Football – HAC : deux cadres forfaits de dernière minute pour la réception de Nice
À quelques heures de la réception de Nice, le Havre AC a appris le forfait de deux cadres : Gautier Lloris et Josué Casimir. Des absences qui permettent de voir des revenants et un petit nouveau dans le groupe.
Gautier Lloris est malade
Les dernières nouvelles ne sont pas bonnes. Attendus à 17 h 15 pour défier l’OGC Nice sur la pelouse du Stade Océane, les Ciel et Marine font face à des forfaits de dernière minute.
Alors que seuls Ballo-Touré, Logbo, Touré et Kuziaev devaient manquer la réception des Aiglons, les noms de Gautier Lloris et Josué Casimir se sont ajoutés à cette liste à quelques heures du coup d’envoi.
Les revenants Kitala et El Hajjam
Le premier cité est malade tandis que le deuxième s’est blessé à l’entraînement en fin de semaine. Pour pallier l’absence de ces deux cadres, Didier Digard a choisi de faire appel à des joueurs que l’on a peu ou pas vus depuis le début de la saison puisque Yann Kitala, Oualid El Hajjam et le jeune Hernani Mendes Vaz font partie du groupe. Un beau clin d’œil pour le dernier cité puisque cet attaquant âgé de 20 ans est arrivé au Havre en provenance de Nice au cours de l’été dernier.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
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Football – Ligue 1 : sans Casimir ni Lloris, quelle équipe du HAC face à Nice ?
Privé à la fois de Josué Casimir et de Gautier Lloris, tous deux forfaits de dernière minute, quelle équipe Didier Digard a-t-il choisi d’aligner face à l’OGC Nice, ce dimanche 16 février 2025, à l’occasion de la 22e journée de Ligue 1 ? La réponse ici.
De retour de blessure, Antoine Joujou débutera le match contre l’OGC Nice ce dimanche 16 février 2025
Deux changements dans la continuité. Confronté aux forfaits de dernière minute de Gautier Lloris (malade) et de Josué Casimir (blessé), Didier Digard n’aura eu d’autre choix que de retoucher son équipe, une semaine après l’avoir vue triompher sur la pelouse de Lille (1-2), se contentant toutefois de remplacer les absents, poste pour poste, pour affronter Nice ce dimanche 16 février 2025.
Sangante et Joujou aussitôt réintégrés
De retour de suspension, le capitaine Arouna Sangante remplacera sans surprise Gautier Lloris en charnière centrale, aux côtés d’Etienne Youte, Yannis Zouaoui et Loïc Nego ayant une nouvelle fois la charge des côtés.
La logique a également prévalu aux avant-postes, où Antoine Joujou, auteur de prestations consistantes ces dernières semaines, relaiera Casimir sur le côté droit, après avoir manqué Lille en raison d’une cheville douloureuse. Ahmed Hassan et Issa Soumaré, tous deux décisifs le week-end dernier, lui seront associés.
Le trio du milieu, Diawara – Mwanga – Kechta, également très satisfaisant à Pierre-Mauroy, reste quant à lui inchangé.
Le onze du HAC : Gorgelin – Nego, Sangante (cap), Youte, Zouaoui – Diawara, Mwanga, Kechta – Joujou, Hassan, Soumaré.
Le banc : Desmas (gb), Pembele, El Hajjam, Confais, Ndiaye, Kitala, Housni, Ayew, Mendes Vaz.
Le onze niçois : Bulka - Bombito, Dante (cap), Bard - Clauss, Santamaria, Louchet, Abdi - Guessand, Laborde, Cho.
Par D.P de Paris-Normandie.
Privé à la fois de Josué Casimir et de Gautier Lloris, tous deux forfaits de dernière minute, quelle équipe Didier Digard a-t-il choisi d’aligner face à l’OGC Nice, ce dimanche 16 février 2025, à l’occasion de la 22e journée de Ligue 1 ? La réponse ici.
De retour de blessure, Antoine Joujou débutera le match contre l’OGC Nice ce dimanche 16 février 2025
Deux changements dans la continuité. Confronté aux forfaits de dernière minute de Gautier Lloris (malade) et de Josué Casimir (blessé), Didier Digard n’aura eu d’autre choix que de retoucher son équipe, une semaine après l’avoir vue triompher sur la pelouse de Lille (1-2), se contentant toutefois de remplacer les absents, poste pour poste, pour affronter Nice ce dimanche 16 février 2025.
Sangante et Joujou aussitôt réintégrés
De retour de suspension, le capitaine Arouna Sangante remplacera sans surprise Gautier Lloris en charnière centrale, aux côtés d’Etienne Youte, Yannis Zouaoui et Loïc Nego ayant une nouvelle fois la charge des côtés.
La logique a également prévalu aux avant-postes, où Antoine Joujou, auteur de prestations consistantes ces dernières semaines, relaiera Casimir sur le côté droit, après avoir manqué Lille en raison d’une cheville douloureuse. Ahmed Hassan et Issa Soumaré, tous deux décisifs le week-end dernier, lui seront associés.
Le trio du milieu, Diawara – Mwanga – Kechta, également très satisfaisant à Pierre-Mauroy, reste quant à lui inchangé.
Le onze du HAC : Gorgelin – Nego, Sangante (cap), Youte, Zouaoui – Diawara, Mwanga, Kechta – Joujou, Hassan, Soumaré.
Le banc : Desmas (gb), Pembele, El Hajjam, Confais, Ndiaye, Kitala, Housni, Ayew, Mendes Vaz.
Le onze niçois : Bulka - Bombito, Dante (cap), Bard - Clauss, Santamaria, Louchet, Abdi - Guessand, Laborde, Cho.
Par D.P de Paris-Normandie.
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Football – HAC : les Ciel et Marine bousculent Nice mais s’inclinent finalement
Le Havre AC ne parvient pas à enchaîner après sa belle victoire à Lille. Ce dimanche 16 février 2025, les Ciel et Marine ont donné du fil à retordre à l’OGC Nice mais se sont finalement inclinés (1-3). La faute a un trou d’air de deux minutes en première période.
Le HAC a tenu la dragée haute à Nice
Le HAC allait-il parvenir à faire chuter un autre cador du championnat après sa victoire à Lille le week-end dernier ? Telle était la question qui se posait avant la réception de l’OGC Nice au Stade Océane ce dimanche 16 février 2025. Eh bien la réponse est négative puisque les Ciel et Marine se sont inclinés contre les Aiglons (1-3). Au terme d’un premier quart d’heure plutôt équilibré, la rencontre bascule en deux minutes. En l’espace de 120 secondes, Laborde (16e) puis un but contre son camp de Youte (18e) viennent donner deux buts d’avance à Nice. Sonnés, les hommes de Didier Digard tentent de relancer la machine. Ils sont récompensés dix minutes plus tard en réduisant l’écart par l’intermédiaire de Kechta (1-2, 28e), auteur de son premier but cette saison.
Une défaite sévère
Le HAC pousse, s’installe dans le camp des visiteurs et se procure quelques occasions (70e, 72e, 85e) en deuxième période. Sans en concrétiser aucune. C’est même Nice qui marque le quatrième but de la partie par Guessand (64e) avant que celui-ci soit annulé par la VAR pour une position de hors-jeu de l’attaquant. Malgré l’expulsion de Bard dans le temps additionnel (90e), Nice clôt les débats grâce à un but de Diop (1-3, 90+4e). Le HAC s’incline pour la quinzième fois de la saison.
Au Havre, Havre AC – OGC Nice 1 à 3 (1-2)
Arbitre : M. Frappart. Spectateurs : 17 739.
But pour le HAC : Kechta (28e) ; pour Nice : Laborde (16e), Youte (csc, 18e), Diop (90+4e).
Avertissements pour Le Havre : Mwanga (45e), Kechta (53e) ; pour Nice : Bard (34e, 90e).
Carton rouge pour Nice : Bard (90e).
HAVRE AC : Gorgelin – Nego, Sangante, Youte, Zouaoui – Mwanga, Diawara (Ndiaye, 46e), Kechta (Pembele, 81e) – Soumaré, Joujou (Housni, 81e), Hassan (Ayew, 70e).
Entraîneur : Didier Digard.
Nice : Bulka – Dante, Bombito, Bard – Clauss, Louchet (Ndombélé, 62e), Santamaria, Abdi (Diop, 62e)- Cho (Rosario, 89e), Guessand, Laborde (Boga, 81e).
Entraîneur : Franck Haise.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Le Havre AC ne parvient pas à enchaîner après sa belle victoire à Lille. Ce dimanche 16 février 2025, les Ciel et Marine ont donné du fil à retordre à l’OGC Nice mais se sont finalement inclinés (1-3). La faute a un trou d’air de deux minutes en première période.
Le HAC a tenu la dragée haute à Nice
Le HAC allait-il parvenir à faire chuter un autre cador du championnat après sa victoire à Lille le week-end dernier ? Telle était la question qui se posait avant la réception de l’OGC Nice au Stade Océane ce dimanche 16 février 2025. Eh bien la réponse est négative puisque les Ciel et Marine se sont inclinés contre les Aiglons (1-3). Au terme d’un premier quart d’heure plutôt équilibré, la rencontre bascule en deux minutes. En l’espace de 120 secondes, Laborde (16e) puis un but contre son camp de Youte (18e) viennent donner deux buts d’avance à Nice. Sonnés, les hommes de Didier Digard tentent de relancer la machine. Ils sont récompensés dix minutes plus tard en réduisant l’écart par l’intermédiaire de Kechta (1-2, 28e), auteur de son premier but cette saison.
Une défaite sévère
Le HAC pousse, s’installe dans le camp des visiteurs et se procure quelques occasions (70e, 72e, 85e) en deuxième période. Sans en concrétiser aucune. C’est même Nice qui marque le quatrième but de la partie par Guessand (64e) avant que celui-ci soit annulé par la VAR pour une position de hors-jeu de l’attaquant. Malgré l’expulsion de Bard dans le temps additionnel (90e), Nice clôt les débats grâce à un but de Diop (1-3, 90+4e). Le HAC s’incline pour la quinzième fois de la saison.
Au Havre, Havre AC – OGC Nice 1 à 3 (1-2)
Arbitre : M. Frappart. Spectateurs : 17 739.
But pour le HAC : Kechta (28e) ; pour Nice : Laborde (16e), Youte (csc, 18e), Diop (90+4e).
Avertissements pour Le Havre : Mwanga (45e), Kechta (53e) ; pour Nice : Bard (34e, 90e).
Carton rouge pour Nice : Bard (90e).
HAVRE AC : Gorgelin – Nego, Sangante, Youte, Zouaoui – Mwanga, Diawara (Ndiaye, 46e), Kechta (Pembele, 81e) – Soumaré, Joujou (Housni, 81e), Hassan (Ayew, 70e).
Entraîneur : Didier Digard.
Nice : Bulka – Dante, Bombito, Bard – Clauss, Louchet (Ndombélé, 62e), Santamaria, Abdi (Diop, 62e)- Cho (Rosario, 89e), Guessand, Laborde (Boga, 81e).
Entraîneur : Franck Haise.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Football – Ligue 1 : Kechta plante, Youte se plante, les notes après HAC – Nice
Découvrez les notes des Ciel et Marine après la défaite concédée contre l’OGC Nice ce dimanche 16 février 2025 à domicile (1-3). Une rencontre durant laquelle Kechta a réduit le score après un but contre son camp de Youte.
Kechta a inscrit son premier but de la saison d’une frappe à l’entrée de la surface
Gorgelin (4) : sa première touche de balle, suivie d’un crochet plus qu’approximatif, n’a pas été rassurante. Le reste de sa partie non plus. Il est transpercé sur sa gauche sur l’ouverture du score de Laborde (16e) et est trompé par la mauvaise intervention de Youte (18e) moins de deux minutes plus tard. Gorgelin réalise son premier arrêt peu avant la pause en captant difficilement une frappe lointaine de Cho (40e). Le portier havrais ne peut rien sur le dernier but niçois (90+4e).
Nego (5) : l’international hongrois enchaîne les bonnes performances. Rarement pris à défaut, il n’a pas trop souffert face à la vivacité de Cho. Malgré des difficultés, parfois, à se mettre dans le sens du jeu, Nego a apporté du danger dans la surface niçoise que cela soit par des centres à mi-hauteur (69e) ou à ras de terre (72e). Il provoque l’expulsion de Bard (90e).
Sangante (4) : de retour de suspension après son carton rouge à Angers, le capitaine du HAC s’est positionné à la place de Gautier Lloris, malade. Sans avoir le même rendement. Sangante a été en difficulté dans les duels (6/11). Il est trop loin de Laborde lorsque l’attaquant niçois arme sa frappe pour ouvrir le score (16e). On l’a vu gagner des mètres balle au pied, même s’il s’est parfois fait peur.
Youte et Zouaoui en grande difficulté
Youte (3) : après l’erreur de relance contre Lille, le but contre son camp… En tentant de devancer Cho sur un centre à ras de terre, l’international espoir permet à Nice de faire le break d’un tacle malheureux (18e). Sur le troisième but niçois, il sort à retardement sur Ndombele et ouvre l’espace dans lequel s’infiltre Boga avant de servir Diop (90+4e).
Zouaoui (3) : l’ancien Martégal a trop souffert. Ciblé par les Niçois, Zouaoui a eu beaucoup de peine à contenir Guessand et certaines montées de Clauss. Les deux premiers buts niçois viennent d’ailleurs de son côté. Sur l’ouverture du score, il juge mal un long ballon dans son dos et laisse ensuite bien trop d’espace à Guessand (16e). En plus de ces difficultés défensives, il n’a pas toujours été inspiré sur le plan offensif.
Mwanga (5) : pour sa première au Stade Océane, Mwanga a été le Havrais qui a récupéré le plus de ballons (6) derrière Soumaré (7). Il n’en a toutefois pas toujours fait bon usage comme lorsqu’il oublie de lancer Hassan en profondeur (8e).
Diawara (6) : touché au mollet, il a dû être remplacé à la mi-temps. Dommage tant sa première période a été intéressante. Auteur de bons retours défensifs et de bonnes projections vers l’avant, il a même été décisif pour la première fois depuis son arrivée au HAC en délivrant une passe décisive pour Kechta (28e). Suppléé par Ndiaye (4), dont l’impact est difficilement mesurable.
Kechta buteur
Kechta (7) : il a été au four et au moulin. Positionné plus haut que ses compères du milieu de terrain, Kechta s’est montré à son aise. Il est bien placé à l’entrée de la surface niçoise pour catapulter une remise de Diawara au fond des filets (28e) et enlève un ballon de but à Guessand (36e) grâce à un retour dans ses six mètres.
Joujou (6) : propulsé dans le couloir droit en raison de l’absence de Casimir, cela ne l’a pas empêché de multiplier les dribbles déroutants et de malmener Bard. Sur la réduction du score, il élimine le défenseur niçois avec une facilité déconcertante (28e). Replacé côté gauche à la mi-temps, il a ensuite eu moins d’influence.
Soumaré (5) : meilleur Havrais sur la pelouse de Lille le week-end dernier, il n’a pas eu le même rendement ce dimanche même s’il ne s’est pas caché. Pas avare d’efforts et toujours intéressant dans son jeu de remise, Soumaré a gagné la plupart de ses duels face à Clauss. Il oublie toutefois le piston niçois qui a ensuite tout le loisir d’adresser un centre poussé au fond de ses propres filets par Youte (18e).
Hassan (4) : on ne l’a trouvé qu’une seule fois en bonne position, d’un ballon déposé sur sa tête finalement expédié au-dessus de la cage niçoise (70e). C’était quelques secondes avant son remplacement. Précédemment, l’Égyptien n’a pas eu grand-chose à se mettre sous la dent malgré de bons décrochages.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Découvrez les notes des Ciel et Marine après la défaite concédée contre l’OGC Nice ce dimanche 16 février 2025 à domicile (1-3). Une rencontre durant laquelle Kechta a réduit le score après un but contre son camp de Youte.
Kechta a inscrit son premier but de la saison d’une frappe à l’entrée de la surface
Gorgelin (4) : sa première touche de balle, suivie d’un crochet plus qu’approximatif, n’a pas été rassurante. Le reste de sa partie non plus. Il est transpercé sur sa gauche sur l’ouverture du score de Laborde (16e) et est trompé par la mauvaise intervention de Youte (18e) moins de deux minutes plus tard. Gorgelin réalise son premier arrêt peu avant la pause en captant difficilement une frappe lointaine de Cho (40e). Le portier havrais ne peut rien sur le dernier but niçois (90+4e).
Nego (5) : l’international hongrois enchaîne les bonnes performances. Rarement pris à défaut, il n’a pas trop souffert face à la vivacité de Cho. Malgré des difficultés, parfois, à se mettre dans le sens du jeu, Nego a apporté du danger dans la surface niçoise que cela soit par des centres à mi-hauteur (69e) ou à ras de terre (72e). Il provoque l’expulsion de Bard (90e).
Sangante (4) : de retour de suspension après son carton rouge à Angers, le capitaine du HAC s’est positionné à la place de Gautier Lloris, malade. Sans avoir le même rendement. Sangante a été en difficulté dans les duels (6/11). Il est trop loin de Laborde lorsque l’attaquant niçois arme sa frappe pour ouvrir le score (16e). On l’a vu gagner des mètres balle au pied, même s’il s’est parfois fait peur.
Youte et Zouaoui en grande difficulté
Youte (3) : après l’erreur de relance contre Lille, le but contre son camp… En tentant de devancer Cho sur un centre à ras de terre, l’international espoir permet à Nice de faire le break d’un tacle malheureux (18e). Sur le troisième but niçois, il sort à retardement sur Ndombele et ouvre l’espace dans lequel s’infiltre Boga avant de servir Diop (90+4e).
Zouaoui (3) : l’ancien Martégal a trop souffert. Ciblé par les Niçois, Zouaoui a eu beaucoup de peine à contenir Guessand et certaines montées de Clauss. Les deux premiers buts niçois viennent d’ailleurs de son côté. Sur l’ouverture du score, il juge mal un long ballon dans son dos et laisse ensuite bien trop d’espace à Guessand (16e). En plus de ces difficultés défensives, il n’a pas toujours été inspiré sur le plan offensif.
Mwanga (5) : pour sa première au Stade Océane, Mwanga a été le Havrais qui a récupéré le plus de ballons (6) derrière Soumaré (7). Il n’en a toutefois pas toujours fait bon usage comme lorsqu’il oublie de lancer Hassan en profondeur (8e).
Diawara (6) : touché au mollet, il a dû être remplacé à la mi-temps. Dommage tant sa première période a été intéressante. Auteur de bons retours défensifs et de bonnes projections vers l’avant, il a même été décisif pour la première fois depuis son arrivée au HAC en délivrant une passe décisive pour Kechta (28e). Suppléé par Ndiaye (4), dont l’impact est difficilement mesurable.
Kechta buteur
Kechta (7) : il a été au four et au moulin. Positionné plus haut que ses compères du milieu de terrain, Kechta s’est montré à son aise. Il est bien placé à l’entrée de la surface niçoise pour catapulter une remise de Diawara au fond des filets (28e) et enlève un ballon de but à Guessand (36e) grâce à un retour dans ses six mètres.
Joujou (6) : propulsé dans le couloir droit en raison de l’absence de Casimir, cela ne l’a pas empêché de multiplier les dribbles déroutants et de malmener Bard. Sur la réduction du score, il élimine le défenseur niçois avec une facilité déconcertante (28e). Replacé côté gauche à la mi-temps, il a ensuite eu moins d’influence.
Soumaré (5) : meilleur Havrais sur la pelouse de Lille le week-end dernier, il n’a pas eu le même rendement ce dimanche même s’il ne s’est pas caché. Pas avare d’efforts et toujours intéressant dans son jeu de remise, Soumaré a gagné la plupart de ses duels face à Clauss. Il oublie toutefois le piston niçois qui a ensuite tout le loisir d’adresser un centre poussé au fond de ses propres filets par Youte (18e).
Hassan (4) : on ne l’a trouvé qu’une seule fois en bonne position, d’un ballon déposé sur sa tête finalement expédié au-dessus de la cage niçoise (70e). C’était quelques secondes avant son remplacement. Précédemment, l’Égyptien n’a pas eu grand-chose à se mettre sous la dent malgré de bons décrochages.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Football - Ligue 1 : le HAC manque l’occasion, mais garde ses bonnes sensations
Battus par des Niçois hyper efficaces (1-3), dimanche 16 février 2025, les Ciel et Marine n’auront pas profité des défaites de leurs rivaux dans la course du maintien. Le contenu a néanmoins confirmé les progrès du Havre AC et les raisons d’y croire.
A l’image d’un entreprenant Antoine Joujou, les Havrais ont malmené Melvin Bard et les Niçois dimanche 16 février 2025 au Stade Océane
Il leur faudra attendre au moins une semaine supplémentaire, avec la venue de Toulouse dimanche 23 février 2025, et cela fait désormais trois mois et demi (soit six défaites) que les supporters du Havre AC n’ont plus vu leurs protégés ne gratter ne serait-ce qu’un point sous leurs yeux. Mais cela n’a pas empêché les spectateurs du Stade Océane, du moins ceux qui n’avaient pas quitté l’enceinte après le coup de grâce porté par Sofiane Diop (1-3, 90e+4), d’applaudir à l’issue de la rencontre, avant que les fidèles du Kop ne félicitent les hommes de Didier Digard avec ferveur.
« Je pense que nos supporters se reconnaissent beaucoup plus dans cette équipe », a résumé le coach du HAC, dont la formation a concédé, à l’occasion de cette 22e journée, sa quinzième défaite de la saison, la neuvième en onze matches à domicile, laquelle ne ressemblait toutefois en rien à la plupart des autres. Parce que c’était cet OGC Nice en face, un 3e de Ligue 1 auquel peu d’adversaires résistent depuis quelque temps (6v, 2n, 1d). Mais surtout parce que les Ciel et Marine ont présenté face aux Aiglons un visage fidèle à celui de leurs dernières prestations, cohérent, conquérant, combatif.
Le HAC d’avant aurait rendu les armes
« Ce qu’on fait aujourd’hui n’a plus rien à voir avec ce qu’on faisait auparavant », souligne l’entraîneur havrais, qui avait dû composer avec les forfaits de dernière minute de Gautier Lloris (malade) et Josué Casimir (ischio, espéré le week-end prochain). C’est indéniable, le Havre AC a changé, cela se sent dans le jeu, dans les intentions, dans le caractère également. Pour sûr, le HAC d’avant aurait rendu les armes après avoir reçu deux coups sur la tête à 101 secondes d’intervalle, l’écart entre les buts de Laborde (0-1, 16e) et Youte contre son camp (0-2, 18e). Rideau. Pas celui d’aujourd’hui, qui n’a eu besoin que de dix minutes pour revenir à 2-1, grâce à son premier but inscrit en dehors de la surface cette saison, œuvre de Kechta (1-2, 28e), symbole d’un regain de confiance et d’une prise d’initiatives accrue.
Jusqu’au bout, ou presque, les Havrais, qui ont davantage frappé (14 à 9) et cadré (4 à 3) que leurs hôtes, auront donné le sentiment d’être en capacité d’arracher un point face aux Aiglons, sauvés notamment par Bulka sur une tête d’Ayew (85e), puis, dans la continuité, par le VAR, estimant qu’il n’y avait pas penalty sur une main de Dante dans la surface. « On devra être plus tueurs à l’avenir », insiste Digard.
Vers une lutte à cinq pour le maintien
Car si le HAC va mieux, il n’a pas non plus gommé tous ses défauts d’un coup, et cela vaut également sur le plan défensif. On l’a vu sur les deux premiers buts azuréens, où les Ciel et Marine ont à la fois fait preuve de largesses et été plombés par une erreur individuelle. Tout, sur l’ouverture du score – la transversale de Santamaria, le contrôle de Guessand, la frappe sèche de Laborde – est néanmoins venu rappeler le talent supérieur des Niçois, qui auraient aussi pu plier l’affaire peu après l’heure de jeu (63e, hors-jeu de Guessand).
Sur le papier, le prochain adversaire n’aura pas la même qualité, et il faudra cette fois au HAC faire tourner le compteur, à défaut d’avoir pu profiter, ce week-end, des défaites de tous ses concurrents directs. Au nombre de quatre désormais (Reims, Nantes, Saint-Etienne, Montpellier). « Il y a de grandes chances que le maintien se joue entre nous et ces équipes-là », admet Digard. Le HAC en affrontera trois (Saint-Etienne et Nantes au Stade Océane, déplacement à Montpellier) au cours des six prochaines journées. Et au vu de ce qu’il montre depuis quelques semaines, il n’y a pas de raison de ne pas y croire.
Au Havre, Havre AC – OGC Nice 1 à 3 (1-2)
Arbitre : M. Frappart. Spectateurs : 17 739.
But pour le HAC : Kechta (28e) ; pour Nice : Laborde (16e), Youte (csc, 18e), Diop (90+4e).
Avertissements pour Le Havre : Mwanga (45e), Kechta (53e) ; pour Nice : Bard (34e, 90e).
Carton rouge pour Nice : Bard (90e).
HAVRE AC : Gorgelin – Nego, Sangante, Youte, Zouaoui – Mwanga, Diawara (Ndiaye, 46e), Kechta (Pembele, 81e) – Soumaré, Joujou (Housni, 81e), Hassan (Ayew, 70e).
Entraîneur : Didier Digard.
Nice : Bulka – Dante, Bombito, Bard – Clauss, Louchet (Ndombélé, 62e), Santamaria, Abdi (Diop, 62e)- Cho (Rosario, 89e), Guessand, Laborde (Boga, 81e).
Entraîneur : Franck Haise.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Battus par des Niçois hyper efficaces (1-3), dimanche 16 février 2025, les Ciel et Marine n’auront pas profité des défaites de leurs rivaux dans la course du maintien. Le contenu a néanmoins confirmé les progrès du Havre AC et les raisons d’y croire.
A l’image d’un entreprenant Antoine Joujou, les Havrais ont malmené Melvin Bard et les Niçois dimanche 16 février 2025 au Stade Océane
Il leur faudra attendre au moins une semaine supplémentaire, avec la venue de Toulouse dimanche 23 février 2025, et cela fait désormais trois mois et demi (soit six défaites) que les supporters du Havre AC n’ont plus vu leurs protégés ne gratter ne serait-ce qu’un point sous leurs yeux. Mais cela n’a pas empêché les spectateurs du Stade Océane, du moins ceux qui n’avaient pas quitté l’enceinte après le coup de grâce porté par Sofiane Diop (1-3, 90e+4), d’applaudir à l’issue de la rencontre, avant que les fidèles du Kop ne félicitent les hommes de Didier Digard avec ferveur.
« Je pense que nos supporters se reconnaissent beaucoup plus dans cette équipe », a résumé le coach du HAC, dont la formation a concédé, à l’occasion de cette 22e journée, sa quinzième défaite de la saison, la neuvième en onze matches à domicile, laquelle ne ressemblait toutefois en rien à la plupart des autres. Parce que c’était cet OGC Nice en face, un 3e de Ligue 1 auquel peu d’adversaires résistent depuis quelque temps (6v, 2n, 1d). Mais surtout parce que les Ciel et Marine ont présenté face aux Aiglons un visage fidèle à celui de leurs dernières prestations, cohérent, conquérant, combatif.
Le HAC d’avant aurait rendu les armes
« Ce qu’on fait aujourd’hui n’a plus rien à voir avec ce qu’on faisait auparavant », souligne l’entraîneur havrais, qui avait dû composer avec les forfaits de dernière minute de Gautier Lloris (malade) et Josué Casimir (ischio, espéré le week-end prochain). C’est indéniable, le Havre AC a changé, cela se sent dans le jeu, dans les intentions, dans le caractère également. Pour sûr, le HAC d’avant aurait rendu les armes après avoir reçu deux coups sur la tête à 101 secondes d’intervalle, l’écart entre les buts de Laborde (0-1, 16e) et Youte contre son camp (0-2, 18e). Rideau. Pas celui d’aujourd’hui, qui n’a eu besoin que de dix minutes pour revenir à 2-1, grâce à son premier but inscrit en dehors de la surface cette saison, œuvre de Kechta (1-2, 28e), symbole d’un regain de confiance et d’une prise d’initiatives accrue.
Jusqu’au bout, ou presque, les Havrais, qui ont davantage frappé (14 à 9) et cadré (4 à 3) que leurs hôtes, auront donné le sentiment d’être en capacité d’arracher un point face aux Aiglons, sauvés notamment par Bulka sur une tête d’Ayew (85e), puis, dans la continuité, par le VAR, estimant qu’il n’y avait pas penalty sur une main de Dante dans la surface. « On devra être plus tueurs à l’avenir », insiste Digard.
Vers une lutte à cinq pour le maintien
Car si le HAC va mieux, il n’a pas non plus gommé tous ses défauts d’un coup, et cela vaut également sur le plan défensif. On l’a vu sur les deux premiers buts azuréens, où les Ciel et Marine ont à la fois fait preuve de largesses et été plombés par une erreur individuelle. Tout, sur l’ouverture du score – la transversale de Santamaria, le contrôle de Guessand, la frappe sèche de Laborde – est néanmoins venu rappeler le talent supérieur des Niçois, qui auraient aussi pu plier l’affaire peu après l’heure de jeu (63e, hors-jeu de Guessand).
Sur le papier, le prochain adversaire n’aura pas la même qualité, et il faudra cette fois au HAC faire tourner le compteur, à défaut d’avoir pu profiter, ce week-end, des défaites de tous ses concurrents directs. Au nombre de quatre désormais (Reims, Nantes, Saint-Etienne, Montpellier). « Il y a de grandes chances que le maintien se joue entre nous et ces équipes-là », admet Digard. Le HAC en affrontera trois (Saint-Etienne et Nantes au Stade Océane, déplacement à Montpellier) au cours des six prochaines journées. Et au vu de ce qu’il montre depuis quelques semaines, il n’y a pas de raison de ne pas y croire.
Au Havre, Havre AC – OGC Nice 1 à 3 (1-2)
Arbitre : M. Frappart. Spectateurs : 17 739.
But pour le HAC : Kechta (28e) ; pour Nice : Laborde (16e), Youte (csc, 18e), Diop (90+4e).
Avertissements pour Le Havre : Mwanga (45e), Kechta (53e) ; pour Nice : Bard (34e, 90e).
Carton rouge pour Nice : Bard (90e).
HAVRE AC : Gorgelin – Nego, Sangante, Youte, Zouaoui – Mwanga, Diawara (Ndiaye, 46e), Kechta (Pembele, 81e) – Soumaré, Joujou (Housni, 81e), Hassan (Ayew, 70e).
Entraîneur : Didier Digard.
Nice : Bulka – Dante, Bombito, Bard – Clauss, Louchet (Ndombélé, 62e), Santamaria, Abdi (Diop, 62e)- Cho (Rosario, 89e), Guessand, Laborde (Boga, 81e).
Entraîneur : Franck Haise.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : Penalty, but de loin, banc surprise… Quatre questions après HAC – Nice
Y avait-il penalty pour le HAC ? Depuis quand les Havrais n’avaient-ils plus marqué hors de la surface ? Qui est Hernani Mendes Vaz ? Que peuvent espérer El Hajjam et Kitala ? Retour sur la défaite du Havre AC contre Nice (1-3), dimanche 16 février 2025, à travers quelques faits marquants.
Arouna Sangante et ses partenaires ont eu beau réclamer un penalty pour une main de Dante dans sa surface, Madame Frappart et ses collègues du VAR ne leur ont pas accordé
Y avait-il penalty pour le HAC ?
Pour Didier Digard, cela ne faisait aucun doute à chaud : « Je pense que oui, il y avait penalty », a répondu dimanche 16 février 2025 – sans crier au scandale non plus – l’entraîneur du HAC lorsqu’il fut interrogé sur la main de Dante dans sa surface (85e), action qui a débouché sur une longue interruption du VAR, jugeant finalement que le penalty ne s’imposait pas. Passé en zone mixte, le défenseur brésilien a expliqué que le fait que le ballon rebondisse sur son genou avant de rencontrer son bras avait amené le corps arbitral à ne pas le sanctionner. C’est en réalité un peu plus complexe que cela. Pour le comprendre, il faut revenir au penalty sifflé à l’encontre d’Adrien Rabiot lors du dernier Marseille – Lyon (3-2, le 2 février), où la balle avait là aussi ricoché sur le genou de l’international français avant de percuter son bras.
Un penalty validé après coup par la direction de l’arbitrage dans son traditionnel débriefing hebdomadaire : « Le défenseur marseillais (Rabiot) se positionne face à l’attaquant avec ses deux bras en l’air, dans une position qui augmente artificiellement la surface couverte par le corps. Cette position non naturelle est imprudente et caractérise une prise de risque. Le fait que le ballon ait d’abord touché une autre partie du corps n’est pas un élément suffisant pour ne pas siffler penalty. D’ailleurs, la direction de l’arbitrage rappelle que ce critère ne figure pas dans les lois du jeu. » Contrairement à Rabiot, l’arbitre VAR de HAC – Nice a donc jugé « naturelle » la position de Dante comme le mouvement de ses bras, et il semble difficile de lui donner tort au vu des images.
Depuis quand les Havrais n’avaient-ils plus marqué hors de la surface ?
Cela ne se joue pas à grand-chose, mais Yassine Kechta se trouve bien en dehors de la surface au moment d’armer la frappe qui permet au HAC de revenir à 2-1 (28e). Un petit exploit à l’échelle du club doyen, puisque cela faisait plus d’un an, et la frappe majuscule de Christopher Opéri contre Lyon (3-1, le 14 janvier 2024), soit un total de 40 matches officiels (L1, Coupe de France) et 35 buts inscrits, qu’un Ciel et Marine n’avait plus fait mouche en dehors des 16 mètres…
« On voit depuis quelques matches que l’impact plus important de notre milieu de terrain offre à Yassine plus de liberté pour aller vers l’avant. On voulait qu’il soit plus décisif, il a réussi à l’être, à se projeter, à croire en lui, à prendre sa chance en dehors de la surface. Il est récompensé aussi de son travail, je pense que ce but va lui donner confiance et l’inciter à continuer », l’a félicité Didier Digard, qui a dû sortir le Marocain (83e), averti à la 53e minute, sur les conseils de Madame Frappart. « Elle nous a interpellés sur le fait qu’il avait déjà commis beaucoup de fautes et que c’était un risque de le laisser sur le terrain. »
Qui est Hernani Mendes Vaz, remplaçant face aux Niçois ?
La grande majorité des 17 739 spectateurs présents dimanche n’avaient jamais entendu son nom. Hernani Mendes Vaz, milieu offensif de 20 ans, a vécu face à Nice sa première apparition dans le groupe pro ciel et marine. Un clin d’œil du destin, sachant que c’est en provenance du club azuréen que le natif du Portugal était arrivé l’été dernier. Mendes Vaz avait passé deux saisons au Gym sous contrat stagiaire, après avoir fait toutes ses classes au FC Mantois en région parisienne.
« C’est un garçon qui peut jouer milieu relayeur ou sur un côté, véloce, percutant et intéressant dans le jeu combiné. Il dispose en outre d’une excellente mentalité », renseigne Jaïr Karam, le coach de la réserve, avec laquelle Mendes Vaz ne peut malheureusement pas jouer. En infraction répétée au statut de l’arbitrage, le HAC est en effet contraint en nombre de joueurs mutés utilisables en Régional 1. Sous statut amateur, l’ancien Niçois, qui s’entraîne parfois avec les pros, doit donc se contenter des quelques matches du Challenge Espoirs pour humer le parfum de la compétition. Il avait par ailleurs été mis à l’essai par Annecy (L2) fin janvier.
El Hajjam et Kitala peuvent-ils espérer refaire surface ?
Comme pour Hernani Mendes Vaz, les présences de Oualid El Hajjam (la deuxième cette saison en L1) et Yann Kitala (la première) dans les 20 répondaient d’abord aux nombreux forfaits et à la volonté du HAC de ne pas trop affaiblir son équipe « B », qui avait souffert des absences du trio Bodmer, Bouneb, Kana-Biyik (retenus à Lille) le week-end précédent à Bayeux (défaite 2-0). Et qui s’est imposée dimanche à La Maladrerie (0-2) grâce notamment à un but de Bodmer.
S’ils sont restés sur le banc face aux Aiglons, Digard a malgré tout salué l’attitude du latéral de 33 ans et de l’attaquant de 26 ans après la rencontre. « On a fait en sorte de réduire le groupe au mercato pour impliquer le plus de monde possible. Ce sont des joueurs qui s’investissent au quotidien et qui méritent d’être récompensés. On essaye d’être le plus juste possible pour qu’ils ne lâchent pas, pour leur bien comme pour celui de l’équipe, qu’ils continuent de nous apporter ce qu’ils nous apportent en termes d’état d’esprit à l’entraînement. »
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Y avait-il penalty pour le HAC ? Depuis quand les Havrais n’avaient-ils plus marqué hors de la surface ? Qui est Hernani Mendes Vaz ? Que peuvent espérer El Hajjam et Kitala ? Retour sur la défaite du Havre AC contre Nice (1-3), dimanche 16 février 2025, à travers quelques faits marquants.
Arouna Sangante et ses partenaires ont eu beau réclamer un penalty pour une main de Dante dans sa surface, Madame Frappart et ses collègues du VAR ne leur ont pas accordé
Y avait-il penalty pour le HAC ?
Pour Didier Digard, cela ne faisait aucun doute à chaud : « Je pense que oui, il y avait penalty », a répondu dimanche 16 février 2025 – sans crier au scandale non plus – l’entraîneur du HAC lorsqu’il fut interrogé sur la main de Dante dans sa surface (85e), action qui a débouché sur une longue interruption du VAR, jugeant finalement que le penalty ne s’imposait pas. Passé en zone mixte, le défenseur brésilien a expliqué que le fait que le ballon rebondisse sur son genou avant de rencontrer son bras avait amené le corps arbitral à ne pas le sanctionner. C’est en réalité un peu plus complexe que cela. Pour le comprendre, il faut revenir au penalty sifflé à l’encontre d’Adrien Rabiot lors du dernier Marseille – Lyon (3-2, le 2 février), où la balle avait là aussi ricoché sur le genou de l’international français avant de percuter son bras.
Un penalty validé après coup par la direction de l’arbitrage dans son traditionnel débriefing hebdomadaire : « Le défenseur marseillais (Rabiot) se positionne face à l’attaquant avec ses deux bras en l’air, dans une position qui augmente artificiellement la surface couverte par le corps. Cette position non naturelle est imprudente et caractérise une prise de risque. Le fait que le ballon ait d’abord touché une autre partie du corps n’est pas un élément suffisant pour ne pas siffler penalty. D’ailleurs, la direction de l’arbitrage rappelle que ce critère ne figure pas dans les lois du jeu. » Contrairement à Rabiot, l’arbitre VAR de HAC – Nice a donc jugé « naturelle » la position de Dante comme le mouvement de ses bras, et il semble difficile de lui donner tort au vu des images.
Depuis quand les Havrais n’avaient-ils plus marqué hors de la surface ?
Cela ne se joue pas à grand-chose, mais Yassine Kechta se trouve bien en dehors de la surface au moment d’armer la frappe qui permet au HAC de revenir à 2-1 (28e). Un petit exploit à l’échelle du club doyen, puisque cela faisait plus d’un an, et la frappe majuscule de Christopher Opéri contre Lyon (3-1, le 14 janvier 2024), soit un total de 40 matches officiels (L1, Coupe de France) et 35 buts inscrits, qu’un Ciel et Marine n’avait plus fait mouche en dehors des 16 mètres…
« On voit depuis quelques matches que l’impact plus important de notre milieu de terrain offre à Yassine plus de liberté pour aller vers l’avant. On voulait qu’il soit plus décisif, il a réussi à l’être, à se projeter, à croire en lui, à prendre sa chance en dehors de la surface. Il est récompensé aussi de son travail, je pense que ce but va lui donner confiance et l’inciter à continuer », l’a félicité Didier Digard, qui a dû sortir le Marocain (83e), averti à la 53e minute, sur les conseils de Madame Frappart. « Elle nous a interpellés sur le fait qu’il avait déjà commis beaucoup de fautes et que c’était un risque de le laisser sur le terrain. »
Qui est Hernani Mendes Vaz, remplaçant face aux Niçois ?
La grande majorité des 17 739 spectateurs présents dimanche n’avaient jamais entendu son nom. Hernani Mendes Vaz, milieu offensif de 20 ans, a vécu face à Nice sa première apparition dans le groupe pro ciel et marine. Un clin d’œil du destin, sachant que c’est en provenance du club azuréen que le natif du Portugal était arrivé l’été dernier. Mendes Vaz avait passé deux saisons au Gym sous contrat stagiaire, après avoir fait toutes ses classes au FC Mantois en région parisienne.
« C’est un garçon qui peut jouer milieu relayeur ou sur un côté, véloce, percutant et intéressant dans le jeu combiné. Il dispose en outre d’une excellente mentalité », renseigne Jaïr Karam, le coach de la réserve, avec laquelle Mendes Vaz ne peut malheureusement pas jouer. En infraction répétée au statut de l’arbitrage, le HAC est en effet contraint en nombre de joueurs mutés utilisables en Régional 1. Sous statut amateur, l’ancien Niçois, qui s’entraîne parfois avec les pros, doit donc se contenter des quelques matches du Challenge Espoirs pour humer le parfum de la compétition. Il avait par ailleurs été mis à l’essai par Annecy (L2) fin janvier.
El Hajjam et Kitala peuvent-ils espérer refaire surface ?
Comme pour Hernani Mendes Vaz, les présences de Oualid El Hajjam (la deuxième cette saison en L1) et Yann Kitala (la première) dans les 20 répondaient d’abord aux nombreux forfaits et à la volonté du HAC de ne pas trop affaiblir son équipe « B », qui avait souffert des absences du trio Bodmer, Bouneb, Kana-Biyik (retenus à Lille) le week-end précédent à Bayeux (défaite 2-0). Et qui s’est imposée dimanche à La Maladrerie (0-2) grâce notamment à un but de Bodmer.
S’ils sont restés sur le banc face aux Aiglons, Digard a malgré tout salué l’attitude du latéral de 33 ans et de l’attaquant de 26 ans après la rencontre. « On a fait en sorte de réduire le groupe au mercato pour impliquer le plus de monde possible. Ce sont des joueurs qui s’investissent au quotidien et qui méritent d’être récompensés. On essaye d’être le plus juste possible pour qu’ils ne lâchent pas, pour leur bien comme pour celui de l’équipe, qu’ils continuent de nous apporter ce qu’ils nous apportent en termes d’état d’esprit à l’entraînement. »
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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Football – HAC : réapparu discrètement sur les radars, Yann Kitala ne s’en contente pas
Une première depuis le 2 juin 2023. Dimanche 16 février, jour du face-à-face entre le HAC et Nice (1-3), Yann Kitala, proche d’un départ cet hiver, a pu de nouveau humer, de l’intérieur, le parfum d’un jour de match en ciel et marine. Est-ce pour autant son retour dans le jeu de la concurrence ?
Yann Kitala ambitionne toujours d’effectuer ses premiers pas en Ligue 1 sous le maillot du HAC
C’était une sensation particulière, bizarre. J’ai ressenti beaucoup d’émotion. » Dimanche 16 février 2025, lorsqu’il foula la pelouse du Stade Océane pour s’en aller s’échauffer, Yann Kitala vécut un moment pas tout à fait comme les autres. Un peu plus de vingt mois après ses dernières foulées avec le HAC, un soir de juin 2023, celui de l’accession et du sacre, il réapparaissait en effet pour la première fois dans le groupe.
Certes, Didier Digard n’offrit pas à son attaquant l’occasion de croquer les premières minutes en Ligue 1 de sa carrière, mais le fait de l’avoir retenu parmi les « 20 », suite au forfait de dernière minute de Josué Casimir, s’est inscrit comme un petit événement. Du moins à l’échelle d’un joueur récemment incité, comme ce fut déjà le cas lors du dernier mercato d’été, à se mettre en quête d’un nouveau club d’accueil. Un mercato d’hiver qui ne lui permit finalement pas de rebondir ailleurs.
Beerschot, mais pas que…
Pourtant, à la veille de la clôture du dernier marché des transferts, c’est en Belgique, dans les rangs de Beerschot, qu’il fut annoncé. Sans suite. Et ce, en raison d’un problème détecté à la visite médicale. Du moins, était-ce la version officielle. « Mais il n’y a eu aucun souci lors de cette visite, assure Kitala. En revanche, entre moi et le club, il y a eu un désaccord. À Beerschot, ils ont changé d’orientation, je ne sais pas pourquoi. »
La course contre la montre se poursuivait alors, et c’est à Annecy que s’ouvrit une piste. « Je connais bien le coach là-bas (NDLR : Laurent Guyot), il m’a contacté, j’étais intéressé, j’attendais le feu vert, mais le temps était trop short pour trouver un accord. Je ne voulais pas faire les choses à l’aveugle. » Le Red Star se positionna à son tour. « Il y a eu des discussions avec mon conseiller, un intérêt, mais ce n’est pas allé plus loin. »
« Il n’y a pas lieu de faire la guerre »
L’attaquant de 26 ans dut alors se résoudre à poursuivre la saison avec le HAC, club avec lequel il reste donc lié jusqu’en juin prochain. Sans qu’il ne laisse filtrer la moindre amertume. « Il n’y a pas lieu d’être énervé, de faire la guerre ou de perdre le sourire. Ici, personne ne me met à l’écart. Je donne tout avec l’espoir qu’on fasse appel à moi. Je dois être prêt, au cas où. Je m’entraîne tous les jours avec les gars et quand je les vois batailler le week-end, ça me donne envie d’être à leurs côtés afin d’aider le club à se maintenir. » Irréprochable dans son comportement, le Franco-Congolais, auteur d’un début canon au HAC à l’été 2022 (2 buts et 3 passes en 7 matches) et prêté la saison passée à Almere City (Eredivisie, 15 matches, 2 buts), n’entend donc pas jeter l’éponge.
« Peut-être que je n’ai pas fini d’écrire mon histoire ici. Déjà, personne n’imaginait que je puisse refaire un groupe. C’est arrivé. Alors pourquoi ne pas avoir en tête l’ambition d’apporter un plus d’ici la fin de la saison. Vous savez, j’ai été gravement blessé (NDLR : fracture du tibia péroné en août 2020), je suis resté un an sans jouer et j’ai su me relever. Cette douloureuse expérience me permet aujourd’hui de prendre un certain recul, d’encaisser toutes les épreuves. Je crois donc toujours en moi. » Pour l’heure, dans le rôle de « pointe », Ahmed Hassan et André Ayew paraissent en l’état loin devant.
Lloris de retour, Casimir peut-être
Par B. D.
Forfaits à quelques heures du rendez-vous face à l’OGC Nice (1-3), dimanche 16 février 2025, Gautier Lloris (malade) et Josué Casimir (ischio-jambiers) croiseront-ils le fer avec le Toulouse FC, dimanche prochain sur la pelouse du Stade Océane (17h15) ? Pour le défenseur, aucun doute. Il a repris une activité tout à fait normale . Pour l’attaquant (ou défenseur, ou milieu), s’il s’entraîne sans être ménagé, un léger doute subsiste encore. La douleur ne semble pas avoir définitivement disparu. Douleur, au mollet cette fois, qui oblige Mahamadou Diawara, sorti à la pause face à Nice, à être ménagé. D’où, à ce jour, une incertitude quant à sa présence lors de l’échéance à venir. Cette 23e journée qui marquera le retour de Fodé Ballo-Touré, stoppé par une entorse de la cheville le 2 février à Angers (1-1, 20e j.). Quant à Abdoulaye Touré, remis d’une blessure aux côtes lors duel avec le RC Lens (1-2, 17e j.), et Daler Kuziaev, en délicatesse avec un mollet depuis un mois et demi, peut-être en fin de semaine ces deux hommes pourront-ils prétendre à un retour dans les « 20 »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Une première depuis le 2 juin 2023. Dimanche 16 février, jour du face-à-face entre le HAC et Nice (1-3), Yann Kitala, proche d’un départ cet hiver, a pu de nouveau humer, de l’intérieur, le parfum d’un jour de match en ciel et marine. Est-ce pour autant son retour dans le jeu de la concurrence ?
Yann Kitala ambitionne toujours d’effectuer ses premiers pas en Ligue 1 sous le maillot du HAC
C’était une sensation particulière, bizarre. J’ai ressenti beaucoup d’émotion. » Dimanche 16 février 2025, lorsqu’il foula la pelouse du Stade Océane pour s’en aller s’échauffer, Yann Kitala vécut un moment pas tout à fait comme les autres. Un peu plus de vingt mois après ses dernières foulées avec le HAC, un soir de juin 2023, celui de l’accession et du sacre, il réapparaissait en effet pour la première fois dans le groupe.
Certes, Didier Digard n’offrit pas à son attaquant l’occasion de croquer les premières minutes en Ligue 1 de sa carrière, mais le fait de l’avoir retenu parmi les « 20 », suite au forfait de dernière minute de Josué Casimir, s’est inscrit comme un petit événement. Du moins à l’échelle d’un joueur récemment incité, comme ce fut déjà le cas lors du dernier mercato d’été, à se mettre en quête d’un nouveau club d’accueil. Un mercato d’hiver qui ne lui permit finalement pas de rebondir ailleurs.
Beerschot, mais pas que…
Pourtant, à la veille de la clôture du dernier marché des transferts, c’est en Belgique, dans les rangs de Beerschot, qu’il fut annoncé. Sans suite. Et ce, en raison d’un problème détecté à la visite médicale. Du moins, était-ce la version officielle. « Mais il n’y a eu aucun souci lors de cette visite, assure Kitala. En revanche, entre moi et le club, il y a eu un désaccord. À Beerschot, ils ont changé d’orientation, je ne sais pas pourquoi. »
La course contre la montre se poursuivait alors, et c’est à Annecy que s’ouvrit une piste. « Je connais bien le coach là-bas (NDLR : Laurent Guyot), il m’a contacté, j’étais intéressé, j’attendais le feu vert, mais le temps était trop short pour trouver un accord. Je ne voulais pas faire les choses à l’aveugle. » Le Red Star se positionna à son tour. « Il y a eu des discussions avec mon conseiller, un intérêt, mais ce n’est pas allé plus loin. »
« Il n’y a pas lieu de faire la guerre »
L’attaquant de 26 ans dut alors se résoudre à poursuivre la saison avec le HAC, club avec lequel il reste donc lié jusqu’en juin prochain. Sans qu’il ne laisse filtrer la moindre amertume. « Il n’y a pas lieu d’être énervé, de faire la guerre ou de perdre le sourire. Ici, personne ne me met à l’écart. Je donne tout avec l’espoir qu’on fasse appel à moi. Je dois être prêt, au cas où. Je m’entraîne tous les jours avec les gars et quand je les vois batailler le week-end, ça me donne envie d’être à leurs côtés afin d’aider le club à se maintenir. » Irréprochable dans son comportement, le Franco-Congolais, auteur d’un début canon au HAC à l’été 2022 (2 buts et 3 passes en 7 matches) et prêté la saison passée à Almere City (Eredivisie, 15 matches, 2 buts), n’entend donc pas jeter l’éponge.
« Peut-être que je n’ai pas fini d’écrire mon histoire ici. Déjà, personne n’imaginait que je puisse refaire un groupe. C’est arrivé. Alors pourquoi ne pas avoir en tête l’ambition d’apporter un plus d’ici la fin de la saison. Vous savez, j’ai été gravement blessé (NDLR : fracture du tibia péroné en août 2020), je suis resté un an sans jouer et j’ai su me relever. Cette douloureuse expérience me permet aujourd’hui de prendre un certain recul, d’encaisser toutes les épreuves. Je crois donc toujours en moi. » Pour l’heure, dans le rôle de « pointe », Ahmed Hassan et André Ayew paraissent en l’état loin devant.
Lloris de retour, Casimir peut-être
Par B. D.
Forfaits à quelques heures du rendez-vous face à l’OGC Nice (1-3), dimanche 16 février 2025, Gautier Lloris (malade) et Josué Casimir (ischio-jambiers) croiseront-ils le fer avec le Toulouse FC, dimanche prochain sur la pelouse du Stade Océane (17h15) ? Pour le défenseur, aucun doute. Il a repris une activité tout à fait normale . Pour l’attaquant (ou défenseur, ou milieu), s’il s’entraîne sans être ménagé, un léger doute subsiste encore. La douleur ne semble pas avoir définitivement disparu. Douleur, au mollet cette fois, qui oblige Mahamadou Diawara, sorti à la pause face à Nice, à être ménagé. D’où, à ce jour, une incertitude quant à sa présence lors de l’échéance à venir. Cette 23e journée qui marquera le retour de Fodé Ballo-Touré, stoppé par une entorse de la cheville le 2 février à Angers (1-1, 20e j.). Quant à Abdoulaye Touré, remis d’une blessure aux côtes lors duel avec le RC Lens (1-2, 17e j.), et Daler Kuziaev, en délicatesse avec un mollet depuis un mois et demi, peut-être en fin de semaine ces deux hommes pourront-ils prétendre à un retour dans les « 20 »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – HAC : un coup très dur et des retours, le point sur l’effectif du Havre AC
J-2 avant le coup d’envoi du face-à-face entre le HAC et Toulouse, match comptant pour la 23e journée de Ligue 1. Le point sur l’état des troupes, sachant qu’il faudra à Didier Digard se passer d’un de ses éléments majeurs.
Absent face à Nice, Josué Casimir signera son retour à l’occasion de la réception de Toulouse
« Je ne pense pas que ce soit vraiment méchant. » Si Didier Digard se veut rassurant, il n’en reste pas moins que la blessure dont souffre son capitaine obligera ce dernier à faire l’impasse, dimanche (17h15), sur la réception de Toulouse.
Handicapé par une douleur au niveau du psoas, Arouna Sangante est en effet à l’arrêt. Lui qui avait été de retour face à Nice (1-3, 22e j.), après avoir dû purger un match de suspension lors du voyage à Lille (2-1, 21e j.). Le défenseur havrais rejoint donc Daler Kuziaev (reprise), Élysée Logbo (épaule) et Yann Kitala (douleur musculaire) sur la liste des absents.
Mahamadou Diawara apte au service
Est-ce à dire qu’Abdoulaye Touré, sorti du duel avec Lens (1-2, 17e j.) avec plusieurs côtes cassées, renouera dimanche avec la compétition ? Le doute est permis. « Il est opérationnel, il est présent à l’entraînement, précise Digard. Mais son absence a été longue. » Sans doute le vice-capitaine devra-t-il patienter jusqu’au 1er mars, et le déplacement à… Lens (19 heures), pour signer son retour.
Et Josué Casimir ? Absent le week-end dernier (ischio), l’offensif est déjà sur pied, comme l’est Gautier Lloris, malade au jour de la réception de l’OGC Nice. Quant à Mahamadou Diawara, sorti à la pause lors de la précédente journée en raison d’une douleur naissante à un mollet, il sera en mesure d’assumer son rôle au cœur du jeu. Tout comme Fodé Ballo-Touré devrait être apte à reprendre place sur le flanc gauche de la défense.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
J-2 avant le coup d’envoi du face-à-face entre le HAC et Toulouse, match comptant pour la 23e journée de Ligue 1. Le point sur l’état des troupes, sachant qu’il faudra à Didier Digard se passer d’un de ses éléments majeurs.
Absent face à Nice, Josué Casimir signera son retour à l’occasion de la réception de Toulouse
« Je ne pense pas que ce soit vraiment méchant. » Si Didier Digard se veut rassurant, il n’en reste pas moins que la blessure dont souffre son capitaine obligera ce dernier à faire l’impasse, dimanche (17h15), sur la réception de Toulouse.
Handicapé par une douleur au niveau du psoas, Arouna Sangante est en effet à l’arrêt. Lui qui avait été de retour face à Nice (1-3, 22e j.), après avoir dû purger un match de suspension lors du voyage à Lille (2-1, 21e j.). Le défenseur havrais rejoint donc Daler Kuziaev (reprise), Élysée Logbo (épaule) et Yann Kitala (douleur musculaire) sur la liste des absents.
Mahamadou Diawara apte au service
Est-ce à dire qu’Abdoulaye Touré, sorti du duel avec Lens (1-2, 17e j.) avec plusieurs côtes cassées, renouera dimanche avec la compétition ? Le doute est permis. « Il est opérationnel, il est présent à l’entraînement, précise Digard. Mais son absence a été longue. » Sans doute le vice-capitaine devra-t-il patienter jusqu’au 1er mars, et le déplacement à… Lens (19 heures), pour signer son retour.
Et Josué Casimir ? Absent le week-end dernier (ischio), l’offensif est déjà sur pied, comme l’est Gautier Lloris, malade au jour de la réception de l’OGC Nice. Quant à Mahamadou Diawara, sorti à la pause lors de la précédente journée en raison d’une douleur naissante à un mollet, il sera en mesure d’assumer son rôle au cœur du jeu. Tout comme Fodé Ballo-Touré devrait être apte à reprendre place sur le flanc gauche de la défense.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football - HAC : Antoine Joujou, une empreinte enfin visible
L’attaquant du HAC reprend son ascension. Si ses stats restent faméliques, Antoine Joujou, prêté cet été par Parme (Ita), s’est hissé depuis quelques semaines à un niveau qui ressemble aujourd’hui à celui d’un joueur de Ligue 1.
S’il court toujours après son premier but en Ligue 1, Antoine Joujou se fait enfin une place de choix sur le front de l’attaque du HAC
Toujours aussi zen, Antoine Joujou. Serein. Assuré d’un avenir associé à celui des Italiens de Parme. A 22 ans, Joujou est ainsi au cœur d’une ascension entamée en janvier 2023, lorsque Luka Elsner le piocha dans les rangs de la « B ». Alors même que son nom n’avait jamais été cité parmi les espoirs appelés à injecter une dose d’insouciance au sein du groupe pro. « Antoine, il a fallu le secouer pendant un an afin qu’il prenne conscience de son potentiel. » Voilà ce que Franck Sale, ex-responsable du recrutement à la Cavée Verte, nous avait confié en février 2023 au sujet d’un attaquant recruté dans les rangs de Brétigny-sur-Orge (2020). « Il était un peu comme ce gamin qui est toujours au fond de la classe, pas parce qu’il ne comprend rien, mais parce qu’il s’ennuie. Une fois qu’il monte d’un cran, il se réveille et se révèle. »
Deux ans et une cinquantaine de matches plus tard, l’impression laissée par Antoine Joujou a-t-elle radicalement changé ? Non. « J’ai l’impression de plus croire en lui, que lui ne croit en ses qualités », observe Didier Digard. « Tous les jours, le coach me pousse pour que je donne plus, que je montre vraiment de quoi je suis capable. » Et ces dernières semaines a-t-on pu découvrir de nouveaux indices sur ce que le natif de Mantes-la-Jolie peut apporter au HAC. À son secteur offensif plus précisément. Et ce, même s’il abordera dimanche sa quarantième apparition en Ligue 1 sans le souvenir d’un premier but inscrit à ce niveau. « Ça me manque et j’aimerais effectivement ouvrir mon compteur. Je dois en effet être plus décisif, plus tueur. Il faut que je trouve le juste équilibre entre la jouer un peu plus perso et penser au collectif. »
« Je suis bluffé par sa faculté à éliminer dans les un contre un »
À ce jour, en 56 apparitions sur la scène pro (17 en L2, 39 en L1), Joujou n’a ainsi empilé que trois passes dé’, dont deux en L1, et signé qu’une seule réalisation, le 4 mars 2023 face à Laval. Néanmoins, mise en veille la saison passée, sa progression semble de nouveau s’accélérer. À gauche comme à droite, son empreinte se voit, sa justesse tend à devenir un atout. Il ose, provoque, et enfin se passe-t-il quelque chose à la sortie de ses dribbles. « Je me sens bien, j’avance, j’ai plus de temps de jeu, mais il ne faut pas oublier que je reste un jeune joueur. » « Depuis le premier jour, note Didier Digard, je suis bluffé par sa faculté à éliminer dans les un contre un, par la vitesse et la puissance qu’il dégage. »
Des qualités qui ont incité les chasseurs de têtes du Parme Calcio 1913 à lui proposer l’été dernier un contrat de quatre ans, assorti d’un prêt d’une saison dans son club formateur. Oui, dans quelques mois, c’est en Serie A, du moins si les Parmesans, dix-huitièmes et relégables, parviennent à se sauver, qu’il exposera son talent. « Ce prêt me permet de me préparer pour l’Italie et, surtout, d’aider le club. Je veux le laisser en Ligue 1, je donnerai le maximum. Et je sais que ma deuxième partie de saison sera meilleure. Que notre deuxième partie de saison sera meilleure. Parce que c’est en équipe qu’on va le faire. » En équipe qu’il s’agira dans un premier temps d’enjamber l’obstacle toulousain, dimanche au Stade Océane (17h15).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
L’attaquant du HAC reprend son ascension. Si ses stats restent faméliques, Antoine Joujou, prêté cet été par Parme (Ita), s’est hissé depuis quelques semaines à un niveau qui ressemble aujourd’hui à celui d’un joueur de Ligue 1.
S’il court toujours après son premier but en Ligue 1, Antoine Joujou se fait enfin une place de choix sur le front de l’attaque du HAC
Toujours aussi zen, Antoine Joujou. Serein. Assuré d’un avenir associé à celui des Italiens de Parme. A 22 ans, Joujou est ainsi au cœur d’une ascension entamée en janvier 2023, lorsque Luka Elsner le piocha dans les rangs de la « B ». Alors même que son nom n’avait jamais été cité parmi les espoirs appelés à injecter une dose d’insouciance au sein du groupe pro. « Antoine, il a fallu le secouer pendant un an afin qu’il prenne conscience de son potentiel. » Voilà ce que Franck Sale, ex-responsable du recrutement à la Cavée Verte, nous avait confié en février 2023 au sujet d’un attaquant recruté dans les rangs de Brétigny-sur-Orge (2020). « Il était un peu comme ce gamin qui est toujours au fond de la classe, pas parce qu’il ne comprend rien, mais parce qu’il s’ennuie. Une fois qu’il monte d’un cran, il se réveille et se révèle. »
Deux ans et une cinquantaine de matches plus tard, l’impression laissée par Antoine Joujou a-t-elle radicalement changé ? Non. « J’ai l’impression de plus croire en lui, que lui ne croit en ses qualités », observe Didier Digard. « Tous les jours, le coach me pousse pour que je donne plus, que je montre vraiment de quoi je suis capable. » Et ces dernières semaines a-t-on pu découvrir de nouveaux indices sur ce que le natif de Mantes-la-Jolie peut apporter au HAC. À son secteur offensif plus précisément. Et ce, même s’il abordera dimanche sa quarantième apparition en Ligue 1 sans le souvenir d’un premier but inscrit à ce niveau. « Ça me manque et j’aimerais effectivement ouvrir mon compteur. Je dois en effet être plus décisif, plus tueur. Il faut que je trouve le juste équilibre entre la jouer un peu plus perso et penser au collectif. »
« Je suis bluffé par sa faculté à éliminer dans les un contre un »
À ce jour, en 56 apparitions sur la scène pro (17 en L2, 39 en L1), Joujou n’a ainsi empilé que trois passes dé’, dont deux en L1, et signé qu’une seule réalisation, le 4 mars 2023 face à Laval. Néanmoins, mise en veille la saison passée, sa progression semble de nouveau s’accélérer. À gauche comme à droite, son empreinte se voit, sa justesse tend à devenir un atout. Il ose, provoque, et enfin se passe-t-il quelque chose à la sortie de ses dribbles. « Je me sens bien, j’avance, j’ai plus de temps de jeu, mais il ne faut pas oublier que je reste un jeune joueur. » « Depuis le premier jour, note Didier Digard, je suis bluffé par sa faculté à éliminer dans les un contre un, par la vitesse et la puissance qu’il dégage. »
Des qualités qui ont incité les chasseurs de têtes du Parme Calcio 1913 à lui proposer l’été dernier un contrat de quatre ans, assorti d’un prêt d’une saison dans son club formateur. Oui, dans quelques mois, c’est en Serie A, du moins si les Parmesans, dix-huitièmes et relégables, parviennent à se sauver, qu’il exposera son talent. « Ce prêt me permet de me préparer pour l’Italie et, surtout, d’aider le club. Je veux le laisser en Ligue 1, je donnerai le maximum. Et je sais que ma deuxième partie de saison sera meilleure. Que notre deuxième partie de saison sera meilleure. Parce que c’est en équipe qu’on va le faire. » En équipe qu’il s’agira dans un premier temps d’enjamber l’obstacle toulousain, dimanche au Stade Océane (17h15).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : « Je suis un peu plus optimiste », dit Christopher Fouache
À vous la parole ! Avant chaque rencontre des Ciel et Marine, nous relayons les impressions d’un fan du club doyen. À l’aube du duel entre le Havre AC et Toulouse, ce dimanche 23 février 2025 (17 h 15), micro tendu à Christopher Fouache (40 ans), président du Kop Ciel et Marine.
Christopher Fouache a trouvé le HAC « plus consistant dans le jeu »
« Je suis aujourd’hui un peu plus optimiste que je ne l’étais fin décembre, début janvier. Parce que là, c’était vraiment cata. Il n’y avait plus les vertus de combat, on voyait des joueurs qui lâchaient totalement. Mais après Marseille (1-5, 16e j.), c’est devenu un peu plus consistant dans le jeu, on a commencé à reprendre des points à l’extérieur, et à domicile, face à Brest et Nice, nous n’avons pas été ridicules. Je trouve même qu’on a réussi à rivaliser. Ça fait plaisir. Maintenant, il faut vite retrouver le chemin de la victoire au Stade Océane. Ça fait presque quatre mois qu’on attend ça (NDLR : le dernier succès à domicile date du 3 novembre, face à Montpellier, 1-0, 10e j.). Il y a urgence », estime ce chef d’équipe logistique, fidèle du Kop Ciel et Marine depuis 1999, groupe de supporters dont il a pris la présidence en novembre dernier.
« On veut juste voir des joueurs qui donnent tout »
« Ce match face à Toulouse, s’il n’est pas décisif, doit donc nous faire basculer vers quelque chose de différent. On ne peut pas se permettre de repartir dans une spirale négative. Même si on a perdu contre Nice, la dynamique n’est pas mauvaise. Et avant le gros déplacement à Lens, où il y aura plus de mille supporters havrais, ce serait bien de faire le plein de confiance. Mais encore une fois, il y a de quoi retrouver espoir. Le recrutement de cet hiver porte ses fruits. Mais il faut bien avoir en tête que ce sera difficile jusqu’au bout. Les joueurs en ont bien conscience, si on en croit la façon dont ils battent actuellement. On sait qui on est, on ne rêve pas à des trucs de fou, on veut juste voir des joueurs qui donnent tout ce qu’ils ont. Après, arrivera ce qui arrivera. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
À vous la parole ! Avant chaque rencontre des Ciel et Marine, nous relayons les impressions d’un fan du club doyen. À l’aube du duel entre le Havre AC et Toulouse, ce dimanche 23 février 2025 (17 h 15), micro tendu à Christopher Fouache (40 ans), président du Kop Ciel et Marine.
Christopher Fouache a trouvé le HAC « plus consistant dans le jeu »
« Je suis aujourd’hui un peu plus optimiste que je ne l’étais fin décembre, début janvier. Parce que là, c’était vraiment cata. Il n’y avait plus les vertus de combat, on voyait des joueurs qui lâchaient totalement. Mais après Marseille (1-5, 16e j.), c’est devenu un peu plus consistant dans le jeu, on a commencé à reprendre des points à l’extérieur, et à domicile, face à Brest et Nice, nous n’avons pas été ridicules. Je trouve même qu’on a réussi à rivaliser. Ça fait plaisir. Maintenant, il faut vite retrouver le chemin de la victoire au Stade Océane. Ça fait presque quatre mois qu’on attend ça (NDLR : le dernier succès à domicile date du 3 novembre, face à Montpellier, 1-0, 10e j.). Il y a urgence », estime ce chef d’équipe logistique, fidèle du Kop Ciel et Marine depuis 1999, groupe de supporters dont il a pris la présidence en novembre dernier.
« On veut juste voir des joueurs qui donnent tout »
« Ce match face à Toulouse, s’il n’est pas décisif, doit donc nous faire basculer vers quelque chose de différent. On ne peut pas se permettre de repartir dans une spirale négative. Même si on a perdu contre Nice, la dynamique n’est pas mauvaise. Et avant le gros déplacement à Lens, où il y aura plus de mille supporters havrais, ce serait bien de faire le plein de confiance. Mais encore une fois, il y a de quoi retrouver espoir. Le recrutement de cet hiver porte ses fruits. Mais il faut bien avoir en tête que ce sera difficile jusqu’au bout. Les joueurs en ont bien conscience, si on en croit la façon dont ils battent actuellement. On sait qui on est, on ne rêve pas à des trucs de fou, on veut juste voir des joueurs qui donnent tout ce qu’ils ont. Après, arrivera ce qui arrivera. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : « Je donne tout, tout le temps. » Soumaré, avec ses limites, mais sans états d’âme
L’attaquant sénégalais du Havre AC peine à s’illustrer sur les pelouses de Ligue 1, où il n’a fait mouche qu’à une seule reprise en 17 apparitions cette saison, mais bénéficie malgré tout régulièrement des faveurs de Didier Digard, qui loue son état d’esprit toujours irréprochable.
Issa Soumaré a débuté trois des quatre dernières journées de Ligue 1 dans la peau d’un titulaire
On l’avait réclamé au soir de son festival lillois, mais sa timidité naturelle nous en avait privés. Alors on a retenté notre chance cette semaine, et il aura fallu tous les talents de négociateur de l’attaché de presse du Havre AC pour convaincre Issa Soumaré de répondre à nos questions. Cela n’a pas empêché l’attaquant de se présenter avec un large sourire dans les couloirs du centre d’entraînement de Soquence, dont le Sénégalais ne se sera quasiment jamais départi durant la douzaine de minutes d’entretien.
« Les critiques ? Mieux vaut les prendre positivement »
Il est comme ça, Issa Soumaré, discret, introverti, pas très à l’aise face aux caméras, mais certainement pas aigri et encore moins rancunier. Les critiques ? Les sifflets ? Les commentaires négatifs sur les réseaux ? Les mauvaises notes dans les journaux ? « Bien sûr qu’on les voit et qu’on les entend, on ne vit pas dans une bulle, ne feint pas le jeune homme de 24 ans, plutôt pragmatique sur le sujet. Les critiques, tout dépend de la façon dont tu les accueilles. Si tu les prends mal, c’est sûr qu’elles peuvent t’affecter. Moi, je préfère me dire qu’elles font partie du football. Tu peux faire le meilleur match de ta vie pendant 90 minutes, il suffit que tu fasses une erreur à la 92e, tu seras critiqué… Alors mieux vaut les prendre positivement, regarder ses erreurs et essayer de les gommer. »
Soumaré, aussi généreux dans l’effort qu’il peut parfois être mal inspiré dans ses initiatives, aussi impressionnant de la tête – lui et le Brestois Ludovic Ajorque sont les deux seuls attaquants à figurer dans le top 10 des joueurs ayant remporté le plus de duels aériens en Ligue 1 – qu’il peut parfois être frustrant sur le plan technique, est le premier à situer sa marge de progression. « Il faut que je m’améliore dans le dernier geste, que je devienne plus méchant, plus tueur devant le but », exprime celui qui avait tout de même claqué à six reprises et délivré autant de passes décisives lors de sa dernière saison de L2 avec QRM.
Sa ligne de stats était restée désespérément vierge depuis, soit, en compétition officielle, vingt-et-un mois durant. Jusqu’à ce soir du 8 février 2025 où l’ailier gauche – le poste où il se sent « le plus à l’aise » – avait épaté la galerie au stade Pierre-Mauroy (1-2), buteur, passeur et auteur d’une tête plongeante magnifique déviée sur sa transversale par Lucas Chevalier. « C’était un match complet de ma part, mais aussi de toute l’équipe. Cela m’a fait plaisir de marquer mon premier but en Ligue 1, même si je n’en faisais pas non plus une obsession. J’étais surtout content de repartir avec les trois points », se replonge le joueur, chantre de la mesure et du collectif.
« Je sais pertinemment que c’est dur à comprendre, mais… »
Sa performance dans le Nord avait en tout cas donné cette fois-là raison à son entraîneur, qui avait fait le choix de lui offrir une nouvelle titularisation malgré sa piètre entrée en jeu une semaine plus tôt à Angers (1-1). « Je l’ai toujours dit, et je sais pertinemment que c’est dur à comprendre de l’extérieur, mais il y a des joueurs qui sont irréprochables au quotidien et tirent le groupe vers le haut. Issa fait partie de ces joueurs qui n’ont pas d’états d’âme, qu’il soit titulaire ou remplaçant, il donne toujours le maximum pour le groupe. Je suis content qu’un joueur avec son état d’esprit soit récompensé », avait alors salué Didier Digard.
L’ancien pensionnaire de Génération Foot (Sénégal), Orléans (L2/Nat), Beerschot (Belgique), QRM (L2) et Auxerre (L2), où il avait été prêté en cours de saison dernière, sait ce qu’il doit à son coach. Excepté contre Montpellier (1-0, 10e j.), celui-ci l’a toujours fait jouer (10 titularisations, 7 entrées) à partir du moment où il était sur pied. « Dès son arrivée, nous avions eu une bonne discussion et j’ai toujours senti sa confiance depuis, confie Soumaré, sous contrat jusqu’en 2026. J’ai la chance d’avoir du temps de jeu, ce qui n’était pas le cas la saison passée, je me dois d’en profiter. J’essaye d’être toujours le même, il n’y a pas un jour où je me dis que je peux me relâcher. Je donne tout, tout le temps. » Ce sera une nouvelle fois le cas, ce dimanche 23 février 2025, face au Toulouse FC.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
L’attaquant sénégalais du Havre AC peine à s’illustrer sur les pelouses de Ligue 1, où il n’a fait mouche qu’à une seule reprise en 17 apparitions cette saison, mais bénéficie malgré tout régulièrement des faveurs de Didier Digard, qui loue son état d’esprit toujours irréprochable.
Issa Soumaré a débuté trois des quatre dernières journées de Ligue 1 dans la peau d’un titulaire
On l’avait réclamé au soir de son festival lillois, mais sa timidité naturelle nous en avait privés. Alors on a retenté notre chance cette semaine, et il aura fallu tous les talents de négociateur de l’attaché de presse du Havre AC pour convaincre Issa Soumaré de répondre à nos questions. Cela n’a pas empêché l’attaquant de se présenter avec un large sourire dans les couloirs du centre d’entraînement de Soquence, dont le Sénégalais ne se sera quasiment jamais départi durant la douzaine de minutes d’entretien.
« Les critiques ? Mieux vaut les prendre positivement »
Il est comme ça, Issa Soumaré, discret, introverti, pas très à l’aise face aux caméras, mais certainement pas aigri et encore moins rancunier. Les critiques ? Les sifflets ? Les commentaires négatifs sur les réseaux ? Les mauvaises notes dans les journaux ? « Bien sûr qu’on les voit et qu’on les entend, on ne vit pas dans une bulle, ne feint pas le jeune homme de 24 ans, plutôt pragmatique sur le sujet. Les critiques, tout dépend de la façon dont tu les accueilles. Si tu les prends mal, c’est sûr qu’elles peuvent t’affecter. Moi, je préfère me dire qu’elles font partie du football. Tu peux faire le meilleur match de ta vie pendant 90 minutes, il suffit que tu fasses une erreur à la 92e, tu seras critiqué… Alors mieux vaut les prendre positivement, regarder ses erreurs et essayer de les gommer. »
Soumaré, aussi généreux dans l’effort qu’il peut parfois être mal inspiré dans ses initiatives, aussi impressionnant de la tête – lui et le Brestois Ludovic Ajorque sont les deux seuls attaquants à figurer dans le top 10 des joueurs ayant remporté le plus de duels aériens en Ligue 1 – qu’il peut parfois être frustrant sur le plan technique, est le premier à situer sa marge de progression. « Il faut que je m’améliore dans le dernier geste, que je devienne plus méchant, plus tueur devant le but », exprime celui qui avait tout de même claqué à six reprises et délivré autant de passes décisives lors de sa dernière saison de L2 avec QRM.
Sa ligne de stats était restée désespérément vierge depuis, soit, en compétition officielle, vingt-et-un mois durant. Jusqu’à ce soir du 8 février 2025 où l’ailier gauche – le poste où il se sent « le plus à l’aise » – avait épaté la galerie au stade Pierre-Mauroy (1-2), buteur, passeur et auteur d’une tête plongeante magnifique déviée sur sa transversale par Lucas Chevalier. « C’était un match complet de ma part, mais aussi de toute l’équipe. Cela m’a fait plaisir de marquer mon premier but en Ligue 1, même si je n’en faisais pas non plus une obsession. J’étais surtout content de repartir avec les trois points », se replonge le joueur, chantre de la mesure et du collectif.
« Je sais pertinemment que c’est dur à comprendre, mais… »
Sa performance dans le Nord avait en tout cas donné cette fois-là raison à son entraîneur, qui avait fait le choix de lui offrir une nouvelle titularisation malgré sa piètre entrée en jeu une semaine plus tôt à Angers (1-1). « Je l’ai toujours dit, et je sais pertinemment que c’est dur à comprendre de l’extérieur, mais il y a des joueurs qui sont irréprochables au quotidien et tirent le groupe vers le haut. Issa fait partie de ces joueurs qui n’ont pas d’états d’âme, qu’il soit titulaire ou remplaçant, il donne toujours le maximum pour le groupe. Je suis content qu’un joueur avec son état d’esprit soit récompensé », avait alors salué Didier Digard.
L’ancien pensionnaire de Génération Foot (Sénégal), Orléans (L2/Nat), Beerschot (Belgique), QRM (L2) et Auxerre (L2), où il avait été prêté en cours de saison dernière, sait ce qu’il doit à son coach. Excepté contre Montpellier (1-0, 10e j.), celui-ci l’a toujours fait jouer (10 titularisations, 7 entrées) à partir du moment où il était sur pied. « Dès son arrivée, nous avions eu une bonne discussion et j’ai toujours senti sa confiance depuis, confie Soumaré, sous contrat jusqu’en 2026. J’ai la chance d’avoir du temps de jeu, ce qui n’était pas le cas la saison passée, je me dois d’en profiter. J’essaye d’être toujours le même, il n’y a pas un jour où je me dis que je peux me relâcher. Je donne tout, tout le temps. » Ce sera une nouvelle fois le cas, ce dimanche 23 février 2025, face au Toulouse FC.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : le HAC peut frapper un grand coup dans la course au maintien
Une semaine après avoir taquiné des Niçois installés sur le podium au coup d’envoi de la 23e journée, le Havre AC revient au Stade Océane, ce dimanche 23 février 2025 (17 h 15), et défiera cette fois Toulouse. S’offre aux Ciel et Marine l’occasion de frapper un grand coup dans la course au maintien.
Buteur à Lille il y a deux semaines, l’Égyptien Ahmed Hassan sera encore face à Toulouse l’un des atouts du HAC sur le front de l’attaque
De son pied gauche, fictivement, il lancera le débat. Oui, un peu avant 17 h 15, Alexandre Bonnet (38 ans), l’homme aux 470 matches en faveur du HAC, formé et révélé à Toulouse, se mettra, pour quelques instants, pour une ovation assurée, dans la peau du premier grand acteur du jour, lui dont la carrière s’est éteinte au printemps dernier.
Et sans doute enverra-t-il aux Ciel et Marine les ondes de cette exemplarité qu’il a incarnée treize ans durant. Celle qui semble avoir effectué son retour dans les rangs du club doyen. Et ce depuis quelques semaines. Une période qui lève enfin le voile sur une équipe, une vraie. « Il y a une mentalité, un groupe, constate également Didier Digard, l’entraîneur havrais. Si après Nice, malgré la défaite, les supporters ont applaudi les joueurs, c’est qu’ils sentent, eux aussi, qu’il y a une équipe. Le fait d’avoir renouvelé et réduit un peu l’effectif, permet de concerner plus de monde et facilite la vie du vestiaire. »
« On peut dire que c’est un miracle, mais… »
Néanmoins, seul, l’esprit ne suffit pas. À l’instar du récent déplacement à Lille, où le Havre AC a scellé son cinquième succès de la saison (2-1), ce sont des points qu’il faut y associer. Notamment au Stade Océane, cet antre où seuls Auxerre (3-1, 3e j.) et Montpellier (1-0, 10e j.) sont tombés cette saison, quand neuf écuries y ont fait le plein. La réception de Toulouse, dont le dernier coup gagnant date du 5 janvier 2025, à Lens (1-0), devra ainsi adoucir ce bilan. « Si on veut que le succès à la Lille ne reste pas comme le coup d’une journée, c’est effectivement le moment de réussir à allier, et la qualité de nos performances, et les points, acquiesce le coach normand. Alors face à Toulouse, il faut absolument qu’on soit acteurs. L’objectif, c’est qu’on soit dans la peau des chassés, et non plus des chasseurs. »
La nouvelle version du HAC, incarnée par l’arrivée de joueurs à l’appétit d’ogre et revanchards (Diawara, Mwanga, Hassan et Ballo-Touré), est-elle toutefois suffisamment bien taillée pour s’extirper, à l’issue des deux ou trois prochaines échéances, de cette zone rouge dans laquelle les Ciel et Marine louvoient, sans interruption, depuis deux mois et demi ? « Et ça, sans que nous soyons décrochés, insiste Digard. Au regard de notre première partie de saison, on peut dire que c’est un miracle, mais on peut dire aussi que c’est une réalité. Mais encore une fois, il ne faut pas rater les opportunités qui se présentent à nous. Maintenant, attention à cette équipe de Toulouse. Elle est difficile à analyser, face à elle, tu crois souvent que ça va passer, et au final, Toulouse arrive à s’en sortir, à inverser les choses. Comme cela avait d’ailleurs été le cas au match aller (0-2). Même si on avait été catastrophiques, jusqu’au premier but (70e), nous n’avions jamais été mis en danger. »
Ce danger que le 4-3-3, schéma devenu préférentiel, repousse actuellement avec un peu plus de détermination, de confiance aussi, même s’il en faudra beaucoup plus pour que certains signaux repassent réellement au vert. Une chose est certaine, ce dimanche 23 février 2025, s’ouvre une série de rendez-vous au Stade Océane que le HAC ne pourra snober, puisqu’après Toulouse, ce sont Saint-Étienne et Nantes qui feront escale sur les bords de la Manche.
Havre AC – Toulouse FC, aujourd’hui (17h15), Stade Océane
Arbitre : M. Letexier HAC : 1. Gorgelin – 7. Nego, 6. Youte, 4. Lloris, 97. Ballo-Touré – 23. Mwanga, 34. Diawara, 8. Kechta – 10. Casimir (cap), 99. Hassan, 21. Joujou Remplaçants (à choisir parmi) : 30. Desmas (g), 18. Zouaoui, 32. Pembele, 19. Ndiaye, 94. Touré, 25. Confais, 44. Bouneb, 28. Ayew, 45. Soumaré, 46. Housni Entraîneur : Didier Digard Absents : Sangante, Kuziaev, Logbo, Kitala (blessés) TOULOUSE : 16. Haug – 19. Sidibé, 4. Cresswell, 3. McKenzie – 15. Dönnum, 23. Casseres, 8. Sierro (cap), 17. Suazo – 80. Babicka, 9. Magri, 7. Aboukhlal Remplaçants : 60. Niflore (g.), 6. Akdag, 12. Kamanzi, 22. Messali, 21. Zajc, 29. Canvot, 37. Zuliani, 39. Saka, 31. Edjouma Entraîneur : Carles Martinez Novell Absents : Nicolaisen, King, Schmidt, Restes (blessés), Gboho (reprise)
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Une semaine après avoir taquiné des Niçois installés sur le podium au coup d’envoi de la 23e journée, le Havre AC revient au Stade Océane, ce dimanche 23 février 2025 (17 h 15), et défiera cette fois Toulouse. S’offre aux Ciel et Marine l’occasion de frapper un grand coup dans la course au maintien.
Buteur à Lille il y a deux semaines, l’Égyptien Ahmed Hassan sera encore face à Toulouse l’un des atouts du HAC sur le front de l’attaque
De son pied gauche, fictivement, il lancera le débat. Oui, un peu avant 17 h 15, Alexandre Bonnet (38 ans), l’homme aux 470 matches en faveur du HAC, formé et révélé à Toulouse, se mettra, pour quelques instants, pour une ovation assurée, dans la peau du premier grand acteur du jour, lui dont la carrière s’est éteinte au printemps dernier.
Et sans doute enverra-t-il aux Ciel et Marine les ondes de cette exemplarité qu’il a incarnée treize ans durant. Celle qui semble avoir effectué son retour dans les rangs du club doyen. Et ce depuis quelques semaines. Une période qui lève enfin le voile sur une équipe, une vraie. « Il y a une mentalité, un groupe, constate également Didier Digard, l’entraîneur havrais. Si après Nice, malgré la défaite, les supporters ont applaudi les joueurs, c’est qu’ils sentent, eux aussi, qu’il y a une équipe. Le fait d’avoir renouvelé et réduit un peu l’effectif, permet de concerner plus de monde et facilite la vie du vestiaire. »
« On peut dire que c’est un miracle, mais… »
Néanmoins, seul, l’esprit ne suffit pas. À l’instar du récent déplacement à Lille, où le Havre AC a scellé son cinquième succès de la saison (2-1), ce sont des points qu’il faut y associer. Notamment au Stade Océane, cet antre où seuls Auxerre (3-1, 3e j.) et Montpellier (1-0, 10e j.) sont tombés cette saison, quand neuf écuries y ont fait le plein. La réception de Toulouse, dont le dernier coup gagnant date du 5 janvier 2025, à Lens (1-0), devra ainsi adoucir ce bilan. « Si on veut que le succès à la Lille ne reste pas comme le coup d’une journée, c’est effectivement le moment de réussir à allier, et la qualité de nos performances, et les points, acquiesce le coach normand. Alors face à Toulouse, il faut absolument qu’on soit acteurs. L’objectif, c’est qu’on soit dans la peau des chassés, et non plus des chasseurs. »
La nouvelle version du HAC, incarnée par l’arrivée de joueurs à l’appétit d’ogre et revanchards (Diawara, Mwanga, Hassan et Ballo-Touré), est-elle toutefois suffisamment bien taillée pour s’extirper, à l’issue des deux ou trois prochaines échéances, de cette zone rouge dans laquelle les Ciel et Marine louvoient, sans interruption, depuis deux mois et demi ? « Et ça, sans que nous soyons décrochés, insiste Digard. Au regard de notre première partie de saison, on peut dire que c’est un miracle, mais on peut dire aussi que c’est une réalité. Mais encore une fois, il ne faut pas rater les opportunités qui se présentent à nous. Maintenant, attention à cette équipe de Toulouse. Elle est difficile à analyser, face à elle, tu crois souvent que ça va passer, et au final, Toulouse arrive à s’en sortir, à inverser les choses. Comme cela avait d’ailleurs été le cas au match aller (0-2). Même si on avait été catastrophiques, jusqu’au premier but (70e), nous n’avions jamais été mis en danger. »
Ce danger que le 4-3-3, schéma devenu préférentiel, repousse actuellement avec un peu plus de détermination, de confiance aussi, même s’il en faudra beaucoup plus pour que certains signaux repassent réellement au vert. Une chose est certaine, ce dimanche 23 février 2025, s’ouvre une série de rendez-vous au Stade Océane que le HAC ne pourra snober, puisqu’après Toulouse, ce sont Saint-Étienne et Nantes qui feront escale sur les bords de la Manche.
Havre AC – Toulouse FC, aujourd’hui (17h15), Stade Océane
Arbitre : M. Letexier HAC : 1. Gorgelin – 7. Nego, 6. Youte, 4. Lloris, 97. Ballo-Touré – 23. Mwanga, 34. Diawara, 8. Kechta – 10. Casimir (cap), 99. Hassan, 21. Joujou Remplaçants (à choisir parmi) : 30. Desmas (g), 18. Zouaoui, 32. Pembele, 19. Ndiaye, 94. Touré, 25. Confais, 44. Bouneb, 28. Ayew, 45. Soumaré, 46. Housni Entraîneur : Didier Digard Absents : Sangante, Kuziaev, Logbo, Kitala (blessés) TOULOUSE : 16. Haug – 19. Sidibé, 4. Cresswell, 3. McKenzie – 15. Dönnum, 23. Casseres, 8. Sierro (cap), 17. Suazo – 80. Babicka, 9. Magri, 7. Aboukhlal Remplaçants : 60. Niflore (g.), 6. Akdag, 12. Kamanzi, 22. Messali, 21. Zajc, 29. Canvot, 37. Zuliani, 39. Saka, 31. Edjouma Entraîneur : Carles Martinez Novell Absents : Nicolaisen, King, Schmidt, Restes (blessés), Gboho (reprise)
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Toulouse, actuel 11e, avait désespérément besoin d’une victoire ce dimanche 23 février face à une équipe du Havre qui pointait au 17e rang de Ligue 1.
Les Violets se sont imposés sans problème (1-4) et plongent le HAC dans la crise.
Les Violets se donnent de l’air. Après une belle fin d’année 2024, Toulouse (11e) était à la peine en 2025 en championnat avec une seule victoire, datant du 5 janvier face à Lens (0-1) et restait sur une défaite contre le PSG (0-1). Le Havre (17e) restait sur une défaite face à l’OGC Nice (2-1), et a officiellement perdu sa place de barragiste au profit de Saint-Étienne.
En difficulté à domicile, Toulouse se déplace mieux en cette année 2025 avec 8 points pris en 4 matchs à l’extérieur. La dernière victoire des Violets en championnat était d’ailleurs en déplacement à Lens, avant celle de cet après-midi.
Vainqueur de Lille il y a deux semaines (1-2), Le Havre s'enfonce dans la crise et ne s’est plus imposé à domicile depuis le 3 novembre dernier face à Montpellier (1-0).
Au match aller, les Toulousains s’étaient imposés sans problème face aux Havrais au Stadium sur le score de 2 buts à 0.
HAC : 1 - TFC : 4
Réaction de Zakaria Aboukhlal (TFC)
"Tout le monde veut marquer ce genre de but. Quand j'étais petit je rêve de réaliser ce genre de geste. la première chose que j'ai pensé sur l'action, c'est de faire ce genre de geste. Je le fais depuis que je suis tout petit. Le plus important c'est le timing, mais j'ai aussi eu un peu de chance. Ce club est assez grand pour aller chercher le top 6. On continue de progresser, les gens au club pensent qu'on peut aller le chercher dès l'année prochaine."
Réaction de Gautier Lloris (HAC)
"( Sur le public ) Ils réclament des choses, c'est normal. Ca fait longtemps qu'ils ont pas vu une victoire dans ce stade. On doit faire mieux surtout contre des équipes du milieu de tableau. Il va falloir tout donner la semaine prochaine."
Explication musclée en bas du virage
Ambiance très tendue en bas du virage d'où sont descendus les chants hostiles à Didier Digard et à l'équipe. C'est Abdoulaye Touré qui échange avec le kop havrais. Certains joueurs havrais l'ont accompagné, mais la plupart est rentré directement au vestiaire.
Réaction de Frank Magri (TFC)
"J'ai quasiment tout raté aujourd'hui mais ça a fini par passer. Ca faisait longtemps qu'on avait pas gagné, ça fait du bien une victoire comme ça. Je suis content d'avoir marqué mais avec beaucoup d'humilité. L'objectif c'est de continuer à marquer sur le long terme."
Toulouse s'impose largement face au Havre qui s'enfonce un peu plus dans la crise. Les Violets ont été cliniques offensivement et solides derrière pour contrer des Havrais qui ont eu le ballon sans se montrer très dangereux. Cette victoire va faire du bien aux Toulousains.
Source : la dépêche du midi
Les Violets se sont imposés sans problème (1-4) et plongent le HAC dans la crise.
Les Violets se donnent de l’air. Après une belle fin d’année 2024, Toulouse (11e) était à la peine en 2025 en championnat avec une seule victoire, datant du 5 janvier face à Lens (0-1) et restait sur une défaite contre le PSG (0-1). Le Havre (17e) restait sur une défaite face à l’OGC Nice (2-1), et a officiellement perdu sa place de barragiste au profit de Saint-Étienne.
En difficulté à domicile, Toulouse se déplace mieux en cette année 2025 avec 8 points pris en 4 matchs à l’extérieur. La dernière victoire des Violets en championnat était d’ailleurs en déplacement à Lens, avant celle de cet après-midi.
Vainqueur de Lille il y a deux semaines (1-2), Le Havre s'enfonce dans la crise et ne s’est plus imposé à domicile depuis le 3 novembre dernier face à Montpellier (1-0).
Au match aller, les Toulousains s’étaient imposés sans problème face aux Havrais au Stadium sur le score de 2 buts à 0.
HAC : 1 - TFC : 4
Réaction de Zakaria Aboukhlal (TFC)
"Tout le monde veut marquer ce genre de but. Quand j'étais petit je rêve de réaliser ce genre de geste. la première chose que j'ai pensé sur l'action, c'est de faire ce genre de geste. Je le fais depuis que je suis tout petit. Le plus important c'est le timing, mais j'ai aussi eu un peu de chance. Ce club est assez grand pour aller chercher le top 6. On continue de progresser, les gens au club pensent qu'on peut aller le chercher dès l'année prochaine."
Réaction de Gautier Lloris (HAC)
"( Sur le public ) Ils réclament des choses, c'est normal. Ca fait longtemps qu'ils ont pas vu une victoire dans ce stade. On doit faire mieux surtout contre des équipes du milieu de tableau. Il va falloir tout donner la semaine prochaine."
Explication musclée en bas du virage
Ambiance très tendue en bas du virage d'où sont descendus les chants hostiles à Didier Digard et à l'équipe. C'est Abdoulaye Touré qui échange avec le kop havrais. Certains joueurs havrais l'ont accompagné, mais la plupart est rentré directement au vestiaire.
Réaction de Frank Magri (TFC)
"J'ai quasiment tout raté aujourd'hui mais ça a fini par passer. Ca faisait longtemps qu'on avait pas gagné, ça fait du bien une victoire comme ça. Je suis content d'avoir marqué mais avec beaucoup d'humilité. L'objectif c'est de continuer à marquer sur le long terme."
Toulouse s'impose largement face au Havre qui s'enfonce un peu plus dans la crise. Les Violets ont été cliniques offensivement et solides derrière pour contrer des Havrais qui ont eu le ballon sans se montrer très dangereux. Cette victoire va faire du bien aux Toulousains.
Source : la dépêche du midi
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : Digard joue la carte de l’offensive, le « onze » du Havre AC dévoilé
H-1 avant le coup d’envoi du débat qui opposera le HAC, auquel s’offre la possibilité de quitter la zone dédiée aux deux relégables, à Toulouse, sevré de succès depuis le 5 janvier. Pour ce 23e rendez-vous de la saison, quel « onze » Didier Digard a-t-il dessiné ?
Fodé Ballo-Touré effectuera sa grande première au Stade Océane
Des surprises dans le « onze » du HAC ? Eh bien non. Enfin, presque. Si on savait qu’Arouna Sangante, handicapé par une douleur au psoas, serait contraint de suivre ce duel des tribunes, on imaginait Mahamadou Diawara apte à débuter la rencontre. Mais non. Sorti à la pause dimanche dernier, lors de la réception de Nice (1-3), et ce raison d’un mollet capricieux, le milieu de terrain prêté par l’Olympique Lyonnais vivra la première partie de cette rencontre du banc des remplaçants.
Première de Ballo-Touré au Stade Océane
Alors, qui au milieu ? Junior Mwanga, bien sûr, Yassine Kechta, bien évidemment, mais aussi Josué Casimir, aligné sur le flanc droit. Un trio positionné derrière le trident de l’attaque, puisqu’autour d’Ahmed Hassan, on retrouvera Issa Soumaré à gauche et Antoine Joujou à droite.
Enfin, derrière, Fodé Ballo-Touré, remis d’une entorse de la cheville, endossera le rôle de latéral gauche pour sa première au Stade Océane, sur une ligne où se côtoieront Gautier Lloris, Étienne Youte et Loïc Nego. Mathieu Gorgelin, impeccable depuis cinq journées, conserve en toute logique les gants du numéro 1.
La composition : Gorgelin – Nego, Youte, Lloris, Ballo-Touré – Casimir (cap), Mwanga, Kechta – Joujou, Hassan, Soumaré
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
H-1 avant le coup d’envoi du débat qui opposera le HAC, auquel s’offre la possibilité de quitter la zone dédiée aux deux relégables, à Toulouse, sevré de succès depuis le 5 janvier. Pour ce 23e rendez-vous de la saison, quel « onze » Didier Digard a-t-il dessiné ?
Fodé Ballo-Touré effectuera sa grande première au Stade Océane
Des surprises dans le « onze » du HAC ? Eh bien non. Enfin, presque. Si on savait qu’Arouna Sangante, handicapé par une douleur au psoas, serait contraint de suivre ce duel des tribunes, on imaginait Mahamadou Diawara apte à débuter la rencontre. Mais non. Sorti à la pause dimanche dernier, lors de la réception de Nice (1-3), et ce raison d’un mollet capricieux, le milieu de terrain prêté par l’Olympique Lyonnais vivra la première partie de cette rencontre du banc des remplaçants.
Première de Ballo-Touré au Stade Océane
Alors, qui au milieu ? Junior Mwanga, bien sûr, Yassine Kechta, bien évidemment, mais aussi Josué Casimir, aligné sur le flanc droit. Un trio positionné derrière le trident de l’attaque, puisqu’autour d’Ahmed Hassan, on retrouvera Issa Soumaré à gauche et Antoine Joujou à droite.
Enfin, derrière, Fodé Ballo-Touré, remis d’une entorse de la cheville, endossera le rôle de latéral gauche pour sa première au Stade Océane, sur une ligne où se côtoieront Gautier Lloris, Étienne Youte et Loïc Nego. Mathieu Gorgelin, impeccable depuis cinq journées, conserve en toute logique les gants du numéro 1.
La composition : Gorgelin – Nego, Youte, Lloris, Ballo-Touré – Casimir (cap), Mwanga, Kechta – Joujou, Hassan, Soumaré
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue : le HAC prend la foudre face à Toulouse
Réduit à dix peu avant l’heure de jeu, le HAC, rapidement mené, a concédé face à Toulouse, ce dimanche 23 février 2025, son seizième revers de la saison (1-4) en vingt-trois journées de Ligue 1. Le dixième à domicile.
Josué Casimir et les Havrais n’ont pu échapper à leur seizième revers de la saison
Encore raté… Alors que s’offrait au HAC la possibilité de s’extirper de la zone dédiée aux relégables, c’est un nouveau coup de massue qui a été asséné aux Ciel et Marine. Un énième revers concédé face à des Toulousains pourtant loin d’être impressionnants et dont le dernier succès datait du 5 janvier 2025. Et ce, même s’il y eut une poignée de secondes d’espoir lorsque, de la tête, Soumaré prolongeait au fond des filets un centre parfait de Joujou pour égaliser (53e). Menés depuis la 9e minute et une volée acrobatique d’Aboukhlal, les hommes de Didier Digard, jusqu’alors bien peu menaçants (première tentative à la 45e+3), enflammaient enfin le début de soirée.
Et rouge pour Mwanga…
Jusqu’à… Jusqu’à ce que le scénario ne tourne au cauchemar. Il y eut d’abord ce tacle incompréhensible de Youte sur Aboukhlal qui permit à Sierro, sur penalty, de redonner la main au Téfécé (55e). Puis il y eut ce geste incontrôlé de Mwanga sur Magri qui incita M. Letexier, après confirmation de la VAR, à expulser le milieu de terrain havrais (59e). Avant que Dönnum, trouvé en retrait, ne permette aux visiteurs de creuser l’écart (63e).
Il en était alors fini des illusions du HAC, lancé droit vers un seizième revers, défaite qui allait être un peu plus lourde encore, quand Magri, d’un enchaînement contrôle-frappe, signa son tout premier but de la saison (1-4, 78e). Et la semaine prochaine, c’est à Lens qu’il faudra se relever. Du moins essayer…
Au Havre, Toulouse bat le HAC 4 à 1 (1-0)
Arbitre : M. Letexier. Spectateurs : 17 239. Buts pour le HAC : Soumaré (51e) ; pour Toulouse : Aboukhlal (9e), Sierro (56e sp.), Dönnum (64e), Magri (78e). Avertissement à Toulouse : Sierro (74e). Expulsion au HAC : Mwanga (59e). HAC : Gorgelin - Nego, Youte, Lloris, Ballo-Touré (Zouaoui, 76e) - Casimir (cap.) (Housni, 85e), Mwanga, Kechta (Diawara, 65e), Joujou (Ayew, 65e) - Hassan (Touré, 65e), Soumaré. Entraîneur : Didier Digard. TOULOUSE : Haug - Dönnum, Sidibé (Canvot, 62e), Cresswell, Mc Kenzie, Suazo (Kamanzi, 83e) - Babicka (Messali, 62e), Casseres, Sierro (cap.) (Zajc, 83e) , Aboukhlal (Edjouma, 70e) - Magri. Entraîneur : Carles Martinez Novell.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Réduit à dix peu avant l’heure de jeu, le HAC, rapidement mené, a concédé face à Toulouse, ce dimanche 23 février 2025, son seizième revers de la saison (1-4) en vingt-trois journées de Ligue 1. Le dixième à domicile.
Josué Casimir et les Havrais n’ont pu échapper à leur seizième revers de la saison
Encore raté… Alors que s’offrait au HAC la possibilité de s’extirper de la zone dédiée aux relégables, c’est un nouveau coup de massue qui a été asséné aux Ciel et Marine. Un énième revers concédé face à des Toulousains pourtant loin d’être impressionnants et dont le dernier succès datait du 5 janvier 2025. Et ce, même s’il y eut une poignée de secondes d’espoir lorsque, de la tête, Soumaré prolongeait au fond des filets un centre parfait de Joujou pour égaliser (53e). Menés depuis la 9e minute et une volée acrobatique d’Aboukhlal, les hommes de Didier Digard, jusqu’alors bien peu menaçants (première tentative à la 45e+3), enflammaient enfin le début de soirée.
Et rouge pour Mwanga…
Jusqu’à… Jusqu’à ce que le scénario ne tourne au cauchemar. Il y eut d’abord ce tacle incompréhensible de Youte sur Aboukhlal qui permit à Sierro, sur penalty, de redonner la main au Téfécé (55e). Puis il y eut ce geste incontrôlé de Mwanga sur Magri qui incita M. Letexier, après confirmation de la VAR, à expulser le milieu de terrain havrais (59e). Avant que Dönnum, trouvé en retrait, ne permette aux visiteurs de creuser l’écart (63e).
Il en était alors fini des illusions du HAC, lancé droit vers un seizième revers, défaite qui allait être un peu plus lourde encore, quand Magri, d’un enchaînement contrôle-frappe, signa son tout premier but de la saison (1-4, 78e). Et la semaine prochaine, c’est à Lens qu’il faudra se relever. Du moins essayer…
Au Havre, Toulouse bat le HAC 4 à 1 (1-0)
Arbitre : M. Letexier. Spectateurs : 17 239. Buts pour le HAC : Soumaré (51e) ; pour Toulouse : Aboukhlal (9e), Sierro (56e sp.), Dönnum (64e), Magri (78e). Avertissement à Toulouse : Sierro (74e). Expulsion au HAC : Mwanga (59e). HAC : Gorgelin - Nego, Youte, Lloris, Ballo-Touré (Zouaoui, 76e) - Casimir (cap.) (Housni, 85e), Mwanga, Kechta (Diawara, 65e), Joujou (Ayew, 65e) - Hassan (Touré, 65e), Soumaré. Entraîneur : Didier Digard. TOULOUSE : Haug - Dönnum, Sidibé (Canvot, 62e), Cresswell, Mc Kenzie, Suazo (Kamanzi, 83e) - Babicka (Messali, 62e), Casseres, Sierro (cap.) (Zajc, 83e) , Aboukhlal (Edjouma, 70e) - Magri. Entraîneur : Carles Martinez Novell.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – HAC : Kechta convaincant, Youte et Mwanga en dedans face à Toulouse
Découvrez les notes des joueurs du Havre AC après la défaite concédée en Ligue 1 face à Toulouse, ce dimanche 23 février 2025, au stade Océane (1-4). Une rencontre durant laquelle Kechta s’est montré inspiré, tout le contraire de Youte et Mwanga.
Yassine Kechta fut quasiment le seul havrais à surnager contre Toulouse
Kechta a eu beau se démener, le HAC a lourdement chuté à domicile, ce dimanche, face à Toulouse (1-4), la faute notamment à deux gestes incompréhensibles de Youte et Mwanga. Deux gestes qui, dans le premier cas, ont généré un penalty pour le Téfécé et, dans le second, l’expulsion du milieu de terrain des Ciel et Marine.
Gorgelin (4) : il a passé une de ces soirées que les gardiens détestent. Quasiment jamais inquiété, si l’on excepte cette frappe de Dönnum qu’il a brillamment détournée (37e), il est pourtant allé chercher à quatre reprises le ballon au fond de ses filets. Des buts sur lesquels il ne pouvait absolument rien.
Nego (4) : l’international hongrois a souffert face aux montées de Suazo mais aussi sur les déboulés d’Aboukhlal et Babicka. L’ouverture du score du Téfécé est d’ailleurs venue d’un centre du dernier nommé. Occupé à défendre, il a très rarement apporté le surnombre devant.
Youte (3) : pas toujours très à l’aise au niveau de la relance, il a compensé avec des interventions souvent très propres jusqu’à ce tacle incompréhensible dans la surface, sur Aboukhlal, qui a offert un penalty aux Toulousains… Penalty qui a permis aux visiteurs de repasser devant au tableau d’affichage.
Lloris (5) : Il a réalisé une première période de haut niveau. Précis dans ses transmissions, énorme dans les duels, que ce soit au sol ou dans les airs, il est constamment allé de l’avant. Beaucoup moins en vue après la pause, à l’instar de ses partenaires.
Casimir en difficulté
Ballo-Touré (4) : s’il a parfaitement bloqué son couloir gauche, son apport offensif a, en revanche, été quasi nul. Tout juste a-t-on pu noter ce centre sur lequel Casimir est malheureusement arrivé avec un temps de retard (49e).
Casimir (4) : que de déchets dans le jeu du capitaine havrais… Au bout d’un certain temps, on a même arrêté de compter ses contrôles et ses centres ratés. Dommage, car on ne peut pas lui reprocher de ne pas avoir tenté…
Mwanga (3) : sans être transcendant, il s’était montré plutôt efficace, tant défensivement qu’offensivement, jusqu’à son expulsion pour un geste mal maîtrisé sur Magri (59e). Un carton rouge qui a définitivement plombé le HAC qui, réduit à 10, a encaissé deux nouveaux buts.
Kechta (6) : le relayeur a réalisé une solide prestation. Présent à la récupération, omniprésent à la construction, on n’a vu que lui ou presque au milieu du terrain. Il a aussi tenté de forcer la décision de loin (45e+3), sans avoir la même réussite que le week-end dernier face à Nice.
Hassan transparent
Joujou (4) : il a alterné le bon, comme cette offrande sur le but de Soumaré (51e), et le moins bon, comme ces multiples dribbles manqués, ce contrôle raté alors qu’il était idéalement placé (25e) ou encore ce face-à-face perdu avec Haug, le gardien toulousain (45e+3).
Hassan (3) : on n’a quasiment pas vu l’avant-centre égyptien. Certes, il n’a pas véritablement eu de ballon exploitable mais, dans le jeu, on ne l’a pas plus remarqué. Il a même failli coûter cher à son équipe lorsque sa remise en retrait a échoué dans les pieds d’Aboukhlal qui a, par bonheur, été contré in extremis (46e).
Soumaré (5) : encore une fois dominateur dans les airs, c’est lui qui, d’une tête en pleine lucarne, à la suite d’un centre de Joujou, a permis au HAC de revenir – un temps – au score (51e). Pour le reste, à l’instar des autres attaquants de sa formation, il a beaucoup tenté mais sans vraiment de succès.
Par Grégory Caru-Thomas de Paris-Normandie.
Découvrez les notes des joueurs du Havre AC après la défaite concédée en Ligue 1 face à Toulouse, ce dimanche 23 février 2025, au stade Océane (1-4). Une rencontre durant laquelle Kechta s’est montré inspiré, tout le contraire de Youte et Mwanga.
Yassine Kechta fut quasiment le seul havrais à surnager contre Toulouse
Kechta a eu beau se démener, le HAC a lourdement chuté à domicile, ce dimanche, face à Toulouse (1-4), la faute notamment à deux gestes incompréhensibles de Youte et Mwanga. Deux gestes qui, dans le premier cas, ont généré un penalty pour le Téfécé et, dans le second, l’expulsion du milieu de terrain des Ciel et Marine.
Gorgelin (4) : il a passé une de ces soirées que les gardiens détestent. Quasiment jamais inquiété, si l’on excepte cette frappe de Dönnum qu’il a brillamment détournée (37e), il est pourtant allé chercher à quatre reprises le ballon au fond de ses filets. Des buts sur lesquels il ne pouvait absolument rien.
Nego (4) : l’international hongrois a souffert face aux montées de Suazo mais aussi sur les déboulés d’Aboukhlal et Babicka. L’ouverture du score du Téfécé est d’ailleurs venue d’un centre du dernier nommé. Occupé à défendre, il a très rarement apporté le surnombre devant.
Youte (3) : pas toujours très à l’aise au niveau de la relance, il a compensé avec des interventions souvent très propres jusqu’à ce tacle incompréhensible dans la surface, sur Aboukhlal, qui a offert un penalty aux Toulousains… Penalty qui a permis aux visiteurs de repasser devant au tableau d’affichage.
Lloris (5) : Il a réalisé une première période de haut niveau. Précis dans ses transmissions, énorme dans les duels, que ce soit au sol ou dans les airs, il est constamment allé de l’avant. Beaucoup moins en vue après la pause, à l’instar de ses partenaires.
Casimir en difficulté
Ballo-Touré (4) : s’il a parfaitement bloqué son couloir gauche, son apport offensif a, en revanche, été quasi nul. Tout juste a-t-on pu noter ce centre sur lequel Casimir est malheureusement arrivé avec un temps de retard (49e).
Casimir (4) : que de déchets dans le jeu du capitaine havrais… Au bout d’un certain temps, on a même arrêté de compter ses contrôles et ses centres ratés. Dommage, car on ne peut pas lui reprocher de ne pas avoir tenté…
Mwanga (3) : sans être transcendant, il s’était montré plutôt efficace, tant défensivement qu’offensivement, jusqu’à son expulsion pour un geste mal maîtrisé sur Magri (59e). Un carton rouge qui a définitivement plombé le HAC qui, réduit à 10, a encaissé deux nouveaux buts.
Kechta (6) : le relayeur a réalisé une solide prestation. Présent à la récupération, omniprésent à la construction, on n’a vu que lui ou presque au milieu du terrain. Il a aussi tenté de forcer la décision de loin (45e+3), sans avoir la même réussite que le week-end dernier face à Nice.
Hassan transparent
Joujou (4) : il a alterné le bon, comme cette offrande sur le but de Soumaré (51e), et le moins bon, comme ces multiples dribbles manqués, ce contrôle raté alors qu’il était idéalement placé (25e) ou encore ce face-à-face perdu avec Haug, le gardien toulousain (45e+3).
Hassan (3) : on n’a quasiment pas vu l’avant-centre égyptien. Certes, il n’a pas véritablement eu de ballon exploitable mais, dans le jeu, on ne l’a pas plus remarqué. Il a même failli coûter cher à son équipe lorsque sa remise en retrait a échoué dans les pieds d’Aboukhlal qui a, par bonheur, été contré in extremis (46e).
Soumaré (5) : encore une fois dominateur dans les airs, c’est lui qui, d’une tête en pleine lucarne, à la suite d’un centre de Joujou, a permis au HAC de revenir – un temps – au score (51e). Pour le reste, à l’instar des autres attaquants de sa formation, il a beaucoup tenté mais sans vraiment de succès.
Par Grégory Caru-Thomas de Paris-Normandie.
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« Je n'abandonnerai pas ce groupe » : Vilipendé, Digard fait front et n'entend pas quitter Le Havre
Encore lourdement battu à domicile par Toulouse (1-4), Le Havre reste englué à la 17e place en Ligue 1. Les supporters normands ont violemment contesté Didier Digard à l'issue de la rencontre. Ce dernier fait front.
La charge a commencé par des « mouille ton maillot », « bougez-vous le cul ! » avant qu'elle ne devienne d'une extrême violence à l'encontre de Didier Digard. On jouait alors la 80e minute, le match était plié, le score lourd après le quatrième but du TFC (78e). Et le kop havrais a, alors, lancé une vindicte rarement vue à l'encontre d'un entraîneur.
Des « Digard démission » ont fait leur retour, avant que le capo des ultras du HAC, excédé par la septième défaite de suite subie à domicile, ne prenne à partie le technicien avec son mégaphone : « Digard, tout le stade ne veut plus de toi, casse-toi ! Les gens n'en peuvent plus de toi, ils en ont marre. C'est à toi qu'on parle. C'est à toi de réagir. Le Havre c'est nous et ce n'est pas vous. On fait ce qu'on veut, on en a plein le cul. Et Digard, on n'en veut plus. » Après avoir interpellé Vincent Volpe, le propriétaire, Jean-Michel Roussier, le président, et Mathieu Bodmer, le directeur sportif, le leader des supporters a sollicité les autres spectateurs présents dans le stade, en exhortant ceux qui souhaitaient le départ de Digard à lever les mains. De nombreuses mains se sont alors levées dans le stade Océane. Pendant ce temps, Digard, stoïque, ne laissait rien paraître.
« J'en ai parlé à certains joueurs du Havre à la fin, ça doit être dur d'être à leur place. Je leur souhaite bonne chance pour la fin de saison. »
Frank Magri, l'attaquant de Toulouse
À la fin du match, synonyme de seizième revers de la saison - le total de la saison écoulée -, l'entraîneur a rapidement filé aux vestiaires. Avant de se montrer évidemment touché, mais digne et toujours combatif en conférence de presse. À la question de savoir s'il s'estimait toujours l'homme de la situation, l'entraîneur a fait front. « Très sincèrement, je n'en pense rien, a-t-il répondu. Ils peuvent chanter, faire ce qu'ils veulent, je n'ai aucun souci avec ça, ils ont le droit d'avoir un avis. Ce qui est important, c'est l'avis de mon groupe et des gens avec qui je travaille au quotidien. S'ils jugent qu'il faut changer, on changera, il n'y a aucun souci. Mais moi je n'abandonnerai pas ce groupe. Et jusqu'à ce carton rouge, la prestation des joueurs me montre qu'ils sont à fond et vont se sauver. Je ne suis pas là pour me défendre, mais en fait, il n'y a pas de doute. Sur l'investissement des joueurs et l'unité, il n'y a pas de débat. »
Alors que la direction n'a pas souhaité réagir, plusieurs Havrais, après le coup de sifflet final, sont allés à la rencontre de leurs supporters. L'échange a duré et Josué Casimir, capitaine en l'absence d'Arouna Sangante, a défendu son entraîneur face aux médias. « Je tiens à le souligner, le coach n'y est pour rien, très clairement, a affirmé le milieu offensif. C'est à nous de prendre nos responsabilités, c'est nous qui sommes sur le terrain. La frustration des supporters peut se comprendre. Après, on est soudés entre nous, staff et joueurs. On est à fond derrière le coach, on le sera jusqu'à la fin de saison. (Les sifflets ?) On se dit que ça fait partie du jeu, il faut assumer. »
Les Havrais l'ont fait dimanche sur le terrain, au moins pendant un temps. Menés dès la 9e minute, ils ont égalisé (51e), avant de vivre un cauchemar en dix minutes, avec un penalty concédé (54e), une expulsion (59e) et le but de la fin de l'illusion (3-1, 64e). Avant que la foudre ne s'abatte des tribunes. « C'était dur de ne pas entendre, c'est la première fois que je vis un match comme celui-là, a réagi le Toulousain Frank Magri. J'en ai parlé à certains joueurs du Havre à la fin, ça doit être dur d'être à leur place. Je leur souhaite bonne chance pour la fin de saison. » Après avoir raté une nouvelle opportunité de devenir barragistes, les Havrais demeurent, dimanche, scotchés à la 17e place.
L'Équipe
Sébastien Buron au Havre
publié le 23 février 2025 à 22h47
Encore lourdement battu à domicile par Toulouse (1-4), Le Havre reste englué à la 17e place en Ligue 1. Les supporters normands ont violemment contesté Didier Digard à l'issue de la rencontre. Ce dernier fait front.
La charge a commencé par des « mouille ton maillot », « bougez-vous le cul ! » avant qu'elle ne devienne d'une extrême violence à l'encontre de Didier Digard. On jouait alors la 80e minute, le match était plié, le score lourd après le quatrième but du TFC (78e). Et le kop havrais a, alors, lancé une vindicte rarement vue à l'encontre d'un entraîneur.
Des « Digard démission » ont fait leur retour, avant que le capo des ultras du HAC, excédé par la septième défaite de suite subie à domicile, ne prenne à partie le technicien avec son mégaphone : « Digard, tout le stade ne veut plus de toi, casse-toi ! Les gens n'en peuvent plus de toi, ils en ont marre. C'est à toi qu'on parle. C'est à toi de réagir. Le Havre c'est nous et ce n'est pas vous. On fait ce qu'on veut, on en a plein le cul. Et Digard, on n'en veut plus. » Après avoir interpellé Vincent Volpe, le propriétaire, Jean-Michel Roussier, le président, et Mathieu Bodmer, le directeur sportif, le leader des supporters a sollicité les autres spectateurs présents dans le stade, en exhortant ceux qui souhaitaient le départ de Digard à lever les mains. De nombreuses mains se sont alors levées dans le stade Océane. Pendant ce temps, Digard, stoïque, ne laissait rien paraître.
« J'en ai parlé à certains joueurs du Havre à la fin, ça doit être dur d'être à leur place. Je leur souhaite bonne chance pour la fin de saison. »
Frank Magri, l'attaquant de Toulouse
À la fin du match, synonyme de seizième revers de la saison - le total de la saison écoulée -, l'entraîneur a rapidement filé aux vestiaires. Avant de se montrer évidemment touché, mais digne et toujours combatif en conférence de presse. À la question de savoir s'il s'estimait toujours l'homme de la situation, l'entraîneur a fait front. « Très sincèrement, je n'en pense rien, a-t-il répondu. Ils peuvent chanter, faire ce qu'ils veulent, je n'ai aucun souci avec ça, ils ont le droit d'avoir un avis. Ce qui est important, c'est l'avis de mon groupe et des gens avec qui je travaille au quotidien. S'ils jugent qu'il faut changer, on changera, il n'y a aucun souci. Mais moi je n'abandonnerai pas ce groupe. Et jusqu'à ce carton rouge, la prestation des joueurs me montre qu'ils sont à fond et vont se sauver. Je ne suis pas là pour me défendre, mais en fait, il n'y a pas de doute. Sur l'investissement des joueurs et l'unité, il n'y a pas de débat. »
Alors que la direction n'a pas souhaité réagir, plusieurs Havrais, après le coup de sifflet final, sont allés à la rencontre de leurs supporters. L'échange a duré et Josué Casimir, capitaine en l'absence d'Arouna Sangante, a défendu son entraîneur face aux médias. « Je tiens à le souligner, le coach n'y est pour rien, très clairement, a affirmé le milieu offensif. C'est à nous de prendre nos responsabilités, c'est nous qui sommes sur le terrain. La frustration des supporters peut se comprendre. Après, on est soudés entre nous, staff et joueurs. On est à fond derrière le coach, on le sera jusqu'à la fin de saison. (Les sifflets ?) On se dit que ça fait partie du jeu, il faut assumer. »
Les Havrais l'ont fait dimanche sur le terrain, au moins pendant un temps. Menés dès la 9e minute, ils ont égalisé (51e), avant de vivre un cauchemar en dix minutes, avec un penalty concédé (54e), une expulsion (59e) et le but de la fin de l'illusion (3-1, 64e). Avant que la foudre ne s'abatte des tribunes. « C'était dur de ne pas entendre, c'est la première fois que je vis un match comme celui-là, a réagi le Toulousain Frank Magri. J'en ai parlé à certains joueurs du Havre à la fin, ça doit être dur d'être à leur place. Je leur souhaite bonne chance pour la fin de saison. » Après avoir raté une nouvelle opportunité de devenir barragistes, les Havrais demeurent, dimanche, scotchés à la 17e place.
L'Équipe
Sébastien Buron au Havre
publié le 23 février 2025 à 22h47
THE DRUG IS FOOTBALL
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : le HAC s’effondre, la grogne prend de l’ampleur
Dans un climat on ne peut plus tendu, le Havre AC, réduit à dix à l’heure de jeu, a concédé ce dimanche 23 février 2025 son seizième revers de la saison (1-4), le dixième sur la pelouse du Stade Océane.
Cette fois, c’est Toulouse qui est venu s’imposer au Havre.
Et soudain, ils ont retourné les enceintes, pour que le son se propage, non pas vers les seuls fidèles du Kop, mais dans tout un stade. Et au micro, c’est la démission de Didier Digard que demanda à tue-tête le capo. Un souhait cette fois repris par toutes les travées, y compris celles où s’installent les spectateurs venus manger du football et croquer quelques amuse-gueules, ou inversement. Vincent Volpe, Jean-Michel Roussier et Mathieu Bodmer furent même interpellés par les fans afin que l’un d’entre eux signe la fin de l’aventure de l’ancien de la Cavée sur le banc du HAC.
Cela faisait dix minutes que le Kop préparait ce final. Dix minutes de silence total, entre les 70e et 80e. Dix minutes durant lesquelles les supporters eurent le temps de ressasser cette partie du scénario cauchemardesque qui mit fin aux illusions havraises. Huit minutes infernales, d’abord marquées par ce tacle non maîtrisé de Youte sur Aboukhlal, pour un penalty que transforma Sierro (1-2, 55e), puis par cette charge, non maîtrisée elle aussi, de Mwanga sur Magri, pour une expulsion du milieu de terrain havrais (59e). Et enfin, ce nouveau coup gagnant toulousain, signé Dönnum cette fois (1-3, 63e).
« Ce match, il se joue en deux minutes »
Oui, il ne fallut que huit minutes pour que le HAC finisse dans le mur, défait pour la seizième fois de la saison, la dixième sous les yeux d’un public aujourd’hui excédé. « Mais ce match, il se joue à rien, estime Josué Casimir. Il se joue en deux minutes, un penalty et un rouge. Mais on va se battre, prendre nos responsabilités. Par rapport à ça, je tiens à dire que le coach n’y est pour rien. C’est à nous de mieux faire. La frustration des supporters peut se comprendre, mais entre les joueurs et le staff, on est tous soudés. »
Soudés, mais en rangs réellement dispersés ce dimanche 23 février 2025. Pourtant, à la 51e minute, dans la foulée d’une seconde période abordée la bave aux lèvres, Soumaré, servi à merveille par Joujou, avait remis le HAC à la hauteur du Téfécé d’un coup de tête parfait (1-1, 51e). Le Stade Océane se remit à rêver. Mais il y eut la foudre et ce coup de grâce asséné par Magri d’un enchaînement contrôle-frappe impeccable (1-4, 78e).
Un premier acte bien trop stérile
Privé d’Arouna Sangante (blessé), le bloc défensif se fissurait alors de partout – « on aurait pu espérer inscrire plus de buts », confiait Carles Martinez Novell, l’entraîneur du TFC. Alors qu’offensivement, à l’exception de l’entame du second acte, l’impuissance du HAC redevenait d’actualité. À l’instar de cette première période, d’une criante stérilité. Pourtant, sur la feuille de match, ce ne sont pas moins de quatre attaquants qui avaient été alignés d’entrée, aux dépens d’un entrejeu finalement bien trop léger.
Mais la présence du quatuor Casimir-Hassan-Soumaré-Joujou ne permit pas au Havre AC de valider ses temps forts. À tel point qu’il fallut patienter jusqu’au temps additionnel (45e+3) pour qu’enfin, via Joujou, il puisse être possible d’assister à la première tentative des Ciel et Marine. Maigre, bien trop maigre, pour que Casimir et les siens, menés rapidement sur une volée acrobatique d’Aboukhlal (0-1, 9e), espèrent sauver l’essentiel. Eux qui prendront samedi 1er mars 2025 la direction de Lens (19 heures) avec deux points de retard sur Saint-Étienne, seizième et barragiste, et cinq sur Reims, quinzième.
Au Havre, Toulouse bat le HAC 4 à 1 (1-0)
Arbitre : M. Letexier. Spectateurs : 17 239.
Buts pour le HAC : Soumaré (51e) ; pour Toulouse : Aboukhlal (9e), Sierro (56e sp.), Dönnum (64e), Magri (78e).
Avertissement à Toulouse : Sierro (74e).
Expulsion au HAC : Mwanga (59e).
HAC : Gorgelin – Nego, Youte, Lloris, Ballo-Touré (Zouaoui, 76e) – Casimir (cap.) (Housni, 85e), Mwanga, Kechta (Diawara, 65e), Joujou (Ayew, 65e) – Hassan (Touré, 65e), Soumaré.
Entraîneur : Didier Digard.
TOULOUSE : Haug – Dönnum, Sidibé (Canvot, 62e), Cresswell, Mc Kenzie, Suazo (Kamanzi, 83e) – Babicka (Messali, 62e), Casseres, Sierro (cap.) (Zajc, 83e), Aboukhlal (Edjouma, 70e) – Magri.
Entraîneur : Carles Martinez Novell.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Dans un climat on ne peut plus tendu, le Havre AC, réduit à dix à l’heure de jeu, a concédé ce dimanche 23 février 2025 son seizième revers de la saison (1-4), le dixième sur la pelouse du Stade Océane.
Cette fois, c’est Toulouse qui est venu s’imposer au Havre.
Et soudain, ils ont retourné les enceintes, pour que le son se propage, non pas vers les seuls fidèles du Kop, mais dans tout un stade. Et au micro, c’est la démission de Didier Digard que demanda à tue-tête le capo. Un souhait cette fois repris par toutes les travées, y compris celles où s’installent les spectateurs venus manger du football et croquer quelques amuse-gueules, ou inversement. Vincent Volpe, Jean-Michel Roussier et Mathieu Bodmer furent même interpellés par les fans afin que l’un d’entre eux signe la fin de l’aventure de l’ancien de la Cavée sur le banc du HAC.
Cela faisait dix minutes que le Kop préparait ce final. Dix minutes de silence total, entre les 70e et 80e. Dix minutes durant lesquelles les supporters eurent le temps de ressasser cette partie du scénario cauchemardesque qui mit fin aux illusions havraises. Huit minutes infernales, d’abord marquées par ce tacle non maîtrisé de Youte sur Aboukhlal, pour un penalty que transforma Sierro (1-2, 55e), puis par cette charge, non maîtrisée elle aussi, de Mwanga sur Magri, pour une expulsion du milieu de terrain havrais (59e). Et enfin, ce nouveau coup gagnant toulousain, signé Dönnum cette fois (1-3, 63e).
« Ce match, il se joue en deux minutes »
Oui, il ne fallut que huit minutes pour que le HAC finisse dans le mur, défait pour la seizième fois de la saison, la dixième sous les yeux d’un public aujourd’hui excédé. « Mais ce match, il se joue à rien, estime Josué Casimir. Il se joue en deux minutes, un penalty et un rouge. Mais on va se battre, prendre nos responsabilités. Par rapport à ça, je tiens à dire que le coach n’y est pour rien. C’est à nous de mieux faire. La frustration des supporters peut se comprendre, mais entre les joueurs et le staff, on est tous soudés. »
Soudés, mais en rangs réellement dispersés ce dimanche 23 février 2025. Pourtant, à la 51e minute, dans la foulée d’une seconde période abordée la bave aux lèvres, Soumaré, servi à merveille par Joujou, avait remis le HAC à la hauteur du Téfécé d’un coup de tête parfait (1-1, 51e). Le Stade Océane se remit à rêver. Mais il y eut la foudre et ce coup de grâce asséné par Magri d’un enchaînement contrôle-frappe impeccable (1-4, 78e).
Un premier acte bien trop stérile
Privé d’Arouna Sangante (blessé), le bloc défensif se fissurait alors de partout – « on aurait pu espérer inscrire plus de buts », confiait Carles Martinez Novell, l’entraîneur du TFC. Alors qu’offensivement, à l’exception de l’entame du second acte, l’impuissance du HAC redevenait d’actualité. À l’instar de cette première période, d’une criante stérilité. Pourtant, sur la feuille de match, ce ne sont pas moins de quatre attaquants qui avaient été alignés d’entrée, aux dépens d’un entrejeu finalement bien trop léger.
Mais la présence du quatuor Casimir-Hassan-Soumaré-Joujou ne permit pas au Havre AC de valider ses temps forts. À tel point qu’il fallut patienter jusqu’au temps additionnel (45e+3) pour qu’enfin, via Joujou, il puisse être possible d’assister à la première tentative des Ciel et Marine. Maigre, bien trop maigre, pour que Casimir et les siens, menés rapidement sur une volée acrobatique d’Aboukhlal (0-1, 9e), espèrent sauver l’essentiel. Eux qui prendront samedi 1er mars 2025 la direction de Lens (19 heures) avec deux points de retard sur Saint-Étienne, seizième et barragiste, et cinq sur Reims, quinzième.
Au Havre, Toulouse bat le HAC 4 à 1 (1-0)
Arbitre : M. Letexier. Spectateurs : 17 239.
Buts pour le HAC : Soumaré (51e) ; pour Toulouse : Aboukhlal (9e), Sierro (56e sp.), Dönnum (64e), Magri (78e).
Avertissement à Toulouse : Sierro (74e).
Expulsion au HAC : Mwanga (59e).
HAC : Gorgelin – Nego, Youte, Lloris, Ballo-Touré (Zouaoui, 76e) – Casimir (cap.) (Housni, 85e), Mwanga, Kechta (Diawara, 65e), Joujou (Ayew, 65e) – Hassan (Touré, 65e), Soumaré.
Entraîneur : Didier Digard.
TOULOUSE : Haug – Dönnum, Sidibé (Canvot, 62e), Cresswell, Mc Kenzie, Suazo (Kamanzi, 83e) – Babicka (Messali, 62e), Casseres, Sierro (cap.) (Zajc, 83e), Aboukhlal (Edjouma, 70e) – Magri.
Entraîneur : Carles Martinez Novell.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.