[REVUE DE PRESSE FOOT FÉMININ] pas de commentaires SVP
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Les Havraises, toujours avant-dernières au classement, se déplacent samedi 18 janvier 2025 chez le 5e, Montpellier… qu’elles retrouveront le week-end suivant à l’occasion des 8es de finale de Coupe de France.
Les Havraises vont retrouver Montpellier coup sur coup en championnat puis en Coupe de France ; deux rencontres de haut vol
Intercalée entre deux tours de Coupe de France, cette 13e journée d’Arkema Première Ligue devrait pouvoir permettre à la troupe de Maxime Di Liberto de confirmer les progrès effectués depuis quelques semaines. En effet, après un début de saison catastrophique, les Ciel et Marine commencent à entrevoir le bout du tunnel puisqu’elles n’ont perdu qu’un seul de leurs quatre derniers matches (2 v, 1 n), en comptant la victoire en Coupe face à QRM (1-0). Battues à l’aller par la formation héraultaise contre le cours du jeu (0-1, 5e j.), elles seront d’autant plus motivées et revanchardes pour aller chercher un résultat ce samedi 18 janvier 2025.
Montpellier, un adversaire redoutable
Comme pratiquement chaque année, Montpellier occupe à nouveau le haut de tableau. Cinquième du classement (6 v, 1 n, 5 d), à seulement un point de la quatrième place qualificative pour les play-offs occupée par Dijon, l’équipe de Yannick Chandioux est dans les temps. Mené par son internationale nigériane Ifeoma Onumonu (6 buts), le MHSC a, en plus de cela, réussi son début d’année 2025 en s’imposant à Strasbourg en championnat (1-2), puis à Bourges en Coupe de France (0-4). C’est un adversaire que les Havraises n’ont d’ailleurs jamais battu depuis leur montée dans l’élite (6 d, 1 n).
Wassa Sangaré, la joueuse à suivre
Première recrue du mercato hivernal, Wassa Sangaré (18 ans) devrait être présente dans le groupe qui se rend à Montpellier ce samedi. Prêtée jusqu’à la fin de la saison par l’Olympique Lyonnais, cette prometteuse défenseure, gauchère, internationale française U19, va faire énormément de bien à un secteur qui en avait cruellement besoin (avec 29 buts encaissés, le HAC possède actuellement la troisième plus mauvaise défense du championnat). Malgré son jeune âge, la native de Stains a déjà disputé quatre rencontres de D1 l’an passé avec l’OL. Un renfort de poids qui sera, à n’en pas douter, déterminant dans cette course pour le maintien.
Di Liberto : « On va se déplacer avec des intentions de jeu »
Le coach havrais est résolument optimiste : « Montpellier est un cador du championnat donc on sera outsider mais je trouve que ça nous va très bien. Jouer ces grosses équipes doit nous aider à monter notre niveau pour ensuite avoir les automatismes contre les autres adversaires. Depuis qu’on est en D1, on ne prend pas beaucoup de points face à elles mais, à chaque fois, on n’est pas très loin… On va se déplacer avec des intentions de jeu. On va aussi avoir les retours de Laurie (Cance) et Chancelle (Effa Effa). Il n’y a pas beaucoup d’équipes qui prennent des points à Grammont donc si on en prend un ce serait déjà bien mais si on peut en prendre trois on les prendra volontiers ! »
Montpellier HSC – Havre AC, samedi 18 janvier 2025 à 17 h
Par la rédaction de Paris-Normandie.
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Victorieux à Guingamp en fin d’année dernière, Le Havre a signé un deuxième succès de rang à l’extérieur, samedi 18 janvier 2025 sur la pelouse du MHSC pourtant à la lutte pour le premier carré. Un sacré coup alors que l’équipe est avant-dernière de D1 Arkema.
Laurie Cance a inscrit un doublé ce samedi à Montpellier
Et, pourtant, les Normandes subissaient dans les premières minutes. Une percée de Gstalter côté droit (4e), un enchaînement de Torrent pour Ouchène (6e), un corner de Deslandes vers Onumonu qui s’élevait sans parvenir à smasher le cuir de la tête (12e)… avaient donné le ton à cette domination. Les joueuses de Yannick Chandioux confisquaient le ballon sans se montrer particulièrement dangereuses. Et sur le premier contre, c’est au contraire le HAC qui trouvait la faille. Sur une balle en profondeur, Effa Effa échappait au hors-jeu, couverte par Boureille, pour servir Cance qui trompait Lerond pour l’ouverture du score. De quoi refroidir Grammont, déjà emmitouflé sous les capuches. Un puis 2 à 0 dix minutes plus tard sur une inspiration de Cance qui servait Effa Effa dont le tir croisé à ras de terre léchait les gants de Lerond dans le petit filet opposé. Un réalisme qui laissait le MHSC sans réaction.
Doublé de Cance
Les Havraises profitaient des espaces dès le retour des vestiaires avec un tir d’Elisor (47e) et Gavory (51e) détourné par Lerond sur sa transversale. Le jeu s’enflammait avec l’entrée en jeu de Louis qui amenait de la percussion côté gauche et du danger, frappe repoussée par Lichtfus (61e), décalage pour Rouquet dont la reprise était hors cadre (64e). Kadzere (77e) et Levasseur (89e) tentaient leur chance sans succès. Lichtfus repoussait en corner une dernière tentative montpelliéraine (90e) avant une frappe victorieuse et le doublé pour Cance. Le HAC pouvait savourer cette pleine réussite même si, derrière, Louis d’un tir croisé sauvait l’honneur dans les arrêts de jeu. De quoi revenir en pleine confiance dans une semaine pour la Coupe de France…
Maxime Di Liberto, entraîneur du HAC : « Je me souviens du Paris FC, du PSG où on a les premières occasions, on ne les marque pas ce qui nous mettait des coups au moral de faire de bonnes choses et de ne pas réussir à prendre des points. Comme on se l’est dit encore avant le match, c’est y croire, essayer d’inverser la tendance et, sur ce match, la tendance s’inverse. Sur nos deux premières frappes, on cadre, on marque. Que demander de plus, dans un match comme ça où l’équipe est obligée de s’imposer chez elle pour espérer encore recoller à la 4e place, et quand vous menez 2-0 après trente minutes de jeu, c’est plus facile à jouer. Psychologiquement, quand vous êtes avant-dernières, ça libère, ça donne de l’énergie. On redouble, triple les efforts. Je ne voyais pas un groupe lâcher et ce match me confirme que ce groupe va se maintenir. »
À Montpellier, Havre AC bat Montpellier 3 à 1 (2-0)
Arbitre : Mlle Vanderstichel.
Buts pour Montpellier : Louis (90e+4) ; pour le Havre AC : Cance (15e, 90e), Effa Effa (25e).
Avertissements à Montpellier : Rouquet (69e) ; au Havre : Mendy (45e+2).
MONTPELLIER : Lerond – Levasseur, Boureille (Blanc, 75e), Rastocle, Deslandes – Torrent (cap.), Ouchène (Rouquet, 55e), Coquet, Gstalter (Louis, 55e) – Khelifi (Kadzere, 75e), Onumonu (Ngueleu, 84e).
Entraîneur : Yannick Chandioux.
HAVRE AC : Lichtfus – Tsé, Enguehard (cap.), Le Guilly, Kouache – Roth, Elisor, Cance, Mendy (Stievenart, 52e), Gavory – Effa Effa (Adjabi, 52e).
Entraîneur : Maxime Di Liberto.
Par la rédaction de Paris-Normandie.
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Une semaine après avoir gagné là-bas en championnat, les Havraises sont de retour à Montpellier samedi 25 janvier 2025 pour y disputer cette fois-ci un 8e de finale de Coupe de France. L’occasion de voir à l’œuvre les jeunes talents du club.
À l’image ici de Thaïs Gallais, les jeunes joueuses prennent de l’importance au sein de l’effectif du HAC
Montpellier-HAC, acte 2. Seulement quelques jours après sa victoire acquise lors de la 13e journée d’Arkema Première Ligue (1-3), la troupe de Maxime Di Liberto retrouve le domaine de Grammont et cette équipe montpelliéraine dans le cadre des 8es de finale de Coupe de France. Une rencontre à laquelle devraient prendre part plusieurs joueuses formées à la Cavée, déjà apparues cette saison mais dont l’importance ne cesse de croître. Si Chancelle Effa Effa (18 ans) et Melinda Mendy (18 ans) ne sont plus à présenter, d’autres pourraient bientôt faire parler d’elles.
Louise Kleczewski (18 ans, arrière droite). « Louise est l’une des rares jeunes à avoir intégré très rapidement l’équipe première. Elle est aujourd’hui la doublure d’Eva Kouache et a su répondre présente en début de saison quand Eva n’était pas là. C’est une jeune fille avec une mentalité irréprochable qu’on peut faire jouer à n’importe quel poste en défense. Elle a aussi une bonne notion tactique et est capable de prendre ses décisions rapidement. »
Léann Ledauphin (17 ans, milieu de terrain). « Comme Louise, Léann est une Normande. Elle est dotée d’une très bonne patte gauche, d’une bonne technique et d’un gros volume athlétique… c’est vraiment une joueuse qui court beaucoup. Elle évolue en U19 au poste de milieu de terrain mais elle vient dépanner avec nous sur le flanc gauche pour suppléer Romane (Enguehard) quand on a besoin, encore plus depuis la blessure de Silke (Demeyere). »
Emmy Lefèvre (16 ans, milieu de terrain). « Elle est un peu la surprise du début de saison. C’est une milieu défensive au profil très discret qui entame sa deuxième année au HAC. Elle anticipe très bien le jeu et a cette faculté d’aller cadrer le porteur de balle, de sortir rapidement de sa ligne, pour faire reculer les adversaires. Emmy a aussi un bon volume de jeu et puis, surtout, elle a les deux pieds. »
Thaïs Gallais (16 ans, attaquante). « Thaïs est un pur produit du centre de formation puisqu’elle est là depuis ses 10 ans. C’est une vraie attaquante de surface, mais aussi de profondeur. Elle est très égocentrée, c’est-à-dire que si elle reçoit un ballon dans la surface elle ne fera pas la passe, elle frappera et ça c’est très rare. Elle a une grande capacité à prendre les espaces avec des appels de balle toujours tranchants. Sur les deux dernières années, c’est une fille qui a beaucoup scoré avec les U19. »
Luna Laboucarie (16 ans, attaquante). « C’est une joueuse au profil très athlétique qui est capable de répéter un nombre de sprints impressionnant. Elle joue plutôt excentrée gauche mais peut tout à fait dépanner dans l’axe, un peu à la Thierry Henry (toutes proportions gardées) avec une grande capacité de dribble et de percussion. C’est vraiment une impact player qui fait souvent des différences quand elle rentre. »
Montpellier HSC (D1) – Havre AC (D1), samedi 25 janvier 2025 à 14 h 30
Par la rédaction de Paris-Normandie.
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Alors qu’elles restent sur quatre succès consécutifs hors de leurs bases (Coupe + championnat), les Havraises n’ont en revanche plus gagné à la maison depuis le match face à Saint-Étienne il y a trois mois. La réception de Fleury, samedi 1er février 2025, pourrait mettre fin à cette disette.
Eden Le Guilly et ses partenaires enchaînent les bonnes performances en 2025
Qu’il semble loin le temps où le HAC enchaînait les défaites. Depuis la fin d’année 2024 et la victoire à Guingamp (0-1), l’équipe coachée par Maxime Di Liberto n’est plus du tout la même. Entre prise de conscience, retour des blessées, et progression logique, la jeune formation ciel et marine a, peu de temps après son retour de trêve, quitté la zone de relégation (NDLR : les Havraises sont actuellement 10es) et s’est qualifiée pour les quarts de finale de Coupe de France.
Un véritable soulagement pour l’entraîneur havrais : « C’est vrai que la dynamique est en notre faveur en ce moment. Il faut essayer de la garder parce qu’elle fait du bien dans toutes les têtes, surtout dans celles des joueuses. Quand on voit l’investissement qu’elles ont mis au quotidien depuis les six derniers mois sans être récompensées le week-end, c’était dur à accepter pour elles. Elles ont su faire un petit break et switcher pendant la trêve hivernale pour revenir avec d’autres intentions… et là, sur le mois de janvier, c’est quasi parfait (3 v, 1 d). Je suis très satisfait de leurs performances. »
Le Guilly : « Enchaîner les victoires nous a redonné confiance »
En effet, hormis le revers concédé face au Paris FC au Stade Océane (0-2), ses protégées sont allées battre Quevilly-Rouen Métropole (0-1), puis Montpellier par deux fois – en championnat (1-3) et en Coupe (0-2) – le tout à l’extérieur ! De quoi redonner confiance avant de recevoir Fleury qui, malgré sa cinquième place au classement, vient de se faire sortir de la Coupe de France à la surprise générale par Toulouse (D2)… que les Havraises retrouveront dimanche 9 février 2025 en quarts de finale.
« C’est vrai qu’enchaîner les victoires comme ça nous a redonné confiance en nous, s’exclame la défenseure prêtée par le PSG, Eden Le Guilly (19 ans), avant d’embrayer sur le match de ce week-end : Le fait de perdre en Coupe contre une D2 va, je pense, les obliger à prouver qu’elles ont leur place en haut de tableau donc ce n’est peut-être pas le meilleur moment pour les jouer. À l’aller (défaite 2-0), on a eu un du mal parce qu’on s’est retrouvé à dix. Prendre un carton qui, en plus, a été retiré depuis, nous a mis en difficulté alors que dans le contenu on était présente… Ça, on l’a encore un peu en travers de la gorge. »
Silke Demeyere et Héloïse Mansuy sont toujours blessées. En revanche, Laëtitia Philippe, Élisabeth Tsé et Mickaëlla Cardia reviennent. Côté Fleury, Aïssata Traoré, la meilleure passeuse du club, est suspendue.
Havre AC – FC Fleury 91, samedi 1er février 2025 à 17 heures au Stade Océane
Par la rédaction de Paris-Normandie.
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Solides jusqu’au bout, les féminines du Havre AC ont obtenu, samedi 1e février 2025 à domicile, un très bon point face au FC Fleury 91 (0-0). Un point qui pourrait valoir cher dans l’optique du maintien.
Eva Kouache et les Havraises ont su résister à Fleury samedi 1er février 2025
Elles n’ont peut-être toujours pas battu Fleury – en neuf confrontations – et ne se sont toujours pas imposées à domicile depuis le mois d’octobre, mais ce point du match nul, arraché face à une équipe du top 5, suffit amplement à faire le bonheur de Maxime Di Liberto et de ses joueuses. Désormais invaincues depuis quatre matches, toutes compétitions confondues, et revenues, samedi 1er février 2025, à la faveur de ce nul face à Fleury (0-0), à la hauteur de Reims, 9e, les Havraises vont assurément bien mieux qu’il y a de ça quelques semaines.
Hormis les absences longue durée de Silke Demeyere et Héloïse Mansuy, c’est sur un effectif au complet, renforcé par la présence de Wassa Sangaré, titulaire en défense centrale, qu’a pu compter, samedi 1er février 2025, Maxime Di Liberto. Si le tandem par la joueuse prêtée par l’Olympique Lyonnais et Eden Le Guilly (prêtée, elle, par le PSG) a tenu la baraque derrière, devant, cela a, en revanche, été nettement plus compliqué pour les Ciel et Marine.
Les Havraises n’ont pas profité des erreurs adverses
Seules quelques tentatives de contres initiées par l’infatigable Laurie Cance ont d’abord permis aux 300 spectateurs présents de se réchauffer un peu. Ce sont, in fine, les Franciliennes qui s’illustraient les premières avec un coup-franc de Dafeur (30e), ainsi qu’un tir trop écrasé de Konan (39e), captés l’un comme l’autre par Lisa Lichtfus qui préservait donc le nul après quarante-cinq minutes assez fermées (0-0, 45e). Il fallait attendre le retour des vestiaires pour voir le match s’emballer !
Zoé Stievenart (47e), puis Madeline Roth (49e) rataient de peu l’ouverture du score après deux grosses erreurs défensives adverses, de même que Wassa Sangaré, dont la tête ne trouvait pas le cadre (50e). Fleury reprenait ensuite le dessus et s’illustrait avec Kamczyk (58e) et Dafeur (64e) mais manquait de se faire punir sur un lob de Chancelle Effa Effa (69e). Ni Louis pour Fleury (78e) ni Cance pour le HAC (82e) ne parvenaient à faire la différence sur la fin. Les deux équipes partageaient donc les points (0-0, 90e). Une belle opération pour les Normandes puisque le point récolté lui permet d’en compter, à l’instant T, quatre d’avance sur le premier relégable, Strasbourg.
Au Havre, Havre AC et FC Fleury 0 à 0
Arbitre : Mme. Rochebilière. Spectateurs : 300 environ.
Cartons jaunes au HAC : Elisor (74e) ; à Fleury : Meffometou (34e), Bizet (75e).
HAVRE AC : Lichtfus – Kouache, Sangaré, Le Guilly, Enguehard (cap.) – Gavory, Cance (Mendy, 90e +3), Elisor – Roth, Adjabi (Effa Effa, 63e), Stievenart.
Entraîneur : Maxime Di Liberto.
FC FLEURY 91 : Picaud – Martins, Bizet (Kassi, 80e), Butel, Meffometou, Robert (Fernandes, 54e) – Dafeur (cap.) (Jaurenat, 70e), Kamczyk (Kopinska, 80e), Diaz – Konan (Fontaine, 70e), Louis.
Entraîneur : Frédéric Biancalani.
« On est très, très contents de ce match nul et de ce point »
Maxime Di Liberto (entraîneur du HAC) : « C’est un très bon nul ! J’avais dit sur l’avant-match que j’aimerais qu’on redevienne un stade dans lequel il est difficile de prendre trois points. Aujourd’hui les filles l’ont montré. Elles ont fait preuve de courage et d’abnégation puisque c’était une très belle équipe de Fleury… On leur a laissé le ballon, on a bien défendu et on a reproduit nos principes défensifs. Alors, on aurait pu scorer deux, trois fois mais on est très, très contents de ce match nul et de ce point. »
Par la rédaction de Paris-Normandie.
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Avant de disputer avec le HAC, dimanche 9 février 2025, un important quart de finale de Coupe de France face à Toulouse (14 h 30), la gardienne Laëtitia Philippe, qui est devenue maman il y a quelques mois, est revenue sur cet événement encore rare dans le football féminin.
Après une pause dans sa carrière pour donner naissance à un enfant, la gardienne de but havraise Laëtitia Philippe sera titulaire ce dimanche 9 février 2025 face à Toulouse
Àl’instar de la Lyonnaise, et internationale, Amel Majri, Laëtitia Philippe est devenue, à 33 ans, l’une des rares footballeuses en activité à avoir donné naissance à un enfant. Un sujet longtemps resté tabou dans le monde du foot mais qui, ces dernières années, tend de plus en plus à se démocratiser. Après avoir logiquement fait une pause dans sa carrière en fin d’année 2023, en accord avec le club qui l’a accompagné depuis le début, la gardienne havraise a pu réintégrer le groupe ciel et marine en novembre 2024 avant de rejouer le 12 janvier 2025 face à QRM en 16e de finale de la Coupe de France. Préservée lors du tour suivant, la jeune maman sera titulaire pour le quart de finale ce dimanche 9 février face à Toulouse.
Très peu de joueuses ont eu le courage de se lancer dans un tel projet. Avez-vous conscience de faire partie des pionnières ?
« Je ne sais pas si je suis une pionnière mais en tout cas je l’ai fait (rires). Ça montre que c’est possible. Je suis très heureuse d’être revenue après cette grossesse parce qu’on ne sait jamais comment on va être après, s’il y aura toujours l’envie de jouer etc. Mais en tout cas je suis très heureuse d’avoir pu vivre ça, d’être avec ma fille et mon conjoint, et de pouvoir continuer à faire du foot et à prendre du plaisir sur les terrains. »
« Le club m’a fait prolonger juste avant. Ça montre leur confiance »
Avez-vous eu une petite appréhension avant de faire votre retour ?
« Honnêtement, non. Alors c’est sûr qu’une grossesse ce n’est pas rien. Il faut revenir physiquement et aussi mentalement mais je m’y suis préparée. Il a fallu refaire toute une préparation physique, ainsi qu’une réathlétisation puisque j’avais beaucoup perdu musculairement. J’avais accouché il y a quatre gros mois donc c’était quand même un délai assez court pour revenir mais, au final, ça a fait du bien de retrouver le groupe et surtout la compétition. »
Quel rôle a joué le club durant tout le processus avant et après grossesse ?
« Ils étaient au courant que j’avais ce projet en cours. Ils l’ont bien pris et m’ont même fait prolonger juste avant. Ça montre leur confiance. Dès mon retour, lors de mon premier déplacement (à Guingamp, le 14 décembre 2024), ils m’ont autorisé à partir avec ma petite et mon conjoint, ce qui était plus confortable pour moi. C’est compliqué de se séparer d’un bébé, d’autant plus que je l’allaite toujours mais le club m’a accompagné dans ce sens-là. C’est aussi le cas pour les matches à domicile donc pour l’instant tout fonctionne très bien. »
Maintenant, comment voyez-vous la suite de votre carrière ?
« Mon dernier match avant de partir c’était contre le PSG (le 10 décembre 2023) et j’étais titulaire et capitaine. L’objectif est de reprendre ma place. Je continue de travailler pour retrouver mon niveau d’avant grossesse. Je sais que ça peut prendre du temps mais je trouve que j’avance quand même assez bien et assez vite. En tout cas, même sur le banc, je ferai le maximum pour que le club se maintienne tôt et aille le plus loin possible en Coupe. »
Havre AC (D1) – Toulouse FC (D2), dimanche 9 février 2025 à 14 h 30 au Stade Océane
Pour une qualification historique
Après avoir éliminé Montpellier, 6e d’Arkema Première Ligue, en huitième de finale (0-2), les Havraises ont eu un tirage plutôt favorable puisqu’elles reçoivent en quart Toulouse, pensionnaire de Seconde Ligue. La voie vers des demies – qui seraient historiques pour le club – est donc toute tracée. À elles de faire le job. « Pour moi, ça reste un match comme un autre avec quand même ce parfum de Coupe de France et c’est vrai cet objectif pour les joueuses et pour le club de marquer l’histoire en allant chercher une demi-finale », déclare Maxime Di Liberto.
« S’appuyer sur l’expérience et l’intensité »
Le coach havrais se méfie toutefois de cette formation toulousaine : « On n’a jamais su battre Fleury et Toulouse l’a fait (3-3, 4-2 t.a.b) donc ça veut dire que cette équipe a de la qualité. Toulouse a une longue histoire avec le foot féminin, encore plus longue que Le Havre. C’est un club qui dort depuis quelques années dans les divisions inférieures, certes, mais qui reste compétitif. Elles l’ont prouvé sur le tour d’avant face à Fleury. Ça montre qu’elles sont capables d’aller chercher n’importe quelle équipe de D1. Les seules choses qui jouent en notre faveur sont l’expérience et l’intensité qui est forcément moindre en seconde division. C’est là-dessus qu’il faudra s’appuyer ce dimanche. »
Par la rédaction de Paris-Normandie.
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Longtemps mis en difficulté, dimanche 9 février 2025, par une solide équipe toulousaine, le HAC a dû s’en remettre au but salvateur de sa capitaine Romane Enguehard pour l’emporter dans les dernières minutes (2-1), et s’offrir ainsi une première qualification pour les demi-finales de la Coupe de France.
Les Havraises peuvent savourer : elles sont en demi-finale de la Coupe de France !
C’est une journée qui fera date ! Une journée synonyme de qualification pour les demi-finales de la Coupe de France. Ce qui n’était jamais arrivé dans l’histoire du club. Alors, oui, la manière est peut-être à revoir, surtout contre une équipe de Seconde Ligue, mais ce dimanche 9 février 2025, une seule chose est à retenir : la qualification.
Portées par une dynamique positive (4 victoires et 1 nul), les partenaires de la gardienne Laëtitia Philippe – de retour au Stade Océane dans un rôle de titulaire – instauraient d’entrée de jeu un gros pressing, comme l’avait demandé le coach Maxime Di Liberto avant le match. Ce pressing leur a permis de se procurer rapidement deux belles situations, malheureusement mal négociées par Christy Gavory (3e) et Mélinda Mendy (5e).
L’entrée de Mickaëlla Cardia a tout changé
Passé cette grosse entame, le HAC se laissait entraîner dans un faux rythme par les joueuses du TFC, privées de ballons mais dangereuses en contre-attaque (15e, 32e). Les meilleures occasions restaient toutefois havraises, à commencer par le missile envoyé juste au-dessus la barre par Zoé Stivenart (33e), ou la tentative de Madeline Roth déviée in extremis par l’arrière-garde toulousaine (36e). Le score restait donc de parité à la pause (0-0, 45e).
Bien inspiré, Di Liberto lançait dès le retour des vestiaires son attaquante Mickaëlla Cardia, qui, sur l’un de ses premiers ballons, ouvrait le score d’une frappe chirurgicale à ras de terre (1-0, 49e). Son homologue toulousain lui répondait avec un triple changement à l’heure de jeu, renforçant encore un peu plus son bloc bas, au grand désarroi des Ciel et Marine, incapables de le contourner.
Romane Enguehard délivre le Stade Océane
La rencontre était alors plongée dans l’ennui. Le HAC ne poussait pas vraiment pour faire le break et, contre toute attente, se faisait surprendre à moins de dix minutes de la fin sur un coup franc prolongé de la tête par Tatiana Solanet (1-1, 81e). Tout était à refaire pour les Havraises qui ont quand même évité le pire sur un ultime contre toulousain, gâché à la dernière minute par Roma Grinfan (89e). Mais alors que l’on se dirigeait tout droit vers la fatidique séance de tirs au but, la capitaine Romane Enguehard surgissait sur un corner de Christy Gavory pour délivrer tout le monde et offrir à son équipe une qualification historique pour le dernier carré de la compétition (2-1, 90e).
Elles retrouveront en demi-finale le Paris FC, tombeur dans le même temps de Dijon (0-2). Mais avant d’y penser, place au championnat avec un déplacement important à Nantes, samedi 15 février.
Au Havre, Havre AC (D1) bat Toulouse FC (D2) 2 à 1 (0-0)
Arbitre : Mme Gerbel. Spectateurs : 1500 environ.
Buts pour le HAC : Cardia (49e), Enguehard (90e) ; pour Toulouse : Solanet (81e).
Avertissements au HAC : Le Guilly (79e) ; à Toulouse : Yacob (38e), Solanet (74e).
HAVRE AC : Philippe – Kouache, Tsé, Sangaré, Enguehard (cap.) – Gavory, Mendy (Cance, 86e), Elisor (Le Guilly, 54e) – Stievenart (Adjabi, 86e), Effa Effa, Roth (Cardia, 46e).
Entraîneur : Maxime Di Liberto.
TOULOUSE FC : Priaulet – Pardon, Anglais, Jumere Seignou, Perea (Sierra, 74e) – Marty (Bironien, 60e), Yacob (Lapassouse, 60e), Grinfan (Roumiga-Cayrol, 60e), Altunkulak – Solanet, Atamaniuk (Garcia-Carette, 90e +2).
Entraîneur : Antoine Gérard.
Les réactions
Maxime Di Liberto (entraîneur du HAC) : « En tant que coach, je peux être satisfait du résultat et de la qualif. Après, dans le contenu, on attend mieux. Dans le collectif, dans la gestion des tempos, le respect du pressing… Aujourd’hui ça passe, par contre il va falloir montrer un autre visage très rapidement la semaine prochaine à Nantes. Le plus dur était de marquer le premier. Derrière on doit être plus serein alors que là on s’est rendu la tâche difficile. On doit respecter nos principes. Parfois on l’a fait, parfois non. Et puis après la capitaine si elle a le brassard c’est pour ça, pour sauver l’équipe. Ça, c’est très bien. »
Mickaëlla Cardia (attaquante du HAC) : « Bien sûr, on est heureuses de marquer l’histoire du HAC. On va essayer de poursuivre ça et de continuer à l’écrire. Mon style de jeu c’est la percussion, j’ai fait ce qu’on attendait de moi. Mon but ? C’est surtout de l’instinct. Je suis contente. Maintenant je vais continuer à travailler pour que ce soit encore plus facile pour moi. »
Par la rédaction de Paris-Normandie.
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Promue cette saison capitaine de l’équipe, Romane Enguehard prend du galon au Havre AC. La défenseure, auteure du but de la qualification historique en Coupe de France dimanche dernier, sera bien évidemment présente ce samedi 15 février 2025 à Nantes pour la 15e journée d’Arkema Première Ligue.
Auteure du but décisif en Coupe de France, le week-end dernier, Romane Enguehard s’impose, semaine après semaine, comme une cadre indispensable au HAC
Joueuse de l’ombre et de devoir, Romane Enguehard a reçu, dimanche dernier contre Toulouse, la lumière qu’elle méritait. Grâce à son but inscrit dans le « money-time », le HAC verra pour la première fois de son histoire les demi-finales de la Coupe de France ! Un souvenir que la Bretonne n’est pas près d’oublier : « Je me suis fait pas mal chambrer parce qu’on voit sur les images que ce n’était pas forcément volontaire (rires) mais le principal c’est que ce soit dedans et que ça permette à l’équipe de se qualifier. Tout le monde nous voyait aller aux tirs au but, donc le fait de délivrer tout le stade à ce moment-là a été un sentiment assez incroyable. »
« Romane est vraiment un exemple à suivre »
Trimbalée un peu à tous les postes depuis son arrivée, celle qui dispute sa quatrième saison sous le maillot ciel et marine semble, aujourd’hui à 25 ans, s’épanouir sur le flanc gauche de la défense où elle est devenue un élément essentiel du onze de Maxime Di Liberto. Sa polyvalence, ses qualités de footballeuse mais surtout humaines, ont rendu le choix de son capitanat complètement évident.
« Romane est, pour moi, l’une des joueuses qui représente le mieux la philosophie que l’on doit avoir au sein du club, c’est-à-dire l’engagement, le travail et le respect, salue l’entraîneur des Hacwomen. Elle ne pense jamais à elle mais toujours aux autres. C’est une de ses grandes qualités. Je suis très fier en tant que coach de l’avoir comme capitaine. Je peux lui demander n’importe quoi elle le fera pour le groupe. Et puis elle est toujours souriante, pleine d’envie et de gnaque… Romane est vraiment un exemple à suivre. »
« Je me donnerais toujours à fond quoi qu’il arrive »
Ce nouveau rôle, l’ancienne de l’US Saint-Malo l’a totalement adopté. Toujours à 100 %, jamais blessée (NDLR : sa seule absence cette saison est due au premier carton rouge de sa carrière, reçu à Dijon lors de la 6e journée), « Roro », comme elle est surnommée au club, a toujours fait partie de celles qui donnaient de la voix. C’est encore plus le cas cette année dans un vestiaire fortement rajeuni.
« C’est vrai que j’ai des responsabilités mais ça ne change pas la personne et la joueuse que je suis parce que je me donnerais toujours à fond quoi qu’il arrive le temps que je serais ici, a-t-elle révélé. Je continue de parler avec tout le monde, d’apporter des conseils si je peux… Dès le départ, j’ai essayé d’accompagner au mieux les petites jeunes qui étaient là pour leurs premiers matchs et leurs premiers entraînements. Ça s’est fait naturellement. Je suis aussi aidée par d’autres filles qui ont de l’expérience donc c’est assez simple. »
Après une première partie de saison galère, tout semble enfin aller pour le mieux chez le club doyen (dixième avec quatre points d’avance sur la zone rouge). L’espoir est donc permis face au promu nantais, surprenant septième de cette Arkema Première Ligue.
FC Nantes – Havre AC, samedi 15 février 2025 à 17 h
Par la rédaction de Paris-Normandie.
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Bien que menées deux fois au score, les Havraises ont réussi à décrocher un bon match nul sur la pelouse de Nantes, samedi 15 février 2025.
Wassa Sangaré et ses coéquipières ont fait preuve de belles qualités mentales pour égaliser à deux reprises
Une semaine après avoir connu l’euphorie de la Coupe de France, Le Havre a retrouvé le championnat. Opposée au FC Nantes – qui l’avait battu lors de l’ouverture du championnat (0-1) –, l’équipe de Maxime Di Liberto a obtenu un match nul (2-2). Un résultat important dans la course au maintien. Avec ce point pris, Le Havre remonte à la neuvième place au classement. « On a encore prouvé que l’on est là. On gratte des points et passe devant Reims. Tous les feux sont au vert. La trêve internationale va faire du bien car aller en demie en Coupe demande de l’énergie. On va bien se reposer et récupérer pour attaquer nos trois prochains matches cruciaux », déclarait l’entraîneur du HAC.
Comme lors du premier acte en septembre, le HAC s’est encore fait surprendre dès l’entame de match. Le centre de Naomie Vagre, touchait le bras d’Eden Le Guilly après seulement cinquante-sept secondes de jeu et offrait un penalty à Nantes, transformé par Julie Rabanne (1-0, 2e).
Les Normandes ne s’affolaient pas pour autant. Laurie Cance percutait sur son côté gauche et lançait une première alerte devant le but nantais (4e). Sa deuxième tentative allait connaître une meilleure réussite. La Havraise s’arrachait pour récupérer un ballon à 20 mètres et l’envoyait dans la lucarne (1-1, 21e). Le HAC pensait avoir fait le plus dur en revenant au score. En vain. Quelques minutes après, Naomie Vagre profitait d’un cafouillage, à la suite d’un corner, pour redonner l’avantage au FC Nantes (2-1, 29e).
Une seconde période vierge en but
La réponse normande fut une nouvelle fois immédiate ! Sous la pression de Christy Gavory, Manon Uffren se faisait chiper le ballon par Ikram Adjabi qui décrochait une frappe instantanée. Avec l’aide du poteau, Emily Burns se voyait battu (2-2, 31e). Le Havre venait encore de revenir au score. Un résultat logique à la mi-temps.
Le rythme diminuait après la pause et la copie devenait plus brouillonne que la première période. À peine entrée en jeu, Chancelle Effa Effa eut la balle de but. Malheureusement, la Havraise manquait son face-à-face avec Emily Burns (64e). Zoé Stievenart n’était pas plus adroite (71e), Nantes aurait pu en profiter (74e) sans l’intervention de Lisa Lichftus.
Finalement, les deux équipes en restaient là et se quittèrent dos à dos. « Il y a toujours moyen d’aller chercher mieux mais il ne faut pas être chauvin. Il y a quelques mois, on n’était pas capable de revenir deux fois de suite et, on ne prenait pas de points sur ces matches-là. Chaque point est important dans la course au maintien », se félicitait Maxime Di Liberto.
À Nantes, FC Nantes et le HAC 2 à 2 (2-2)
Arbitre : Mme Bessiere. Spectateurs : 809.
Les buts pour Nantes : Rabanne (2e, s.p.), Vagre (29e).
Les buts pour le HAC : Cance (20e), Adjabi (31e).
Avertissements à Nantes : Cosme (62e), Fleury (95e).
FC NANTES : Burns – Cosme, Cosson (cap), Fleury, Rabanne, Uffren, Mossard (Sumo, 80e), Robillard (Phiri, 80e), Eloissaint (Recio, 30e), Marcano (Uchendu, 60e), Vagre (Da Cruz Rodrigues, 60e).
Entraîneur : Nicolas Chabot.
LE HAVRE. : Lichtfus – Le Guilly, Sangaré, Tsé, Enguehard (cap), Elisor, Roth, Gavory, Cance (Kouache 65e), Stievenart (Cardia 80e), Adjabi (Effa Effa 57e).
Entraîneur : Maxime Di Liberto.
Par la rédaction de Paris-Normandie.
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Avant de basculer sur la Coupe de France et la demi-finale historique face au Paris FC, les féminines du HAC ont un match important à disputer en championnat ce samedi 1er mars 2025 sur la pelouse de l’AS Saint-Étienne (8e). L’occasion pour le coach Maxime Di Liberto de revenir sur la bonne passe que traverse son équipe.
Maxime Di Liberto : « Chancelle Effa Effa revient de loin. Maintenant, elle est complètement intégrée avec nous »
Invaincues depuis six rencontres (quatre victoires et deux nuls), neuvièmes du classement avec désormais quatre points d’avance sur Strasbourg, premier relégable, et qualifiées pour les demi-finales de la Coupe de France… 2025 sourit plutôt bien aux Ciel et Marine ! Et pourtant, il était difficile de leur prédire un tel destin en remontant à peine quelques mois en arrière (en décembre, le HAC comptait seulement deux succès pour huit revers). Comment expliquer un tel revirement de situation ? Éléments de réponse avec l’entraîneur Maxime Di Liberto.
Les jeunes ont progressé
« Des filles comme Ikram (Adjabi), qui découvraient l’Arkema Première Ligue, avaient besoin de s’étoffer. Là, elle a pris six mois et depuis janvier elle cartonne. On a aussi Chancelle (Effa Effa) qui revient de loin. Maintenant, elle est complètement intégrée avec nous. Et puis, il y a les jeunes qui poussent comme Melinda Mendy (19 ans), Thaïs Gallais (16 ans) et Emmy Lefèvre (16 ans). L’enchaînement des matches et des séances leur a permis de progresser et de s’imprégner complètement du projet de jeu. »
Les blessées sont revenues
« Les retours d’Eva (Kouache) et Salomé (Elisor) – qui ont manqué pratiquement toute la première partie de saison – ont permis un repositionnement tactique avec la possibilité d’utiliser Christy (Gavory) à son meilleur poste, en tant que relayeuse. On a aussi Laurie (Cance) qui peut maintenant jouer un peu plus haut sur le terrain et qui n’est plus obligée de revenir systématiquement derrière. Ce changement de système nous a également stabilisés sur l’aspect défensif et nous a permis de prendre beaucoup moins de buts. »
Wassa Sangaré est arrivée
« Wassa a l’habitude de ne pas perdre avec Lyon (rires). C’est vrai que depuis qu’elle est là, elle n’a pas encore connu la défaite. C’est une super joueuse avec un top état d’esprit. Elle est venue pour prendre du temps de jeu (la défenseure centrale a été prêtée par l’OL au mercato d’hiver jusqu’en fin de saison) et s’est tout de suite imposée. Je pense qu’elle a convaincu ses partenaires au bout de deux, trois séances, même si Laure (Lepailleur) et moi l’étions déjà avant qu’elle n’arrive. Elle est capable d’aller dans le duel, de gérer la profondeur et la vitesse, ce qui nous manquait peut-être un peu en début de saison. »
Le parcours en Coupe a créé une émulation
« Il y a eu ce derby à QRM (0-1) mais je pense surtout à ce double match référence face à Montpellier (1-3 et 0-2). Quand vous êtes capables de faire des matches comme ça et bien ça vous donne de la confiance. La confiance engendre encore plus de confiance etc. Donc quand on est mené comme à Nantes lors de la dernière journée (2-2), on sait maintenant qu’on peut revenir à tout moment alors qu’on aurait sûrement lâché en première partie de saison. »
Fin de saison pour Mansuy et Demeyere
Absentes depuis déjà plusieurs mois, Héloïse Mansuy et Silke Demeyere (touchées toutes les deux au genou) doivent passer par la case opération, ce qui met définitivement fin à leur saison. Le reste du groupe sera en revanche bien présent pour le déplacement à Saint-Étienne.
AS Saint-Étienne – Havre AC, samedi 1er mars 2025 à 14 h 30
Par la rédaction de Paris-Normandie.
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Les Havraises sont parvenues à tirer leur épingle du jeu, samedi 1er mars 2025 à Saint-Etienne, dans un match capital dans la lutte en bas de tableau (victoire 2-1). Les Normandes ont désormais sept longueurs d’avance sur la zone rouge.
Roth et les Havraises ont remporté un match crucial en bas de tableau, sur le terrain d’un concurrent direct pour le maintien
C’est la tête haute que les joueuses du Havre sont rentrées de leur déplacement en terres stéphanoises. En effet, les Ciel et Marine ont obtenu à Saint-Etienne une victoire convaincante grâce un début de match en boulet de canon. Les Normandes possèdent désormais sept points d’avance sur Strasbourg, premier relégable et se rapprochent de leur adversaire du jour au classement.
En première mi-temps, les quelques centaines de supporters du stade Salif Keita ont d’abord assisté à un round d’observation à l’avantage des Havraises qui auraient pu ouvrir le score, dès la 21e minute, à la suite d’une perte de balle de Morgane Belkhiter dans sa propre surface mais Gignoux s’est bien déployée pour protéger son but. Ce ne fut que partie remise puisque cinq minutes plus tard, la même Gignoux ne respecte pas le règlement des remises en jeu et offre bêtement une chance inespérée à la meneuse de jeu normande Laurie Cance qui fusille la lucarne stéphanoise sur coup franc indirect (0-1, 26e).
Le HAC se rapproche du maintien
Après la pause, les Havraises ont laissé les Stéphanoises reprendre le contrôle du jeu et ont perdu du terrain. Pour autant, après un quart d’heure passé à tenter de débloquer le verrou havrais, les Vertes se sont laissées surprendre et ont encaissé un second but du pied de Madeline Roth (0-2, 71e). Les Stéphanoises ne baissent pas le rythme pour autant et réduisent l’écart à la 82e par Connesson qui transforme calmement le penalty obtenu suite à une main havraise. Par la suite, malgré les multiples tentatives de l’ASSE, les joueuses du HAC sont parvenues à garder leur avance pour repartir avec trois précieux points. C’est une victoire convaincante pour Maxime Di Liberto et ses joueuses qui se rapprochent un peu plus du maintien à une semaine de la réception du Paris FC pour le compte des demi-finales de la Coupe de France.
« Ce n’est pas évident de venir jouer dans le Forez, Saint-Etienne reste une solide équipe d’Arkema Première Ligue, on avait à cœur de prendre trois points pour les emmener avec nous dans la lutte pour le maintien. Ce sont des matchs qui peuvent pencher d’un côté comme de l’autre, à Nantes (2-2) ce n’était pas pour nous, aujourd’hui cela tourne à notre avantage, on est très content de ces trois points. On doit savourer avant de ranger le cerveau du championnat pour enfiler celui de la coupe et obtenir notre place en finale », savoure l’entraîneur du HAC.
À Saint-Etienne, HAC bat ASSE 2 à 1 (1-0)
Arbitre : Audrey Gerbel.
Buts pour Saint-Etienne : Connesson (82e) ; pour le HAC : Cance (26e), Roth (71e).
Avertissements à Saint-Etienne : Bataillard (36e), Champagnac (76e) ; au HAC : Cance (35e), Kouache (80e), Enguehard (88e).
SAINT-ETIENNE : Gignoux - Bogi, Mayi-Kith, Belkhiter (Job, 81e), Tapia ; Champagnac (Martinez, 81e), Bataillard, Cambot, Pierre-Louis (Connesson, 58e), Caputo (Ferriere, 73e), Stratigakis (Lamontagne, 73e).
HAC : Lichtfus - Enguehard (cap.), Le Guilly, Tsé, Kouache - Elisor (Effa Effa, 67e), Cance (Cardia, 84e), Gavory, Stiévenart, Roth, Adjabi (Mendy, 67e).
Entraîneur : Maxime Di Liberto.
Par la rédaction de Paris-Normandie.
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Présent pour la première fois en demi-finales de la Coupe de France féminine, le HAC devra réaliser le match parfait pour espérer faire vaciller le Paris FC, ce vendredi 7 mars 2025 (18 h 30), dans un Stade Océane garni de plus de 4 000 spectateurs.
Après QRM (D3), Montpellier (D1) et Toulouse (D2), Laurie Cance et les Hacwomen se frottent à un adversaire d’un tout autre calibre, le Paris FC, pour une place en finale
Après avoir sorti une D3 sur la plus petite des marges (QRM, 0-1), une D1 de milieu de tableau sur ses terres (Montpellier, 0-2) et enfin une D2 à la 90e minute au Stade Océane (Toulouse, 2-1), le HAC n’en est pas encore tout à fait au stade de l’épopée en cette édition 2024-2025 de la Coupe de France féminine. Éliminer le Paris FC ce vendredi 7 mars 2025 l’en rapprocherait d’un coup grandement, en plus de lui ouvrir concrètement les portes du Stade de l’Épopée de Calais, enceinte de 12 000 places choisie pour accueillir la finale le 3 mai prochain.
Parce que le PFC, formation invaincue depuis 16 rencontres (12 v, 4 d), dont neuf à la suite sans encaisser de but (!), se présente comme ce qui se fait actuellement de mieux dans le foot féminin français derrière l’Olympique Lyonnais, juste à côté du Paris Saint-Germain, lui aussi immense favori de l’autre demi-finale face à Saint-Etienne samedi (15 h). Les chances des Hacwomen s’annoncent donc infimes. Mais pas totalement nulles.
Parce que le HAC est en pleine forme
On n’aurait pas imaginé écrire cela il y a quelques semaines, mais les filles de Maxime Di Liberto sont bel et bien en pleine confiance. Une seule défaite lors de leurs dix dernières sorties (6 v, 3 n), un maintien en très bonne voie. « Il n’y a pas meilleur moment pour jouer cette demie », admet l’entraîneur havrais, qui ne devrait rien changer à sa formule gagnante : une défense à quatre, une seule tête en pointe et des milieux offensives en feu (Laurie Cance, Madeline Roth). « On s’est posé la question avec le staff en voyant que Nantes avait accroché le PFC (0-0) en jouant à cinq derrière, mais on a mis six mois pour trouver un système, ce n’est pas pour en changer maintenant. »
Le plan de bataille s’annonce relativement simple : « Un bloc solide, de la discipline, exploiter nos transitions et faire preuve d’une efficacité maximale sur les 3-4 occasions qui se présenteront. » Sans oublier un ingrédient essentiel : « La magie de la Coupe, qui fait que l’on voie parfois des folies », sourit Eva Kouache. « Une frappe qui part neuf fois sur dix au-dessus du pare-ballon et qui finira cette fois dans la lucarne », illustre son coach.
Parce que le PFC a bien quelques failles
Maxime Di Liberto n’a même pas besoin d’en rajouter pour rappeler quelle armada se dressera face à ses Havraises. « Quand je vois leurs résultats, elles mettent des 4, 5, 6-0… N’ont que des internationales, une Gaëtane Thiney qu’on ne présente plus, une Théa Gréboval qu’on connaît derrière, une Chiamaka Nnadozie qui sort des parades à chaque match… » Sans oublier une Clara Mateo, artificière en chef dans l’élite (15 buts), de retour de blessure.
Mais puisque les Parisiennes ne sont « que » 3es d’Arkema Première Ligue, c’est bien qu’elles ne sont pas infaillibles, battues en début d’exercice par les Stéphanoises (1-0), tenues deux fois en échec par les Nantaises (0-0), la deuxième pas plus tard que le week-end dernier. « Mais le PFC a eu 11 ou 12 occasions », fait remarquer Di Liberto, dont l’équipe n’était menée qu’1-0 à la 80e minute début janvier face à ce même adversaire (0-2 au final).
En position de se hisser en finale pour la première fois depuis le rapprochement opéré avec Juvisy en 2017, on imagine avec quelle détermination les filles de Sandrine Soubeyrand se présenteront au Stade Océane. Mais on imagine aussi quelle pression pèsera sur leurs épaules si d’aventure les Ciel et Marine parvenaient à résister… « Quand on sait les investissements consentis au PFC, toute la com’ menée autour du club, pour elles, gagner ce match n’est pas un objectif, mais une obligation. Pas pour nous », glisse malicieusement l’entraîneur havrais.
Parce que l’affluence sera record au Stade Océane
Au lendemain de la qualification contre Toulouse, Maxime Di Liberto avait émis un rêve fou. « Réunir 10 000 spectateurs au Stade Océane pour la demie. » C’était très ambitieux et cela est carrément devenu illusoire à partir du moment où la rencontre fut programmée le vendredi à 18 h 30. Pour le jour, le HAC n’avait guère le choix, considérant la venue de Saint-Etienne le dimanche en Ligue 1. Pour l’horaire, en l’absence de diffuseur (le match sera uniquement retransmis sur FFF TV), le club doyen avait simplement besoin de l’accord du PFC pour programmer le coup d’envoi à 20 h comme il le souhaitait, horaire jugé optimal pour le grand public. Mais les dirigeants franciliens avaient leurs propres desiderata…
L’affiche, accompagnée d’une billetterie attractive (2€ maximum pour les abonnés, même tarif pour les femmes...), devrait malgré tout faire date en termes d’engouement, puisque la barre des 4 000 spectateurs sera a priori franchie selon le club doyen. Soit davantage que les 3 442 fans qui avaient pris place au même endroit pour le match de la montée face à Vandenheim en 2022 (4-0). Et environ… 20 fois plus que lors de la plupart des matches de championnat, suivis par environ 200 fidèles. « Le public nous apportera forcément un supplément d’âme », se réjouit Maxime Di Liberto. « Nous allons tout donner pour ne pas décevoir nos supporters et les encourager à revenir nous voir en championnat », promet Eva Kouache.
Le VAR en service
Non utilisé en Arkema Première Ligue, l’arbitrage vidéo fera son apparition à l’occasion de ces demi-finales. Avec une innovation : la sonorisation de l’arbitre centrale, dont les explications seront diffusées dans les enceintes du stade en cas d’intervention du VAR.
Par David Poisnel et Louis Roudaut de Paris-Normandie.
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Menées 2-0, les Ciel et Marine ont réduit le score à la 85e minute pour s’offrir une fin de match folle, ce vendredi 7 mars 2025, sans toutefois parvenir à empêcher le Paris FC de se hisser en finale de la Coupe de France (1-2).
Le HAC de Zoé Stievenart a été éliminé par le Paris FC en demi-finales de la Coupe de France féminine
Il n’y aura pas eu pas d’exploit de la part des joueuses du Havre AC, battues ce vendredi 7 mars 2025 par leurs homologues du Paris FC en demi-finales de la Coupe de France féminine (1-2), stade auquel les Ciel et Marine apparaissaient pour la toute première fois.
Joueuse, l’équipe de Maxime Di Liberto n’aura pas passé les 90 minutes à faire le dos rond face au 3e d’Arkema Première Ligue, invaincu depuis 16 rencontres, loin de là. Trop fragile à la perte de balle, elle a toutefois été punie à deux reprises en première mi-temps par l’escouade menée par Clara Mateo : une première sur un coup franc excentré de Gréboval remisé de la tête par Davies et poussé au fond du but par Bussy (0-1, 13e), puis une deuxième sur une frappe enroulée du droit par Thiney, trop tranquille dans la surface (0-2, 33e).
Mendy passe tout près du doublé
Après avoir été à plusieurs reprises toutes proches d’être les premières à trouver la faille face aux Franciliennes depuis trois mois et neuf matches, par l’intermédiaire d’Adjabi sur une magnifique frappe venue heurter la transversale (30e), Stievenart après un cafouillage (70e), puis Effa Effa face à Nnadozie (74e), les Hacwomen ont fini par forcer le verrou à la 85e minute, à la suite d’un rush d’Effa Effa conclu par Mendy (1-2, 85e), deux purs produits de la formation ciel et marine.
Dans une fin de match folle, poussées par un public bouillant, les Havraises ont bien failli arracher l’égalisation, Mendy voyant sa tentative être repoussée devant sa ligne par Liaigre (89e).
Eliminées, les partenaires de Romane Enguehard vont désormais concentrer leurs forces sur le championnat, dans le cadre duquel elles accueilleront la lanterne rouge Guingamp, samedi 15 mars, pour faire un pas de plus et sans doute déterminant dans l’optique du maintien.
Au Havre, Paris FC bat Havre AC 2 à 1 (2-0)
Arbitre : Mme. Rochebilière.
Buts pour le HAC : Roth (85e) ; pour le PFC : Bussy (13e), Thiney (33e).
Cartons jaunes au HAC : Kouache (10e), Di Liberto (90e +2) ; au PFC : Mateo (45e).
HAVRE AC : Philippe - Kouache, Sangaré, Tsé, Le Guilly – Elisor (Mendy, 55e), Gavory (Roth, 84e), Enguehard (cap.), Cance –Stievenart (Cardia, 76e), Adjabi (Effa Effa, 55e).
Entraîneur : Maxime Di Liberto.
PARIS FC : Nnadozie – Ould Hocine, Davis, Gréboval (Laigre, 69e), Bogaert – Le Mouël (Korosec, 57e), Corboz, Thiney (cap.) – N’Dongala (Bourdieu, 57e), Mateo (Garbino, 64e), Bussy.
Entraîneure : Sandrine Soubeyrand.
Par D.P de Paris-Normandie.
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Menées 2-0, les filles du HAC ont offert au nombreux public du Stade Océane une fin de match folle en réduisant le score à la 85e minute, vendredi 7 mars 2025, sans toutefois parvenir à empêcher le Paris FC de se hisser en finale de l’épreuve (1-2).
Eliminé par le Paris FC, le HAC de Zoé Stievenart a néanmoins quitté la Coupe de France la tête haute
« Merci les filles, merci les filles, merci ! » À défaut d’avoir pu décrocher une finale dont elles rêvaient tant, les Hacwomen auront eu droit à un beau moment de communion avec le public du Stade Océane, venu plus nombreux que jamais pour un match de foot féminin hexagonal au Havre (4 522 spectateurs) et dynamisé par une belle délégation d’habituels fidèles du Kop, issus pour beaucoup des « BH ».
Effondrées au coup de sifflet final, les Ciel et Marine ont néanmoins quitté la tête haute cette Coupe de France dont elles voyaient les demi-finales pour la toute première fois. Les filles de Maxime Di Liberto auront montré un beau visage de leur formation, à la fois joueuse, combative et opiniâtre, dans la lignée de ce qu’elles proposent depuis trois mois.
Menées 2-0 dès la demi-heure de jeu, Romane Enguehard et les siennes auront surtout offert une dizaine de minutes de folie (5 + 7 de temps additionnel) à leurs supporters, qui ont bien cru l’exploit possible lorsque Madeline Roth a réduit le score après un rush et un service en or de Chancelle Effa Effa (1-2, 85e). Et même carrément entrevu la séance de tirs au but lorsque Mélinda Mendy, une nouvelle fois servie par l’intenable Effa Effa, a vu sa tentative être repoussée juste devant sa ligne par Liaigre quatre minutes plus tard (89e). Un but égalisateur 100 % « made in » Havre AC, face à un adversaire qui n’en avait plus encaissé depuis neuf matches, l’histoire aurait pu être magnifique…
Un HAC à la hauteur dans le jeu, mais fragile à la perte du ballon
Il fallait voir la délivrance de l’emblématique Gaëtane Thiney (39 ans) et du Brésilien Raï, légende du PSG devenu ambassadeur de luxe du Paris FC, au terme de la rencontre pour comprendre à quel point les Franciliennes, de retour en finale 20 ans après (à l’époque de Juvisy), auront eu chaud, elles qui se sont sans doute longtemps crues à l’abri d’un tel scénario.
Car si le HAC a tenu la dragée haute dans le jeu au 3e d’Arkema Première Ligue, invaincu depuis 16 matches rappelons-le, il a aussi affiché certaines largesses à la perte du ballon, vulnérable sur la plupart des offensives adverses. Et puni donc à deux reprises en première mi-temps : une première sur un coup franc excentré de Gréboval remisé de la tête par Davies et poussé au fond par Bussy (13e), une deuxième sur une frappe enroulée du droit par Thiney, trop tranquille dans la surface (33e). Pour une qualification du PFC relativement logique sur l’ensemble de la rencontre.
« On espère que vous reviendrez nombreux en championnat, a lancé Romane Enguehard à destination des tribunes à l’issue de cette demie à émotions. On aura besoin de vous pour aller chercher le maintien. » Un objectif que les Havraises pourraient quasiment valider en cas de victoire face à la lanterne rouge guingampaise, samedi 15 mars 2025, au même endroit.
Maxime Di Liberto (entraîneur du HAC) : « Ce n’est pas passé loin. À 2-0 à la mi-temps, on savait qu’il fallait tenter l’impossible, on a tenté d’aller le chercher. Oui, il y a cette frappe de Mélinda (Mendy) à la dernière seconde, mais je ne sais pas si on peut avoir des regrets. On avait tenté de changer deux, trois petites choses sur la tactique avec un système inédit et ce milieu en losange qui permettait à Laurie (Cance) d’avoir moins d’efforts défensifs à faire. On les a très bien embêtées, mais on sait que face à cette équipe du Paris FC, à chaque fois qu’on loupe quelque chose, leur expérience fait la différence. On l’a encore vu. »
Romane Enguehard (capitaine du HAC) : « On y a cru jusqu’au bout. La dernière de Mélinda, honnêtement, je pense qu’elle est dedans. Après, il y a quand même beaucoup de fierté. On a fait un gros match. On n’a pas lâché. Quand on encaisse deux buts en première mi-temps, on se dit que ça va être dur si ça continue de pousser, mais au final on est restées solidaires. Je pense qu’on aurait mérité cette séance de tirs au but. C’est dommage parce qu’on n’est pas passées loin... L’aventure s’arrête, mais je suis fière de l’équipe, du staff, des supporters… Tout le monde a fait le job. »
Au Havre, Paris FC bat Havre AC 2 à 1 (2-0)
Arbitre : Mme. Rochebilière. Spectateurs : 4 522.
But pour le HAC : Roth (85e) ; pour le PFC : Bussy (13e), Thiney (33e).
Cartons jaunes au HAC : Kouache (10e), Di Liberto (90e +2) ; au PFC : Mateo (45e).
HAVRE AC : Philippe – Kouache, Sangaré, Tsé, Le Guilly – Elisor (Mendy, 55e), Gavory (Roth, 84e), Enguehard (cap.), Cance – Stievenart (Cardia, 76e), Adjabi (Effa Effa, 55e).
Entraîneur : Maxime Di Liberto.
PARIS FC : Nnadozie – Ould Hocine, Davis, Gréboval (Laigre, 69e), Bogaert – Le Mouël (Korosec, 57e), Corboz, Thiney (cap.) – N’Dongala (Bourdieu, 57e), Mateo (Garbino, 64e), Bussy.
Entraîneure : Sandrine Soubeyrand.
Par David Poisnel avec Louis Roudaut de Paris-Normandie.