Football – HAC : « Je me suis demandé ce que je faisais ici », confie Mathieu Bodmer
Si ce dimanche 23 février 2025, face à Toulouse (1-4), le HAC s’est sabordé en un temps record, si à domicile, le bilan provisoire peut difficilement être plus sombre, les Ciel et Marine n’en restent pas moins toujours en vie. Mais le climat du Stade Océane a choqué en interne. Mathieu Bodmer s’interroge.
« Je me suis demandé ce que je faisais là. »
Mathieu Bodmer ne s’est pas caché, n’a rien caché. « Je n’ai pas beaucoup dormi, et quand tu ne dors pas, tu penses. Et oui, dans la nuit, je me suis demandé ce que je faisais ici, si je ne m’étais pas trompé de club. On est au HAC, où on a attendu longtemps un retour en Ligue 1, et là, on est à la lutte pour le maintien, et tout un stade se retourne contre son équipe, contre l’entraîneur. C’est la première fois que je vois ça. » La première fois, peut-être depuis l’ère Jean-François Domergue (décembre 2000 – juin 2004), qu’un coach suscite un tel rejet.
Mais un Didier Digard, que le public le veuille, ou non, qui reste et restera solidement accroché à son poste. Et ce, même si dimanche, le HAC, battu pour la seizième fois en vingt-trois journées, a déjà atteint le total de revers de la saison passée, même si jamais de son histoire moderne, le club doyen n’avait été poussé à mettre les deux genoux à terre à domicile sept fois d’affilée (six en 2008-2009). « Ce qui s’est passé dimanche, nous a tous marqués au club, dit Bodmer. Maintenant, il faut que tout le monde sache qu’on est tous soudés. Je dis bien tous. »
« Les gens ont une mémoire sélective »
L’union sacrée n’a toutefois pas empêché les Ciel et Marine de se saborder face à Toulouse. D’abord, via le schéma tactique décidé, un étrange 4-2-4 pour un entrejeu dépeuplé, alors que le récent 4-3-3 semblait avoir apporté le nécessaire équilibre. Ensuite, par cette perte de contrôle, celle d’Étienne Youte, déjà fautif à Lille puis face à Nice, celle de Junior Mwanga, expulsé et dont l’absence ne sera guère anecdotique samedi 1er mars à Lens (19 heures). « Mais jusqu’au penalty et le rouge, on est encore dans le match, note le « DS » du HAC. On ne va donc pas tout jeter et on ne va pas non plus prendre un ciseau à tous les matches (NDLR : celui d’Aboukhlal sur l’ouverture du score, 9e). Alors c’est vrai, on ne fait pas tout bien, mais je crois que les gens ont une mémoire sélective. On n’est pas décrochés et c’est maintenant qu’il faut s’accrocher tous ensemble. C’est pour cela que la réaction du public m’attriste. Et celle vis-à-vis de Didier, je n’arrive pas à me l’expliquer. Je ne comprends pas tout et ça fait mal à la tête. D’autant qu’au Stade Océane, ce sont deux finales qui sont annoncées. Et je n’imagine pas un seul instant que le public ne soit pas derrière les joueurs et le staff. »
« On a l’impression d’avoir dix points de retard »
Le 9 mars (17 h 15), soit une semaine après une escale à Lens, c’est Saint-Étienne, annoncé samedi face à Nice, qui sera à l’affiche du Stade Océane (25e journée). À ce jour, les Ciel et Marine ne comptent que deux points de retard sur les Verts, seizièmes. Le 30 mars (date à confirmer), ce sera au tour du FC Nantes, aujourd’hui quatorzième avec sept longueurs d’avance, de se rendre au Havre (27e j.). Alors, même si la déception fut grande dimanche, si la claque fit mal, si une nouvelle occasion de sortir du rouge vif fut manquée, le suspense reste entier quant au verdict final.
« Pourtant, par rapport à ce que j’ai entendu hier (lire dimanche), on a l’impression d’avoir dix points de retard, conclut Mathieu Bodmer. Et si ce n’était pas tout à fait vrai avant le mercato d’hiver, là, je peux vous garantir que tout le monde est concerné. » Samedi à Bollaert, où plus mille fans du HAC envahiront le parcage dédié aux visiteurs, où il faudra se dresser face à des Lensois en chute libre (trois défaites à la suite), il sera donc de nouveau possible de mesurer le degré d’investissement des Ciel et Marine.
Source PN
[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Source : lensois.com - Le 25 février 2025 par Christophe Schaad
Climat tendu autour de Didier Digard avant RC Lens-HAC
Si le RC Lens n’est pas au mieux avec 3 défaites consécutives, il recevra samedi une équipe encore plus mal en point. Le HAC vient de subir 2 défaites, à chaque fois à domicile, contre Nice (1-3) puis Toulouse (1-4). Et il occupe surtout la 17e et avant-dernière place du classement.
L’atmosphère est délétère autour du club normand et principalement de son entraîneur Didier Digard, pris à partie avec véhémence lors de la défaite face à Toulouse le week-end dernier. Le capo des ultras normands s’était fait entendre au stade Océane, dans des propos relayés par L’Equipe : « Digard, tout le stade ne veut plus de toi, casse-toi ! Les gens n’en peuvent plus de toi, ils en ont marre. C’est à toi qu’on parle. C’est à toi de réagir. Le Havre c’est nous et ce n’est pas vous. On fait ce qu’on veut, on en a plein le cul. Et Digard,on n’en veut plus. » Il a demandé au public de lever les mains pour manifester son envie de voir partir le technicien. Une demande qui a été assez largement suivie.
« Sur l’investissement des joueurs et l’unité, il n’y a pas de débat »
Le technicien a répondu, dans des propos relayés par le quotidien : « Très sincèrement, je n’en pense rien. Ils peuvent chanter, faire ce qu’ils veulent, je n’ai aucun souci avec ça, ils ont le droit d’avoir un avis. Ce qui est important, c’est l’avis de mon groupe et des gens avec qui je travaille au quotidien. S’ils jugent qu’il faut changer, on changera, il n’y a aucun souci. Mais moi je n’abandonnerai pas ce groupe. Et jusqu’à ce carton rouge, la prestation des joueurs me montre qu’ils sont à fond et vont se sauver
Je ne suis pas là pour me défendre, mais en fait, il n’y a pas de doute. Sur l’investissement des joueurs et l’unité, il n’y a pas de débat. » Pour l’instant, aucune décision n’a été prise concernant un départ du coach avant le match à Lens. Les Havrais viendront avec l’espoir de renouer avec leur dernière bonne performance. C’était dans les Hauts-de-France, sur le terrain de Lille pour leur dernier voyage à ce jour (1-2).
Climat tendu autour de Didier Digard avant RC Lens-HAC
Si le RC Lens n’est pas au mieux avec 3 défaites consécutives, il recevra samedi une équipe encore plus mal en point. Le HAC vient de subir 2 défaites, à chaque fois à domicile, contre Nice (1-3) puis Toulouse (1-4). Et il occupe surtout la 17e et avant-dernière place du classement.
L’atmosphère est délétère autour du club normand et principalement de son entraîneur Didier Digard, pris à partie avec véhémence lors de la défaite face à Toulouse le week-end dernier. Le capo des ultras normands s’était fait entendre au stade Océane, dans des propos relayés par L’Equipe : « Digard, tout le stade ne veut plus de toi, casse-toi ! Les gens n’en peuvent plus de toi, ils en ont marre. C’est à toi qu’on parle. C’est à toi de réagir. Le Havre c’est nous et ce n’est pas vous. On fait ce qu’on veut, on en a plein le cul. Et Digard,on n’en veut plus. » Il a demandé au public de lever les mains pour manifester son envie de voir partir le technicien. Une demande qui a été assez largement suivie.
« Sur l’investissement des joueurs et l’unité, il n’y a pas de débat »
Le technicien a répondu, dans des propos relayés par le quotidien : « Très sincèrement, je n’en pense rien. Ils peuvent chanter, faire ce qu’ils veulent, je n’ai aucun souci avec ça, ils ont le droit d’avoir un avis. Ce qui est important, c’est l’avis de mon groupe et des gens avec qui je travaille au quotidien. S’ils jugent qu’il faut changer, on changera, il n’y a aucun souci. Mais moi je n’abandonnerai pas ce groupe. Et jusqu’à ce carton rouge, la prestation des joueurs me montre qu’ils sont à fond et vont se sauver
Je ne suis pas là pour me défendre, mais en fait, il n’y a pas de doute. Sur l’investissement des joueurs et l’unité, il n’y a pas de débat. » Pour l’instant, aucune décision n’a été prise concernant un départ du coach avant le match à Lens. Les Havrais viendront avec l’espoir de renouer avec leur dernière bonne performance. C’était dans les Hauts-de-France, sur le terrain de Lille pour leur dernier voyage à ce jour (1-2).
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Un sacré exemple de bêtise collective » : après les tensions de la réunion précédente, un nouveau collège pour avancer
Un nouveau collège de L1 doit se tenir ce jeudi après-midi. Lors de la précédente réunion, le 14 février, les échanges ont une nouvelle fois été très tendus, à l'image des critiques de Joseph Oughourlian.
Arnaud Hermant
Dans le calendrier, la date du 14 est décidément celle des règlements de comptes au sein du football professionnel français. Après le collège de L1 du 14 juillet 2024 au cours duquel les présidents se sont écharpés autour de la meilleure solution pour les droits de diffusion de la L1 pour la période 2024-2029, il y a aussi, désormais, celui du 14 février. Ce jour-là, les échanges et les critiques ont fusé, toujours autour de la problématique du diffuseur, quelques mois après que l'accord avec DAZN et beIN Sports a été conclu. Des tensions exacerbées par le non-versement de la totalité de ce que DAZN devait payer en février (la plateforme n'a payé que 35 M€ sur 70, la LFP a utilisé son fonds de réserve quelques jours plus tard pour compléter les versements).
L'Équipe a pu prendre connaissance de l'enregistrement de ce collège pendant lequel a été abordé le manque d'information, la possibilité d'un plan B et la clause empêchant la Ligue de discuter avec de futurs diffuseurs avant décembre. « Il y en a marre de cette absence de transparence, et on n'est pas plus cons que vous pour ne pas être plus au courant, a tancé Jean-Michel Roussier, le patron du Havre. Il n'y a pas deux vitesses mais trois (en L1). Les petits, vous nous prenez pour des cons parce qu'on n'est pas capables de comprendre, parce qu'on n'est pas discrets, parce qu'on parle plus que vous aux journalistes ? C'est insupportable. »
lire aussi
Au coeur de la réunion animée du 14 juillet 2024 qui a fait basculer l'avenir du football français
Même reproche formulé par Waldemar Kita, le président-propriétaire du FC Nantes ou encore Joseph Oughourlian, son homologue du RC Lens, qui a tenu des propos très durs, n'hésitant pas à cibler Jean-Pierre Caillot, président du collège de L1 et du Stade de Reims : « Tout le monde se plaint d'un manque d'information, tout le monde se plaint d'un manque de gouvernance. Tout le monde sait qu'il y a une petite clique - dont tu fais partie Jean-Pierre - qui, disons, contrôle l'information, contrôle la gouvernance. Les décisions qui ont été prises depuis un an sont catastrophiques. [...] Il faut demander les responsabilités. Le problème vient du collège. On parle souvent d'intelligence collective mais dans notre cas, excusez-moi messieurs, on est quand même un sacré exemple de bêtise collective. [...] On n'apprend jamais de nos erreurs. C'est ça qui est frappant, c'est sidérant même. »
Caillot dans le viseur
Le patron du fonds Amber Capital étaye ses critiques. « Toutes nos erreurs, Mediapro, Amazon, DAZN, viennent d'arbitrage du court terme contre le long terme. [...] Là, vous avez bousillé le produit. C'est dix ans qu'on a devant nous pour revenir aux chiffres d'Amazon d'il y a trois ans en nombre d'abonnés. Juste, pour que ce soit clair, 400 000 ou 500 000 abonnés, ça valorise nos droits à 150 ou 200 millions d'euros, affirme le dirigeant lensois. C'est à peu près ça, la valeur de nos droits aujourd'hui. OK ? Donc, quand les prochaines négociations commenceront, avec Canal, avec DAZN, avec je ne sais pas qui... On est à 150-200 millions d'euros. »
Incisif, Oughourlian insiste et demande au président de la LFP, Vincent Labrune, et à Caillot, de prendre leurs responsabilités : « Grâce aux décisions de notre petite clique éclairée. Voilà où on en est. Donc ce que je vous demande, je vous en supplie, je me mets à genoux parce que c'est mon fric, et j'en ai assez de payer les pots cassés de décisions qui n'ont qui queue ni tête. Essayez de travailler avec des gens qui comprennent ce marché. [...] C'est difficilement compréhensible, ce qui a été voté, DAZN, la clause de deux ans... Moi, je pense qu'aujourd'hui, le management de la Ligue, Vincent Labrune en particulier, le management du collège, Jean-Pierre Caillot, ont une responsabilité très importante dans ce putain de désastre qui est le nôtre. J'aimerais bien que ces gens-là prennent leurs responsabilités mais c'est beaucoup trop leur demander. »
En raison de cette réunion houleuse, Caillot avait annoncé vouloir démissionner de son poste de patron du collège. Depuis, il n'a jamais confirmé son intention, soutenu par plusieurs de ses collègues (le Parisien Nasser al-Khelaïfi ou le Niçois Jean-Pierre Rivère, notamment) à rester en place. Que se passera-t-il cet après-midi alors que le collège se réunit de nouveau ?
Un nouveau collège de L1 doit se tenir ce jeudi après-midi. Lors de la précédente réunion, le 14 février, les échanges ont une nouvelle fois été très tendus, à l'image des critiques de Joseph Oughourlian.
Arnaud Hermant
Dans le calendrier, la date du 14 est décidément celle des règlements de comptes au sein du football professionnel français. Après le collège de L1 du 14 juillet 2024 au cours duquel les présidents se sont écharpés autour de la meilleure solution pour les droits de diffusion de la L1 pour la période 2024-2029, il y a aussi, désormais, celui du 14 février. Ce jour-là, les échanges et les critiques ont fusé, toujours autour de la problématique du diffuseur, quelques mois après que l'accord avec DAZN et beIN Sports a été conclu. Des tensions exacerbées par le non-versement de la totalité de ce que DAZN devait payer en février (la plateforme n'a payé que 35 M€ sur 70, la LFP a utilisé son fonds de réserve quelques jours plus tard pour compléter les versements).
L'Équipe a pu prendre connaissance de l'enregistrement de ce collège pendant lequel a été abordé le manque d'information, la possibilité d'un plan B et la clause empêchant la Ligue de discuter avec de futurs diffuseurs avant décembre. « Il y en a marre de cette absence de transparence, et on n'est pas plus cons que vous pour ne pas être plus au courant, a tancé Jean-Michel Roussier, le patron du Havre. Il n'y a pas deux vitesses mais trois (en L1). Les petits, vous nous prenez pour des cons parce qu'on n'est pas capables de comprendre, parce qu'on n'est pas discrets, parce qu'on parle plus que vous aux journalistes ? C'est insupportable. »
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Caillot dans le viseur
Le patron du fonds Amber Capital étaye ses critiques. « Toutes nos erreurs, Mediapro, Amazon, DAZN, viennent d'arbitrage du court terme contre le long terme. [...] Là, vous avez bousillé le produit. C'est dix ans qu'on a devant nous pour revenir aux chiffres d'Amazon d'il y a trois ans en nombre d'abonnés. Juste, pour que ce soit clair, 400 000 ou 500 000 abonnés, ça valorise nos droits à 150 ou 200 millions d'euros, affirme le dirigeant lensois. C'est à peu près ça, la valeur de nos droits aujourd'hui. OK ? Donc, quand les prochaines négociations commenceront, avec Canal, avec DAZN, avec je ne sais pas qui... On est à 150-200 millions d'euros. »
Incisif, Oughourlian insiste et demande au président de la LFP, Vincent Labrune, et à Caillot, de prendre leurs responsabilités : « Grâce aux décisions de notre petite clique éclairée. Voilà où on en est. Donc ce que je vous demande, je vous en supplie, je me mets à genoux parce que c'est mon fric, et j'en ai assez de payer les pots cassés de décisions qui n'ont qui queue ni tête. Essayez de travailler avec des gens qui comprennent ce marché. [...] C'est difficilement compréhensible, ce qui a été voté, DAZN, la clause de deux ans... Moi, je pense qu'aujourd'hui, le management de la Ligue, Vincent Labrune en particulier, le management du collège, Jean-Pierre Caillot, ont une responsabilité très importante dans ce putain de désastre qui est le nôtre. J'aimerais bien que ces gens-là prennent leurs responsabilités mais c'est beaucoup trop leur demander. »
En raison de cette réunion houleuse, Caillot avait annoncé vouloir démissionner de son poste de patron du collège. Depuis, il n'a jamais confirmé son intention, soutenu par plusieurs de ses collègues (le Parisien Nasser al-Khelaïfi ou le Niçois Jean-Pierre Rivère, notamment) à rester en place. Que se passera-t-il cet après-midi alors que le collège se réunit de nouveau ?
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Football – HAC : deux absents de marque, un suspendu, le point sur l’effectif du Havre AC
J-2 avant le rendez-vous à Lens, là où le HAC, tombé au Stade Océane lors des deux dernières échéances de Ligue 1, tentera de se relever. Mais sur quel effectif s’appuie Didier Digard à l’approche de cette vingt-quatrième journée ?
Touché à une cuisse, Yassine Kechta doit renoncer au déplacement du HAC à Lens
Au moins le HAC, toujours scotché à la dix-septième place, pourrait-il être épargné par les coups durs. Mais non… D’abord, il y a cette sévérité de la commission de discipline qui a infligé non pas un, mais deux matches ferme à Junior Mwanga, coupable face à Toulouse (1-4) d’un engagement non maîtrisé. Néanmoins, il était certain que le milieu de terrain prêté par le RC Strasbourg ne pourrait croiser le fer avec des Sang et Or battus à l’occasion des trois dernières échéances.
Kechta, un match seulement ?
En revanche, il était espéré qu’Arouna Sangante, out le week-end dernier, effectue son retour à Bollaert. Il n’en sera rien. Le capitaine havrais, toujours handicapé par une douleur à la cuisse doit jeter l’éponge. Tout comme… Yassine Kechta. Lui aussi ressent une gêne à une cuisse et doit renoncer à cette étape dans le Nord. « Mais je pense qu’il sera juste absent pour ce match », rassure Didier Digard. Le Franco-Marocain devrait ainsi pouvoir être de cette « finale » face à Saint-Étienne, le 9 mars au Stade Océane (17h15).
Enfin, notons que Daler Kuziaev, touché à un mollet le 5 janvier (à Marseille), n’est toujours pas en état de renouer avec la compétition. « Ce n’est que la semaine prochaine qu’il pourra reprendre l’entraînement normalement », précise l’entraîneur havrais. Élysée Logbo, lui, se remet d’une opération à une épaule.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
J-2 avant le rendez-vous à Lens, là où le HAC, tombé au Stade Océane lors des deux dernières échéances de Ligue 1, tentera de se relever. Mais sur quel effectif s’appuie Didier Digard à l’approche de cette vingt-quatrième journée ?
Touché à une cuisse, Yassine Kechta doit renoncer au déplacement du HAC à Lens
Au moins le HAC, toujours scotché à la dix-septième place, pourrait-il être épargné par les coups durs. Mais non… D’abord, il y a cette sévérité de la commission de discipline qui a infligé non pas un, mais deux matches ferme à Junior Mwanga, coupable face à Toulouse (1-4) d’un engagement non maîtrisé. Néanmoins, il était certain que le milieu de terrain prêté par le RC Strasbourg ne pourrait croiser le fer avec des Sang et Or battus à l’occasion des trois dernières échéances.
Kechta, un match seulement ?
En revanche, il était espéré qu’Arouna Sangante, out le week-end dernier, effectue son retour à Bollaert. Il n’en sera rien. Le capitaine havrais, toujours handicapé par une douleur à la cuisse doit jeter l’éponge. Tout comme… Yassine Kechta. Lui aussi ressent une gêne à une cuisse et doit renoncer à cette étape dans le Nord. « Mais je pense qu’il sera juste absent pour ce match », rassure Didier Digard. Le Franco-Marocain devrait ainsi pouvoir être de cette « finale » face à Saint-Étienne, le 9 mars au Stade Océane (17h15).
Enfin, notons que Daler Kuziaev, touché à un mollet le 5 janvier (à Marseille), n’est toujours pas en état de renouer avec la compétition. « Ce n’est que la semaine prochaine qu’il pourra reprendre l’entraînement normalement », précise l’entraîneur havrais. Élysée Logbo, lui, se remet d’une opération à une épaule.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – Ligue 1 : que pense le HAC des polémiques arbitrales qui s’enchaînent ?
Visé par Pablo Longoria, le président de l’Olympique de Marseille, l’arbitrage français est au cœur de tous les débats footballistiques cette semaine. Au Havre AC, de nombreuses décisions ont suscité la polémique depuis le début de la saison.
Cette saison, joueurs et membres du staff havrais ont régulièrement contesté des décisions arbitrales
À mort l’arbitre ! » Tel était le titre du film réalisé par Jean-Pierre Mocky, sorti en 1984. Adaptée du roman éponyme de l’écrivain britannique Alfred Draper, édité en 1972, la production plongeait le spectateur dans la traque d’un arbitre, ce dernier ayant eu l’outrecuidance de siffler un penalty causant la défaite de l’équipe locale.
Un peu plus de quarante ans plus tard, ce titre se révèle presque prémonitoire au vu du climat malsain qui entoure le football français depuis quelques jours. Contestés et critiqués week-end après week-end, les arbitres français se retrouvent sous les feux des projecteurs. Samedi 22 février 2025, après la défaite de l’Olympique de Marseille sur la pelouse d’Auxerre (0-3), Pablo Longoria a pété les plombs. Rongé par un sentiment d’injustice développé depuis de nombreuses journées, le président espagnol de l’OM a crié à la « corruption, la vraie corruption » contre l’arbitre Jérémy Stinat, en raison de l’expulsion, pourtant justifiée, de son défenseur central Derek Cornelius. Face à ces accusations, l’ensemble des hommes en noir a décidé de porter plainte pour diffamation. En attendant une décision de justice, Pablo Longoria a été suspendu 15 matches ferme par la commission de discipline de la LFP ce mercredi 26 février.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Visé par Pablo Longoria, le président de l’Olympique de Marseille, l’arbitrage français est au cœur de tous les débats footballistiques cette semaine. Au Havre AC, de nombreuses décisions ont suscité la polémique depuis le début de la saison.
Cette saison, joueurs et membres du staff havrais ont régulièrement contesté des décisions arbitrales
À mort l’arbitre ! » Tel était le titre du film réalisé par Jean-Pierre Mocky, sorti en 1984. Adaptée du roman éponyme de l’écrivain britannique Alfred Draper, édité en 1972, la production plongeait le spectateur dans la traque d’un arbitre, ce dernier ayant eu l’outrecuidance de siffler un penalty causant la défaite de l’équipe locale.
Un peu plus de quarante ans plus tard, ce titre se révèle presque prémonitoire au vu du climat malsain qui entoure le football français depuis quelques jours. Contestés et critiqués week-end après week-end, les arbitres français se retrouvent sous les feux des projecteurs. Samedi 22 février 2025, après la défaite de l’Olympique de Marseille sur la pelouse d’Auxerre (0-3), Pablo Longoria a pété les plombs. Rongé par un sentiment d’injustice développé depuis de nombreuses journées, le président espagnol de l’OM a crié à la « corruption, la vraie corruption » contre l’arbitre Jérémy Stinat, en raison de l’expulsion, pourtant justifiée, de son défenseur central Derek Cornelius. Face à ces accusations, l’ensemble des hommes en noir a décidé de porter plainte pour diffamation. En attendant une décision de justice, Pablo Longoria a été suspendu 15 matches ferme par la commission de discipline de la LFP ce mercredi 26 février.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Football – HAC : « Chaque point à prendre est un combat », dit Gilles Dumesnil
À vous la parole ! Avant chaque rencontre des Ciel et Marine, nous relayons les impressions d’un fan du club doyen. À l’aube du duel entre le RC Lens et le HAC, ce samedi 1er mars 2025 (19 heures), micro tendu à Gilles Dumesnil (43 ans).
« Il y a eu si peu de moments où on a pu se dire que ce pourrait être mieux que prévu. Depuis la victoire face à Auxerre (3e j.), c’est un dur retour à la réalité. Le fait qu’il n’y ait pas eu de renforts l’été dernier est une explication, mais ce sont surtout les joueurs majeurs de la saison dernière qui ont lâché. Opéri a fait défaut, Youte n’est pas à son niveau, Targhalline n’en avait plus rien à faire du club. Logiquement, le niveau a baissé et l’esprit a disparu. Avec le recul, on comprend mieux pourquoi Luka Elsner est parti. Le groupe était essoré », confie ce fidèle du HAC depuis 1988, supporter expatrié à Metz, comptable dans la vie.
« Un peu de compréhension quand même ! »
« Et concernant Didier Digard, je vais botter en touche puisqu’il a été dit et redit qu’il irait jusqu’au bout. Maintenant, on peut quand même s’interroger sur le choix du week-end dernier, et le changement d’un système qui commençait à faire ses preuves. Mais on en a pris quatre par Toulouse, même si cette défaite peut être circonstanciée. Toulouse… C’est ça qui fait que les gens se crispent. À chaque fois qu’on a la possibilité de prendre le bon virage, on finit dans les graviers. Deux victoires à domicile… À ce propos, j’ai trouvé certaines paroles de Mathieu Bodmer et de Jean-Michel Roussier déplacées. Un peu de compréhension quand même ! En tribune, la réaction a certes été maladroite, mais la direction doit savoir qu’aujourd’hui, les gens vont au stade en se demandant combien on va en prendre. Chaque point est un combat, car il y a si peu d’adversaires à notre portée. Mais pour conclure, je pense quand même qu’on peut aller chercher la place de barragiste. Quinzième, ça me paraît vraiment difficile. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
À vous la parole ! Avant chaque rencontre des Ciel et Marine, nous relayons les impressions d’un fan du club doyen. À l’aube du duel entre le RC Lens et le HAC, ce samedi 1er mars 2025 (19 heures), micro tendu à Gilles Dumesnil (43 ans).
« Il y a eu si peu de moments où on a pu se dire que ce pourrait être mieux que prévu. Depuis la victoire face à Auxerre (3e j.), c’est un dur retour à la réalité. Le fait qu’il n’y ait pas eu de renforts l’été dernier est une explication, mais ce sont surtout les joueurs majeurs de la saison dernière qui ont lâché. Opéri a fait défaut, Youte n’est pas à son niveau, Targhalline n’en avait plus rien à faire du club. Logiquement, le niveau a baissé et l’esprit a disparu. Avec le recul, on comprend mieux pourquoi Luka Elsner est parti. Le groupe était essoré », confie ce fidèle du HAC depuis 1988, supporter expatrié à Metz, comptable dans la vie.
« Un peu de compréhension quand même ! »
« Et concernant Didier Digard, je vais botter en touche puisqu’il a été dit et redit qu’il irait jusqu’au bout. Maintenant, on peut quand même s’interroger sur le choix du week-end dernier, et le changement d’un système qui commençait à faire ses preuves. Mais on en a pris quatre par Toulouse, même si cette défaite peut être circonstanciée. Toulouse… C’est ça qui fait que les gens se crispent. À chaque fois qu’on a la possibilité de prendre le bon virage, on finit dans les graviers. Deux victoires à domicile… À ce propos, j’ai trouvé certaines paroles de Mathieu Bodmer et de Jean-Michel Roussier déplacées. Un peu de compréhension quand même ! En tribune, la réaction a certes été maladroite, mais la direction doit savoir qu’aujourd’hui, les gens vont au stade en se demandant combien on va en prendre. Chaque point est un combat, car il y a si peu d’adversaires à notre portée. Mais pour conclure, je pense quand même qu’on peut aller chercher la place de barragiste. Quinzième, ça me paraît vraiment difficile. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – HAC : « Si j’en vois un qui lâche à Lens… », prévient Abdoulaye Touré
Le milieu de terrain du HAC, très certainement appelé à réintégrer le « onze » de départ après un mois et demi d’absence, n’acceptera pas de voir un, ou plusieurs de ses partenaires, lâcher prise, ce samedi 1er mars 2025 à Lens (19 heures).
Abdoulaye Touré devrait retrouver, dès le coup d’envoi, sa place au sein de l’entrejeu, lors de ce duel entre le RC Lens et le HAC
Durement touché aux côtes le 12 janvier 2025 face à… Lens (1-2, 17e j.), out durant cinq semaines et entré en jeu lors de la récente réception de Toulouse (1-4, 23e j.), Abdoulaye Touré renouera, sauf surprise, avec un statut de titulaire ce samedi 1er mars face à… Lens.
Comment ça va ?
« Ça va. J’ai douillé pendant trois semaines, dans tous les mouvements, j’étais gêné, j’ai dû rester cloîtré chez moi, et là, je reviens petit à petit. Mais c’était dur, car quand la situation est ce qu’elle est aujourd’hui, la seule envie que tu as c’est d’être sur le terrain pour aider l’équipe. »
Pour que vos côtes ne résistent pas, le coup a dû être d’une réelle violence, non ?
« Tous ceux qui étaient à côté moi ont entendu le craquement. Je n’ai d’ailleurs pas compris pourquoi l’arbitre n’avait même pas mis un carton au Lensois (NDLR : Mbala Nzola, suspendu pour ce match retour). Mais ça ne sert à rien de revenir là-dessus. »
« La première fois de ma vie que je prends de si gros scores à domicile »
Et fait du hasard, c’est face à Lens que vous devriez effectuer votre retour dans le « onze » de départ…
« Comme je le dis souvent, il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous. Mon destin est peut-être de revenir face à Lens. »
Vous parliez de la situation du HAC. Comment l’analysez-vous ?
« Globalement, il y a quand même de bonnes choses depuis un petit moment. De très bonnes choses même. Face à Toulouse, jusqu’à ce qu’on revienne au score, tout avait été plutôt bien fait. Mais après l’égalisation, on se devait de mettre le pied sur le ballon, de faire courir les Toulousains. Mais on prend ce penalty, ce rouge, et on lâche complètement. »
Ce qui a déclenché la colère des supporters, de tout le public même. Vous comprenez ?
« C’est tout à fait normal que les supporters se plaignent de ce qui leur est proposé. C’est d’ailleurs la première fois de ma vie que je prends de si gros scores à domicile. Maintenant, si j’avais un mot à leur faire passer, ce serait ‘‘Patience’’. Il ne faut qu’ils pensent qu’on est satisfaits. Dans nos vies respectives, ça nous touche. La confrontation avec le public, il ne faut pas la voir comme une séparation entre les joueurs et les supporters. »
Dimanche, une fois acté le dixième revers au Stade Océane, vous avez été l’un des rares à venir jusqu’au pied du Kop pour vous expliquer avec les fans. L’échange a-t-il été constructif ?
« C’est normal de se présenter à eux. Quand tu gagnes, tu fais le tour du stade, quand tu perds, il faut assumer. Car sur le terrain, c’est nous. Il n’y a pas une personne à désigner, c’est tout un groupe. Aller devant les supporters, c’est le moyen de leur apporter une explication, d’échanger. Mais sans chercher d’excuses, jusqu’au rouge, notre match avait été correct. »
« Ça ne peut pas rester que des mots, il faut des actes »
Ils seront 1000 à rallier le stade Bollaert, à scruter l’état d’esprit, à espérer un coup fumant…
« Ils sont déçus, fâchés, on le sait. Mais il y a un truc qu’on ne peut pas leur retirer, c’est qu’ils sont toujours là en déplacement. C’est une force pour nous. Montrons qu’ils peuvent compter sur nous. »
Existe-t-il le risque que certains de vos partenaires aient déjà en tête la réception de Saint-Étienne, le dimanche 9 mars (17 h 15), match au parfum de finale ?
« Je peux vous garantir que si j’en vois un qui lâche à Lens, je le ramènerai vite avec moi. On doit tous tirer dans le même sens. Dire qu’on mérite de rester en Ligue 1, ça ne peut pas rester que des mots. Il faut des actes. »
Un dernier mot, concernant cette fois le mercato d’hiver et les deux joueurs, Mahamadou Diawara et Junior Mwanga, qui ont été recrutés, deux hommes évoluant dans votre secteur de jeu. Que vous a inspiré leur arrivée ?
« J’ai 30 ans, alors la concurrence, je ne la découvre pas, elle ne me dérange pas. L’important, c’est que toutes les recrues ont apporté un bol d’air. On en avait besoin. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Le milieu de terrain du HAC, très certainement appelé à réintégrer le « onze » de départ après un mois et demi d’absence, n’acceptera pas de voir un, ou plusieurs de ses partenaires, lâcher prise, ce samedi 1er mars 2025 à Lens (19 heures).
Abdoulaye Touré devrait retrouver, dès le coup d’envoi, sa place au sein de l’entrejeu, lors de ce duel entre le RC Lens et le HAC
Durement touché aux côtes le 12 janvier 2025 face à… Lens (1-2, 17e j.), out durant cinq semaines et entré en jeu lors de la récente réception de Toulouse (1-4, 23e j.), Abdoulaye Touré renouera, sauf surprise, avec un statut de titulaire ce samedi 1er mars face à… Lens.
Comment ça va ?
« Ça va. J’ai douillé pendant trois semaines, dans tous les mouvements, j’étais gêné, j’ai dû rester cloîtré chez moi, et là, je reviens petit à petit. Mais c’était dur, car quand la situation est ce qu’elle est aujourd’hui, la seule envie que tu as c’est d’être sur le terrain pour aider l’équipe. »
Pour que vos côtes ne résistent pas, le coup a dû être d’une réelle violence, non ?
« Tous ceux qui étaient à côté moi ont entendu le craquement. Je n’ai d’ailleurs pas compris pourquoi l’arbitre n’avait même pas mis un carton au Lensois (NDLR : Mbala Nzola, suspendu pour ce match retour). Mais ça ne sert à rien de revenir là-dessus. »
« La première fois de ma vie que je prends de si gros scores à domicile »
Et fait du hasard, c’est face à Lens que vous devriez effectuer votre retour dans le « onze » de départ…
« Comme je le dis souvent, il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous. Mon destin est peut-être de revenir face à Lens. »
Vous parliez de la situation du HAC. Comment l’analysez-vous ?
« Globalement, il y a quand même de bonnes choses depuis un petit moment. De très bonnes choses même. Face à Toulouse, jusqu’à ce qu’on revienne au score, tout avait été plutôt bien fait. Mais après l’égalisation, on se devait de mettre le pied sur le ballon, de faire courir les Toulousains. Mais on prend ce penalty, ce rouge, et on lâche complètement. »
Ce qui a déclenché la colère des supporters, de tout le public même. Vous comprenez ?
« C’est tout à fait normal que les supporters se plaignent de ce qui leur est proposé. C’est d’ailleurs la première fois de ma vie que je prends de si gros scores à domicile. Maintenant, si j’avais un mot à leur faire passer, ce serait ‘‘Patience’’. Il ne faut qu’ils pensent qu’on est satisfaits. Dans nos vies respectives, ça nous touche. La confrontation avec le public, il ne faut pas la voir comme une séparation entre les joueurs et les supporters. »
Dimanche, une fois acté le dixième revers au Stade Océane, vous avez été l’un des rares à venir jusqu’au pied du Kop pour vous expliquer avec les fans. L’échange a-t-il été constructif ?
« C’est normal de se présenter à eux. Quand tu gagnes, tu fais le tour du stade, quand tu perds, il faut assumer. Car sur le terrain, c’est nous. Il n’y a pas une personne à désigner, c’est tout un groupe. Aller devant les supporters, c’est le moyen de leur apporter une explication, d’échanger. Mais sans chercher d’excuses, jusqu’au rouge, notre match avait été correct. »
« Ça ne peut pas rester que des mots, il faut des actes »
Ils seront 1000 à rallier le stade Bollaert, à scruter l’état d’esprit, à espérer un coup fumant…
« Ils sont déçus, fâchés, on le sait. Mais il y a un truc qu’on ne peut pas leur retirer, c’est qu’ils sont toujours là en déplacement. C’est une force pour nous. Montrons qu’ils peuvent compter sur nous. »
Existe-t-il le risque que certains de vos partenaires aient déjà en tête la réception de Saint-Étienne, le dimanche 9 mars (17 h 15), match au parfum de finale ?
« Je peux vous garantir que si j’en vois un qui lâche à Lens, je le ramènerai vite avec moi. On doit tous tirer dans le même sens. Dire qu’on mérite de rester en Ligue 1, ça ne peut pas rester que des mots. Il faut des actes. »
Un dernier mot, concernant cette fois le mercato d’hiver et les deux joueurs, Mahamadou Diawara et Junior Mwanga, qui ont été recrutés, deux hommes évoluant dans votre secteur de jeu. Que vous a inspiré leur arrivée ?
« J’ai 30 ans, alors la concurrence, je ne la découvre pas, elle ne me dérange pas. L’important, c’est que toutes les recrues ont apporté un bol d’air. On en avait besoin. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : le HAC se rend à Lens pour rebondir, espérer et se réconcilier
Tombé au Stade Océane lors des deux précédentes journées, le HAC remet le cap au nord, trois semaines après s’y être imposé. C’était à Lille, cette fois, c’est dans l’antre du RC Lens que les Ciel et Marine, relégables, sont attendus, ce samedi 1er mars 2025 à 19 heures.
Remplaçant face à Toulouse, Mahamadou Diawara, remis d’une douleur à un mollet, sera cette fois aligné d’entrée
À Lens, ce samedi 1er mars 2025, le HAC, bien que dépeuplé au milieu, tentera d’accrocher son sixième succès de la saison, le quatrième à l’extérieur. Une soirée pour se remettre à l’endroit et étouffer quelques flammes, avant que Saint-Étienne ne fasse étape au Havre, le dimanche 9 mars.
Dehors, ça tient la route
Force est de reconnaître que le décor du moment ne peut camoufler cet état de fait, à savoir qu’en dehors du Stade Océane (6 points sur 36 mis en jeu), le HAC n’a pas le profil du cancre. Le club doyen aborde en effet son douzième déplacement avec déjà trois succès dans la besace (à Saint-Étienne, Nantes et Lille). Avec surtout, piochés en terres adverses, onze des dix-sept points jusqu’alors grattés. Et « seulement » dix-huit des quarante-sept buts concédés.
Trois succès à l’extérieur donc. Un bilan apte à s’épaissir dès ce samedi ? Possible. Parce que ce sont des Lensois en réelle perte de vitesse qui se dresseront face aux Ciel et Marine, des Sang et Or dominés lors des trois dernières journées (face à Nice, Strasbourg et Nantes).
Un milieu à repenser
Néanmoins, pour espérer signer un deuxième succès en 2025, pour prendre un réel élan avant la réception de Saint-Étienne, le 9 mars, il s’agira de redonner au « onze » cet équilibre qui a tant manqué face à Toulouse. Ce match traversé sur un étrange 4-2-4.
Seulement voilà, dans l’idée de repeupler l’entrejeu, Didier Digard doit composer avec deux absences de poids, celle de Junior Mwanga, suspendu deux matches, et celle de Yassine Kechta (cuisse), un joueur revenu à son meilleur niveau ces dernières semaines. « L’arrivée de joueurs avec un profil un peu plus athlétique a effectivement mis en lumière la qualité technique et de déplacement de Yassine, note l’entraîneur havrais. Et je n’ai pas beaucoup de joueurs de ce profil. »
Si, logiquement, Abdoulaye Touré palliera l’absence de Junior Mwanga, en revanche pour combler le vide laissé par Yassine Kechta, le suspense demeure. Rassoul Ndiaye est-il en pole ? Une surprise est-elle à attendre ? Il se pourrait toutefois que l’entrejeu, au sein duquel Mahamadou Diawara se positionnera d’entrée, soit plus musclé que technique, « ou pas », laisse entendre Digard.
Une décision irrévocable
Dans les Hauts-de-France, là où le HAC a jusqu’alors réalisé son plus beau coup de la saison, à Lille (2-1, 21e j.), peut-être les Ciel et Marine parviendront-ils à altérer l’ire des supporters à l’égard de Didier Digard. Mais quoi qu’il en soit, les plus fervents détracteurs n’ont d’autres choix que de se faire à l’idée que l’exercice en cours se terminera avec, sur le banc, l’ancien élève de la Cavée Verte.
Dans nos colonnes, Mathieu Bodmer a ainsi déclaré : « On est tous soudés. Je dis bien tous. » Y compris donc autour de l’entraîneur havrais. Même tonalité dans les propos du président Jean-Michel Roussier, cette fois au micro de nos confrères d’ici Normandie : « Ce n’est pas lui (Digard) qui se range derrière moi, c’est moi qui me range derrière lui. » Les choses paraissent on ne peut plus claires.
« J’ai toujours dit que je donnerai toujours tout pour les gens qui m’aiment, me soutiennent, confie Digard. Je suis même désolé pour eux, avec la charge de travail qu’ils ont, qu’ils aient besoin de perdre du temps à aller me défendre. Mais ça prouve que ce club reste uni, qu’il se battra jusqu’au bout. »
RC Lens – Havre AC, samedi 1er mars 2025 à 19 heures au stade Bollaert
Arbitre : M. Pignard.
RC LENS : 30. Ryan – 24. Gradit, 20. Sarr, 14. Medina – 2. Aguilar, 28. Thomasson, 23. El Aynaoui, 3. Machado – 7. Sotoca (cap), 22. Saïd, 11. Fulgini.
Remplaçants : 16. Koffi (g), 27. Bah, 34. Pouilly, 15. Ojediran, 18. Diouf, 21. Zaroury, 26. Mendy, 19. Koyalipou, 33. Fofana.
Entraîneur : Will Still.
Absents : Nzola (suspendu), Agbonifo, Chavez, Satriano, Labeau-Lascary (blessés), Celik (choix).
HAVRE AC : 1. Gorgelin – 7. Nego, 6. Youte, 4. Lloris, 97. Ballo-Touré – 94. Touré (cap), 34. Diawara, 19. Ndiaye – 10. Casimir, 99. Hassan, 45. Soumaré.
Remplaçants : 30. Desmas (g), 18. Zouaoui, 32. Pembele, 12. Bodmer, 25. Confais, 44. Bouneb, 21. Joujou, 28. Ayew, 46. Housni.
Entraîneur : Didier Digard.
Absents : Mwanga (suspendu), Sangante, Kechta (blessés), Kuziaev (reprise), Kitala, El Hajjam (choix).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Tombé au Stade Océane lors des deux précédentes journées, le HAC remet le cap au nord, trois semaines après s’y être imposé. C’était à Lille, cette fois, c’est dans l’antre du RC Lens que les Ciel et Marine, relégables, sont attendus, ce samedi 1er mars 2025 à 19 heures.
Remplaçant face à Toulouse, Mahamadou Diawara, remis d’une douleur à un mollet, sera cette fois aligné d’entrée
À Lens, ce samedi 1er mars 2025, le HAC, bien que dépeuplé au milieu, tentera d’accrocher son sixième succès de la saison, le quatrième à l’extérieur. Une soirée pour se remettre à l’endroit et étouffer quelques flammes, avant que Saint-Étienne ne fasse étape au Havre, le dimanche 9 mars.
Dehors, ça tient la route
Force est de reconnaître que le décor du moment ne peut camoufler cet état de fait, à savoir qu’en dehors du Stade Océane (6 points sur 36 mis en jeu), le HAC n’a pas le profil du cancre. Le club doyen aborde en effet son douzième déplacement avec déjà trois succès dans la besace (à Saint-Étienne, Nantes et Lille). Avec surtout, piochés en terres adverses, onze des dix-sept points jusqu’alors grattés. Et « seulement » dix-huit des quarante-sept buts concédés.
Trois succès à l’extérieur donc. Un bilan apte à s’épaissir dès ce samedi ? Possible. Parce que ce sont des Lensois en réelle perte de vitesse qui se dresseront face aux Ciel et Marine, des Sang et Or dominés lors des trois dernières journées (face à Nice, Strasbourg et Nantes).
Un milieu à repenser
Néanmoins, pour espérer signer un deuxième succès en 2025, pour prendre un réel élan avant la réception de Saint-Étienne, le 9 mars, il s’agira de redonner au « onze » cet équilibre qui a tant manqué face à Toulouse. Ce match traversé sur un étrange 4-2-4.
Seulement voilà, dans l’idée de repeupler l’entrejeu, Didier Digard doit composer avec deux absences de poids, celle de Junior Mwanga, suspendu deux matches, et celle de Yassine Kechta (cuisse), un joueur revenu à son meilleur niveau ces dernières semaines. « L’arrivée de joueurs avec un profil un peu plus athlétique a effectivement mis en lumière la qualité technique et de déplacement de Yassine, note l’entraîneur havrais. Et je n’ai pas beaucoup de joueurs de ce profil. »
Si, logiquement, Abdoulaye Touré palliera l’absence de Junior Mwanga, en revanche pour combler le vide laissé par Yassine Kechta, le suspense demeure. Rassoul Ndiaye est-il en pole ? Une surprise est-elle à attendre ? Il se pourrait toutefois que l’entrejeu, au sein duquel Mahamadou Diawara se positionnera d’entrée, soit plus musclé que technique, « ou pas », laisse entendre Digard.
Une décision irrévocable
Dans les Hauts-de-France, là où le HAC a jusqu’alors réalisé son plus beau coup de la saison, à Lille (2-1, 21e j.), peut-être les Ciel et Marine parviendront-ils à altérer l’ire des supporters à l’égard de Didier Digard. Mais quoi qu’il en soit, les plus fervents détracteurs n’ont d’autres choix que de se faire à l’idée que l’exercice en cours se terminera avec, sur le banc, l’ancien élève de la Cavée Verte.
Dans nos colonnes, Mathieu Bodmer a ainsi déclaré : « On est tous soudés. Je dis bien tous. » Y compris donc autour de l’entraîneur havrais. Même tonalité dans les propos du président Jean-Michel Roussier, cette fois au micro de nos confrères d’ici Normandie : « Ce n’est pas lui (Digard) qui se range derrière moi, c’est moi qui me range derrière lui. » Les choses paraissent on ne peut plus claires.
« J’ai toujours dit que je donnerai toujours tout pour les gens qui m’aiment, me soutiennent, confie Digard. Je suis même désolé pour eux, avec la charge de travail qu’ils ont, qu’ils aient besoin de perdre du temps à aller me défendre. Mais ça prouve que ce club reste uni, qu’il se battra jusqu’au bout. »
RC Lens – Havre AC, samedi 1er mars 2025 à 19 heures au stade Bollaert
Arbitre : M. Pignard.
RC LENS : 30. Ryan – 24. Gradit, 20. Sarr, 14. Medina – 2. Aguilar, 28. Thomasson, 23. El Aynaoui, 3. Machado – 7. Sotoca (cap), 22. Saïd, 11. Fulgini.
Remplaçants : 16. Koffi (g), 27. Bah, 34. Pouilly, 15. Ojediran, 18. Diouf, 21. Zaroury, 26. Mendy, 19. Koyalipou, 33. Fofana.
Entraîneur : Will Still.
Absents : Nzola (suspendu), Agbonifo, Chavez, Satriano, Labeau-Lascary (blessés), Celik (choix).
HAVRE AC : 1. Gorgelin – 7. Nego, 6. Youte, 4. Lloris, 97. Ballo-Touré – 94. Touré (cap), 34. Diawara, 19. Ndiaye – 10. Casimir, 99. Hassan, 45. Soumaré.
Remplaçants : 30. Desmas (g), 18. Zouaoui, 32. Pembele, 12. Bodmer, 25. Confais, 44. Bouneb, 21. Joujou, 28. Ayew, 46. Housni.
Entraîneur : Didier Digard.
Absents : Mwanga (suspendu), Sangante, Kechta (blessés), Kuziaev (reprise), Kitala, El Hajjam (choix).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : Digard change sans jouer petit bras, le « onze » du Havre AC dévoilé
H-1 avant le coup d’envoi du duel entre le RC Lens, tombé à l’issue des trois dernières journées, et le HAC, successivement battu par Nice et Toulouse au Stade Océane. Pour cette 24e échéance de Ligue 1, quel « onze » Didier Digard a-t-il dessiné ?
Remplaçant lors des quatre dernières journées, André Ayew signe son retour dans le « onze », en soutien d’Ahmed Hassan
Remisé le 4-2-4 si peu efficace face à Toulouse lors de la précédente journée (1-4), place au 4-2-3-1. Oui, en l’absence de Junior Mwanga (suspendu) et de Yassine Kechta (cuisse), il fallait à Didier Digard imaginer un schéma apte équilibrer son entrejeu. Alors l’entraîneur havrais a fait le choix d’installer deux hommes devant une défense on ne peut plus classique (sachant le forfait de Sangante, cuisse), à savoir Mahamadou Diawara et Abdoulaye Touré.
Ayew à la baguette
Deux milieux travailleurs, les deux seuls à vocation défensive, puisque devant ce duo, Josué Casimir se positionnera à droite, Issa Soumaré à gauche, et dans le rôle du meneur de jeu, c’est André Ayerw qui effectuera son retour au sein du « onze » de départ. Un trio appelé à soutenir, voire à servir, l’Égyptien Ahmed Hassan, buteur il y a trois semaines à quarante kilomètres de Bollaert, sur la pelouse du Losc (2-1, 21e j.).
La composition : Gorgelin – Nego, Youte, Lloris, Ballo-Touré – Diawara, Touré – Casimir, Ayew, Soumaré – Hassan
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
H-1 avant le coup d’envoi du duel entre le RC Lens, tombé à l’issue des trois dernières journées, et le HAC, successivement battu par Nice et Toulouse au Stade Océane. Pour cette 24e échéance de Ligue 1, quel « onze » Didier Digard a-t-il dessiné ?
Remplaçant lors des quatre dernières journées, André Ayew signe son retour dans le « onze », en soutien d’Ahmed Hassan
Remisé le 4-2-4 si peu efficace face à Toulouse lors de la précédente journée (1-4), place au 4-2-3-1. Oui, en l’absence de Junior Mwanga (suspendu) et de Yassine Kechta (cuisse), il fallait à Didier Digard imaginer un schéma apte équilibrer son entrejeu. Alors l’entraîneur havrais a fait le choix d’installer deux hommes devant une défense on ne peut plus classique (sachant le forfait de Sangante, cuisse), à savoir Mahamadou Diawara et Abdoulaye Touré.
Ayew à la baguette
Deux milieux travailleurs, les deux seuls à vocation défensive, puisque devant ce duo, Josué Casimir se positionnera à droite, Issa Soumaré à gauche, et dans le rôle du meneur de jeu, c’est André Ayerw qui effectuera son retour au sein du « onze » de départ. Un trio appelé à soutenir, voire à servir, l’Égyptien Ahmed Hassan, buteur il y a trois semaines à quarante kilomètres de Bollaert, sur la pelouse du Losc (2-1, 21e j.).
La composition : Gorgelin – Nego, Youte, Lloris, Ballo-Touré – Diawara, Touré – Casimir, Ayew, Soumaré – Hassan
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : le HAC signe une victoire complètement dingue à Lens
Mené 2-0 après seulement vingt minutes de jeu, le HAC a renversé le RC Lens sur la pelouse de Bollaert, ce samedi 1er mars 2025. Le club doyen n’est plus relégable !
André Ayew, buteur et double passeur décisif, aura été l’un des grands acteurs de ce quatrième succès du HAC à l’extérieur
Quel succès ! Quelle énergie déployée par les Ciel et Marine sur la pelouse de Bollaert ! Aux portes de l’enfer après seulement vingt minutes de jeu, le HAC, revenu à la hauteur du RC Lens (2-2) puis de nouveau mené (3-2), est parvenu à arracher les points du succès dans le temps additionnel (90e+1). Un match et une issue qui se doivent d’être fondateurs à l’approche de la réception de Saint-Étienne (le 9 mars, 17 h 15), des Verts aujourd’hui relégables.
Mais qui aurait pu imaginer tel scénario ? Quand après seulement trente secondes de jeu, Lloris commettait déjà la faute de trop, ce contact sur Zaroury qui incitait M. Pignard à désigner le point de penalty. Trente secondes… Trente secondes pour ruiner une semaine de préparation, déchirer tous les plans mis en place. Notamment cette première association Touré-Diawara devant la défense et cette première expérience autour du duo Ayew-Hassan à la pointe de l’attaque.
Didier Digard n’eut donc pas le temps de juger les effets de ses choix, puisqu’El Aynaoui ne laissa aucune chance à Gorgelin (3e). Décidés à mettre fin à une série d’échecs (3), les Sang et Or asphyxiaient ainsi d’entrée les Ciel et Marine. Dans tous les compartiments du jeu, ils donnaient la leçon. Et à la 20e minute, Machado, le plus tranquillement du monde, put centrer à destination d’Aguilar qui fusilla Gorgelin sous le nez de Ballo-Touré (2-0). Le HAC prenait l’eau de toute part, sa défense, ô combien fébrile, versait dans la panique à la moindre percée lensoise.
Soumaré et Ayew chauds comme la braise
À cet instant de la soirée, il ne faisait guère de doute que le Havre AC finirait une nouvelle fois dans le mur. Rien ne fonctionnait, à l’image de ce contre mené par Diawara mais tellement mal conclu par le milieu de terrain prêté par Lyon (16e). Seulement voilà, le débat allait plonger dans l’irrationnel. Quand d’une frappe décochée à l’entrée de la surface, la première au crédit des Havrais, Soumaré trouva le chemin des filets (28e). Pour son troisième but de la saison. Ce même Soumaré, cette fois dans le rôle du passeur décisif, qui offrait à Ayew l’occasion d’égaliser. Une offrande que le Ghanéen, auteur d’un coup de tête parfait, ne refusa bien évidemment pas (2-2, 33e).
En cinq minutes, le décor avait donc radicalement changé et ce sont les mille fans du Havre AC que l’on entendait désormais. Avant que leurs chants ne deviennent un peu moins audibles, en cette entame de seconde période, désastreuse elle aussi, puisqu’il ne fallut que trois minutes aux Lensois pour reprendre la main, sur un nouveau service de Machado, repris cette fois par Sotoca, de la tête (3-2, 48e). Ce neuvième but concédé en cette série de trois rencontres semblait pouvoir sonner le glas des espoirs havrais. Mais non… Peu après l’heure de jeu, Ayew, décalé par l’incroyable Soumaré, centrait fort, Casimir se jetait, le ballon heurtait le dessous de la transversale et retombait du bon côté de la ligne (3-3, 62e).
Ce point, fallait-il encore s’y accrocher, Gorgelin fit l’arrêt de la soirée (88e), avant que Casimir, parti en contre, n’oblige Diouf à le crocheter dans la surface lensoise. Pour un penalty confirmé par la VAR et transformé par Hassan dans le temps additionnel (90e+1). Énorme !
À Lens, RC Lens - Havre AC 3 à 4 (2-2)
Arbitre : M. Pignard. Spectateurs : 38 168. Buts pour Lens : El Aynaoui (3e), Aguilar (20e), Sotoca (48e) ; pour le HAC : Soumaré (28e), Ayew (33e), Casimir (62e), Hassan (90+1e). Avertissements à Lens : Aguilar (35e), Said (65e) ; au HAC : Touré (22e), Hassan (65e) RC Lens : Ryan – Aguilar (Pouilly, 79e), Medina, Sarr, Gradit, Machado – Thomasson (Fofana, 90+1e), El Aynaoui (Diouf, 71e), Zaroury (Fulgini, 71e) – Sotoca, Said (Koyalipou, 79e). Entraîneur : Will Still. HAVRE AC : Gorgelin – Nego, Youte, Lloris, Ballo-Touré – Diawara, Touré (cap) (Ndiaye, 73e) – Soumaré, Casimir (Pembele, 90+3e), Ayew (Joujou, 73e), Hassan. Entraîneur : Didier Digard.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Mené 2-0 après seulement vingt minutes de jeu, le HAC a renversé le RC Lens sur la pelouse de Bollaert, ce samedi 1er mars 2025. Le club doyen n’est plus relégable !
André Ayew, buteur et double passeur décisif, aura été l’un des grands acteurs de ce quatrième succès du HAC à l’extérieur
Quel succès ! Quelle énergie déployée par les Ciel et Marine sur la pelouse de Bollaert ! Aux portes de l’enfer après seulement vingt minutes de jeu, le HAC, revenu à la hauteur du RC Lens (2-2) puis de nouveau mené (3-2), est parvenu à arracher les points du succès dans le temps additionnel (90e+1). Un match et une issue qui se doivent d’être fondateurs à l’approche de la réception de Saint-Étienne (le 9 mars, 17 h 15), des Verts aujourd’hui relégables.
Mais qui aurait pu imaginer tel scénario ? Quand après seulement trente secondes de jeu, Lloris commettait déjà la faute de trop, ce contact sur Zaroury qui incitait M. Pignard à désigner le point de penalty. Trente secondes… Trente secondes pour ruiner une semaine de préparation, déchirer tous les plans mis en place. Notamment cette première association Touré-Diawara devant la défense et cette première expérience autour du duo Ayew-Hassan à la pointe de l’attaque.
Didier Digard n’eut donc pas le temps de juger les effets de ses choix, puisqu’El Aynaoui ne laissa aucune chance à Gorgelin (3e). Décidés à mettre fin à une série d’échecs (3), les Sang et Or asphyxiaient ainsi d’entrée les Ciel et Marine. Dans tous les compartiments du jeu, ils donnaient la leçon. Et à la 20e minute, Machado, le plus tranquillement du monde, put centrer à destination d’Aguilar qui fusilla Gorgelin sous le nez de Ballo-Touré (2-0). Le HAC prenait l’eau de toute part, sa défense, ô combien fébrile, versait dans la panique à la moindre percée lensoise.
Soumaré et Ayew chauds comme la braise
À cet instant de la soirée, il ne faisait guère de doute que le Havre AC finirait une nouvelle fois dans le mur. Rien ne fonctionnait, à l’image de ce contre mené par Diawara mais tellement mal conclu par le milieu de terrain prêté par Lyon (16e). Seulement voilà, le débat allait plonger dans l’irrationnel. Quand d’une frappe décochée à l’entrée de la surface, la première au crédit des Havrais, Soumaré trouva le chemin des filets (28e). Pour son troisième but de la saison. Ce même Soumaré, cette fois dans le rôle du passeur décisif, qui offrait à Ayew l’occasion d’égaliser. Une offrande que le Ghanéen, auteur d’un coup de tête parfait, ne refusa bien évidemment pas (2-2, 33e).
En cinq minutes, le décor avait donc radicalement changé et ce sont les mille fans du Havre AC que l’on entendait désormais. Avant que leurs chants ne deviennent un peu moins audibles, en cette entame de seconde période, désastreuse elle aussi, puisqu’il ne fallut que trois minutes aux Lensois pour reprendre la main, sur un nouveau service de Machado, repris cette fois par Sotoca, de la tête (3-2, 48e). Ce neuvième but concédé en cette série de trois rencontres semblait pouvoir sonner le glas des espoirs havrais. Mais non… Peu après l’heure de jeu, Ayew, décalé par l’incroyable Soumaré, centrait fort, Casimir se jetait, le ballon heurtait le dessous de la transversale et retombait du bon côté de la ligne (3-3, 62e).
Ce point, fallait-il encore s’y accrocher, Gorgelin fit l’arrêt de la soirée (88e), avant que Casimir, parti en contre, n’oblige Diouf à le crocheter dans la surface lensoise. Pour un penalty confirmé par la VAR et transformé par Hassan dans le temps additionnel (90e+1). Énorme !
À Lens, RC Lens - Havre AC 3 à 4 (2-2)
Arbitre : M. Pignard. Spectateurs : 38 168. Buts pour Lens : El Aynaoui (3e), Aguilar (20e), Sotoca (48e) ; pour le HAC : Soumaré (28e), Ayew (33e), Casimir (62e), Hassan (90+1e). Avertissements à Lens : Aguilar (35e), Said (65e) ; au HAC : Touré (22e), Hassan (65e) RC Lens : Ryan – Aguilar (Pouilly, 79e), Medina, Sarr, Gradit, Machado – Thomasson (Fofana, 90+1e), El Aynaoui (Diouf, 71e), Zaroury (Fulgini, 71e) – Sotoca, Said (Koyalipou, 79e). Entraîneur : Will Still. HAVRE AC : Gorgelin – Nego, Youte, Lloris, Ballo-Touré – Diawara, Touré (cap) (Ndiaye, 73e) – Soumaré, Casimir (Pembele, 90+3e), Ayew (Joujou, 73e), Hassan. Entraîneur : Didier Digard.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : Ayew, Soumaré, Casimir, Hassan, le quatuor gagnant
Découvrez les notes des joueurs du Havre AC après le succès des Ciel et Marine décroché sur la pelouse du RC Lens ce samedi 1er mars 2025. Une rencontre durant laquelle André Ayew, Josué Casimir, Issa Soumaré et Ahmed Hassan se sont montrés décisifs.
Déjà buteur sur la pelouse de Lille, il y a quelques semaines, Issa Soumaré a récidivé samedi à Lens
Gorgelin (6) : contraint d’aller ramasser deux ballons au fond de ses filets en vingt minutes de jeu, le portier havrais a su rester dans son match. Il se couche bien sur un centre dangereux d’Aguilar (45e), soulage sa défense grâce à de bonnes sorties (85e, 86e) et sort une parade décisive en déviant une tête de Medina sur son poteau (88e).
Nego (4) : peu aidé par Casimir, il a souffert face à un Machado auteur de deux passes décisives. Pour ne pas arranger le tout, il a eu tendance à se débarrasser du ballon sans faire l’effort de trouver ses coéquipiers.
Youte (5) : dans le dur depuis plusieurs semaines, Youte s’est montré plus rassurant. Il se démarque par un retour vitesse grand V sur Machado (50e) et empêche Said de partir au but (76e). Certaines relances ratées ont tout de même traduit d’un manque de confiance.
Lloris (4) : le roc s’est fissuré. Au bout de trente secondes seulement. Il déséquilibre malencontreusement Zaroury en tentant un tacle désespéré dans ses six mètres (1e). Lloris n’a pas réussi à se rassurer par la suite. Il défend d’une façon bien étrange sur une frappe de Machado (23e) et envoie maladroitement un centre de Thomasson sur son propre poteau (38e).
Ballo-Touré (4) : il manque de rythme et d’automatismes et cela se sent. Souvent trop tendre défensivement, il laisse Aguilar lui passer devant sur le deuxième but lensois (19e). Son apport offensif ne l’a pas aidé à sauver son match. Loin de là. Il est le Ciel et Marine ayant perdu le plus de ballons (14) derrière Soumaré.
Diawara (6) : son absence s’était terriblement fait ressentir le week-end dernier contre Toulouse. Vu son abattage du jour, on comprend mieux pourquoi. Il est le Havrais qui a récupéré le plus de ballons (7). Il aurait pu être à la conclusion sur le troisième but si Casimir ne lui avait pas grillé la priorité (62e).
Touré (4) : un mois et demi après sa blessure aux côtes contre Lens, le Guinéen a fait son retour dans le onze de départ sur la pelouse de Bollaert. Bien moins à l’aise avec le ballon que Mwanga, il a tenté de compenser cette lacune par son impact physique.
Casimir (7) : il a eu du retard à l’allumage. Lancé en profondeur, il préfère se laisser tomber et simuler une faute inexistante, qu’il n’obtiendra d’ailleurs pas, plutôt que de filer au but (11e). Quelques minutes plus tard, il oublie totalement Machado qui a toute la latitude pour adresser un centre décisif pour Aguilar (19e). Didier Digard lui passe d’ailleurs un savon après le but refusé à Said (42e). Visiblement bénéfique puisque sa deuxième période est de meilleure facture. Il est à l’affût pour pousser au fond un centre d’Ayew (62e) et obtient un penalty à la suite d’un raid solitaire (90e).
Soumaré (8) : Il est un autre attaquant en 2025. Et l’air nordiste lui réussit bien. Buteur sur la pelouse de Lille, Soumaré a récidivé quarante kilomètres plus loin en réduisant le score d’une belle frappe de l’extérieur de la surface (28e). Dans tous les bons coups, il gagne deux duels consécutifs de la tête dans la surface lensoise et permet à Ayew d’égaliser (33e). Il est à l’origine du troisième but via une ouverture en profondeur pour Ayew (62e).
Ayew (8) : un but et au moins une passe décisive dans un même match, cela n’était plus arrivé au Ghanéen depuis le 16 mai 2015. Positionné en soutien d’Hassan pour la première fois depuis l’arrivée de l’Égyptien, il s’est d’abord montré discret avant de sortir de sa boîte. Il délivre une passe décisive pour Soumaré (28e) et inscrit son quatrième but de la saison cinq minutes plus tard d’une délicate déviation de la tête (33e). Ayew se montre à nouveau décisif sur le troisième but grâce à un centre coupé par Casimir (62e).
Hassan (6) : le héros du soir ! Invisible durant 90 minutes, il ne tremble pas dans le temps additionnel en transformant le penalty de la victoire d’une frappe en plein centre (90+1e). Il s’offre ensuite, entouré par l’ensemble de ses coéquipiers, une célébration pleine de rage devant un parcage havrais en folie.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Découvrez les notes des joueurs du Havre AC après le succès des Ciel et Marine décroché sur la pelouse du RC Lens ce samedi 1er mars 2025. Une rencontre durant laquelle André Ayew, Josué Casimir, Issa Soumaré et Ahmed Hassan se sont montrés décisifs.
Déjà buteur sur la pelouse de Lille, il y a quelques semaines, Issa Soumaré a récidivé samedi à Lens
Gorgelin (6) : contraint d’aller ramasser deux ballons au fond de ses filets en vingt minutes de jeu, le portier havrais a su rester dans son match. Il se couche bien sur un centre dangereux d’Aguilar (45e), soulage sa défense grâce à de bonnes sorties (85e, 86e) et sort une parade décisive en déviant une tête de Medina sur son poteau (88e).
Nego (4) : peu aidé par Casimir, il a souffert face à un Machado auteur de deux passes décisives. Pour ne pas arranger le tout, il a eu tendance à se débarrasser du ballon sans faire l’effort de trouver ses coéquipiers.
Youte (5) : dans le dur depuis plusieurs semaines, Youte s’est montré plus rassurant. Il se démarque par un retour vitesse grand V sur Machado (50e) et empêche Said de partir au but (76e). Certaines relances ratées ont tout de même traduit d’un manque de confiance.
Lloris (4) : le roc s’est fissuré. Au bout de trente secondes seulement. Il déséquilibre malencontreusement Zaroury en tentant un tacle désespéré dans ses six mètres (1e). Lloris n’a pas réussi à se rassurer par la suite. Il défend d’une façon bien étrange sur une frappe de Machado (23e) et envoie maladroitement un centre de Thomasson sur son propre poteau (38e).
Ballo-Touré (4) : il manque de rythme et d’automatismes et cela se sent. Souvent trop tendre défensivement, il laisse Aguilar lui passer devant sur le deuxième but lensois (19e). Son apport offensif ne l’a pas aidé à sauver son match. Loin de là. Il est le Ciel et Marine ayant perdu le plus de ballons (14) derrière Soumaré.
Diawara (6) : son absence s’était terriblement fait ressentir le week-end dernier contre Toulouse. Vu son abattage du jour, on comprend mieux pourquoi. Il est le Havrais qui a récupéré le plus de ballons (7). Il aurait pu être à la conclusion sur le troisième but si Casimir ne lui avait pas grillé la priorité (62e).
Touré (4) : un mois et demi après sa blessure aux côtes contre Lens, le Guinéen a fait son retour dans le onze de départ sur la pelouse de Bollaert. Bien moins à l’aise avec le ballon que Mwanga, il a tenté de compenser cette lacune par son impact physique.
Casimir (7) : il a eu du retard à l’allumage. Lancé en profondeur, il préfère se laisser tomber et simuler une faute inexistante, qu’il n’obtiendra d’ailleurs pas, plutôt que de filer au but (11e). Quelques minutes plus tard, il oublie totalement Machado qui a toute la latitude pour adresser un centre décisif pour Aguilar (19e). Didier Digard lui passe d’ailleurs un savon après le but refusé à Said (42e). Visiblement bénéfique puisque sa deuxième période est de meilleure facture. Il est à l’affût pour pousser au fond un centre d’Ayew (62e) et obtient un penalty à la suite d’un raid solitaire (90e).
Soumaré (8) : Il est un autre attaquant en 2025. Et l’air nordiste lui réussit bien. Buteur sur la pelouse de Lille, Soumaré a récidivé quarante kilomètres plus loin en réduisant le score d’une belle frappe de l’extérieur de la surface (28e). Dans tous les bons coups, il gagne deux duels consécutifs de la tête dans la surface lensoise et permet à Ayew d’égaliser (33e). Il est à l’origine du troisième but via une ouverture en profondeur pour Ayew (62e).
Ayew (8) : un but et au moins une passe décisive dans un même match, cela n’était plus arrivé au Ghanéen depuis le 16 mai 2015. Positionné en soutien d’Hassan pour la première fois depuis l’arrivée de l’Égyptien, il s’est d’abord montré discret avant de sortir de sa boîte. Il délivre une passe décisive pour Soumaré (28e) et inscrit son quatrième but de la saison cinq minutes plus tard d’une délicate déviation de la tête (33e). Ayew se montre à nouveau décisif sur le troisième but grâce à un centre coupé par Casimir (62e).
Hassan (6) : le héros du soir ! Invisible durant 90 minutes, il ne tremble pas dans le temps additionnel en transformant le penalty de la victoire d’une frappe en plein centre (90+1e). Il s’offre ensuite, entouré par l’ensemble de ses coéquipiers, une célébration pleine de rage devant un parcage havrais en folie.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : un jackpot qui fera date pour le doyen des clubs français
Non seulement l’incroyable succès du HAC (4-3), validé samedi sur la pelouse du RC Lens, permet au club doyen de noircir quelques belles lignes de son histoire moderne, mais celui-ci relance surtout les Ciel et Marine, désormais barragistes, dans la course au maintien.
Pour la première fois depuis la saison 1997-98, le HAC est parvenu samedi à Lens à signer un deuxième succès consécutif à l’extérieur, en Ligue 1
Il donnait le sentiment de pouvoir s’offrir un solide retour en Ligue 1, boosté par l’arrivée aux manettes du groupe canadien Kilmer Sports Ventures et un budget avoisinant les 60 M€, mais Saint-Étienne, annoncé dimanche prochain au Stade Océane (17 h 15), vient de plonger en zone rouge. Un point derrière le HAC. Il ambitionnait de revenir sur la scène européenne, appuyé sur ses 80 M€ de budget, avait même pris dans ses filets l’entraîneur qui a redonné vie au Havre AC (Luka Elsner), mais le Stade de Reims, quinzième et désormais dirigé par Samba Diawara, ne dispose que d’une marge de deux longueurs sur le club doyen.
Alors non, les hommes de Didier Digard – des joueurs et un coach offerts à la vindicte populaire une semaine plus tôt – ne sont pas encore en droit de fanfaronner. Le succès ramené de Lens, hors norme dans sa forme, ne leur offre qu’un sursis, via cette sortie d’une zone réservée aux deux relégables. Celle dans laquelle les Havrais tournaient en rond, sans discontinuer, depuis le 7 décembre et un couac à Nice (1-2, 14e j.). Inattendu ? Inespéré ? Miraculeux ? Qu’importe, puisqu’il ne s’agit d’autre chose que de la réalité du moment. Et ce succès fera date.
Une première depuis… 71 ans
D’abord, parce qu’il offre au HAC une invincibilité longue de cinq rendez-vous à Bollaert (2 victoires, 3 nuls). Comme à la maison ! Enfin, bien mieux qu’à la maison. Ensuite, parce que le déroulé de la soirée ne permit que rarement l’audace de miser sur le Havre AC. Au bout de vingt minutes, Lens surfait sur son break. Mais pour la troisième fois depuis… 1959, en version L1/D1, le doyen des clubs français est parvenu à renverser une telle situation (août 1959 contre Valenciennes, 3-2, et octobre 1985 contre Toulon, 4-3). Et ce n’est pas tout.
Depuis ce succès face à Toulon, et un quadruplé de Merry Krimau, jamais le Havre AC n’avait remporté une joute de L1/D1 après avoir concédé trois buts en un même match. Plus lointaine encore, cette date à laquelle il était possible, toujours en L1/D1, de retrouver la trace d’un ballon poussé à quatre reprises, à l’extérieur, au fond des filets adverses. C’était le 21 août 1960 sur la pelouse du Racing Paris (4-4). Et quatre buts inscrits loin du Havre synonymes de succès ? Là, il faut souffler fort pour évacuer la poussière. Il y a en effet un écart de… 71 ans entre le Bordeaux – HAC de mars 1954 (4-1) et le Lens – HAC de ce mois de mars.
« On sera jusqu’au bout derrière lui »
Tout cela resterait toutefois anecdotique si samedi, dans un Bollaert où fut annoncé le soixante-deuxième guichet fermé de rang, ce n’est pas un, ni deux, ni trois, mais un quatrième succès à l’extérieur qui fut validé (comme Lille, Lyon ou encore Monaco notamment), le deuxième à la suite après le coup d’éclat réalisé à Lille (2-1) trois semaines auparavant. Le symbole d’un groupe qui entend s’éloigner au plus vite de l’échafaud et qui a désormais Reims dans sa ligne de mire.
Un groupe, par la voix de Josué Casimir, qui a par ailleurs tenu à réaffirmer son total soutien à Didier Digard au micro du diffuseur : « On fait confiance au coach et on sera jusqu’au bout derrière lui, tout comme on sait que nos supporters seront derrière nous, jusqu’au bout là aussi. » Des fans attendus dimanche aussi exceptionnels qu’ils l’ont été à Lens. Il serait en effet incompréhensible, dans la foulée d’un succès si retentissant, que soit une nouvelle fois brandie la hache de la contestation.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Non seulement l’incroyable succès du HAC (4-3), validé samedi sur la pelouse du RC Lens, permet au club doyen de noircir quelques belles lignes de son histoire moderne, mais celui-ci relance surtout les Ciel et Marine, désormais barragistes, dans la course au maintien.
Pour la première fois depuis la saison 1997-98, le HAC est parvenu samedi à Lens à signer un deuxième succès consécutif à l’extérieur, en Ligue 1
Il donnait le sentiment de pouvoir s’offrir un solide retour en Ligue 1, boosté par l’arrivée aux manettes du groupe canadien Kilmer Sports Ventures et un budget avoisinant les 60 M€, mais Saint-Étienne, annoncé dimanche prochain au Stade Océane (17 h 15), vient de plonger en zone rouge. Un point derrière le HAC. Il ambitionnait de revenir sur la scène européenne, appuyé sur ses 80 M€ de budget, avait même pris dans ses filets l’entraîneur qui a redonné vie au Havre AC (Luka Elsner), mais le Stade de Reims, quinzième et désormais dirigé par Samba Diawara, ne dispose que d’une marge de deux longueurs sur le club doyen.
Alors non, les hommes de Didier Digard – des joueurs et un coach offerts à la vindicte populaire une semaine plus tôt – ne sont pas encore en droit de fanfaronner. Le succès ramené de Lens, hors norme dans sa forme, ne leur offre qu’un sursis, via cette sortie d’une zone réservée aux deux relégables. Celle dans laquelle les Havrais tournaient en rond, sans discontinuer, depuis le 7 décembre et un couac à Nice (1-2, 14e j.). Inattendu ? Inespéré ? Miraculeux ? Qu’importe, puisqu’il ne s’agit d’autre chose que de la réalité du moment. Et ce succès fera date.
Une première depuis… 71 ans
D’abord, parce qu’il offre au HAC une invincibilité longue de cinq rendez-vous à Bollaert (2 victoires, 3 nuls). Comme à la maison ! Enfin, bien mieux qu’à la maison. Ensuite, parce que le déroulé de la soirée ne permit que rarement l’audace de miser sur le Havre AC. Au bout de vingt minutes, Lens surfait sur son break. Mais pour la troisième fois depuis… 1959, en version L1/D1, le doyen des clubs français est parvenu à renverser une telle situation (août 1959 contre Valenciennes, 3-2, et octobre 1985 contre Toulon, 4-3). Et ce n’est pas tout.
Depuis ce succès face à Toulon, et un quadruplé de Merry Krimau, jamais le Havre AC n’avait remporté une joute de L1/D1 après avoir concédé trois buts en un même match. Plus lointaine encore, cette date à laquelle il était possible, toujours en L1/D1, de retrouver la trace d’un ballon poussé à quatre reprises, à l’extérieur, au fond des filets adverses. C’était le 21 août 1960 sur la pelouse du Racing Paris (4-4). Et quatre buts inscrits loin du Havre synonymes de succès ? Là, il faut souffler fort pour évacuer la poussière. Il y a en effet un écart de… 71 ans entre le Bordeaux – HAC de mars 1954 (4-1) et le Lens – HAC de ce mois de mars.
« On sera jusqu’au bout derrière lui »
Tout cela resterait toutefois anecdotique si samedi, dans un Bollaert où fut annoncé le soixante-deuxième guichet fermé de rang, ce n’est pas un, ni deux, ni trois, mais un quatrième succès à l’extérieur qui fut validé (comme Lille, Lyon ou encore Monaco notamment), le deuxième à la suite après le coup d’éclat réalisé à Lille (2-1) trois semaines auparavant. Le symbole d’un groupe qui entend s’éloigner au plus vite de l’échafaud et qui a désormais Reims dans sa ligne de mire.
Un groupe, par la voix de Josué Casimir, qui a par ailleurs tenu à réaffirmer son total soutien à Didier Digard au micro du diffuseur : « On fait confiance au coach et on sera jusqu’au bout derrière lui, tout comme on sait que nos supporters seront derrière nous, jusqu’au bout là aussi. » Des fans attendus dimanche aussi exceptionnels qu’ils l’ont été à Lens. Il serait en effet incompréhensible, dans la foulée d’un succès si retentissant, que soit une nouvelle fois brandie la hache de la contestation.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : « Cette saison-là a flingué le club », se remémore Florent Sinama-Pongolle
Un joueur, deux maillots. Avant le face-à-face entre le HAC et Saint-Étienne, dimanche 9 mars 2025 (17 h 15) sur la pelouse du Stade Océane, nous avons retrouvé Florent Sinama-Pongolle, ex-attaquant du Havre AC et des Verts, aujourd’hui consultant au micro de Canal+.
Florent Sinama-Pongolle, ici sous le maillot du HAC face à Liverpool
Paroles d’ex », épisode XXIII. Coup de projecteur sur Florent Sinama-Pongolle (40 ans), toujours inscrit parmi les pépites les plus éclatantes issues de la Cavée Verte, attaquant rapidement happé par les Reds de Liverpool (2002). Un joueur qui a porté les couleurs de quatorze clubs, dont celles de Saint-Étienne, et traversé neuf pays différents.
« Quand tu sors de la Cavée, tu peux aller jouer partout »
« Le HAC… Par où commencer, tant ce club m’a tout donné, tout appris. » Arrivé sur les bords de la Manche à l’âge de 12 ans, en provenance de la Réunion, il en est reparti sept ans plus tard. Et ce, après avoir marqué sa génération, aux côtés de son cousin et complice Anthony Le Tallec. Champion du monde U17 en 2001, Sinama-Pongolle vécut de l’intérieur l’accession des Ciel et Marine en L1 (2002) et découvrit l’élite à 17 ans et quelques mois.
« Dans le groupe pro, je me souviens qu’avec « Antho », on y est entrés sur la pointe des pieds. On a tout de suite senti la bienveillance des anciens. Peut-être parce qu’on était de bons gamins. On n’est pas arrivés en voulant bousculer une certaine hiérarchie. À l’entraînement comme en match, on était protégés par des gars comme Alain Caveglia, qui aimait bien nous taquiner, Alex Vencel, le sage, ou encore Yazid Mansouri, qui m’a beaucoup aidé, m’a véhiculé, et Thomas Deniaud. Ils nous ont tous fait un bien fou. Et quand je repense à cette deuxième saison en pros (2002-2003) où, à neuf matches de la fin, on est plus près de l’Europe que de la relégation… Et finalement, on tombe (NDLR : 8 défaites de rang lors des 9 dernières journées). Cette saison-là a flingué le club. Mais pour moi, le HAC, c’est d’abord un savoir-faire en termes de formation. Quand tu sors de la Cavée, tu peux aller jouer partout dans le monde. »
« Tout le monde a été refroidi »
Saint-Étienne, Geoffroy-Guichard et un retour en France, neuf ans après avoir définitivement quitté le HAC (2003) et être déjà apparu avec Liverpool, Blackburn, Huelva, l’Atlético Madrid, le Sporting Portugal et Saragosse. « Je suis tombé dans un super groupe, un bon mix entre des jeunes, comme Kurt Zouma, et des gars qui avaient atteint leur maturité, comme Loïc Perrin. Le tout, dirigé par un Christophe Galtier qui a confirmé toute sa connaissance et sa faculté à gérer un vestiaire. Franchement, il y avait du bon matos. Et puis le chaudron, c’est vraiment particulier. »
Prêté dans le Forez par le Sporting Portugal, « Flo » dut toutefois tourner le dos aux Verts au bout de dix mois. « J’aurais vraiment voulu m’installer là-bas. J’avais trouvé mon équilibre. Il y avait une option d’achat, malheureusement, elle n’a pas été levée. Ce qui m’a tué, c’est un claquage au mois d’avril, à l’entraînement. C’était mon deuxième de la saison, et je crois que tout le monde a été refroidi. Je suis donc rentré au Portugal, j’ai négocié ma dernière année de contrat et je me suis envolé pour la Russie (Rostov). »
Consultant et… sélectionneur !
C’est en Thaïlande, au centre du pays, qu’il a caressé les derniers cuirs de sa carrière pro. Dans les rangs du Chainat Hornbill FC. Et ce, avant de retrouver le seul plaisir du jeu, en 2019, là où tout a commencé pour lui, sous le maillot de la JS Saint-Pierroise, sur l’île de la Réunion. Un retour aux sources de quelques mois, avant de basculer vers un nouveau défi, celui proposé par le service des sports de Canal+. « Je parle football, j’essaie de mettre en avant mon expertise et mon vécu. J’ai quand même pas mal voyagé, j’ai fait quatorze clubs, je ne sais même plus combien de coaches j’ai pu croiser, j’ai donc, peut-être, une vision différente de ceux qui n’ont connu qu’un ou deux championnats. »
Sa vision des choses, il la dédie chaque week-end à la Premier League anglaise, mais aussi à l’occasion des joutes européennes. « Et vraiment, ça me plaît. Je me sens même privilégié. Je profite, je suis des gros matches et je grandis avec ce football qui change tout le temps. C’est réellement enrichissant. » Néanmoins, Sinama-Pongolle reste en contact direct avec le terrain. Dans une version en pleine ascension : le Footgolf. Non seulement, il reste un joueur du HAC, mais récemment, c’est tout simplement le poste de sélectionneur de l’équipe de France qui lui a été proposé. Rôle qu’il a bien évidemment accepté. « Avec pour objectif d’aller chercher un troisième titre consécutif de champion du monde. Ce sera en 2026, très certainement aux Émirats. »
En bref… En bref… Né le 20 octobre 1984 à Saint-Pierre (île de la Réunion) Formé au HAC 2001-2003 : HAC 2003-janv. 2006 : Liverpool (Ang) janv. 2006-mai 2006 : Blackburn (Ang) 2006-2008 : Huelva (Esp) 2008-janv. 2010 : Atlético Madrid (Esp) janv. 2010-août 2010 : Sporting Portugal (Por) 2010-2011 : Saragosse (Esp) 2011-2012 : Saint-Étienne 2012-2014 : Rostov (Rus) 2014-janv. 2015 : Chicago (E-U) janv. 2015-juil. 2015 : Lausanne-Sport (Sui) nov. 2015-juil. 2016 : Dundee (Eco) 2016-déc. 2018 : Chainat (Tha)
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Un joueur, deux maillots. Avant le face-à-face entre le HAC et Saint-Étienne, dimanche 9 mars 2025 (17 h 15) sur la pelouse du Stade Océane, nous avons retrouvé Florent Sinama-Pongolle, ex-attaquant du Havre AC et des Verts, aujourd’hui consultant au micro de Canal+.
Florent Sinama-Pongolle, ici sous le maillot du HAC face à Liverpool
Paroles d’ex », épisode XXIII. Coup de projecteur sur Florent Sinama-Pongolle (40 ans), toujours inscrit parmi les pépites les plus éclatantes issues de la Cavée Verte, attaquant rapidement happé par les Reds de Liverpool (2002). Un joueur qui a porté les couleurs de quatorze clubs, dont celles de Saint-Étienne, et traversé neuf pays différents.
« Quand tu sors de la Cavée, tu peux aller jouer partout »
« Le HAC… Par où commencer, tant ce club m’a tout donné, tout appris. » Arrivé sur les bords de la Manche à l’âge de 12 ans, en provenance de la Réunion, il en est reparti sept ans plus tard. Et ce, après avoir marqué sa génération, aux côtés de son cousin et complice Anthony Le Tallec. Champion du monde U17 en 2001, Sinama-Pongolle vécut de l’intérieur l’accession des Ciel et Marine en L1 (2002) et découvrit l’élite à 17 ans et quelques mois.
« Dans le groupe pro, je me souviens qu’avec « Antho », on y est entrés sur la pointe des pieds. On a tout de suite senti la bienveillance des anciens. Peut-être parce qu’on était de bons gamins. On n’est pas arrivés en voulant bousculer une certaine hiérarchie. À l’entraînement comme en match, on était protégés par des gars comme Alain Caveglia, qui aimait bien nous taquiner, Alex Vencel, le sage, ou encore Yazid Mansouri, qui m’a beaucoup aidé, m’a véhiculé, et Thomas Deniaud. Ils nous ont tous fait un bien fou. Et quand je repense à cette deuxième saison en pros (2002-2003) où, à neuf matches de la fin, on est plus près de l’Europe que de la relégation… Et finalement, on tombe (NDLR : 8 défaites de rang lors des 9 dernières journées). Cette saison-là a flingué le club. Mais pour moi, le HAC, c’est d’abord un savoir-faire en termes de formation. Quand tu sors de la Cavée, tu peux aller jouer partout dans le monde. »
« Tout le monde a été refroidi »
Saint-Étienne, Geoffroy-Guichard et un retour en France, neuf ans après avoir définitivement quitté le HAC (2003) et être déjà apparu avec Liverpool, Blackburn, Huelva, l’Atlético Madrid, le Sporting Portugal et Saragosse. « Je suis tombé dans un super groupe, un bon mix entre des jeunes, comme Kurt Zouma, et des gars qui avaient atteint leur maturité, comme Loïc Perrin. Le tout, dirigé par un Christophe Galtier qui a confirmé toute sa connaissance et sa faculté à gérer un vestiaire. Franchement, il y avait du bon matos. Et puis le chaudron, c’est vraiment particulier. »
Prêté dans le Forez par le Sporting Portugal, « Flo » dut toutefois tourner le dos aux Verts au bout de dix mois. « J’aurais vraiment voulu m’installer là-bas. J’avais trouvé mon équilibre. Il y avait une option d’achat, malheureusement, elle n’a pas été levée. Ce qui m’a tué, c’est un claquage au mois d’avril, à l’entraînement. C’était mon deuxième de la saison, et je crois que tout le monde a été refroidi. Je suis donc rentré au Portugal, j’ai négocié ma dernière année de contrat et je me suis envolé pour la Russie (Rostov). »
Consultant et… sélectionneur !
C’est en Thaïlande, au centre du pays, qu’il a caressé les derniers cuirs de sa carrière pro. Dans les rangs du Chainat Hornbill FC. Et ce, avant de retrouver le seul plaisir du jeu, en 2019, là où tout a commencé pour lui, sous le maillot de la JS Saint-Pierroise, sur l’île de la Réunion. Un retour aux sources de quelques mois, avant de basculer vers un nouveau défi, celui proposé par le service des sports de Canal+. « Je parle football, j’essaie de mettre en avant mon expertise et mon vécu. J’ai quand même pas mal voyagé, j’ai fait quatorze clubs, je ne sais même plus combien de coaches j’ai pu croiser, j’ai donc, peut-être, une vision différente de ceux qui n’ont connu qu’un ou deux championnats. »
Sa vision des choses, il la dédie chaque week-end à la Premier League anglaise, mais aussi à l’occasion des joutes européennes. « Et vraiment, ça me plaît. Je me sens même privilégié. Je profite, je suis des gros matches et je grandis avec ce football qui change tout le temps. C’est réellement enrichissant. » Néanmoins, Sinama-Pongolle reste en contact direct avec le terrain. Dans une version en pleine ascension : le Footgolf. Non seulement, il reste un joueur du HAC, mais récemment, c’est tout simplement le poste de sélectionneur de l’équipe de France qui lui a été proposé. Rôle qu’il a bien évidemment accepté. « Avec pour objectif d’aller chercher un troisième titre consécutif de champion du monde. Ce sera en 2026, très certainement aux Émirats. »
En bref… En bref… Né le 20 octobre 1984 à Saint-Pierre (île de la Réunion) Formé au HAC 2001-2003 : HAC 2003-janv. 2006 : Liverpool (Ang) janv. 2006-mai 2006 : Blackburn (Ang) 2006-2008 : Huelva (Esp) 2008-janv. 2010 : Atlético Madrid (Esp) janv. 2010-août 2010 : Sporting Portugal (Por) 2010-2011 : Saragosse (Esp) 2011-2012 : Saint-Étienne 2012-2014 : Rostov (Rus) 2014-janv. 2015 : Chicago (E-U) janv. 2015-juil. 2015 : Lausanne-Sport (Sui) nov. 2015-juil. 2016 : Dundee (Eco) 2016-déc. 2018 : Chainat (Tha)
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : une absence qui dure, une autre qui prend fin, le point sur l’effectif du Havre AC
À 48 heures d’une affiche entre le HAC et Saint-Étienne, sur la pelouse du Stade Océane (17h15), match de la plus haute importance dans la course au maintien, sur quel effectif s’appuie Didier Digard ? Le point en ce vendredi 7 mars 2025.
Touché au mollet le 5 janvier à Marseille, Daler Kuziaev signe enfin son retour
Ce ne devait pas être méchant, mais finalement, sa blessure à la cuisse étire toujours un peu plus son absence. Out à la veille de la réception de Toulouse (1-4, 23e j.), absent lors du déplacement à Lens (4-3, 24e j.), Arouna Sangante, déjà sérieusement blessé aux adducteurs à l’automne dernier, manquera dimanche son treizième match de la saison. Un coup dur pour une défense qui s’est inclinée à dix reprises lors des trois dernières journées.
Pour Touré, tout est Ok
Le capitaine havrais s’inscrit toutefois comme le seul élément majeur scotché à l’infirmerie, sachant que Junior Mwanga, lui, purgera son deuxième et dernier match de suspension. Pour ce 25e rendez-vous de la saison, Didier Digard enregistre ainsi le retour de Yassine Kechta, privé de l’escale à Bollaert en raison d’une douleur à une cuisse, et celui de Daler Kuziaev, enfin remis d’une blessure à un mollet contractée le 5 janvier, à Marseille.
Et Abdoulaye Touré ? Pour la première fois titularisé le week-end dernier, depuis sa blessure aux côtés, l’international guinéen s’est de nouveau touché les côtes lors du face-à-face avec Lens, et dut même quitter le pré à la 74e minute. Toutefois, le Monsieur muscle de l’entrejeu a rapidement donné des signes rassurants, apte qu’il sera à se dresser face aux Verts.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
À 48 heures d’une affiche entre le HAC et Saint-Étienne, sur la pelouse du Stade Océane (17h15), match de la plus haute importance dans la course au maintien, sur quel effectif s’appuie Didier Digard ? Le point en ce vendredi 7 mars 2025.
Touché au mollet le 5 janvier à Marseille, Daler Kuziaev signe enfin son retour
Ce ne devait pas être méchant, mais finalement, sa blessure à la cuisse étire toujours un peu plus son absence. Out à la veille de la réception de Toulouse (1-4, 23e j.), absent lors du déplacement à Lens (4-3, 24e j.), Arouna Sangante, déjà sérieusement blessé aux adducteurs à l’automne dernier, manquera dimanche son treizième match de la saison. Un coup dur pour une défense qui s’est inclinée à dix reprises lors des trois dernières journées.
Pour Touré, tout est Ok
Le capitaine havrais s’inscrit toutefois comme le seul élément majeur scotché à l’infirmerie, sachant que Junior Mwanga, lui, purgera son deuxième et dernier match de suspension. Pour ce 25e rendez-vous de la saison, Didier Digard enregistre ainsi le retour de Yassine Kechta, privé de l’escale à Bollaert en raison d’une douleur à une cuisse, et celui de Daler Kuziaev, enfin remis d’une blessure à un mollet contractée le 5 janvier, à Marseille.
Et Abdoulaye Touré ? Pour la première fois titularisé le week-end dernier, depuis sa blessure aux côtés, l’international guinéen s’est de nouveau touché les côtes lors du face-à-face avec Lens, et dut même quitter le pré à la 74e minute. Toutefois, le Monsieur muscle de l’entrejeu a rapidement donné des signes rassurants, apte qu’il sera à se dresser face aux Verts.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : « Je dois me procurer un peu plus d’occasions », estime Ahmed Hassan
Buteur à Lens, après l’avoir été à Lille, soit deux étapes synonymes de succès pour le HAC, Ahmed Hassan, arrivé de Rio Ave (Portugal) cet hiver, rempli le contrat qui lui a été proposé. Ce dimanche 9 mars 2025 face à Saint-Étienne, le Pharaon plantera de nouveau ses crampons à la pointe de l’attaque.
Crédité de deux réalisations, Ahmed Hassan tentera dimanche, face à Saint-Etienne, d’inscrire son premier but sur la pelouse du Stade Océane
Il a tenu à saluer une à une les personnes venues participer à la conférence de presse d’avant-match. Un fait rare, la classe en version égyptienne. Le comportement d’un joueur qui se sent tout simplement bien sous des couleurs devenues les siennes le 13 janvier dernier à son arrivée (libre) de Rio Ave (Portugal). Un attaquant, âgé de 32 ans depuis le 5 mars, déjà crédité de deux réalisations, l’une à Lille (2-1, 21e j.), l’autre le week-end dernier à Lens, celle du succès (4-3). Entretien avec Ahmed Hassan.
En moins de deux mois, vous êtes parvenu à vous faire interdire de séjour dans les Hauts-de-France. Sacré exploit, non ?
« (il rit) Je ne choisis pas les endroits où je marque. L’idée, c’est juste d’aider l’équipe à obtenir des résultats positifs. »
À Lens, le match fut complètement fou de la première à la dernière minute. De l’intérieur, comment l’avez-vous vécu ?
« Oui, c’était dur, il y avait en face une très grosse équipe, mais même après avoir encaissé le deuxième but (20e), on n’a pas paniqué. On sentait même encore cette envie de gagner. On en avait tant besoin. »
« Ici, les fans sont incroyables »
Parlez-nous de ce penalty, frappé et transformé dans les arrêts de jeu (90e+1).
« C’est en fin de match, on est à 3-3, alors forcément, il y a un peu de pression. Je sais que c’est décisif. Et à cause des sifflets du public, je n’ai pas entendu le coup de sifflet de l’arbitre. Je suis resté concentré et j’ai dû lui demander si je pouvais y aller. Et j’ai marqué. »
Sur le seul ballon chaud que vous ayez eu au bout du pied…
« Un attaquant ne touche pas forcément beaucoup de ballons. Je dois travailler défensivement, presser, décrocher si besoin, et bien sûr rester à l’affût si une occasion se présente. Mais je dois faire en sorte de me procurer un peu plus d’occasions. »
Cette Ligue 1, que vous découvrez, que vous inspire-t-elle ?
« C’est un championnat très fort, avec des joueurs très puissants. À chaque match, il faut être prêt à aller au combat. Mais nous aussi, on a des qualités, même si parfois, on a perdu un peu confiance, notamment à domicile. Pourtant, ici, les fans sont incroyables. Alors pour eux, on doit absolument l’emporter dimanche. Ça validera aussi l’excellent état d’esprit qu’il y a au sein du groupe. »
Cette semaine, dans la foulée de l’incroyable victoire scellée à Lens, avez-vous ressenti une atmosphère particulière ?
« On est toujours très positifs, mais aussi tous conscients que l’avenir du club en Ligue 1 est encore loin d’être assuré. »
« Ramadan ou pas, il faut courir et se battre
Le week-end dernier, André Ayew a pour la première fois été aligné à vos côtés dès le coup d’envoi. Qu’avez-vous pensé de cette association ?
« On a marqué tous les deux, ça prouve que c’était une réussite. André est un gars exceptionnel et comme il parle anglais, on communique beaucoup tous les deux. Mais lui comme moi, on est à la disposition de l’entraîneur, que l’on joue d’entrée, ou pas. »
Pour finir, évoquons le ramadan. Après la rencontre à Lens, vous avez posté un message mettant en exergue les 11 kilomètres que vous avez parcourus sur la pelouse de Bollaert, alors que le jeûne avait pourtant débuté la veille. Comment gérez-vous ce mois béni ?
« Dire que c’est facile, ce serait mentir. Disputer un match de foot sans avoir mangé, sans avoir bu, c’est compliqué, mais tout est dans la tête. Il faut se convaincre qu’on peut le faire. Maintenant, ramadan ou pas, il faut aider l’équipe, courir et se battre. Parce que les qualités ne suffisent pas. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Buteur à Lens, après l’avoir été à Lille, soit deux étapes synonymes de succès pour le HAC, Ahmed Hassan, arrivé de Rio Ave (Portugal) cet hiver, rempli le contrat qui lui a été proposé. Ce dimanche 9 mars 2025 face à Saint-Étienne, le Pharaon plantera de nouveau ses crampons à la pointe de l’attaque.
Crédité de deux réalisations, Ahmed Hassan tentera dimanche, face à Saint-Etienne, d’inscrire son premier but sur la pelouse du Stade Océane
Il a tenu à saluer une à une les personnes venues participer à la conférence de presse d’avant-match. Un fait rare, la classe en version égyptienne. Le comportement d’un joueur qui se sent tout simplement bien sous des couleurs devenues les siennes le 13 janvier dernier à son arrivée (libre) de Rio Ave (Portugal). Un attaquant, âgé de 32 ans depuis le 5 mars, déjà crédité de deux réalisations, l’une à Lille (2-1, 21e j.), l’autre le week-end dernier à Lens, celle du succès (4-3). Entretien avec Ahmed Hassan.
En moins de deux mois, vous êtes parvenu à vous faire interdire de séjour dans les Hauts-de-France. Sacré exploit, non ?
« (il rit) Je ne choisis pas les endroits où je marque. L’idée, c’est juste d’aider l’équipe à obtenir des résultats positifs. »
À Lens, le match fut complètement fou de la première à la dernière minute. De l’intérieur, comment l’avez-vous vécu ?
« Oui, c’était dur, il y avait en face une très grosse équipe, mais même après avoir encaissé le deuxième but (20e), on n’a pas paniqué. On sentait même encore cette envie de gagner. On en avait tant besoin. »
« Ici, les fans sont incroyables »
Parlez-nous de ce penalty, frappé et transformé dans les arrêts de jeu (90e+1).
« C’est en fin de match, on est à 3-3, alors forcément, il y a un peu de pression. Je sais que c’est décisif. Et à cause des sifflets du public, je n’ai pas entendu le coup de sifflet de l’arbitre. Je suis resté concentré et j’ai dû lui demander si je pouvais y aller. Et j’ai marqué. »
Sur le seul ballon chaud que vous ayez eu au bout du pied…
« Un attaquant ne touche pas forcément beaucoup de ballons. Je dois travailler défensivement, presser, décrocher si besoin, et bien sûr rester à l’affût si une occasion se présente. Mais je dois faire en sorte de me procurer un peu plus d’occasions. »
Cette Ligue 1, que vous découvrez, que vous inspire-t-elle ?
« C’est un championnat très fort, avec des joueurs très puissants. À chaque match, il faut être prêt à aller au combat. Mais nous aussi, on a des qualités, même si parfois, on a perdu un peu confiance, notamment à domicile. Pourtant, ici, les fans sont incroyables. Alors pour eux, on doit absolument l’emporter dimanche. Ça validera aussi l’excellent état d’esprit qu’il y a au sein du groupe. »
Cette semaine, dans la foulée de l’incroyable victoire scellée à Lens, avez-vous ressenti une atmosphère particulière ?
« On est toujours très positifs, mais aussi tous conscients que l’avenir du club en Ligue 1 est encore loin d’être assuré. »
« Ramadan ou pas, il faut courir et se battre
Le week-end dernier, André Ayew a pour la première fois été aligné à vos côtés dès le coup d’envoi. Qu’avez-vous pensé de cette association ?
« On a marqué tous les deux, ça prouve que c’était une réussite. André est un gars exceptionnel et comme il parle anglais, on communique beaucoup tous les deux. Mais lui comme moi, on est à la disposition de l’entraîneur, que l’on joue d’entrée, ou pas. »
Pour finir, évoquons le ramadan. Après la rencontre à Lens, vous avez posté un message mettant en exergue les 11 kilomètres que vous avez parcourus sur la pelouse de Bollaert, alors que le jeûne avait pourtant débuté la veille. Comment gérez-vous ce mois béni ?
« Dire que c’est facile, ce serait mentir. Disputer un match de foot sans avoir mangé, sans avoir bu, c’est compliqué, mais tout est dans la tête. Il faut se convaincre qu’on peut le faire. Maintenant, ramadan ou pas, il faut aider l’équipe, courir et se battre. Parce que les qualités ne suffisent pas. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : et si enfin l’attaque volait au secours des Ciel et Marine ?
Alors que le secteur défensif du HAC laisse de trop nombreuses brèches ouvertes, le secteur offensif, lui, est sorti du coma. Un réveil apte à changer la donne sur la pelouse du Stade Océane ? Réponse ce dimanche 9 mars 2025 (17 h 15) face à l’AS Saint-Étienne.
Issa Soumaré a posé sa griffe sur cinq des huit derniers buts inscrits par le HAC
Anecdotique ? Seul l’avenir est en mesure d’en dire plus. Il n’en reste pas moins que le week-end dernier, les quatre offensifs alignés d’entrée sur la pelouse de Bollaert ont tous trouvé le chemin des filets. On citera Issa Soumaré, André Ayew, Josué Casimir et Ahmed Hassan. Et ce n’est pas tout. Pour la première fois depuis des semaines, des mois, il ne revient plus au HAC (23 buts « pour ») de ramasser les bouées au classement dédié aux meilleures attaques. Depuis une semaine, c’est Montpellier (21 buts) qui ferme la marche.
Mieux, le HAC s’est également trouvé un leader d’attaque. S’il ne se présente pas aujourd’hui comme le buteur maison le plus efficace, statut actuellement assumé par André Ayew (4 buts), Issa Soumaré a posé son empreinte sur cinq des huit derniers buts mis au crédit des Ciel et Marine. À savoir trois réalisations, ses trois premières en Ligue 1 (en 26 apparitions), lors des quatre précédentes journées, un bilan auquel s’ajoutent deux passes décisives. « Il lui a fallu du temps, mais ça arrive, sourit Didier Digard. Je suis très content pour lui mais je ne vais pas trop en faire non plus car on sait à quel point ça va vite dans le foot. »
Huit buts inscrits seulement au Stade Océane
Si à Lens, Abdoulaye Touré et les siens ont été chirurgicaux, en témoigne ce total de quatre tirs cadrés pour autant de cuirs envoyés au fond des filets, si le technicien havrais estime que son groupe « est capable de marquer à tout moment », au Stade Océane, il est urgent de pousser le curseur bien plus loin. Voire de le pousser tout court. Car en douze apparitions sous les yeux de leur public, les Havrais n’ont fait mouche que huit fois (aucune équipe ne fait pire à domicile) quand à six reprises ils ont été muets face au but adverse. « Le match de Lens a démontré aux joueurs que beaucoup de choses étaient possibles, se rassure « DD ». Qu’on avait les qualités pour enchaîner les buts. Mais encore une fois, tout cela est une question d’état d’esprit, de confiance. On sait à quel point c’est dur de gagner en Ligue 1, qui plus est quand on est Le Havre. »
Néanmoins, une fois n’est vraiment pas coutume, ce dimanche, c’est bien Le Havre qui ouvrira le débat en position de favori. Parce qu’en face se positionneront des Verts très souvent découpés loin de Geoffroy-Guichard, des Verts qui tournent à une étonnante moyenne de 3,25 buts encaissés par match à l’extérieur. Pour le HAC, voilà donc une occasion en or de confirmer son regain de forme dans la zone de vérité adverse.
Mais quels seront les hommes présents au coup d’envoi ? Quel sera le schéma imaginé par Digard ? Renouvellera-t-il l’association Ayew-Hassan ? « Ça fait partie des interrogations, admet Digard. À Lens, on a tenté, ça a marché, mais ça ne veut pas dire qu’il faut continuer comme ça. L’idée reste d’être le moins lisible pour l’adversaire. Maintenant, ça nous donne une corde en plus. » Le retour de Yassine Kechta devrait toutefois inciter l’entraîneur havrais à revisiter son entrejeu, à quatre ou à trois, sachant que sur le front de l’attaque, Soumaré et Hassan devraient partir en pole position.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Alors que le secteur défensif du HAC laisse de trop nombreuses brèches ouvertes, le secteur offensif, lui, est sorti du coma. Un réveil apte à changer la donne sur la pelouse du Stade Océane ? Réponse ce dimanche 9 mars 2025 (17 h 15) face à l’AS Saint-Étienne.
Issa Soumaré a posé sa griffe sur cinq des huit derniers buts inscrits par le HAC
Anecdotique ? Seul l’avenir est en mesure d’en dire plus. Il n’en reste pas moins que le week-end dernier, les quatre offensifs alignés d’entrée sur la pelouse de Bollaert ont tous trouvé le chemin des filets. On citera Issa Soumaré, André Ayew, Josué Casimir et Ahmed Hassan. Et ce n’est pas tout. Pour la première fois depuis des semaines, des mois, il ne revient plus au HAC (23 buts « pour ») de ramasser les bouées au classement dédié aux meilleures attaques. Depuis une semaine, c’est Montpellier (21 buts) qui ferme la marche.
Mieux, le HAC s’est également trouvé un leader d’attaque. S’il ne se présente pas aujourd’hui comme le buteur maison le plus efficace, statut actuellement assumé par André Ayew (4 buts), Issa Soumaré a posé son empreinte sur cinq des huit derniers buts mis au crédit des Ciel et Marine. À savoir trois réalisations, ses trois premières en Ligue 1 (en 26 apparitions), lors des quatre précédentes journées, un bilan auquel s’ajoutent deux passes décisives. « Il lui a fallu du temps, mais ça arrive, sourit Didier Digard. Je suis très content pour lui mais je ne vais pas trop en faire non plus car on sait à quel point ça va vite dans le foot. »
Huit buts inscrits seulement au Stade Océane
Si à Lens, Abdoulaye Touré et les siens ont été chirurgicaux, en témoigne ce total de quatre tirs cadrés pour autant de cuirs envoyés au fond des filets, si le technicien havrais estime que son groupe « est capable de marquer à tout moment », au Stade Océane, il est urgent de pousser le curseur bien plus loin. Voire de le pousser tout court. Car en douze apparitions sous les yeux de leur public, les Havrais n’ont fait mouche que huit fois (aucune équipe ne fait pire à domicile) quand à six reprises ils ont été muets face au but adverse. « Le match de Lens a démontré aux joueurs que beaucoup de choses étaient possibles, se rassure « DD ». Qu’on avait les qualités pour enchaîner les buts. Mais encore une fois, tout cela est une question d’état d’esprit, de confiance. On sait à quel point c’est dur de gagner en Ligue 1, qui plus est quand on est Le Havre. »
Néanmoins, une fois n’est vraiment pas coutume, ce dimanche, c’est bien Le Havre qui ouvrira le débat en position de favori. Parce qu’en face se positionneront des Verts très souvent découpés loin de Geoffroy-Guichard, des Verts qui tournent à une étonnante moyenne de 3,25 buts encaissés par match à l’extérieur. Pour le HAC, voilà donc une occasion en or de confirmer son regain de forme dans la zone de vérité adverse.
Mais quels seront les hommes présents au coup d’envoi ? Quel sera le schéma imaginé par Digard ? Renouvellera-t-il l’association Ayew-Hassan ? « Ça fait partie des interrogations, admet Digard. À Lens, on a tenté, ça a marché, mais ça ne veut pas dire qu’il faut continuer comme ça. L’idée reste d’être le moins lisible pour l’adversaire. Maintenant, ça nous donne une corde en plus. » Le retour de Yassine Kechta devrait toutefois inciter l’entraîneur havrais à revisiter son entrejeu, à quatre ou à trois, sachant que sur le front de l’attaque, Soumaré et Hassan devraient partir en pole position.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.