider de son premier but en ciel et marine si sa frappe n’était pas venue s’écraser sur la transversale (75e).
À l’instar de ses trois compagnons arrivés en janvier sur les bords de la Manche, Mwanga n’est pas étranger à la métamorphose d’un groupe aujourd’hui cohérent dans le jeu et exemplaire dans l’esprit. Plus jamais depuis le coup d’envoi de la phase retour, les Ciel et Marine n’ont en effet laissé filtrer les signes de l’abandon. Et, enfin, Didier Digard peut-il diriger une équipe au sein de laquelle plus personne ne traîne des pieds.
« Il y a des choses dont on ne peut pas se rendre compte, et j’accepte la critique, mais en janvier, il y avait une réelle nécessité de réduire le groupe pour créer un état d’esprit. Et aujourd’hui, ce groupe, au quotidien, est métamorphosé. C’est beaucoup plus facile de créer une identité quand chacun se sent important. » Quand surtout, chacun expose une envie sans limite à défendre des couleurs que les Opéri (Istanbul BB, Turquie), Targhalline (Feyenoord, Pays-Bas) ou encore Sabbi (Vancouver, Canada) avaient fièrement portées, avant de s’en lasser.
À la finition, ça montre enfin les crocs
La volonté d’échapper aux griffes de la Ligue 2 est une chose. En dévoiler le potentiel en est une autre. Et force est de reconnaître que le HAC de cette phase retour (12 points en 10 matches) n’a plus rien à voir avec celui de la phase aller (12 points en 17 matches). Notamment dans sa version offensive. Là encore, le redressement ne peut passer inaperçu. Jugez plutôt.
Au coup de sifflet final de la dernière joute des matches aller, les Ciel et Marine erraient en queue de peloton au classement des meilleures attaques. Avec seulement treize buts inscrits en dix-sept journées. Lors de la première phase de la saison, les Havrais restèrent même muets à huit reprises face aux buts adverses. Changement de décor, de ton surtout, lors de cette seconde partie de saison. Imaginez qu’au terme des dix premiers matches retour, seuls le PSG (33), Monaco (25) et Lyon (23) ont fait trembler les filets plus souvent que le Havre AC (16).
Et qu’importe si l’actuel meilleur buteur, à savoir Abdoulaye Touré, ne figure pas parmi les hommes de pointe, et si ses sept réalisations ont été signées via l’exercice du penalty (dont un en deux temps face à Saint-Étienne). Pour la petite histoire, depuis l’exercice 2020-21, et le duo Bonnet-Thiaré, plus jamais un Hacman n’avait atteint la barre des sept buts.
La prochaine journée – Vendredi 4 avril Nice – Nantes (20h45) – Samedi 5 avril PSG – Angers (17h00) Brest – Monaco (19h00) Lyon – Lille (21h05) – Dimanche 6 avril Lens – Saint-Étienne (15h00) Montpellier – HAC (17h15) Reims – Strasbourg (17h15) Rennes – Auxerre (17h15) Marseille – Toulouse (20h45)
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
La victoire scellée dimanche 30 mars 2025 aux dépens du FC Nantes (3-2), la septième de la saison, la troisième au Stade Océane, et la façon dont le Havre AC a fini par forcer la décision lors de cette 27e journée de Ligue 1, symbolisent le net regain de forme des Ciel et Marine.
Timothée Pembele (à droite), auteur dimanche 30 mars 2025, à la 88e minute, d’un but qui autorise le HAC à conserver intact son espoir de maintien
Scotché dans le rouge vif durant treize journées, et même poussé à aborder les 19 et 20e échéances avec en main la lanterne rouge, le HAC n’en reste pas moins en vie dans la course au maintien. Une lutte relancée par les Ciel et Marine depuis plusieurs semaines (7 points lors des quatre derniers matches), eux qui abordent les sept derniers rendez-vous en position de barragistes, à deux longueurs de Reims et trois d’Angers et de Nantes.
Le poids des arrivées et… des départs
Dimanche 30 mars 2025, dans la foulée du septième succès de la saison, lorsqu’on lui fit remarquer qu’au coup d’envoi, une seule des quatre recrues hivernales avait été alignée, Didier Digard nous jeta un regard presque étonné : « Mais pas n’importe laquelle quand même ». Oui, pendant que Fodé Ballo-Touré rongeait son frein en tribune (cheville), pendant que Mahamadou Diawara et Ahmed Hassan patientaient sur le banc, Junior Mwanga, prêté par la RC Strasbourg, régnait au cœur du jeu. Un récital que le joueur révélé sous le maillot des Girondins de Bordeaux aurait pu valider de son premier but en ciel et marine si sa frappe n’était pas venue s’écraser sur la transversale (75e).
À l’instar de ses trois compagnons arrivés en janvier sur les bords de la Manche, Mwanga n’est pas étranger à la métamorphose d’un groupe aujourd’hui cohérent dans le jeu et exemplaire dans l’esprit. Plus jamais depuis le coup d’envoi de la phase retour, les Ciel et Marine n’ont en effet laissé filtrer les signes de l’abandon. Et, enfin, Didier Digard peut-il diriger une équipe au sein de laquelle plus personne ne traîne des pieds.
« Il y a des choses dont on ne peut pas se rendre compte, et j’accepte la critique, mais en janvier, il y avait une réelle nécessité de réduire le groupe pour créer un état d’esprit. Et aujourd’hui, ce groupe, au quotidien, est métamorphosé. C’est beaucoup plus facile de créer une identité quand chacun se sent important. » Quand surtout, chacun expose une envie sans limite à défendre des couleurs que les Opéri (Istanbul BB, Turquie), Targhalline (Feyenoord, Pays-Bas) ou encore Sabbi (Vancouver, Canada) avaient fièrement portées, avant de s’en lasser.
À la finition, ça montre enfin les crocs
La volonté d’échapper aux griffes de la Ligue 2 est une chose. En dévoiler le potentiel en est une autre. Et force est de reconnaître que le HAC de cette phase retour (12 points en 10 matches) n’a plus rien à voir avec celui de la phase aller (12 points en 17 matches). Notamment dans sa version offensive. Là encore, le redressement ne peut passer inaperçu. Jugez plutôt.
Au coup de sifflet final de la dernière joute des matches aller, les Ciel et Marine erraient en queue de peloton au classement des meilleures attaques. Avec seulement treize buts inscrits en dix-sept journées. Lors de la première phase de la saison, les Havrais restèrent même muets à huit reprises face aux buts adverses. Changement de décor, de ton surtout, lors de cette seconde partie de saison. Imaginez qu’au terme des dix premiers matches retour, seuls le PSG (33), Monaco (25) et Lyon (23) ont fait trembler les filets plus souvent que le Havre AC (16).
Et qu’importe si l’actuel meilleur buteur, à savoir Abdoulaye Touré, ne figure pas parmi les hommes de pointe, et si ses sept réalisations ont été signées via l’exercice du penalty (dont un en deux temps face à Saint-Étienne). Pour la petite histoire, depuis l’exercice 2020-21, et le duo Bonnet-Thiaré, plus jamais un Hacman n’avait atteint la barre des sept buts.
La prochaine journée – Vendredi 4 avril Nice – Nantes (20h45) – Samedi 5 avril PSG – Angers (17h00) Brest – Monaco (19h00) Lyon – Lille (21h05) – Dimanche 6 avril Lens – Saint-Étienne (15h00) Montpellier – HAC (17h15) Reims – Strasbourg (17h15) Rennes – Auxerre (17h15) Marseille – Toulouse (20h45)
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC. Tous sur le pont, ou presque : le point sur l’effectif avant le match à Montpellier
À 48 heures d’un duel sous haute tension entre Montpellier, en lice pour le match de la dernière chance, et le HAC, en position de barragiste, face-à-face comptant pour la 28e journée de Ligue 1, quel est l’état de l’effectif dirigé par Didier Digard ?
Touché à un genou, Timothée Pembele pourrait faire une croix sur le voyage du HAC à Montpellier
Le coup dur. Du moins, la crainte d’un coup dur. La seule ombre au tableau dans la perspective du déplacement à Montpellier, dimanche 6 avril 2025 (17 h 15). À savoir cette incertitude qui plane au-dessus de la présence à la Mosson de Timothée Pembele, handicapé par une douleur à un genou. « On fera le point demain (lire samedi) », précise Didier Digard. Auteur du but de la victoire lors de la réception de Nantes (3-2), dimanche, crédité de deux piges des plus convaincantes sur le côté gauche de la défense, le joueur prêté par Sunderland (Ang) pourrait donc laisser un vide.
Retour de Gorgelin
Néanmoins, si forfait de Pembele il devait vraiment y avoir, l’entraîneur havrais aurait à sa disposition les hommes aptes à amortir le choc. Yanis Zouaoui et Fodé Ballo-Touré, out lors des deux précédentes échéances, ont en effet quitté l’infirmerie et repris une activité normale. « Si Timothée venait à être opérationnel, il y aura donc un choix à faire, dit « DD ». Même si ce n’est pas un spécialiste du poste, il reste sur deux bonnes prestations. Il n’a pas été en difficulté, il y a mis beaucoup de peps et on a besoin d’avoir de l’énergie en cette fin de saison. »
Parallèlement au choix qui sera fait sur le flanc gauche de la défense, une certitude : celle qui concerne le rôle de gardien numéro 1. Absent de dernière minute le week-end dernier (cuisse), Mathieu Gorgelin s’est remis à la disposition de Nicolas Douchez, l’entraîneur des gardiens, et renouera dès dimanche avec la compétition.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
À 48 heures d’un duel sous haute tension entre Montpellier, en lice pour le match de la dernière chance, et le HAC, en position de barragiste, face-à-face comptant pour la 28e journée de Ligue 1, quel est l’état de l’effectif dirigé par Didier Digard ?
Touché à un genou, Timothée Pembele pourrait faire une croix sur le voyage du HAC à Montpellier
Le coup dur. Du moins, la crainte d’un coup dur. La seule ombre au tableau dans la perspective du déplacement à Montpellier, dimanche 6 avril 2025 (17 h 15). À savoir cette incertitude qui plane au-dessus de la présence à la Mosson de Timothée Pembele, handicapé par une douleur à un genou. « On fera le point demain (lire samedi) », précise Didier Digard. Auteur du but de la victoire lors de la réception de Nantes (3-2), dimanche, crédité de deux piges des plus convaincantes sur le côté gauche de la défense, le joueur prêté par Sunderland (Ang) pourrait donc laisser un vide.
Retour de Gorgelin
Néanmoins, si forfait de Pembele il devait vraiment y avoir, l’entraîneur havrais aurait à sa disposition les hommes aptes à amortir le choc. Yanis Zouaoui et Fodé Ballo-Touré, out lors des deux précédentes échéances, ont en effet quitté l’infirmerie et repris une activité normale. « Si Timothée venait à être opérationnel, il y aura donc un choix à faire, dit « DD ». Même si ce n’est pas un spécialiste du poste, il reste sur deux bonnes prestations. Il n’a pas été en difficulté, il y a mis beaucoup de peps et on a besoin d’avoir de l’énergie en cette fin de saison. »
Parallèlement au choix qui sera fait sur le flanc gauche de la défense, une certitude : celle qui concerne le rôle de gardien numéro 1. Absent de dernière minute le week-end dernier (cuisse), Mathieu Gorgelin s’est remis à la disposition de Nicolas Douchez, l’entraîneur des gardiens, et renouera dès dimanche avec la compétition.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : « on s’est dit qu’on devait se faire respecter », confie Loïc Nego
À deux jours du déplacement du Havre AC à Montpellier, dimanche 6 avril 2025 (17 h 15), Loïc Nego a répondu à nos questions. Le latéral droit est revenu sur la bonne dynamique actuelle des Ciel et Marine, fruit, après quelques moments difficiles, d’une belle réaction collective.
Loïc Nego se montre plus à son avantage depuis le début de l’année
Il est redevenu indiscutable dans son couloir droit. Parfois mis sur le banc par Timothée Pembele, Arouna Sangante et même Josué Casimir en première partie de saison, Loïc Nego s’est à nouveau imposé dans l’esprit de Didier Digard. Fiable défensivement et même décisif de l’autre côté du terrain, l’international hongrois enchaîne les bonnes performances. À deux jours du déplacement du Havre AC sur la pelouse de Montpellier, dimanche 6 avril 2025 (17 h 15), celui qui arrive en fin de contrat à la fin de saison s’est présenté en conférence de presse. Évidemment, le sprint final et la lutte pour le maintien ont été largement évoqués.
Le week-end dernier, le HAC a battu Nantes et s’est enfin imposé à domicile. Cela doit faire du bien au moral avant un déplacement important, pour ne pas dire décisif, à Montpellier…
« C’est vrai que cela nous a fait du bien de fêter une victoire avec nos supporters mais je ne pense pas que le match à Montpellier soit décisif. Ce n’est pas en gagnant ce week-end que l’on sera maintenu. Évidemment, cela reste un match très important pour atteindre notre objectif. On en est tous conscient. »
« On est le HAC. On ne peut prendre personne à la légère »
Comment aborde-t-on une rencontre face à une équipe où plus rien ne semble fonctionner ?
« Montpellier reste une équipe qui peut être très dangereuse, avec de très bonnes individualités. Les Montpellierains ne sont pas là où ils veulent être. On ne peut pas aller là-bas en les sous-estimant. On est le HAC. On ne peut prendre personne à la légère. Cela a été le sens des discours tout au long de la semaine. »
Une victoire contre Montpellier serait le symbole d’une deuxième partie de saison plus que correcte. Comment expliquez-vous la métamorphose de ce groupe ?
« Il y a eu une prise de conscience globale. Des joueurs aux membres du staff. On a pris une claque contre Marseille (5-1) et, depuis, il y a du mieux. Nous sommes des professionnels. À un moment donné, on s’est dit qu’on devait se faire respecter. Aujourd’hui, je suis très heureux de ce que je vois au quotidien. »
« Ma saison est à l’image de celle de l’équipe »
Après le match contre Nantes, Didier Digard affirmait qu’il avait été nécessaire de réduire le groupe cet hiver pour créer un état d’esprit. Sentiez-vous que des joueurs n’affichaient pas une envie digne d’un club qui joue sa survie ?
« Pas spécialement. Ceux qui sont partis se sont toujours montrés professionnels. Nous sommes parfois amenés à quitter un club pour trouver notre bonheur ailleurs. C’est la vie d’un footballeur. Maintenant, le club est « focus » avec les joueurs qu’il a. Les quatre recrues hivernales ont apporté du punch au vestiaire. »
D’un point de vue personnel, comment jugez-vous votre saison ?
« Pour le moment, ma deuxième partie de saison est bien plus consistante que la première. J’ai été sur courant alternatif jusqu’au mois de janvier. Finalement, ma saison est à l’image de celle de l’équipe. Le football reste un football collectif. Je me suis bien plus soutenu par mes coéquipiers. Mon objectif est de garder ce rythme jusqu’à la fin de la saison. »
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
À deux jours du déplacement du Havre AC à Montpellier, dimanche 6 avril 2025 (17 h 15), Loïc Nego a répondu à nos questions. Le latéral droit est revenu sur la bonne dynamique actuelle des Ciel et Marine, fruit, après quelques moments difficiles, d’une belle réaction collective.
Loïc Nego se montre plus à son avantage depuis le début de l’année
Il est redevenu indiscutable dans son couloir droit. Parfois mis sur le banc par Timothée Pembele, Arouna Sangante et même Josué Casimir en première partie de saison, Loïc Nego s’est à nouveau imposé dans l’esprit de Didier Digard. Fiable défensivement et même décisif de l’autre côté du terrain, l’international hongrois enchaîne les bonnes performances. À deux jours du déplacement du Havre AC sur la pelouse de Montpellier, dimanche 6 avril 2025 (17 h 15), celui qui arrive en fin de contrat à la fin de saison s’est présenté en conférence de presse. Évidemment, le sprint final et la lutte pour le maintien ont été largement évoqués.
Le week-end dernier, le HAC a battu Nantes et s’est enfin imposé à domicile. Cela doit faire du bien au moral avant un déplacement important, pour ne pas dire décisif, à Montpellier…
« C’est vrai que cela nous a fait du bien de fêter une victoire avec nos supporters mais je ne pense pas que le match à Montpellier soit décisif. Ce n’est pas en gagnant ce week-end que l’on sera maintenu. Évidemment, cela reste un match très important pour atteindre notre objectif. On en est tous conscient. »
« On est le HAC. On ne peut prendre personne à la légère »
Comment aborde-t-on une rencontre face à une équipe où plus rien ne semble fonctionner ?
« Montpellier reste une équipe qui peut être très dangereuse, avec de très bonnes individualités. Les Montpellierains ne sont pas là où ils veulent être. On ne peut pas aller là-bas en les sous-estimant. On est le HAC. On ne peut prendre personne à la légère. Cela a été le sens des discours tout au long de la semaine. »
Une victoire contre Montpellier serait le symbole d’une deuxième partie de saison plus que correcte. Comment expliquez-vous la métamorphose de ce groupe ?
« Il y a eu une prise de conscience globale. Des joueurs aux membres du staff. On a pris une claque contre Marseille (5-1) et, depuis, il y a du mieux. Nous sommes des professionnels. À un moment donné, on s’est dit qu’on devait se faire respecter. Aujourd’hui, je suis très heureux de ce que je vois au quotidien. »
« Ma saison est à l’image de celle de l’équipe »
Après le match contre Nantes, Didier Digard affirmait qu’il avait été nécessaire de réduire le groupe cet hiver pour créer un état d’esprit. Sentiez-vous que des joueurs n’affichaient pas une envie digne d’un club qui joue sa survie ?
« Pas spécialement. Ceux qui sont partis se sont toujours montrés professionnels. Nous sommes parfois amenés à quitter un club pour trouver notre bonheur ailleurs. C’est la vie d’un footballeur. Maintenant, le club est « focus » avec les joueurs qu’il a. Les quatre recrues hivernales ont apporté du punch au vestiaire. »
D’un point de vue personnel, comment jugez-vous votre saison ?
« Pour le moment, ma deuxième partie de saison est bien plus consistante que la première. J’ai été sur courant alternatif jusqu’au mois de janvier. Finalement, ma saison est à l’image de celle de l’équipe. Le football reste un football collectif. Je me suis bien plus soutenu par mes coéquipiers. Mon objectif est de garder ce rythme jusqu’à la fin de la saison. »
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : à Montpellier, le HAC a l’occasion d’enterrer un concurrent
Lanterne rouge du championnat, le Montpellier Hérault Sporting Club est en crise. En cas de succès sur la pelouse de la formation héraultaise, le Havre AC pourrait bien sceller le sort de l’un de ses concurrents.
Ahmed Hassan et ses coéquipiers ont l’occasion de frapper un grand coup dans la course au maintien
À Montpellier, l’anniversaire a déjà tourné au cauchemar. Le 5 novembre 1974, Louis Nicollin rachetait ce qu’on appelait à l’époque le Montpellier la Paillade Sport Club Littoral avec l’ambition de faire du club héraultais une place forte du football français.
À l’aube de cette saison anniversaire, les dirigeants du désormais Montpellier Hérault Sporting Club, incarnés par Laurent Nicollin, fils de Louis, ont imaginé un nouveau logo pour marquer le coup. Pourtant, ce n’est pas pour un changement d’identité visuelle que cette saison risque de rester dans l’histoire du club. Aujourd’hui, l’heure n’est plus à la fête.
Avec seulement quinze petits points en 27 journées de championnat, le MHSC est bon dernier de Ligue 1. Quatre victoires, trois nuls et surtout vingt défaites. Pire attaque et avant-dernière défense du championnat, jamais une lanterne rouge n’avait eu une telle différence de buts (-41) au XXIe siècle. Le bilan est catastrophique. Indigne pour une équipe dont le salaire moyen brut mensuel s’élève à un peu plus de 75 000 euros, soit presque quatre fois plus que le HAC, et dans laquelle certains cadres touchent plus de 200 000 euros par mois. À sept journées de la fin de l’exercice, Montpellier pointe à neuf longueurs de la place de barragiste occupée par les Ciel et Marine. Un écart qui peut faire dire qu’en cas de succès ce dimanche à la Mosson, les hommes de Didier Digard pourraient bien définitivement enterrer un concurrent direct dans la course au maintien. « Notre ambition est de nous sauver, pas d’enterrer Montpellier, tempère néanmoins l’entraîneur havrais. Ce n’est pas en gagnant ce week-end que l’on se maintiendra à coup sûr. Peu importe le résultat, rien ne sera terminé. Cela vaut pour les deux équipes. »
« Il ne faut pas imaginer que Montpellier va nous offrir la victoire »
Il n’empêche, une nouvelle défaite à domicile pourrait venir déstabiliser, encore un peu plus, des Pailladins qui semblent perdre pied semaine après semaine. La semaine a d’ailleurs bien mal commencé pour eux. Mardi soir, la commission de discipline de la Ligue de Football Professionnel a choisi d’entériner la victoire de Saint-Etienne après les incidents du 16 mars dernier. Alors que les Verts menaient 2-0 en infériorité numérique, les ultras montpelliérains avaient provoqué l’interruption et l’arrêt du match en jetant des fumigènes sur la pelouse.
Jusqu’à l’énoncé du verdict, le board héraultais espérait la reprise de la rencontre et était persuadé que leurs joueurs pouvaient renverser la situation à un de plus. La décision a finalement été tout autre. Par la même occasion, la commission de discipline de la LFP a décidé de fermer une tribune de la Mosson jusqu’à la fin de la saison. Déjà critique, la situation du MHSC pourrait encore empirer. Vendredi, en conférence d’avant-match, Jean-Louis Gasset, l’entraîneur du club, a refusé d’assurer qu’il serait encore sur le banc montpelliérain après la réception du HAC. Il y a quelques semaines, ce dernier avait déjà annoncé qu’il ne croyait plus au maintien. « Je n’y crois pas une seconde, balaie Didier Digard. Pour moi, c’est juste un moyen pour piquer ses joueurs. Il ne faut pas imaginer que Montpellier va nous offrir la victoire. Le week-end dernier, à Auxerre, ils ont été intéressants. Ils auraient mérité de prendre un point. Il ne faut surtout pas les prendre de haut. Se rappeler qu’on est que le HAC. »
Le 3 novembre dernier, à quelques jours du cinquantième anniversaire du rachat du MHSC, le HAC était parvenu à battre les Montpelliérains (1-0) grâce à un penalty d’Abdoulaye Touré. À l’époque, cette victoire avait permis aux Ciel et Marine de ne pas couler. Cinq mois plus tard, les Havrais n’ont aucun intérêt à rendre la pareille.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Lanterne rouge du championnat, le Montpellier Hérault Sporting Club est en crise. En cas de succès sur la pelouse de la formation héraultaise, le Havre AC pourrait bien sceller le sort de l’un de ses concurrents.
Ahmed Hassan et ses coéquipiers ont l’occasion de frapper un grand coup dans la course au maintien
À Montpellier, l’anniversaire a déjà tourné au cauchemar. Le 5 novembre 1974, Louis Nicollin rachetait ce qu’on appelait à l’époque le Montpellier la Paillade Sport Club Littoral avec l’ambition de faire du club héraultais une place forte du football français.
À l’aube de cette saison anniversaire, les dirigeants du désormais Montpellier Hérault Sporting Club, incarnés par Laurent Nicollin, fils de Louis, ont imaginé un nouveau logo pour marquer le coup. Pourtant, ce n’est pas pour un changement d’identité visuelle que cette saison risque de rester dans l’histoire du club. Aujourd’hui, l’heure n’est plus à la fête.
Avec seulement quinze petits points en 27 journées de championnat, le MHSC est bon dernier de Ligue 1. Quatre victoires, trois nuls et surtout vingt défaites. Pire attaque et avant-dernière défense du championnat, jamais une lanterne rouge n’avait eu une telle différence de buts (-41) au XXIe siècle. Le bilan est catastrophique. Indigne pour une équipe dont le salaire moyen brut mensuel s’élève à un peu plus de 75 000 euros, soit presque quatre fois plus que le HAC, et dans laquelle certains cadres touchent plus de 200 000 euros par mois. À sept journées de la fin de l’exercice, Montpellier pointe à neuf longueurs de la place de barragiste occupée par les Ciel et Marine. Un écart qui peut faire dire qu’en cas de succès ce dimanche à la Mosson, les hommes de Didier Digard pourraient bien définitivement enterrer un concurrent direct dans la course au maintien. « Notre ambition est de nous sauver, pas d’enterrer Montpellier, tempère néanmoins l’entraîneur havrais. Ce n’est pas en gagnant ce week-end que l’on se maintiendra à coup sûr. Peu importe le résultat, rien ne sera terminé. Cela vaut pour les deux équipes. »
« Il ne faut pas imaginer que Montpellier va nous offrir la victoire »
Il n’empêche, une nouvelle défaite à domicile pourrait venir déstabiliser, encore un peu plus, des Pailladins qui semblent perdre pied semaine après semaine. La semaine a d’ailleurs bien mal commencé pour eux. Mardi soir, la commission de discipline de la Ligue de Football Professionnel a choisi d’entériner la victoire de Saint-Etienne après les incidents du 16 mars dernier. Alors que les Verts menaient 2-0 en infériorité numérique, les ultras montpelliérains avaient provoqué l’interruption et l’arrêt du match en jetant des fumigènes sur la pelouse.
Jusqu’à l’énoncé du verdict, le board héraultais espérait la reprise de la rencontre et était persuadé que leurs joueurs pouvaient renverser la situation à un de plus. La décision a finalement été tout autre. Par la même occasion, la commission de discipline de la LFP a décidé de fermer une tribune de la Mosson jusqu’à la fin de la saison. Déjà critique, la situation du MHSC pourrait encore empirer. Vendredi, en conférence d’avant-match, Jean-Louis Gasset, l’entraîneur du club, a refusé d’assurer qu’il serait encore sur le banc montpelliérain après la réception du HAC. Il y a quelques semaines, ce dernier avait déjà annoncé qu’il ne croyait plus au maintien. « Je n’y crois pas une seconde, balaie Didier Digard. Pour moi, c’est juste un moyen pour piquer ses joueurs. Il ne faut pas imaginer que Montpellier va nous offrir la victoire. Le week-end dernier, à Auxerre, ils ont été intéressants. Ils auraient mérité de prendre un point. Il ne faut surtout pas les prendre de haut. Se rappeler qu’on est que le HAC. »
Le 3 novembre dernier, à quelques jours du cinquantième anniversaire du rachat du MHSC, le HAC était parvenu à battre les Montpelliérains (1-0) grâce à un penalty d’Abdoulaye Touré. À l’époque, cette victoire avait permis aux Ciel et Marine de ne pas couler. Cinq mois plus tard, les Havrais n’ont aucun intérêt à rendre la pareille.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : ça risque de secouer, mais ça peut rapporter très gros
Devenu un solide candidat au maintien, le HAC, barragiste au coup d’envoi, se produira ce dimanche 6 avril 2025 (17 h 15) à la Mosson et se dressera face à des Montpelliérains aux abois. Et si l’horizon des Ciel et Marine se dégageait un peu plus ?
André Ayew et les Havrais auront pour objectif d’offrir au HAC son huitième succès de la saison, le cinquième à l’extérieur
Jamais cette saison le HAC n’avait surfé sur une telle série. Quatre matches, les quatre derniers, sept points, deux succès, dix buts inscrits. Et jamais cette saison, l’espoir d’un maintien, un temps suspendu au seul miracle, n’avait été aussi épais.
De tous les menacés, c’est même encore et toujours le Havre AC qui impose la cadence la plus élevée, du moins qui imposait, avant que Nantes ne climatise l’Allianz Riviera de Nice vendredi soir (2-1). « A l’arrivée, on parlera donc de miracle ou de gâchis, admet Didier Digard. Ce sera au choix. Initialement, ce serait un miracle de se maintenir, maintenant, sur ce que l’on montre depuis quelques temps, il y aurait beaucoup de regrets si nous n’y parvenions pas. »
Et pour y parvenir, les Ciel et Marine ne pourront se permettre de courber l’échine, ce dimanche, devant des Montpelliérains tombés lors des huit dernières journées, huit défaites à la suite durant lesquelles les hommes de Jean-Louis Gasset ne sont parvenus à inscrire qu’un seul but, quand leurs filets ont tremblé dix-huit fois. Soit une dynamique, celle d’une lanterne rouge appelée à abattre sa dernière carte, diamétralement opposée à celle des Havrais. « On sait qu’il ne faut pas faire de faux pas, le moins possible en tout cas, estime Digard. Mais malgré tout, il ne faut pas se mettre une pression insurmontable par rapport à ce rendez-vous. Oui, comme toujours, on a envie de faire un gros match, de rester sur une bonne dynamique, d’être performants, mais quoi qu’il se passe à Montpellier, derrière, on va affronter pas mal d’équipes qui ont des choses à jouer. »
« On sent que tout le monde est en vie dans ce club »
Ça tombe bien, le HAC, lui aussi, jouera gros à la Mosson, très gros. Un HAC qui aurait pu voler en éclats depuis plusieurs semaines, plusieurs mois même, si on se réfère au fait que les trois quarts des joueurs arrivent en fin de contrat (seuls sept le seront encore en juin), des acteurs qui pourraient donc privilégier leur avenir personnel aux dépens de celui du club doyen. « Mais personne ne se disperse, assure l’entraîneur havrais. Ils sont tous focus sur l’objectif, et c’est une bonne chose qu’un club comme le nôtre puisse insuffler un tel état d’esprit, sachant qu’autant de joueurs ne seront sans doute plus là la saison prochaine. »
Parce qu’elle est là la clé, du moins l’une des clés, l’esprit avec lequel les Ciel et Marine parviendront à déjouer tous les pronostics, à prendre à contre-pied tous ceux qui n’avaient pas, et n’ont peut-être pas encore conscience du caractère impossible, ou presque, associé à la mission que le HAC tente malgré tout de mener à bien. Et oui, si avant que l’effectif ne soit réduit et rafraîchi, la thèse de l’abandon pouvait parfois être avancée, désormais, tous tentent de faire barrage au pire, à l’image, notamment, des deux joueurs prêtés cet hiver, incités à quitter la course à l’Europe dans laquelle sont engagés Lyon (Mahamadou Diawara) et Strasbourg (Junior Mwanga). Ils pourraient se laisser vivre tranquillement, dans l’attente d’un retour au bercail dès l’été, mais non.
« On sent que tout le monde est en vie dans cette équipe, dans ce club », note Frédéric Hantz, ancien coach du HAC et du MHSC, actuellement contraint à mettre sa carrière entre parenthèses, mais toujours au fait de l’actualité du football. « Le staff et les joueurs montrent leur capacité de rebond, ajoute-t-il. Et c’est ça qui fera que Le Havre se sauvera. » Que l’avenir lui donne raison.
Montpellier – Havre AC, dimanche 6 avril 2025, 17h15, stade de la Mosson
Arbitre : M. Bastien MONTPELLIER : 40. Lecomte (cap) – 77. Sacko, 2. B. Meité, 5. Sagnan, 3. Sylla – 12. Ferri, 13. Chotard – 70. Coulibaly, 11. Savanier, 18. Pays – 9. Delort Remplaçants : 16. Bertaud (g), 4. Kouyaté, 33. Ndollo, 17. Sainte-Luce, 22. Fayad, 19. Nzingoula, 14. Maamma, 35. Cara, 10. Khazri Entraîneur : Jean-Louis Gasset Absents : Dzodic, Guéguin, Issoufou, Julien, Maksimovic (blessés), Omaric, Tchato (reprise) HAC : 1. Gorgelin – 7. Nego, 6. Youte, 4. Lloris, 32. Pembele – 94. Touré (cap), 23. Mwanga, 8. Kechta – 10. Casimir, 99. Hassan, 45. Soumaré Remplaçants : 30. Desmas (g), 93. Sangante, 18. Zouaoui, 97. Ballo-Touré, 34. Diawara, 14. Kuziaev, 19. Ndiaye, 28. Ayew, 21. Joujou Entraîneur : Didier Digard Absents : Logbo (épaule), El Hajjam, Confais, Bouneb, Kitala, Housni (choix)
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Devenu un solide candidat au maintien, le HAC, barragiste au coup d’envoi, se produira ce dimanche 6 avril 2025 (17 h 15) à la Mosson et se dressera face à des Montpelliérains aux abois. Et si l’horizon des Ciel et Marine se dégageait un peu plus ?
André Ayew et les Havrais auront pour objectif d’offrir au HAC son huitième succès de la saison, le cinquième à l’extérieur
Jamais cette saison le HAC n’avait surfé sur une telle série. Quatre matches, les quatre derniers, sept points, deux succès, dix buts inscrits. Et jamais cette saison, l’espoir d’un maintien, un temps suspendu au seul miracle, n’avait été aussi épais.
De tous les menacés, c’est même encore et toujours le Havre AC qui impose la cadence la plus élevée, du moins qui imposait, avant que Nantes ne climatise l’Allianz Riviera de Nice vendredi soir (2-1). « A l’arrivée, on parlera donc de miracle ou de gâchis, admet Didier Digard. Ce sera au choix. Initialement, ce serait un miracle de se maintenir, maintenant, sur ce que l’on montre depuis quelques temps, il y aurait beaucoup de regrets si nous n’y parvenions pas. »
Et pour y parvenir, les Ciel et Marine ne pourront se permettre de courber l’échine, ce dimanche, devant des Montpelliérains tombés lors des huit dernières journées, huit défaites à la suite durant lesquelles les hommes de Jean-Louis Gasset ne sont parvenus à inscrire qu’un seul but, quand leurs filets ont tremblé dix-huit fois. Soit une dynamique, celle d’une lanterne rouge appelée à abattre sa dernière carte, diamétralement opposée à celle des Havrais. « On sait qu’il ne faut pas faire de faux pas, le moins possible en tout cas, estime Digard. Mais malgré tout, il ne faut pas se mettre une pression insurmontable par rapport à ce rendez-vous. Oui, comme toujours, on a envie de faire un gros match, de rester sur une bonne dynamique, d’être performants, mais quoi qu’il se passe à Montpellier, derrière, on va affronter pas mal d’équipes qui ont des choses à jouer. »
« On sent que tout le monde est en vie dans ce club »
Ça tombe bien, le HAC, lui aussi, jouera gros à la Mosson, très gros. Un HAC qui aurait pu voler en éclats depuis plusieurs semaines, plusieurs mois même, si on se réfère au fait que les trois quarts des joueurs arrivent en fin de contrat (seuls sept le seront encore en juin), des acteurs qui pourraient donc privilégier leur avenir personnel aux dépens de celui du club doyen. « Mais personne ne se disperse, assure l’entraîneur havrais. Ils sont tous focus sur l’objectif, et c’est une bonne chose qu’un club comme le nôtre puisse insuffler un tel état d’esprit, sachant qu’autant de joueurs ne seront sans doute plus là la saison prochaine. »
Parce qu’elle est là la clé, du moins l’une des clés, l’esprit avec lequel les Ciel et Marine parviendront à déjouer tous les pronostics, à prendre à contre-pied tous ceux qui n’avaient pas, et n’ont peut-être pas encore conscience du caractère impossible, ou presque, associé à la mission que le HAC tente malgré tout de mener à bien. Et oui, si avant que l’effectif ne soit réduit et rafraîchi, la thèse de l’abandon pouvait parfois être avancée, désormais, tous tentent de faire barrage au pire, à l’image, notamment, des deux joueurs prêtés cet hiver, incités à quitter la course à l’Europe dans laquelle sont engagés Lyon (Mahamadou Diawara) et Strasbourg (Junior Mwanga). Ils pourraient se laisser vivre tranquillement, dans l’attente d’un retour au bercail dès l’été, mais non.
« On sent que tout le monde est en vie dans cette équipe, dans ce club », note Frédéric Hantz, ancien coach du HAC et du MHSC, actuellement contraint à mettre sa carrière entre parenthèses, mais toujours au fait de l’actualité du football. « Le staff et les joueurs montrent leur capacité de rebond, ajoute-t-il. Et c’est ça qui fera que Le Havre se sauvera. » Que l’avenir lui donne raison.
Montpellier – Havre AC, dimanche 6 avril 2025, 17h15, stade de la Mosson
Arbitre : M. Bastien MONTPELLIER : 40. Lecomte (cap) – 77. Sacko, 2. B. Meité, 5. Sagnan, 3. Sylla – 12. Ferri, 13. Chotard – 70. Coulibaly, 11. Savanier, 18. Pays – 9. Delort Remplaçants : 16. Bertaud (g), 4. Kouyaté, 33. Ndollo, 17. Sainte-Luce, 22. Fayad, 19. Nzingoula, 14. Maamma, 35. Cara, 10. Khazri Entraîneur : Jean-Louis Gasset Absents : Dzodic, Guéguin, Issoufou, Julien, Maksimovic (blessés), Omaric, Tchato (reprise) HAC : 1. Gorgelin – 7. Nego, 6. Youte, 4. Lloris, 32. Pembele – 94. Touré (cap), 23. Mwanga, 8. Kechta – 10. Casimir, 99. Hassan, 45. Soumaré Remplaçants : 30. Desmas (g), 93. Sangante, 18. Zouaoui, 97. Ballo-Touré, 34. Diawara, 14. Kuziaev, 19. Ndiaye, 28. Ayew, 21. Joujou Entraîneur : Didier Digard Absents : Logbo (épaule), El Hajjam, Confais, Bouneb, Kitala, Housni (choix)
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – HAC : Pembele d’entrée, du changement devant, le « onze » du Havre AC dévoilé
H-1 avant le coup d’envoi du duel entre Montpellier, lanterne rouge, et le HAC, localisé en position de barragiste, ce dimanche 6 avril 2025 à la Mosson. Quel « onze » Didier Digard a-t-il dessiné ?
Antoine Joujou retrouve un rôle de titualire
Il y avait un doute, un seul. Il concernait la présence, ou non, de Timothée Pembele, touché à un genou dans la semaine. Eh bien le doute est levé. Le joueur prêté par les Anglais de Sunderland, auteur du but du succès il y a une semaine face au FC Nantes (3-2), sera bien à son poste. À la gauche, donc, d’une défense où prendront place Loïc Nego, Arouna Sangante et Gautier Lloris. Étienne Youte s’installera quant à lui sur le banc.
Joujou d’entrée
Au milieu, du classique, avec le trio Touré-Mwanga-Kechta, un secteur de jeu où Daler Kuziaev ne tiendra même pas un second rôle. Le Russe, qui ne souffre d’aucun souci physique, n’est pas du voyage. Enfin, devant, André Ayew passe le relais à Ahmed Hassan à la pointe du dispositif offensif, une ligne d’attaque que retrouve d’entrée Antoine Joujou, préféré à Issa Soumaré.
La compo : Gorgelin – Nego, Sangante (cap), Lloris, Pembele – Touré, Mwanga, Kechta – Casimir, Hassan, Joujou
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
H-1 avant le coup d’envoi du duel entre Montpellier, lanterne rouge, et le HAC, localisé en position de barragiste, ce dimanche 6 avril 2025 à la Mosson. Quel « onze » Didier Digard a-t-il dessiné ?
Antoine Joujou retrouve un rôle de titualire
Il y avait un doute, un seul. Il concernait la présence, ou non, de Timothée Pembele, touché à un genou dans la semaine. Eh bien le doute est levé. Le joueur prêté par les Anglais de Sunderland, auteur du but du succès il y a une semaine face au FC Nantes (3-2), sera bien à son poste. À la gauche, donc, d’une défense où prendront place Loïc Nego, Arouna Sangante et Gautier Lloris. Étienne Youte s’installera quant à lui sur le banc.
Joujou d’entrée
Au milieu, du classique, avec le trio Touré-Mwanga-Kechta, un secteur de jeu où Daler Kuziaev ne tiendra même pas un second rôle. Le Russe, qui ne souffre d’aucun souci physique, n’est pas du voyage. Enfin, devant, André Ayew passe le relais à Ahmed Hassan à la pointe du dispositif offensif, une ligne d’attaque que retrouve d’entrée Antoine Joujou, préféré à Issa Soumaré.
La compo : Gorgelin – Nego, Sangante (cap), Lloris, Pembele – Touré, Mwanga, Kechta – Casimir, Hassan, Joujou
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.