[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
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Retombés en position de relégable, les Stéphanois n’ont plus gagné depuis huit journées et ne l’ont toujours pas fait à l’extérieur cette saison (2 nuls, 10 défaites), à l’heure de se présenter ce dimanche 9 mars 2025 au Stade Océane.
Le Géorgien Zuriko Davitashvili est le meilleur buteur de l’AS Saint-Etienne cette saison avec sept réalisations
Le penalty transformé par Ahmed Hassan le week-end dernier à Bollaert aura eu des répercussions à plus de 700 kilomètres de là, puisque la victoire du HAC à Lens (3-4) a refait de Saint-Etienne, battu deux heures plus tôt par Nice (1-3), un relégable de Ligue 1 qu’il n’avait plus été depuis la 7e journée. La menace pendait toutefois au nez des Stéphanois, vainqueurs d’une seule de leurs douze dernières sorties en championnat, le 4 janvier contre Reims (3-1), à l’occasion du premier match du Norvégien Eirik Horneland sur leur banc.
Le successeur d’Olivier Dall Oglio a enchaîné cinq défaites et trois nuls depuis, pas vraiment rassuré par un mercato hivernal qui aura à la fois vu le jeune talent Mathis Amougou filer à Chelsea contre 15 M€ et seulement deux joueurs arriver en prêt, l’attaquant Irvin Cardona (Augsbourg) et le défenseur Maxime Bernauer (Dynamo Zagreb), malgré les moyens colossaux du groupe canadien Kilmer Sports Venture, propriétaire du club depuis l’été dernier.
Batubinsika agressé, deux groupes de supporters menacés
Acteur majeur de la remontée en L1 (8 buts, 3 passes), Cardona a déjà frappé deux fois et distillé une passe décisive en cinq apparitions, au sein d’une attaque également menée par le Géorgien Davitashvili (7 buts, 4 passes) et le Belge Stassin (5 buts, 5 passes). Les Verts souffrent avant tout de leur porosité défensive (56 buts encaissés), comme de leurs énormes difficultés à l’extérieur, où ils n’ont pris que 2 points sur 36 possibles (2 n, 10 d), alors que se présentent à eux deux déplacements déterminants, au Stade Océane ce dimanche 9 mars et à Montpellier le dimanche 16 mars.
Morose sur le terrain, l’atmosphère l’est également en dehors dans le Forez, entre le coup de poing dont a été victime Dylan Batubinsika à sa sortie de Geoffroy-Guichard le week-end dernier de la part d’un supporter qui a pris la fuite (le défenseur a porté plainte), et la menace de dissolution planant au-dessus des deux principaux groupes de supporters, les Magic Fans et les Green Angels. Ce qui n’empêchera pas le parcage visiteurs du Stade Océane d’accueillir ce dimanche un millier de fidèles de l’ASSE.
Par D.P de Paris-Normandie.
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À vous la parole ! Avant chaque rencontre des Ciel et Marine, nous relayons les impressions d’un fan du club doyen. À l’aube du duel entre le HAC et Saint-Étienne, ce dimanche 9 mars 2025 (17 h 15), micro tendu à Yann Veillon (57 ans).
« Le Havrais que je suis espère bien évidemment que le HAC va s’en sortir. Maintenant, même s’il restera quelques matches à disputer, c’est maintenant que ça se joue. Tout va dépendre du résultat face à Saint-Étienne. Parce que oui, à l’extérieur, il y a des résultats vraiment surprenants, personne n’aurait d’ailleurs pensé l’équipe capable de s’imposer à Lille et à Lens. Mais à domicile, il y a quelque chose qui coince, on n’arrive pas à faire le jeu et on ne peut pas se contenter de jouer en contre. Et visiblement, Didier Digard peine à trouver la solution puisqu’on ne voit pas se dégager une équipe type à la maison. Mais là, c’est presque capital, il faut absolument mettre les Verts loin derrière et rester au contact des Rémois. Parce que selon moi, tout va se jouer entre Saint-Étienne, le HAC et Reims. Montpellier me semble bien trop mal et Nantes me donne l’impression d’être un peu au-dessus », estime ce restaurateur du centre ville du Havre, l’homme qui donne le tempo au P’Ti Parisien.
« Diawara nous fait vraiment du bien »
« Il faut donc rester confiant, sachant, par rapport à notre budget, qu’on devait s’attendre à ce que ce soit compliqué jusqu’au bout. Mais on a vu que le recrutement du mois de janvier avait quand même un peu changé le visage de l’équipe. Au milieu, Diawara nous fait vraiment du bien. Maintenant, j’espère que la victoire à Lens, et surtout la façon dont le match s’est déroulé, va servir de déclic. Car si on tombe une nouvelle fois à domicile, surtout face à Saint-Étienne, je ne vois pas bien comment on pourra s’en sortir. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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HAC – Saint-Étienne, ou quand ce dimanche 9 mars 2025, le Stade Océane, en configuration « gala », sera le théâtre d’une joute appelée à conditionner l’avenir des deux formations en Ligue 1. Une échéance aussi excitante qu’angoissante.
Absent à Lens, Yassine Kechta, sauf surprise, signera ce dimanche son retour au sein de l’entrejeu du HAC
Parler de sprint final serait prématuré. Néanmoins, c’est dans sa dernière ligne droite qu’entre le championnat puisque seules dix journées restent à consommer.
Une ultime tranche de saison, dans sa version course au maintien, au cœur de laquelle se drape un verdict pour l’heure des plus indécis. Mais pour lequel les Ciel et Marine peuvent dévoiler de premiers indices, dès ce dimanche, jour de la réception de Stéphanois relégués en zone rouge le week-end dernier. Un point derrière le HAC, un club doyen qui a mis fin à une série de dix journées traversées dans la peau d’un condamné à la faveur d’un retentissant succès signé il y a une semaine à Lens (4-3).
Comme à la maison, enfin ?
Alors, ce choc de bas de tableau, tout le monde s’accorde à dire qu’il a le parfum et le goût d’une finale. Que malheur arrivera forcément au perdant. « L’emporter, ce serait très important, mais pas encore impératif, tente de dédramatiser Didier Digard. En tout cas, oui, ce serait le bon moment. Après Lens, le groupe est revenu très à l’écoute, comme l’impression que nous avions appris de nos erreurs (NDLR : dans la foulée du succès à Lille, le HAC s’est incliné, et face à Nice, et devant Toulouse). Les joueurs ne se sont pas dispersés et ont conscience qu’il reste pas mal de matches importants à jouer. Que même si nous étions amenés à faire un bon résultat face à Saint-Étienne, ce serait loin d’être suffisant pour se maintenir. »
Tout comme le HAC ne peut espérer sauver sa place en Ligue 1 via quelques coups fumants réalisés loin du Havre, ces campagnes qui font actuellement du club doyen la onzième écurie la plus performante à l’extérieur (4 succès, 2 nuls pour 6 défaites). Non, la survie, c’est aussi et surtout au Stade Océane qu’elle se jouera. Cet antre où sera franchie pour la première fois depuis le 1er décembre la barre des 20 000 spectateurs, ce jardin bien trop souvent dévasté par les visiteurs. Là où les Ciel et Marine ont fini en vrac à dix reprises déjà, où les sept derniers adversaires ont touché le max. Ce rectangle vert d’où seuls Auxerrois (3e j.) et Montpelliérains (10e j.) sont repartis les poches vides.
« Je ne sais pas si je suis fou… »
Alors qu’en sera-t-il de Saint-Étienne, une ASSE étiquetée comme l’écurie la plus faible du championnat en terres adverses, la seule à ne pas s’appuyer sur un succès hors de ses bases (2 nuls, 10 défaites). Des Stéphanois par ailleurs perméables à souhait loin du chaudron, avec pas moins de trente-neuf buts concédés en douze déplacements ? « Ce constat, cette différence entre domicile et extérieur, prouve qu’on est capables du meilleur comme du pire, note l’entraîneur havrais. Il faut donc que les joueurs aient bien en tête qu’ils peuvent faire de grandes choses. Mentalement, il faut s’enlever certaines barrières. Et notamment à domicile. »
Ce Vaisseau Bleu dans lequel il y eut bien trop de barouf lors de la précédente production des Ciel et Marine (face à Toulouse, 1-4), cette maison où se déroulera ce dimanche l’un des plus importants rendez-vous de la saison. Celui qui pourrait repousser les Verts à quatre longueurs. Et peut-être mieux encore, comme en rêve Didier Digard : « Je ne sais pas si je suis fou ou ambitieux, mais à chaque fois que je vois une équipe à portée de points, l’objectif est de la rattraper. Si on peut donc encore gratter une place, il ne faudra pas s’en priver. » Reims, quinzième et localisé deux points devant le HAC, reçoit Auxerre.
Havre AC – AS Saint-Étienne, dimanche 9 mars 2025 à 17 h 15 au Stade Océane
Arbitre : M. Turpin.
HAVRE AC : 1. Gorgelin – 7. Nego, 6. Youte, 4. Lloris, 97. Ballo-Touré – 94. Touré (cap), 34. Diawara, 8. Kechta – 10. Casimir, 99. Hassan, 45. Soumaré.
Remplaçants : 30. Gorgelin (g), 32. Pembele, 18. Zouaoui, 19. Ndiaye, 14. Kuziaev, 44. Bouneb, 21. Joujou, 28. Ayew, 46. Housni.
Entraîneur : Didier Digard.
Absents : Mwanga (suspendu), Sangante (cuisse), Logbo (épaule), Confais, Bodmer, Kitala, El Hajjam (choix).
AS SAINT-ÉTIENNE : 30. Larsonneur (cap) – 27. Maçon, 13. Bernauer, 3. Nadé, 19. Pétrot – 4. Ekwah, 29. Moueffek, 6. Bouchouari – 7. Cardona, 22. Davitashvili, 32. Stassin.
Remplaçants : 1. Maubleu (g), 17. Cornud, 5. Abdelhamid, 8. Appiah, 26. Fomba, 37. Mouton, 10. Tardieu, 20. Boakye, 9. Sissoko.
Entraîneur : Eirik Horneland.
Absents : Old, Wadji (blessés), Batubinsika, Briançon, Miladinovic (choix).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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H-1 avant le coup d’envoi de ce choc, version course au maintien, entre le HAC, seizième et en position de barragiste, et l’AS Saint-Étienne, dix-septième et relégable. Un point seulement sépare les deux équipes. Quel « onze » Didier Digard a-t-il dessiné ?
Sorti avant la fin du match à Lens, en raison d’une côte douloureuse, Abdoulaye Touré est apte à débuter cette 25e journée de Ligue 1
Cette fois, Didier Digard a prôné une certaine stabilité. Sur les bases du « onze » qui a débuté une semaine plus tôt la folle rencontre en terre lensoise (4-3), un unique changement est à noter. Et celui-ci concerne André Ayew, auteur à Bollaert de son quatrième but de la saison et relégué ce dimanche sur le banc.
Retour de Kechta
L’attaquant international ghanéen fait ainsi les frais du retour de Yassine Kechta, forfait lors de la précédente échéance et remis d’une douleur à une cuisse. Le médaillé de bronze aux Jeux de Paris reprend donc place au sein d’un entrejeu appelé à être contrôlé par le duo Touré-Diawara.
Devant, autour de l’Égyptien Ahmed Hassan, on retrouvera Josué Casimir à droite, et Issa Soumaré, buteur à trois reprises à l’occasion des quatre dernières journées et positionné sur le flanc gauche.
Enfin, pour protéger le but de Mathieu Gorgelin et des filets qui ont tremblé à dix reprises sur la base des trois derniers matches, Loïc Nego, Étienne Youte, Gautier Lloris et Fodé Ballo-Touré ont tous conservé la confiance de l’entraîneur havrais.
La composition : Gorgelin – Nego, Youte, Lloris, Ballo-Touré – Touré (cap), Diawara, Kechta – Casimir, Hassan, Soumaré
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Si le HAC a mis fin à une série de sept revers à la suite sur la pelouse du Stade Océane, ce dimanche 9 mars 2025, les Ciel et Marine doivent toutefois se contenter d’un nul dans ce choc de bas de tableau qui les opposait à Saint-Étienne (1-1).
Issa Soumaré et les Havrais ont été tenus en échec par Saint-Etienne
La porte était pourtant grande ouverte, Auxerre s’imposait à Reims. Mais le HAC n’a pu fondre sur des Rémois dont la marge d’avance s’est réduite à un point. Ce point qui sépare également toujours les Ciel et Marine, quinzièmes et barragistes, des Stéphanois, relégables. Parce que ce dimanche, les deux formations n’ont pu se départager. La « finale » a accouché d’un nul. Celle qui avait si mal débuté pour les hommes de Didier Digard, menés dès la 10e minute et un but du Suisse Stassin. Celle qui aurait même pu tourner au cauchemar lorsque Cardona fit à son tour trembler les filets, une réalisation invalidée par la VAR pour un hors-jeu de quelques centimètres seulement (12e).
Hassan touche du bois
Les 22 000 spectateurs se mirent dès lors à retrouver l’espoir, les Havrais, secoués, s’installèrent dans la foulée dans le camp des Verts. Une pression, forte, qu’Hassan aurait pu valider, si son coup de tête n’avait pas été repoussé par le montant droit de Larsonneur (31e). Les Ciel et Marine poussaient et peu avant la pause, Bouchouari détournait des deux mains un centre de Casimir, M. Turpin désignait le point de penalty. Comme à l’aller, Touré se retrouva alors face à Larsonneur, cette fois le portier de l’ASSE repoussa le cuir, mais le capitaine havrais se jeta le premier pour l’enfoncer au fond des filets (45e+1). Et inscrire son quatrième but de la saison.
Un but qui resta malheureusement le seul au crédit du HAC, la seconde période n’ayant pas permis aux Ciel et Marine, trop peu inspirés dans l’exercice du contre, d’inquiéter Larsonneur. Rendez-vous dans une semaine à Lyon (15 heures).
Au Stade Océane, Havre AC et Saint-Etienne 1 à 1 (1-1)
Arbitre : M. Turpin. Spectateurs : 22 239.
Buts pour le HAC : Touré (45e+1) ; pour Saint-Etienne : Stassin (10e).
Avertissements au HAC : Lloris (22e), Zouaoui (31e) ; à Saint-Etienne : Cardona (45e+3), Moueffek (49e).
HAVRE AC : Gorgelin – Nego, Youte, Lloris, Ballo-Touré (Zouaoui, 16e) – Diawara (Ayew, 67e), Touré (cap) – Casimir (Ndiaye, 85e), Kechta, Soumaré (Pembele, 85e) – Hassan (Joujou, 67e).
Entraîneur : Didier Digard.
AS SAINT-ETIENNE : Larsonneur (cap) – Maçon (Appiah, 90e), Bernauer, Nadé, Pétrot – Moueffek (Tardieu, 61e), Ekwah, Bouchouari (Fomba, 82e) – Cardona, Stassin (Sissoko, 90e), Davitashvili.
Entraîneur : Eirik Horneland.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Entré en jeu dès la 16e minute, en lieu et place de Ballo-Touré, Yanis Zouaoui a été le grand acteur de la mise en action du HAC. Quant à Josué Casimir, ses choix, souvent mauvais, ont plombé quelques belles situations. Les notes des Ciel et Marine.
L’entrée en jeu de Zouaoui, dès la 16e minute, a radicalement changé le visage du HAC
Gorgelin (5) : ce n’est donc pas pour cette fois. Depuis que les gants du numéro 1 lui ont été remis, à savoir au coup d’envoi de la phase retour (18e j.), jamais il n’a pu savourer les effets d’un clean sheet, battu ce dimanche pour la onzième fois sur la base des quatre dernières journées. Un but sur lequel sa responsabilité n’est pas engagée, celle qui aurait pu l’être sur une étonnante prise de risque, ballon au pied.
Nego (5) : dans le dur une semaine plus tôt à Lens, l’international hongrois est cette fois parvenu à solidifier son couloir, avec autorité et hargne. Dans les moments chauds, il a donné de l’air, notamment via quelques longues relances ayant amorcé les contres. En fin de match, il fit même trembler Larsonneur d’un coup franc venu finir sa course tout près du cadre.
Youte (5) : on ne pourra pas lui reprocher d’avoir commis l’erreur irréparable. S’il parut emprunté sur certaines de ses interventions, le roc de la défense a donné une solide réplique dans les duels, s’est même permis de mettre par deux fois la défense stéphanoise dans l’embarras.
Lloris (5) : une prestation solide, même s’il semble actuellement un peu moins serein lorsque la pression monte de plusieurs crans. Néanmoins, il reste fiable, et dans les duels, et dans le jeu aérien.
Ballo-Touré (non noté) : seize minutes… Blessé, l’ancien de l’AC Milan, auteur d’une entame très compliquée, a dû en effet rapidement passer le relais à Zouaoui (6). Et ce dernier a tout de suite trouvé le bon tempo, offensivement incisif lorsque les Ciel et Marine ont commencé à mettre les Verts sous pression. Il se bat, il court, il centre, il provoque et le premier corner qu’il eut à frapper fut prolongé de la tête par Hassan sur le montant droit de Larsonneur (31e).
Touré (6) : Larsonneur l’avait chambré à l’aller (2-0), il lui avait répondu d’une Panenka. Larsonneur a cette fois repoussé son penalty, il a été le premier à se jeter sur le ballon pour inscrire son quatrième but de la saison (45e+1). Celui de l’égalisation. Hésitant à l’entame de la rencontre, dans ses interventions comme dans son placement, le capitaine havrais a par la suite retrouvé de l’impact et des sensations.
Diawara (6) : son volume de jeu et sa capacité à se projeter permettent au collectif d’afficher un visage bien plus conquérant. Remplacé par Ayew (67e), il devra toutefois patienter jusqu’au 30 mars, et la réception de Nantes (27e j.), pour revenir à la compétition. Prêté par Lyon, il ne sera pas autorisé à croiser le fer avec ses ex et futurs partenaires, dimanche 16 mars au Groupama Stadium (15 heures).
Hassan, le poteau maudit
Kechta (6) : s’il lui a manqué ce supplément d’inspiration dans la construction du jeu, le Franco-Marocain, de retour après un souci à la cuisse, s’est révélé d’une aide précieuse à la récupération. Que de ballons grattés, que de cuirs repoussés loin des zones de danger. Un match plein en termes d’abnégation.
Casimir (4) : des transmissions ratées, des contres mal négociés surtout. Ses choix ont souffert d’une criante imprécision. Sauf un, cette course pour sauver de la sortie un ballon envoyé un peu trop fort par Nego, un sprint suivi d’un centre repoussé des deux mains par Bouchouari dans la surface de l’ASSE (45e). L’action du penalty. Remplacé par Ndiaye (85e).
Hassan (5) : une tête repoussée par le poteau face à Brest (0-1, 19e j.), un autre coup de tête venu ce dimanche s’écraser sur un… poteau (31e). Le Stade Océane se refuse décidément à l’Égyptien, auteur par ailleurs d’un match courageux. Remplacé par Joujou (67e).
Soumaré (4) : coup d’arrêt. Auteur de trois buts lors des quatre journées précédentes, il n’a pu maintenir la cadence. Jamais il ne fut en position de solliciter Larsonneur, rarement il ne sut mettre à profit les situations qui se sont présentées à lui le long de son couloir gauche. S’il a souvent provoqué, rarement il ne s’est imposé en un contre un.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Le HAC avait l’opportunité d’abandonner à Reims la place de barragiste en cas de succès face à Saint-Etienne, ce dimanche 9 mars 2025, au Stade Océane. Les Ciel et Marine ne l’ont pas saisie (1-1), mais le point pris face aux Verts ne peut être boudé au regard des débats comme des autres résultats en bas de tableau.
La tête d’Ahmed Hassan sur le poteau fut l’une des belles occasions du HAC en première période, avant une seconde période plus fermée
C’est l’éternelle histoire du verre à moitié vide ou à moitié plein : les Ciel et Marine ont quitté la pelouse, et leurs supporters le Stade Océane, sans tout à fait savoir sur quel pied danser. Et surtout sans avoir forcément conscience d’avoir vécu ce dimanche 9 mars 2025 un petit événement : le HAC a terminé une rencontre de Ligue 1 à domicile sur un match nul, ce qui ne lui était plus arrivé depuis… 16 mois soit 23 rencontres, et la venue de Monaco en novembre 2023 (0-0).
Alors, bon ou mauvais, ce 21e point de la saison gratté face à Sainté ? « Je dirais qu’il y a de la ‘’frustifaction’’, a résumé Didier Digard à sa façon. Un mélange de satisfaction et de frustration, entre notre mauvaise entame et toutes les situations que nous nous sommes procurées ensuite. »
Une entame « cata », encore une…
Pour la quatrième fois d’affilée, après Nice (0-2 à la 18e minute), Toulouse (0-1 à la 9e) et Lens (0-2 à la 19e), les Hacmen ont en effet oublié de démarrer leur match à l’heure face aux Verts. Cela faisait 1-0 au bout de 10 minutes, sur une action où chaque Ciel et Marine impliqué est dépassé du début à la fin, et cela aurait pu faire 2-0 au bout de 12, si le VAR n’avait pas annulé le but de Cardona, sur lequel la défense havraise est une nouvelle fois aux fraises, pour un hors-jeu de quelques centimètres.
« Je n’ai pas d’explication, a admis Digard à propos de ces entames « cata » à répétition. Ce qui est sûr, c’est que nous avons fait une erreur en démarrant avec Fodé (Ballo-Touré), qui s’est fait mal à l’échauffement. Les Stéphanois avaient un plan assez clair en appuyant sur notre côté gauche. »
Dynamisés en partie par l’entrée de Zouaoui (16e), les Havrais ont une fois encore fait preuve d’une belle capacité de réaction, au cours d’une première période ouverte, débridée, entre deux formations qui ne font pas partie pour rien du top 3 des pires défenses du championnat. Hassan a notamment tapé le poteau (31e), alors que Touré a manqué son premier penalty depuis son arrivée en six tentatives (45e+1), mais inscrit dans le deuxième temps son quatrième but de la saison pour rejoindre Ayew en tête des buteurs maison (4).
Comparée à la première, la seconde période aura davantage laissé le très bon public du Stade Océane (mention au Kop, bouillant une heure avant le coup d’envoi) sur sa faim. Personne ne pourra nier qu’elle fut plutôt en faveur de l’ASSE, en termes de maîtrise en tout cas, car Gorgelin n’a finalement pas eu à s’employer et le HAC aurait pu aussi frapper en contre.
Un point repris sur la concurrence
« C’est un match qu’on ne devait pas perdre, qu’on n’a pas perdu, ce qui aurait peut-être été le cas il y a quelque temps », resitue Digard à propos de ce nul finalement logique entre la pire équipe à domicile et la pire à l’extérieur de l’élite, lequel vient mettre fin à une historique série de sept défaites à domicile pour le club doyen.
Le HAC n’a d’autre choix que de s’en satisfaire, quand bien même la nouvelle gamelle de Reims face à Auxerre (0-2) lui offrait la possibilité de s’extraire de la zone dangereuse pour la première fois depuis la 13e journée. « Il y a deux mois, on aurait signé pour être dans la position qui est la nôtre aujourd’hui, avec les performances que nous livrons. Les (trois) dernières fois, on avait systématiquement perdu après une victoire. Cette fois, on continue d’avancer. »
Angers battu, Nantes battu, Reims battu, Montpellier battu, le HAC, qui n’a perdu que trois de ses huit dernières parties, a repris un point à ses différents rivaux et n’en a donc pas perdu vis-à-vis de l’ASSE. Alors, plutôt plein que vide ce verre, non ?
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
De Montpellier à Nantes, en passant par Saint-Étienne, le HAC et Reims, le maintien en Ligue 1 est en suspens. Et seules neuf journées restent à disputer. Qui sauvera sa tête ? Le point sur les forces et faiblesses des menacés en ce lundi 10 mars 2025.
Les Ciel et Marine (ici Lloris et Kechta) ont repris sept points au Stade de Reims depuis le coup d’envoi de la phase retour
Le point, à neuf journées du verdict, sur les cinq formations actuellement engagées dans une angoissante course au maintien.
Nantes (14e, 24 pts) : à force de jouer avec le feu…
Sans doute ne sont-ils pas là où ils espéraient, mais dans cette zone où les turbulences sont fortes, les Nantais seraient presque comme à la maison. La saison passée, ils avaient longtemps tremblé avant d’accrocher une 14e place. En 2022-2023, ils ont échappé au pire pour un point seulement. En 2020-2021, c’est à l’issue d’un barrage remporté face à Toulouse qu’ils ont esquivé la relégation.
Cette fois encore, les Canaris sont donc sur un fil, mentalement fragiles, malgré la présence de joueurs aussi expérimentés que sont les Lopes, Pallois, Castelletto, Chirivella ou encore Simon. Et même si le président Kita n’a plus cédé à la tentation d’une éviction sur le banc depuis un an et le retour de Kombouaré, l’instabilité reste accolée aux résultats. Le FC Nantes, annoncé au Havre le 30 mars, s’est ainsi incliné à quatre reprises lors des cinq dernières journées.
Les trois prochains matches : réception de Lille, déplacement au Havre puis à Nice.
Reims (15e, 22 pts) : une disette qui n’en finit pas
Ils briguaient un rond de serviette à la table des ambitieux, voilà les Rémois aspirés vers le fond, sevrés de succès depuis quatre mois et un coup gagnant à… Océane (3-0, 11e j.). Sa dynamique ne lui accorde qu’un sursis. Les six dernières journées ont ainsi été autant de défaites. Et ce n’est pas tout. Les cinq derniers matches ont été marqués par un néant offensif (0 but), une série traversée sous la houlette de Samba Diawara, propulsé sur le banc dans la foulée du limogeage de Luka Elsner, le 3 février. La crise couve donc du côté d’Auguste-Delaune, même si la qualification pour les demi-finales de la Coupe de France laisse apparaître un léger relief.
En coulisse, le président Caillot a quant à lui assuré l’équilibre financier, en cédant cet hiver son meilleur défenseur (Agbadou) à Wolverhamton (Angleterre) en échange d’un chèque de 20 M€. Mais les choix stratégiques du club aux 80 M€ de budget semblent actuellement tous voués à l’échec.
Les trois prochains matches : déplacement à Brest, réception de Marseille puis de Strasbourg.
HAC (16e, 21 pts) : le doyen mène aux « points »
De tous les menacés, c’est celui qui effectue la phase retour la plus convaincante, douzième de ce classement, certes symbolique, qui abrite les huit premières journées de la seconde partie de saison. Les Ciel et Marine ont ainsi repris sept points à Reims, un à Nantes, cinq à Saint-Étienne et trois à Montpellier. Un redressement concrétisé, et par l’abandon de la lanterne rouge, celle qu’ont baladée les Havrais lors des 19e et 20e journées, et par la sortie d’un secteur peint au rouge vif, là où le HAC s’est produit de la 14e à la 24e journée. Et aussi par ce dos tourné à la dernière place du classement réservé aux attaques.
Néanmoins, tenus en échec dimanche par les Verts (1-1), les hommes de Didier Digard ne pourront prétendre se maintenir sans renouer avec ce succès à domicile. Celui qui leur échappe depuis le 3 novembre (1-0 face à Montpellier).
Les trois prochains matches : déplacement à Lyon, réception de Nantes, déplacement à Montpellier.
Saint-Étienne (17e, 20 pts) : les Verts ne savent plus gagner
À la trêve, alors que les Verts exposaient une situation critique (16e), il semblait évident que les propriétaires mettraient la main à la poche afin de modifier sensiblement le visage de l’équipe. Mais non. Cardona a bien effectué son retour, Bernauer, l’ex du Paris FC, a été pioché au Dinamo Zagreb, et c’est tout. En parallèle, l’ASSE a laissé filer sa pépite de l’entrejeu (Amougou) à Chelsea. Bref, rien qui n’ait permis aux Stéphanois de prendre l’air. Bien au contraire.
Relégable, Saint-Étienne a ainsi enchaîné dimanche au Stade Océane (1-1) un neuvième match sans succès (5 défaites, 4 nuls), Eirik Horneland, l’entraîneur norvégien arrivé début janvier, n’ayant à son crédit qu’une seule victoire, lors de son premier match sur le banc, face à Reims (3-1, 16e j.). Rappelons que les joueurs du Forez sont les seuls à ne pas s’être encore imposés à l’extérieur.
Les trois prochains matches :déplacement à Montpellier, réception du PSG, déplacement à Lens.
Montpellier (18e, 15 pts) : ça sent le sapin
Scotchés à la barre des quinze points depuis 540 minutes (et des poussières), soit six journées chacune ponctuée d’une défaite, les Montpelliérains ont d’abord payé le prix d’un mercato estival inexistant (comme le HAC, le MHSC n’a pu se renforcer). Puis payent actuellement la note d’un marché d’hiver qui a notamment vu Al-Tamari, Nordin et Adams quitter le club. Soit une ligne d’attaque complète. Des ventes réalisées afin de sauver le champion de France 2012 d’un désastre financier. Comme si le club de Laurent Nicollin, en quête d’investisseurs, pensait plus à amortir sa chute qu’à se maintenir en L1. Néanmoins, la bande à Jean-Louis Gasset, contrainte d’évoluer dans un climat très électrique, entend s’accrocher à une dernière branche, si fragile soit-elle, ce calendrier qui leur offre les réceptions de Saint-Étienne, du HAC et de Reims.
Les trois prochains matches : réception de Saint-Étienne, déplacement à Auxerre, réception du HAC.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !


Fier de tes origines , fils d’Oxford et Cambridge, deux couleurs font notre prestige Ciel & Marine
Beaucoup de fin de contrat en 2025 (59% de l’effectif) alors que notre avenir en L1 est incertain.
.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
J-2 avant le nouveau défi proposé au HAC, toujours localisé en position de barragiste, cette étape à Lyon comptant pour la 26e journée de Ligue 1. Le point sur l’effectif du Havre AC, ce vendredi 14 mars 2025.
Suspendu lors des deux précédentes journées, Junior Mwanga effectuera, dimanche à Lyon, son retour au sein de l’entrejeu du HAC
Il faudra donc patienter avant de retrouver, et Junior Mwanga, prêté par Strasbourg, et Mahamadou Diawara, prêté par Lyon, alignés côte à côte au cœur du jeu. Si ce dimanche 16 mars 2025 au Groupama Stadium, Mwanga signera son retour après une suspension de deux matches, Diawara, lui, ne sera pas autorisé à se produire face au club qu’il a quitté en janvier et qu’il retrouvera en juin.
Un coup dur, et l’obligation pour Didier Digard de revisiter quelque peu son entrejeu. Un entraîneur qui devra une nouvelle fois se passer de son capitaine, Arouna Sangante, toujours handicapé par une douleur au psoas. « A priori, il devrait reprendre durant la trêve internationale », espère « DD ». Et ainsi renouer avec la compétition le dimanche 30 mars au Stade Océane (17 h 15), face au FC Nantes.
« Non, je n’ai pas apprécié »
Et Fodé Ballo-Touré, touché le week-end dernier à la cheville lors de l’échauffement et contraint à céder sa place au sortir du premier quart d’heure ? À ce propos, Digard a-t-il apprécié que son latéral gauche ne lui fasse pas savoir, avant le coup d’envoi, qu’il n’était pas en état de tenir sa place ? « Non, je n’ai pas apprécié. Quand on sort d’une longue période sans jouer, on a envie de se montrer, quand l’équipe est dans une situation compliquée, on a envie d’aider, mais il faut aussi savoir si on est réellement en capacité de le faire. À son âge et avec son expérience, c’est sûr que j’aurais aimé autre chose. »
L’ancien de l’AC Milan était ce vendredi 14 mars jugé incertain. Plus problématique, Yanis Zouaoui est lui aussi diminué, gêné par une douleur à un mollet. Sa présence à Lyon est également incertaine. En revanche, il est d’ores et déjà écrit que Yann Kitala (cuisse) et Élysée Logbo (épaule) ne seront pas du voyage.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Le coach du HAC vient de franchir le total symbolique des cinquante matches dirigés sur le banc d’une équipe pro. Un laps de temps durant lequel le jeune technicien a déjà pu expérimenter pas mal de facettes du métier, pas toujours les plus agréables, qui n’ont toutefois pas ébranlé sa conviction d’être fait pour la fonction.
Agé de 38 ans, Didier Digard est le deuxième plus jeune coach de l’élite derrière le Lensois Will Still (32 ans)
C’est le genre de donnée auquel un entraîneur ne prête généralement pas attention et Didier Digard n’a pas dérogé pas à la règle. « Je n’étais pas au courant, mais le fait de l’apprendre me fait plaisir », a réagi l’entraîneur ciel et marine en découvrant qu’il avait dépassé face à Saint-Etienne (1-1) la barre symbolique des cinquante matches officiels dirigés sur le banc d’une équipe professionnelle, atteinte le week-end précédent à Lens (3-4) et partagée de façon parfaitement équitable entre Nice (25) et le HAC (25). « Je l’ai déjà dit, mais le fait d’avoir lancé ma carrière d’entraîneur dans les deux clubs où j’ai passé le plus d’années de ma vie est une vraie fierté. »
Deuxième plus jeune technicien de l’élite derrière le Lensois Will Still (32 ans), deuxième également au classement des moins expérimentés derrière le Rémois Samba Diawara (10 matches), Didier Digard (38 ans) peut cependant nourrir le sentiment d’avoir vécu une sorte d’apprentissage accéléré. En un peu plus d’un an de service (6 mois à Nice, 8 avec le HAC), l’ancien milieu de terrain aura déjà eu l’occasion d’expérimenter pas mal de facettes du métier : jouer le haut de tableau et même l’Europe (4 matches) avec le club azuréen ; lutter pour le maintien depuis son arrivée au HAC ; gérer des contingences extra-sportives du temps de l’affaire Galtier à Nice ; ou encore affronter la fronde du Stade Océane à son encontre.
Le Digard du HAC n’est plus le même que celui de Nice
« Cela fait effectivement beaucoup de choses, du bon et du moins bon, des moments parfois délicats, mais je pense qu’il faut savoir relativiser et se rendre compte qu’à 38 ans, j’ai la chance d’entraîner en Ligue 1, un métier qui me passionne, ce que je peux rêver de mieux. » Les derniers mois n’ont manifestement pas ébranlé sa conviction d’être taillé pour la fonction. « Oui, je veux continuer à exercer ce métier. »
Digard l’admet néanmoins : le coach qui s’installera ce dimanche 16 mars 2025 sur le banc du Groupama Stadium ne sera pas le même que celui qui avait vécu un baptême du feu étincelant (6-1 contre Montpellier), le 11 janvier 2023, à l’Allianz Riviera. « J’ai énormément évolué parce que je n’ai pas le même effectif, pas les mêmes possibilités, pas les mêmes structures. Ça a été à moi de faire des efforts, les joueurs et mon staff en ont fait aussi pour comprendre ma philosophie. J’espère qu’elle aura permis à certains de faire sauter quelques barrières qu’ils pouvaient se mettre. Quant à moi, je me suis rendu compte que le foot sans argent, c’est un peu plus dur… On ne peut pas toujours faire ce que l’on souhaite, même si le challenge n’en reste pas moins excitant. »
Un principe de réalité qui n’a toutefois pas encore eu raison des aspirations offensives du jeune technicien, dont le bilan total (18V, 11N, 22D) n’affiche que trois 0-0 et 2,7 buts de moyenne (63 inscrits, 75 encaissés) par rencontre.
« J’essaye de mettre mes proches un peu à l’écart de tout ça »
L’humeur de ses semaines inévitablement « dictée par les résultats », l’ex-capitaine dit trouver dans « la vie de groupe, le temps passé avec mon staff et mes joueurs », un précieux antidote au découragement. À défaut de pouvoir retrouver chaque soir ses proches, restés dans le sud de la France. « La technologie facilite les choses, même si ce n’est pas toujours ce qu’il y a de plus joyeux. Ce métier est tellement prenant, je passe tellement de temps au club, que je me dis qu’ils sont mieux à être loin plutôt que de subir mon absence à la maison, estime le père de cinq enfants, forcément au fait des critiques essuyées par leur papa. J’essaye de les mettre un peu à l’écart de tout ça, qu’ils me fassent penser à autre chose, même s’il ne faut pas non plus en faire un tabou. Cela fait partie de la vie du foot. Ils ont toujours un petit mot, me réconfortent, et c’est reparti, on avance. » Le cap de la cinquantaine désormais dans le rétro.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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À vous la parole ! Avant chaque rencontre des Ciel et Marine, nous relayons les impressions d’un fan du club doyen. À l’aube du duel entre Lyon et le HAC, ce dimanche 16 mars 2025 (15 heures), micro tendu à Ahmed Arezki (51 ans), ex-grand acteur de l’athlétisme normand, sous les couleurs de l’ESMGO.
« Retrouver aujourd’hui le HAC en position de barragiste ne me surprend pas. On savait dès le début que l’effectif était limité. Mais très sincèrement, que peut-on reprocher à la direction ? Comment se plaindre de l’avancée du projet ? À peine arrivés, ils ont fait monter le club. Et ont permis à ce qu’il se maintienne la saison suivante. Je trouve d’ailleurs honteux que certains n’aient aucune reconnaissance, notamment vis-à-vis de Mathieu Bodmer, et je suis choqué lorsque j’entends certaines insultes envoyées à Didier Digard. En tout cas, je ne fais pas partie de ceux-là. J’ai été sportif et je sais que tu peux avoir des échecs. Je comprends qu’on puisse râler lorsqu’on paye sa place, mais autant de haine, ça me dépasse », dit ce référent « mobilités durables » pour le compte d’Alcéane.
« À l’extérieur, ils sont capables de se lâcher »
« Même si c’est dur, le maintien est jouable. Montpellier est condamné selon moi, Reims est très mal et Saint-Étienne n’a pas montré un niveau largement supérieur au nôtre. Je vois même le HAC ne pas faire le barrage. Il reste neuf matches, donc neuf finales. Il faut tout donner. Alors oui, on va se dire qu’à Lyon, le HAC n’a aucune chance, mais tout le monde avait dit ça avant Lille (2-1) et Lens (4-3). L’exploit est donc possible. D’autant qu’à l’extérieur, on sait que les joueurs sont capables de se lâcher. Alors j’y crois, et j’ai l’impression que le public, même si parfois je ne le comprends pas, y croit aussi. On était encore 23 000 face à Saint-Étienne, c’est un signe. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Sans scrupule, le HAC a tourné le dos à ses deux dernières « invitations » sans rien laisser derrière lui. Loin de leur antre, les Ciel et Marine inspirent en effet une certaine crainte. Cette peur sera-t-elle partagée par l’Olympique Lyonnais, ce dimanche 16 mars 2025 (15 h) au Groupama Stadium ?
Au match aller, le HAC de Josué Casimir s’était lourdement incliné (0-4)
Il y a deux semaines, avant de quitter le stade Bollaert, Didier Digard en appelait à la rapide accession de Dunkerque en Ligue 1 et au retour de Valenciennes en cette même Ligue 1. Le HAC venait en effet d’en finir avec une tournée dans le nord des plus bénéfiques, rythmée d’un succès à Lille (2-1, 21e j.), sans qu’il ne souffre la moindre contestation, puis d’un autre à Lens (4-3, 23e j.), au terme d’un débat pas comme les autres. L’entraîneur havrais aurait donc aimé pouvoir remettre au moins une fois le cap sur les Hauts-de-France. Mais non…
Néanmoins, avant de vider le frigo, et à Lille, et à Lens, les Ciel et Marine s’étaient déjà allégrement servis dans les placards de Saint-Étienne (2-0, 2e j.) et de Nantes (2-0, 12e j.), avant de faire plus qu’honneur au buffet de Reims (1-1, 18e j.) et d’Angers (1-1, 20e j.). Invaincu lors de ses quatre derniers voyages (8 pts/12), le club doyen s’envole ainsi pour Lyon avec le droit de regarder dans les yeux des écuries comme Monaco ou Lille, deux cadors avec lesquels les Havrais rivalisent, en termes de succès (4), au classement « extérieur » (11e).
« On ne peut plus se permettre de telles entames »
« Pourtant, qu’on soit amenés à jouer à l’extérieur ou à domicile, je ne ressens aucune différence dans la préparation, constate Digard. Je ne sens pas spécialement les joueurs plus libérés avant un déplacement. Je n’ai donc pas d’explication sur le fait qu’on soit plus performants dehors. » Deux fois plus performants même, puisque 14 des 21 points ont été piochés loin du Vaisseau Bleu. Alors, imaginer en empiler trois de plus ce dimanche au Groupama Stadium flirte-t-il avec l’utopie ?
« Lyon est ce qu’on va jouer de mieux depuis un petit moment, qui a l’effectif le plus impressionnant et qui a passé un cap ces dernières semaines, estime « DD ». On aura très peu d’opportunités, alors le seul moyen d’exister sera de croire en nous, de faire en sorte de ne pas trop défendre, parce que ce n’est pas ce qu’on fait de mieux. D’autant que Lyon a une force de frappe offensive impressionnante (NDLR : 14 buts inscrits lors des 4 dernières journées). »
Une nouvelle fois, la marche paraît haute pour les Ciel et Marine, très haute. Et certainement deviendra-t-elle bien trop haute si ce dimanche, le HAC venait encore à se louper, et à l’entame de la rencontre (3 buts concédés entre les 3e et 10e minutes lors des 3 dernières journées), et à celle de la seconde période. Cette difficile mise et remise en action notamment détectée à Lens puis devant Saint-Étienne. La raison ? « Il n’y a pas d’explication. Est-ce de la peur ? De la nervosité ? Un excès d’envie ? » s’interroge Digard.
« Après, ajoute l’entraîneur havrais, il y a deux façons de voir les choses. Soit on en parle, soit on fait en sorte de ne pas insister sur le sujet pour que les joueurs ne soient pas uniquement là-dessus. Moi, je pense qu’il faut en parler, parce qu’on entre dans une période très importante et qu’on ne peut plus se permettre de telles entames. Encore moins face au Lyon du moment. Il faut donc trouver la parade. » Et peut-être offrir à Mathieu Gorgelin, Lyonnais de 2002 à 2019, un premier clean sheet.
Olympique Lyonnais – Havre AC, dimanche 16 mars 2025 à 15 h au Groupama Stadium
Arbitre : M. Dechepy.
LYON : 1. Perri – 20. Kumbedi, 22. Mata, 19. Niakhaté, 3. Tagliafico – 31. Matic, 8. Tolisso – 37. Nuamah, 23. Almada, 18. Cherki -10. Lacazette (cap). Remplaçants : 40. Descamps (g), 98.Maitland-Niles, 16. Abner, 55. Caleta-Car, 7. Veretout, 4. Akouokou, 15. Tessmann, 11. Fofana, 69. Mikautadze. Entraîneur : Paul Fonseca. Absent : Omari (choix).
HAVRE AC : 1. Gorgelin – 7. Nego, 6. Youte, 4. Lloris, 95. Ballo-Touré – 94. Touré (cap), 23. Mwanga, 8. Kechta – 10. Casimir, 99. Hassan, 45. Soumaré. Remplaçants : 30. Desmas (g), 32. Pembele, 12. Bodmer, 14. Kuziaev, 19. Ndiaye, 25. Confais, 21. Joujou, 28. Ayew, 46. Housni. Entraîneur : Didier Digard. Absents : Sangante (psoas), Zouaoui (adducteurs), Diawara (accord entre clubs), Logbo (épaule), Kitala (cuisse), El Hajjam, Bouneb (choix).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Surprise(s) dans le groupe, non pas des vingt, mais des vingt et un joueurs retenus par Didier Digard pour cette escale à Lyon, ce dimanche 16 mars 2025 (15 heures). Dans les rangs du HAC figurent en effet deux espoirs, dont un n’a pas encore atteint la barre des 17 ans.
Touché aux adducteurs, Yanis Zouaoui ne pourra prendre part au duel du jour entre Lyon et le HAC
D’abord, la confirmation d’une mauvaise nouvelle.
Annoncé incertain vendredi, en raison d’une douleur à un mollet, Yanis Zouaoui a rejoint Arouna Sangante et Élysée Logbo à l’infirmerie. Est-ce à dire que la place sur le flanc gauche de la défense reviendra de fait à Fodé Ballo-Touré ?
Incertain lui aussi à quarante-huit heures de cette 26e échéance, l’ancien de l’AC Milan, touché à la cheville il y a une semaine, figure dans le groupe. Néanmoins, il serait étonnant de le voir débuter la rencontre. Peut-être même sera-t-il le vingt et unième homme, celui qui s’installera, non pas sur le banc, mais dans les travées. Auquel cas, c’est Josué Casimir qui devrait évoluer en qualité de latéral gauche.
Mendes Vaz y a déjà goûté
Quant aux surprises, elles viennent de la présence de deux jeunes dans l’avion affrété par la délégation du HAC. Celle du défenseur Stephan Zagadou, âgé de… 16 ans. Une grande première pour ce joueur recruté en 2023 à Créteil. Et celle du Portugais Hernani Mendes Vaz, un milieu de terrain de 20 ans que Didier Digard eut l’occasion de diriger au centre de formation de l’OGC Nice. Et c’est au jour de la réception des Aiglons, le 16 février 2025 (1-3), que le natif d’Almada (Por) avait eu son nom pour la première fois couché sur une feuille de match, version Ligue 1.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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H-1 avant le coup d’envoi du duel entre l’Olympique Lyonnais, en droit d’espérer intégrer le top 5, et le HAC, barragiste au jour de cette 26e échéance de Ligue 1. Quel « onze » Didier Digard a-t-il imaginé ?
Timothée Pembele aura pour mission de verrouiller le côté gauche de la défense du HAC
Comme évoqué dans la matinée (voir paris-normandie.fr), Fodé Ballo-Touré, touché à une cheville le week-end dernier, ne débutera pas la rencontre. Son nom n’apparaît même pas sur la feuille de match. Alors, en son absence, et celle de Yanis Zouaoui (mollet), qui prendra place sur le flanc gauche de la défense ? Une pièce pouvait être mise sur Josué Casimir, déjà vu dans le rôle. Mais non.
André Ayew prend la main
Choix a été fait de titulariser Timothée Pembele à la gauche d’une défense classique pour le reste de sa composition. Une arrière-garde devant laquelle se positionnera Junior Mwanga, de retour de suspension. Avec à sa droite, Abdoulaye Touré, et à sa gauche, Yassine Kechta.
Enfin, devant, Didier Digard a décidé de changer de tête en pointe, avec la présence au coup d’envoi d’André Ayew en lieu et place d’Ahmed Hassan. Josué Casimir animera donc l’aile droite, Issa Soumaré tentera d’enflammer le flanc gauche.
Rappelons que Mahamadou Diawara, prêté par l’OL en janvier, ne pourra se produire face à ses anciens et futurs partenaires sur la pelouse du Groupama Stadium.
Le « onze » : Gorgelin – Nego, Youte, Lloris, Pembele – Touré (cap), Mwanga, Kechta – Casimir, Ayew, Soumaré
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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En tête à la pause et jusqu’à la 78e minute (1-2), les Ciel et Marine n’ont pu résister aux vagues lyonnaises au-delà, punis à trois reprises et finalement lourdement battus (4-2), ce dimanche 16 mars 2025, à l’occasion de la 26e journée de Ligue 1.
Le HAC d’Abdoulaye Touré a rechuté face à l’Olympique Lyonnais de Corentin Tolisso
Après Lille (1-2), après Lens (3-4), les Ciel et Marine auront longtemps cru tenir un nouvel exploit sur la pelouse de l’Olympique Lyonnais, ce dimanche 16 mars 2025.
Aux commandes à l’issue d’une première mi-temps qui les avait vus se remettre de l’ouverture du score de Lacazette sur penalty (1-0, 22e), grâce à un autre penalty (généreusement) obtenu par Kechta et transformé d’une panenka par Touré (1-1, 31e), puis un duel remporté par Casimir devant Perri (45e+1), les Havrais seront un temps parvenus à repousser les assauts lyonnais en seconde période, Gorgelin ayant notamment retardé l’échéance.
Les entrées de Fofana et Mikautadze ont tout changé
Et puis les hommes de Didier Digard ont fini par craquer à deux reprises en l’espace de quatre minutes dans le dernier quart d’heure. Une première fois sur une percée de Fofana dans la surface havraise (2-2, 78e), une deuxième sur un corner où plusieurs Havrais se gênent pour dégager un ballon que Mikautadze allait se charger d’envoyer dans la lucarne de Gorgelin (3-2, 82e).
En toute fin de match et en contre, l’Agentin Almada scellait définitivement la victoire de l’OL (4-2) et par ricochet la 17e défaite de la saison du Havre AC, qui devra attendre le résultat du duel entre Montpellier et Saint-Etienne (lancé à 17 h) pour savoir s’il retombe ou non à la 17e place à l’issue de cette 26e journée.
À Lyon, Lyon bat Havre AC 4 à 2 (1-2)
Arbitre : M. Dechepy. Spectateurs : 39 991.
Buts pour Lyon : Lacazette (22e s.p.), Fofana (78e), Mikautadze (82e), Almada (90e+6) ; pour le HAC : Touré (31e s.p.), Casimir (45e+1).
Avertissements à Lyon : Matic (37e), Nuamah (54e) ; au HAC : Gorgelin (63e), Nego (66e), Touré (84e).
LYON : Perri – Maitland-Niles, Mata, Niakhaté, Tagliafico – Matic (Tessmann, 46e), Tolisso – Almada, Cherki (Mikautadze, 77e), Nuamah (Fofana, 71e) – Lacazette (cap) (Veretout, 86e).
Entraîneur : Paulo Fonseca.
HAVRE AC : Gorgelin – Nego, Youte, Lloris, Pembele – Touré (cap) (Housni, 90e+1), Mwanga, Kechta (Ndiaye, 70e) – Casimir, Ayew (Joujou, 70e), Soumaré (Hassan, 70e).
Entraîneur : Didier Digard.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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Pendant 78 minutes, les Ciel et Marine auront réalisé le match parfait à Lyon, ce dimanche 16 mars 2025, avant de plier face aux entrants lyonnais et sans avoir été aidés par leur propre banc. Retrouvez les notes des hommes de Didier Digard à l’issue du revers au Groupama Stadium (4-2).
Les Havrais n’ont pas démérité sur la pelouse du Groupama Stadium, mais ont fini par s’incliner face à plus forts qu’eux
Gorgelin (6) : le gardien de 34 ans affrontait pour la première fois le club dans lequel il a passé la moitié de sa vie (de 2002 à 2019). Pris à contre-pied sur le penalty de Lacazette (22e), il a longtemps retardé l’échéance ensuite, devant Nuamah (40e), face au capitaine de l’OL (76e), ou par ses sorties, sauvé aussi par son montant (57e). Avant de s’incliner à trois reprises, effacé par Fofana (78e), fusillé par Mikautadze (82e) et battu par Almada (90e+6).
Nego (4) : l’international hongrois s’est surtout attelé à surveiller son couloir, dans lequel il ne s’est jamais projeté, usant du jeu long pour trouver ses partenaires. Averti – comme Gorgelin (63e) – pour gain de temps (66e), il a tenu le coup jusqu’à la 78e minute, où il laisse filer Fofana.
Youte, une de plus...
Youte (4) : sa faute sur Tagliafico permet à Lacazette d’ouvrir la marque (1-0, 22e). Pas une erreur grossière, mais une erreur fatale de plus à ajouter à sa collection. Laquelle vient forcément ternir son bilan global, également crédité de quelques interventions salvatrices (tacle sur Cherki, 49e) ou spectaculaires (dégagement acrobatique, 62e).
Lloris (5) : héroïque la saison passée au même endroit (0-0), il n’a pas été aussi étincelant cette fois, finalement pas si sollicité que ça malgré l’emprise lyonnaise (2 duels gagnés sur 3). Très énervé sur le corner du 3-2, où lui, Touré et Joujou se gênent pour dégager le ballon.
Pembele (6) : les absences de Ballo-Touré et Zouaoui l’ont propulsé à un poste de latéral gauche où il n’avait encore jamais débuté chez les pros. Un positionnement « faux-pied » dont il s’est plutôt bien accommodé avec le ballon, n’hésitant pas à prendre les espaces, jusqu’à pousser Nuamah à l’avertissement (54e). La vitesse du Ghanéen l’a parfois fait souffrir dans l’autre sens, sans conséquence notamment grâce au VAR (35e).
Touré toujours aussi serein
Touré (6) : son échec dans l’exercice face aux Verts ne l’a pas perturbé au moment de convertir son quatrième penalty de la saison, le sixième depuis son arrivée, le troisième d’une magnifique panenka (1-1, 31e). Le revoilà seul meilleur buteur du HAC (5). Pour le reste, le capitaine havrais, également auteur d’une frappe qui a frôlé le poteau (43e), a énormément donné pour repousser les assauts lyonnais (8/11 aux duels). Une semelle sur Fofana (85e) avant de céder sa place à Housni (90e).
Mwanga (5) : de retour de suspension, il n’avait pas la mission la plus simple à devoir contrôler les mouvements des techniciens de l’OL (Almada, Cherki, Tolisso). Il est malgré tout parvenu à donner le change, sa science du placement et son aisance technique ayant longtemps aidé le HAC à tenir, avant que tout ne s’écroule.
Kechta (6) : récompensé de ses efforts dans le pressing (que de kilomètres encore avalés !) et de ses initiatives par le penalty que lui a généreusement accordé M. Dechepy (27e). Il a confirmé au Groupama Stadium sa bonne forme de 2025, le HAC menant encore 2-1 au moment de son remplacement par Ndiaye (70e), lequel a symbolisé l’apport inexistant du banc havrais sur cette rencontre.
Casimir de plus en plus décisif
Casimir (6) : on lui a suffisamment reproché son inefficacité pour souligner le cap qu’il semble en train de passer, avec deux buts et deux passes décisives sur les six derniers matches. La prise de balle du droit, la finition du gauche : tout est exécuté à pleine vitesse sur le but du 2-1 (45e+1). A galopé durant 90 minutes et aurait peut-être mérité un coup de sifflet de M. Depchepy au départ de l’action amenant le corner du 3-2, Niakhaté lui attrapant clairement le maillot.
Ayew (5) : un match ingrat pour le Ghanéen, qui n’a pas eu seule opportunité de se mettre en évidence, mais s’est battu comme un beau diable pour garder des ballons. Lui aussi sort à 2-1 en faveur du HAC (70e), remplacé par Hassan, transparent.
Soumaré (5) : s’il a mal négocié quelques munitions qui auraient pu s’avérer intéressantes, le roi des airs a en revanche été parfait sur le but du 2-1, où il vole le ballon à Matic avant de servir Casimir dans le bon tempo. Des efforts aussi pour épauler Pembele, jusqu’à sa sortie pour Joujou (70e), invisible également.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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Entré dans le dernier quart d’heure avec les trois points en main, le HAC a fini par s’incliner, ce dimanche 16 mars 2025 à Lyon, défait pour la dix-septième fois de la saison. À deux semaines de la réception de Nantes, les Ciel et Marine sont de nouveau relégables.
Mathieu Gorgelin et Josué Casimir abattus au terme de cette défaite, la 17e de la saison, concédée à Lyon
Il y a encore eu des buts, beaucoup, des sensations, fortes, des rebondissements, nombreux. Mais cette fois, le scénario spectaculaire a fini par emporter les Ciel et Marine. Ce dimanche 16 mars 2025 à Lyon, le HAC a ainsi mis fin à une série de quatre sorties dénuée du moindre échec (8 pts/12). Un revers qui oblige en outre les Havrais à retourner dans la zone la plus sombre du classement, celle où se débattent les deux relégables.
Mais un échec que Didier Digard tient, en partie, à dédier à M. Dechepy, l’arbitre du soir. « Sur le troisième but de Lyon, il y a faute sur Josué (Casimir) au début de l’action. Une faute très claire, sous les yeux de l’arbitre de touche qui ne signale pas. Sur le premier but, il y a une faute, certes légère, sur Gautier (Lloris), là aussi au début de l’action, et sur le quatrième, il y a une faute sur Junior (Mwanga). Ça fait beaucoup. »
Des bancs si différents…
Averti à la 82e par M. Dechepy – « je lui demande des explications et il me dit qu’il ne veut pas parler avec moi » – Digard vit son adjoint en charge de la préparation physique, Thomas Joubert, être tout simplement expulsé. Il y avait de l’énervement dans l’air, mais sans doute la frustration était-elle plus grande. Celle d’avoir tourné autour d’un nouvel exploit en terre adverse. D’être surtout passé au travers lors du dernier quart d’heure. Jusqu’à la 78e minute, c’est en effet le HAC qui faisait course en tête (2-1).
Une 78e minute qui se préparait à devenir poussière, quand Fofana se glissa sous le nez de Nego pour s’en aller éliminer Gorgelin et égaliser dans un angle fermé. Fofana, symbole de la qualité des entrants lyonnais, quand les hommes sortis du banc havrais à la 70e, à savoir Hassan, Joujou et Ndiaye, ne sont jamais parvenus à trouver le bon tempo. « Ils ne nous ont pas apporté ce qu’ils auraient dû nous apporter, déplore Digard. Oui, c’est très dur de rentrer dans un tel match, mais il faut être prêt, être au niveau quand on fait appel à vous. Car après tant d’efforts, ça ne peut pas donner un tel score à la fin. »
Encore une ouverture du score concédée
Lorsqu’il dut injecter du sang frais – « Yassine (Kechta) et Issa (Soumaré) m’ont demandé à sortir », précise « DD » – les contours d’un cinquième succès restaient donc bien visibles. Mais l’énergie commençait à manquer chez certains. Depuis trop longtemps, les Ciel et Marine galopaient sans interruption derrière un ballon confisqué par des Lyonnais en manque de réussite sur cette frappe d’Almada venue s’écraser sur le poteau (57e).
Touré et les siens pouvaient ainsi souffler très fort, eux qui avaient été pour la dix-neuvième fois de la saison contraints à courir derrière l’ouverture du score, quand Tagliafico fut touché par Youte dans la surface. D’un penalty, Lacazette débloqua le compteur du jour (22e), d’un autre penalty, provoqué par Kechta, Touré remit le HAC à la hauteur de l’OL (31e). Encore une fois, la réaction des Ciel et Marine laissait des traces dans le camp d’en face, d’autant plus nettes que Casimir, servi par un Soumaré très punchy, ponctuait la première période d’un deuxième but en faveur du Doyen (45e+1).
Seulement voilà, les Havrais manquèrent de coffre et ne purent s’accrocher jusqu’au gong. Fofana a relancé l’OL à la 78e, Mikautadze, lui aussi entré en seconde période, l’a propulsé vers la victoire (3-2, 82e), avant qu’Almada ne tape sur le dernier clou dans les toutes dernières secondes (90e+6). C’est donc dans la peau d’un relégable que le HAC traversera la trêve internationale, avant de défier Nantes, au Stade Océane, le 30 mars (17 h 15).
À Lyon, Lyon bat Havre AC 4 à 2 (1-2)
Arbitre : M. Dechepy. Spectateurs : 39 991.
Buts pour Lyon : Lacazette (22e s.p.), Fofana (78e), Mikautadze (82e), Almada (90e+6) ; pour le HAC : Touré (31e s.p.), Casimir (45e+1).
Avertissements à Lyon : Matic (37e), Nuamah (54e) ; au HAC : Gorgelin (63e), Nego (66e), Touré (84e).
LYON : Perri – Maitland-Niles, Mata, Niakhaté, Tagliafico – Matic (Tessmann, 46e), Tolisso – Almada, Cherki (Mikautadze, 77e), Nuamah (Fofana, 71e) – Lacazette (cap) (Veretout, 86e).
Entraîneur : Paulo Fonseca.
HAVRE AC : Gorgelin – Nego, Youte, Lloris, Pembele – Touré (cap) (Housni, 90e+1), Mwanga, Kechta (Ndiaye, 70e) – Casimir, Ayew (Joujou, 70e), Soumaré (Hassan, 70e).
Entraîneur : Didier Digard.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
C’est dans le rouge, du moins virtuellement, que le HAC débute l’ultime trêve internationale inscrite au calendrier. Un pas en arrière, effectué ce dimanche 16 mars 2025 à Lyon (2-4), qui ne laisse toutefois pas filtrer les effets d’une rechute.
Le HAC a enregistré ce dimanche 16 mars 2025 à Lyon son premier échec à l’extérieur depuis le 5 janvier
En suspens et placé entre les mains de la commission de discipline de la Ligue, le verdict du face-à-face entre Montpellier et Saint-Étienne, définitivement interrompu ce dimanche 16 mars 2025 à la 63e minute suite à de graves débordements, ne tardera pas à être connu (mercredi ?). Au pire pour les Stéphanois, lancés à cet instant vers un tranquille succès (2-0), le match reprendra là où il s’est arrêté, au mieux leur victoire sera d’office validée. Virtuellement, l’ASSE sort donc du rouge.
Conséquence, elle aussi virtuelle en l’état, c’est le HAC qui y retourne. À cette 17e et, a priori, seule place restant à éviter afin de ne pas dégringoler directement en L2, sachant que Montpellier, en passe d’être battu pour la septième fois en autant de matches, n’échappera pas aux affres de la relégation. Jean-Louis Gasset, le coach du MHSC, n’arrive d’ailleurs plus à dissimuler sa résignation. « J’ai honte… Quand on n’atteint pas nos objectifs, ça fait mal. Si c’est terminé pour nous ? Oui, bien sûr. »
Voilà donc jetée une première éponge. Néanmoins, pour les Ciel et Marine, cela n’aidera pas à effacer toutes les traces du revers le plus frais. Celui enregistré ce dimanche à Lyon, le dix-septième de la saison, le dixième avec au moins trois buts encaissés, le cinquième avec un minimum de quatre buts concédés. Mais ce premier échec à l’extérieur depuis le 5 janvier, et cette figuration faite au Vélodrome (1-5, 16e j.), ne peut pas s’expliquer à travers le prisme d’une rechute.
Bien mieux que Lyon dans les duels
Parce qu’au rendez-vous, les hommes de Didier Digard l’ont été. Avec leurs armes, à savoir privés de Sangante, Diawara, Zouaoui et Ballo-Touré, leur abnégation (61 duels gagnés, contre 47 pour Lyon), leur énergie, leur faculté à scorer à l’extérieur (huit buts lors des trois derniers déplacements). Mais aussi avec leur trop modeste profondeur de banc.
Pendant que les entrants de l’OL secouaient les Gones, ceux du HAC restaient coincés dans les starting-blocks. Et ce n’est faire offense à personne que d’affirmer l’absence dans les rangs du Havre AC de joueurs de la dimension de Fofana ou de Mikautadze, pourtant remplaçants dimanche, mais tous les deux buteurs. Quand Didier Digard, lui, dut faire appel à deux néophytes (Zagadou et Mendes Vaz), ainsi qu’à Aloïs Confais et ses… huit minutes de temps de jeu depuis le coup d’envoi de la saison passée, pour compléter son groupe de « 20 ».
Contraint dans son coaching, et ce au cours d’un débat qui n’autorisait aux Ciel et Marine la moindre baisse de régime, le moindre relâchement au pressing, Didier Digard n’avait donc pas les hommes capables d’endiguer cette vague lyonnaise qui ne cessait de grossir. Avant que celle-ci n’emporte tout à partir de la 78e minute. Et que les Havrais ne soient finalement obligés à remettre au dimanche 30 mars (17 h 15), et la réception de Nantais qui se rapprochent du maintien (27 points), l’ambition de décrocher un septième succès (soit le total de la saison dernière).
Ces trois points à domicile, rappelons-le, après lesquels courent les Ciel et Marine depuis le 3 novembre, date de la venue de Montpellier (1-0). Là où le club doyen se rendra le 6 avril.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.